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2020 - 2021 – QUESTIONS – Psychiatrie

Auteur : Oleg ROUDITCH-PERGOLA

Psychiatrie n°1 DFASM2 2020 Oleg Rouditch DP1


Amy a 24 ans, elle chante dans un groupe qui commence à percer. Vous suivez en
consultation au CMP. Elle vient vous voir régulièrement, quand elle ne se sent « pas
bien ». Elle consulte surtout après ses ruptures affectives qui sont fréquentes. Cette
fois-ci, Guillaume l'a quittée pour une autre chanteuse. « C’est toujours pareil avec
les mecs, au début c’est le paradis et puis ils vous lâchent». Voilà deux jours qu'elle
se sent horriblement mal, l'angoisse est massive et elle s’est alcoolisée ce matin.
Après avoir reçu un texto de lui, elle est immédiAmy a 24 ans, elle chante dans un
groupe qui commence à percer. Vous suivez en consultation au CMP. Elle vient
vous voir régulièrement, quand elle ne se sent « pas bien ». Elle consulte surtout
après ses ruptures affectives qui sont fréquentes. Cette fois-ci, Guillaume l'a quittée
pour une autre chanteuse. « C’est toujours pareil avec les mecs, au début c’est le
paradis et puis ils vous lâchent». Voilà deux jours qu'elle se sent horriblement mal,
l'angoisse est massive et elle s’est alcoolisée ce matin. Après avoir reçu un texto de
lui, elle est immédiatement descendue chez l’épicier acheter une bouteille de Vodka
qu’elle a « dézinguée » en 20 minutes. Elle vous montre ses avant-bras qui portent
de nombreuses coupures horizontales faites aujourd’hui avec un rasoir, d’autres
sont des cicatrices plus anciennes. « Heureusement que vous êtes là, Docteur parce
que les psys avant vous, ils servaient à rien»
La mère d’Amy a fait de multiples tentatives de suicides. atement descendue chez
l’épicier acheter une bouteille de Vodka qu’elle a « dézinguée » en 20 minutes. Elle
vous montre ses avant-bras qui portent de nombreuses coupures horizontales
faites aujourd’hui avec un rasoir, d’autres sont des cicatrices plus anciennes. «
Heureusement que vous êtes là, Docteur parce que les psys avant vous, ils
servaient à rien»
La mère d’Amy a fait de multiples tentatives de suicides.
1. Quel(s) est(sont) le(s) élément(s) sémiologique(s) présent(s) dans cette observation ?
A. impulsivité
B. psychopathie
C. perversion narcissique
D. instabilité interpersonnelle
E. sens grandiose de sa propre importance
2. Quel(s) est(sont) le(s) élément(s) sémiologique(s) présent(s) dans cette observation ?
A. discordance idéo-affective
B. négligeance dans l’enfance
C. sentiment chronique de vide
D. scarifications
E. clivage
3. Quel(s) est(sont) votre(vos) hypothèse(s) diagnostique(s) ?
A. trouble de la personnalité narcissique
B. trouble de la personnalité antisociale
C. trouble de la personnalité psychopathique
D. trouble de la personnalité histrionique
E. trouble de la personnalité borderline
4. Vous proposez à Amy une hospitalisation en soins libres qu’elle accepte. Elle rentre
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chez elle après quelques jours.
Vous la revoyez un an plus tard. Elle vous parle de son nouveau copain Jo. Jo a cinq ans
de plus qu'elle. Actuellement, il est barman mais fait un peu de « business » à côté. Parfois
il frappe Amy et ne se gêne pas trop pour lui mentir et la tromper sans aucune culpabilité. Il
a fait un séjour de 6 mois en prison avant de la connaitre.

Quel(s) est(sont) (le)les élément(s) sémiologique(s) présent(s) dans cette description?


A. discordance idéo-affective
B. comportements transgressifs
C. fading
D. absence de culpabilité
E. barrages
5. Concernant Jo, quel(s) est(sont) votre(vos) hypothèse(s) diagnostique(s) ?
A. trouble de la personnalité narcissique
B. trouble de la personnalité obsessionnelle-compulsive
C. trouble de la personnalité perverse-narcissique
D. trouble de la personnalité antisociale
E. trouble de la personnalité dysthymique
6. Pendant l’entretien, Amy vous dit qu’elle a « décidé d’en finir ». Il y a deux jours, elle a
acheté une corde et elle a appris à la nouer en regardant une vidéo sur internet. Elle ajoute
qu’elle a une poutre « toute trouvée » dans son grenier. Elle explique que depuis une
semaine, elle « n’en peut plus », qu’elle pense tous les jours « à se foutre en l’air ». Ces
idées se font de plus en plus oppressantes et douloureuses au point qu’Amy ne voit « pas
d’autre solution à ses soucis ».Quel(s) diagnostic(s) faites-vous devant ce tableau ?
A. épisode dépressif caractérisé
B. trouble dépressif bref
C. crise suicidaire
D. trouble anxieux généralisé
E. trouble unipolaire
7. Concernant le potentiel suicidaire, quel(s) élément(s) est(sont) en faveur d’un risque
élevé ?
A. létalité du moyen
B. trouble de la personnalité borderline
C. scénario prémédité
D. antécédent familial de tentative de suicide
E. idées envahissantes
8. Concernant le potentiel suicidaire, quel(s) élément(s) est(sont) en faveur d’une urgence
élevée ?
A. létalité du moyen
B. faible estime de soi
C. scénario prémédité
D. antécédent familial de tentative de suicide
E. idées envahissantes
9. Concernant le potentiel suicidaire, quel(s) élément(s) est(sont) en faveur d’une
dangerosité élevé ?
A. faible estime de soi
B. scénario prémédité
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C. idées envahissantes
D. létalité du moyen
E. antécédent familial de tentative de suicide
10. Concernant la crise actuelle, quel(s) est(sont) la(les) réponse(s) exacte(s)
A. le potentiel suicidaire est n’évaluable qu’à distance de la crise suicidaire
B. le potentiel suicidaire est faible
C. le potentiel suicidaire est moyen
D. le potentiel suicidaire est élevé
E. il s’agit de théâtralisme
11. Quelle(s) prise(s) en charge proposez-vous ?
A. hospitalisation en SPPI
B. hospitalisation en SPDT
C. hospitalisation en soins libres
D. hôpital de jour
E. ambulatoire
12. Vous proposez une hospitalisation en soins libres que la patiente refuse. « Ne me
parlez pas d’hôpital. J’ai pris ma décision, je m’en vais ! » Que faites-vous ?
A. hospitalisation en SPPI si pas de tiers disponible
B. hospitalisation en SPDRE
C. hospitalisation en SPDT si tiers disponible
D. ordonnance de placement provisoire
E. hôpital de jour

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Psychiatrie n°1 DFASM2 2020 Oleg Rouditch DP2
Mme Y. a 45 ans, elle est enseignante d’anglais au collège. Elle vient vous consulter
dans votre cabinet en ville.
Mme Y. vous explique qu’elle dort mal depuis que son fils unique Charles ne vit plus
au domicile. Charles a 22 ans, il est étudiant en master de droit et a emménagé avec
sa copine l’année dernière. « Depuis, je suis tendue, je m’énerve pour un rien. Bref,
je suis à bout ».
Elle vous explique qu’elle se fait « un sang d’encre » depuis qu’elle a appris qu’il se
déplace en trottinette électrique.
« En ce moment, ce sont les partiels, alors ça rajoute encore du stress ». Elle dit
s’inquiéter plus que lui pour ses résultats. Charles est un excellent élève.
Par ailleurs, Mme Y se préoccupe beaucoup de sa santé et de celle de ses proches.
Elle se rend tous les 3 mois chez son généraliste pour « faire un check-up » et a
finalement réalisé une IRM cérébrale pour des céphalées de tension, qui s’est
révélée normale. « Il a fallu que j’insiste pendant un an !»
Elle vous confie « mon mari dit que j’exagère et menace de me quitter»
1. Quel(s) est(sont) le(s) élément(s) sémiologique(s) présent(s) dans cette observation ?
A. obsessions
B. idées délirantes
C. soucis excessifs
D. compulsions
E. syndrome d’influence
2. Quel(s) est(sont) le(s) élément(s) sémiologique(s) présent(s) dans cette observation ?
A. perturbation physiologiques
B. automatisme mental
C. phobie d’impulsion
D. anhédonie
E. aboulie
3. Quel(s) est(sont) votre(vos) hypothèse(s) diagnostique(s) ?
A. état de stress aigu
B. trouble de la personnalité borderline
C. trouble stress post-traumatique
D. trouble anxieux généralisé
E. trouble de l’adaptation
4. Quel(s) traitement(s) de fond proposez-vous ?
A. antidépresseur ISRS
B. antidépresseur tricyclique
C. antidépresseur IMAO
D. antipsychotique atypique
E. antipsychotique de première génération
5. Vous continuez le suivi de Mme Y. pendant un an. Elle s’améliore sur le plan du trouble
anxieux. Vous décidez d’arrêter progressivement le traitement puis le suivi. Quatre ans
après, Mme Y se présente à nouveau à votre cabinet.
Elle explique que depuis 3 semaines, « elle n’est plus elle-même». La patiente s’exprime

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d’une voix monocorde et lente, ses mouvements sont ralentis.
Elle se sent triste et angoissée, en particulier le matin. Par moments, elle se dit que ce
serait « mieux si tout s’arrêtait ». Elle est fatiguée et n’arrive plus à se concentrer.
Elle se couche tous les jours à 21h, se réveille à 8h et sort du lit vers midi.
Elle n’a plus envie d’aller à la piscine ni de voir ses amis pour jouer aux cartes et mange
très peu. Elle a perdu 4 kilogrammes en un mois. « Plus rien ne me fait plaisir, docteur ».
Mme Y. vous confie également ne plus avoir de libido.
Quelle(s) perturbation(s) psychoaffective(s) retrouvez-vous chez la patiente ?
A. catatonie
B. hypomimie
C. anhédonie
D. idées noires
E. bradykinésie
6. Quelle(s) perturbation(s) psychomotrice(s) retrouvez-vous chez cette patiente ?
A. amimie
B. clinophilie
C. aprosodie
D. bradyphémie
E. tristesse de l’humeur
7. Quelle(s) perturbation(s) physiologique(s) retrouvez-vous chez ce patient ?
A. asthénie
B. hypomimie
C. hyporexie
D. hypersomnie
E. diminution de la libido
8. Quel(s) diagnostic(s) évoquez-vous ?
A. trouble dépressif persistant
B. épisode dépressif caractérisé d’intensité sévère
C. trouble de l’humeur
D. trouble dépressif bref
E. épisode dépressif caractérisé avec caractéristiques mixtes
9. Concernant le trouble que présente la patiente, quel(s) diagnostic(s) faites-vous ?
A. dysthymie
B. trouble dépressif
C. trouble de l’humeur
D. trouble dépressif récurrent
E. trouble conversif
10. Quel(s) traitement(s) de fond prescrivez-vous ?
A. antidépresseur tricyclique
B. antidépresseur ISRS
C. benzodiazépine
D. lithium
E. antidépresseur IMAO
11. Vous proposez une hospitalisation à Mme Y, qu’elle accepte.
Trois jours après son admission vous trouvez Mme Y allongée dans son lit, immobile, le
bras droit dans une position inhabituelle. Vous la saluez d’un « bonjour Madame Y.», elle
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ne répond pas. Lorsque vous cherchez son regard, celle-ci détourne les yeux à l’opposé de
vous.
Vous prenez son bras pour le mettre dans une position plus confortable. Vous constatez
une légère résistance et vous êtes étonné de voir que le bras de Mme Y garde la position
que vous lui donnez.
Quel(s) est(sont) le(s) élément(s) sémiologique(s) présent(s) dans cette observation ?
A. catalepsie
B. cataplexie
C. négativisme
D. anorexie
E. écholepsie
12. Quel(s) est(sont) votre(vos) diagnostic(s) devant le tableau présenté par la patiente ?
A. surdosage en benzodiazépines
B. encoprésie
C. narcolepsie
D. catatonie
E. syndrome sérotoninergique
13. Vous diagnostiquez une catatonie. Quel(s) est(sont) la(les) principale(s) étiologie(s) de
catatonie en psychiatrie ?
A. schizophrénie
B. trouble stress post-traumatique
C. trouble délirant persistant
D. épisode dépressif caractérisé
E. dysthymie

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Psychiatrie n°1 DFASM2 2020 Oleg Rouditch DP3
Robert a 40 ans, il est comptable dans une entreprise d’import-export. Chez Robert,
tout est à sa place : les clefs sur le porte-clés, le manteau sur le porte-manteau, le lit
tiré à quatre épingles chaque matin. Pour Robert, « les choses doivent être comme
elle sont ». Il est un grand travailleur, apprécié par ses supérieurs mais peu par ses
collègues qui le trouvent ennuyeux et moralisateur En dehors du travail, il n'a
d'autre occupation que sa collection de timbres. Robert a le projet d’écrire un livre
sur l’histoire du timbre en France. Il a rédigé les premières lignes mais remet
toujours la suite au lendemain car il veut trop bien faire et se trouve bloqué. Durant
l'entretien, il vous demande plusieurs fois si vous êtes bien en secteur 1. Il vous
explique souffrir de solitude.
1. Quel(s) est(sont) le(s) élément(s) sémiologique(s) présent(s) dans cette observation ?
A. méticulosité
B. labilité émotionnelle
C. rigidité
D. perfectionnisme
E. automatisme mental
2. Quel(s) est(sont) votre(vos) hypothèse(s) diagnostique(s) ?
A. trouble obsessionnel-compulsif
B. trouble de la personnalité borderline
C. trouble de la personnalité antisociale
D. trouble de la personnalité obsessionnelle-compulsive
E. trouble de la personnalité schizotypique
3. Vous suspectez une trouble de la personnalité obsessionnelle-compulsive. Concernant
les troubles de la personnalité, quelle(s) est(sont) la(les) proposition(s) exacte(s) ?
A. on ne peut parler de trouble de la personnalité qu’à partir de 18 ans
B. la personnalité désigne ce qu’il y a de stable dans le fonctionnement psychologique de
l’individu
C. le trouble de la personnalité obsessionnelle-compulsive est le plus fréquent
D. un trouble de la personnalité obsessionnelle-compulsive n’a pas d’impact sur les relations
sociales et professionnelle
E. le diagnostic de trouble anxieux exclue celui de trouble de la personnalité obsessionnelle-
compulsive
4. Concernant les troubles de la personnalité, quelle(s) est(sont) la(les) proposition(s)
exacte(s) ?
A. les troubles de la personnalité se compliquent fréquemment d’addiction
B. les troubles de la personnalité se compliquent fréquemment de trouble dépressif
C. les troubles de la personnalité sont rares
D. on parle de trouble de la personnalité lorsque les traits de personnalité sont adaptables
E. la personnalité obsessionnelle-compulsive fait partie du cluster des personnalités dites
« anxieuses »
5. Concernant les troubles de la personnalité, quelle(s) est(sont) la(les) proposition(s)
exacte(s) ?
A. le trouble de la personnalité obsessionnelle-compulsive s’améliore avec le temps
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B. le trouble de la personnalité borderline s’améliore avec le temps
C. le trouble de la personnalité évitante s’améliore avec le temps
D. le trouble de la personnalité obsessionnelle-compulsive évolue généralement vers un trouble
de personnalité antisociale
E. le trouble de la personnalité obsessionnelle-compuslive évolue généralement vers un trouble
de la personnalité borderline
6. Robert vous explique qu’il a plusieurs fois par jour des « pensées intrusives » : « j’ai la
crainte qu’il arrive quelque chose à mes parents, par exemple un accident de voiture. Je
sais que c’est absurde mais ça m’angoisse énormément ». « Pour chasser ces pensées je
fais des rituels, comme aligner mes chaussures, ou compter jusqu’à trente mentalement ».
Robert passe une à deux heure par jour à effectuer ses rituels, tous les jours. Et ce, puis
plusieurs années. Par ailleurs, il lui arrive parfois d'avoir peur de pousser les gens dans la
Seine ou sur les rails de métro. Il a peur de passer à l'acte et de se retrouver en prison

Quel(s) est(sont) le(s) élément(s) sémiologique(s) présent(s) dans cette observation ?


A. obsession de doute
B. obsession de malheur
C. obsession de conjuration
D. obsession de lavage
E. phobie d’impulsion
7. Quel(s) est(sont) le(s) élément(s) sémiologique(s) présent(s) dans cette observation ?
A. compulsion de doute
B. compulsion de conjuration
C. compulsion d’impulsion
D. compulsion de lavage
E. compulsion de malheur
8. Quel(s) diagnostic(s) évoquez-vous ?
A. trouble phobique
B. phobie sociale
C. état de stress post-traumatique
D. trouble obsessionnel-compulsif
E. trouble de l’adaptation
9. Vous évoquez un trouble obsessionnel compulsif. Quel(s) est(sont) le(les)
principal(principaux) diagnostic(s) différentiel(s) du TOC ?
A. épisode dépressif caractérisé
B. phobie sociale
C. phobie simple
D. schizophrénie
E. trouble de la personnalité antisociale
10. Quel(s) traitement(s) de fond instaurez-vous ?
A. antipsychotique atypique
B. antidépresseur tricyclique
C. antidépresseur ISRS
D. thymorégulateur
E. benzodiazépine
11. Satisfait de votre bonne prise en charge, Robert vous adresse son neveu Antoine.
Antoine a 27 ans, il est statisticien dans une compagnie d’assurance. Il se décrit comme
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«timide» au travail et avec ses proches. Il en souffre et voudrait être plus à l’aise en
société.
Le matin, il se lève en avance pour prendre un train différent de celui de Paul qui travaille
dans le même bureau que lui. « j’ai peur de n’avoir rien à dire et qu’il me trouve
inintéressant ».
Il vous raconte qu’avant les vacances de Noël, il a tenté un trait d’humour avec ses
collègues : « je leur ai dit « à l’année prochaine ! » - ça n’a fait rire personne».
Il a été blessé et y repense régulièrement avec un pincement au cœur. Depuis, Antoine
s’interdit de faire des blagues. « Ils doivent penser que je suis un pauvre type. Après tout,
ils auraient raison». Antoine vit seul en compagnie d’un hamster nommé « Gros-Calin ». *
Quel(s) est(sont) le(s) élément(s) sémiologique(s) présent(s) dans cette observation ?
A. sensibilité exacerbée au jugement négatif d’autrui
B. théâtralisme
C. impulsivité
D. inhibition relationnelle
E. mésestime de soi
12. Quel(s) est(sont) votre(vos) hypothèse(s) diagnostique(s) ?
A. trouble de la personnalité schizoïde
B. trouble de la personnalité schizotypique
C. trouble de la personnalité évitante
D. trouble de la personnalité timide
E. trouble de la personnalité narcissique
13. Vous évoquez un trouble de la personnalité évitante. Quel(s) est(sont) votre(vos)
principal(aux) diagnsotic(s) différentiel(s) chez ce patient ?
A. état de stress aigu
B. trouble de l’adaptation
C. trouble stress post-traumatique
D. phobie spécifique
E. phobie sociale

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Psychiatrie n°1 DFASM2 2020 Oleg Rouditch DP4
De garde, aux urgences, vous recevez Madame Z, 25 ans. Elle est amenée par sa
voisine et amie depuis des années. La voisine vous dit que Mme Z. n’est plus le
même depuis 9 jours et s’inquiète de ses multiples aventures d’un soir et de ses
dépenses inconsidérées. « Et puis, elle passe du rire aux larmes tout le temps, je n’y
comprends plus rien »

Vous interrogez la patiente qui vous répond avec une vitesse de parole accélérée
qu’elle a démissionné de son emploi « en claquant la porte » car son patron « ne la
jugeait pas à sa juste valeur ». « Faut voir que je suis la meilleure de la boîte ».

«Doc, je me suis jamais sentie aussi bien : je suis up, je suis hype, je suis high.»
Elle sourit.

Elle vous dit que « les idées fusent dans sa tête » et qu’elle prévoit d’aller aux Etats-
Unis pour créer une start-up de maquillage ou bien de s’engager dans un refuge
pour animaux abandonnés. Elle vous dit ne dormir que trois heures par nuit, sans
fatigue ressentie.

« En tout cas coco, avec les hommes, j’ai du succès ! » « coco, cocophonie ! »
s’exclaffe-t-elle. Elle fait de multiples clins d’oeil à l’infirmier qui vous accompagne
et répond à ses sourires gênés par des éclats de rire
1. Quelle(s) perturbation(s) psychoaffective(s) retrouvez-vous chez la patiente ?
A. logorrhée
B. pensée diffluente
C. augmentation de l’estime de soi
D. hypersynthonie
E. tachypsychie
2. Quelle(s) perturbation(s) psychomotrice(s) retrouvez-vous chez la patiente ?
A. trichotillomanie
B. barrage
C. pensée diffluente
D. tachyphémie
E. labilité émotionnelle
3. Quelle(s) perturbation(s) physiologique(s) retrouvez-vous chez la patiente ?
A. fading
B. insomnie
C. augmentation de la libido
D. idées de grandeur
E. hypermimie
4. Quel(s) diagnostic(s) faites-vous concernant l’épisode actuel ?
A. trouble de la personnalité histrionique
B. épisode maniaque
C. épisode mixte
D. épisode psychotique bref
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E. trouble de la personnalité borderline
5. Quel(s) diagnostic(s) faites-vous concernant la(les) pathologie(s) sous-jacente(s) de la
patiente ?
A. trouble de la personnalité histrionique
B. trouble de la personnalité borderline
C. trouble bipolaire de type I
D. trouble bipolaire du post-partum
E. trouble bipolaire de type III
6. Madame Z. vous dit qu’elle a déjà été hospitalisée en psychiatrie pour une dépression
dans les deux semaines qui suivaient son accouchement. Quel(s) élément(s)
aurait(auraient) pu faire suspecter un trouble bipolaire au moment du premier épisode
dépressif
A. contexte de post-partum
B. sexe féminin
C. contexte social défavorisé
D. nationalité étrangère
E. âge précoce du premier épisode dépressif
7. Quel(s) traitement(s) symptomatique(s) pouvez-vous prescrire à cette patiente ?
A. diazépam per os
B. paroxétine per os
C. loxapine per os
D. lamotrigine per os
E. diazépam IV
8. Quel(s) traitement(s) curatif(s) envisagez-vous pour cette patiente ?
A. anti-épileptique per os type valproate
B. lithium per os
C. antipsychotique per os type risperidone
D. lithium IV
E. benzodiazépine type diazépam

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