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Monsieur le Président,
Vous n'ignorez nullement que l'accès aux soins dans notre département est malmené, et
c'est un euphémisme. Nous nous sommes d'ailleurs retrouvés à Bourges samedi dernier,
à l'invitation d'un collectif de médecins, pour exprimer notre légitime inquiétude devant
la désertification médicale.
Si les récents événements liés au SMUR primaire de Bourges ont mis l'accent sur le
Centre Hospitalier Jacques Cœur et ses difficultés de recrutement et de management, il
ne faudrait pas les hôpitaux de proximité de Vierzon et de Saint-Amand-Montrond soient
traités différemment.
A contrario, les représentants des médecins, des personnels, et moi-même avons remis
un mémorandum (ci-joint) qui donne un avenir au Centre Hospitalier de Vierzon par des
investissements indispensables, un soutien financier pour contrecarrer une dette
contractée parce que la tutelle n'a pas donné les moyens nécessaires dans les années
2004/2005 pour moderniser les équipements, et l'affirmation du maintien de tous les
services et postes au sein de cet établissement.
Tous les maires du Cher, tous les habitants du Cher ont intérêt à ce que l'hôpital de
proximité de Vierzon (« plus gros » hôpital de proximité de la Région Centre) fonctionne
bien pour ne pas rajouter des difficultés aux autres structures publiques, privées ou
libérales.
Aussi, en pleine cohérence avec le choix que l'association des maires du Cher a fait ces
derniers jours, je vous invite à soutenir les personnels, les médecins, les usagers et les
élus du territoire de Vierzon qui se mobilisent pour le Centre Hospitalier de Vierzon.
En vous remerciant de votre appui, je vous prie de croire, monsieur le Président, cher
ami, à l'assurance de mes sincères salutations.
Nicolas SANSU