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La Parure et autres scènes de la vie parisienne est une nouvelle réaliste, parue en 1884 dans le
quotidien Le Gaulois, puis éditée dans le recueilContes du jour et de la nuit en 1885.
a. Résumé
• Le non-dit
L’orgueil mal placé de Madame Loisel lui a valu dix années de travail acharné qui ont détruit sa vie,
sa santé et la beauté qui avait fait d’elle la reine d’une soirée…
b. Personnages
• Les Loisel
Mathilde Loisel est une jeune et belle femme mariée, malheureuse dans une existence qui ne lui
convient pas, parce qu’elle rêve d’une aisance financière à laquelle elle n’a pas accès. Monsieur
Loisel est un commis du ministère de l’instruction publique, économe et amoureux de plaisirs
simples comme celui de la chasse.
Le couple est mal uni d’où une opposition entre l’insatisfaction de Mathilde (le récit est marqué par le
vocabulaire du manque, de l’envie jalouse) et la simplicité d’un homme qui se satisfait de loisirs simples
; une opposition entre le champ lexical de la pauvreté et celui du luxe ; entre la réalité et le rêve.
• Madame Forestier
Mme Forestier est une camarade de couvent de Mathilde. Elle a fait un beau mariage qui lui a
apporté richesse et de beaux bijoux… Mais elle demeure néanmoins sincère et simple, généreuse.
c. Thèmes
• Dénonciation de l’orgueil
L’excès de colère capricieuse de Mathilde au lieu de se réjouir des cadeaux et attentions de son époux
parait totalement puéril ; la manipulation égoïste de la jeune femme pour obtenir de l’argent en
culpabilisant son mari est cruelle. La nouvelle met en scène le péché d’orgueil : « Il n’y a rien de plus
humiliant que d’avoir l’air pauvre au milieu de femmes riches. »
Le péché est puni : dès la perte du bijou, l’angoisse monte de façon spectaculaire, puisqu’en moins
d’une semaine, Monsieur Loisel a vieilli de cinq ans. De plus, Mathilde est résignée à « la vie horrible des
nécessiteux » : d’où le champ lexical du travail pénible « gros travaux, odieuses besognes » et le
vocabulaire de la crasse « grasses, sale, ordures… » Elle a vieilli, rougi, grossi… Son physique a
changé, son mental également (elle passe du caprice à la résignation), comme son statut (elle régresse
de la petite bourgeoisie au milieu ouvrier).
d. Enseignement
La leçon apportée par la nouvelle est que l’apparence n’a qu’une importance toute relative : que la rivière
soit vraie ou fausse, quel intérêt ? Toute la vie d’un couple a basculé pour un faux bijou... « Comme la vie
est singulière, changeante ! Comme il faut peu de choses pour vous perdre ou vous sauver ! »
De l'envie de paraître de Mme Loisel est né son malheur. De son orgueil est né l'absurde.
L'essentiel
En un texte court, Maupassant donne une vision d’ensemble de la société régie par le paraître et ménage
une fin ironique surprenante. Le dénouement est corrosif et déroutant.