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Conférence D2

Psychiatrie
DP1

Bruno Mousseau - bruno.mousseau@gmail.com


Thibault Secheresse - thibault.secheresse@hotmail.fr
Cas 1 - Mme A
Vous êtes l’interne de garde des urgences, vous recevez Mme A, 20 ans, amenée

par sa mère aux urgences car elle présente des troubles du comportement à

domicile.
Lors de l’entretien vous observez une patiente avec un contact étrange, elle vous

parle en regardant ses pieds, et vous indique que sa sœur a été engagée par les

services secrets pour l’espionner car elle détient le secret de la Chartreuse verte,

transmis par le « Moine des Moines » pendant un rêve. Elle vous confie avoir des

preuves des actions de sa sœur car elle aurait retrouvé des « Croma » dans sa

tête de lit qui sont là pour l’enregistrer. Vous notez d’ailleurs que l’intensité de sa

voix baisse progressivement au cours de la phrase.


A un moment elle vous indique de chuchoter car elle essaie de comprendre ce

que lui dit le « Moine des Moines ». Lorsque que vous l’interrogez sur cette

personne elle vous indiquer communiquer avec depuis plusieurs semaines,

pouvoir échanger avec cette personne qui la guide vers le « droit chemin » lui est

précieux.
QUESTION 1 : Quel(s) symptôme(s) clinique(s)
observez-vous ?

A) Idées délirantes de persécution


B) Idées délirantes de mécanisme imaginatif
C) Néologisme
D) Paralogisme
E) Hallucination acoustico-verbale
QUESTION 1 : Quel(s) symptôme(s) clinique(s)

observez-vous ? ACE
A) Idées délirantes de persécution
B) Idées délirantes de mécanisme imaginatif
C) Néologisme
D) Paralogisme
E) Hallucination acoustico-verbale

A : Conviction délirante d’être en danger et/ou que des personnes lui veulent du mal : « sa soeur a

été engagée par les services secrets pour l’espionner » « elle aurait retrouvé des « Croma » dans

sa tête de lit qui sont là pour l’enregistrer ».


B : Fabulation ou invention où l’imagination est au premier plan et le sujet y joue un rôle central.
C : Invention de mots : « Croma ».
D : Utilisation de mots pour un autre sens que le sens commun.
E : « A un moment elle vous indique de chuchoter car elle essaie de comprendre ce que lui dit

le « Moine des Moines » ».


QUESTION 2 :
Vous discutez avec sa mère qui vous indique que sa

fille a toujours été bonne à l’école, malgré ses

fréquentations, mais que depuis l’année dernière

elle ne va plus en cours (est en licence d’histoire de

l’art), qu’elle se renferme dans sa chambre, qu’elle

ne se douche plus (« elle me dit qu’elle n’y pense

pas ») et mange à des horaires improbables.

Depuis plusieurs semaines elle note une

augmentation des consommations de cannabis de sa

fille, et depuis environ 6 mois, elle nous indique

qu’elle l’entend parler seule dans sa chambre, rire

toute seule au milieu de la nuit.


QUESTION 2 : Quel(s) symptôme(s) clinique
observez vous ?

A) Apragmatisme
B) Aboulie
C) Soliloquie
D) Anhédonie
E) Hypersyntonie
QUESTION 2 : Quel(s) symptôme(s) clinique
observez vous ?
AC
A) Apragmatisme
B) Aboulie
C) Soliloquie
D) Anhédonie
E) Hypersyntonie
A : Difficulté à initier une action par défaut planification : « qu’elle ne se douche plus (« elle me dit
qu’elle n’y pense pas ») ».
B : Altération de la motivation avec difficulté à initier une action pourtant planifiée.
C : Réponse formulée aux HAV donnant l’impression de parler seul : « elle nous indique qu’elle

l’entend parler seule dans sa chambre ».


D : Perte de capacité à éprouver du plaisir.
E : Réactivité thymique exacerbée au contexte et à l’ambiance.
QUESTION 3 : A ce stade, quel(s)

diagnostic(s) pouvez-vous envisager ?

A) Episode maniaque
B) Schizophrénie
C) Tumeur cérébrale
D) Episode dépressif caractérisé
E) Trouble de personnalité de type

schizotypique
QUESTION 3 : A ce stade, quel(s)

diagnostic(s) pouvez-vous envisager ?


A) Episode maniaque
BC
B) Schizophrénie
C) Tumeur cérébrale
D) Episode dépressif caractérisé
E) Trouble de personnalité de type

schizotypique
A : Pas d’exaltation de l’humeur, pas d’accélération psychomotrice…
B : Syndrome Positif, Négatif et de Désorganisation tous les 3 présents, depuis plusieurs mois («

depuis plusieurs mois, elle nous indique qu’elle l’entend parler seule dans sa chambre, rire toute

seule au milieu de la nuit), entraînant des difficultés depuis au moins 6 mois (« depuis l’année

dernière elle ne va plus en cours »).


C : Un des nombreux diagnostics différentiels non psychiatriques possible.
D : Pas de tristesse de l’humeur, pas d’anhédonie
E : On n’évoque jamais en aigüe un trouble de la peronnalité.
QUESTION 4 : Quel(s) examen(s) clinique(s) et

paraclinique(s) devez-vous faire pour étayer vos

hypothèses diagnostiques ?
A) TSH
B) Imagerie cérébrale
C) Glycémie à jeun
D) Examen neurologique
E) Fond d’oeil
QUESTION 4 : Quel(s) examen(s) clinique(s) et

paraclinique(s) devez-vous faire pour étayer vos hypothèses

diagnostiques ?
AB

A) TSH CD
B) Imagerie cérébrale
C) Glycémie à jeun
D) Examen neurologique
E) Fond d’oeil

A : Eliminer une dysthyroïdie


B : Eliminer une pathologie neurologique (tumeur cérébrale, encéphalite…)
C : Eliminer une hypoglycémie
D : Idem que la B
E : Non recommandé.
QUESTION 5 : Les examens cliniques et paracliniques
reviennent normaux et l’interne brillant que vous êtes
pose le diagnostic de schizophrénie.
L’état de votre patiente nécessite d’avoir des soins
hospitaliers mais elle n’est pas d’accord.
Quelle est la mesure de soin sans consentement que
vous pouvez instaurer ?
1. A) Soin à la demande du patient
2. B) Soin à la demande d’un tiers
3. C) Soin à la demande du représentant de l’état
4. D) Soin pour péril imminent
5. E) Vous ne mettez pas de soins sous contrainte car
la patiente vous propose de vous donner la recette
de la chartreuse
QUESTION 5 : Les examens cliniques et paracliniques reviennent normaux et

l’interne brillant que vous êtes pose le diagnostic de schizophrénie.


L’état de votre patiente nécessite d’avoir des soins hospitaliers mais elle n’est

pas d’accord.
Quelle est la mesure de soin sans consentement que vous pouvez instaurer ?
B
A) Soin à la demande du patient
B) Soin à la demande d’un tiers
C) Soin à la demande du représentant de l’état
D) Soin pour péril imminent
E) Vous ne mettez pas de soins sous contrainte car la patiente

vous propose de vous donner la recette de la chartreuse

A : N’existe pas
B : La patiente est aux urgences, en sécurité, n’est à priori pas dangereuse pour les autres, et un tiers

est présent.
C : La patiente ne compromet pas la sûreté des personnes et ne porte pas atteinte à l’ordre public.
D : Tiers présent.
E : Item discutable.
La schizophrénie - Clinique
Diagnostic : Association de 2 syndrome (positif, négatif, désorganisation) pendant > 6 mois

Syndrome positif : Syndrome de désorganisation


- Idées délirantes Cognitif :
- Hallucinations : Altération cours de la pensée :
Psychosensorielles : Syndrome négatif : pensée diffluente, sans lien
visuelles, auditives, Cognitif : alogie (absence logique, relâchement des
acoustico-verbales (attitude d'idées) association, discours
d'écoute, soliloquie), Affectif : athymormie, incompréhensible, barrage
olfactive, gustative, tactiles, désintérêt, émoussement Distorsion du jugement :
cénesthésique (sensibilité affectif, amimie, faciès illogisme, paralogisme,
interne) => simples ou inexpressif rationalisme morbide
complexes Comportement : retrait Anomalie du langage :
Intrapsychiques = perte de social, clinophilie, avolition altération phonétique et
l'intimité psychique = vol de syntaxique, schizophasie
pensée, écho de pensée, Affectif : discordance
commentaire de pensée, idéoaffective
acte imposé, commentaire Comportemental : maniérisme,
d'acte sourire immotivés
QUESTION 6 : Vous hospitalisez donc votre patiente en SDT à l’hôpital de

Saint Egrève (hôpital psychiatrique de secteur).


A son arrivée dans le service, elle s’agite et essaye de mordre une infirmière.

L’équipe vous appelle car vous êtes de garde aussi cette nuit et vous venez

voir la patiente. Vous retrouvez une patiente agitée sur le plan physique et

psychique, qui vous menace verbalement.


Que pouvez vous mettre en place devant cette agitation aigue ?

A) Traitement injectable en première intention


B) Traitement sédatif par benzodiazépine
C) Traitement sédatif par antipsychotique
D) Contention mécanique si refus du traitement
E) Instauration d’un traitement de fond
QUESTION 6 : Vous hospitalisez donc votre patiente en SDT à l’hôpital de Saint

Egrève (hôpital psychiatrique de secteur).

BCD
A son arrivée dans le service, elle s’agite et essaye de mordre une infirmière.

L’équipe vous appelle car vous êtes de garde aussi cette nuit et vous venez

voir la patiente. Vous retrouvez une patiente agitée sur le plan physique et

psychique, qui vous menace verbalement.


Que pouvez vous mettre en place devant cette agitation aigue ?
A) Traitement injectable en première intention => MZ
B) Traitement sédatif par benzodiazépine
C) Traitement sédatif par antipsychotique
D) Contention mécanique si refus du traitement
E) Instauration d’un traitement de fond
A : Seulement si refus du traitement per os. =>
B : Possible
C : Possible
D : Elle ne doit être envisagée que lorsque des mesures alternatives différenciées moins restrictives,

ont été inefficaces ou inappropriées


E : Aucune utilité dans ce contexte.
QUESTION 7 : Au bout de quelques jours, votre patiente
s’apaise mais reste symptomatique (syndrome positif
avec délire de persécution et syndrome hallucinatoire,
syndrome de désorganisation). Vous vous posez donc
la question d’introduire un traitement de fond.
Quelles molécules pouvez-vous envisager pour cette
patiente ?

A) VALPROATE DE SODIUM
B) CLOMIPRAMINE
C) QUETIAPINE
D) RISPERIDONE
E) ARIPIPZAROLE
QUESTION 7 : Au bout de quelques jours, votre patiente

s’apaise mais reste symptomatique (syndrome positif avec

délire de persécution et syndrome hallucinatoire, syndrome

de désorganisation). Vous vous posez donc la question

CDE
d’introduire un traitement de fond.
Quelles molécules pouvez-vous envisager pour cette

patiente ?
A) VALPROATE DE SODIUM
B) CLOMIPRAMINE
C) QUETIAPINE
D) RISPERIDONE
E) ARIPIPRAZOLE
A : Thymorégulateur
B : Tricyclique
CDE : Antipsychotiques de seconde génération
Les antipsychotiques
Les antipsychotiques

En première intention :
- Monothérapie
- Antipsychotique atypique (2e génération)
- Per os ++ Neuroleptique retard
(injectable) = que si
2e intention : mauvaise observance
- Changement pour un autre atypique

3e intention :
- CLOZAPINE = échec de 2 antipsychotiques bien conduits
- Association d'antipsychotiques
- ECT (symptômes positifs résistants)
Les antipsychotiques

Effets indésirables fréquents :


- Psychiatriques (sédation, indifférence psychomotrice,
confusion)
- Neurologique (dyskinésies, syndrome parkinsonien, crise
convulsive)
- Endocrinométabolique (prise de poids, gynécomastie)
- Neurovégétatif et cardiovasculaire (anticholinergique,
allongement QT)
Les antipsychotiques - surveillance
Le syndrome malin des neuroleptiques
QUESTION 8 : Grâce à l’introduction d’ARIPIPRAZOLE à

la dose de 15mg, votre patiente retrouve son état de

base.
Quelles sont les choses que vous pouvez proposer pour
la suite des soins de votre patiente ?

A) Demande d’AAH
B) Demande de RQTH
C) Demande d’ALD
D) Proposition de psychothérapie
E) Suivi en CMP
QUESTION 8 : Grâce à l’introduction d’ARIPIPRAZOLE à la

ABC

dose de 15mg, votre patiente retrouve son état de base.


Quelles sont les choses que vous pouvez proposer pour la

suite des soins de votre patiente ?


DE
A) Demande d’AAH
B) Demande de RQTH
C) Demande d’ALD
D) Proposition de psychothérapie
E) Suivi en CMP

ABCDE : La patiente relève de toutes ces propositions.


QUESTION 9 : Quelques années plus tard, lors d’une énième garde aux

urgences, vous retrouvez Mme A, amenée par les forces de l’ordre car elle

a essayé de poignarder sa sœur.


Lors de votre entretien, vous retrouvez une patiente méfiante, qui vous

rapporte que sa sœur a essayé de l’empoisonner, elle en est intimement

convaincue même sans preuve. De plus, elle vous indique que les voisins

l’espionnent et qu’ils ont engagés des gens pour la suivre, elle les voit dès

qu’elle sort dans la rue. Vous notez qu’elle est très anxieuse en vous

racontant tout cela et qu’elle reste suspicieuse lorsque vous bougez dans la

pièce.
Comment caractériseriez vous ces idées délirantes ?
A) Mécanisme intuitif
B) Mécanisme imaginatif
C) Thématique de persécution
D) Participation affective faible
E) Délire bien systématisé
QUESTION 9 : Quelques années plus tard, lors d’une énième garde aux urgences,

vous retrouvez Mme A, amenée par les forces de l’ordre car elle a essayé de

AC
poignarder sa sœur.
Lors de votre entretien, vous retrouvez une patiente méfiante, qui vous rapporte que

sa sœur a essayé de l’empoisonner, elle en est intimement convaincue même sans

preuve. De plus, elle vous indique que les voisins l’espionnent et qu’ils ont engagés

des gens pour la suivre, elle les voit dès qu’elle sort dans la rue. Vous notez qu’elle

est très anxieuse en vous racontant tout cela et qu’elle reste suspicieuse lorsque

vous bougez dans la pièce.

Comment caractériseriez vous ces idées délirantes ?


A : Idée fausse admise sans vérification ni raisonnement logique en dehors de

A) Mécanisme intuitif toute donnée objective ou sensorielle : « elle en est intimement convaincue

B) Mécanisme imaginatif même sans preuve »


C) Thématique de persécution B : Fabulation ou invention où l’imagination est au premier plan et le sujet y joue un

rôle central
D) Participation affective faible
C : Idée délirante dans laquelle le thème central consiste pour le sujet à être

E) Délire bien systématisé attaqué, harcelé, trompé, espionné, persécuté ou victime d’une conspiration : « sa

sœur a essayé de l’empoisonner » « les voisins l’espionnent et qu’ils ont engagés

des gens pour la suivre »


D : « Vous notez qu’elle est très anxieuse en vous racontant »
LES IDÉES DÉLIRANTES

T Thème = persécution, grandeur, mystique, de référence...

O Organisation = en secteur (limité) en réseau (dans toute la


vie)

M Mécanisme = interprétatif,

intuitif, imaginatif, hallucinatoire

A Adhésion = degré de conviction

T Type = systématisation = systématisé (paranoïaque) ou


non systématisé (paranoïde

E Evolution = durée évolution


QUESTION 10 : Vous continuez votre entretien et elle vous indique que des
personnes lui volent ses pensées, lui impose des images « horribles »,
lui parlent la nuit et la forcent à accomplir certaines actions mais qu’elle
essaye de résister.
Concernant son passage à l’acte hétéro agressif, elle ne le critique pas et
assure qu’elle le refera car « ils m’ont dit que c’était elle qui essayait de
me tuer ».
Concernant cette symptomatologie hallucinatoire, quelle(s) réponse(s)
est(sont) vraie(s) ?
A) Hallucinations intrapsychiques
B) Hallucinations acoustico-verbales
C) Hallucinations visuelles
D) Vol de la pensée
E) Pensées imposées
QUESTION 10 : Vous continuez votre entretien et elle vous indique que des

personnes lui volent ses pensées, lui impose des images « horribles », lui parlent

AB

la nuit et la forcent à accomplir certaines actions mais qu’elle essaye de résister.


Concernant son passage à l’acte hétéro agressif, elle ne le critique pas et assure

qu’elle le refera car « ils m’ont dit que c’était elle qui essayait de me tuer ».
Concernant cette symptomatologie hallucinatoire, quelle(s) réponse(s) est(sont)

vraie(s) ?

A) Hallucinations intrapsychiques
DE
B) Hallucinations acoustico-verbales
C) Hallucinations visuelles
D) Vol de la pensée
E) Pensées imposées
A : Phénomène psychique, vécu dans la propre pensée du patient sans manifestation sensorielle : «

elle vous indique que des personnes lui volent ses pensées, lui impose des images « horribles » »
B : La patiente entend des voix : « lui parlent la nuit »
C : Non évoqué ici.
D et E : Cela rentre dans les hallucinations intra psychiques. C’est une « perte de l’intimité psychique ».
QUESTION 11 : Au vu de la symptomatologie de la patiente,

vous décidez de l’hospitalisez.


Quel mode de soin mettez vous en place ?

A) Soin à la demande d’un tiers (SDT)


B) Soin pour péril imminent (SPI)
C) Soin à la demande du représentant de l’état (SDRE)
D) Soin à la demande d’un tiers urgent (SDTu)
E) Soin à la demande du psychiatre
QUESTION 11 : Au vu de la symptomatologie de la patiente,

vous décidez de l’hospitalisez.


Quel mode de soin mettez vous en place ?
C
A) Soin à la demande d’un tiers (SDT)
B) Soin pour péril imminent (SPI)
C) Soin à la demande du représentant de l’état (SDRE)
D) Soin à la demande d’un tiers urgent (SDTu)
E) Soin à la demande du psychiatre

A : Risque de trouble à l'ordre public dont SDRE.


B : Pas de péril imminent pour la santé de la patiente.
C : Les troubles mentaux nécessitent des soins et compromettent la sûreté des personnes : « vous

retrouvez Mme A, amenée par les forces de l’ordre car elle a essayé de poignarder sa sœur »
D : Comme la A
E : N’existe pas.
Soins sans consentement - résumé
SDT : SPI :
2 certificats médicaux (dont un d'un 1 certificat médical n'émanant pas
médecin ne faisant pas parti de d'un psychiatre de l'établissement
l'établissement d'accueil) d'accueil
1 autorisation de tiers manuscrite Accord du directeur de l'établissement
Accord du directeur de l'établissement d'accueil
d'accueil
SDRE :
SDTu : 1 certificat médical n'émanant pas
1 certificat médical pouvant émaner d'un psychiatre de l'établissement
d'un psychiatre de l'établissement d'accueil
d'accueil Arrêté du représentant de l'état
1 autorisation de tiers manuscrite
Accord du directeur de l'établissement
=> 1 certif à 24h + à 72h puis 1/mois si maintien mesure
d'accueil
JLD dans les 12j
QUESTION 12 : Mme A s’est bien remise de sa dernière décompensation, vous

la suivez maintenant depuis plusieurs années dans son CMP de secteur, elle a

comprit la nécessité de bien prendre son traitement. Elle est en couple, a des

enfants et un travail et surtout, elle est bien stabilisée sur le plan

psychiatrique.
Ce jour, elle vous pose des questions sur sa maladie (la schizophrénie).
Quelles réponses sont justes ?

A) La schizophrénie touche autant les femmes que les hommes


B) Un des facteurs de déclenchement de la maladie est la

consommation de cannabis
C) Une personne sur deux atteint de schizophrénie consomme du

cannabis
D) Ses enfants ont 100% de risque de développer une schizophrénie
E) Elle peut arrêter son traitement car elle est bien stabilisée
QUESTION 12 : Mme A s’est bien remise de sa dernière décompensation, vous la

suivez maintenant depuis plusieurs années dans son CMP de secteur, elle a comprit

la nécessité de bien prendre son traitement. Elle est en couple, a des enfants et un

travail et surtout, elle est bien stabilisée sur le plan psychiatrique.


Ce jour, elle vous pose des questions sur sa maladie (la schizophrénie).
ABC
Quelles réponses sont justes ?

A) La schizophrénie touche autant les femmes que les hommes


B) Un des facteurs de déclenchement de la maladie est la

consommation de cannabis
C) Une personne sur deux atteint de schizophrénie consomme du

cannabis
D) Ses enfants ont 100% de risque de développer une schizophrénie
E) Elle peut arrêter son traitement car elle est bien stabilisée
A : Sex ratio de 1,4 mais "a peu près équilibré".
B : Vrai.
C : Vrai également.
D : Evidemment faux.
E : Encore plus faux.
Conférence D2
Psychiatrie
DP2

Bruno Mousseau - bruno.mousseau@gmail.com


Thibault Secheresse - thibault.secheresse@hotmail.fr
Cas 1 - Mr C
Vous recevez en consultation Mr C, car il se sent moins bien depuis plusieurs

semaines.
En effet, son travail est très prenant et l’épuise, il n’arrive plus à trouver la

motivation d’y aller, d’ailleurs il est en arrêt de travail. A la maison, les relations avec

sa compagne sont difficiles car il reste sur le canapé toute la journée. Il se sent

triste, alors qu’il adorait la pêche, cela ne lui procure plus de plaisir. Vous le

trouvez ralenti dans son débit de parole et dans sa gestuelle. Il s’endort tard car il

vous indique réfléchir beaucoup le soir et se réveille très tôt le matin. Il a perdu

du poids car il n’a plus d’appétit.

Dans ses antécédents personnels ont note :


- Hydrocèle à l’âge de 14 ans
- Fracture du tibia l’année dernière

Dans ses antécédents familiaux :


- Dysthyroïdie chez la mère
QUESTION 1 : Quel(s) signe(s) clinique(s)

retrouvez-vous chez ce patient ?

A) Tristesse de l’humeur
B) Anhédonie
C) Apragmatisme
D) Aboulie
E) Anxiété
QUESTION 1 : Quel(s) signe(s) clinique(s)

retrouvez-vous chez ce patient ? ABD


A) Tristesse de l’humeur
B) Anhédonie
C) Apragmatisme
D) Aboulie
E) Anxiété
A : "Il se sent triste"
B : "Cela ne lui procure plus de plaisir". Anhédonie : perte du plaisir et

de l'intérêt dans les activités


C : Apragmatisme = perte de la capacité à planifier des actions
D : Perte de l'élan vital/de la motivation "il n'a plus la motivation"
E : non rapporté
QUESTION 2 : Pour étayer vos hypothèses

diagnostiques, vous lui prescrivez une


biologie, que mettez vous dedans ?
A) Glycémie à jeun
B) TSH
C) NFS plaquette
D) Toxiques urinaires
E) Anticorps antinucléaires
QUESTION 2 : Pour étayer vos hypothèses

diagnostiques, vous lui prescrivez une


biologie, que mettez vous dedans ? AB

A)
B)
Glycémie à jeun
TSH
CD
C) NFS plaquette
D) Toxiques urinaires
E) Anticorps antinucléaires

A, B, C, D : dans le bilan paraclinique pour éliminer les diagnostics

différentiels
E : pour les premiers épisodes psychotiques
Bilan paraclinique devant une hypothèse de
syndrome dépressif
QUESTION 3 : Vous le revoyez une semaine

plus tard avec les résultats de la prise de sang

qui sont normaux.


Quel est votre diagnostic ?
A) Schizophrénie
B) Episode dépressif caractérisé
C) Trouble de l’adaptation
D) Burn out
E) Trouble bipolaire
QUESTION 3 : Vous le revoyez une semaine

plus tard avec les résultats de la prise de sang

qui sont normaux. B


Quel est votre diagnostic ?
A) Schizophrénie
B) Episode dépressif caractérisé
C) Trouble de l’adaptation
D) Burn out
E) Trouble bipolaire
=> Clinique typique de l'épisode dépressif caractérisé
A : pas d'élément orientant vers une psychose
C : Pas d'évènement de vie négatif
D :clinique même en dehors du travail
E : pas d'élément clinique orientant vers un trouble bipolaire
Le syndrome dépressif

Diagnostic : symptômes présents > 14j Perturbation de l'humeur = humeur triste


Perturbation des émotions = anhédonie,
Perturbations psycho anxiété, irritabilité
affectives Altération du contenu de la pensée =
dévalorisation, culpabilité...
Idées suicidaires
Ralentissement psychomoteur
Perturbation cours de la pensée :
Perturbation psycho- bradypsychie, ruminations, monoidéisme
motrices Altération capacités cognitives :
attention, mémoire, concentration
Ralentissement : bradyphémie,
bradykinésie, aboulie, incurie, clinophilie...
Perturbations
Altération des fonctions instinctuelles :
physiologiques manger, dormir, sexualité, asthénie
QUESTION 4 :
Votre patient vous inquiète car il vous rapporte se sentir « profondément

désespéré », qu’il n’a plus l’impression de ne plus ressentir d’émotion

quand il est avec sa femme, que le matin est très compliqué car il

n’arrive plus à rien, qu’il se sent coupable d’infliger son état à sa famille.
Vous le trouverez encore plus ralenti que la dernière fois.
Quelle caractéristique clinique de son épisode dépressif retrouvez-vous ?

A) Caractéristique anxieuse
B) Caractéristique psychotique
C) Caractéristique mélancolique
D) Caractéristique atypique
E) Caractéristique mixte
QUESTION 4 : Votre patient vous inquiète car il vous rapporte se sentir «

profondément désespéré », qu’il n’a plus l’impression de ne plus ressentir d’émotion

quand il est avec sa femme, que le matin est très compliqué car il n’arrive plus à rien,

qu’il se sent coupable d’infliger son état à sa famille.


Vous le trouverez encore plus ralenti que la dernière fois.
C
Quelle caractéristique clinique de son épisode dépressif retrouvez-vous ?
A) Caractéristique anxieuse
B) Caractéristique psychotique
C) Caractéristique mélancolique
D) Caractéristique atypique
E) Caractéristique mixte
A : pas d'anxiété particulière
B : pas d'élément délirant ou hallucinatoire
C : Mélancolie : désespoir profond, symptômes plus présents le matin, réveils

matinaux précoces, agitation ou ralentissement psychomoteur marqués, perte

d'appétit ou de poids significative, culpabilité excessive ou inappropriée


D : pas d'hypersomnie, pas de prise de poids
E : pas d'élement de la lignée maniaque ou hypomaniaque
Les caractéristiques possibles des EDC

Caractéristique anxieuse : avec signe d'anxiété au premier plan. ATTENTION : risque


suicidaire élevé par passage à l'acte impulsif sur raptus anxieux

Caractéristique psychotique : EDC avec idées délirantes ou hallucinations (ex : syndrome


de cotard)

Caractéristique mélancolique: désespoir profond, symptômes plus présents le matin,


réveils matinaux précoces, agitation ou ralentissement psychomoteur marqués, perte
d'appétit ou de poids significative, culpabilité excessive ou inappropriée

Caractéristique mixte : EDC associé à au moins 3 symptômes maniaques ou


hypomaniaques

Caractéristique catatonique : syndrome psychomoteur avec la catalepsie (flexibilité


cireuse), négativisme, stéréotypies, impulsions, écholalie, échopraxie
QUESTION 5 : Devant cet épisode dépressif

caractérisé avec caractéristique mélancolique,

vous décidez d’hospitaliser votre patient. Celui ci

est d’accord.
Quel traitement pouvez vous introduire en

première intention ?
A) Antidépresseur de type ISRS
B) Antidépresseur de type tricyclique
C) Thymorégulateur à activité antidépressive
D) Anxiolytique
E) Antipsychotique
QUESTION 5 : Devant cet épisode dépressif caractérisé avec

A
caractéristique mélancolique, vous décidez d’hospitaliser votre

patient. Celui ci est d’accord.


Quel traitement pouvez vous introduire en première intention ?

A) Antidépresseur de type ISRS


B) Antidépresseur de type tricyclique
C) Thymorégulateur à activité antidépressive
D) Anxiolytique
E) Antipsychotique
A : ISRS en première intention dans l'EDC
B : en 2e ou 3e intention
C : Non indiqué (pour votre culture : possible en 3e intention si échec des antidépresseurs)
D : il n'est pas anxieux
E : non indiqué
QUESTION 6 : Parmi les traitements

psychotropes ci dessous, lesquels sont des

ISRS ?
A) PAROXETINE
B) MIRTAZAPINE
C) ESCITALOPRAM
D) CLOMIPRAMINE
E) BUSPIRONE
QUESTION 6 : Parmi les traitements

psychotropes ci dessous, lesquels sont des

ISRS ?
AC
A) PAROXETINE
B) MIRTAZAPINE
C) ESCITALOPRAM
D) CLOMIPRAMINE
E) BUSPIRONE

A et C : ISRS
B : antidépresseur de la classe des "autres"
D : antidépresseur tricyclique / imipraminique
E : anxiolytiqueà action sérotoninergique
Les traitements antidépresseurs

5 familles :

A retenir :
- ISRS en première intention (meilleur rapport tolérance/efficacité)
- JAMAIS d'association entre IMAO et autre antidépresseur
- Durée traitement : au moins 6 mois après rémission
Les traitements antidépresseurs

Effets indésirables :
- Peu d'effets indésirables (digestifs, tremblements, sexuels...)

Effets indésirable grave : le syndrome sérotoninergique


- Dig : nausées, diarrhées
- Neuro : syndrome confusionnel, agitation, tremblements,
myoclonies, hyperréflexie, mydriase, akathisies...
- Neurovégétatifs : sueurs, tachycardie, hypersudation, instabilité
tensionnelle
- Risque de choc, coma, CIVD, rhabdomyolyse => transfert en
réanimation
- Pas de traitement spécifique
QUESTION 7 : Vous introduisez de la PAROXETINE à la dose de

20mg par jour.


Quelques jours après l’introduction, votre patient vous confie avoir des

idées suicidaires, scénarisées par pendaison avec le câble du lit dans

sa chambre, il vous indique qu’il n’entrevoit pas d’autre solution à son

mal-être, qu’il a déjà écrit une lettre pour sa femme car son amour ne

suffit plus à le maintenir en vie.


Chez ce patient, quelle(s) réponse(s) est(sont) vraie(s)

concernant l’évaluation du risque suicidaire ?


A) Le facteur protecteur est sa femme
B) L’urgence est moyenne
C) La dangerosité est faible
D) Il ne présente pas de facteurs de risque de suicide
E) Toutes les réponses sont fausses
QUESTION 7 : Vous introduisez de la PAROXETINE à la dose de 20mg

par jour.

E
Quelques jours après l’introduction, votre patient vous confie avoir des

idées suicidaires, scénarisées par pendaison avec le câble du lit dans sa

chambre, il vous indique qu’il n’entrevoit pas d’autre solution à son mal-

être, qu’il a déjà écrit une lettre pour sa femme car son amour ne suffit plus

à le maintenir en vie.
Chez ce patient, quelle(s) réponse(s) est(sont) vraie(s) concernant

l’évaluation du risque suicidaire ?


A) Le facteur protecteur est sa femme
B) L’urgence est moyenne
C) La dangerosité est faible
D) Il ne présente pas de facteurs de risque de suicide
E) Toutes les réponses sont fausses
A : Pas un facteur protecteur, ne suffit plus
B : Urgence importante
C : Dangerosité importante
D : Si : dépression sévère mélancolique
QUESTION 8 : Vous sécurisez votre patient qui arrive à passer

cette crise suicidaire.


Deux semaines plus tard, l’externe de votre service arrive tout

content en vous disant que votre patient est guéri. Intriguez vous le

demandez pourquoi et il vous répond l’avoir croisé dans le couloir,

tout souriant, rigolant, s’étant habillé d’une manière drôle.


Vous allez voir votre patient qui vous saute dessus et vous tient un

discours très accéléré, qui vous indique être « l’homme le plus

heureux du monde grâce à vos soins » et qu’il se sent « prêt à

devenir le président de la république en sortant ». Son débit de


parole est très accéléré, il passe du rire aux larmes durant

l’entretien (qui s’éternise car il n’arrête pas de parler), il ne tient

pas en place, vous indique qu’il n’a pas dormi depuis 2j.

Quel(s) symptôme(s) clinique(s) observez vous ?


QUESTION 8 : Quel(s) symptôme(s) clinique(s)

observez vous ?

A) Labilité émotionnelle
B) Idées délirantes de persécution
C) Tachyphémie
D) Logorrhée
E) Coq à l’âne
QUESTION 8 : Quel(s) symptôme(s) clinique(s)

ACD
observez vous ?

A) Labilité émotionnelle
B) Idées délirantes de persécution
C) Tachyphémie
D) Logorrhée
E) Coq à l’âne

A :"Passe du rire aux larmes"


B : Idées délirantes de grandeur "Prêt à être le président de la république"
C : Tachyphémie : fait de parler très vite : "Discours très accéléré"
D : Logorrhée = diarrhée verbale : "il n'arrête pas de parler"
E : non retrouvé
QUESTION 9 : Quelle hypothèse diagnostique pouvez-

vous faire ?

A) Entrée dans la schizophrénie


B) Episode maniaque
C) Aggravation paradoxale du syndrome dépressif
D) Effet indésirable de la PAROXETINE
E) Retour à l’état de base du patient
QUESTION 9 : Quelle hypothèse diagnostique pouvez-

vous faire ?
B
A) Entrée dans la schizophrénie
B) Episode maniaque
C) Aggravation paradoxale du syndrome dépressif
D) Effet indésirable de la PAROXETINE
E) Retour à l’état de base du patient
A : Pas d'élément hormis les idées délirantes
B : symptomatologie de l'épisode maniaque
C : rien à voir
D : Pas à ce point là
E : Il est un peu trop chelou pour être normal là non?
QUESTION 10 : Vous diagnostiquez donc un virage

maniaque de votre patient.


Quelle donnée importante avez vous oublié de

rechercher au début de votre prise en charge qui vous

aurait permit d’anticiper cette situation ?


A) Antécédent d’épisode maniaque ou hypomaniaque
B) Antécédent de tentative de suicide
C) Antécédents familiaux de schizophrénie
D) Antécédent de consommation de toxique
E) Toutes les réponses sont fausses
QUESTION 10 : Vous diagnostiquez donc un virage

A
maniaque de votre patient.
Quelle donnée importante avez vous oublié de

rechercher au début de votre prise en charge qui vous

aurait permit d’anticiper cette situation ?


A) Antécédent d’épisode maniaque ou hypomaniaque
B) Antécédent de tentative de suicide
C) Antécédents familiaux de schizophrénie
D) Antécédent de consommation de toxique
E) Toutes les réponses sont fausses
A : toujours le recherche devant un syndrome dépressif.
B : Important dans l'évaluation du risque suicidaire
C : Important mais rien à voir
D : important mais rien à voir
Le trouble bipolaire
Syndrome maniaque = symptômes > 7j
Syndrome hypomaniaque = symptômes >4j
Perturbation de l'humeur = humeur euphorique
Perturbation des émotions = labilité,
Perturbations psycho hyperréactivité, hypersyntonie
affectives
Altération du contenu de la pensée =
Augmentation de l'estime de soi. idées de
grandeur, absence conscience trouble
Accélération psychique : tachypsychie, pensée
diffluente, fuite des idées, coq à l'âne, ludisme
Perturbation psycho-
Agitation motrice, augmentation de l'énergie,
motrices logorrhée, tachyphémie, hypermimie,
deshinibition
Hypervigilance, distractibilité
Perturbations
physiologiques Altération des fonctions insctinctuelles :
alimentation, sommeil , énergie, sexualité
QUESTION 11 :
Face à ce trouble bipolaire, quelle stratégie thérapeutique

pouvez vous envisager ?


A) Switch d’antidépresseur
B) Ajout d’un thymorégulateur en association avec la

PAROXETINE
C) Arrêt de l’antidépresseur et relai avec un

thymorégulateur
D) Traitement par antipsychotique de première génération
E) Ajout d’anxiolytique
QUESTION 11 :
Face à ce trouble bipolaire, quelle stratégie thérapeutique

pouvez vous envisager ?


A) Switch d’antidépresseur
C
B) Ajout d’un thymorégulateur en association avec la

PAROXETINE
C) Arrêt de l’antidépresseur et relai avec un thymorégulateur
D) Traitement par antipsychotique de première génération
E) Ajout d’anxiolytique
A : Contre indiqués avec le trouble bipolaire
B : jamais en première intention et contre indiqué si phase maniaque
C : si phase maniaque sous antidépresseurs : arrêt des antidépresseurs en

urgence !
D : Antipsychotique de première génération JAMAIS indiqués
E : pas anxieux
QUESTION 12 : Grâce à l’arrêt de la PAROXETINE et l’introduction

d’un thyromégulateur (SELS DE LITHIUM), votre patient retrouve son

état de base.
Devant son diagnostic de trouble bipolaire, il vous interroge sur cette

pathologie.
Quelle(s) réponse(s) est(sont) vraie(s) ?

A) un épisode hypomaniaque doit durer au moins une semaine


B) un épisode maniaque doit durer au moins 4 jours
C) Le traitement pharmacologique peut comporter un antipsychotique
D) La psychothérapie est toujours indiquée
E) Le trouble bipolaire est l’aternance de phase dépressives et de

phase maniaque ou hypomaniaque


QUESTION 12 : Grâce à l’arrêt de la PAROXETINE et l’introduction

d’un thyromégulateur (SELS DE LITHIUM), votre patient retrouve son

état de base.
Devant son diagnostic de trouble bipolaire, il vous interroge sur cette

pathologie.
CDE
Quelle(s) réponse(s) est(sont) vraie(s) ?
A) un épisode hypomaniaque doit durer au moins une semaine
B) un épisode maniaque doit durer au moins 4 jours
C) Le traitement pharmacologique peut comporter un antipsychotique
D) La psychothérapie est toujours indiquée
E) Le trouble bipolaire est l’aternance de phase dépressives et de phase

maniaque ou hypomaniaque

A/B : inverse => épisode maniaque = 7j / hypomaniaque = 4j


C : vrai, antipsychotique de seconde génération
D : psychothérapie TOUJOURS indiquée pour TOUS les troubles. Pas de

psychanalyse en aigu
E : Définition du trouble bipolaire
Les traitements thymorégulateurs

Traitements phase maniaque Traitements phase dépressive



ARRÊT DES ANTIDEPRESSEURS


- Lithium
- Lithium - Anticonvulsivants : LAMOTRIGINE
- Anticonvulsivants : VALPROATE / - Antipsychotiques de 2e génération :
CARBAMAZEPINE QUETIAPINE
- Antipsychotiques de 2e génération :
ARIPIPRAZOLE, OLANZAPINE,
RISPERIDONE, QUETIAPINE

A garder à l'esprit : VALPROATE


contre indiqué femme en âge de
procréer !!!
Conférence D4
Psychiatrie
QI

Bruno Mousseau - bruno.mousseau@gmail.com


Thibault Secheresse - thibault.secheresse@hotmail.fr
QUESTION 1 : Concernant le trouble panique,

quelle(s) réponse(s) est(sont) juste(s) ?

A) Il est caractérisé par la répétition d’attaque de panique


B) L’anxiété anticipatoire est un des symptômes
C) Il peut se compliquer d’agoraphobie
D) L’agoraphobie est la peur de la foule
E) Le traitement de première intention est la psychothérapie
QUESTION 1 : Concernant le trouble panique,

quelle(s) réponse(s) est(sont) juste(s) ?


ABCE
A) Il est caractérisé par la répétition d’attaque de panique
B) L’anxiété anticipatoire est un des symptômes
C) Il peut se compliquer d’agoraphobie
D) L’agoraphobie est la peur de la foule
E) Le traitement de première intention est la psychothérapie

A et B : C’est la définition du trouble panique


C : L’agoraphobie est la crainte de l’ensemble des situations dans lesquelles on

ne pourrait pas facilement s’échapper ou dans lesquelles on ne pourrait pas

être secouru en cas d’attaque de panique.


E : Vrai avec les ISRS en 2e intention.
QUESTION 2 : Concernant les phobies

spécifiques, quelle(s) réponse(s) est(sont)

juste(s) ?

A) Elles se définissent par la crainte irraisonnée et

incontrôlable d’un objet ou d’une situation bien définie


B) Peuvent conduire à une attaque de panique
C) Peuvent conduire à des conduites d’évitement
D) La phobie sociale est la crainte d’agir de façon

embarrassante ou humiliante sous le regard et le jugement

d’autrui
E) Le traitement peut comporter des antidépresseurs de type

ISRS
QUESTION 2 : Concernant les phobies

spécifiques, quelle(s) réponse(s) est(sont)

juste(s) ? ABCD
A) Elles se définissent par la crainte irraisonnée et incontrôlable d’un

objet ou d’une situation bien définie


B) Peuvent conduire à une attaque de panique
C) Peuvent conduire à des conduites d’évitement
D) La phobie sociale est la crainte d’agir de façon embarrassante ou

humiliante sous le regard et le jugement d’autrui


E) Le traitement peut comporter des antidépresseurs de type ISRS

A : Vrai, c’est la définition.


B : Vrai également.
C : Vrai également, ce qui est régulièrement retrouvé dans les troubles anxieux.
D : Vrai , elle peut donc, contrairement aux phobies spécifiques (limitées à un

seul objet bien défini), s’étendre à un grand nombre de situations différente.


E : Faux, psychothérapie TCC
QUESTION 3 : Concernant les antidépresseurs,

quelle(s) réponse(s) est(sont) juste(s) ?


A) Ils sont contre indiqués dans le trouble bipolaire
B) Ils peuvent être indiqués dans les troubles anxieux
C) Certains peuvent être utilisés dans les douleurs neuropathiques
D) L’association d’ISRS et d’IMAO est contre indiquée de manière

absolue
E) La VENLAFAXINE est un IRSNa (inhibiteur de la recapture de la

sérotonine et de la noradrénaline)
QUESTION 3 : Concernant les antidépresseurs,

quelle(s) réponse(s) est(sont) juste(s) ?

A) Ils sont contre indiqués dans le trouble bipolaire


ABC

DE
B) Ils peuvent être indiqués dans les troubles anxieux
C) Certains peuvent être utilisés dans les douleurs neuropathiques
D) L’association d’ISRS et d’IMAO est contre indiquée de manière

absolue
E) La VENLAFAXINE est un IRSNa (inhibiteur de la recapture de la

sérotonine et de la noradrénaline)

A : Vrai, du fait du risque de virage maniaque et aggravation du trouble bipolaire


B : Vrai, le plus souvent les ISRS.
C : Vrai, imipraminiques et IRSNA.
D : Vrai, du fait de l’augmentation importante du risque de syndrome

sérotoninergique et du risque de décès du patient


QUESTION 4 : Concernant les troubles de la

personnalité, quelle(s) réponse(s) est(sont)

juste(s) ?

A) Le diagnostic peut être posé lors d’une décompensation aigue


B) Ce sont des troubles qui peuvent se guérir
C) Ils sont répartis en 3 clusters
D) Ils peuvent se diagnostiquer dans l’enfance
E) Le traitement de première intention est médicamenteux
QUESTION 4 : Concernant les troubles de la

personnalité, quelle(s) réponse(s) est(sont)

juste(s) ?
C
A) Le diagnostic peut être posé lors d’une décompensation aigue => MZ
B) Ce sont des troubles qui peuvent se guérir
C) Ils sont répartis en 3 clusters
D) Ils peuvent se diagnostiquer dans l’enfance
E) Le traitement de première intention est médicamenteux

A : Jamais !
B : Faux., mais peuvent s’améliorer avec la psychothérapie.
C : Vrai, A (Psychotique), B (Emotionnel), C (Anxieuse).
D : Ses premières manifestations sont décelables au plus tôt à l’adolescence ou
au début de l’âge adulte.
E : Faux, c’est la psychothérapie.
QUESTION 5 : Concernant le trouble de

personnalité borderline, quelle(s) réponse(s)

est(sont) juste(s) ?

A) Il fait parti du cluster C (anxieux)


B) Il se caractérise par une instabilité des relations

interpersonnelles
C) On note souvent des addictions comorbides
D) Les tentatives de suicides sont fréquentes
E) On note une rigidité de l’image de soi
QUESTION 5 : Concernant le trouble de

personnalité borderline, quelle(s) réponse(s)

est(sont) juste(s) ? BCD


A) Il fait parti du cluster C (anxieux)
B) Il se caractérise par une instabilité des relations interpersonnelles
C) On note souvent des addictions comorbides
D) Les tentatives de suicides sont fréquentes
E) On note une rigidité de l’image de soi

A : Faux, cluster B (Emotionnel).


B : Vrai, relations intenses et chaotiques alternant entre les deux extrêmes de

l’idéalisation et du rejet.
C : Vrai
D : Vrai, s’intègre dans les troubles du comportement liés à l’impulsivité.
E : Au contraire, l’image de soi est instable.
QUESTION 6 : Concernant les trouble de

personnalité du cluster A, quelle(s) réponse(s)

est(sont) juste(s) ?
A) Le trouble de personnalité paranoïaque est caractérisé par une

méfiance et une rigidité


B) Le trouble de personnalité paranoïaque peut se compliquer d’un trouble

délirant persistant
C) Le trouble de personnalité schizoïde est caractérisé par une vie
psychique riche et des croyances « bizarres »
D) Le trouble de la personnalité schizotypique est caractérisé par une

absence d’intérêt pour autrui et une froideur


E) Toutes les réponses sont fausses
QUESTION 6 : Concernant les trouble de

AB
personnalité du cluster A, quelle(s) réponse(s)

est(sont) juste(s) ?
A) Le trouble de personnalité paranoïaque est caractérisé par une méfiance

et une rigidité
B) Le trouble de personnalité paranoïaque peut se compliquer d’un trouble

délirant persistant
C) Le trouble de personnalité schizoïde est caractérisé par une vie psychique riche

et des croyances « bizarres »


D) Le trouble de la personnalité schizotypique est caractérisé par une absence

d’intérêt pour autrui et une froideur


E) Toutes les réponses sont fausses
A : Vrai
B : Vrai, avec une inflation des interprétations et la construction d’idées délirantes qui

s’accentuent au fil du temps.


C : Faux, c’est le trouble de la personnalité schizotypique.
D : Faux, c’est le trouble de la personnalité schizoïde.
E : Faux
QUESTION 7 : Concernant les troubles

obsessionnels compulsifs (TOC), quelle(s)

réponse(s) est(sont) juste(s) ?

A) Les obsessions sont des idées délirantes


B) C’est une complication de trouble de personnalité obsessionnel

compulsif
C) Les compulsions sont des comportements répétitifs que le sujet de sent

obligé d’accomplir en réponse à une obsession


D) La psychothérapie de type TCC (thérapie cognitivo-comportementale)

est indiquée en première intention


E) La conscience du trouble (insight) est très mauvaise
QUESTION 7 : Concernant les troubles obsessionnels

compulsifs (TOC), quelle(s) réponse(s) est(sont) juste(s) ?

A) Les obsessions sont des idées délirantes CD


B) C’est une complication de trouble de personnalité obsessionnel compulsif
C) Les compulsions sont des comportements répétitifs que le sujet de sent

obligé d’accomplir en réponse à une obsession


D) La psychothérapie de type TCC (thérapie cognitivo-comportementale) est

indiquée en première intention


E) La conscience du trouble (insight) est très mauvaise

A : Faux, les obsessions sont caractérisées par l’irruption de pensées, de pulsions, d’images

en désaccord avec la pensée consciente du sujet, mais perçues comme provenant de

son esprit.
B : Faux, la personnalité obsessionnelle-compulsive ne doit pas être confondue avec un

trouble obsessionnel compulsif : elle ne comporte en effet ni obsession et ni compulsion.


C : Vrai, c’est la définition.
D : Vrai
E : Faux, seulement 5 à 25 % des patients présentent un insight faible.
QUESTION 8 : Concernant le trouble de stress

post-traumatique (TSPT), quelle(s) réponse(s)

est(sont) juste(s) ?

A) Il peut survenir après un stress peu intense


B) Il peut compliquer un trouble de stress aigu
C) Il se caractérise par un syndrome de répétion
D) Il se caractérise par un syndrome d’évitement
E) Il se caractérise par une hypoactivation neurovégétative
QUESTION 8 : Concernant le trouble de stress

post-traumatique (TSPT), quelle(s) réponse(s)

est(sont) juste(s) ? BCD


A) Il peut survenir après un stress peu intense
B) Il peut compliquer un trouble de stress aigu
C) Il se caractérise par un syndrome de répétion
D) Il se caractérise par un syndrome d’évitement
E) Il se caractérise par une hypoactivation neurovégétative

A : Faux : Stress intense et traumatique (évènement traumatique = risque de mort

ou d'atteinte à l'intégrité de la personne ou d'un proche)


B : Vrai : stress aigu < 1 mois / TSPT si symptômes > 1 mois)
C/D : Vrai, définition = association syndrome de répétition (flash-back, reviviscence,

cauchemars traumatiques) + syndrome d'évitement + hyperactivation

neurovégétative + altération négative des cognitions et de l'humeur


E : faux, HYPERactivation
QUESTION 9 : Concernant le trouble du spectre

autistique chez l’enfant, quelle(s) réponse(s)

est(sont) juste(s) ?
A) Il existe des difficultés à exprimer et comprendre les émotions et

les affects
B) On note la présence de comportements répétitifs et stéréotypés
C) Il existe une adhésion inflexible à des routines et intolérance au

changement
D) Ces troubles débutent dans l’enfance (premiers symptômes

avant 36 mois)
E) Ce trouble peut se poursuivre à l’âge adulte
QUESTION 9 : Concernant le trouble du spectre

autistique chez l’enfant, quelle(s) réponse(s)

est(sont) juste(s) ?
ABC

A)
B)
Il existe des difficultés à exprimer et comprendre les émotions et les affects
On note la présence de comportements répétitifs et stéréotypés
DE
C) Il existe une adhésion inflexible à des routines et intolérance au changement
D) Ces troubles débutent dans l’enfance (premiers symptômes avant 36 mois)
E) Ce trouble peut se poursuivre à l’âge adulte

TSA : trouble neurodéveloppemental


- Clinique : association de trouble de la communication et des interactions

sociales + caractère restreint et répétitif des comportements, des actions ou

des activités
- Débute dans l'enfance, premiers symptômes avant 36 mois
QUESTION 10 : Concernant le trouble de

l’attention avec ou sans hyperactivité (TDAH),

quelle(s) réponse(s) est(sont) juste(s) ?

A) Il se caractérise par un syndrome d’inattention


B) On note une hyperactivité présente seulement dans le domaine scolaire
C) Il peut exister une impulsivité
D) Ce trouble débute dans l’enfance (avant 12 ans)
E) Le traitement est le METHYLPHENIDATE (dérivé des amphétamines)
QUESTION 10 : Concernant le trouble de

l’attention avec ou sans hyperactivité (TDAH),


ACDE
quelle(s) réponse(s) est(sont) juste(s) ?

A) Il se caractérise par un syndrome d’inattention


B) On note une hyperactivité présente seulement dans le domaine scolaire
C) Il peut exister une impulsivité
D) Ce trouble débute dans l’enfance (avant 12 ans)
E) Le traitement est le METHYLPHENIDATE (dérivé des amphétamines)

B : Tous les domaines de la vie


QUESTION 11 : Concernant les troubles du

comportement alimentaire, quelle(s) réponse(s)

est(sont) juste(s) ?

A) L’anorexie mentale est caractérisée par une peur intense de

perdre du poids
B) La dysmorphophobie est la crainte de prendre du poids
C) L’anorexie peut conduire à une ostéoporose
D) L’anorexie mentale est le trouble psychiatrique où la mortalité

est la plus élevée


E) La prise en charge est essentiellement psychiatrique
QUESTION 11 : Concernant les troubles du

comportement alimentaire, quelle(s) réponse(s)

est(sont) juste(s) ? ACD


A) L’anorexie mentale est caractérisée par une peur intense

de perdre du poids
B) La dysmorphophobie est la crainte de prendre du poids
C) L’anorexie peut conduire à une ostéoporose
D) L’anorexie mentale est le trouble psychiatrique où la

mortalité est la plus élevée


E) La prise en charge est essentiellement psychiatrique

B : Dysmorphophobie : distorsion de la perception de l'image du corps


E : Prise en charge multidisciplinaire
QUESTION 12 : Concernant le deuil, quelle(s)

réponse(s) est(sont) juste(s) ?

A) Le deuil persistant est évoqué quand la symptomatologie de deuil

persiste plus de 2 ans


B) Dans le deuil normal, l’estime de soi est effondrée
C) Le fait de vouloir rejoindre le défunt est considéré comme pathologique

dans le processus de deuil


D) Le risque de suicide est multiplié par 50 chez les hommes dans la

première semaine du deuil


E) Un deuil doit forcément s’accompagner d’une prescription de

psychotrope
QUESTION 12 : Concernant le deuil, quelle(s)

réponse(s) est(sont) juste(s) ? D


A) Le deuil persistant est évoqué quand la symptomatologie de deuil persiste plus de 2

ans
B) Dans le deuil normal, l’estime de soi est effondrée
C) Le fait de vouloir rejoindre le défunt est considéré comme pathologique dans le

processus de deuil
D) Le risque de suicide est multiplié par 50 chez les hommes dans la première

semaine du deuil
E) Un deuil doit forcément s’accompagner d’une prescription de psychotrope

A : Faux, Plus de 1 an
B : Faux,estime de soi préservée. Si effondrée, rechercher la présence d'une

dépression sous jacente


C : Faux, considéré comme normal
E : Faux, seulement s'il se complique d'une dépression
QUESTION 13 : Concernant l’addiction à l’alcool,

quelle(s) réponse(s) est(sont) juste(s) ?

A) Le dépistage du mésusage peut se faire avec le questionnaire AUDIT-C


B) Le syndrome de sevrage peut se voir dans les 3 semaines après l’arrêt

de l’alcool
C) Le syndrome de sevrage d’un délirium tremens qui peut occasionner la

mort du patient
D) Les hallucinations présentées dans le déliriums tremens sont surtout

acoustico-verbales
E) L’entretien motivationnel est un des grands principes de la prise en

charge
QUESTION 13 : Concernant l’addiction à l’alcool,

ACE
quelle(s) réponse(s) est(sont) juste(s) ?
A) Le dépistage du mésusage peut se faire avec le questionnaire AUDIT-C
B) Le syndrome de sevrage peut se voir dans les 3 semaines après l’arrêt de

l’alcool
C) Le syndrome de sevrage d’un délirium tremens qui peut occasionner la

mort du patient
D) Les hallucinations présentées dans le déliriums tremens sont surtout acoustico-

verbales
E) L’entretien motivationnel est un des grands principes de la prise en charge

B : Faux, dans les 7 à 10 jours


C :Vrai, seul sevrage qui peut tuer le patient (troubles électrolytiques, crise

d'épilepsie...) + peut se compliquer d'un syndrome de Gayet Wernicke puis d'un


syndrome de Korsakoff
D : Faux, surtout visuelles
QUESTION 14 : Concernant les troubles

psychiques de la personne âgée, quelle(s)

réponse(s) est(sont) juste(s) ?

A) L’épisode dépressif du sujet âgé se manifeste principalement par des

symptômes généraux d’allure non psychiatrique


B) Il est très important d’évaluer les comorbidités psychiatriques et non

psychiatriques (état nutritionnel…)


C) Il faut éviter les anxiolytiques benzodiazépiniques
D) L’instauration des traitements suit la règle du « start slow-go slow »
E) La personne âgée est un adulte miniature
QUESTION 14 : Concernant les troubles

psychiques de la personne âgée, quelle(s)

réponse(s) est(sont) juste(s) ?


ABCD
A) L’épisode dépressif du sujet âgé se manifeste principalement par des

symptômes généraux d’allure non psychiatrique


B) Il est très important d’évaluer les comorbidités psychiatriques et non

psychiatriques (état nutritionnel…)


C) Il faut éviter les anxiolytiques benzodiazépiniques
D) L’instauration des traitements suit la règle du « start slow-go slow »
E) La personne âgée est un adulte miniature

C : Vrai, risque confusiongène + de chute


D : moins bonne tolérance + modification du volume de distribution
BONUS
QUESTION 20 : Concernant les psychothérapies,
quelle(s) est(sont) la(les) réponse(s) vraie(s) ? :

A) Le titre de psychothérapeute est réglementé


B) L’éducation thérapeutique du patient (ETP) est toujours indiquée
C) L’utilisation de la méthode cognitive fait parti des TCC (Thérapies
Cognitivo-Comportementales)
D) La psychothérapie de soutien est indiquée dans toutes les pathologies
psychiatriques et non psychiatriques et il n’existe aucune contre indication
E) Les troubles psychotiques sévères et décompensés sont une contre
indication aux thérapies d’inspirations psychanalytiques
QUESTION 20 : Concernant les psychothérapies,
quelle(s) est(sont) la(les) réponse(s) vraie(s) ? :
ABC
DE
A) Le titre de psychothérapeute est réglementé
B) L’éducation thérapeutique du patient (ETP) est toujours indiquée
C) L’utilisation de la méthode cognitive fait parti des TCC (Thérapies
Cognitivo-Comportementales)
D) La psychothérapie de soutien est indiquée dans toutes les
pathologies psychiatriques et non psychiatriques et il n’existe aucune
contre indication
E) Les troubles psychotiques sévères et décompensés sont une contre
indication aux thérapies d’inspirations psychanalytiques
Durées nécessaires des symptômes pour le diagnostic
Dépression : > 14j
Trouble bipolaire : maniaque >7j, hypomaniaque 4j
Episode psychotique bref : < 1mois
Schizophrénie : > 6 mois
Trouble délirant persistant : > 1 mois
Stress post traumatique : > 1 mois
Stress aigu : <1 mois
TOC : > 1h /j
TAG : > 6 mois
Trouble panique : > 1 mois
Agoraphobie : > 6 mois
Trouble de l'adaptation : apparaissent dans les 3 mois après facteur de stress et évolution
< 6 mois après arrêt facteur de stress
TDAH : durée des troubles > 6 mois
Post partum : pic au 10e jour / Baby blues = normal = 3-5j
Boulimie/ accès hyperphargique : accès hyperphagie : 1/sem pendant 3 mois
Durées de traitement des troubles psychiatriques à
connaitre

Dépression : min 6 mois après rémission


Bipolaire : a vie
1er épisode psychotique : 2 ans
2e épisode psychotique : 5 ans
Schizophrénie / trouble délirant persistant : à vie
Références utiles

- Collège : http://www.asso-aesp.fr/wp-
content/uploads/2021/01/ECN-PSY-2021.pdf
- AESP : http://www.asso-aesp.fr/
- Guide de l'externe en psychiatrie : http://www.asso-
aesp.fr/wp-content/uploads/2016/06/guide_externe_VF.pdf?
fbclid=IwAR2H2S8bmJ07ZjByrQ22vgc6d1EJH_thLAYF52O12DiOjJI
UPHnUeT03ZdQ
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Merci pour votre attention

Bon courage pour la suite !


Bruno Mousseau - bruno.mousseau@gmail.com
Thibault Secheresse - thibault.secheresse@hotmail.fr

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