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CONTEXTE
Il s'agit de l'histoire d'Agar, dont la racine étymologique du prénom signifie l'exil.
Agar fera son apparition afin de pallier à l'infécondité d'Abraham. Son corps sera offert à
Abraham, et elle portera leur fils Ismaël. D'après le Coran, Sarah, la femme légitime
d'Abraham, chassera Agar et son fils Ismaël, car il s'agit ici de l'héritage et de la
descendance. La transmission du nom échoira à Isaac le fils de Sarah, non à Ismaël le fils
d'Agar.
Agar et son fils seront expulsés et nous n'avons plus de leurs nouvelles. "Agar n'a vécu que
pour enfanter". Son destin est d'être chassée de chez elle, privée des délices de la vie et
malmenée. On lui interdit de jouir aussi bien de sa féminité que de sa maternité.
On note que les femmes qui avaient le même statut social qu'Agar, avaient comme elle, les
oreilles percées, signe servant alors à marquer les esclaves, et étaient également soumises
à l'excision pour ne pas séduire d'autres hommes.
" Toute fois ce corps amoureux, ce corps qui connut le spasme et le ravissement,
devient corps de confusion, ce corps de terre, matière de mutilé, écrasé par les
"écrits". Il connut l'ultime humiliation et l'extrême douleur". (P.136 de l'ouvrage)
" Agar se laisse mourir sous le soleil accablant de l'Arabie. Elle fait face à l'errance,
hors de la mémoire, hors du monde, vagabonde, tel un fantôme en peine que ne peut
jouir de la vie ni mourir de cette mort". (p. 141 de l'ouvrage).
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Adonis a donné à Agar la liberté de critiquer la société et de questionner les prophéties
célestes. Je voudrais pour l'occasion partager un poème ici qui la révolte d'Agar par la voix
du poète:
« (…) ils prétendent que je ne fus crée que pour être le récipient du sperme comme si
j'étais seulement champ et labour, que mon corps n'est fait que de menstrues et de
vomi et que ma vie coule, mime parfois, et parfois cri.
Pour quelle raison alors le monde écrit-il ses secrets avec les mains d'un amant?
Le rapport d'Agar au monothéisme défie les lois religieuses, et peut se considérer comme
un blasphème. Agar s’interroge : « s'il y'a vraiment un Dieu, pourquoi permet-il qu'il y ait
des esclaves et des serviteurs? Pourquoi ne permet-il pas à des enfants d'être égaux? »
« La foi qui se détache d'une justice sociale et qui ne se base pas sur le respect des
droits humains et l'égalité, est le pire blasphème ! »
Le mal et le châtiment n'ont pas un visage éthologique, ils peuvent s'incarner dans une
femme ou dans un homme.
Les interprétations des "décrets célestes" peuvent manipuler l'opinion publique. La cause
en est souvent l'intérêt personnel et la volonté du pouvoir.
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L'ignorance est la racine du mal et le mimétisme aveugle fait de l'être humain un robot
démuni de toute humanité.
D'où vient cette volonté de contrôler le corps et les désirs de la femme? Haine,
ségrégation, intolérance ...
Pourquoi existe-il toujours dans nos sociétés "modernes" ces distinctions des classes
sociales?
Isaac/Ismaël, deux fils vivant des conditions de vie bien distinctes. Ismaël, à la différence
de son demi-frère, symbolise l'enfant dépourvu d'amour et d'affection, privé de ses droits
les plus élémentaires ... une réalité très parlante de nos jours.
LA QUESTION DRAMATURGIQUE
Le personnage central de l'œuvre est Agar. Les autres personnages deviennent
subsidiaires. Toutefois, ils seront présents à travers l'orchestre. Ils n'auront pas de
présence physique ou vocale.
Il ne s'agit pas ici uniquement de décrire le destin d'Agar mais de faire émerger une
femme audacieuse (comme elle est décrite par le poète) dans sa critique de la société et
dans la restitution de ses droits. Cette femme peut être transversale et universelle, elle
peut exister dans n'importe quel coin et temps sur cette planète.
Après avoir lu plusieurs fois l'ouvrage dans sa version arabe et française, j'ai essayé de
construire un personnage qui soit fidèle à ma vision et à ma perception.
Il faut faire attention à ne pas confondre l'Agar historique de celle de l'œuvre musicale. Je
souhaite mettre en scène l'âme du personnage qui est une nouvelle réincarnation de la
personne.
Agar est une femme double : celle qui est décrite par le Coran, effacée de l'histoire ;
et celle qui émerge en chair et en os dans l'imaginaire du poète. C'est à travers elle
que le poète aspire à changer un système décomposé et à affranchir l'être humain de
l'influence des religions.
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Pour ce qui est de l'évolution musicale, il est important de travailler sur le contraste, les
nuances et l'évolution psychologique de la femme, dont la vie bascule entre le réel et
l'irréel, le rêve et le cauchemar, cette confusion totale reste omniprésente tout au long de
l'œuvre.
Cette lecture aura sans doute un impact direct sur la conception musicale du personnage
et l'évolution de sa voix, sur la mise en scène et sur les éléments extra-musicaux.
"Une Histoire qui se déchire sur le corps d'une femme" est un recueil de poèmes
lyriques à plusieurs voix, où le poète Adonis critique le monde arabe, évoque
l'émancipation de la femme et l'injustice envers elle, l'oppression religieuse, ainsi qu’un
grand nombre de problèmes actuels auxquels fait face notamment la femme arabe.
En effet, j'ai déjà eu l’occasion de travailler sur des textes du fameux poète Adonis, dont
une œuvre pour baryton et orchestre inspirée de « L'Elégie pour Al-Hallaj », poème
initialement écrit en arabe faisant partie du recueil « Chants de Mihyar le damascène »,
Editions Sindbad, La Bibliothèque arabe, Septembre, 1983 traduit vers le français par :
Anne WADE MINKOWSKI. Cette œuvre a été créé à Leipzig en 2007, et jouée par
l’orchestre de l’université «Hochschule für Musik und Theater Felix Mendelssohn
Bartholdy» formée de plus de soixante-dix musiciens, au théâtre même de l’université,
sous la direction du chef d’orchestre Manolo Cagnin, le 25 et 26 janvier 2008. Une autre
série de poèmes du même poète, intitulé « 25 jours », a permis la création de l’œuvre
musicale « 8 aus 25 Tagen ». Œuvre toujours inédite, et constituée d’une sélection de
poèmes mis en musique pour une chorale et cinq instruments.
Dans Histoire qui se déchire sur le corps d'une femme, le langage poétique d’Adonis se
veut universel ; il transcende les aspects historiques, physiques, et psychologiques évidents
et omniprésents dans l’œuvre, afin d’atteindre un univers particulier marqué par des
symboles archétypiques existant au fond de chaque être humain. Le poète décrit ici Agar,
le personnage central, qui est une femme victime se révoltant contre l'injustice soi-disant
divine qu'elle subit avec son fils Ismaël. Adonis accorde au protagoniste un champ lexical
riche et complexe, chargée de symboles et de messages ; son discours est imprégné
d'amertume, de refus et de révolte. Il utilise sa plume pour transmettre aux lecteurs une
expérience personnelle qui apparaîtra dans la conscience collective comme un dilemme,
ce qui lie sans doute sa poésie à la vie, à la musique.
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L'imaginaire du poète, la richesse de sa langue et son engagement envers des causes
humaines font de sa matière un terrain riche pour l'exploration sonore qui permettra
d’aboutir à un avant-gardisme nouveau pour le public, en langue Arabe.
Nous avons un accord avec madame Solage d'explorer la langue arabe dans le système et
les codes de l'écriture atonale, et l'utilisation du maqam arabe ainsi que les rythmes
(awzan) que j'utilise souvent dans la structure de mes œuvres. Le traitement de la voix va
osciller entre le chant, le parlé/chanté et le récit pur. La sonorité de la langue arabe
classique de la poésie d'adonis va créer un monde riche en sons et en couleurs d'où la
proposition nouvelle d'exploiter le timbre vocal et instrumental; j'utiliserai des techniques
spéciales et des effets sonores spéciaux que j’adopte souvent dans mes œuvres. En ce qui
concerne le décryptage du texte, je vais avoir recours au code international de la
phonétique plutôt qu’à l'alphabet arabe.
EFFECTIFS
• Un orchestre:
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Poème tragi-héroïque tiré du livre d’Adonis
)(13
إنَّها امرأة
وجماع
نصفها َر ِحم ِ
والبقيّة شَر.
هكذا َرسموها.
هكذا وصفوها.
La femme
)(10
قمرِ ،س ُّره العذب يجتاحني.
ملء خالياي ٓ .ال عورة وال زَ لّة. قمر ،يتدفَّق ْ
قمري خالقي.
ي وبين ثيابي ،وفي خطواتي َّ شفت في ، .قمر ،بين ثَدْي َّ
ي
قمر ،تحتَ جلدي
قمر أستعيذ بهالَّته وهاالتِه
أتو ّحد في ِه ،وأصالح نفسي فيه.
)(108
ولي اآلن نور ولكن ال يضيء وحولي َح َ
غير أَ ِنّي ال أشاهد إالَّ َرمادا
طرق َ
أكوام ِه.
ِ شمس ال خيط فيه سوى القَ ْ
ش أغفو بين ِمغزَ ل ال َّ
)(23
شمس ،قَ ْفر
الفضاء ،كما رسمتْه يد ال َّ
خطواتي،
َ والزمان كمثل المكان الذي يتفتّت بين يَد َّ
ي ،وفي ّ
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قَ ْفر.
وقلبي قَ ْفر.
َ وفراشي ،ورأسي
ودَمي ِشبه َميْت.
ص ْمتِ ،في نعمة البكا ْء.
لدي ،وفي ال َّ
َ جِ تحت غزلتي، أَت ْ
َغلغَل في
َوأزحزح هذا الثّقيل الفضا ْء.
)(97
أت ََو َّهم ؟ َكالّ
َحجر أسود
عشيق لصدري.
أتخيّل؟
كالّ
قمر فكّ ِس ْرواله
وتمدّد ق ْربي.
)(50
يعرج نحْ وي؟أشهاب؟ تراه ِ ّ
شهاب الذي يتهادى أيّهذا ال ّ
مثلك اآلن ،أحيا
ليس لي غير هذا العرا ْء.
)(73
أت َ َخبَّط .هل تنتهي طريقي؟ و َمنفاي؟
)(54
ي،وأسال نفسي َم ْن أن ِ
ت ؟ ال كوكب ،ال مالك. َّ عل حجاب ّماءالس
غضب يمزج الشمس واألرض واألبجديّة والكون َّ
نبض ِه.
ِ في
غضب يتولّه ،تسري خالياه منسوجةََٓ
بخالياك يا ليل ،يا جسم هذي ال َّ
طبيعَهْ،
وأخلّص نفسي من َغيْبها ،وأقطع ما بين جسمي
شرب إكسير هذي القطيعهْ، وأوهام ِه – أت ّ
أتجدّد فيها ،وأر ِت ّل آياتها
نفسي مجبولةََٓ َ وأعانق
بالحياةِ ِ ،ب ِطين
المسْه وحي. لم ي ِ
)(48
خطواتي كتابي ،لغتي خطواتي .ك ّل ْ
سطر بالد
أتمثّل إيقا َعها وأسافر فيه ،أروح وأغدو
صفحة من غبار
صفحة من شرار:
جمل تتقاطع في ظلمات ،جمل تتوازى.
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)(92
تتن ّهد في خطواتي حقول ٓ
وتغنِّي فراشات ع ْشب
ويداي وأغصان هذا النّ ْ
خيل َ
ْ
طويل. سفر في حوار
)(97
تجسدي ِفتْنَة – لغة ص ّ ِو َر ْ
الجنس ،متروكةََٓ
ِ هاء الغَريزةِ ِ ،من غبط ِة ِم ْن بَ ِ
ِلعذابا ِتها
جسدي فِتْنَة م َّرة.
)(49
)(110
ْس ِم ِنّي" تَقول تعاليمهم.َ يل دي س
" َج َ
أتَقَلَّب في ِه،
صلَّيْت ،وا ْن َ
س ْقت وا ْهتَدَيت وت ْهت ،و َغ َّنيْتَ ،
في ِه من فضاء إلى آخر
ليس ِمنِّي؟َ دي س
فلماذا تقول تعاليمهم َ َ
ج
)(111
َ ْ
سدي ما بَدَأت وما أ ْبدَأ َج َ
جسدي ك ّل ما كَتبتْه يداي ،وما أَقرأ.
ت -حبالى بأسْرارها،طريقَ إلى الكلما ِ والذي يفتح ال َّ
وإلى اللّيل يَسبح في ِ
ماء تاريخ ِه،
جسدي ال ِسواه.
سدي ما أراه وما ال أراه. َج َ
)(16
سألتني عنه :كيف بعثر جسمي؟
َ ي، ّ نع ثيابي
َ سألتني
َ
شن أعضاءه أهو اآلن يصغي إلى ربِّ ِه ،أم يد ّ
يرنو إلى طفل ِه أهو اآلنَ ْ
بدم آخر؟ َ
عائمآ
بين أمواج يأسي،
أم إلى جسدي ميّتآ تحت أهداب ِه؟
)(21
PAGE 8
ضدَّ هذي السَّما ْء.
ِ
)(39
)(73
ما أقول ِلطفلي؟
هل أقول ِلطفلي
أنت ِمنّي ،ولكن
قلقي فيكَ أَنّي أ ِحبُّ وأصبو
وأَعشق ِجسمي وأهفو إلى عاشق
يكون صديقآ
األبو ْه.
َّ صداقة مهدَ األب َّوةِ– ِس َّر
وتكون ال َّ
)(74
)(25
يا أيّها األ َٓب
ك ُّل ما بيننا جحيم.
وأنا اآلنَ باسْمكَ أ ْنفى،
وأرى باسْمكَ النَّ َ
في بيتآ
والفَجي َعة عرسا -وأبتكر الج ْر َم،
أحنو عليه ،وأوشوشه :أنتَ ِطفلي.
وباسْمكَ أستقبل الموتَ ،موتي ،وأس ّميه زوجا.
)(60
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Une voix invisible
(13)
Et moitié calamité.
La femme
(10)
Lune-semence
Lune, entre mes seins, mes lèvres et mon vêtement. Dans mes pas
(108)
Autour de moi une lumière qui n’éclaire pas, et autour de moi des routes, mais je
n’aperçois que cendre.
Le fuseau du soleil n’a pas fil hormis la paille. Je somnole au pied des meules.
(23)
L’horizon dessine par la main du soleil est désert, le temps ressemble à l’espace qui
se défait entre mes doigts. Et dans mes pas, un désert.
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De même que mon sang quasi mort.
Je m’enlise dans mon isolement, sous ma peau, dans le silence, dans le plaisir des
pleurs. Et je secoue cet espace trop lourd.
(97)
Imagine-je ? Non.
Imagine –je ?
Surement pas.
(50)
(73)
(54)
Ni astre, ni ange.
PAGE 11
toute pétrie de vie et d’une terre
(48)
Feuillet de poussières,
Page d’étincelles :
(92)
(97)
(49)
(110)
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« Mon corps m’est étranger », disent leurs écrits.
Je me tourne en lui,
(111)
Mon corps est tout ce que tracent mes mains et ce que je lis,
(16)
Sur lui et sur moi-même mes habits m’ont questionnée, de quelle manière a-t-il
éparpillé mon corps ?
ballotté
(21)
A la face du ciel.
(39)
PAGE 13
Il serait délicieux
Eprouva-t-il l’allégresse
De me voir excisée ?
(73)
Lui dirai-je :
Qui soit ami et que l’amitié devienne berceau pour la paternité – son profond
secret.
(74)
(25)
ô père
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(60)
Une nation-esclave qui se multiplie la nuit et dévore ses enfants pendant le jour.
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« Biographie des Artistes »
ELIA KOUSSA
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Elia Koussa jouit d’une vision avant-gardiste qui donne lieu à une création
musicale inattendue, singulière, qui sort des sentiers battus et qui raille les
conventions. Evitant à tout prix de tomber dans les clichés de fusions entre
musique orientale et occidentale, il ne nie cependant pas ses origines, mais tente
de créer un langage musical insolite qui lui permet d’instaurer un nouveau style de
musique contemporaine universelle, qui affirmerait son indépendance et mettrait
ainsi son identité libanaise sous les projecteurs.
Puisant son inspiration dans la nature, dans les phénomènes physiques et
psychiques, dans les diverses spiritualités méditerranéennes, la littérature
traditionnelle et moderne arabe, dans les œuvres de Jung, et dans les répertoires de
la musique classique et la musique spirituelle orientale, il construit son œuvre par
le biais de langages musicaux inédits et de nouvelles techniques, privilégiant une
quête intérieure d’un équilibre entre les paradoxes, les complémentaires, et
l’opposition entre le corps et l’âme, la matière et l’esprit, le visible et l’invisible.
2017 ʃhdrfh
Œuvre pour violon solo.
Jouée en première par le violoniste tchèque David Danel dans la
Rotonde de Forfest Kroměříž à Prague en Juin 2017.
2016 Scherzo in form of a constitution, for the fallen sculptures.
Œuvre pour saxophone, orchestre et bande sonore.
Sera jouée en 2018 à Buenos Aires par le saxophoniste Enzo Cordero.
2015 Layl.
Bande sonore.
Nawras.
Bande sonore.
Wajed.
Bande sonore.
Cinq miniatures
Œuvre pour cello et flute.
Jouée lors de cinq concerts au Liban, en Février 2015 par l’ensemble
Handwerk.
Sera jouée par l’Ensamble Contemporàneo Andino le 29 septembre
2017 à San Juan en Argentine à l’auditorium Victoria.
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d’Emmanuel Siffert à Beyrouth en Avril 2015.
2013 Wa Nabqa
Œuvre pour flûte, clarinette, trompette microtonale, cello et percussions.
Jouée à Krefeld en 2013 et à Bonn en 2014 par l’ensemble
Chronophonie.
2011-12 A bao a qu
Septet pour deux violons, viole, cello, contrebasse, clarinette basse et
basson.
Ecrite pour l’ensemble tchèque Prague Modern, et jouée à Prague en
Avril 2012.
2011 Les Aventures du prince Achmed (act II) de Lotte Reiniger
(1926).
Musique pour un film d’animation.
Ecrite pour le Festival Frühjahrstage en 2012, jouée par l’Ensemble
Marges à Weimar en Allemagne et à Florence en Italie.
Embranchements
Œuvre pour trois percussions, cello et piano.
Jouée en Novembre 2011 à Beyrouth par Ensemble Symblema de
France.
2010 Mandala
Pièce en quatre parties pour orchestre avec synthétiseur et solistes
arabes.
2009 Echo
Trio pour flûte, guitare et piano.
Jouée par l’Ensemble Marges (Allemagne) en Janvier 2010 au Liban à
l’Université Américaine de Beyrouth, au Kulturzentrum à Jounieh et à
l’Université de Balamand au Koura.
2008 Nach innen (Intérieur)
Duo pour soprano et cello.
Commandée par le Festival Randspiele Zepernick à Berlin, jouée par
la soprano japonaise Eiko Morikawa.
Marthiyat al-Hallaj (Elégie pour Al-Hallaj)
Composé d’après un poème écrit par Adonis.
Joué par l’orchestre de Hochschule für Musik und Theater Felix
Mendelssohn Bartholdy à Leipzig sous la direction du chef d’orchestre
Manolo Cagnin.
Waves
Œuvre pour flûte basse, hautbois et basson.
Lauréate de la Compétition Weimarer Frühjahrstage (2009) lors du
festival pour la musique contemporaine à Weimar en 2009. .
Jouée par Aeolian Trio : Carin Levine, Peter Veale et Pascal Gallois.
Quatuor à cordes
Klavierstück
Œuvre pour piano.
2007 8 aus 25 Tagen (8 jours sur 25)
Œuvre pour chorale et cinq instruments.
Composée d’après un poème écrit par Adonis.
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2006 Trio pour flûte alto, guitare et violon
Jouée par Ensemble Marges à Eisenach en Novembre 2006 ; au festival
“INTERFACE BEYROUTH, the Beirut of Education” à Berlin par
l’Ensemble Courage en Septembre 2008; et par le Modern Art Sextet à
Berlin en 2009 ainsi que dans plusieurs villes (Jena, Weimar, Leipzig,
Volkenroda).
Prelude
Sextet pour clarinette, cor, guitare, accordéon, violon et cello.
Jouée au cours de la compétition “Jugend Musiziert” competition en
2005 par l’Ensemble Bidun Wakt en Allemagne.
2005 Ta’ammol (Danse méditative)
Sextet pour flûte, clarinette, violon, viole, cello et piano.
Commandée par Komponistenverband Thüringen et jouée à
Weimarer Frühjahrstage en 2006.
Jouée également par l’Ensemble MoEns au Goethe Institut à Prague en
2006.
2004 Über den Schlaf der Seele in der Tiefe des Meeres (Autour de
l’esprit dormant au fond de la mer)
Œuvre pour huit instruments et piano.
Commandée par Herbstserenade Festival de Zingst et joué par le
Quartet Aurora, avec d’autres musiciens et le compositeur lui-même au
piano. Jouée également à Weimar.
Frozen Figures (Moments Photographiques)
Duo pour cor et piano.
Jouée au Randspiele Zepernick festival à Berlin en 2006.
Lauréate d’une mention honorable au prix international de musique pour
l’excellence dans la composition en 2011.
Jouée par Sebastian Schindler et Elia Koussa à Weimar en Allemagne
en 2004.
2003 Pezzi movimenti
Treize pièces pour piano.
Jouée par la pianiste ukrainienne Victoria Yermolieva à Weimar en
Allemagne, en 2004.
2001 Gedichte für Streichquartet (Poèmes pour quatuor à cordes)
2 Lieder
Trio pour clarinette, hautbois et percussions
1998 Thème et variations pour flûte et piano
Trois préludes pour piano.
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CAROLINE SOLAGE - SOPRANO
Après avoir écouté des opéras de Mozart, j’ai eu le coup de foudre pour l’art lyrique. J’ai
intégré le Conservatoire National Supérieur de Beyrouth, puis l’École de Musique des
Pères-Antonins, et suivi, dans les deux établissements, les cours de chant de la soprano
Mme Natijta Manoyan. J’ai obtenu mon baccalauréat en Musique Classique Vocale en
2007.
En France, J’ai intégré la classe de Mme Caroline Dumas à l’École Normale de Musique de
Paris - Alfred Cortot - où j’accomplis le niveau « Diplôme Supérieur en Art Lyrique » en
2010. J’ai effectué une année de perfectionnement au conservatoire de Ville d’Avray de
Musique et de Danse dans la classe du baryton français M. Francis Dudziak.
J’ai obtenu mon master en Musicologie (2014) à l’Université Paris VIII Vincennes – Saint-
Denis. Mon travail de recherche porte sur la dramaturgie lyrique dans les opéras de
Richard Strauss et notamment trois opéras : la Femme sans Ombre, la Femme Silencieuse
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et Daphné. J’ai également suivi un semestre d’études en échange à l’Université de Vienne
en Autriche (2013).
Pour ce qui est de ma formation à la scène, j’ai tenu le rôle de soliste dans le cadre de
l'atelier de dramaturgie lyrique en résidence à l’université Paris VIII Vincennes-Saint-
Denis. (2011 -2014). Dirigé par Dr. Carmello Agnello metteur en scène et dramaturge de
l’Opéra National de Lorraine, Dr. Giordano Ferrari – Dramaturge et le
danseur/chorégraphe Gregory Bonnault. Dans la lignée de cette formation, j’ai eu la
chance de participer à des master classes avec des metteurs en scène de renom : Mr.
Yannis kokos au CNSM de Paris et à l’Université Paris VIII (2013 et 2014) ; Jean Bellorini au
théâtre Gérard Philippe à Saint Denis (2012) ; Le danseur et chorégraphe Martin kravitz à
l’opéra de Paris – Bastille (2014).
J’ai participé à des master classes vocales avec notamment la soprano Grace Bumbry au
Mozarteum à Salzburg (2015) ; le baryton Ruggero Raimondi à la Salle Gaveau – Paris
(2015); la soprano Elizabeth Norberg-Schulz à l’Academia Filarmonica Romana – Rome
(2013) ; la soprano Felicitas Fuchs au conservatoire National du Liban (2013) ; la soprano
Mihaella Mingheras Couture à Paris (2010, 2011 et 2012) ; le ténor Marius Vlad et la
soprano Anna Maria Panzarella dans le cadre du festivale Nebrodi in Canto – Sicile (2014 -
2015) ; le chef de chant Fabio Centanni au Conservatoire National du Liban (2013); le Chef
de chant Manfred Schiebel MDW- Vienne en Autriche (2013 et 2016), et d'autres
professeurs en Roumanie, en Autriche, en Italie, en France... J’ai obtenu une bourse de
l’Ambassade d’Autriche au Liban pour un stage de perfectionnement en Opérette
Allemande à Altenburger Sommer Akademie en Autriche, dans la classe de M. Robert
Lehrbaumer, chef de chant et chef d’orchestre.
Santuzza dans Cavalleria Rusticana de Mascagni à l’église Saint Joseph – Beyrouth; chef
d’orchestre Harout Fazlian ; metteur en scène Alessio Pizzech ; l’orchestre philharmonique
du Liban (2015).
Santuzza dans Cavalleria Rusticana de Mascagni au festival Nebrodi in Canto en Sicile ;
metteur en scène Dr. Carmelo Agnello ; pianiste Virginie Martineau Larderet (2013, 2014 et
2015).
Gianetta de L'Elisir d'Amore de Donizetti au théâtre de l’Unesco - Beyrouth; chef
d’orchestre Maroun Al Rai ; mise en scène Joseph Sassine et Mirana Naim ; l’orchestre
philharmonique du Liban (2012).
La Comtesse dans Les Noces de Figaro de Mozart au Festival International de Byblos ;
chef d’orchestre Francesco Ciluffo ; metteur en scène Luca Valentino ; orchestre National
du Liban (2010).
Marcellina dans Les Noces de Figaro de Mozart au Festival Al –Ain aux Emirats ; chef
d’orchestre Zbigniew Graca ; metteur en scène Rychard Peryth; l’orchestre de Chambre de
Varsovie (2009).
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Donna Elvira dans Don Giovanni de Mozart au festival Al –Ain aux Emirats ; chef
d’orchestre Zbigniew Graca ; metteur en scène Rychard Peryth; l’orchestre de Chambre de
Varsovie (2008).
Dans la préoccupation d’une formation continue, J’étudie les rôles auprès de M. Denis
Dubois, assistant chef d’orchestre et chef de chant de l'opéra de Paris –Bastille. J’inclus
donc à mon répertoire allemand de Soprano dramatique des nouveau personnages tel que
Sieglinde dans les Walkyries et Senta dans Le Vaisseau Fantôme de R. Wagner ; Salomé
dans Salomé et La Femme Teinturière de l’opéra La Femme sans Ombre de R. Strauss.
En ce qui concerne la participation en tant que Soprano aux évènements d’une nature
politico-culturelle, j’ai chanté en la présence de l’ancien Président de la république
Libanaise Mr. Michel Sulaiman dans sa visite diplomatique en France (2009) ; en présence
de l’actuel président de la République Libanaise Mr. Michel Aoun (2016) ; invitée par
l’ancien Ambassadeur de France au Liban Mr. Emmanuel Bonne (2016 et 2017) ; invitée par
l’ancien Ambassadrice de l’Autriche au Liban Mme. Ursula Faehringer (2014).
Soliste
J’ai interprété en concert des mélodies françaises (Debussy, Fauré...), des Lieder (Schumann, R.
Strauss, Mahler...), des scènes d’opérettes germaniques (Lehár, Strauss...).
Nous œuvrons mon pianiste Dr. Armen Ketchek et moi-même pour la popularisation du patrimoine
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musical vocal arménien (Komitas, Abrahamian et d’autres).
Choriste
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