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Rapport de stage
La production et le contrôle de qualité des produits
pharmaceutiques
Réalisé par :
- Ounnas Dounia
Année Schoharie :
- 2020/2021
Remerciement :
Tout d’abord, toute notre gratitude a Dr. Amor Maiza directeur technique des
LABORATOIRES SALEM, de nous avoir donne l’occasion d’effecteur un stage en industrie
pharmaceutique.
Je remercie vivement mes maitres de stages, sur tout Mme BELAMRI SABRINA, tout
l’équipe du laboratoire de contrôle de qualité, pour l’accueil, leur gentillesse, le temps qu’ils
nous on consacré et le partage de leur expertises tout au long de la période passée au sein du
laboratoire particulier.
Introduction
VOGALYS
SIMEXANE
PROCTOLON
LAXADYLE
4.1. Définition.
4.2. Types de conditionnement
4.2.1. Conditionnement primaire
4.2.2. Conditionnement secondaire
4.3. Rôle de conditionnement
4.4. Rôle fonctionnel
4.5. Rôle d’identification et d’information
4.6. Critère de qualité des matériaux et articles d’emballage
Introduction :
L’industrie pharmaceutique est, dans le monde entier, un élément important des systèmes de
santé. Elle comprend de nombreux services et entreprises, publics ou privés, qui découvrent,
mettent au point, fabriquent et commercialisent des médicaments au service de la santé
humaine et animale. L’industrie pharmaceutique repose principalement sur la recherche-
développement (R-D) de médicaments destinés à prévenir ou à traiter des affections ou des
troubles divers. Les différents médicaments ont une action pharmacologique et des propriétés
toxicologiques très variables. Les progrès scientifiques et technologiques accélèrent la
découverte et la mise au point de produits pharmaceutiques plus efficaces et aux effets
secondaires réduits. Les spécialistes de biologie moléculaire et de chimie médicale et les
pharmaciens améliorent les effets des préparations médicamenteuses en augmentant leur
puissance et leur spécificité. Ces progrès suscitent néanmoins de nouvelles préoccupations
pour la sécurité et la santé des travailleurs de l’industrie considérée.
La grande force de notre entreprise repose sur une équipe pluridisciplinaire de très haut
niveau : Nos pharmaciens, chimistes, ingénieurs biologiste et médecins possédant la
compétence galénique et réglementaire nous garantissent, la réactivité qui nous permet de
garder une longueur d’avance sur nos concurrents en matière d’innovation.
L’usine est dotée d’équipements neufs et modern d’origines européennes, qui répondent aux
exigences des BPF. Les matériels et les compétences sont suffisants.
Le contrôle qualité des médicaments est un ensemble de mesures qui permettent de savoir si
les médicaments fabriquées par l’industrie sont conformes aux exigences du marché, a la
demande du client, aux normes décrite par la pharmacopée européenne et à la législation en
vigueur. Le contrôle qualité analyse aussi les conditions de retouche ou de rejet d’un produit
conformément aux spécifications préétablies par le référentiel suivi.
1. Equipement :
Les équipements et les instruments sont conçus, fabriqués, adaptés, situés, calibrés,
qualifiés, vérifiés et entretenus comme l’exigent les opérations à effectuer dans
l’environnement local. Le laboratoire dispose du matériel d’analyse, des appareils
nécessaires à la bonne réalisation des analyses et /ou des étalonnages, des validations et
des vérifications qui satisfont aux normes et spécifications standard en vigueur.
Potentiomètre : Son fonctionnement est basé sur le rapport qui existe entre la concentration
+¿¿
en ions H 3 O (définition du pH) et la différence de potentiel électrochimique qui s'établit
dans le pH-mètre une fois plongé dans la solution étudiée.
Figure 2: Spectrophotometer
UV-VIS
Dessiccateur : détermine la teneur en humidité d'un échantillon
selon la méthode de perte au séchage et se compose d'une unité de
pesage et d'une unité de chauffage (infrarouge).
Figure 6:Friabilimetre
Appareil de dureté des comprimées (durometre) : qui mesure typiquement la dureté des comprimés
Figure 7:Durometre
Appareil de désagrégation : qui donne le temps de désagrégation des comprimés, gélules et suppositoires
dans des milieux ou les conditions opératoires sont bien déterminés
Appareil d’étanchéité : pour vérifier l’étanchéité des blistères des comprimés ou des suppositoires en utilisant
le bleu de méthylène
3. Laboratoire microbiologique :
Assure que les produits sont fabriqués dans un environnement microbiologique satisfaisant à
travers des tests d’observation macroscopique, microscopique, ensemencement et incubation
Equipements :
Opérations :
Matières premières
Environnement
Produits finis
Échantillonnage :
Composition :
Par comprimé :
Métopimazine : 7.5 mg
Excipients ; qsp 1 comprimé ; Excipient à effet notoire ; lactose.
Contre indications :
Composition :
Composition :
Trimébutine : 120 mg
Ruscogénines : 10 mg
Excipients Glycérides hémisynthétiques
solides: qsp 1 suppositoire
Effet indésirables : Rares réactions cutanées (suppositoires).
Contre indications : PROCTOLON est contre indiqué en cas d’allergie à l’un des
constituants
Composition :
Par suppositoire
Bisacodyl (DCI) ; 5 mg Ou Bisacodyl (DCI) ; 10 mg
Excipient ; glycérides hémisynthétiques q.s.p. 1 suppositoire
Contre indication : Ce médicament ne doit pas être utilisé dans les cas suivants :
– Allergie connue à ce composant.
– Déshydratation sévère.
– Chez l’enfant de moins de 4 ans.
– Certaines maladies de l’intestin et du côlon (recto-colite et autre maladie inflammatoire).
– Douleur abdominale (douleur du ventre).
– Constipation chronique (constipation de longue durée.
En cas de doute, il est indispensable de demander l’avis de votre médecin ou de votre
pharmacien.
Chapitre3: Contrôle de qualité
Pour contrôler la qualité du lot prototype, les autorités de contrôle qui délivrent l’AMM,
doivent entre autre vérifier la conformité des spécifications du lot prototype aux normes des
pharmacopées et/ou du dossier d’AMM.
Après l’obtention de l’AMM, tous les lots de spécialité fabriqués doivent être conformes aux
spécifications du lot prototype ayant permis d’obtenir l’AMM. C’est la conformité des lots
fabriqués en routine, aux spécifications du lot prototype qui atteste de leur bonne qualité.
Ainsi, contrôler en routine la qualité d’un lot de spécialité, c’est vérifier par des essais
physicochimiques ou biologiques au laboratoire, que les caractéristiques qualitatives et
quantitatives de ce lot de spécialité, sont conformes aux spécifications du lot prototype. Les
essais de contrôle de qualité sont réalisés sur des échantillons représentatifs du lot contrôlé.
Ces essais sont réalisés dans les laboratoires de contrôle des industries pharmaceutiques et
dans les laboratoires de contrôle dirigés par les autorités de réglementation pharmaceutique.
Les référentiels pour le contrôle de la qualité d’un médicament sont soit la pharmacopée, soit
la partie pharmaceutique du dossier d’AMM qui renferme les spécifications du lot prototype
de ce médicament.
Les méthodes de contrôle de la qualité des médicaments et leurs spécifications sont contenues
dans les pharmacopées en vigueur dans les pays fabricants et/ou importateurs. Ces
pharmacopées traitent de différentes substances chimiques, formes pharmaceutiques et
préparations. Mais lorsqu’il s’agit du contrôle de la qualité d’une spécialité pharmaceutique
bien déterminée, on peut se référer à la partie pharmaceutique du dossier d’AMM.
3.2.1. La pharmacopée :
La pharmacopée est un ouvrage réglementaire destiné à être utilisé par les professionnels de
santé. Elle définit notamment les critères de pureté des matières premières ou des préparations
entrant dans la fabrication des médicaments (à usage humain ou vétérinaire) et les méthodes
d’analyse à utiliser pour en assurer leur contrôle. Elle définit aussi les formes
pharmaceutiques (ou galéniques) avec leurs critères de qualité et les essais à réaliser pour
vérifier ces critères de qualité.
L’ensemble des critères, permettant d’assurer une qualité optimale des matières premières
pharmaceutiques ou des formes pharmaceutiques, est regroupé et publié sous forme de
monographies spécifiques ou générales.
Le rôle de la pharmacopée est de participer à la protection de la santé publique en élaborant
des spécifications communes et reconnues pour les matières premières pharmaceutiques et les
formes pharmaceutiques. Ces normes font autorité pour toute substance ou forme galénique
figurant dans la pharmacopée qui constitue un référentiel scientifique régulièrement mis à
jour.
Les pharmacopées sont publiées par différents Etats du monde. Ainsi, nous avons par exemple
la pharmacopée française publiée par la France et la pharmacopée britannique publiée par la
Grande-Bretagne. Il existe deux grandes pharmacopées sont reconnues sur le plan
international. Il s’agit de la pharmacopée internationale publiée par l’organisation mondiale
de la santé (OMS) et la pharmacopée européenne. Cette dernière est intégrée avec les
pharmacopées américaine et japonaise, dans le système d’harmonisation internationale des
normes (ICH). La pharmacopée européenne est le principal référentiel utilisé en matière de
contrôle de qualité des médicaments au Maroc qui fait partie des observateurs de la
Commission Européenne de Pharmacopée. Cette dernière est la commission en charge de
l’élaboration de la pharmacopée européenne.
Pour bénéficier d’une AMM, un médicament doit satisfaire aux 3 critères de Qualité, de
Sécurité et d’Efficacité. La partie pharmaceutique du dossier d’AMM concerne la qualité et
vient en premier dans le dossier, avant les parties pharmaco-toxicologique (sécurité) et
clinique (efficacité). Les essais à réaliser pour contrôler la qualité du médicament sous forme
de produit fini, se retrouvent donc dans la partie pharmaceutique du dossier d’AMM. Ces
essais et leurs normes sont établis au cours des recherches réalisées en période de conception
du médicament, tout en tenant compte de leur conformité aux exigences des pharmacopées en
vigueur dans les pays fabricants et/ou importateurs. Certains essais du contrôle de qualité
d’une spécialité pharmaceutique, ne retrouvent leurs normes que dans la partie
pharmaceutique du dossier d’AMM ; soit parce qu’ils ne sont pas exigés par les
pharmacopées (dimensions des Cp par exemple) ; soit parce que leurs normes ne sont
spécifiques qu’à la spécialité pharmaceutique (dureté des Cp par exemple). Ces normes sont
souvent désignées sous le terme de "normes internes" au laboratoire fabricant.
Le contrôle de qualité des Cp non enrobés est réalisé en pratiquant au laboratoire, deux
types d’essais :
les essais exigés par les pharmacopées : les méthodes de réalisation et les normes
de ces essais se retrouvent dans les pharmacopées et dans la partie pharmaceutique du
dossier d’AMM;
les essais non exigés par les pharmacopées : les méthodes de réalisation et les
normes de ces essais se retrouvent uniquement dans la partie pharmaceutique du
dossier d’AMM.
Les différents essais pharmaco-techniques préconisés par les pharmacopées pour contrôler la
qualité des Cp non enrobés sont :
Test de sécabilité : Réalisé sur les Cp non enrobés portant une ou plusieurs barres de
cassure qui permettent de satisfaire à la posologie, le test de sécabilité a pour objectif
de s’assurer que le patient recevra bien la dose prévue après fractionnement du Cp.
Le principe de test est : Vérifier sur un certain nombre de Cp non enrobés portant des
barres de cassure, que leurs fractions sont de masses à peu près égales.
Mode opératoire : Placez le Cp entre les mâchoires en tenant compte, le cas échéant, de sa
forme, de la barre de cassure et de la gravure ; pour chaque détermination, orientez le Cp de la
même façon par rapport à la direction d’application de la force. Effectuez la mesure sur 10
Cp, en prenant soin d’éliminer tout débris de Cp avant chaque détermination. Indiquez le type
d’appareil et, le cas échéant, l’orientation des Cp.
Ce procédé ne s’applique pas lorsqu’un appareil entièrement automatisé est utilisé .
Expression des résultats : Exprimez les résultats en donnant la valeur moyenne, les valeurs
minimales et maximales des forces mesurées, toutes exprimées en newtons (N).
Aucunes des pharmacopées consultées pour notre étude ne présentent de normes de dureté
pour les Cp non enrobés. En effet, la dureté d’un Cp est fonction de sa formulation qui peut
varier d’une spécialité pharmaceutique à une autre. Les normes de dureté de Cp sont donc
fixées pour chaque spécialité pharmaceutique dans le dossier d’AMM.
Test de friabilité : Le test de friabilité permet de s’assurer que les Cp non enrobés
présentent une résistance mécanique suffisante, pour que leurs surfaces ne soit pas
endommagées ou ne présentent pas des signes d’abrasion ou de rupture, sous l’effet de
toutes les manipulations (chocs mécaniques, frottements, attrition) qu’ils vont subir
jusqu’au moment de leur utilisation.
Le principe de ce test repose sur : Le test de friabilité appliqué à un certain nombre de Cp non
enrobés, consiste à apprécier la perte de masse de ces Cp, sous l’effet des frottements et des
chutes qui leurs ont été imposés dans certaines conditions.
Mode opératoire : Dans le cas de Cp de masse unitaire inférieure ou égale à 0,65 g, prélevez
un échantillon de 20 Cp ; dans le cas de Cp de masse unitaire supérieure à 0,65 g, prélevez 10
Cp. Placez les Cp sur un tamis n° 1000 et éliminez les poussières libres au moyen d’air
comprimé ou d’une brosse douce. Pesez précisément les Cp et placez-les dans le tambour de
l’appareil du test de friabilité. Procédez à 100 rotations, puis sortez les Cp du tambour.
Eliminez les poussières libres comme indiqué précédemment. Si aucun des Cp n’est fêlé,
fissuré ou cassé, pesez-les au milligramme près.
En règle générale, l’essai est effectué sans répétition. Toutefois, si les résultats sont ambigus
ou si la perte de masse est supérieure à 1 pour cent, répétez l’essai à 2 reprises et calculez la
moyenne des 3 résultats.
Test de dissolution in vitro : Le test de dissolution in vitro appliqué aux Cp non enrobés,
permet de s’assurer, qu’une fois administrés, ces derniers libèreront le PA qu’ils contiennent,
pour le mettre à la disposition de l’organisme, et ceci dans les limites de concentration et de
vitesse déterminées, afin de garantir l’effet thérapeutique désiré
- Utilisé en contrôle de routine de la production, le test de dissolution in
vitro permet aussi de démontrer la reproductibilité du procédé de
production, la conformité du produit fini avec les lots précédents
(reproductibilité inter lot) et d’apprécier la variabilité à l’intérieur d’un
même lot de fabrication (reproductibilité intra lot)
Chapitre4 : Conditionnement
•Calendrier.
•Stylos injecteurs d’insuline.