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1 / 40 Objectifs 2 / 40

Objectifs
⊲ Poutre-colonne Poutre-colonne → Établir nous-mêmes, à partir de considérations physiques, la
Objectif ⊲ Objectif
Problème Problème matrice de rigidité ainsi que les équations régissant le
Équilibre Équilibre
Fct. Essai
comportement d’une poutre, montée sur une fondation
Fct. Essai
R R
par parties par parties élastique, soumise à une charge de compression.
Calculs
Calculs
→ Synthétiser l’ensemble des notions présentées jusqu’à
Flambement Flambement
maintenant sur la méthodologie des éléments finis
Développement des matrices d’un élément
Démarche
poutre-colonne sur fondation élastique
1. Développer les équations d’équilibre pour le phénomène à
modéliser
2. Détermination de la fonction d’essai utilisée pour l’élément
3. Solution par la méthode des résidus pondérés
4. Développement des calculs

Problème 3 / 40 Équilibre des forces 4 / 40

qdx V + dV
Poutre-colonne
Objectif
Poutre-colonne
Objectif
M + dM
⊲ Problème Problème
Équilibre ⊲ Équilibre
Fct. Essai
R
par parties Courbure
Fct. Essai
R
par parties
M P
Calculs initiale Calculs d(v + y)
Flambement
Référence
Flambement
P
Effet de la fondation

V k(v + y)dx
Figure 1: Illustration de la poutre-colonne sur fondation élastique à
courbure initiale
dx
→ Poutre soumise à une charge répartie, un moment, un effort
tranchant et une charge de compression Figure 2: DCL d’une poutre colonne sur fondation élastique à
→ La fondation élastique agit comme un ressort (uniformément courbure initiale de longueur infinitésimale
réparti) qui retient le déplacement de la colonne selon y
→ L’effet de fondation peut être la poussée d’Archimède présente VOIR DÉMONSTRATION AU TABLEAU POUR
lorsque l’on tente d’immerger un solide dans un liquide L’ÉQUATION DIFFÉRENTIELLE
→ La colonne présente une courbure initiale, ce qui peut entraîner
une excentricité des charges P
Équilibre des forces 5 / 40 Choix de la fonction d’essai 6 / 40

→ Au final, on obtient l’équation différentielle suivante: Pour la convergence


Poutre-colonne
" # Poutre-colonne 1. On doit avoir une représentation constante pour les m
Objectif d2 d2 v d2 (v + y) Objectif
Problème EI + P = q − k(v + y) (1) Problème premières dérivées
⊲ Équilibre dx2 dx2 dx2 Équilibre
Fct. Essai
R

R
Fct. Essai → Ici, l’ordre de l’équation différentielle est 2m = 4, donc
par parties par parties
Calculs → Cette équation différentielle représente bien toute la physique Calculs
m=2
d2 v
Flambement de notre problème. Flambement
→ On doit donc s’assurer que dx 2 conduise au moins à une

→ Il nous reste maintenant à développer la formulation par représentation constante


éléments finis qui nous permettra de faire des calculs... → On doit donc choisir U ∗ qui soit au moins de la forme:

U ∗ (x) = a0 + a1 x + a2 x2 + . . . (2)

2. Continuité des dérivées jusqu’à l’ordre m − 1


→ On doit aussi prendre une forme quadratique (au moins)
comme celle de l’équation précédente

Choix de la fonction d’essai 7 / 40 Choix de la fonction d’essai 8 / 40

Pour les degrés de liberté → Si l’on veut expliciter notre fonction d’essai en fonction des
Poutre-colonne Poutre-colonne
valeurs nodales, on utilisera la représentation matricielle
Objectif Objectif → On aura alors:
Problème Problème
Équilibre v(x) Équilibre
 
⊲ Fct. Essai
vj ⊲ Fct. Essai
a0 
vi

R R  
par parties par parties a1
 
2 3
= {bi }T {ai }

Calculs
Ti T x Calculs

v (x) = 1 x x x (4a)
Tj  a2 
Flambement Flambement  
x a3
 
L
   
Figure 2.12 vi  a0
Figure 3: Degrés de liberté dans une poutre 2D

  
 

θi a1
   
{∆i } = = [A] = [A] {ai } (4b)
v  a2
La flèche de la poutre v(x) va être déterminée par les valeurs  j 
  
→   
θj a3
  
nodales vi ainsi que les pentes θi
→ On aura donc 2 DL par noeud, pour un total de 4 DL d’où:
→ Notre fonction d’essai doit donc être au moins de la forme:
v ∗ (x) = {bi }T [A]−1 {∆i }
(5)
U ∗ (x) = a0 + a1 x + a2 x2 + a3 x3 + . . . (3) = {Ni }T {∆i }

→ C’est le choix que l’on fera On a déjà calculé les Ni pour ce type de poutre, il y a quelques
cours.
Intégration par parties de l’équation différentielle 9 / 40 Intégration par parties de l’équation différentielle 10 / 40

→ Le résidu de notre équation différentielle est le suivant: → On pose:


Poutre-colonne Poutre-colonne
" # " #
d2 d2 v ∗ d2 (v ∗ + y) xj
d2 d2 v ∗
Z
Objectif Objectif
Problème R(x, ai ) = 2 EI 2 + P − q + k(v ∗ + y) (6) Problème {I1 } = {Ni } 2 EI 2 dx (8a)
Équilibre dx dx dx2 Équilibre xi dx dx
Fct. Essai Fct. Essai
R R
⊲ par parties ⊲ par parties
Calculs → Le critère de Galerkin devient donc: Calculs
Z xj
d2 (v ∗ + y)
{I2 } = {Ni } P dx (8b)
Flambement " # Flambement
xi dx2
d2 d2 v ∗
Z xj
{Ni } EI 2 Z xj
xi dx2 dx {I3 } = {Ni } (−q + k(v ∗ + y)) dx (8c)
2
! xi
d (v ∗ + y)
+P − q + k(v ∗ + y) dx = {0} (7) → Le critère de Galerkin devient donc:
dx2
{I1 } + {I2 } + {I3 } = {0} (9)

→ On va donc développer ces trois intégrales pour faire apparaître


les matrices de rigidité...

Intégration par parties de l’équation différentielle 11 / 40 Intégration par parties de l’équation différentielle 12 / 40

Intégration par parties de {I1 } m = 2 fois Intégration par parties de {I1 } m = 2 fois – suite
Poutre-colonne
Objectif 2
" # Poutre-colonne
Objectif
→ Intégrons le terme {I4 }:
xj
d d2 v ∗
Z
Problème Problème
{I1 } = {Ni } 2 EI 2 dx =
Équilibre
dx dx Équilibre
" #
xj
d d2 v ∗
xi
Z
Fct. Essai Fct. Essai
⊲ R
par parties
# x=xj ⊲ R
par parties {I4 } = {Ni,x } EI 2 dx =
dx dx
"
Calculs d d2 v ∗ Calculs xi
{Ni } EI 2 x=xj
Flambement dx dx Flambement
d2 v ∗
x=xi
{Ni,x } EI 2
dx
" #
d2 v ∗
Z xj
d x=xi
− {Ni,x } EI 2 dx (10)
xi dx dx Z xj
d2 v ∗
− {Ni,xx } EI 2 dx (12)
xi dx
→ On pose:
" # → Au final, on aura:
xj
d d2 v ∗
Z
{I4 } = {Ni,x } EI 2 dx (11) " # x=xj
xi dx dx d d2 v ∗
{I1 } = {Ni } EI 2 − {I4 } (13)
dx dx
x=xi
Intégration par parties de l’équation différentielle 13 / 40 Intégration par parties de l’équation différentielle 14 / 40

→ En se rappellant que d2 v ∗
= {Ni,xx }T {∆i }, on aura: → Ce résultat peut se mettre sous la forme:
dx2
Poutre-colonne Poutre-colonne Z xj
Objectif
Z xj Objectif
{I1 } = EI [Ni,xx Nj,xx ] dx {∆j }
 
T
Problème {I1 } = EI {Ni,xx } {Nj,xx } {∆j } dx Problème
xi
Équilibre Équilibre
xi # x=xj
Fct. Essai Fct. Essai
"
R R
d d2 v ∗
# x=xj
⊲ ⊲
"
par parties
d d2 v ∗ par parties
+ {Ni } EI 2
Calculs + {Ni } EI 2 Calculs
dx dx
Flambement dx dx Flambement x=xi
x=xi x=xj
d2 v ∗
x=xj
d2 v ∗ − {Ni,x } EI 2 (15)
− {Ni,x } EI 2 (14) dx
dx x=xi
x=xi
→ Ou encore:

{I1 } = [K] {∆i }


" # x=xj x=xj
d d2 v ∗ d2 v ∗
+ {Ni } EI 2 − {Ni,x } EI 2 (16)
dx dx dx
x=xi x=xi

où l’on a clairement fait apparaître la matrice de rigidité de la


poutre.

Intégration par parties de l’équation différentielle 15 / 40 Intégration par parties de l’équation différentielle 16 / 40

Intégration par parties de {I2 } 1 fois Ce résultat peut se mettre sous la forme élégante:
Poutre-colonne Poutre-colonne x=xj
Objectif xj
d2 (v ∗ + y) Objectif d(v ∗ + y)
Z
Problème {I2 } = {Ni } P dx = Problème {I2 } = [C] {∆j } + P {Ni }
dx2 dx

Équilibre Équilibre
xi
x=xi
Fct. Essai Fct. Essai
R R
x=xj
⊲ par parties
d(v ∗ + y) ⊲ par parties
Z xj
dy
Calculs P {Ni } Calculs −P {Ni,x } dx (19)
dx dx

Flambement Flambement xi
x=x
Z xj i
d(v ∗ + y) où [C] est la matrice de compression du problème.
−P {Ni,x } dx (17)
xi dx
→ Physiquement, cette matrice représente l’effet de la force de
ce qui conduit à: compression P sur la rigidité de la poutre à des déformations
transverses.
x=xj
d(v ∗ + y)
{I2 } = P {Ni }
dx


x=x
Z xj i
−P [Ni,x Nj,x ] dx {∆j }
xi
Z xj
dy
−P {Ni,x } dx (18)
xi dx
Intégration par parties de l’équation différentielle 17 / 40 Intégration par parties de l’équation différentielle 18 / 40

Développement du terme {I3 } Au final, on aura l’équation suivante:


Poutre-colonne
On avait: Z xj Poutre-colonne
Objectif
{I3 } = {Ni } (−q + k(v ∗ + y)) dx (20) Objectif ([K] + [C] + [Fel ]) {∆i } =
Problème Problème
xi " #
Équilibre Équilibre
d d2 v ∗ d2 v ∗
Fct. Essai
R qui conduit à: Fct. Essai
R − {Ni } EI 2 + {Ni,x } EI 2
⊲ par parties ⊲ par parties dx dx dx
Calculs Z xj Z xj Calculs
! x=xj Z xj
Flambement
{I3 } = k T
{Ni } {Nj } dx {∆j } + {Ni } (−q + ky) dx Flambement d(v ∗ + y) dy
− P {Ni } +P {Ni,x } dx
x x dx dx

Z ixj Z xj i
x=xi
xi
=k [Ni Nj ] dx {∆j } + {Ni } (−q + ky) dx Z xj
xi
Z xj
xi + {Ni } (−q + ky) dx (22)
xi
= [Fel ] {∆j } + {Ni } (−q + ky) dx
xi qui peut encore être améliorée un petit peu pour faire apparaître les
(21) moments et les efforts tranchants...
où [Fel ] est la matrice de fondation du problème.
→ Physiquement, cette matrice représente la rigidité induite par la
fondation élastique

Intégration par parties de l’équation différentielle 19 / 40 Intégration par parties de l’équation différentielle 20 / 40

→ On rappelle que EI d2 v ∗
= M (théorie des poutres) En remplaçant, on aura:
dx2
Poutre-colonne → A partir de notre DCL, on avait montré que: Poutre-colonne
Objectif Objectif ([K] + [C] + [Fel ]) {∆i } =
Problème Problème
dM d(v + y) ! x=xj
Équilibre
V =− −P (23) Équilibre
Fct. Essai
R dx dx Fct. Essai
R {Ni,x } M (x) + {Ni } V (x)

⊲ par parties ⊲ par parties
Calculs Calculs x=xi
→ On peut donc voir que dériver 2 fois v conduit au moment et Z xj Z xj
Flambement
dériver 3 fois v conduit à l’effort tranchant.
Flambement dy
+P {Ni,x } dx + {Ni } (−q + ky) dx (24)
→ Ce sont là nos conditions aux rives naturelles xi dx xi
→ Ces conditions apparaissent dans l’équation 22... discrètement
→ Ce résultat est très intéressant car il fait apparaître les
conditions aux rives, essentielles et naturelles, explicitement
→ On a donc atteint notre objectif conceptuel qui était d’établir
un lien explicite entre les déplacements et les “ forces ”
appliquées sur notre élément
→ Il nous reste maintenant à expliciter un peu ces résultats...
Développement des calculs 21 / 40 Développement des calculs 22 / 40

On rappelle que: On a que {Ni }T = {bi }T A−1


 
→ →
T T
→ Alors, {Ni } = ({Ni } )T = ({bi } A−1 )T

Poutre-colonne Poutre-colonne
v ∗ (x) = 1 x x2 x3 {∆i } = {Ni }T {∆i } (25)
  −1 
Objectif A Objectif T T
Problème Problème → On sait que ([A] [B])T = [B] [A]
Équilibre
→ On peut calculer les dérivées de v ∗ en dérivant les fonctions de
Équilibre
→ Alors, on aura:
Fct. Essai Fct. Essai T
R R
(27)

par parties forme Ni : par parties {Ni } = A−1 {bi }
⊲ Calculs ⊲ Calculs

Flambement Flambement Ce petit résultat nous sera utile pour les exprimer les matrices
{Ni }T = 1 x x2 x3 = {bi }T A−1 (26a)
  −1   
A
[K], [C] et [Fel ]
→ On obtient évidemment un résultat similaire pour les dérivées
{Ni,x }T =

0 1 2x 3x2

A−1 = {bi,x }T A−1 (26b)
   des Ni .
→ On rappelle que la matrice de rigidité est définie par:
Z xj
{Ni,xx }T = A−1 = {bi,xx }T A−1 (26c)
    
0 0 2 6x [K] = EI [Ni,xx Nj,xx ] dx
xi

→ On notera par {Ni }i = Ni , une composante i du vecteur {Ni }


→ Comme Ni est un vecteur 1D, on aura:
 T   
A−1 {bi } = {bi }T A−1

(28)
i i

Développement des calculs 23 / 40 Développement des calculs 24 / 40

Les compostantes ij de la matrice [Ni,xx Nj,xx ] peuvent On avait que {bi,xx }T =



→ → 0 0 2 6x
Poutre-colonne
s’exprimer par: Poutre-colonne → Donc:  
Objectif  T    Objectif 0 0 0 0
Problème Problème
{bi,xx }T A−1

Ni,xx Nj,xx = A−1 {bi,xx }  0 0 0 0 
Équilibre
i j
Équilibre
[bi,xx bj,xx ] =   (31)
Fct. Essai
R   −1  (29) Fct. Essai
R
 0 0 4 12x 
par parties −1 T par parties

⊲ Calculs
= A [bi,xx bj,xx ] A ⊲ Calculs 0 0 12x 36x2
ij
Flambement Flambement
→ Si l’on pose que xj − xi = L qui est la longueur de l’élément,
→ Ce dernier résultat peut être vérifié par un simple produit alors:
matriciel (pour s’en convaincre, il ne suffit que de prendre des
matrices carrées et des vecteurs de dimension 2)
 
0 0 0 0
→ Ce dernier résultat est très utile car il nous permet d’exprimer:  −1 T  0 0 0 0   
[K] = EI A   A−1 (32)
 0 0 4L 6L2 
T xj
Z
[bi,xx bj,xx ] dx A−1 (30) 0 0 6L2 12L3
  
[K] = EI A−1
xi
→ On peut procéder d’une manière analogue pour les matrices [C]
où toutes les constantes ont été sorties de l’intégrale. et [Fel ]
L’intégration est considérablement simplifiée... Voyons ce que → Les résultats sont donnés aux pages 3-6 et 3-7 du polycopié.
l’on obtient...
Développement des calculs 25 / 40 Développement des calculs 26 / 40

Courbure initiale et charge répartie → On aura donc:


La forme de la colonne y(x) et de la charge répartie q(x) sont y(x) = a0 + a1 x + a2 x2 = 1 x x2 {ai }
Poutre-colonne Poutre-colonne


Objectif Objectif
Problème des données du problème qui interviennent dans le calcul des Problème
= 1 x x2
  −1 
B {yi } (33)
Équilibre forces appliquées sur la poutre colonne. Équilibre
Fct. Essai Fct. Essai T
R
par parties → Pour avoir plus de flexibilité, on a décidé de modéliser ces R
par parties = {Mi } {yi }
⊲ Calculs
quantités dans le domaine d’un élément par une fonction ⊲ Calculs

Flambement
quadratique Flambement où les Mi sont des fonctions de forme.
→ On exprimera, comme on l’a fait pour d’autres quantités, ces → On aura aussi:
dy
fonctions à partir de valeurs en différents points de l’élément. = {Mi,x }T {yi } (34)
dx
et de la même façon:
y3
q(x) = {Mi }T {qi } (35)
y1 y2
→ On a donc tout ce qu’il faut pour calculer les termes de force
associés à y et q
L L → Les détails de ces calculs se trouvent aux pages 3-7 et 3-8 du
2 2 polycopié
Figure 4: Illustration de la forme initiale d’un élément de la
poutre-colonne

Développement des calculs 27 / 40 Développement des calculs 28 / 40

Conditions aux rives naturelles Au final on aura:


Poutre-colonne → Les termes: Poutre-colonne
Objectif Objectif
ª º
Problème
! x=xj Problème
« »

Équilibre Équilibre
{Ni,x } M (x) + {Ni } V (x) « ª
12 6 L  12 6 L º ª 156 22 L 54  13 L º ª 36 3 L  36 3 L º» ­Q ½

Fct. Essai Fct. Essai 1

R
par parties
R
par parties « « » « » « » » ° °
« EI « 6 L 4 L 6 L 2 L » kL « 22 L 4 L 3 L » P « 3L 3 L  L » °°T °°
2 2 2 2 2 2
x=xi 13 L 4L
⊲ Calculs ⊲ Calculs » 1

«L 3
« »  « »  « » » ® ¾
«  12  6 12  6 » 420 « 54 13 156  22 » 30 L « 36 3 L 36 3 » °Q °
Flambement
apparaissent dans l’équation définissant notre élément. Flambement « L L L L L » 2

« « » « » « »» ° °
→ Les fonctions Ni développées pour une poutre sont données à «  ¬« 6 L
2
2L 6 L 4 L ¼
2
» « 13L 3L 22 L 4 L ¼»
¬
2 2
« 3L  L 3L 4 L ¼» »
¬
2 2
¯°T 2 ¿°
«¬ MATR. COMPRESSION [C] »




la page 2-12 du polycopié. MATR. RIGIDITÉ [K] MATR. FONDATION [F] ¼


→ Avec ces fonctions, on avait:

N1 (xj ) = δ1j N3 (xj ) = δ2j N2 (xj ) = N4 (xj ) = 0 ª3 0 3 º ª11 20 1 º ­6½ ­ V ½


1

« » « » ° ° ° °
N1,x (xj ) = N3,x (xj ) = 0 N2,x (xj ) = δ1j N4,x (xj ) = δ2j P « L 2L L» kL « L 4L 0 » qL °° L °° °°  M °°
1

« » ^ y `
i
 « » ^ y ` i ® ¾ ® ¾
3 L « 3 0 3 » 60 « 1 20 11 » 12 ° 6 ° ° V°
→ On aura donc: « » « » ° ° ° °
2

  ¬« L 2 L L»

¼
«¬ 0 4 L  L »¼ ¯° L ¿° °¯ M °¿
2

! x=xj  −V1 


CHARGES


CHARGES


CHARGES
COMPRESSION FONDATION RÉPARTIES (3.9)

−M1 {Ci } {Fi }
 
{q}
{Ni,x } M (x) + {Ni } V (x) =

 V2 

x=xi 
M2
 
Développement des calculs 29 / 40 30 / 40

Cette équation peut se remettre sous une forme plus compacte et


Poutre-colonne
élégante: Poutre-colonne
Objectif   ⊲ Flambement
 −V1 
Problème
 Problème
Équilibre 
1 élément
−M1
 
Fct. Essai
R
par parties
([K] + [C] + [Fel ]) {∆i } = {Ci } + {Fi } + {q} + (36) 2 éléments

⊲ Calculs

 V2 

M2
 
Flambement

→ On a donc atteint notre objectif de formuler un élément fini de Charges critiques et flambement
poutre colonne sur fondation élastique à courbure initiale
→ La dernière relation fait clairement intervenir un lien entre les
conditions aux rives essentielles et les conditions aux rives
naturelles
→ On a tout ce dont on avait de besoin pour utiliser cet élément
pour solutionner un problème en utilisant plusieurs éléments

Problème étudié 31 / 40 Solution à 1 élément 32 / 40

→ On a développé précédemment un élément de poutre-colonne Soit le problème d’une colonne montée sur deux rotules et ayant les
Poutre-colonne
sur fondation élastique. Poutre-colonne
conditions aux rives illustrées sur la figure:
Flambement
→ On voudrait tester l’efficacité de notre élément et notamment Flambement
⊲ Problème son taux de convergence Problème
1 élément ⊲ 1 élément
2 éléments → Pour ce faire, on va comparer ses performances avec une 2 éléments

solution exacte d’un problème simple


→ On va considérer le problème d’une colonne qui est:

1. Droite → y(x) = 0
2. Sans charge répartie → q(x) = 0
3. Sans fondation élastique → k = 0
→ Sous ces hypothèses, la formulation de notre élément devient:
 

 −V1 
−M1
 
([K] + [C]) {∆i } = (37)

 V2 
M2
 

Figure 5: Colonne rotule-rotule


Solution à 1 élément 33 / 40 Solution à 1 élément 34 / 40

→ On aura donc le problème suivant à résoudre: → En enlevant quelques lignes et quelques colonnes, on a:
Poutre-colonne Poutre-colonne
4L2 2L2 4L2 −L2
        
Flambement
12 6L −12 6L Flambement
EI P θ1
2 −
Problème EI  6L 4L −6L 2L2  Problème L3 2L2 4L2 30L −L2 4L2 θ2
⊲ 1 élément
  ⊲ 1 élément
2 éléments L3  −12 −6L 12 −6L  2 éléments

0

6L 2L2 −6L 4L2 = (39)
    0
36 3L −36 3L ! 0 
Le flambement est une instabilité, ce qui veut dire que l’on ne
 
P  3L 4L −3L −L2
2   θ1  →
− 
peut pas déterminer la valeur des déplacements dans la
30L  −36 −3L 36 −3L   0 
structure
 
3L −L2 −3L 4L2 θ2
 
  → Supposons que E, I et L soient fixés. Pour qu’il y ait
−V1 

  instabilité, on va chercher une valeur de P qui fera que l’égalité
0
 
= (38) de l’équation précédente soit rencontrée, peu importent les
−V1 
valeurs de θ1 et θ2

 
0
 

→ On sait résoudre ce type de problème depuis le problème du


cadre à barreaux droits...

Solution à 1 élément 35 / 40 Solution à 1 élément 36 / 40

→ Si l’on pose: → On aura donc:


P L2
α= (40)
Poutre-colonne Poutre-colonne
 
2 − 4α 1 + α
Flambement
60EI Flambement det = (2 − 4α)2 − (1 + α)2
Problème Problème
1 + α 2 − 4α (44)
⊲ 1 élément
alors on aura un problème qui sera sous la forme (après un ⊲ 1 élément
2 éléments changement de base): 2 éléments
= 15α2 − 18α + 3 = 0

([A] − α [I]) {θ} = {0} (41) → Les racines de cette équation quadratique sont:
 
1
qui est un problème aux valeurs propres. (α1 , α2 ) = ,1 (45)
→ On sait que les valeurs propres d’un tel système sont les racines
5
de l’équation caractéristique: → Ceci nous montre qu’il peut y avoir plusieurs charges critiques
où l’on aura une instabilité. Ici, on prendra celle qui nous
det ([A] − α [I]) = 0 (42)
conduit à la plus petite charge critique soit:
→ Comme les valeurs propres sont indépendantes de la base dans
1 P L2 12EI
laquelle les matrices sont exprimées, notre problème sera: = →P = (46)
5 60EI L2
   
2 1 4 −1 2
det −α =0 (43) où la valeur exacte (equation d’Euler) est πLEI 2 ≈ 9.86EI
L2
, ce qui
1 2 −1 4
est assez loin de la valeur que l’on a calculé.
Solution à 2 éléments 37 / 40 Solution à 2 éléments 38 / 40

Si l’on choisit deux éléments de mêmes longueurs, on aura: → On pourrait solutionner le problème avec deux éléments dans
Poutre-colonne Poutre-colonne
son entièreté
Flambement Flambement
→ Cependant, le problème présente un plan de symétrie et on va
Problème Problème en profiter, ce qui nous permettra de ne modéliser qu’une demie
1 élément 1 élément
⊲ 2 éléments ⊲ 2 éléments de la structure
→ Au plan de symétrie, la translation ⊥ et les rotations k sont
bloquées ❀ θ2 = 0. Les translations k au plan de symétrie sont
libres ❀ V2 = 0
→ On aura donc le problème suivant à résoudre:
   
! v2 
 
 −V2  
EI P 
θ2
 
−M2

% L 3 [ ] − L [ ]  v  =  (47)
30 2 V3 
2  3 
   
θ3 M3
 

et après avoir appliqué les conditions aux rives:


   
! v2 
  0 
EI P   
0 −M2
  
Figure 6: Maillage de la poutre colonne à deux éléments % L 3 [ ] − L [ ]  0 = (48)
30 2   V3 
2  
  
θ3 0
  

Solution à 2 éléments 39 / 40 Solution à 2 éléments 40 / 40

→ Si l’on pose: → Les racines de cette équation sont:


P L2 √
Poutre-colonne α= (49) Poutre-colonne
13 ∓ 2 31
Flambement
240EI Flambement (α1 , α2 ) = (53)
Problème
on aura, après réduction du système d’équations, le problème Problème 45
1 élément 1 élément
⊲ 2 éléments suivant: ⊲ 2 éléments
→ Encore une fois, on prendra la racine qui conduise à la plus

12 3L
 
72 3L
 
v2
  
0 petite charge critique P :
−α = (50) √
3L L2 3L 2L2 θ3 0 13 − 2 31 P L2 16EI √
= →P = 2
(13 − 2 31)
→ On aura l’équation caractéristique suivante à résoudre: 45 240EI 3L (54)
EI
≃ 9.94 2

12 − 72α 3L − 3Lα
 L
det =
3L − 3Lα L2 − 2αL2 en comparaison avec la valeur exacte de ≃ 9.86 EI . On s’est
L2
2 2 2
L (12 − 72α)(1 − 2α) − L (3 − 3α) = 0 (51) considérablement rapproché.
→ En utilisant 3 éléments, on aurait: P ≃ 9.8852 EI
L2
.
qui peut se mettre sous la forme: → On peut donc voir que notre élément est bien développé et qu’il
converge très rapidement vers la solution.
135α2 − 78α + 3 = 0 (52)

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