Vous êtes sur la page 1sur 5

IIH LE VERBE TEMPS 119

preces)¡ '1>EÚy<-:>
, je suis accusé, ou yOV-':Ee;, les uns sont morts, les autres se sont eníuis (ANn.
je suis banni; VLICQ, je suis le vainqueur; Myst. 49).
~'t'TQflotL, je suis le vaincu; ijK<-:>oje
suis venu, me voici; olxo~(xL, je suis
111. Le verbe et ses temps. pnrti, je suis mort.
Cette nuance de sens est la seule
1.1\8 formations
verbales du grec expriment, en plus du temps, les aspects (1) de exprimée par ijl<<-:> et o'LxoflaL [ce
1111 rléroulement
(ou procésí, On distingue a
ce point de vue: la notion verbale dernier tres souvent déterminé par
un participe).
I'III'U ut simple, le fait isolé (ponctuel), dans sa durée (duratif), en son achévcment
(rtl,wltatif), répété (itératif). On trouvera ces nuances précisées et éclairées par REMARQUE 5. - L'infinitil et le ó nEpo"QV l3otaLhEúe;, 6 yijv Kal úo<-:>p -roüc "'Ehhl]VCXe; cxl-,:Qv,
dn" uxcmples dans ce chapitre. participe présents peuvent tenir lieu vOy oLay<-:>vLl;E-':CXLTIEpL 'rije; -':00 a¿'flcx-.:oe; o<-:>-':l]pLcxe;,le

M"iH los catégories traditionneIles du temps, relatif ou absolu: présent, d'imparlait. roi des Perses, lui qui réelamait aux Grees la terre et I'eau,
lutte aujourd'hui pour sauver sa vie (ESCHN. C. Otés, 132);
I'''""Ó, Iutur, leurs rapports d'antériorité, de postériorité, de concomitance, óflOhOyQ 'roú-':C!' TIpOaOflohoyijacxL 'rpLal<ooLae; opaXfllxe;
dmllu\ll'ont les plus importantes. L'aoriste méme, temps de l'aspect par exceIlence, l<otL TIEpL -':QV éi.ll<-:>v 'roaaO-.:cx TIplX-c'rELV•.. je l'avoue, j'ai
11 c'ullfumment des valeurs de passé, surtout l'indicatif, a
OU l'augment en est reconnu lui devoir trois cents draehmes; pour le reste
j'agissais de telle fa~on ..• [Iso ca, Trapéz; 39).
In IlIflrquo.

A) PH¡l;SENT B) IMPARFAIT

[o Action ou état passés, 'taO'ta AÉyouaa EVÉSUE 'ta lITIAa, Kal AavB&vELv
In Action ou état actuels.] oTSa on TIoAAa TIapaAEtTIc.l, je sais que je passe flEv ETIELpého, tAE(6E'tO aE: a1hfj 'ttt Il&Kpua
considérés dan s leur durée.
sous silence beaucoup de faits (ISOCR. 16, 22). Ka'ta 't&lv TIapELwv, tout en disant ces rnots elle
Souvent cet imparfait « dura- le revétait de ses armes, et bien qu'elle essayát
Acdon ou état habl-
.11 OpWflEV 't~V flHL't'tav EC¡>'aTIaV'!a 'ta I3Aao"r~fla'tlX ti! » ne peut étre rendu en de les cacher, ses larmes coulaient le long de
tuels, répétés (d'oü son KaBd;&vouaav, nous voyons l'abeilIe se poser francais que par un passé ses joues (XÉN. Cyr. 6, 4, 3); TIEflc¡>BElc;SLÉ-
IIllIJllui UUl1S les maximes). sur toutes les plantes (Ps. ISOCR. A Dém, 52). simple. 'tpL6E TIapa J\ua&vllp9 'tpE1C; fl~vac;, envoyé, il
1I"".lIqUlC 1. - Le préserü hi810- AapElou I<al n apuaa-nóoe; yLyvov-.:aL TIaLOEe; OÚO, de Darios passa trois mois auprés de Lysandre (XÉN.
"'1". "xl.lo en grcc. et de Parysatis naquirent deux fils (XÉN. An. 1, 1, 1); Hell. 2, 2, 16).
ÉTIELÓ~ Éyyue; ~aotv, É¡mL=ouaLv, eomme ils étaient pros,
ils tombent sur eux (THC. 2, 81, 5). 20 Concomitance dans le lI'tE &TIÉBVnaKEv, ~v h&lv &c; 'tpL&Kov"ra, au
1I"".lIlJtm 2. - On cmploie parfois EvSiJe; ..• lTIELolxv oXpsc:,flEBa de;-.:o OotOUTIpOC7LÉVaL,'1>Épov-caL passé. moment OU il rnourait, il avait environ 30 ans
lu I'rAll1ut pour oxprimer une nction oL hlBoL TIOhhOl, des que nous nous serons avances vers (XÉN. An. 2, 6, 20).
'"llrn IIV'IO plua de vivacité. le terrain boísé, e' est une grele de pierres q ui pleuvra sur
nous (XÉN. An. 40 7, 7); -.:n
a-.:pa-':L~ OÚI<Éa-':L -.:Ix Ém-.:'ÍóELa,
le I ~ ~ flE'tÉpa
d fl~ hl]'l'6flEBa -':0 X<-:>plov, pas de vivres pour I'armée, 30 Répétition dans TI6hC;, TIpOC; ~v &:C¡>LKVOOV'!OTIp6'tEpOV
si nous ne prenons pas la place (XÉN. An. 4, 7, 3). passé. h 't~C; 'EAA&aoC; al TIpEaBElaL •.. , notre cité,
vers laquelle arrivaient jadis les arnbassades
- IIK".IIIJU'( 3. - Le présent peut tsaTIa-.:~e; flE, & '1>LA-.:a-':E" 1 TITILa, tu cherches
mon eher Hippias
ame tromper,
(PLAT. Hip, Min. 369 E); cl>e; ÉxBpoúe;,
En ce sens, dans une princi- de la Crece ... (EscllN. C. Ctés, 134); EKAEy6-
1I111r11'1'" l'tlflort pour {aire une chose,
lu Vllllllllh .10 l'necornplir (prósent dit oXhh' ov TIpo0'Í~ov-cae; oXTI6lluaL, il veut notre perte, comme
pale ou une indépendante, le flEVOC; 'tOV ETIL't~SELOV l1TIaLEv &v, prenant a
1 • Iln "lIltutu I). si nous étions des ennemis, non des parents (Is. 5, 30) . verbe est souvent accompagné
de lív (cf. p. 187).
part l'homme
frappait
qui méritait
(XÉN. An. 2, 3, 11).
des coups, il le
""".'II/IJII 'o. - Corlains présents ~ ÓOKEL aOL atOXLov ElvaL -':00-':0, o-.:otV -':Le; -':0 TIOhU -':00
"'OOIl¡ollllullt /lIt SDno sp60ial du parjait. I3Lou Év oLKaO"-':l]pLoLe; '1>EÚy<-:>V'1:E l<aL OL¿'I<<-:>VI<a-.:a- REMARQUE 1. - Comme le présent, TICXpEOÚE-':Ode; nEhOTI6vl]aov, il cherehait il s'jntroduire dans
(,A.III,u~ nutuul d'une aetion passée, -rp l6l]-.:otL; ne te semble-t-il pas plus honteux de passer I'imparíait peut marquer l' efforto la le Péloponese (DÉ,,, Cour. 79); ~aTIÉvoov-,:o oXVCXlp€aLV'rOLe;
"" I ~:llld\ChK/l)o jo suis eoupable;
l' la majeure partie de sa vie dans les tribunaux a étre I'accu- volonté (imparlait « de conatu .). VE<pOLe;, !,cxB6v-.:Ee; bE -':0 oXhl]Bte; ETICXÚacxv-co, ils cher-
.,d. pur oul-dire ; YLyv¿'al<<-:>,
111110', JII sateur ou a litre I'aeeusé? (PLAT. Rép. 1,05 B); fl6he; oX'1>LKVEí:- chaient aobtenir une treve pour ramas ser les morta, mais
J~ ~ul. (I'"\lr l'uvoir roconnu); TIuvBa- aBE OTIOL~flELe; TIahaL ijI<OflEV, vous arrivez a grand peine la ayant appris la vérité, ils y renoncerent [Tn c. 3, 24, 31.
~"I"Il, Ju .,,1.
(1'1I\lr m'on Gtre informé); oü nous sommes, nous, depuis longtemps arrivés (XÉN.
H••• 111, Ju .111. uccuaateuc (dans un Cyr. 1, 30 4); oL flEY aV-':Qv nBv&aLv, OL o!: O'LXOv-cotL'1>EÚ- REMARQUE 2. - Les verbos qui ont apn ~~ov OL TIpÉa6"Le;, les ambassadeurs étaient la depuis
valeur de parlait au présent (el. p. 118) peu (DÉM. Amb. 235); ÓTI6BEV (ó G'rpcx-':l]yoe;) otxoL-':O,
(1) M"I ,••,,1101\ el" slavo; il n'est pas tres elair en lu i-mé me, poorront avoir a
l'imparfait la ~aleur 'r6v óTIoa-.:pá'1:l]yov 'ltapEICáAoUV, la oü le atratege était
1!W LE VERBE TEMPS 1:&1

'/,~,·{tlle du plus-que-parjait (maintien mort, e'était l'hypostratege qu'ils appelaient (XÉN. An. des phrases greeques oü l'auteur veut 'ta\ha f¡>'dtAal;oy uL IX¡.¡a 'tlit oópa'ta uBLcaay. h'tCIOO
ti,,,,. lo pnssé du résultat d'une aetion 3,1, 32). distinguer nettement les actions répó- oUKÉn lotl;ano OL noAt¡'¡LoL, an° f<t>!vyov, 1" IIr" •• 1
II,,16,·louro, er.
p. 1210). té es et prolongées (imparfait) des l'infanterio marchait eontre eux au pus aco61ArA I lo 11111
aetions isolées (aoriste). do la trompctto se fit entendre; les hoplitos oh""lolo,,1 l.
"""AllQUE 3. -
L'imparíait marque eXVE¡'¡L¡.¡Y~ao:oV'to "aL ~C; Búnv EV AUUOL 'taY • Ayr¡alAaOY
péan, puis poussaient des eris, tandis qu'ila bui •• "lo,,1 lo",.
'1,,"I'(IIOlois, dans les subor-
surtout ouo: E'(c.:>
Y, ils se rappelaient aussi la Iacon dont ils avaient
lances; alors les ennemis ne tinrent plus, mui. lo. vlIll
"UIIIIÓOII, une action antérieure a une interdit a Agésilas de faire un saerifiee a
Aulis (XÉN. HeU.
qui s'en!uyaient (XÉN. An. 6, 5, 27).
«utr« action paseé» (plus-que-parfait 3, 3, 5).
"'HIIQnia), a'il s'y ajoute une nuance REMARQUE l.l. - Comme avec El. 'tLYEC; tooLEV, eXYEBdtpa'1aaY ay, chaquc loi. 00\" '1"1
ti" duréo, I'imparfait, mais beaueoup plus rare- voyaient cela rcprirent eauraga (Tuc. 7, 71).
ment, ClV avec I'aoriste daos une princl-
1l'''MAIlQ.UE 4. - Pour la \ valeur
pale peut marquer la répétition.
"IIndilionnolle (irráel) de I'imparíait
u VC\O /Xy, el. p. 159. RRMARQUE 5. - Pour la valeur
eonditionnelle (irréel) de I'aoristo avee
ay, el. p. 159.
e) AORISTE
20 Hors de I'indicatif.
lo Indicatif.
a) Falt passé ísolé et momen- aCXVcxoe; lE, AtyúTrrou <!,uyQV ~Apyoe; KCX-CÉO'XEV, a) Impératif:
tané, sans idée de durée, Danaos, fuyant l'Égypte, s'empara d'Argos Fait lsolé, san s idée de durée lh9 -c~v XE1pcx, que ('(~ll\i
/)OKEL -ccxO-ccx, &VOl-CElV&.-CCil
(ISOCR. El. d'Hél. 68); noAEll&.PX9 TICXp~yyElACXV ni de répétition (aspect verbal qui est de cet avis leve la main (XÉN. AII. :1,
ot T pl&.KOV-CCX-ca lTI' lKEtVCilV dBlO'llÉvOV TICXP&.Y- pur). 2,33).
ydllcx, les Trente donnérent a Polémarque
REMARQUE. - Commo I'indioafií na" Aa6l: 'to I3L6Hov KaL AÉyE, esclave, prendslo Iivru lit 11
leur ordre habituel (Lvs, 12, 17). aoriste, l'impératif aoriste exprime (PLAT. ru«. 143 C).
quelquefois l. commencement d'une
b) Fait passé, avee idée de ~SELO'CXV TIOnot Kcxt l1<!,EVyOV de; -c~v B&.ACX-C-CCXV,
action: AtyE. lis (d'un bout Il l'autre),
ommencement (aoriste dit « in- beaueoup prirent peur et les voilá qui fuyaient AtE;oy, eommence la leeturo. En fait
,·hoatil »). vers la mer (XÉN. An. 6, 6, 7); lTIELS~ 0r¡O'EVe; les deux nuanees sont souvent diffi-
l6cxO'lAEuaE, le; -c~v vOv TIÓALV ouacxv TI&.v-ccxe; ciles a distinguer.
avuq,KlO'E, lorsque Thésée devint roi, ilrassembla
tous les citoyens dans la ville actuelle (Tuc. 2, b) Subjonctif:
15, 2); ef. ARSTT. Consto d'Ath. 23, 1... 1. Aspect verbal pur, sans aKEIJ.!¿'llEBcx -cove; ~EAAr¡VCXe; KOlt -cove; BOlpBótpou ••,
o) Falt passé antérieur a un tEpOV Kcx-cEO'-c~acxv-co OUTIEp lTIOl~aCX-Co -c~v E13X~V, nuance temporelle. considérons les Grecs et les Barbarcs (IHoen.
nutro fait passé (passé anté- ils érígerent un temple a l'endroit mérne OU Aréop. 79).
rieur ot plus-que-parfait fran- il avait fait sa priére (Iso cn. Evag. 15); -cove; 2. Antériorité par rapport au Se; liv /)LKOllCile;S Lcxy&.yn &.llElvovoe; llo(pcxe; 1l&1:0l).a.1'
cniH, sauf dans le cas de la lK :LEppEloU -cElxoue; lE,ÉOCXnEV, oUe; I'J óllÉ-cEpoe; verbe principal. Le subjonctif 6&.vEL, celui qui a mené une vie justo rOQoil.1111
pUl{O 12ft). a-cpcx-cr¡yoe; EyKcx-cÉa-cr¡aEv, il chassait du fort de aoriste avec &v, dans une subor- meilleur lot (PLAT_ Phédre 248 E); l'llu3ck1l
Serrion les soldats que votre général y avait donnée marquant l'éventuel, EKE10E l1ABCilllEv, [3ouAEuaóllEBcx, quand 111111
installés (DÉM. Phil. 3, 15). correspond le plus souvent a serons arrivés la, nous nous consultcrcns (X 1" N.
un futur antérieur franeais. An. 6, 1, 13).
1t.'~' nQun 1. - L'aoriste s'emploie o:dtnoc; XP6yoc; eXY~Ac.:>aEY,le temps détruit (= a toujours
.lIl1y""t pOllr oxprimer un fait d'expé- détruit) la beauté (Ps. JSOCR. A. Dém, 6); 'to OOKELYELyaL
.111.1110 1111uno réflexion moral o (aoriste KaAav O:eXycxBav-róv AÓyOY rn.c-ró-rcpov EnoLr¡aEv, la répu- e) Optatif:
1,1•• lI/1CJ/ •• I'I"O). tation d'honnéteté donne plus de eréance aux parcles
1. Aspect verbal puro 'IlEpt -cT'¡e;BoualplSOe; E13yEvEtcxe; -cle; OOK &v ~uvr¡O.l'l
(JSOCR. Ech. 280); el. Tnc. 1, 70, 7; DÉ>'. 01. 2, 9 ..•
pCfSlCile; EtTIELV j qui ne saurait parlcr UiHt'IIII(\III,
""~.ntl1J" 2. - L'aoriste est quel- aY eXYayKaa8ñ nov avv'tvXELY, eXnEnJ'¡O'1aEY EuBtc.:>c;, s'il
'1,,"1,,1. fill,ployé pour marquer la est obligé de se rencontrer aveo moi quelque part, il a vite
de la noblesse de Bousiris? (ISOCR. Bous, 10).
"'I,IdIIA ,1'11110 nction. íait de se sauver (DÉM. Amb. 225). 2. Peut marquer le passé: ¿)e; TIEpl-CÚXO~ -cé?>TIP.xYllcx-CL HEYEV, il dianit 1'011I
""~AII'II"I !l. - Les imparjait« el IlnEl Ó1ttlY'tlal;EY" <t>dtAayl; 't¿)Y ónAL't¿)Y 'taxv nopEvo¡.¡hr¡ a) comme optatif du discours ment il avait assisté ala chose (AND. MII,vl. :17)
,jIj'¡'/~' .n I/wc6dent 8ou~ent dan. Kal lil¡.¡a " adtATCLyl; l<t>BÉyl;a'to Kat l:naLdtYLl;oy "al ¡'¡E'tlit indirect; b) comme optatif de ot KoplvB~OL 'tOt aK&'<!'r¡ oOx Ethov 't~V II'~II
122 TEMPS 1:.1:1
LE VERBE

est pou usité. Il ne s'emploio pas, Ef'Oi. oól;l1 't:Lva 't:OU't:e.>VL't:¿:'v cXvBp¿''llQV au't:LK<l 11I!I~
répétltlon dans une subordon- &e; Kex"rexOúaELexv, les Corinthiens ne rernor-
comme en latín, pour marquer la odv 't:~BvávaL, 1:EBvl'¡I;EL o,hoe; ov
av 061;11, H'il 111" ,,1,,11
née. Il peut alors exprimer, en quérent pas les coques de tous les navires qu'un do ces hommes meure sur le charnp, 001111 'I"n 1"
simple antériorité par rapport au futur
plus de l'idée de passé, celle auxquels ils avaient fait des voies d'eau simple, par exemple dans les subor- voudrai sera bientót mort (PLAT. Gorg, "60 1)). el. '1'11'
d'antériorité dans le passé (plus- (THC. 1, 50, 1). données hypothétiqucs. Il indique qu'á 2, 64, 3 ...
que-parfait francais), comme un certain moment de l'avenir une
chose aura été faite, sera achcvéc.
l'aoriste de l'indicatif.
b) On trouve sou- 't:a U't:' nEy~v a'llouoál;ouaa 't:~ ~BEL, c:\a't:' lf'k (llpl'¡uI'IIlL
3. Pour l'optatif aoriste a vent le [utur antérieur passi] du verbo yap 'llpae; óf'&e; 't:cXA'lB1:e;) 't:aü't:a 'llE'llELaBaL, olln 1,,"'11111,
valeur de futur, cf, infra remo 2. Hye.> lit oü 1'00 attendait le simple en prenant un air sérieux, si bien que (jo vais VUUII dirn
futur, surtout dans une parenthese la vérité) je le crus (!-Iyp. C. Ath, 2); el. DR". 1111I1,. ~'2'.
annon¡;anl UI' développement. Isocn. Aréop. 76; ANO. Myst. 72 .•.
d) Infinitif: e) Les verbos qui 'llEpLf'ÉvE't:E ~a't:" av ~A8e.>· ~é,e.> 01: 't:aXÉ coe;, at tendez '1'''' )11
sont employés au présont avec la sois revenu; je serai bientót de rctour (XÉN. /111. n,
1, 1,).
1. Aspect verbal puro pq.lh6v ~an l\JEu3~ p.'lxcxv~aexaScxL A6yov 00e; valeur d'un par íait, il l'Impar iait avec
~xP~v "r~v &A~8ELCXV3LéuKELV, il est facile de la valcur d'un plus-que-parfait, peuvent
batir un raisonnement faux, alors qu'on devrait prendre au futur la valeur d' un [uiur
rechercher la vérité (Isocn. El. d'Hél. 3). antérieur.

2. Valeur de passé, en dépen- c¡>cxalv Ecrp.oATrov P.E"rtt 0pq.Kl3v HOElV, on dit


dance de verbes déclaratifs ou qu'Eumolpos vint avec ses Thraces (Lv c. C. E) PARFAIT
d'opinion. Léocr. 98).
10 Action qui dure encore ta cnnduit«
UTIEP-rl3v ~X(Jpl3v TIETIOAl"rEuaCXLTIÓtv-rCX,
actuellement ou qui s'est toujours politique a toujours été en faveur dos CIIIIIHlli
e) Participe: (DÉM. Cour. 265) j ot TIE<llLAoaoC¡>l1 K6"rEC;, ('1111"
faite; état qui a toujours exísté,
1. Aspoct verbal puro dl y' hrol'lacxc; &vcxp.v~acxc; P.E, tu as bien fait de dont la philosophie a toujours été l'occupu t iuu
me le rappeler (PLAT. Phédon 60 C). (PLAT. Phédon, 69 D).

2. Antériorité. b a"rpcx"roc; &pla"r~acxc; KCXlaTIov1\ttc; TIOl'laÓtp.Evoc; 20 RésuItat actuel otP.CXLaup.C¡>ÉpELVBE60uAdJaScxL KCXlTICXpCaKCuÓtOOO(l,


d'une action
~E,Ci)TIAtZ:E"rO,l'armée, aprés avoir déjeüné et antéríeure. je pense qu'il importe que la délibération Huit,
fait des libations, s'arma (XÉN. Cyr. 6, 4). faite et les préparatifs achevés (DÉM. Clur«, :1)i
On voit que le parfait grec
BE60úAEua8E ou3h cxu"rot, TIplV ~ yEyEV'lp.lvov ~
est en fait un présent ct non
D) FUTUR ylyv6p.EV6v "rL TIÚ8'lO'SE, vous n'avcz jlllllll¡
un passé (aussi n'a-t-il pas
délibéré vous-mérnes avant d'avoir ét6 illfOl'III'"
d'augment). Ainsi nl3p.cxL signi-
Emplois analogues a ceux fiant « j'acquiers », KÉK"r'lP.CXL
qu'un événement est accompli ou cn truiu dn
du francais. s'accomplir (DÉM. Phil. 1, 41).
signifiera « j'ai acquis, je
11c"fAnQuE 1. - Ce que le latin au't:LKa lKdvoe; ~f'EAAE 't:EAEU't:&V, il devait mourir a I'instant posséde »,
rend par le participe en - rus avec (PLAT. Phédoti 59 A); vOf'laaB' óp&v 't:T¡v cXvápP'laLv f'Éllov-
sum se rend en grec par f'ÉAAe.>, ¡e acx.v É!oEo8cxl... imaginez-vous que vous assistez a la prccla- RE>lARQUE 1. - On notcra les
vais, [e dois, avec I'infinitif présent ou mation qui va étre faite (EscBN. C. cu« 153); EL al"XP6v parfaits iI valcur de préscnt: otoa,
Iutur, plus rarement aoriste. 't:L ~ f'Ellov lpyáaaaBaL, Báva't:ov cXv't:"au't:ou 'llpOaLpE't:ÉOY jc sais, de.>Ba, j'ai l'habitude •..
~v, si elles devaient Iaire quelque chose de honteux,
REMARQUE 2. - Dépcndant d'un EuBúe;' KaL-,oü't:o &Bvl.lLav 1WIII""L
f¡ <j><XAayl;o Laa'llaaBl'¡aE't:aL
la mort sera it préIérable (XtN. Mém. 2, 7, 10).
verbo au futur le participo parfait o't:av 'tE't:aYf'ÉvoL .te; <j>áAayya 't:aú't:'lv oLca11~f'llh'lv
REMAnQUE 2. - Le [uiur de l'optatif Kupoe; EAEyEV CÍ'tL f¡ óooe; laoL't:o 'llpae; ¡3aaLAÉa, Cyrus disait pourra marquer I'état résultant de op¿:'aLv, la troupe en Iignes s'éparpillera aUHKitnl, ., ""1,,
n'est employé que dans le discours qu'on ferait route ve rs le grand roi (XÉN. An. 1, 4, 11); I' action de ce verbe. lui cansera du découragcmcot, une Iois rnngéo 1111 IIU"".,
indirecto Encare y est-il souvent rem- oL a't:pa't:'1Y0i. E'llLf'ELVaL ICEAEÚaaV1:Ee; fa't:E ¡3ouAEúaaLv't:o de se voir dispersée (XÉN. An. ti, 8, 10).
placé par le présent ou I'aoriste. lBúov't:o, les g6néraux apres avoir donné I'ordre d'attendre
ItEMARQUE 3. - Il Y a des réserves OÓ1:E'llapáoELYf'a 't:LvQV ~O'l aAAQV E'llLf'~A'lBkv'tlC; h '~IIÚ~,.,V
qu'ils eussent d6libéré, procéderent au sacri fice (ib. 5, 5, 2).
a faire sur l'expression des nuanccs ICaAOÚe;'t:E KCtya80ue; E'llOLl'¡aa't:E, donncz-noua, Imr ''''"111,111.
REMARQUE 3. - a) Le [utur anté- 00't:e.>e; ol, 'llOAÉf'LOL 'llAEi.a't:ov l'i'Euaf'ÉvOL fao"'t:aL, ainsi difIéreneiant le parIait de I'aoriste. les noms de ceux que, par vos soins, vous "VOZ, fin IIluuvnl.,
rieur, qui existe surtout au passif les ennemis seront completement trompés (XÉN. An. 3, Notamment I'emploi du parfait pour rendus bons (PLAT. Lach. 187 A); aKo'lldv 't:Lvar, 1t~~II"
(aux autres voix on se ser-t d'une 2, 31); 'll&e; Ó 'llapcllv <l>660e; AEAúaE't:aL, toute la crainte une aetion dont le r6sultat subsiste ¡3EA't:love; 'll~'llOLl'¡Kaf'Ev, voir quelles nutres ponuII'"" 111111
périphrase comme laof'aL AEAUK¿'e;), présente aura tOt fait d'etre dissipée (DÉ>!. Sym. 2); I.ixv n'a rien d'obligatoirc. avons rendues meilleures (ib. 189 D).
'1 :.!'~ LE VERBE TEMPS 125
F) PLUS-QUE-PARFAIT Ech. 57); fl~ &ncxpvT]8Elc; yÉvn, ne refuse pas
(PLAT. Soph. 217 e); Ea'tl -roü-rc oü'tú)e; EXov,
I1 indique qu'á un certain cl:.e;EKEICCXAAlEp~ICElflEV Ó 1<0poC;, ~ /lE a-epCX'tla il en est ainsi (PLAT. Phedre 245 E).
Inlllllllllt du passé, le résultat ncxpE'tÉ:'tCXIC'tO
CXD'té¡),
~anEp ncxp~YyElAE... , aUVE-
II'UIIO aotlon antérieure durait K&AEaE 'toue; ~yÉflovcxe;, quand il eut fini de 3. Pour marquer plus forte- de; !SaT]v &'tlfllcxv 't~v n6ALV ~ -roú-rcu novT]plcx
encere. C'est, en somme, un sacrifier avec des présages favorables et que ment le résuItat de l'action du ICcx'tcxa't~acxa' EXEl, dans quel désordre sa
illl(lllduit: EKEIC't~flT]v, j'avais l'armée fut rangée en bataille, comme il1'avait verbe, au lieu du verbe simple scélératesse a jeté la cité (DÉM. Amb. 288);
f1l1i d'ucquérir, je possédais. ordonné, Cyrus rassembla les chefs (XÉN_ on emploie souvent en poésie et <l>EpcXe; Ete; 0E't'tCXAtCXVHBcllv EXEl ICCX'tCXACXB¿,v,
I,ti plus-que-parfait franeais Cyr. 6, 4, 12). quelquefois en prose le verbe s'étant rendu en Thessalie, il a pris Phéres
IIIH"((Uunt une simple antério- EXú)avec un participe parfait ou qu'il détient (DÉM. Phil. 3, 12); 'tov A6yov
rit.ó ost rendu d'ordinaire en aoriste. Cependant, en pros e, oou náACXl 8cxufl&acxe; EXú), il y a longtemps
II"M por 1'aoriste; d. p. 120. dans cette périphrase, EXú) que j'admire ton discours (PLAT. Phédre 257 e).
conserve généralement quelque
II""AI\QUE:1. - On voit déjá par ou 'ltOAUV
civt'¡Ac.>oE
XP6vov, ciU' Eu8uc; l'ltE'ltElKEl,ce ne fut
I'''''''''plo précédent que l'on emploie chose de sa valeur propre.
pas long: en rien de temps il I'avait persuadé (ESCIIN.
'I""I'1"010i8le plus-que-parfait au lieu C. Tim. 57); cf. XÉN. Mém. 2, 9, 5. 4. L'ellipse du verbe est
,l. I'norlate, pour indiquer qu'une
assez fréquente (surtout celle
'" 11,11I ti óló rapidemerü accomplie,
d' dfll) dans toutes sortes de
1I""AllQUB2. - Il arrive que le fAEyOVOU 'Jl.PlOCLoC; 'ltE<l>EUYcl>C;
lv '1:4\C1't:oc8f'4\
Etl'] f'E'I:/x cas, notamment:
1'1".-'1lto-parfait n'exprime aucune 'I:¿;VcxUc.>v¡3apBápc.>v08EV'l:n 'ltpo'l:Epalq:c:\Pf'l']V't:o,on
'1\111
1100 spéoiale qui soit sensible et disait qu'Ariée s'était réíugié aveo les autres barbares dans 10 avec des noms ou locu- ~pCX 'tpcxnÉa8cxl npbe; 'to Aou'tp6v, c' est l'heure de
,,~ M. distingue pll$ d'un aoriste. lo eantonnement d'oü ils s'étaient élancés la veille (XÉN. tions comme: &VáylCT], c'est se diriger vers le bain (PLAT. Phédon. 86 D);
An. 2, 1, 3); el. ib. 1, 10, 1; 1, 9, 28.
une nécessité de ... , ICCXlp6e;,c' est oD 8Éflle; dnEtv cl:.e;~'t't~8T]acxv, il n'est pos
IIrcMAllQUR 3. - A l'optatif e'est le ~yvc.>oavOL• H paKAE¿;'tCtlOU h'ltAELVOEOOYf'Évov Ell'], los l' occasion, oD 8É:flle;, il n' est permis de dire qu'ils ont été vaincus (ISOCR.
I••IIt J1~I·iphrastiqueAeAUKcl>C; Etl']Vqui Héraeléotes npprirent qu'il avait été décidé de lever pas permis; des adjectifs ou Panég. 92); EK 8E~V ICCXlCcX y(YVEa8CXl&/lúvcx'tov,
1111111 11\ nuance d'antéríci-itá par l'ancre (XÉN. An. 5, 6, 35).
111 P I'urt u u pnssé. des participes comme dICÓe;, des dieux il est impossible que des maux nous
il est vraisemblable, otóv -ra, viennent (EscHN. C. Tim. 181); np08u flT]'tÉoV
Remarques générales. il est possible, &/lúvOl'tOV , il úyl~e; EXELV,il faut s'e11'orcer de se comporter
1. Lo grec emploie
souvent EnEl/l~ CX{V~Ee; CX{ÓflÉ'rEpCXl/llE<f>8&pT]acxvxecl 'tCc est impossible, /lELV6v, il est sainement (PLAT. Phédon. 90 E).
tllUlM un méme passage
une np&Yflcx'tcx 'tcX EV 'tfj n6AEl &a8EvÉa'tEpcx EyEyÉ- grave; des adjectifs verbaux
III"III1'OUP plus grande variété vT]'to, oD nOAAé¡)XP6vc¡> üa'tEpov CX'('tE VfjEe; cxt (avec lesquels elle est presque
dll tumps que ne peut le faire AcxICEllCXlflov(ú)vEnl -rcv nElpcxLéx &<f>lICVOOV'tCXl, de regle);
1" r,·lIncnis. Cf. p. 120 remo 3. ICcxlCiflcx A6yOl npoe; I\cxICE/lcxlflovloue; nEp t 't~ C; 20 avec des mots qui intro- !S'tl oDIC&/llKELcxD'toúe;, flÉyla'tov O'T]flEtOV,qu'il no
dp~vT]e; Eylyvov'to (successivement: aoristc, duisent une explication et avec soit pas coupable envers eux, en voici la
plus-que-parfait, présent, imparfait), lorsque lesquels le démonstratif est sous- meilleure preuye (ANTIPH. Chor, 43); 'tElCfl~plOV
vos vaisseaux eurent été détruits et que la entendu: aT]flELovou 'tEKfl~plOV, /lÉ' 't~v -roco ó-rccv opv18ú)v EntAEll¡lle; EyÉVE'tO,la
situation de la cité eut été bien compromise, en voici la preuve; 'to pÉyla'tov, preuve, c'est que les oiseaux de ee genre dispa-
on ne tarda pas a voir arriver la ílo tte lacédé- le plus important, c'est que ..• rurent (THC. 2, 50, 2).
monienne au Pirée, et en mérne temps des oí. p. 25, 44;
pourparlers s'engageaient avec Sparte (Lvs. 30 dans une réponse, aprés la 'tLC; oD j)OÚAE'tCXlE~ np&'t'tElV; oDllEle; !Sane; 00,
C. Agor. 5). négation qui nie une affirmation qui ne désire pas etre heureux? Personne (ProA'I'.
'.lo A 11 licu de la forme n&v't' &vcx/lEX6flEVOC; xed de; cxó'tov nOloúflEVOe; 'ta ou répond a
une question; ou Euthyd. 278 E); n~e; &v E~ nph'tolflEV; ar'
du verbe, on trouve
1I11I'1I11I1t1 -rcú-recv &flcxP't~flcx't' Ea't(v, il se charge de bien dans une deuxieme ques- &v El ~fltv nOAAa &ycx8cXE'lT]; cornment pour-
If"I1I'1l1llfuis les péríphrases dpl, toutes leurs fautes et les prend sur lui (DÉM. tion oü le verbe sous-entendu rions-nous étre heureux? Serait-ce en nyunt,
ylYVlIl'Oll... avcc un participe, Amb. 27); Ea'tlv 'toue; uEAAT]VCXe; ncxpcxKcxA~V est le mérne que le précédent; beaucoup de biens? (ib. 279 A); ~yEt aú, l,ltv
1'11111oxprcesivce que le verbe Enl 't~v 't~v j)cxpB&pú)va'tpcx'tElcxv, il invite les ou encore dans une deuxierne 'tcxO'tcx 'tl8~flEV cl:.e;&ycxB&,óp8~e; ~flae; O~alnv,
¡IIIpln. Grecs a marcher contre les Barbares (ISOCR. interrogation qui est négative. ~ EcXVp~; crois-tu que nous aurons raison dI)
I:.lO LE VERBE MODES ET VOIX 127

les tenir pour des biens ou de ne pas le faire? leur complément, généralement envahir le pays (Lvc. C. Léocr, 98); s ~QKpá-rr¡e;
(ib. 279 B). ~au'róv, est alors sous-entendu: auxvov Xp6vov ETllcrX~V •.. , E<!>r¡, Socrate, aprés
1° dans des propositions hdvOle; oOOE Ete; TlEpt 'rOÚ'"[OUA6yoe;, ils n'ont pas &yQ, je marche (ave e une s'étre arrété un long temps ... , dit (PLAT.
'1'II'kollques, mérne subordon- un seul mot lá-dessus (PLAT. Phédon 101 E); armée); da6ócAAQ, je me jette Phédan 95 E).
IIcSIlH. d 'rle; üp.é:lv &.T[0pG:>u:poe; EP.OO,'rl 00 K &TlEKpLva'ro; (dans un pays, pour l'envahir) ...
si l'un de vous est plus embarrassé que moi, b) que certains ver bes de Cf. p. 76.
que ne répond-il? (id. Phéd. 86 D); Qe; forme active s'emploient avec
Ep.ot (s. e. OOKEL), a ce qu'il me semble (PLAT. la valeur et la construction de
Théet. 226 C); Ev8up.oO p.~ 'rl TlapaAE(T!(.)p.EV verbes passifs: &.Tl08aVELv ÓTlÓ
'ré:lv &xa8é:lv 3 'rl Kat &t;lov AÓyou, prends garde 'rLVOe;, étre tué par quelqu'un;
que nous ne négligions un bien qui vaille qu' on <!>EúyElV ÓTlO 'roO o~p.ou, étre
en parle (PLAT. Euthyd. 279 C). exilé par le peuple ... ;
c) que le passif a souvent
la valeur d'un réfléchi (ot
IV. Le verbe: ses modes et ses voix. ~rnr¡VEe;) KLVr¡8~val OOK EOÚ-
vov-ro lK 'roO XQplou, les Grecs
A) LES MODES: L'OP- ne pouvaient bouger de leur
'l'A'I'I1" poste (XÉN. An. 6, 3, 8);
d) que l'impersonnel passif cr. p. 53.
1,<lR modes grecs ont, d'une I cf. p. 129 a 191. existe en grec comme en latin,
rlll.lC11Igénérale, des emplois mais y est moins usuel et ne
1I1I"lugues a ceux du francais, s'y emploie pas avec les verbcs
l.'optatif, spécial au grec, I cf. p. 93. intransitifs.
I'MI,11110source de clarté: il
20 Le moyen.
pllJ'IIIIlLla discrimination des
11111111('<l8 que le latin, par Cette voix, spéciale au grec,
"XI'lIlple, exprime par le seul est employée pour indiquer :
IIhjOIlGI,if. C'est le mode du a) que le sujet fait l'action TlOlELVdp~vr¡v, provoquer la paix (Isocn. Archid.
unhalt (optar e) ; mais c'est ponr Iul-méme ; 87) et TlOlELcrBaL 'r~v dp~vr¡v, signer la paix
"""Mi cclui du potentíel, du (ib. 33); EE,0llvúval 'rlvá, faire dispenser quel-
dlNIHlIU'S Indirect (optatif ((cbli- qu'un (sous serment) et EE,óp.vucr8al, se Iairo
'1"1\ )1), de la répétition au dispenser (DÉM. Cauro 124 et 126); &plcr'rO-
11/1"86rln ns unc subordonnée ... TlOLElV, préparer le déjeuner des autres (XJ~N.
"r. i,¡fJ'II. Hell. 4, 5, 1) et &plcr'rOTlOlEla8al, préparer SOIl
déjeuner (XÉN. An. 4, 3, 9); d 'rlP.(i)p~-
crEle; n a'tpóKA9 're¡, halp9, aO'roe; &Tl08aVEtL,
11) LES VOIX si tu venges ton ami Patrocle, tu mourrna
toi-rnéme (PLAT. Apal. 28 C) et Et;Ea'rlv ~llLV
1" L'nctif et le passif. 'rlp.QP~craa8al, El 'rl TlO'rE Óp.éX.e;OU'rOl ~lhK~KaOl,
11M11111,
HI)IIHiblementla mérne il vous est permis de vous venger de eos /:(1111
VII 11111
" q 11'('11 Irancais. On note- la, s'ils vous ont fait du tort (XÉN. An. Ií, <'1,
111 :
6).
I
11) IJIIO cortalns verbes actifs de; ~ápoELe; ~yE KOpoe;, Cyrus marehait sur Sardes R""ARQUE. -
d'intéret marquée
Quelquefois la nuance
par le moyen est
I phon veut Be ménager a lui-méme un DOro (Xfl.N. ¡\ rr.
X~""
::::EV0'l>¿;'v [30ÚAE't<Xl E<XU'ti¡> ovof'<X 1tEpmoLl'¡o<xo8<XL,
ti, U,
'cullplolont Intransitivement; (XéN. Cyr. 7, 2, 2); Etcr8áAAElV de; 'r~v x~pav, encore renjorcée par un pronom. réflécld: 17); el. ib. 1, 8, 29.

Vous aimerez peut-être aussi