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Dans le cadre de la validation de la troisième année Licence en génie des

procèdes et en vue de l'obtention du diplôme d'ingénieur, nous avons dû


effectuer une formation pratique dans une entreprise au choix.

Mon choix s’est porté sur l’entreprise algérienne Sophal qui assure la
production de médicaments génériques.

J’ai choisi pour thème de mon rapport de stage le contrôle de qualité inhérent
à ces médicaments à l’état de produit fini et ce à l’exception des tests de
contrôle microbiologiques.

Ces médicaments doivent d’être préparés avec des mesures bien précises et
des contrôles continus durant chaque étape de leur production, ce qui permet
l’obtention d’un produit efficace et de bonne qualité.

Des normes de qualité (pharmacopées) et les Bonnes Pratiques de Fabrication

(BPF) fournissent des descriptions détaillées des caractéristiques du


médicament et des techniques analytiques à mettre en œuvre pour le
contrôler.

La garantie de la qualité des produits pharmaceutiques, fabriqués localement


ou importés est fondamentale dans tout système de soins de santé : un produit
de mauvaise qualité met en péril la vie des citoyens d’un pays donné.

Le contrôle de la qualité des médicaments est un élément indispensable de


l’assurance qualité qui est basée sur une parfaite connaissance de bonnes
pratiques de fabrication des mèdicaments.

Pour des considérations liées à la courte durée du stage et à un environnement


de travail contraignant du fait des mesures de confinement imposées par la
pandémie du coronavirus (covid-19) ce modeste travail s’est limité à seulement
quelques tests usuels de contrôle de qualité .
Présentation de l’entreprise SOPHAL :

Fondée en 1994, SOPHAL Spa est une société pharmaceutique algérienne


basée à Oran spécialisée dans le développement, la production locale et la
commercialisation de médicaments génériques.
D’une superficie de 15 000 m², SOPHAL Spa a su contribuer dès ses débuts à
l’évolution de l’industrie pharmaceutique en Algérie.
Dans le but de contribuer au développement de la santé publique et de
satisfaire les patients, SOPHAL Spa  met en œuvre, grâce à ses 750 employés
qualifiés et à sa technologie de pointe, une stratégie de production basée
essentiellement  sur la rigueur, la créativité, la transparence et l’éthique,
mettant en exergue une innovation de chaque instant et une recherche
constante.
SOPHAL Spa est dotée d’infrastructures modernes. Les locaux et le matériel de
fabrication répondent aux exigences de qualité les plus élevées en accord avec
les bonnes pratiques de fabrication et les normes internationales.
Pour optimiser sa production, SOPHAL Spa a choisi d’investir dans des
équipements modernes et performants.

Situation géographique : L’unité de production SOPHALE est située dans la


Zone Industrielle Route de Hassi Ben Okba- Oran.

Spécialités :
L’objectif de la société est de développer, fabriquer et commercialiser des
médicaments doués d’une efficacité thérapeutique très haute, la gamme
pharmaceutique SOPHALE comprend, pour le moment, onze familles de
produits, dont les techniques de contrôle ont toutes été validées par le
laboratoire national de Contrôle des produits pharmaceutiques (LNCPP) :
A.I.N.S, Anti-rhume, Gastrologie, Neurologie, Vitamines, Antibiotiques,
Cardiologie, urologie, corticoïdes, Antalgique, Antihistaminique .
Les différentes classes des médicaments fabriqués dans
l’industrie SOPHAL :
A.I.N.S
IBUPROFALE

DICLOROFALE

ASPIGALE

FLURBIPROFAL

CELEXAL

Anti-rhume :
TRIPARACETAL Rhume

PARADIPAL

RHINEDAL

Gastrologie :
RANITIDAL

LOPERIDAL

Vitamines :
CALCIUM

NOVITAL

B6

Neurologie :
SULPIDAL

Antibiotiques :
PENIVAL
AMPAL

LEXINAL

AMOXAL

CEDROXAL

CEFAZAL

OROKAL

OMNIFAL

PPERAMYNAL

CLARITAL

COTRIMOXAL

NORFLOXAL

AZITHRAL

Cardiologie :
AMLOVAL

AMLODIPAL

Urologie :
CIAFAL

SILDEFAL

Corticoïdes :
MEPRINAL

PREDNAL

Antalgique :
PARACETAL

TRAPAL

Antihistaminique :
FEXONIDAL
ORGANIGRAMME
GENERALITES SUR LE MEDICAMENT 

1. Définition DU MEDICAMENT :
Le médicament dérive du mot latin « Medicamentum » qui veut dire « remède
». On entend par médicament, toute substance ou composition présentée
comme possédant des propriétés curatives ou préventives à l'égard des
maladies humaines ou animales, ainsi que tout produit pouvant être administré
à l'homme ou à l'animal en vue d'établir un diagnostic médical ou de restaurer,
corriger ou modifier leurs fonctions organiques.

2. composition du médicament  :
Un médicament est constitué d’un ou plusieurs principes actifs d’origine
animale, végétale, minérale ou chimique, responsables de son effet clinique, et
d’excipients nécessaires à la fabrication du produit.

.PRINCIPE ACTIF :
C’est Tout composant d’un médicament qui est destiné à exercer une action
pharmacologique ou un autre effet direct en rapport avec le diagnostic, le
traitement ou la prévention d’une maladie, ou à agir sur la structure ou les
fonctions de l’organisme humain ou animal par des moyens
pharmacologiques. Il s’agit donc de la substance responsable de l’effet
pharmacologique. Il peut y avoir (de plus en plus rarement) plusieurs
principes actifs associés leur nature et leur proportion sont toujours indiquées
sur les notices.

.EXCIPIENT S:

Les excipients sont des composants différents du (des) PA. Leur rôle est
d’assurer l’efficacité, la stabilité et la conservation du produit, de faciliter sa
fabrication, d’assurer son acceptabilité par le patient. Un excipient doit être
inerte vis-à-vis du principe actif, du matériau de conditionnement et de
l’organisme. Si certains facilitent la fabrication (diluants, absorbants,
agglutinants) d’autres favorisent l’action dans l’organisme (mouillants,
désintégrant, substances tampons), alors que quelques-uns agrémentent la
présentation (colorants, parfums). Les excipients sont classés en plusieurs
catégories apportant chacune au principe actif les qualités qui lui manquent.

LA MATIERE PREMIERE  :

Les matières premières sont des substances actives, excipients et éléments de


mise en forme pharmaceutique destinés à être utilisés ou administrés chez
l'homme ou l'animal.

LE PRODUIT FINI  :

C’est un médicament qui a un nom commercial, qui à fait l'objet d'un


enregistrement auprès des autorités de santé, qui est préparé
industriellement selon des normes très strictes (les bonnes pratiques de
fabrication) et est vendu par un laboratoire pharmaceutique. Sous son même
nom de marque, il existe différentes formes pharmaceutiques et différents
conditionnements, chacun faisant l'objet d'un enregistrement spécifique et
restera protégée tant qu'elle fera l'objet d'une propriété intellectuelle et
d'une protection des droits intellectuels et/ou commerciaux (brevet,
exclusivité commerciale, licence). Une fois la propriété intellectuelle perdue
(épuisement des droits du ou des brevets), le médicament peut être
commercialisé sous des formes dites génériques.

Les récipients  : le récipient pour usage pharmaceutique est un article qui


contient ou qui est destiné à contenir un produit et qui est ou peut être en
contact direct avec celui-ci. La fermeture fait partie du récipient, le verre
apporte généralement une certaine sécurité d'inertie, Par contre, les
récipients en plastique présentent des inconvénients dus aux interactions
contenant-contenu observées principalement avec des contenus liquides.

LE MEDICAMENT PRINCEPS  :

Un princeps est un médicament qui incorpore pour la première fois un


principe actif qui a été isolé ou synthétisé par un laboratoire pharmaceutique.
Il s’agit en quelques sortes du médicament “original”, il est protégé par un
brevet d’une durée variable (de l’ordre de 10 ans) qui assure au laboratoire
qui l’a déposé l’exclusivité de son exploitation et de sa commercialisation (il
est le seul à pouvoir vendre un médicament avec ce principe actif).
Le médicament princeps va servir de référence à la création d’autres
médicaments. Au bout d’un certain temps, un laboratoire peut choisir de
vendre son médicament à d’autres labos. Ces derniers ont pour obligation

D’utiliser le médicament princeps comme modèle pour la création de


nouveaux médicaments que l’on appelle généralement: médicaments
génériques.

LE MEDICAMENT GENERIQUE :

Un médicament générique utilise un principe actif déjà connu et déjà utilisé auparavant
dans un princeps. Lorsque le brevet accordé pour l’exploitation d’un princeps est expiré
n’importe quel laboratoire peut mettre au point un médicament qui le “copie” et utilise le
même principe actif.

Un générique possède le même principe actif que le princeps donc leur action est censée
être la même mais les excipients peuvent être différents ce qui implique que la tolérance
et l’efficacité peuvent légèrement différer. Par ailleurs les génériques sont souvent moins
chers que les princeps.

Pour mettre au point un nouveau principe actif qui lui permettra de commercialiser un
princeps l’industrie pharmaceutique doit dans un premier temps investir dans une longue
phase de recherche et de développement suivie ensuite d’une série de tests cliniques
imposés par la législation. Ces tests comprennent différentes phases permettant de
certifier l’efficacité du nouveau médicament et l’absence d’effets secondaires graves, ils se
réalisent sur des volontaires malades (qui sont censé pouvoir en tirer un bénéfice au
niveau de leur santé) puis sur des volontaires sains (rémunérés). La recherche et les tests
cliniques représentent un investissement financier considérable qui ne peut être amorti et
apporter un bénéfice qu’en garantissant une exploitation exclusive du princeps pendant
plusieurs années. Ces investissements ne sont pas nécessaires pour commercialiser un
générique car celui-ci fait appel à des principes actifs déjà connus dont le protocle de
synthèse est déjà opérationnel et la législation n’impose pas de longs et couteux tests
cliniques. Un générique est dont vendu moins cher qu’un princeps car sa mise au point n’a
nécessité aucun investissement.

L’emballage d’un princeps comporte en général le nom du marque choisie par le


laboratoire qui le vend tandis que l’emballage d’un générique mentionne le nom du
principe actif accompagné du nom du laboratoire.

TYPES DE GENERIQUES :
On distingue trois types de génériques :

• La copie-copie :

C'est la copie conforme du médicament original (même molécule, même


quantité, même forme galénique, mêmes excipients) souvent produite par le
même laboratoire pharmaceutique.

• Les médicaments essentiellement similaires :

L’excipient change mais ni le principe actif, ni sa quantité, ni la forme


galénique ne changent. Ces génériques doivent uniquement prouver leur
bioéquivalence avec le médicament original.

• Les médicaments assimilables :

La forme galénique change (comprimé au lieu de gélule par exemple), la


forme chimique du principe actif change (sel au lieu de base, par exemple)
ces génériques doivent également prouver leur bioéquivalence avec le
médicament original.

BIOEQUIVALENCE :

La bioéquivalence entre le médicament de référence et son générique signifie qu’ils ont


des biodisponibilités équivalentes, c’est-à-dire que la quantité de principe actif disponible
(qui atteint la circulation sanguine) est la même et que la vitesse à laquelle ce principe actif
atteint la circulation sanguine est également la même.

Les différentes formes pharmaceutiques du médicament :


Les formes pharmaceutiques d’un médicament est la présentation physique du
Médicament. Ils sont classés selon leurs voies d’administration

Voies d’administration du médicament :

Ce sont les portes d’entrée du médicament dans l’organisme. Nous avons :

- La voie digestive (ou voie orale) : Le médicament passe par le bouche ;

- La voie respiratoire : Le médicament passe par les narines et les poumons ;

- La voie cutanée : Le médicament passe à travers la peau ;

- La voie muqueuse : Le médicament passe à travers la muqueuse ;


- Exemples de muqueuses : L’anus, l’œil, la bouche, le vagin, ...

- La voie parentérale : Une seringue est nécessaire pour administrer le


médicament.

(Exemples : Voie IM : Intra musculaire ; Voie IV : Intra veineuse ; Voie SC : Sous


cutanée).

Dénomination des médicaments :


Le médicament est codifié selon trois critères :

a. DCI (dénomination commune internationale) :

Nom scientifique international attribué par l’organisation mondiale de la


santé à chaque préparation pharmaceutique. La DCI, terme commun à tous
les pays, se distingue généralement du nom de marque et du nom chimique
du médicament, c’est-à-dire le nom de la substance active du médicament
c’est le seul langage commun qui permet de nommer les médicaments de la
même façon, partout dans le monde.

b. Nom de marque :

Il Est choisi par le producteur du médicament. Cette appellation est


généralement courte et facile à mémoriser. Mais à la différence du nom
commercial, elle pourra différer d’un pays à l’autre.

C .Nom chimique :

Correspond à la formule chimique de la molécule.

Exemple :

Nom de marque : doliprane

DCI : paracétamol

Nom chimique : acétaminophéne.

CYCLE DE VIE  D’UN MEDICAMENT:

1. Princeps
Globalement, le cycle de vie d’un médicament princeps peut être représenté
par trois grandes étapes.

Conception : elle a lieu au sein du laboratoire de recherche et développement en


étroite collaboration avec les laboratoires de contrôle, c’est la phase ou se font les choix
concernant la forme galénique, la voie d’administration, les excipients, les matériaux de
conditionnement, le procédé de fabrication…etc. Elle aboutit à la réalisation d’un lot
«prototype » ; appelé lot pilote, dont les unités serviront aux essais cliniques .

Autorisation de Mise sur le Marché :

Une fois les essais cliniques concluants, le produit est candidat à la mise sur le marché, pour
cela, le fabricant dépose auprès de l’autorité compétente, un dossier comportant quatre
parties :

 Pharmaceutique (galénique et analytique).

 Toxicologique.

 Pharmacologique.

 Clinique.

Ce dossier est minutieusement examiné et évalué par l’autorité réglementaire du pays, et


avec l’avis d’experts, la demande d’autorisation peut être acceptée ou refusée.

Fabrication :

Dans le cas de l’acceptation de la demande d’AMM, le produit initialement conçu à l’échelle


du laboratoire, passe à la fabrication à l’échelle industrielle. Des lots, de tailles plus
importantes, seront ensuite produits, en respectant rigoureusement les informations
contenues dans le dossier d’AMM, et mis à disposition des patients, une fois que leur qualité
ait été jugée satisfaisante.

2. GENERIQUE
De même que le princeps, le médicament générique passe par les mêmes étapes, dans son
cycle de vie, il existe cependant quelques différences. Lors de la conception, les choix
concernant la forme galénique, la voie d’administration, les excipients, les matériaux de
conditionnement, sont établis, par le biais des renseignements tirés du produit princeps.

Quant aux choix des procédés de fabrication, ils demeurent propre à chaque fabricant, lors
de l’étape de conception, l’étude doit prendre en compte les propriétés physico-chimiques
du (des) principe(s) actif(s), des excipients, et des interactions susceptibles d’exister entre
eux, ainsi que les conditions de leur survenue.
Les données disponibles à partir du princeps ne sont nullement négligeables car il représente
la référence en matière de qualité, sécurité et efficacité. L’objectif est donc d’aboutir à un
prototype qui soit strictement équivalent à sa référence.

LES BONNES PRATIQUES DE FABRICATION :

Les bonnes pratiques de fabrication (BPF), s’appliquent aux étapes du cycle


de vie, depuis la fabrication des médicaments expérimentaux, le transfert de
technologie, la fabrication commerciale jusqu’à l’arrêt du produit.

Les bonnes pratiques de fabrication des médicaments constituent un des


éléments de l'assurance de la qualité qui garantit que les produits sont
fabriqués et contrôlés de façon cohérente et selon les normes de qualité
adaptées à leur emploi.

Les bonnes pratiques de fabrication s'appliquent à la fois à la production et


au contrôle de la qualité.
Contrôle de qualité des médicaments
Définition :
Selon l’ISO8402, la qualité est « L’ensemble des propriétés et caractéristiques
d’un produit ou service qui lui confèrent l’aptitude à satisfaire des besoins
explicites ou implicites d’un client ».

A partir de cette définition Le contrôle qualité des médicaments est un


ensemble de mesures qui permet de savoir si les médicaments fabriqués ou
vendus par une entreprise sont conformes :

• Aux exigences du marché.

• A la demande du client.

• Aux législations en vigueur.

• Au cahier des charges de l'entreprise.

Le contrôle de la qualité est similaire, mais pas identique à l’assurance de la


qualité.

Assurance de la qualité :

Elle est définie comme étant « l’ensemble des actions préétablies et


systématiques nécessaires pour donner la confiance appropriée en ce qu’un
produit ou service satisfera aux exigences données relatives à la qualité». Elle
doit donner confiance au client, dans sa capacité à satisfaire régulièrement
ses besoins, mais aussi à sa direction, dans sa capacité à maintenir la qualité.

TYPES DE CONTROLE DE QUALITE :


•Contrôle microbiologique

Les contrôles microbiologiques doivent permettre de garantir une bonne


qualité hygiénique et marchande du produit fabriqué. De plus, ils doivent
permettre de minimiser les pertes dues aux mauvaises conditions de
fabrication et donc d’avoir le moins possible de produits non conformes et de
garantir un bon rendement.

•Contrôle physico-chimique

Le contrôle physico-chimique sert à vérifier la structure de la molécule et


d’établir les propriétés physiques et chimiques (Taux de friabilité,
acidité/alcalinité, dissolution, dessiccation). Il permet ainsi de vérifier et de
s’assurer du bon usage de la substance annoncée (analyses qualitatives,
réactions d’identification les plus sélectives possibles).

•Contrôle toxicologique

Le contrôle Toxicologique étudie les effets nocifs des substances chimiques


sur les organismes vivants, Les molécules destinées à la thérapeutique
humaine doivent subir avant tout essai clinique des tests de toxicité aigüe et
chronique sur les animaux. Les études toxicologiques permettent d’éliminer
de très nombreuses molécules dont les risques outrepassent les avantages.

Qualité d’un médicament générique

La qualité d’un médicament générique est déterminée par trois critères :

La qualité de la matière première.

La stabilité du produit.

La bioéquivalence.

Les deux premiers critères sont mis en évidence par des contrôles physico
-chimiques, donc faciles à mettre en évidence. La bioéquivalence se rapporte
indirectement à la notion de l’efficacité, c’est l’équivalence des
biodisponibilités. On entend par cette dernière « la vitesse et l’intensité de
l’absorption dans l’organisme du principe actif ou de sa fraction
thérapeutique destinée à devenir disponible au niveau des sites d’action ».
But du contrôle de qualité :
Le contrôle de la qualité consiste à déceler les erreurs dépassants les limites
jugées raisonnables, de manière à corriger les causes ou à les prévenir. En
général dans tous laboratoires de biologie, le contrôle permet de vérifier le
fonctionnement des appareils, la manipulation ainsi que la précision et
l’exactitude d’une technique.

Le contrôle effectué à des points clés (points critiques) évite d’engager


inopportunément des frais couteux dans la suite des opérations. Le contrôle
final détermine la conformité du produit aux objectifs, et les contrôles de la
conformité ont pour finalité de confirmer que le produit fabriqué répond aux
normes homologuées et/ou aux spécifications légales et réglementaires qui le
concernent.

Le contrôle de la qualité permet de savoir si les produits ou les services


vendus par une entreprise sont conformes.

Il contrôle :

̳_Les ̳̳̳ composants d'un produit ou la matière première dès la réception.


̳̳̳
̳
_ ̳̳̳̳ La production en cours de réalisation.
̳̳̳
_ Les produits finis.

Cette opération permet ainsi de déterminer si les produits fabriqués sont :

 Conformes.

 Non-conformes mais avec possibilité de correction.

 Non-conformes et devant être détruits.


Le Laboratoire national de contrôle des produits
pharmaceutiques (LNCPP) :
Le laboratoire national de contrôle des produits pharmaceutiques est un
établissement public à caractère administratif doté de la personnalité morale
et de l’autonomie financière placé sous la tutelle du ministère de la santé.

Il a pour mission la régulation, l’homologation et le contrôle de qualité des


produits pharmaceutiques et des dispositifs médicaux à l’instar de tous les
pays du monde.

Laboratoire de contrôle de qualité de l’entreprise SOPHAL :


L’entreprise Sophal dispose de son propre laboratoire de contrôle de qualité
qui a été Validé par le LNCPP depuis le 23 octobre 1996 et composé d'une
équipe de pharmaciens, de chimistes et de microbiologistes.

Sa mission :

- procéder à des contrôles physico-chimiques et microbiologiques en suivant


des protocoles recommandés par les normes lSO.

- Vérification de la conformité du produit analysé.

- Rédaction de rapport à la fin de chaque analyse en montrant la conformité


ou non de la matière première, de l'excipient ou du médicament fini.
Organigramme du laboratoire de contrôle qualité

Cet organigramme est établi selon le schéma suivant :


Salle des stocks des réactifs : 17°C pour les réactifs non entamés
c'est à dire ceux jamais ouverts.

Salle des réactifs : pour les réactifs entamés, les matières premières
(l’ammoniaque..) et d’autres dans le frigo à 2°C.

Salle physico-chimie : Contient deux des plus importants appareils à


analyse: le Mastersizer3000 et le Clarify tester CM-l et une étuve de
temps et température réglable, en plus de trois frigidaires le 1"' pour
les matières de référence (PA) acheté de l'étranger, le 2ème pour les
Working standard, enfin le dernier frigidaire pour les échantillons
déjà préparés à partir du PA (frigidaire 1) et valable dans le délai d'un
mois depuis la date de préparation.

Salle de pesée : Contient 4 balances électroniques de précision.

Laboratoire physico-chimie : 2 Appareils Karl Fischer, Une Seule


Hotte, 2 Appareils Centrifugeuses, Un purificateur d'eau, PH-mètre,
Conductivity meter, Plaque chauffante, Agitateur magnétique, Bac à
ultrasons, enceintes climatiques de laboratoire…

Salle HPLC: Contient 14 appareils HPLC (chromatographie en


phase liquide à haute performance).

Salle biotechnologie : Contient l'appareil de contrôle des particules


non visibles (compteur de particules non-visibles).température à
16°C.
Salle SAA, IR et CPG : Contient deux appareils de spectromètres
infrarouge(IR) et deux autres pour la CPG (chromatographie en phase
gazeuse) qui ne sont pas utilisée actuellement et un Friabilimétre .

Salle des dissolutions : contient 3 Appareils Dissolu-Test (Electro-Lab.),


Deux appareils de spectromètre UV (ultraviolet-visible), et un appareil de
désagrégation.

Salle de stabilité : Contient 3 chambres

-chambre de stabilité réelle à 25°C et humidité à 60%


-chambre de stabilité accélérée à 35°C et humidité à 75%

-chambre intermédiaire à 30 °C et humidité à 65%.

Salle des échantillons : Contient les produits finis pour faciliter le suivi des
analyses physico-chimiques.
EQUIPEMENTS ET APPAREILLAGE :
Le laboratoire de contrôle de qualité SOPHAL dispose d’équipements
et d’appareils modernes et performants destinés au contrôle physico-
chimique des produits finis.

Citons ci-après quelques-uns de ces équipements et appareils les plus


en vue et les plus usités.

Karl Fisher

L'appareil de Karl Fischer est utilisé


pour mesurer la teneur en eau d’un
échantillon sec par titrage.
Balance électronique de précision

Cet appareil permet une pesée sûre


garantissant la validité des résultats
leur fiabilité et leur exactitude.

Agitateur Magnétique

Instrument
quasi

indispensable dans le laboratoire il permet d’agiter et /ou de


chauffer des solutions en utilisant la force magnétique.

Bac à ultrasons
Connu aussi sous le nom de sonificateur il sert à l'homogénéisation
d'échantillons de 250 µl à 1L par l'effet mécanique d'ondes
ultrasonores.

PH-mètre
Le pH-mètre est un appareil de mesure du PH d’une solution,
constitué d’une électrode double reliée à un boitier électronique
indiquant la valeur du pH. Avant utilisation, le pH-mètre doit être
étalonné avec une solution tampon.
Au repos l’électrode est
protégée par un capuchon
rempli de solution de KCl.
Centrifugeuse
C’est un appareil
permettant la
séparation
mécanique par
action de la force
centrifuge de
mélanges ayant une
densité différente
soit :

- liquide -liquide.

- solide en suspension dans un liquide.

- deux liquides contenant une phase solide.

Spectromètre infra-rouge

Un spectrophotomètre infrarouge est un appareil permettant de


mesurer I ‘absorbance de solution dans le domaine de I ‘infrarouge.
Le rayonnement infrarouge émis par le spectrophotomètre va donner
les liaisons chimiques comprises dans I ‘échantillon. Après la lecture
des vibrations, I ‘appareil va pouvoir présenter les différentes
fonctions chimiques présentes dans l’échantillon (poudre) et donc
les comparer avec Standard.

Spectromètre UV-Visible C’est un appareil constitué d'une lampe


(source du rayonnement) émettant dans tout le spectre UV-visible,
d'un monochromateur
et d'un détecteur du
rayonnement final. Le
tout est relié à un
ordinateur qui en
permet le contrôle par
un logiciel spécifique.
Son fonctionnement
est basé sur les
propriétés de la
matière d’absorber
certaines longueurs
d’onde et permet de
réaliser aussi bien des
dosages que des études structurales.

Appareil de chromatographie liquide à haute performance


Cet appareil permet la séparation ou
la purification d’un ou de plusieurs
composés d’un mélange même très
complexe en vue de leur
identification ou de leur
qualification.
Ses principaux composants sont : Un ou plusieurs réservoirs, (phase
mobile, phase stationnaire), une pompe à piston, un injecteur, un
détecteur, un enregistreur, une sortie.

Les résultats obtenus par l’appareil sont présentés sous la forme d’un
chromatogramme .

App
areil de dissolution
C’est un appareil qui permet de déterminer le temps que met un
comprimé, une gélule à se dissoudre c’est-à-dire passer de sa forme
compacte à l’état de solution. Cet appareil est muni de deux
dispositifs : palette et panier (l’utilisation de l'un des deux est donnée
dans le Protocole qui fixe d’autres conditions entre autres la vitesse,
le temps et la température).

Appareil de désagrégation

C’est un appareil destiné à


déterminer l’aptitude des
comprimés ou capsules à se
désagréger dans un temps prescrit,
en milieu liquide et dans les
conditions expérimentales
précisées par la Pharmacopée.

Etuve
Une étuve de laborato
ire est un
appareil de chauffage
fonctionnant le plus
souvent à la pression
atmosphérique
(parfois sous vide ou
sous gaz neutre) et
permettant d'effectuer
divers traitements
thermiques à
température régulée
Clarify Tester
C'est un appareil utilisé spécialement pour les produits injectables,
il teste la clarification du
liquide d'injection il
comprend : Un panneau noir,
un panneau non éblouissant à
côté du noir et un détenteur
de lampe intégré avec une
source de lumière blanche et
un diffuseur approprié. Cet
appareil est réglable de 1s à
99 s.

Mastersizer 3000
Le Mastersizer 3000
utilise la technique de
la diffraction laser pour
mesurer la taille de
particules et la
distribution
granulométrique des
particules. Cette
technique consiste à
mesurer l'intensité de
la lumière diffusée lors
du passage d'un faisceau laser à travers un échantillon de particules
dispersées. Ces données sont ensuite analysées pour calculer la
taille des particules qui ont créé l'image de diffraction. Il est
constitué de deux accessoires de dispersion une par voie
humide appelée Hydro S et l'autre par voie sèche Aero S
(spécialement pour les poudres) .

Dessiccateur
Un dessiccateur est un équipement
servant à protéger les substances
contre I ‘humidité. IL est constitué
d'une cuve circulaire surmontée
d'un couvercle.

Plaque chauffante

Une plaque chauffante est un appareil de laboratoire portable


qui sert de source de chaleur pour chauffer divers objets. Elle
peut être couplée avec un système d'agitation magnétique afin
d'assurer une homogénéisation efficace du contenu d'un
récipient.
Friabilimétre
Utilisé seulement pour les médicaments sous forme de comprimé .IL
sert à vérifier la perte de masse d'un comprimé après rotation dans
un tambour d'un axe horizontal qui travaille à une vitesse et temps
variable (selon le protocole de I ‘analyse). IL faut peser le comprimé
avant et après I ‘utilisation de l'appareil afin de pouvoir connaître le
poids qu'il a perdu pendant la durée de I ‘essai.

Conductivimètre

Un conductimètre, ou
conductivimètre, est
un appareil
permettant de
mesurer une
propriété de
conductivité.
De quelques exemples d’analyses physico-chimiques
Il nous est impossible vu la courte durée du stage de présenter une
liste exhaustive de tests physico-chimique praticables dans le
laboratoire de qualité et à fortiori d’y assister.

Nous nous limitons donc à certains de ceux que nous avons pu


observer de visu ou dont nous avons pu obtenir en théorie la
définition et le mode opératoire.
UNIFORMITE DE POIDS DES GELULES DE LEXINAL
APPAREILLAGE

-Balance de précision.

MODE OPERATOIRE

Peser la gélule pleine .Vider ensuite la gélule aussi complétement que


possible. La repeser vide .Calculer la masse du contenu par différence
Répéter l’opération sur 19 autres gélules, déterminer la masse
moyenne des 20 gélules.

Déterminer la masse maximale et la masse minimale.

Tolérances
Pas plus de 2 gélules ne doivent s’écarter de la masse moyenne de ± 7.5%.

Aucun échantillon ne doit s’écarter de la masse moyenne de ± 15 %.

TEST DE DESAGREGATION DES GELULES DE LEXINAL


● Milieu de désagrégation : HCl 0.6% v/v

●Volume : 800 ml

●Température : 37±2°C.

Préparation de l’acide chlorhydrique 0.6% v /v : Prélever 6ml d’acide


chlorhydrique et compléter à 100 ml d’eau .Effectuer le test sur 6 gélules en
utilisant un appareil de désagrégation.

Tolérance : ≤ 15 min.
IDENTIFICATION DE LA CEFALEXINE DANS LEXINAL GELULE

PAR IR

Préparation de l’échantillon : Transférer une quantité de poudre de


lexinal équivalente à 0.5g de céfalexine, ajouter 1 ml d’eau et 1,4 ml d’acide
chlorhydrique 1M, ajouter 0,1g de charbon activé, mélanger, filtrer et laver le
filtre avec 1ml d’eau.

Ajouter lentement au filtrat une solution saturée d’acétate de sodium jusqu’à


ce que la précipitation se produise. Ajouter 5 ml de méthanol, filtrer et laver le
précipité avec 1 ml de méthanol .Répéter le lavage 2 fois.

Sécher à une température de 90°C jusqu’à évaporation totale de l’échantillon


et utiliser le résidu.

Normes : Le spectre d’absorption en IR de l’échantillon doit correspondre au


spectre de l’étalon.

IDENTIFICATION DU CALCIUM DANS LE CALCIUM D3

PAR COLORIMETRIE
Préparation des solutions : - Solution carbonate de sodium :
10.6% (m/v) de sodium carbonate.

-Solution glyoxal-hydroxyanil : peser 2g de glyoxal–hydroxyanil dans


100ml d’éthanol 96 %.

-Solution d’hydroxyde de sodium dilué : 8.5g dans 100 ml d’eau pure.

MODE OPERATOIRE : Peser une quantité de poudre de calcium D3,


équivalente à 10 mg de calcium, ajouter 50ml d’eau pure agiter et filtrer
ensuite prélever 0.2ml de cette solution ajouter 0.5ml de solution
glyoxal-hydroxyanil et 0.2ml de solution d’hydroxyde de sodium dilué et 0.2ml
de solution de carbonate de sodium agiter puis ajouter 1ml à 2ml de
chloroforme + 1ml à 2ml d’eau pure .
Normes : Un anneau rouge se produit qui indique la présence du sel de
calcium.

ASPET ET CONTROLE DES PARTICULES NON VISIBLES


CEFAZAL INJECTABLE
1-Principe
La détermination de la contamination particulaire, est effectuée par la
méthode 1(essai de comptage des particules par blocage de la lumière), Pour la
recherche des particules non visibles.

2-MODE OPERATOIRE
-Effectuez l’essai dans des conditions limitant ma contamination particulaire de
préférence dans une enceinte à flux laminaire.

-Rincez le matériel de haut en bac, à l’extérieur, puis à l’intérieur, avec de l’eau


exempte de particules (L’eau exempte de particules est obtenue par filtration
de l’eau purifiée à travers une membrane de porosité de 0.22 µm).

-Reconstituez la préparation avec de l’eau exempte de particules ou un solvant


convenable exempt de contamination particulaire, lorsque l’eau exempte de
particules n’est pas appropriée.

-Evitez d’introduire des bulles d’air dans la préparation à examiner,


spécialement lors du transfert des fractions de la préparation dans le récipient
dans lequel la détermination est réalisée.

-Prélevez à 4 reprises une quantité supérieure ou égale à 5 ml .Déterminez le


nombre de particules de taille supérieure ou égale à 10 µm et à 25 µm .Calculez
le nombre moyen de particules dans la préparation à examiner sans tenir
compte du résultat obtenu avec la première fraction.

3-EVALUATION
La préparation satisfait à l’essai si le nombre moyen de particules présentes
dans les unités examinées n’est pas supérieur à 6000 par récipient pour les
particules de taille supérieure ou égale à 10 µm et à 600 par récipient pour les
particules de taille supérieure ou égale à 25 µm.
-Particules ≥ 25 µm : ≤ 600 particules par flacon.

-Particules ≥ 10 µm : ≤ 6000 particules par flacon.

HUMIDITE CEFAZAL INJECTABLE


Test effectuée selon la méthode titrimétrie de Karl Fisher.

Peser une quantité de l’échantillon à tester (0.3g), les transférer dans le


récipient de titration.

Procéder à la titration automatique selon la procédure. Le résultat est exprimé


en %.

Tolérance : Pas plus de 6,0% m/m

MESURE DU pH
Procédure :
Préparer une solution à 10.0 % de céfazoline (10 g de céfazoline dans 100 ml
d’eau) et faire la mesure du pH.

Tolérance : 4,0 6,0.

TEST DE CLARTE DE LA SOLUTION PAR UV

Préparer une solution contenant l’équivalent de 10,0% m /v de céfazoline dans


de l’eau pure (l’équivalent de 10 g de céfazoline dans 100 ml d’eau pure).

Mesurer la Do de cette solution à une longueur d’onde de λ=430 nm

Tolérance : ≤ 0,15
IDENTIFICATION DU CAFAZAL INJECTABLE PAR UV
Préparation des solutions :

-Solution standard : Dissoudre l’équivalent de 2 mg de cefazoline standard


dans 10 ml de solution de sodium bicarbonate 0,1 M.

-Préparation des échantillons : Dissoudre l’équivalent de 2 mg de


cefazoline standard dans 10 ml de solution de sodium bicarbonate 0,1 M.

Faire un balayage entre 200 et 400 nm de la solution échantillon et la


solution étalon. Le spectre d’absorption de la solution échantillon
correspond à celui de la solution standard.

TEST DE SODIUM
MODE OPERATOIRE :

Préparation de la solution de pyroantimoniate de potassium


Dissoudre 2g de pyroantimoniate de potassium dans 95 ml eau chaude.
Refroidir rapidement. Ajouter une solution contenant 2.5 g de KOH dans 50 ml
eau et 1 ml d’une solution de NaOH (8.5 g dans 100 ml d’eau). Laisser reposer
24h, filtrer et diluer avec de l’eau jusqu’à 150 ml.

Préparation de l’échantillon -Dissoudre l’équivalent de 0.1 g de la


substance à examinée dans 2 ml d’eau.

-Ajouter 2ml d’une solution de carbonate de potassium à 15% m/v et chauffer à


ébullition ; il ne se forme aucun précipité.

-Ajouter 4 ml d’une solution de pyroantimoniate de potassium et chauffer à


ébullition.

-Laisser refroidir dans de l’eau glacée et frotter si nécessaire la paroi du tube


avec une baguette de verre.IL se forme un précipité.
Remarque Au contact de la chaleur la solution donne une couleur
jaune.

DOSAGE DU CALCIUM DANS LE CALCIUM D3


PAR TITREMETRIE
Préparation des solutions

-Edetate disodium (EDTA) 0,05M : 18,6 g/L dans l’eau pure.

-Solution de noir d’ériochrome (mordant black) : 0,1g de noir


d’ériochrome dans 100 ml d’éthanol 96%.

-Tampon d’ammoniaque PH=10,9 :6 ,75 g chlorure d’ammonium dans 100


ml d’ammoniaque.

-chlorure de zinc 0,05 M : dissoudre 6,82 g de chlorure de zinc dans l’eau, si
nécessaire ajouter quelque goutte d’acide chlorhydrique 2 M jusqu’à
disparition de l’opalescence, compléter a 1000 ml avec l’eau.

MODE OPERATOIRE
Broyer 20 comprimés et prendre l’équivalent de 50 mg de calcium, ajouter
50ml eau pure et 5 ml d’acide chlorhydrique pure ensuite chauffer jusqu’à
l’ébullition pendant 2 mn, laisser refroidir et ajouter 50 ml EDTA 0,05 M.

Neutraliser la solution par quelques gouttes de NaOH 2 M et 10 ml de tampon


d’ammoniaque PH=10,9 ensuite ajouter 50 ml d’eau pure.

Titrer l’excès d’edetate disodium par le chlorure de Zinc 0,05 M en utilisant une
solution de noir d’ériochrome comme indicateur coloré qui produit une
couleur bleu, jusqu’à le virement de la couleur au violet.

Calcul
Calculer la quantité de calcium dans calcium D3 :

Chaque 1 ml d’edatate disodium 0,05 M est équivalent de 2,004 mg de calcium.


Normes : 85 – 115 % de calcium

IDENTIFICATION DU SULFAMETHOXAZOLE ET DU TRIMETHOPRIME

PAR CCM

1. MATERIEL :

- plaques CCM en silica-gel

- chambre de développement en verre

2. MODE OPERATOIRE :

Phase mobile : un mélange de chloroforme, d’alcool isopropylique et de


diethylamine dans les proportions suivantes (6 :5 :1).

Solution échantillon : Transférer que quantité de poudre équivalente à 4 mg


de trimethoprime dans une fiole de 10 ml, ajouter 8 ml de méthanol .Chauffer
quelques minutes dans un bain marie en agitant de temps en temps .Refroidir
puis compléter jusqu’à 10 ml avec du méthanol.

Agiter puis centrifuger à 1500tr/min pendant 10 minutes.

Solution étalon : Préparer une solution ayant une concentration de


0,4 mg /ml de triméthoprime étalon et une autre solution ayant une
concentration de 2 mg/ml de sulfamethoxazole étalon en utilisant le méthanol
comme diluant.

Procédure

-Appliquer sur la plaque un volume de 5 µl de la solution échantillon et de la


solution étalon à 3cm du bord de la plaque.

-Sécher à l’air chaud développer dans une cuve saturée de phase mobile et
laisser migrer au 3 /4 de la plaque.

-Après avoir enlever la plaque, la laisser sécher à l’air libre.

-Examiner la plaque CCM sous une lumière ultraviolette à 254 nm.


Lecture : Les spots de triméthoprime et de sulfamethoxazole dans le
chromatogramme obtenu avec la solution échantillon sont identiques en
position et en intensité à ceux obtenus avec la solution étalon.

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