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Les Droits fondamentaux et les libertés fondamentales sont reconnus par les normes
supérieures (Soit le droit constitutionnel, soit les traités internationales).
Pour cerner cette nouvelle notion de droits des libertés fondamentales, on remarque que la
convention européenne est intitulée : « Convention de sauvegarde des Droits de l’Homme et des
libertés fondamentales en 1950 ».
La théorie moderne (Droits de l’Homme actuel) est une théorie qui a puisée dans les différentes
conceptions idéologiques et religieuses. On est passé de la conception objective à une
conception subjective :
Conception objective: l'individu n'était considéré que dans le groupe social, en dehors de ce
dernier il n'a plus de valeur: c'est ce qu'on appelle la théorie holiste.
Conception Subjective: il y a des droits reconnus à l'être humain en tant que sujet de droit et
non pas seulement membre d'une société.
Il existe des Etats de Droits les plus démocratiques où il y a des violations des Droits de
l’Homme. Mais dans ce cas, l’être humain est doté de moyens de recours et d’obtenir réparation.
D’autres Etats ont des violations systématiques des Droits de l’Homme ) (خرقات ممنهجةqui font
partie de la politique même de l’Etat.
Définition
Selon Jean Rivero (1977) : Les Droits de l’Homme sont des prérogatives, régies par des règles,
opposables au pouvoir et à la société.
Il y a d’autres définitions qui existent telle que la définition des Nations Unies qui considère que
les Droits de l’Homme sont des droits reconnus à l’être humain en raison de sa nature humaine
et quand l’absence de ses droits, l’Homme perdra sa nature humaine.
Actuellement, pour garantir les droits- participation, l’Etat doit les garantir par des lois qui
reconnaissent ces droits, et même lors des élections : supporter les partis politiques, donner des
subventions aux associations…
Il faut endosser l’obligation positive : c’est permettre à tous de pouvoir bénéficier et jouir de tous
les droits.
Ce n’est qu’après la 2ème guerre mondiale qui on a assisté à la reconnaissance des droits
économiques, sociaux culturels (Droits-Créance) les droits que l’Etat doit assurer (Droit à
l’éducation, de travail, la santé…)= C’est la théorie des obligations positives de l’Etat. Par
Exemple : Garantir les droits civils et politiques, l’adoption de la loi… / L’Etat qui doit construire
les hôpitaux, les écoles…
Se sont des droits qui ne peuvent être atteint que dans le cadre d’une solidarité internationale
(collaboration).
Exemple : Droits à la paix / Droits de l’environnement / Droits au développement… On ne peut
pas établir la démocratie si les droits civils, économiques et politiques ne sont pas garantis.
L’universalité : >= عالمية حقوق اإلنسانLes droits de l’homme puisent leurs sources dans
différents cultures. La DU est le fruit de l’œuvre de l’humanité pour la reconnaissance et la
protection de la dignité humaine. DU reconnait la liberté et l’égalité à toute personne humaine.
L’universalité signifie que tous les droits reconnus doivent être à toute l’humanité sans
discrimination.
L’indivisibilité : >= عدم قابليتها للتجزيءL’être humain doit bénéficier de l’ensemble de ses droits
civils, politiques, économiques, sociaux, culturels.
La Déclaration Universelle
La Déclaration Universelle de Droits de l’Homme, 1er instrument de la charte internationale
de Droits de l’Homme fixe un cadre général qui a pour objet de rappeler les principaux
droits inhérents à la personne humaine. La DU adoptée le 10 Décembre 1948 à Paris
pose comme point de départ la relation intrinsèque entre la garantie et le respect des Droits
de l’Homme et la paix et la sécurité internationale.
La DU consacre la majeur partie de ses dispositions au Droit Civil et Politique sans omettre
les droits économiques, sociaux et culturels, ainsi que l’introduction de droit de 3ème
génération à savoir les Droits de Solidarité et le devoir de l’individu vis-à-vis de la
commune.
La DU a requis le consensus des Etats membres de l’organisation des Nations-Unies dans la
mesure où elle a été adoptée par 40 voix et 8 abstentions mais aucune voix contre. Malgré
son importance, la DU est dépourvue de valeurs juridiques dans le sens qu’elle ne crée pas
d’obligation à la charge des Etats ni des droits en faveur des individus.
Elle est considérée comme une simple résolution, voire recommandation, mais l’intérêt de
la déclaration universelle a été manifeste à plusieurs égards dans la mesure où une grande
partie des constitutions faisait une référence directe à la déclaration ou en intégrer
directement ses dispositions. La DU reste un idéal à atteindre ou, comme la qualifie le
professeur Mourgeon : une éthique internationale.
La DU s’adresse à l’Homme.
La seconde composante de la charte internationale des Droits de l’Homme est constituée par les
pactes internationaux adoptés en 1966. Ces derniers portent respectivement sur les droits
civils et politiques et sur les droits économiques, sociaux et culturels.
- Une signature suivie d’une ratification (la signature si elle ne crée pas un effet
obligatoire, la signature se traduit par un engagement moral selon lequel l’Etat signataire
ne doit pas aller à l’encontre du traité.),
La ratification est l’acceptation volontaire par l’Etat de se lier au traité.
- L’adhésion qui a la même valeur juridique que la ratification pour les Etats qui n’ont pas
signés le traité.
L’impact de certaines techniques et droits ouverts aux Etats parties par le droit
international des traités, il s’agit des réserves et déclarations.
La réserve ( )التحفظsignifie la possibilité offerte à un Etat d’écarter une ou plusieurs
dispositions.
La déclaration ) (اإلعالنquant à elle, n’écarte pas la disposition mais porte à la
connaissance de la communauté internationale par l’intermédiaire du secrétaire général
des Nations-Unies, la façon dont il entend l’application de telle ou telle disposition.
Exemple : le Maroc en ratifiant la convention CDO en 1993 a émis une déclaration sur le 4ème
paragraphe de l’article 15 qui concerne l’égalité entre l’homme et la femme en matière de
choix du domicile.
Le Maroc a émis une déclaration sur ce paragraphe selon laquelle il garantit ce droit à condition
qu’il ne rentre pas en contradiction avec les dispositions du code de Statut Personnel. Ce droit,
ouvert aux Etats, est quand même soumis à une limite prévue par la convention de Vienne sur
le droit des traités qui précise que les réserves et les déclarations ne doivent pas aller à
l’encontre du but et des objectifs du traité. Or, malgré ses dispositions, le problème concret est
celui de l’autorité internationale qui peut se prononcer sur l’adéquation ou l’inadéquation. Seul à
ce jour, le comité de Droits de l’Homme qui se prononce sur cette question.
Les 2 pactes internationaux étaient entrés en vigueur en 1976 après le dépôt du 35ème
instrument de ratification.
Pour chaque traité international, il y a un organe qui assure le suivi de mis en œuvre. Ces
organes sont constitués d’experts indépendants de grande moralité aillant une connaissance
profonde du domaine du traité. Le nombre d’expert varie selon les traités. En général dans la
majorité des organes ils sont 18 experts, sauf pour le comité contre la torture 810 experts
et le comité d’élimination de toutes formes de discrimination à l’égard des femmes.
Le suivi de mis en œuvre des traités internationaux se fait par l’intermédiaire de rapports
nationaux dont il existe deux sortes :
Les rapports initiaux élaborés à l’occasion du 1er rapport adressés aux comités après
l’entrée en vigueur du traité international.
Les rapports périodiques se sont des rapports envoyés par les Etats à une périodicité
qui diffère selon les traités. Généralement, la plupart des traités fixe une périodicité de
4 ans sauf pour le comité lutte contre la discrimination raciale qui fixe une
périodicité très courte de 2 ans.
Les organes de traité qui suivent la mise en œuvre des traités internationaux de Droits de
l’Homme disposent de 3 moyens à savoir : L’Etude de rapport nationaux, les communications
individuelles (les plaintes), les enquêté sur le terrien :
- Les rapports nationaux : Une fois l’Etat partie à ratifier/adhérer le traité un an après
l’entrée en vigueur du traité au niveau national, un rapport initial doit être présenté et des
rapports périodiques tous les 4 ou 5 ans sauf pour la convention d'élimination de toute forme de
la discrimination raciale qui prévoit les rapports tous les 2 ans.
Les rapports initiaux comportent une partie générale couvrant l’ensemble des informations
relatives à la population, à l’économie, à l’organisation politique ainsi qu’aux dispositifs
normatifs et institutionnels de promotion et protection de Droits de l’Homme.
La seconde partie du rapport initial concerne les informations relatives à la mise en œuvre de
chaque article du traité du moins dans sa partie de fond.
Les rapports périodiques devaient focaliser sur les nouveautés depuis la présentation du
rapport précédent avec une importance et une attention accordée aux mesures entreprises par
l’Etat pour répondre aux observations et recommandations du comité.
Malgré l’importance de ces rapports qui permettent d’avoir une idée sur le degré de mise en
œuvre du traité au niveau international, cette importance est limitée en raison des retards, des
rapports initiaux ou périodiques, de l’accumulation des rapports au niveau de l’organe ce qui se
traduit par des retards dans l’examen et exige des mises à jour.
- Les communications individuelles signifie qu’une personne peut présenter une plainte au
comité de suivit, s’il estime qu’il est victime de violation des droits énoncés dans le traité. La
présentation de cette communication est conditionnée par 2 éléments à savoir que l’Etat contre
lequel la communication est présentée, il faut qu’il aie ratifié le traité et reconnu la possibilité de
communication individuelle ( jusqu’à 2006 le Maroc ne reconnaissait aucune communication
individuelle. Depuis, le Maroc l’a reconnu au niveau du comité de Droits de l’Homme « civil et
politique » devant le comité contre la torture, devant le comité des droits de l’enfant et devant le
comité de lutte contre la discrimination racial, et la comité pour les droits des personnes
handicapé ).
La communication individuelle est soumise aux conditions de recevabilité devant le comité en
question, ces conditions sont les mêmes à savoir : la plainte ne doit pas être dans l’anonymat de
la communication, la communication fondée sur une violation effective d’un droit énoncé dans le
traité, épuisement des voix de recours au niveau interne, ne pas être pendante devant une
organisation ou juridiction internationale.
- Les enquêtes sur le terrain qui ne sont pas prévues par l’ensemble du traité. La
convention entre la torture et autres traitements cruels inhumain ou dégradant, cette
convention prévoit dans ces dispositions la possibilité de se rendre dans un Etat partie en vue
d’observer sur place le respect par l’Etat partie des dispositions de la convention.
Le pacte sur le droit civil et politique porte sur l’ensemble de ses droits à savoir : le droit à la vie,
le droit à la sureté, le droit de se déplacer librement, le droit d’être à l’abri de la torture, le droit à
un nom, à une nationalité, le droit de fonder une famille, le droit de participation politique, le
droit de la participation à la gestion de la chose publique, le droit d’accéder dans les mêmes
conditions d’égalité à la fonction publique…
Pour l’entrée en vigueur du pacte international relatif au droit civil et politique nécessitait un
minimum de 35 ratifications. Ces dernières n’ont pu être atteintes qu’en Mars 1977. Le comité
est institué un comité de suivi composé de 18 exprès, nommé comité des Droits de l’Homme.
Le pacte international sur les droits civils et politiques a été adopté en même temps que le 1er
protocole facultatif additionnel au pacte. Ce protocole facultatif institué un mécanisme de
plainte (communication individuelle).
Pour son entrée en vigueur, le protocole devait avoir 10 ratifications, le 2ème protocole
facultatif adopté en 1989 et entré en vigueur 1991 porte sur l’abolition de la peine de mort.
Le pacte international sur les droits économiques, sociaux et culturels, adopté en 1966 porte sur
les droits des travailleurs, les droits liés à la santé, à la sécurité social, les droits liés à un niveau
de vie suffisant, au logement, à l’éducation et d’accès aux activités et aux droits culturels. Ce
pacte est entré en vigueur après 35 ratifications en janvier 1976. En 2008 un protocole facultatif
a été adopté instituant un mécanisme de communication individuelle, ce qui montre la difficulté
de mettre en œuvre et rendre effectif les droits économiques sociaux et culturels qui sont des
droits-créances.
Le rapport du comité de Droits de l’Homme
Art.1 :
- Régionalisation avancée
- Proposition d’autodétermination
Art.2 :
- La constitutionnalisation du respect des engagements internationaux du Maroc en
matière de Droits de l’Homme.
- Primauté des traités internationaux sur la législation interne.
- La constitutionnalisation des institutions indépendantes des droits de l’Homme.
Art.3 :
- Egalité entre l’homme et la femme
- Préambule de la constitution : abolition ou interdiction de toutes formes de
discriminations.
- Lois : Code de la famille.
- Code de la nationalité : mère marocain transmet sa nationalité à ses enfants dans un
mariage mixte quelque soit le lieu de naissance.
- Code de travail : (Art.9) : interdiction de la discrimination
- Code pénal
- La mise en place d’une instance pour la parité.
Art. 4 :
- Satisfaction des observations du comité des droits de l’homme dans les nouvelles
dispositions constitutionnelles relatives à l’Etat d’exception
Art.6 :
- Réduction des infractions passibles de la mort. (réforme du code pénal)
- Commutation des peines de tous les condamnés.
Art.7 :
- Interdiction constitutionnelle
- Interdiction légale (CP)
- Caméra de surveillance dans les postes de police
- Les enquêtes menées par le conseil national des droits de l’Homme Joue le rôle du
mécanisme national de prévention de la torture.
- Dimension d’éducation et de formation des droits de l’Homme.
- Responsables de l’application de la loi.
(Les critiques du comité du royaume sur la mise en œuvre sur les droits de l’enfant : les points
forts et les points faibles)
C’est ainsi que l’assemblée générale des Nations-Unis a adopté des textes spécifiques à la
protection des droits des femmes, des droits des enfants, des droits des personnes migrantes et
membres de leurs familles et des personnes handicapées.
Ainsi un groupe de travail de composition ouverte a été mis en place, et en 1979 la convention
CEDAW a été adoptée en 1979 entrée en vigueur en 1981 après 20 ratifications et adhésions.
Cette convention est le 1er instrument a avoir définit d’une manière très large, ce que signifie la
discrimination à l’égard des femmes qui peut être une exclusion, qui peut être des mesures
empêchant la femme de bénéficier de ces droits et libertés fondamentales.
La CEDAW a lié dans son préambule la relation qui existe entre la reconnaissance des droits des
femmes et le progrès économique et social d’un Etat, et elle a également lié la reconnaissance et
la promotion des droits des femmes à l’instauration et la garantie de la paix.
La convention CEDAW a mis l’accent sur les domaines où la femme subissait la discrimination un
peu partout dans le monde. C’est ainsi que ces principaux domaines portent sur la lutte contre la
discrimination à l’égard des femmes dans le domaine public et privé, par la garantie de l’égalité
de l’accès à l’éducation, à la santé et notamment tout ce qui concerne la santé reproductive
(Exemple : surveillance de la grossesse de la femme) , l’égalité d’accès au travail et l’égalité de
promotion dans le travail, l’égalité de participation politique et publique au niveau national et
international, l’égalité en matière civile, en matière de nationalité ainsi en ce qui concerne le
droit de la famille.
La convention a été le seul instrument à avoir consacré un article spécifique à la femme rurale
(article14), (comment ?) En enjoignant aux l’Etat de prendre toutes les mesures possibles pour
garantir les droits énoncés dans la convention à la femme rurale. (Droit éducation/ droit à la
participation / Droit à la santé…)
La convention appelle les Etats à mettre en place des politiques éducatives pour agir sur les
perceptions, les clichés et les stéréotypes qui maintiennent la discrimination à l’égard des
femmes.
Au totale, la convention estime que lutter contre la discrimination à l’égard des femmes
ne signifie pas seulement la garantie d’une égalité de droit mais également une égalité de
faite. Aussi l’Etat doit il prendre des mesures législatives et des mesures pratiques en
élaborant des politiques, des programmes, des ressources suffisantes en allouant les
ressources nécessaires et suffisantes. De même l’instauration de l’égalité de faite demande
quelque fois de prendre des mesures de discrimination positive (des mesures transitoires et
provisoires) comme par exemple les cotas pour améliorer la participation politique des
femmes.
Malgré l’importance de cet instrument s’il a été ratifié sur un grand nombre d’Etat, c’est
également l’instrument qui a totalisé le plus de réserves et de déclarations.
P.N : « Les principes généraux de la convention » : C'est l’ensemble des dispositions ou des
droits objet qui doivent être garantie à la lumière des principes généraux de la CDE et qui sont :
La définition de l’enfant (Art.1), le principe de non- discrimination, le principe de l’intérêt
supérieur, le principe de droit à la vie, à la protection et au développement de l’enfant.
Chaque mise en œuvre disposition, elle doit être conforme au principe de conserve de droit à la
vie, la protection et le développement de l’enfant. - En 1929 : la 1ère déclaration de droit de
l’enfant spontanément. - En 1979 : à l’occasion de l’année international et à l’initiative de la
Pologne on a demandé à ce que l’enfant bénéficie d’un instrument obligatoire de protection -20
novembre 1989 : on a adopté la convention relative au droit de l’enfant - Septembre 1990 le CDE
est entré en vigueur sauf la SAUMALI et les Etats-Unis qui n’ont pas ratifié les principes généraux
de la convention.
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La convention de droit de l’enfant a instauré des principes généraux auxquels tout Etat partie
doit veiller à respecter quand elle met en œuvre la convention de droit de l’enfant. Ces principes
sont les suivants à savoir :
C’est ainsi qu’en 1990 fut adoptée la convention pour la protection des travailleurs migrants et
des membres de leur famille. L’objectif de ce traité est d’amener les Etats parties à prendre les
mesures nécessaires d’ordre législatif, politique et autres pour garantir les droits de cette
catégorie. Les Etats parties doivent mettre en place des systèmes d’information accessibles à
toute personne désirant migrer. Pour ce faire, elles peuvent conclure des conventions avec
d’autres pays notamment en matière de sécurité sociale, échanger les informations sur les
opportunités de travail, sur le cadre réglementaire… etc.
En un mot, les Etats parties doivent se doter de politique migratoire respectueuse des droits des
migrants et des membres de leur famille. Le Maroc a adopté une loi sur l’entrée de séjour des
migrants ainsi qu’une politique migratoire. Or, ces deux dernières sont caractérisées par leur
aspect sécuritaire, les violations massives des droits des personnes en situation irrégulière a
poussé le gouvernement marocain à adopter une nouvelle loi en vu de régulariser leur situation
hors force et de constater que la mise en œuvre de cette loi se heurte à des difficultés matérielles
et sécuritaires.
En 1981, l’assemblée générale des Nations-Unis a décrété cette année internationale des
personnes handicapées sous le thème « égalité et pleine participation ». La commission des
droits de l’Homme a adopté une résolution en vu d’élaborer un texte spécifique de porter
obligatoire pour protéger les droits des personnes handicapées. Ainsi la convention des droits
des personnes handicapées a été adoptée le 13 Décembre 2006 ainsi que son protocole facultatif
est entré en vigueur en Mai 2008 ainsi que le protocole.
L’objet de cette convention est de garantir aux personnes handicapées la jouissance de leurs
droits civils, politiques, économiques, sociaux et culturels. L’article 32 de cette convention
évoque expressément le rôle de la coopération internationale pour mettre en œuvre les
dispositions de la convention.
De même, la convention des droits des personnes handicapées prévoit un mécanisme de suivi au
niveau national dans la principale caractéristique et l’indépendance qui lui permettra d’assumer
cette fonction. Ce mécanisme interne est en relation directe avec le comité Onusien du droit des
personnes handicapées auquel il rend compte au même titre que l’Etat.
La convention contre la torture a définit dans son article premier, ce qui signifie la torture au
regard de ce traité à savoir : une souffrance aigue physique ou mentale faite pour obtenir d’une
personne des informations, des aveux d’une personne ou d’une tierce personne ou exercer toute
sorte de pression y compris une pratique systématique de la discrimination.
Est qualifiée torture, ces différents actes quand ils sont le fait d’autorité publique au sens large
ou avec leur connaissance ou assentiment (consentement) expresse ou tacite.
N’est pas considéré comme une torture, selon l’article 1 de la convention contre la torture, les
souffrances résultantes d’une sanction légitime. La convention contre la torture met à la charge
les Etats parties l’obligation :
Les Etats partie à la convention contre la torture ne doivent pas extrader ou refouler une
personne vers un pays où il risque de faire l’objet d’acte de torture de traitement cruel …
Enfin pour se faire, la convention appelle les Etats parties à accorder une grande importance à la
dimension d’éducation et de formation aux droits de l’Homme aux responsables d’implication de
la loi.
En Décembre 2002, la CAT a été complétée par un protocole facultatif qui a pour objet la
prévention de la torture dans les lieux ou principalement les personnes se trouvent privées de
libertés ou de contacte avec le monde extérieur : tel que les prisons, les hôpitaux psychiatriques,
centre de protection d’enfant, orphelinat…
Ce protocole est entré en vigueur en 2006, il est suivi par un sous comité contre la torture, il
fonctionne en étroite collaboration avec la structure nationale indépendante chargée de suivre la
mise en œuvre au niveau nationale des mesures entreprises pour prévenir la torture, les
traitements cruels et inhumains et dégradants.
- Détention de l’arrestation, l’enlèvement d’une personne par des agents au sens large de
l’autorité publique. => elle figure dans un registre.
- Le déni => soustraction de la personne à la protection de la loi.