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Les gélules, comme les comprimés, ne sont pas adaptées à l'enfant de moins de 6 ans. En effet, les
gélules et les L’installation pharmaceutique est un procédé long , impliquant la découverte de la
molécule active, les essais laboratoires, les études sur l’animal, les essais cliniques et les
enregistrements réglementaires. Afin d’améliorer l’efficacité et la sécurité du médicament après sa
mise sur le marché, les agences réglementaires exigent que le médicament soit testé sur son identité,
son dosage, sa qualité, sa pureté et sa stabilité avant libération. Les fabricants de médicaments sont
donc dans l’obligation de démontrer qu’ils contrôlent les aspects critiques de leurs opérations
spécifiques. Pour cette raison, la validation pharmaceutique et les contrôles de procédé sont
importants. Mais la validation n'est pas seulement un exercice réglementaire, elle représente également
un des principaux outils de l'assurance qualité, permettant de construire la qualité du produit et d'en
conserver les standards, depuis sa conception jusqu'à la fin de sa commercialisation. C'est aussi une
démarche de progrès qui, par une meilleure connaissance et une meilleure maîtrise des procédés,
permet une diminution des coûts de production et de contrôle
LE COMPRIMÉ
Il est obtenu par compression de poudre. Pour contribuer à sa bonne conservation, et éventuellement
masquer un goût, le comprimé est le plus souvent entouré d’une pellicule ou d’un enrobage (comprimé
pelliculé ou enrobé). Une barre de sécabilité est parfois présente pour permettre de prendre un demi-
comprimé. Pour casser aisément le comprimé, il faut poser le comprimé sur une table, la barre de
section étant côté table, et appuyer légèrement de part et d’autre de la barrette.
Les comprimés gastrorésistants sont enrobés d’un film particulier, qui évite leur dissolution dans
l’estomac et leur dégradation par les sucs gastriques acides. Le comprimé se dissout dans l’intestin : il
doit être avalé intact, sans être coupé ou écrasé.
Les comprimés à libération prolongée ont des excipients particuliers, qui permettent de libérer la
substance active de façon progressive et de réduire ainsi le nombre de prises au cours de la journée.
Les comprimés doivent être avalés avec un peu d'eau, sauf dans les cas suivants :
le comprimé effervescent et le comprimé dispersible doivent être dissous dans un demi-verre d’eau ;
le comprimé sublingual (ou lyoc) qui doit être placé sous la langue, où il se dissout rapidement ; la
substance active traverse la muqueuse buccale et passe directement dans le sang. Ce type de comprimé
permet généralement un effet plus rapide. Il est le plus souvent sensible à l’humidité : il faut le
conserver dans l’emballage d’origine et le manipuler avec les mains sèches ;
le comprimé à sucer destiné à soigner une affection de bouche ou de la gorge.
LA GÉLULE
Elle est constituée de deux enveloppes de gélatine emboitées qui renferment une poudre. Elle doit
toujours être avalée avec de l’eau car elle risque sinon de se coller dans l’œsophage. Certaines gélules
peuvent être ouvertes et leur contenu dissout dans un peu d’eau ou de nourriture (yaourt ou compote
par exemple) pour les personnes qui ont du mal à les avaler.
Certaines gélules contiennent des microgranules, qui libèrent progressivement la substance active en
12 ou 24 heures. Les microgranules sont de très petites billes avec des pores de diamètre variable,
permettant une diffusion continue de la substance. Cette forme à libération prolongée offre l’avantage
de ne prendre le médicament qu’une ou deux fois par jour. L’autre avantage est d’éviter des
concentrations sanguines trop élevées dans un court laps de temps.
comprimés risquent d'obstruer les voies respiratoires si l'enfant déglutit mal et que la gélule ou le comprimé
passent dans la trachée (fausse route).
II. l’industrie pharmaceutique :
L’industrie pharmaceutique est le secteur économique qui regroupe les activités de recherche, de fabrication
et de commercialisation des médicaments pour la médecine humaine ou vétérinaire. Cette activité est
exercée par les laboratoires pharmaceutiques et les sociétés de biotechnologie.
Remarque : L’apparition des médicaments génériques a été inévitable pour satisfaire les pays en voie de
développement. Actuellement, le besoin de ces pays représente 20% de la consommation mondiale.
En somme, un produit pharmaceutique a suivi plusieurs étapes avant de prendre sa forme définitive que
vous trouvez dans les commerces sous forme de sirop, comprimé, gélule…
Agroalimentaire
Le secteur des industries agroalimentaires est vaste, la spécificité de ce secteur se base sur son ancrage
territorial. Ce domaine d’activité est composé à 97 % de petites structures.
Environnement
Pour concilier industrie et environnement, il faut privilégier l’énergie renouvelable, utilisation de moyens de
transport plus écologique ainsi que le recours à des produits plus respectueux de l’environnement.
Énergie
Produire de l’énergie primaire est suivie par la transformation éventuelle en énergies secondaires. La
transformation énergétique peut se traduire par la production de produits pétroliers grâce au raffinage,
production de chaleur de réseau et d’électricité.
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Faire appel à une entreprise spécialisée en procédés de vide et air comprimé
es procédés de fabrication
La description qui suit donne un tableau général du procédé de fabrication utilisé par de nombreux
laboratoires pharmaceutiques aux Etats-Unis. Il se peut que les opérations ne suivent pas toujours
exactement le schéma présenté ici: certains procédés peuvent comporter moins d’étapes; d’autres, au
contraire, davantage.
Comme la plupart des produits secs, les médicaments préparés à partir de composés œstrogènes sont
fabriqués par lots et en plusieurs étapes (voir figure 79.7). La fabrication débute par la préparation et la pesée
des principes actifs et des excipients (inertes) dans un local isolé équipé d’un système de ventilation par
aspiration localisée. Le moment venu, les ingrédients sont transférés dans un atelier équipé de mélangeurs
mécaniques. Les excipients sont généralement chargés à sec dans une trémie placée au-dessus du mélangeur.
Les principes actifs sont presque toujours dissous au préalable dans un alcool, puis chargés manuellement ou
au moyen d’une goulotte latérale. Le mélangeage initial des ingrédients s’effectue à l’état humide, puis les
granules sont généralement transférés dans un broyeur humide dans lequel les particules du mélange sont
ramenées à un calibre donné. Les granules broyés sont alors séchés dans un séchoir à lit fluidisé ou sur des
plateaux placés dans des étuves spéciales. Un lubrifiant peut être ajouté aux granules secs avant le
mélangeage ou le broyage à sec, selon le produit et le procédé utilisés. Les granules ainsi obtenus, prêts à
être agglomérés en comprimés, sont stockés dans des récipients étanches. Les matières premières et les
granules — et parfois aussi les produits intermédiaires — font généralement l’objet, avant l’étape suivante,
de prélèvements et d’analyses par le personnel chargé du contrôle de la qualité.
Le moment venu, les granules sont transférés dans une salle de compression où ils sont agglomérés en
comprimés par une presse. Le transfert du récipient de stockage (le plus souvent un fût en fibre, à revêtement
intérieur en plastique, ou un conteneur en acier inoxydable doublé) à la trémie de la machine à comprimer
s’effectue généralement par gravité ou par voie pneumatique. Les comprimés sortent de la machine par un tube
latéral et tombent dans des fûts à revêtement intérieur en plastique qui font l’objet de prélèvements. Après
analyse par le personnel chargé du contrôle de la qualité, les fûts sont scellés, stockés et préparés en vue des
opérations de conditionnement. Certains comprimés sont enrobés de cire comestible et parfois de sucre.
Selon la nature du produit, les comprimés sont mis sous bande (blister) ou dans des flacons. Ces opérations
s’effectuent dans l’aire de conditionnement. Les comprimés peuvent être introduits dans la trémie de la
conditionneuse à l’aide d’une pelle à main ou par voie pneumatique. Ils sont alors soit immédiatement
blistérisés, c’est-à-dire scellés entre deux feuilles d’aluminium et de plastique, soit mis en flacon. Les blisters
ou les flacons sont placés sur un tapis roulant où ils sont inspectés avant d’être placés dans des cartons ou des
emballages souples avec les notices appropriées.
Unités de production formes sèches
IPM Technologies propose en complément de ses produits phares, la réalisation d'unités de production ou
ateliers modulaires pour le conditionnement de médicaments sous forme sèche.
L’inflammation (anti-inflammatoires)
La gastro-entéro-hépatologie
pharmaceutiques manufacturés par ses unités modulaires couvrent de nombreux domaines thérapeutiques,
dont :
UN REGARD SUR LES DÉFAUTS VISUELS LES PLUS COURANTS SUR LES GELULES
(CAPSULES DUR
Les gélules sont la deuxième forme posologique d’administration de médicaments la plus utilisée, juste
après les comprimés. En raison de leur grande flexibilité en termes de facilité d’utilisation et de matériau
de remplissage, elles sont populaires dans l’industrie pharmaceutique et nutraceutique. Même si elles
sont largement utilisées depuis plus d’un siècle, les procédés modernes de fabrication d‘enrobage et
d’encapsulation sont toujours confrontés à des défis pour fournir des gélules parfaites, sans défauts.
Avant de nous concentrer sur les défauts, il est utile de savoir comment une gélule est fabriquée afin de
mieux comprendre les raisons sous-jacentes qui contribuent à un défaut. Afin d’obtenir le produit final, la
fabrication de gélules se divise en deux processus distincts de fabrication de l’enrobage et de remplissage
de la gélule, qui ne sont pas nécessairement effectués par la même entreprise.
Dans la plupart des cas, la fabrication de l’enveloppe des gélules commence par la préparation de gélatine
à base de collagène. La prochaine étape consiste à plonger plusieurs broches de moulage en acier
standardisé dans la gélatine pendant un certain temps et une certaine profondeur, séparément pour le
capuchon et le corps de la capsule. Ce procédé est appelé trempage et ne dure qu’un court moment avant
que les broches ne soient retirées de la gélatine et transférées vers la zone de séchage tout en tournant sur
leur axe afin que la gélatine soit répartie uniformément. Dans la zone de séchage, les broches passent par
plusieurs étapes de séchage afin que la gélatine atteigne la teneur en humidité souhaitée. Après le
séchage, le corps de la gélule et les moitiés du capuchon sont retirés des broches, coupées à la bonne
longueur et, lors de l’étape finale, réunies dans une position de pré-verrouillage avant d’être éjectées dans
des conteneurs pour le transport et le remplissage.
Le procédé suivant, avant que les gélules ne puissent être emballées pour les consommateurs, est ce qu’on
appelle le remplissage (ou encapsulation) des gélules qui sont en fait remplies de l’ingrédient souhaité qui
peut être de la poudre, des billes, des granulés, des pastilles, des comprimés, du liquide ou une certaine
combinaison de ces ingrédients. Ce procédé est réalisé par des machines de remplissage de gélules et
commence par l’insertion de gélules vides et leur alignement dans la machine afin que les bouchons et les
corps puissent être séparés correctement. Par la suite, les corps des gélules sont remplis de l’ingrédient et
fermés avec des capuchons. Ils sont enfin éjectés dans le conteneur des produits finis. Lorsque le
remplissage est liquide, avant l’emballage, les gélules subissent également un banderolage qui applique
un film de matériau d’étanchéité sur la zone située entre le capuchon et le corps pour garantir que le
liquide ne s’échappe pas de la gélule. Le produit est maintenant prêt à être emballé et expédié vers sa
destination finale… enfin.
PRÉSENCE DE DÉFAUTS
Même si les procédés de fabrication et de remplissage ont parcouru un long chemin depuis l’introduction
des premières gélules au XIXe siècle, les deux sont confrontés à des défis lorsqu’il s’agit de fournir des
gélules sans défaut, même aujourd’hui. Compte tenu du fait que les machines de production modernes
fonctionnent 24h/24 et 7j/7, produisant et remplissant de grandes quantités de gélules différentes, il est
inévitable, comme dans tous les procédés industriels, qu’un certain nombre de gélules sortent
défectueuses d’une manière ou d’une autre. Une gélule peut être défectueuse de plusieurs manières. Dans
notre cas, nous nous concentrerons sur les défauts visuels sur l’enveloppe de la gélule, causés soit lors de
la fabrication de l’enveloppe de la gélule, soit lors du processus de remplissage (encapsulation). Comme
vous pouvez le voir dans le tableau ci-dessous, il existe un large éventail de défauts que l’on peut trouver
sur les gélules à enveloppe dure, allant des défauts majeurs, considérés comme critiques et qui affectent
les performances du produit final, aux défauts mineurs qui incluent des imperfections visuelles de la
gélule et soulèvent de sérieux doutes quant à l’intégrité et à la qualité du produit.
Les systèmes de qualité utilisés par les entreprises qui produisent des enveloppes de gélules ou les
remplissent sont généralement basés sur certains schémas statistiques ou une inspection visuelle à 100 %,
qui peut être manuelle ou automatisée. Comme nous l’avons déjà mentionné dans notre article sur
les défauts des comprimés, , les schémas statistiques ne peuvent garantir la qualité requise de chaque
produit, c’est pourquoi les entreprises se concentrent plutôt sur une démarche qualité 100 % d’inspection
visuelle et de tri. Lorsqu’on parle d’inspection de lots de gélules volumineuses, on imagine difficilement
effectuer manuellement une inspection visuelle précise à 100 %. Il est pratiquement impossible de
maintenir des normes de qualité élevées en pharmacie tout en connaissant les risques d’une inspection
manuelle. Pour cette raison, les entreprises investissent aujourd’hui de plus en plus dans des systèmes
automatisés d’inspection visuelle des gélules, en particulier lorsque le produit est complexe et
visuellement exigeant et peut être inspecté de manière fiable à l’aide d’algorithmes avancés.
Dans le tableau ci-dessous, nous avons préparé un aperçu des défauts visuels les plus courants des gélules
dures que nous constatons dans notre travail quotidien. Comme vous le remarquerez, les défauts sont
divisés en deux groupes en fonction de leur source, qui peut provenir de la fabrication de l’enveloppe de
la gélule ou du procédé de remplissage. De plus, pour chaque défaut, nous avons également déterminé les
raisons de l’occurrence.
CAUSES LIÉES
DÉFAUTS CAUSES LIÉES À LA FORMULATION
AU PROCÉDÉ
Conditions de
stockage
écart de couleur inappropriées
(exposition à la Mauvaise stabilité relative des colorants et
lumière, à la chaleur, pigments sélectionnés, quantité incorrecte de
au pH, à la pigment ou homogénéisation incorrecte du
contamination pigment
microbienne, etc.).
Causée par un
couteau émoussé
/
pendant l’opération
de coupe.
Répartition inégale
embouts en forme d’étoile
de la gélatine sur les
broches revêtues par
immersion ou Viscosité incorrecte de la formulation de
quantité excessive de gélatine
solution de gélatine à
l’extrémité de la
broche.
Vide inapproprié ou
durée du processus
bulles /
d’extraction des
bulles de gélatine.
impression endommagée
Viscosité de l’encre
et application de
pression incorrectes,
Une formulation incorrecte des mélanges
écoulement inégal de
d’encre avec une combinaison
l’encre, jets d’encre
d’ingrédients d’enrobage.
obstrués, séchage
incomplet de l’encre,
etc.
Répartition inégale
paroi mince/épaisse de la gélatine sur les
broches trempées
(paroi mince). Les Viscosité incorrecte de la solution de
broches sont gélatine, présence insuffisante d’agent
trempées deux fois mouillant.
ou sont trop longues
dans la gélatine
(paroi épaisse).
division
I. Les différentes zones de production pour un laboratoire pour les formes suivantes :
Zone de production des formes sèches ( Les comprimés. La poudre. Les sachets. Les
gélules ):
Nous allons présenter ci-dessous les salles qu’on peut trouver dans une ligne de production en
généralainsi que les installations dans chacune :
a) Salle de stockage des matières premières : au niveau de
laquelle se trouvent les matières premières nécessaires pour la
fabrication du médicament planifié.
c) Salle de préparation de la solution de mouillage : elle contient une cuve à double parois dans laquelle
se prépare la solution de mouillage munie d’un système de
d) Salle de granulation par vois humide et de séchage : équipée d’un tamiseur et d’un broyeur ainsi qu’un
mélangeur granulateur dans lequel se font le mélange de poudre et la granulation, et d’un lit d’air fluidisé
au niveau duquel sont séchés les granulés obtenus.
e) Salle de mélange et de granulation par voie sèche : Pour les mélange qui ne n’nécessitent pas une
granulation humide et qui se prépare par un simple mélange a sec.
l) Salle de remplissage des gélules : c’est là où les gélules sont replis avec le mélange
préparé préalablement.
Les références :
-Cour de installation pharmaceutique Master 1 pharmacie industrielle
« Dr CHERIET Nabil
-https://www.processindustries.fr/comment-fonctionne-lindustrie-
pharmaceutique/ …3
-https://fr.slideshare.net/fibustier/chapitre-iv-tome-1-formes-pharma