Livre Pret Pour Mise en Ligne Version Corige Oct 2021

BUSINESS WOMAN
& BIPOLAIRE
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2 BUSINESS WOMAN & BIPOLAIRE
Christelle LE ROUX
Introduction
BUSINESS WOMAN & BIPOLAIRE
Quel paradoxe cette pathologie avec le monde du

business de nos jours !
Cette histoire raconte mon vécu, face à la découverte de
ma maladie et surtout le combat journalier pour y faire
face.
Affronter cette AFFECTION PSYCHIATRIQUE GRAVE ET
ÉVOLUTIVE, tout en vivant ma vie de dirigeante de société
relève du Miracle…
Je suis encore debout ! I’m still standing (dixit Elton
John). Découvrez mes remèdes, mes addictions, mes
désespoirs, mes raisons de s’accrocher à la vie.
À cœur ouvert, je vous révélerai tout, le bon, comme le
mauvais.
Vous comprendrez, le comment, le pourquoi, le pour qui,
j’ai réussi malgré ce mal atroce à être qui je suis
aujourd’hui.
Christelle LE ROUX
Dirigeante de Corsican Octopus One
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Pour MÉMÉ
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Chapitre 1
MISE À NU :
Par quoi commencer ? Je ne vais pas vous raconter toute

ma vie, je résumerai au maximum tellement j’ai de choses
à vous dire.
Ce nouvel exutoire, surtout pour aider et donner de
l’espoir à toutes les personnes touchées par cette maladie.
On peut s’en sortir, mais alors… à quel prix et surtout
QUEL COMBAT ?
Je commence… après une enfance sans enfance, un climat
familial difficile, bien que j’aime ma mère à la folie et que
je la tiens en aucun cas responsable de mon mal-être.
On peut dire que ma vie de tristesse a commencé à l’âge
de 12 ans, l’année ou j’ai perdu ma mémé adorée et mon
pépé Alfred.
Je vous parle de cet évènement car je suis convaincue qu’à
l’époque déjà j’étais malade, je vous explique pourquoi.
Je me rappelle que le décès soudain, traumatisant de ma
mémé maria, m’avait plongée dans une grave déprime.
J’étais inconsolable pendant plusieurs mois, d’ailleurs
aujourd’hui, trente-trois ans plus tard c’est la même
chose.
Ma mémé d’amour m’accompagne chaque jour afin de
vaincre cette lourde pathologie, malgré qu’elle ne soit plus
des nôtres.
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Je la crois réellement auprès de moi, c’est mon Étoile, mon

Ange gardien.
J’ai compris très récemment que j’étais malade, et s’est
extrêmement dur à accepter.
Aujourd’hui, je viens d’avoir 45 ans et accepte à peine le
diagnostic, bien que je le réalise, car je souffre au
quotidien.
Bien évidemment, j’ai un traitement médical qui est sensé
m’aider …pfft … j’ai envie de Mourir.
Les médicaments m’aident, c’est indéniable, mais après
une accoutumance au traitement, la maladie gagne du
terrain et évolue en s’aggravant.
En tout cas, cela est bel et bien mon cas.
Aussi, après plusieurs séjours en service psychiatrique
hospitalier, je croyais que c’était gagné, ça allait mieux…
Tout ça est un leurre qui ne dure pas longtemps.
Alors comment fait-on quand on réalise que l’on est
malade et que l’on doit diriger une entreprise ?
Eh bien, on se fait du mal, on doute, on a peur,
terriblement peur, on arrive à s’oublier soi-même.
Je me suis fait énormément de mal toutes ces années,
aller comprendre pourquoi s’autodétruire ?
Pourquoi se faire du mal alors que la vie déjà, s’en
charge ?
Je ne comprenais pas ce mal-être, pendant toute ma vie
j’ai souffert dans l’ignorance de la maladie, qui chez moi a
une forme grave.
Comment ai-je fait ? Là, cela se complique…tu es
malheureuse, alors tu t’entoures mal, bien évidemment,
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tu fais souvent de mauvais choix, et surtout je me suis fait

énormément de mal.
Toute ma vie, j’ai ignoré cette maladie, on croit que cela
arrive qu’aux autres…
Comment ai-je pu vivre avec ? Eh bien, on ne vit pas avec,
on survit.
Je ne comprenais pas pourquoi j’avais souvent des
épisodes de dépression mélancolique et ce, depuis mon
enfance, sauf que je n’ai jamais été diagnostiquée.
Quelle souffrance, je pense à ceux qui me comprennent !
Ma maladie ayant gravement évolué selon mon
psychiatre, c’est aussi mon avis, j’ai décidé que j’allais
maintenant la combattre sans me détruire.
Ha ! me détruire…POUR PAS ARRANGER LES CHOSES … Je
me suis droguée (cocaïne), j’ai fait souffrir mon corps et
le pire c’est que j’en étais pleinement consciente.
J’ai honte, énormément honte de moi…
Je suis devenue quasi accro au jeu (casino), avec moi,
c’est tout ou rien.
Et bien sûr j’ai commencé à boire plus que de raison.
D’ailleurs, il est 3 h 52 du matin en ce jeudi 12 août 2021,
et j’ai envie d’un petit verre.
Lol, promis, je vous rassure juste un verre pour fêter ce
livre.
Cette envie d’écrire m’a prise ce même jour.
Je me sers un verre et je reviens…
Je suis de retour. Bof ce petit vin !
Je ne suis pas fatiguée, j’ai envie de vous parler.
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Je ne suis pas écrivain, je vous demande de me

pardonner si ma manière d’écrire vous déplaît. Je ne suis
pas aller à l’école, j’écris comme je parle.
Je vais essayer de mettre un peu d’humour, dans ce livre
malgré ma pathologie.
Quand vous ne comprenez pas pourquoi vous avez peur de
tout, même se laver devient impossible.
Votre cerveau débranche… ET LÀ … C’EST L’ENFER SUR
TERRE.
Je perdais tous mes moyens, plus envie de rien, je me
noyais dans un verre d’eau.
Tous les gestes quotidiens étaient insurmontables, en
revanche, on se drogue et on boit !!!
Dieu me bénisse encore !!!
Je ne me comprends définitivement pas …
Pourquoi mon corps, ma tête, mon cerveau réclament-ils
ces addictions ?
Et pourquoi je ne les rejette automatiquement pas ?
Eh, oui, j’ai essayé de mettre fin à mes jours PLUSIEURS
FOIS, TELLEMENT je souffrais.
La vie en a décidé autrement pour moi, heureusement
pour ma famille qui m’aime tellement fort.
Comment les abandonner ? Pourquoi, pour qui, pour
quelle maladie ?
Vous savez, quand vous êtes aux commandes d’une
nouvelle société, et que vous découvrez les effets de la
maladie, je vous garantis un stress maximum H24 .
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En effet, je n’arrivais même plus à répondre à un e-mail,

même plus un mot, tout était compliqué.
J’avais tellement peur de tout, et même pas peur de moi-
même, car aujourd’hui je sais que j’étais ma pire
ennemie.
JE PARLE AU PASSÉ, JE REVIENS DE TRÈS TRÈS TRÈS LOIN.
Aujourd’hui, à 45 ans j’ai décidé que je n’allais plus me
détruire, ça me guérira pas de ma maladie, je l’ai enfin
compris.
Que l’on m’explique le mystère, soigner le MAL PAR LE
MAL …
Est-ce la maladie qui facilite ces addictions ?

Je pense que oui, on a juste envie de mourir, pour que cela
finisse.
Pour reparler de mes addictions, et faire un peu
d’humour, je dois vous dire que même avec le fromage
‘’ LE BRESSE BLEU ‘’ je suis incontrôlable…
Je ne vais pas manger un Bresse Bleu de 350 grammes
quand je peux en manger 3 OU 4 !
J’en peux définitivement plus de moi !!!
Cette nuit, j’ai commencé à écrire ce livre avec en fond de

musique Your song d’Elton John, ET POUR LA PREMIÈRE
FOIS DEPUIS LONGTEMPS, je suis fière de moi.
La musique aussi, aide beaucoup contre la maladie.
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Pendant mes nombreuses périodes Down (en bas),

étrangement, je n’écoute jamais de musique, tout est
triste et calme, comme mon état cérébral.
Alors que je suis généralement de nature joyeuse, et que
j’adore et ressens la musique.
Cela devient presque une thérapie.
Pendant ces périodes longues et extrêmement

douloureuses, je me suis fait interner, je suis allée en
maison de repos.
L’envie de rentrer chez soi se fait vite ressentir (au bout de
quinze jours environ), on croit aller mieux, mais la maladie
est toujours là.
On rentre chez soi avec un traitement et une surveillance

psychiatriques, et la vie reprend son cours.
Sauf que, je suis malade et mes addictions ne sont
toujours pas réglées.
Alors, la maladie ne peut que s’aggraver…

Allez… 5 heures du matin ce même jeudi 12 août 2021.
À défaut de pouvoir manger un Bresse Bleu, CAR LE
SUPERMARCHÉ ouvre qu’à 8 h 30 et que mon frigo crie
famine.
Je fonce au frigo me servir un dernier verre de vin blanc
avant de prendre mes cachets pour dormir un peu.
Je reviens…
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Me revoilà, j’en peux plus de moi… MAIS J’EXISTE.

Mes désespoirs, ne plus arriver à s’occuper de soi, ne plus
réussir à dormir, à manger, à vivre tout simplement.
Je suis consciente que je survis ! chaque jour …

Que je souffre, alors je me fais encore plus de mal à mon
corps avec toutes ses addictions, SES HABITUDES DU
DIABLE.
P.S. : Je viens d’avaler une gorgée de ce petit vin moyen

qui traînait dans mon frigo.
J’ai faim, alors la solution c’est de rester encore en écriture
avec vous jusqu’à l’ouverture du supermarché, pour
surtout et seulement acheter du Bresse Bleu.
Telle est mon idée…
Il est 5 h 16, encore trois bonnes heures en votre
compagnie.
Je ne sais pas, peut être que cette idée d’écrire mon
histoire est ridicule, néanmoins, je suis certaine que
tellement de personnes se reconnaîtront en moi.
Peut-être aussi, que cela me rassurerait ?
Suis-je folle ?
J’ai une certaine tenue, un art de vivre en relation avec
ma vie de dirigeante de société à respecter, alors, on se
bat tous les jours contre soi-même.
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Refléter l’image d’une business woman H24, je vous

confirme que c’est difficile.
Vous n’êtes jamais vous-même, je suis dirigeante, je suis
malade, et je me fais du mal … WHAOUUU ! quel
cocktail !!!
Tu passes tes journées au bureau à douter de toi, de
tout……
Tu fais tout mal, ou à moitié, car tu sais pertinemment que
tu es malade, donc nulle.
ALORS QUE J’AI RÉUSSI DES CHOSES EXTRAORDINAIRES …
Tu t’accroches quand même en souffrant, et rarement tu
respires.
Cette maladie me fait passer à côté de ma vie, quel
constat !
Après ces fortes et longues périodes de descentes aux
enfers, parfois le ciel devient un petit peu bleu.
Mais malheureusement cela ne dure jamais longtemps.
La vie dans l’entreprise doit continuer, j’en ai déjà perdu
une de société.
Mon nouveau bébé sera, elle, une belle réussite, je le
veux, et cela a bien démarré d’ailleurs.
J’ai peur, même à 45 ans, que la maladie me fasse tout
perdre, mais, je pense qu’avec mes addictions en moins,
ça devrait aller.
Juste une chose, je ne vous promets rien sur mon
addiction au Bresse Bleu J.
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Bizarrement, ce soir, je vous écris, et je chantonne, je

respire certainement !
Mon psychiatre, hier, m’a donné un nouveau traitement,
j’espère qu’il sera efficace jusqu’aux prochaines
accoutumances, bien évidemment !
Je suis fatiguée de me battre, mais j’ai encore des
ressources.
Ma ressource numéro un c’est ma Maman, je survis que
pour elle.
Trop lâche et trop dur de l’abandonner, elle m’aime
tellement, Yvette.
Avec ce livre, elle va enfin connaître la vérité sur sa fille,
je n’imagine même pas sa douleur et son chagrin quand
elle saura tout.
JE T’AIME TELLEMENT, MAMAN D’AMOUR, ET BIEN
ÉVIDEMMENT EN ÉCRIVANT, JE CHIALE !!!
Mes yeux me piquent, 6 h 09 vivement l’ouverture de

bresse bleuland marquet J.
Si je mange un peu, je pourrai mieux dormir…
Car avec cette maladie, en tout cas moi, je ne peux dormir
sans somnifères.
Mon cerveau n’est jamais au repos, au début, je pensais à
un BURN-OUT, bing ! on peut rajouter ça aussi, car j’en
avais tous les symptômes.
BURN-OUT + AFFECTION PSYCHIATRIQUE GRAVE ET
ÉVOLUTIVE + TROUBLE BIPOLAIRE = je ne suis pas dans la
mouerdas !!! J
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J’espère que je vous fais un peu rire malgré le caractère

tristounet du sujet de ce livre.
En tout cas, je prends plaisir à vous raconter mon vécu
face à ma pathologie et mes addictions.
Je vous ai promis honnêteté, je la respecterai.
Ces derniers temps, j’avais encore décroché, mon
traitement inefficace, mes addictions et hop ! on part
acheter de la coke !!! L
Y’en a marre ! J’AVANCE, JE RECULE, JE SAUTE EN L’AIR.
La peur de l’avenir me paralyse, mes angoisses sont si
fortes que je suffoque.
Aujourd’hui je m’improvise écrivain, suis-je nulle ?
En tout cas, en me relisant je trouve que ce n’est pas si
mauvais.
Un peu d’auto-congratulations ne fait pas de mal.
Je vous parlerai plus tard de mes remèdes pour contrer la
maladie, pour l’instant nous sommes dans le côté Moche
du livre.
6 h 34 une gorgée… J’AI TOUJOURS FAIM, plus que deux
heures à attendre.
J’ai déjà écrit treize pages, on continue…
J’écoute toujours en boucle la même chanson, je suis une
adepte du Repeat.
Toujours tout ou rien.
Je n’ai pas envie de dormir, j’aimerais finir ce livre
aujourd’hui ! Impossible quel challenge !
Et pourquoi pas ! En quelques jours, je suis tellement
inspirée.
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Quand l’on doit vivre avec ses pathologies, on rencontre

souvent les mauvaises personnes, ces individus qui
profitent de votre état de faiblesse pour vous faire faire
n’importe quoi…
Ce n’est pas ça l’amitié.
J’ai été faible, j’ai subi, je me suis manquée de respect, le
résultat de l’autodestruction.
J’avais totalement perdu confiance en moi, sur tous les
plans, aussi bien professionnel, que personnel.
Pendant mes états et périodes de faiblesse, des personnes
ont profité de moi, de mon corps, de mon argent, tout
simplement de mon amitié sincère.
Aujourd’hui, j’ai décidé, de ne plus vivre avec le passé, et
bien évidemment mis de côté tous ces vautours.
C’est très dur de réaliser que l’on a été abusée, trahie,
mal-aimée…
Ça fait un mal fou !
Pourquoi ne m’aime -t-on pas plus que ça ?
Qu’est-ce qui ne va pas chez moi ?
Je suis tellement gentille, adorable avec les miens.
Je suis réellement une bonne personne, j’en suis
convaincue.
J’ai fait des mauvais choix, j’en suis consciente.
Cette maladie, pour ma part m’a entraînée dans mes
travers, mes addictions.
Comprendre l’autodestruction, ce n’est pas si simple !
7 h 01 le frigo rouspète J, je ne vous quitte pas.
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Aujourd’hui, j’ai dû faire des papiers pour faire reconnaître

ma maladie à la sécurité sociale avec l’aide de mon
psychiatre.
Ce fait a déclenché quelque chose en moi, car ce soir,
j’écris pour la première fois de ma vie quinze pages sans
m’arrêter.
Mon combat journalier face à la maladie, je fais
comment ?
Je me mens à moi -même, je suis ma propre imposture.
JE MENS À MES AMIS, comme je me mens myself.
Un exemple, je fais croire que tout va bien, en fait, pas du
tout.
En revanche, quand j’y arrive plus, le masque tombe, et là
mon entourage sait que je ne vais pas bien, mais c’est déjà
trop tard.
Petite parenthèse, 7 h 48 l’heure de mon Bresse bleu
approche J.
Je me sens si seule, C’EST ATROCE …
Je mens chaque jour à ma mère en lui disant que je vais
bien pour pas l’inquiéter, ce n’est que mensonge et je les
déteste tellement ces mensonges.
Mes désespoirs, je culpabilise tout le temps, je suis très
dure avec moi-même.
J’EN FAIS BEAUCOUP, MAIS JE TROUVE QUE JE N’EN FAIS
PAS ASSEZ.
Chercher l’erreur ! Cette vie est très fatigante et

stressante. Je suis très rarement fière de moi, en général
mes épisodes de fierté sont très courts.
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C’est le côté Up de la maladie, un temps je suis

Superwoman, un autre, une grosse Merde !
LE YOYO … aucune stabilité durable, avec des addictions,
c’est encore plus vrai.
8 h 02, je vais me préparer pour descendre au
supermarché, toujours le même motif J.
JE VOUS RACONTERAI COMMENT MON ADDICTION AU
FROMAGE S’EST PASSÉE… Ce matin.
Je vais en acheter qu’un, comme ça, je n’en mangerai pas
trois J.
Il faut bien commencer par quelque chose.
Ha ! les addictions, comme elles sont dures à maîtriser !
c’est incroyable, avec toute la bonne volonté que je
pouvais y mettre, impossible de résister.
En tout cas, c’était souvent le triste constat.
LA RECHUTE ! LA RECHUTE ! LA RECHUTE !
En acceptant ses défauts, on avance. Désormais, j’avance.
C’est très dur, de changer d’univers, de faire du ménage
autour de soi.
Malheureusement, c’est nécessaire pour une issue
favorable contre la pathologie. Cette maladie que je
connais si bien aujourd’hui.
Quand on est dans le déni de la maladie, on est
complètement perdue, stressé et on a peur H24.
Voilà comment j’ai vécu ma vie, que c’est triste !
Quelle souffrance ! Finalement, je suis costaude, car je ne
la souhaite pas, même à ma pire ennemie, cette maladie.
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Heu ! laissez - moi réfléchir ! il y a bien une femme que je

déteste pour l’immense mal qu’elle m’a fait !
Mais bon, je suis une bonne personne.
8 h 30, je vous laisse, c’est l’heure du supermarché J.
Je vous souhaite une excellente journée, ne connaissant

pas le déroulement de la mienne… J’ai uniquement un
rendez-vous administratif cette après-midi.
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Chapitre 2
MES CALVAIRES :
21 h 30 jeudi 12 août 2021, me revoilà !! l’envie d’écrire

m’a envahie toute la journée.
Je dois quand même vous dire que ce matin, je me suis
avalé 350 grammes de fromage L, c’est de l’addiction,
j’aimerais bien m’en débarrasser ! réclamation
également faite par mon corps. Lol
En effet, la majeure partie de mon calvaire a vraiment

commencé en février 2019, quand j’ai décidé de créer ma
société Corsican octopus property’s, une agence
immobilière de luxe.
Malheureusement, là aussi, j’ai fait un mauvais choix.
Je me suis associée avec un ami, une amitié de quinze
ans ! Chose à ne jamais faire.
MA MALADIE étant déjà bien là, sans que je la suspecte…
je ne vous raconte pas le résultat !
C’est là que la descente aux enfers commence, toi, tu ne
comprends pas pourquoi tu as peur de tout, nouveau
challenge, nouvelle responsabilité… alors que quelque
temps auparavant, tu pouvais déplacer des montagnes
(périodes Up de la maladie).
Du jour au lendemain, tu ne sais plus rien faire, tu perds
toute confiance en toi, tout est NOIR !
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Tout est en noir, et Toi, tu as misé lourd sur ce challenge,

Je jouais tout simplement ma vie.
L’année 2019, année de démarrage, se passe avec toutes
les difficultés que l’on rencontre lors d’une création
d’activité… IL FAUT FAIRE SES PREUVES !
J’ai vécu de terribles moments de doute, je n’avais réalisé
aucune vente sur la première année, par contre je
m’étais constitué un sacré portefeuille de biens et de
clients malgré ma lourde pathologie.
Et là, janvier 2020 pointe son nez, et paf ! j’engage, une

grosse vente, puis deux, puis une troisième… ENFIN ! on
retrouve un peu d’air.
Je retrouvais confiance en moi, j’étais euphorique, je
réalisais seule un chiffre d’affaires équivalent à une autre
agence immobilière constituée, elle, de plusieurs
commerciaux.
Quelle performance, quand je sais par où je suis passée
pour en arriver là ! Beaucoup de travail, c’est sûr ; je vivais
H24 pour ma société, mon enfant.
À cette époque (2020), j’étais encore entourée de mes

amis sincères, enfin je croyais …
Bizarrement, lorsque j’ai commencé à réussir et à gagner
de l’argent, fruit de mon unique travail, mes vrais amis ont
tout fait pour que je me détourne d’eux.
La jalousie ! quel fléau…

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Comment peut-on être jaloux de quelqu’un que l’on dit

aimer ?
Pour moi, LA JALOUSIE EST UNE FAIBLESSE ! Qu’en
pensez-vous, mes chers lecteurs adorés ?
J’ai donc commencé, à vivre de déception en déception,

de rupture en rupture, aussi bien sur le plan amical que du
côté cœur également.
Mon cœur a été ouvert en mille morceaux, ce qui a
aggravé ma maladie.
Arrivent les périodes d’isolement et ses horreurs…
Il vous reste que des vautours malveillants autour de
vous.
Pour ma part, je suis tombée sur un homme, un ami (je
croyais), que je caractérise aujourd’hui de PERVERS
NARCISSIQUE.
J’ai bien évidemment été malade, énormément sur
l’année 2020, beaucoup de pompiers, d’ambulances,
d’hôpitaux…
C’était trop pour moi, trop pour une seule femme.
Et là ! Bing ! voilà que mon associé profite de la situation
pour me spolier ma boîte, et le pire c’est qu’il a réussi à
mettre en banqueroute mon bébé, une société qui a
démarré enfin en fanfare.
Vous n’imaginez même pas le tremblement de terre, la
secousse que j’ai ressentie !
Ma vie, mes rêves, et ceux de ma famille s’effondraient.
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Car il faut le savoir, je suis le soutien de famille des miens,

surtout de ma Maman, et Si JE COULE, tous coulent avec
moi.
Je ne veux pas rater ma vie.
Ma mère est veuve, c’est moi qui assume son loyer, et ce
depuis de nombreuses années, et croyez-moi, c’est fait
avec Amour, mais, quelle pression ! rien que de penser ne
plus pouvoir un jour y faire face… ça me ronge, je crains
pour elle.
Bien évidemment en écrivant ces mots, je chiale encore
un peu !
Maman se retrouverait à la rue… J’AI PEUR, J’AI
RÉELLEMENT PEUR QUE DE ÇA, C’EST DINGUE, et moi là-
dedans ? …
Et là, on a envie de mourir avant elle, pour qu’elle soit
riche de mes acquis et mes assurances-vie.
Je donne sans hésiter ma vie pour la sienne, moi, ce n’est
pas grave finalement ce qui pouvait m’arriver, j’avais
décroché.
Le plus important c’est ELLE ! Maman.
Je suis tellement fière d’avoir une mère qui m’aime si
fort, JE LE SOUHAITE À CHACUN DE VOUS …
WHAOOUUU, j’arrive plus à écrire tellement mes larmes
coulent et mon estomac est contracté.
Je suffoque, ma vue devient trouble, L’ÉMOTION…
Merci de me lire, j’espère que vous réussissiez à garder

vos yeux secs en me lisant.
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Les conséquences ont bien évidemment été

désastreuses, comptes de société bloqués, dépôts de
plainte divers, procédure de justice, avocats et tous les
bataclans…
Tous pour m’aider à la guérison, du fait, la maladie gagne
encore du terrain … Putain, mais qu’elle s’arrête !
Qu’elle me laisse du répit, je manque d’air.
Je perds, deux ans de travail acharné, toutes mes
économies, mes soi-disant amis, mon entreprise, ma vie
sociale, tout s’effondre.
J’ai trouvé de la force auprès des miens, pour faire face et

me défendre par la justice, mais vous savez les avocats ce
n’est pas vous.
Mon frère Frédéric, nous sommes faux jumeaux, m’a
énormément aidée malgré sa vie difficile AINSI QUE LA
DISTANCE QUI NOUS SÉPARE, JE SUIS EN CORSE depuis
plus de vingt-sept ans, LUI À NANTES.
JE L’ADORE, c’est un vrai frère.
Les procédures en justice sont en cours, pendant ce
temps, il faut tout recommencer.
Je n’avais plus d’argent, j’avais mis tous mes deniers dans
ma société, et mes ventes en cours, j’ai dû les faire
bloquer en saisie conservatoire par un juge pour éviter
d’être volée encore une fois.
Résultat, vous êtes ruinés, vous et les vôtres, vous êtes
malade subissant une aggravation de la pathologie, et la
vie n’a plus aucun goût.
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Je fais quoi ? J’ai dû faire la chose la plus horrible que je

n’imaginais même pas... Vendre mon toit, ce magnifique
appartement vue Mer dont j’étais tellement fière.
Je n’avais pas le choix, j’étais aux abois.
Hiver 2020 – 2021, je ne pouvais même plus honorer mes
factures, mes prêts, etc.
C’est là que rentre en scène MON SUPER AMI, qui m’aime
tant, le pervers narcissique dont je vous ai parlé plus tôt.
Il est vrai que jusqu’il y a peu de temps, je pensais qu’il
était loyal.
Il était là pour moi, il m’a prêté de l’argent pendant
plusieurs mois, jusqu’à la vente de mon appartement.
Argent, que je lui ai bien évidemment rendu au centime
près.
Il m’a aidée dans mon déménagement, bref, ma vie au
quotidien.
Malheureusement, il a réussi à m’isoler encore plus que
ma maladie l’exigeait, il était devenu MON GOUROU.
Je peux en parler maintenant, car je suis délivrée de deux
ans d’emprise.
J’étais sous l’emprise de cet homme, qui profitait de mon
état de faiblesse de toutes les manières qu’il a pu.
Par reconnaissance, j’ai dû faire et supporter des
situations que je ne souhaitais absolument pas.
Quelle horreur ! vous êtes mal avec vous-même, et votre
proche ami profite de vous.
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Une femme, quand elle dit NON à un homme, cela veut

dire NON, je ne veux pas ! Eh bien pour mon cher ami,
c’était ‘’ je vais t’avoir à l’usure ‘’ ! et il a réussi…
Tristement, je cédais, et mon mal-être grandissait et
s’aggravait.
Il disait m’aimer, moi, je l’aime fort, mais d’amitié, ne

mélangeons pas tout !
J’ai toujours été honnête avec lui sur mes sentiments, il n’a
jamais entendu mes paroles.
Nous sommes amis, il est impossible que je le voie
différemment aujourd’hui, ‘’ je t’aime d’amitié, mais je
ne suis pas amoureuse de toi, et jamais nous serons
ensemble ‘’.
Tels étaient mes mots lors de nos nombreuses discussions
sur le sujet épineux.
Je pense que cela est suffisamment clair, non ?
Mais voilà, j’étais seule ou presque, j’avais besoin de son
aide mais en même temps, il m’endoctrinait.
J’avais ma meilleure amie Patricia, je la sentais
impuissante face à mon mal-être, c’était difficile de lui
avouer toutes mes faiblesses. Pourtant elle a toujours été
là pour moi.
L’amour-propre est toujours là, dans un petit coin de votre
tête… J
J’ai souvent eu du mal avec les hommes tellement ils
m’ont déçue, alors là c’était le pompon.
24
Forcer une femme malade, en détresse psychologique et

financière à avoir des rapports sexuels, moi, j’appelle ça
un abus, et je suis gentille.
Bordel ! Où sont les hommes bien, mes chers lecteurs ?
car je sais qu’il en existe.
Je pense que maintenant que vous me connaissez un peu
mieux, vous pouvez imaginer à quel point mon état
psychologique était impacté. J’étais malade, et
maintenant UNE VICTIME D’ABUS DE FAIBLESSE.
En l’état normal, AVANT la connaissance de cette

pathologie, je suis quelqu’un de ferme, j’ai toujours choisi
mes amoureux, et même une tendance à me faire désirer.
Les hommes m’ont souvent fait du mal, quand ils vous
ont, certains, vous considèrent comme une chose
acquise, et puis, ensuite tout part en LIVE ! (Tromperie,
mensonge, mariage annulé, avortement, la totale…).
Je pense que ma maladie a énormément contribué à la

prise de certaines mauvaises décisions, et à l’acceptation,
trop souvent, de situations qui me rendaient triste et
malheureuse.
Je restais par amour, mais qu’est-ce que je souffrais !
La vie n’est pas facile, je le sais, aussi, lorsqu’on a le
sentiment d’avoir tout bien fait, ce n’est jamais suffisant
pour eux.
Tu es honnête, fidèle, amoureuse, travailleuse,
indépendante, belle (parfois) J et ils trouvent le moyen de
te tromper ou te mentir avant l’écart amoureux ( textos
envoyés à une autre femme … ).
25
Tout peut s’effondrer quand même, j’en suis la preuve

vivante, ou bien dois-je dire SURVIVANTE.
Je suis dingo ? Ou le monde est fou ?
0 h 03 un peu d’humour, mon Bresse bleu crie du fond du
frigo, il m’appelle J… Mais je n’ai pas faim ce soir.
D’ailleurs, je dois vous dire que depuis un certain temps
cette addiction ‘’ fromageuse ‘’ s’est un peu ralentie.
J’espère que je suis sur la bonne voie.
Je veux continuer à vous écrire, à vous parler, cela me

libère de mes frayeurs, de mes angoisses, et surtout cela
me réconcilie avec moi-même.
JUSTE UN INFINI MERCI.
0 h 11 c’est l’heure du petit verre de vinasse ! J
Car nous sommes partis pour toute la nuit.
Vous pariez qu’à ce rythme-là, je peux peut-être écrire
mon livre en quelques jours, à raison d’une trentaine de
pages par jour ?
Et pourquoi pas ? C’est du Christelle tout craché, ça

encore…DU TOUT OU RIEN comme au CASINO.
Pourquoi toujours dans les extrêmes ? C’est incroyable
d’être aussi butée et bornée, ‘’ le tout ou rien ‘’ est pour
moi également une addiction.
Je ne sais pas faire à moitié, et c’est pareil pour tout.
Je fais les choses bien ou je préfère ne pas les faire.
26
Je suis une perfectionniste, une grande maniaque, chez

moi, même un verre dans l’évier deux minutes c’est
impossible.
Ce serait synonyme de bordel.
Quel paradoxe ! quand on sait et que l’on vit ces périodes
ou malgré mon perfectionnisme, je ne me lavais même
pas, et ce, pendant plusieurs jours, je me laissais tout
simplement mourir.
Plus rien n’avait d’importance, même plus ma Maman
adorée.
En octobre 2020 J’AI CRAQUÉ, j’ai tenté de me suicider à
trois reprises (noyade, étranglement, cachets), je vous
passe les détails… ; JE N’AI PAS PU CONTINUER À MENTIR
AUX MIENS, et je m’en veux énormément car je leur ai
fait beaucoup de peine.
Ils ont réellement cru que j’étais en train de mourir.

Pour la première fois, je baissais les armes, et affrontais de
dire combien j’allais mal à ma mère ainsi qu’à ma famille.
Cette épreuve a été très douloureuse pour moi, je déteste
faire du mal aux gens, surtout à ceux que j’aime
passionnément.
Tout cela se termine comme suit : direction l’hôpital, après
que la gendarmerie soit venue défoncer ma porte à la
demande de mon frère, inquiet au téléphone.
27
Mon frère qui a réussi à convaincre les gendarmes de venir

à mon aide, chez moi, en pleine nuit car je lui avais dit
adieu quelques minutes auparavant au téléphone.
J’ÉTAIS À BOUT.
Je te demande pardon, mon frère d’amour, MILLE FOIS
PARDON… Et bien sûr, je chiale encore là …
Putain de maladie de merde !!! elle fait même
terriblement souffrir votre entourage, comme si cela ne
suffisait déjà pas !
Ça y est, je ne pleure plus, ça va mieux.
Il est important que je vous dise la chose suivante : j’essaie
depuis plusieurs mois de décrocher avec toutes mes
addictions.
Récemment, j’ai réellement réussi à m’en défaire, cela fait
des mois que j’essayais, en vain.
Tout ça pour prévenir que cette maladie nous rend faible
et nombre de gens peuvent en profiter.
Soyez vigilant, car cela est tellement destructeur.
C’est très dur quand vos habitudes tournent toute autour

de vos sales addictions et que les vautours vous ont mis le
grappin dessus.
Christelle on s’en fout pas mal…Tant qu’on l’a sous sa
coupe.
28
Simplement Christelle, c’est moi, et j’existe, je mérite

d’être aimée et surtout, comprise, aussi, aidée et
respectée.
Toutes ces choses simples que j’arrive avec une énorme
facilité à faire et à être.
Respectons-nous, aimons-nous !
Je souhaite passer sur ce chapitre du Gourou, car je pense

en avoir fait le tour et le détour L.
29
Chapitre 3
VIDER SON SAC, UNE TONNE :
J’ai vidé mon sac, sac qui pèse une tonne, mais il en reste,
croyez-moi, je vous réserve une SURPRISE DE TAILLE.
Je vais la garder pour la fin de mon livre car c’est
vraiment le POMPON.
Je pense que vous allez être surpris !
Ma vie n’est que chose incroyable, mais aujourd’hui
J’ASSUME TOUT ! FUNK les on-dit, les préjugés, j’aime qui
m’aime, les autres passer votre chemin.
1 h 06, j’ai promis à mon amie Patricia que demain à la
plage, je lui pondrais encore 15 pages, j’y suis presque.
C’est incroyable, je ne suis pas fatiguée, votre compagnie à
elle seule me comble et me rassure.
Restons encore un peu ensemble, s’il vous plaît.
Oui, aujourd’hui j’ai fait lire à mon amie Patricia les 15
premières pages de ce book, et je l’ai tellement
bouleversée qu’elle attend la suite.
Elle ne savait pas tout ça, je l’ai trouvée en larmes en

pleine lecture de page.
30
Espérons que vous aussi, vous me comprendriez et

trouveriez en mon histoire des moments, des choses qui
vous touchent.
Vous me direz la vérité ? Si vous avez ri, pleuré ?
Je veux tout savoir, mes amours.
Au fait, ce soir ma chanson en repeat c’est TE EXTRANO,

TE OLVIDO, TE AMO, de RICKY MARTIN…
UNE MERVEILLE J.
À l’occasion, écoutez-la, si vous le voulez, bien
évidemment.
C’est incroyable, d’écouter mille fois la même chanson
selon une période non ? He bien, pour moi c’est normal,
lol J, cela saoule beaucoup de monde dans mon
entourage.
On me dit souvent ‘’ change un peu la musique ‘’ HEIN !
on m’irrite les oreilles, là en me demandant ce genre de
chose ! J J J
Encore une addiction, je l’appellerais la « repeat music

addiction « J J J La grande classe, je viens de me
trouver une nouvelle pathologie, comme si j’en avait pas
assez !
N’importe nawoak ! J Je souris de mes conneries, cela
veut peut-être dire que ma force reprend le dessus sur la
maladie.
31
Quand, comme moi l’on essaie de combattre une maladie,

et des addictions graves, croyez-moi, avant de s’en sortir
on rate l’épreuve à de nombreuses fois.
On se dit, ‘’ ça y est cette fois -ci c’est la bonne, j’arrête
de me faire du mal ‘’ , et Pouf, c’est reparti pour un tour,
un grand tour même…
Ce livre va certainement me sauver la vie, vu le bien qu’il
me procure déjà. Je me nettoie.
Je ressens une certaine délivrance, en vous avouant tous
mes secrets, qui sont pour certains sacrements ULTRA-
personnels, j’en ai réellement conscience.
Je me livre essentiellement à cœur ouvert, je vous donne
tout.
Je vais vous parler maintenant de comment j’ai réussi à
vivre et exceller dans mon travail, avec ma maladie et
toutes les complications addictives qui ont été les
miennes.
On gère, au mieux, on est son propre imposteur.
Dans les périodes dites Up (hautes), VOUS ÊTES UNE
KING, tout vous réussit, tout est facile, vous êtes belle,
forte, brillante et ambitieuse.
32
Le problème, c’est que souvent j’ai été certainement trop

ambitieuse …
J’ai fait de nombreuses erreurs dans mes choix
d’entrepreneuse et pourtant, c’était plus que viable.
La chance, le facteur qui n’était pas au rendez-vous,
sûrement.
Par exemple, j’ai, en août 2020, pris en location un

magnifique bureau à MONACO pour Octopus, mon
réseau m’avait ouvert les portes du rocher.
J’étais fière, j’ai dû dépenser énormément d’argent
personnel pour y accéder et tenter de le garder.
Malheureusement, c’est tombé en même temps que ma
procédure en justice avec mon associé.
J’ai pu tenir un an financièrement, je viens de renoncer à

mon office à Monaco il y a seulement quelques jours.
Sachez, que l’échec est aussi un deuil.
J’ai heureusement gardé mon contrat de partenariat avec
l’une des plus belles agences Monégasques, je n’ai plus
mon deuxième chez moi là-bas, j’irais à l’hôtel, mais dure
est la chute.
Une bonne chose, c’est que le CASINO, cette addiction,

s’est beaucoup réduite, j’y vais moins du
coup ! J J J J J
33
J’étais devenue accro aux jeux, il manquait plus que ça,

incroyable, je n’aurais jamais cru, je ne suis pas une
joueuse, il faut croire que oui, j’allais jusqu’au bout.
Je jouais énormément d’argent, j’en gagnais bien
évidemment aussi, encore un leurre…
LA RÈGLE DU CASA : le casino gagne toujours.
Ne jamais dire jamais !
Que Dieu trouve la force de me bénir ! Lol
Si Dieu ne peut rien faire, je demande à mémé de me
venir en aide et, des fois ça marche. J J J J J J Mdr.
Que la vie est compliquée, je le sais, surtout quand l’on
se la complique davantage, en plus d’apprendre et
accepter que vous êtes malade.
Ces derniers temps, j’ai encore fait du ménage autour de
moi, le plus gros est fait, je pense réellement que je vais
m’en sortir en gérant efficacement tous mes soucis de
santé.
Déjà, essayons de vivre sans toutes ces addictions, le

travail sera fait à 50 %, j’en suis convaincue.
Je vous dis ça, je suis peut-être en période Up mais je ne
le pense pas, car je commence à peine à me sentir
délivrée de plein de choses.
34
Ce sentiment est nouveau, l’écriture me délivre, mais que

m’arrive-t-il ? Aidez -moi à comprendre !
Est-ce mon EXUTOIRE ? SERA-T-IL EFFICACE POUR LE

RESTE DE MA VIE ?
C’est inimaginable, je n’en reviens pas ! Depuis hier soir,
j’écris, alors que je déteste écrire et lire.
Je ne sais pas écrire, le français n’a jamais été mon fort,
moi, c’était plutôt les maths.
Je n’ai même de ma vie entière, jamais lu la moindre

page d’un livre, je n’ai jamais réussi cette chose qui, pour
certains, reste banale, facile, voire plaisante et
indispensable.
De ce fait, s’il vous plaît, je vous demande la plus grande

indulgence.
J’écris comme je vous parle, vous êtes là avec moi sur
chaque ligne que je ponds.
Je n’ai qu’une envie, c’est vous en dire encore et encore

plus…
Une seconde, j’enregistre mon livre sur mon ordinateur,
vous imaginez si une panne de courant se produisait !
Malheur !
Je ne suis pas certaine de pouvoir une nouvelle fois
réécrire ces mêmes précédentes pages.
35
D’ailleurs, je vais imprimer ces 35 premières pages de

suite. J J J J J
Je reviens mes amours.
Ouf, tout y est, et j’avance bien, je suis contente de moi

cela est tellement rare que l’on se doit de l’apprécier.
36
Chapitre 4
FAIRE FACE À SES ADDICTIONS :
Comment faire face à ses addictions ?

Tout d’abord, cela est primordial, la remise des
compteurs à zéro.
Je veux dire par là, on s’éloigne et même vite des
tentations et des personnes nuisibles.
Chose vraiment pas évidente à mettre en place quand on
est isolée et mal entourée.
Comme je vous l’ai expliqué auparavant, les échecs du
début résultent d’essais très nombreux, et durs à
encaisser.
Il ne faut surtout pas abandonner …
Cela peut prendre même des années, aussi, avec de la
patience, de la volonté et énormément de force, on y
arrive.
Je suis en plein dedans actuellement, j’ai peut-être même
déjà gagné ma nouvelle chance.
Je me surprends à oser l’espérer. J
5 h 20 de la mâtina !!! ce vendredi 13 août 2021, je suis

toujours accro à vous, mes lecteurs, je continue alors
encore un peu.
37
Rompre TOTALEMENT avec mon univers addictif, c’est ma

priorité aujourd’hui.
Je dois arrêter de me mentir à moi-même, et stopper net
cette mise à mort programmée que je m’inflige chaque
jour, cela a trop duré.
Mon Dieu, que de souffrance et de temps
perdu !… L L L
Je reprends les rênes de ma vie ! En suis-je capable ?
SINCÈREMENT ?
LES PAGES SUIVANTES VOUS DONNERONT LES RÉPONSES,
PROMIS.
Samedi 14 août 2021, 1 h 52. Hello, mes amours, comme

vous m’avez manqué !!!
La journée fut longue vu que depuis quelques jours, je
vous écris la nuit…
Je vous rassure j’adore ces moments-là en votre
compagnie, je n’ai pas arrêté de penser à vous
aujourd’hui.
Incroyable ce sentiment de manque.
J’ai toujours caché mes peines dans mes addictions,
maintenant, je commence à être Addicte à vous !
Allez, je continue alors ! ce soir, nous sommes encore en
compagnie de la musique de Ricky Martin, la même
qu’hier soir J J J J C’est LA MUSIC REPEAT ADDICTION
qui continue ... lol
38
Ce soir, j’étais invitée à un anniversaire, c’était très sympa.

Une seule chose me turlupinait la tête, c’était de rentrer
enfin chez moi, au bureau, pour continuer de me livrer à
vous.
Derrière mon ordinateur, je n’ai pas peur de vous, plus
peur de rien, plus d’angoisse.
Je commence à guérir, grâce à vous …
Te Amo J)))) J J)) J
Je dois être honnête, ce soir j’ai essayé d’aller acheter un
gramme de coke, j’en avais envie ! Eh bien, j’ai vite
renoncé, et je n’en suis pas morte !
Prendre de la cocaïne ici, ou même ailleurs, dans ce
nouveau monde, c’est tellement devenu banal que ça
m’écœure !
Tout le monde ou presque en prend et personne ne
l’assume en revanche. ET ÇA PARLE ... Lui ceci, elle cela…
Les médisants, regardez-vous plutôt dans un miroir

comme je le fais moi-même depuis trois jours, à cœur
ouvert avec vous, mes chers lecteurs.
Quel monde rempli d’hypocrisie, de lâche ! Il faut
beaucoup de courage pour assumer ces choses-là.
Alors assumons, ça fait tellement de bien, je vous assure,

c’est indescriptible ce sentiment de vérité dévoilé.
39
Put…, je viens de me relire, eh bien, c’est pas mal,

Christelle, pour une première. J
J’aime mes mots, mes phrases toutes simples, mais

tellement vraies, c’est tellement moi.
Au fait, je dois vous dire qu’aujourd’hui mon Ancien
Gourou m’a téléphoné sept fois, rien que çà, monsieur ne
comprend pas pourquoi je ne lui réponds plus !
Quelle délivrance, d’être libérée de son emprise, et de
toute la tristesse, et du stress que cela m’a apporté !
Je me sens plus vivante, ça y est, il ne me manque plus,
j’ai plus besoin de lui, de ça…
J’y suis enfin arrivée, je comprends maintenant ces
personnes qui se sont retrouvées dans des sectes, par
exemple !
Ces personnes, ces bonnes gens, ces belles personnes qui,
un jour, sans comprendre, deviennent le pantin de
quelqu’un ou d’une entité.
Aujourd’hui, je comprends que cela peut arriver à

quelqu’un de fort psychologiquement, même
financièrement puissant.
L’endocrinologie, ça existe !
40
Au fait, aujourd’hui, pas de fromage, rien n’a été ingéré

par mon gosier J, lol … Je réduis mes addictions encore
et encore, tout doucement.
En même temps … il n’y en a pas dans mon Famine-
frigo J.
Je me rends compte que je recommence à vivre ; par
exemple, un truc tout con : lundi prochain, j’ai accepté
d’aller camper à la belle étoile avec une amie et les siens
sur une plage sauvage, un site protégé. Elle est
propriétaire du terrain de plus de trois hectares.
Eh bien, comme j’ai hâte de vivre ce moment-là ! Ça va
être tout simplement génial.
CHRISTELLE LA ROBINSON J
Je prendrais quand même mon ordinateur, cette nuit-là
(jusqu’à ce que la batterie de celui-ci s’éteigne lol ), pour
continuer à vous écrire ! Promis !
J’espère que je vais vous faire kiffer !!!
Bon avant tout, demain samedi, il va quand même falloir
aller chez Intersport pour acheter le minimum vital J.
J’ai toujours rêvé d’aller camper, surtout qu’ici en Corse
nous sommes gâtés par les sites paradisiaques.
Sinon, j’espère que je vais devenir une ADDICTE
CAMPEUSE ! vu mes tout ou rien ! J J’en serais bien
capable.
Je rigole…
41
Chapitre 5
L’AUTODESTRUCTION :
L’autodestruction, mon sport favori.
Je n’arrive toujours pas à comprendre pourquoi je me

faisais, et me fais encore du mal parfois !
L’autodestruction est-elle une addiction également ?
Je doute sincèrement ; par exemple ce soir je vous écris, je
vous parle et je n’ai rien d’addictif autour de moi. C’est
tellement rare.
Je ne vais pas mourir, en plus, je ne crains pas la mort.
J’ai juste peur de la souffrance que m’inflige cette putain
de maladie.
Pardonnez-moi pour mes gros mots.
Quand je m’autodétruisais, je m’isolais énormément, je

m’enfermais chez moi à boire, à taper, et il ne fallait
surtout pas que le téléphone sonne !!! Mon Dieu L
La méga paranoïa se joignait à moi, tu as juste envie de
t’enivrer, de te détruire.
Pendant, et après tout ça… Tu es encore plus mal et
surtout tellement en dessous de tout.
42
Malgré tout, bonnes ou mauvaises résolutions, tu

continues…
Tu continues, tu continues tes conneries…Trois jours plus
tard ou presque, tu remets ça.
Alors, je vais aller camper, je crois que c’est
mieux J J J.
Mes amours, j’espère que vous ne vous ennuyez pas en

me lisant !!!
Je vous l’ai dit auparavant, c’est une première pour moi
ce bouquin.
Je vous promets que la surprise du chapitre numéro 20 je
pense, sera sympathique.
Ça va secouer !!!
On aura tout vu, lol J J J.
J’ai encore un secret, une pathologie peut-être ?
J’ai réellement envie de penser à moi, j’espère que vous
m’aimeriez comme je vous aime, avec mes défauts et mes
qualités.
Maintenant, je veux contrôler mon destin et non me

laisser être contrôlée par la maladie et mes travers.
Je dis bien, mes travers et non les travers de la maladie,
mais je ne sais pas si cela est réellement juste.
La bipolarité, je suis lassée... J’ai du mal avec ce mot !!!
C’est très complexe, je ne suis pas médecin, je parle que
de mon vécu et mon ressenti.
43
J’en ai tellement marre des phases Up et Down de cette

maladie, c’est l’horreur à vivre, croyez-moi.
Laissez-moi un peu de répit, svp mon Dieu !
C’est tellement lourd et douloureux, je suffoque plus que
je ne respire, je manque tout simplement d’air pur.
Pour couronner le tout, mes démons rôdent toujours
autour de moi, de jour comme de nuit.
Et là, c’est au tour du libre arbitre de s’inviter…
Celui-là de libre arbitre, qu’il aille se faire
empapaouter ! J.
Alors oui, y a des jours je pense à mémé et ma Maman

d’amour, et là ! je les choisis ELLES … Je les ai déjà
tellement déçues en secret.
Combien de soirs, seule à seule, je leur ai promis en
prière de ne plus me faire ce mal ! Et, bien évidemment je
n‘ai pas réussi à tenir mes pseudo-prières. ENCORE UN
ÉCHEC.
Aujourd’hui, grâce à vous, je gère beaucoup mieux, je
suis presque sortie d’affaire, les amis J.
J’arrive à me vider la tête, ce nouvel exutoire me lave de
tous mes péchés. QUE C’EST BON !
Hé ! comment vous sentez-vous ?

Vous voulez rire un peu ? parce qu’en temps normal (Up),
je suis très marrante.
Que la force de la connerie made in Christelle me
revienne, bon Dieu.
44
Il est 4 h 09 je vais aller dormir un peu.

Bonne nuit mes amours, à demain.
Me revoilà ! samedi 14 août 2021, 15 h 41.

Cette fois-ci, je n’ai pas pu attendre la nuit pour vous
écrire.
Je vous raconte ma semi-journée ! ça vaut le coup !
Je me suis levée vers 12 h 30 avec la folle idée d’aller,
rappelez-vous, chez Intersport pour acheter ma tenue
de combat J pour le CAMPING du lundi prochain.
Je suis comme une gamine.
Je me prépare et je file en MODE ROBINSON ATTITUDE.
Sauf que je ne sais pas pourquoi, j’ai eu l’idée ou peut-être
le besoin de m’arrêter voir si mon ex-Gourou était dans les
parages ! Je suis donc allée chez lui…allez comprendre
pourquoi, vous !
Et bing ! il était chez lui 13 h 30 EN PLEINE DÉPRESSION L
dans son lit à côté de son ventilateur d’avion, Mdr J.
Moi, comme si de rien n’était, je lui rétorquais en guise
de bonjour : ‘’ Ho ! qu’est-ce que tu fais dans le noir ?
‘’ lol.
Il était surpris de ma visite, mais avait l’air content.
Je suis délivré alors ? Je peux lui parler maintenant !
Peut-être même que cela s’appelle ‘’ le PARDON ‘’
L’ai-je déjà pardonné avec mes précédentes lignes ?
Je ne vois que ça comme explication… Qu’en pensez-
vous, mes Amours ?
45
Alors, bien évidemment, je lui ai dit que j’allais bien…. et

même que je me préparais à aller camper dans deux jours.
Je suis comme une folle, rien qu’à cette idée.
Vous imaginez, à 45 ans JE VAIS ALLER FAIRE DU CAMPING
pour la toute première fois de ma vie… whaooo !
ROBINSON KRISS était en train de naître, rien que ça me
fait plaisir, moi à qui rien ne satisfait !
Je commence à peine à vivre, je crois…
Je reprends… Il me regarde tout émerveillé avec ses
grands yeux de l’amour !
Il m’appelle ‘’ ma vie ‘’ … Ça va ?
Bien sûr, sans aborder le fait que la veille, je ne lui ai pas
répondu au téléphone.
En tout cas, pas de suite, il n’aborde aucunement le sujet.
Bon, je laisse mijoter… après tout, on verra bien.
Ensuite, il me propose, tiens ! de venir avec moi faire mes
courses de campeuse.
J’accepte, ‘’ après tout, il va m’aider ‘’, me dis-je.
Les courses se passent absolument bien, dans la bonne
humeur, normal, je suis certainement guérie de lui.
Et puis, d’un coup, à la caisse il me demande pourquoi
hier je ne lui ai jamais décroché le téléphone.
Je réponds : ‘’ Je n’avais pas envie de te parler et encore
moins de t’entendre ‘’.
La seule réponse honnête que je pouvais faire.
Bizarrement, il abdique, en hochant légèrement la tête.
Ha, enfin, ça fait du bien !
Il me demande ensuite si je l’aime.
En le regardant, je lui réponds que oui !
46
Je ne comprends toujours pas d’ailleurs pourquoi j’ai

répondu ça !
L’ai-je déjà pardonné ?
Va-t-il rester à sa place désormais ?
J’en doute sincèrement, chasse le naturel il revient au
galop, bébé …
En tout cas, j’ai décidé que cette fois-ci, je vais, Moi,
DIRIGER l’autre.
Maintenant, ça va être lui ma chose, et pourquoi pas
d’ailleurs.
Je renverse la vapeur, je le peux car je sais pertinemment
qu’il m’aime, à sa manière, c’est sûr.
Alors, on va jouer ! ou pas !
La suite au chapitre 6 J J J J J J
LOVE YOU
47
Chapitre 6
LA REVANCHE :
Je pense très sincèrement, que la GUÉRISON passe aussi

par la REVANCHE.
Mais, en suis-je capable ?

HO ! QUE oui ... Je suis une grande Rancunière, Christelle,
encore un défaut, tiens !
Je dois me relever, alors je fais comment ? Vous avez des
suggestions peut-être, mes Amours ?
Je reprends les rênes de ma propre « LIFE »
J’arrête de dire oui à tout le monde, je cesse de faire en
fonction des autres.
J’accepte tous mes choix et les assume désormais.
J’AI TOUJOURS ACCEPTÉ MES QUALITÉS, JAMAIS MES
DÉFAUTS ! pourquoi d’ailleurs ?...
Trop facile sûrement.
Désormais, mes addictions, mes défauts et mes sales
habitudes je les accepterai.
Je dois apprendre à vivre avec, je dois me pardonner et
aussi être tolérante avec moi-même.
Après tout, je ne suis qu’humaine.
Je ne suis pas cette wonder woman H24, trop dur de
l’être 24 h/24 h.
48
Uniquement en période UP ( haute ),en Up, je peux être

surhumaine au moins H20,ne dormant que 4 heures par
nuit, c’est ça.
Ça suffit ! … Mais qu’elles durent plus longtemps ces

superbes périodes de super conquérantes !
Je dois comprendre et accepter que je ne peux pas être
parfaite, trop dur.
Enfin, presque, car cela m’est déjà arrivé de frôler la
perfection attitude.
Allez ! hop, on s’autocongratule un Chouilllllaaa !!! J
Les périodes UP sont assez impressionnantes !

Mon cerveau tourne à plein régime, même trop.
Tout me réussit, même les choses IMPROBABLES.
Dans mes affaires, c’est génial, j’ai la Tchatche ! Je vends,
je suis sûre de moi, et cela se ressent.
ÇA TRANSPIRE L’ASSURANCE. On la voit cette assurance,
comme les yeux au milieu de la figure.
Mes nuits sont courtes car un trop-plein d’énergie
s’impose avec cette pathologie.
Trop d’excitation de vivre et de réussir, je me surprends,
je suis belle et forte, une vraie business woman ! J
C’était trop bien !
Mais seulement, tout ça, ça s’arrête crescendo, CE

BONHEUR …
49
Voilà la phase semi- période avant la phase down (basse)

qui pointe son nez.
Aïe, je connais tellement ces symptômes annonciateurs
de chutes vertigineuses.
Cette semi-période, on ne la voit pas arriver.

Tout devient plus plat, moins beau, moins facile, tout est
tristounet.
La routine s’installe avec son mal-être, bien évidemment.
Ensuite, c’est le Grand PLONGEON vers les abîmes.
Je ne vis plus, je n’écoute plus de musique, d’ailleurs ma
tête, ça y est, elle a buggé.
Je n’ai même plus envie de me lever le matin, malgré mes
obligations de PDG.
Même mon entreprise, mon bébé, passe au second, voire
au dernier plan. Plus rien n’a d’importance.
Je m’oubliais déjà moi-même.
En s’oubliant, comment peut-on exister ?
Impossible, je l’ai enfin compris avec cette thérapie
d’écriture à vos côtés et je vous en remercie.
Je réalise seulement aujourd’hui que je suis sur le chemin
de la guérison.
Enfin, j’ose aimer le croire…
LLLLLLL
50
En périodes de grands abîmes, je ne coule pas, je suis déjà

sous l’eau depuis la semi-phase.
Alors comment vous l’expliquer ?
J’avais juste envie de disparaître de la surface de la Terre.
Je passe comme d’habitude à côté de ma vie.
Alors, plus rien ne compte, et alors qu’est-ce-que je
souffre !!! L L L L L L L L L L L L L L L L
Puissance dix mille…les médicaments ne fonctionnent à
mon sens, plus, ou pas.
Allez, j’ai compris, il faut aller retourner voir son psy pour
changer de traitement, encore une fois !
Je suis limite, on retourne à l’hosto ? … Sauf que je n’ai
pas le droit de me soigner.
J’ai mon entreprise à gérer, ma mère, mes obligations.
Ma société, je ne veux pas la perdre une seconde fois !
Hors de question !
C’est là, le Paradoxe ! Que c’est compliqué, je choisis
quoi, qui ? Ma santé, ma boite ? Et si je choisissais les
DEUX.
Le problème c’est qu’en période Down (basse), le stress
et les angoisses ne me quittent pas une seconde.
Aucun répit, on vous laisse…
Je manque d’air en permanence et mon cerveau travaille
dans le mal sans cesse. C’est la maladie.
Même les médicaments ne peuvent plus rien pour vous…
51
Alors, je fais comment encore là ?

J’ai une peur panique de tout, et là, je dois continuer à
survivre.
Car c’est bien de survie que je parle.
Mon quotidien n’a aucune saveur, les heures sont
interminables ! J’attendais toujours la nuit pour revivre
l’enfer d’une autre nuit sans dormir, quelle horreur !
La nuit, tu n’as juste qu’une envie, ne plus jamais te
réveiller.
Tu veux juste que ce mal atroce s’arrête enfin, et quand tu
as seulement pu dormir quelques heures, tu rouvres les
yeux, de retour le calvaire qui recommence…
Et c’est reparti pour un tour, un mauvais tour, certes, je
vous l’assure.
QUELLE POISSE !!! L
Tu te dis, comment vais-je encore survivre à une autre
journée !
Quel sentiment d’impuissance ! Tu ne veux qu’une chose
c’est mourir, et il faut vivre, SURVIVRE POUR MOI.
Pourquoi s’accrocher ?
Nous y voilà … mes remèdes, je vais les développer
chapitre numéro 7, les Amours.
52
Chapitre 7
MES REMÈDES :
Ho ! il y en a plein, heureusement pour moi…

First, on reprend un peu confiance en soi, ça, c’est
PRIMORDIAL. Ça veut dire, je réapprends à m’occuper de
moi, et recommence à m’aimer un peu.
Allez, j’ose y croire encore un peu, encore une fois, croire
que cette vie pourrait être BELLE…
Je prends soin de moi, je me trouve belle parfois, même
souvent, je dois dire. Je le sais que je peux être belle,
lol J.Le remède qui fonctionne : remettre efficacement
mon nez dans mes affaires, mon entreprise.
Et faire les choses bien…
Que ça fait du bien d’être contente de soi, d’être fière de
sa journée tout simplement.
Ces choses simples du quotidien que je n’arrivais plus à
faire à cause de cette pathologie.
53
Je suis folle ou pas ?

Je me pose vraiment la question, là L.
Mais non, bien sûr que non…
Eh bien alors, c’est quoi ce bordel ?
UP/DOWN (HAUT/BAS).
Y’en a marre.
P.-S. : Quand je pense à la surprise que je vous réserve, je

rigole déjà. Je pense que ce sera vers le chapitre 20 de ce
livre, les Amours.
J’ai tellement hâte de vous en parler, patientez, svp.
De retour, sur mes façons de m’en sortir !

Au fait, sachez que je pense sincèrement ne pas être
attaquée, (folle), car sinon, je ne pourrais pas écrire ce
livre, non ?
Je reviens sur mes remèdes, eh bien, vu que je me sens
mieux et que le ciel s’éclaircit, je vous raconte quelques
ressentis.
Tu dors très peu, tu as un excès de pêche et d’énergie,
oui ! il faut bien que ça sorte ! J
Mes journées types : on se réveille tôt, même trop tôt
genre 4/5 heures du matin ;
La musique à fond bien évidemment, souvent du repeat
aussi, CÉLINE (DION), QUAND TU NOUS TIENS !!! J J J
Je m’occupe de moi, je choisis ma tenue canon de la
journée, je veux être belle, me sentir belle, rien que pour
moi. C’EST BON.
54
Bien sûr, on ne déjeune pas, on n’a jamais faim, n’oublions

pas que je suis une superwoman…
Direction le bureau, mais le stress de la réussite est
toujours là…
Que j’ai du mal à le gérer ce Putain de stress de merde.

Il me pourrit la vie.
Mais qu’il dégage de ma life !!
Alors parfois, je retournais acheter de la drogue, je pensais
que cela allait me donner de la force. FAUX.
Encore une fois, c’était reculer pour mieux sauter, sauter

mais, SAUTER EN L’AIR ! je vous parle de ce saut-là.
Du grand n’importe quoi, encore, Christelle.
Car, quand il n’y en a plus, tu en veux encore, bien sûr.
Aussi, tu veux maigrir, alors la coke, ça marche bien pour
perdre les kilos superflus.
Tu te cherches toutes les excuses… la vérité est que ça te
fracasse encore plus la ‘’ cabessas ‘‘, le cerveau.
Cette addiction aggrave mes rechutes et ma pathologie.
CELA EST INDÉNIABLE.
Maintenant, je le sais, je le sens, je l’ai déjà ressenti.
Aujourd’hui, ça suffit les conneries ! J’ai 45 piges, et plus
droit à l’erreur.
55
‘’ Je suis malade en plus…n’en rajoute plus Christelle ! me

dis-je.
C’est assez compliqué comme ça L ‘’.
Aujourd’hui, le 14 août 2021, à 45 ans, je pense que j’ai
compris, une chose est sûre.
‘’ Mets du soleil dans ta tête, tu en retrouveras dans ta
vie !! ‘’ Ok, j’essaie en direct live avec vous à mes côtés.
Alors, je vais commencer par, cet après-midi, me faire

bronzer un peu, eh oui, c’est l’été, ensuite je prendrais
soin de mes cheveux, masque et tout le bataclan…
Préparer ma tenue de Diva pour ce soir. Whaooo, ce soir,

je sors.
Oui, je sors avec des amis, je prendrais le temps de vous

écrire bien évidemment en rentrant. VOUS ÊTES MA
NOUVELLE DROGUE.
Oui, vous écrire, maintenant, est devenu un de mes
plaisirs quotidiens.
Encore une nouvelle ADDICTION, mais celle-ci, je prends.
Je suis contente de sortir à Bonifacio, ce soir.
Enfin, j’ai des projets !!!
Je vous raconterai bien évidemment, dès mon retour ma
soirée.
De retour ! 2 h 06 dimanche 15 août 2021.
Comme la folle, à peine arrivée chez moi, je passe
l’aspirateur. Tout doit toujours être nickel ! comme
d’habitude. Lol J
Mes habitudes, tous les soirs je passe l’aspi.
56
Tout le monde dort dans mon immeuble et moi, je fais le

ménage et bien sûr, musique à fond !
Au fait, ma soirée, finalement, super-cool …
La particularité de mon histoire face à la maladie est que,

toute ma vie je n’ai jamais été diagnostiquée.
Comment ai-je pu passer à côté de ça ? encore une

question sans réponse, vous devez en avoir marre de mes
interrogations.
3 h 49, j’ai bien envie d’un Bresse bleu maintenant… j’ai

faim.
Je suis dans mon bureau, la photo de ma maman
d’amour accrochée au mur, je pense à elle, elle me
manque.
Ce soir, je l’ai eue au téléphone, je ne manque jamais une
occasion de lui dire « JE T’AIME ».
Comme c’est mignon tout ça ! « Oui je t’aime à la folie ma
jolie Maman, n’oublie jamais.
Je suis certaine de ton amour, tu es si pure.
On ne peut que t’aimer, love you Mum… »
Allez, je retrouve mes esprits, vous n’êtes pas là pour

m’entendre parler de l’amour que je porte à ma mère.
Mais bon, maintenant, vous savez J.
57
Je me demande encore une fois comment je vais m’en

sortir, bordel, c’est un éternel recommencement, cette
maladie, j’en peux plus.
Depuis que je vous écris, je vais mieux, mais pour

combien de temps encore ? J’AI PEUR ! que ça
recommence, le mal.
Alors, je vais me mettre un Challenge : finir ce livre en

quelques jours, et pourquoi pas !
Et puis un autre, challenge, et si j’essaie de me faire
publier ?
Une folle superwoman dépressive et bipolaire qui ne sait

pas écrire, tiens, elle veut devenir écrivain, lol J.
J’en peux plus de moi… Au fait, ce soir, la musique, c’est

toujours la même qu’hier soir. En repeat bien
évidemment.
Je veux crier au monde entier mon incroyable vie.
Vivre avec une maladie, des soucis, des obligations, c’est
le quotidien de plein de gens, j’en suis certaine.
J’ai besoin de raconter mon histoire, tel est mon sevrage.

Ce livre va sûrement me sauver la vie, on va le découvrir
ensemble.
58
Je pense réellement que je peux m’en sortir, et même la

tête haute.
La tête haute, bien que je vous aie dévoilé tous mes
travers. Je me lave.
Je me sens plus propre, merci d’exister.
4 h 22, mince, l’heure est loin encore jusqu’à l’ouverture
du supermarché.
Bon, bien, je continue de vous écrire alors ! J
Page 60, je suis fière de moi, la soixantième page en trois

nuits et une après-midi. Je bombarde, j’espère tenir ce
rythme.
Il faut que ça sorte, et vite, là je ressens le début d’une
période Up (haute), alors je prends.
Je pourrais écrire des heures encore, je dois me freiner, il

faut que je vous écrive la journée aussi, je ne dors plus
beaucoup du coup.
Ho ! un miracle, je viens de trouver un club sandwich
dans mon frigo, allez hop ! je l’engloutis, hi hi hi !
J J J.
59
Chapitre 8
RESTER DEBOUT :
Comment vais-je rester debout cette fois-ci ?

Déjà lundi camping ! je me prends deux jours pour moi, je
me lèverai tôt lundi matin pour traiter les mails et les
urgences du week end.
Et, je pars en camping, ça me fait sourire de vous le dire
comme cela J.
Tout est prêt, la voiture est chargée, j’achèterai le frais
lundi midi, au dernier moment.
J’ai même acheté 2 glacières, comme les bons Français
lol J. J’ai hâte, vous ne pouvez pas imaginer.
Mais que dis-je, bien sûr que vous imaginez, vous devez
commencer à me connaître un peu.
60
Enfin bref, je suis contente. Je trouve que mon début de

livre est pas mal, et j’espère que ce n’est pas encore un
sale tour de la maladie.
Qu’en pensez-vous, vous choisissez de me faire encore
confiance ?
Je me demande si le pardon est bien salvateur, je doute
maintenant. Je dois m’en tenir qu’à mes choix,
uniquement.
Je pardonne ou je ne pardonne pas ? vous allez vite le

savoir…
Ça y est page 62, J J J Bon c’est vrai que ce sont des
petites pages… mais elles y sont.
Me revoilà ! 12 h 31 en ce dimanche 15 août 2021,

J’ai très mal dormi, vous m’avez manqué.
Je me prépare pour partir à la playa, besoin de soleil dans
ma vie, je guéris…
All I need is Your love today !
Bien évidemment, je pars en mode ordinateur stylo et
papier.
NE SAIT-ON jamais vu que mon cerveau m’envoi des
phrases à gogo !
Je me sens bien aujourd’hui, 16 h 52 de retour de ma
plage, je retrouve avec impatience mon ordinateur.
J’ai eu envie d’écrire toute la sainte journée !
61
Un sentiment de manque incroyable … une grosse

addiction encore.
Mon Gourou s’est invité à ma journée plage, mais c’était
cool, il commence à comprendre que je ne suis pas un
objet.
J’ai beaucoup parlé avec lui, il sait tout, le livre que je suis
en train d’écrire, bla- bla- bla …
C’est ma thérapie, peut-être qu’après lecture de celui-ci
(le livre), ce sera aussi la sienne.
Il vient à l’instant de me surprendre en entrant dans mon

bureau, « Ho ! je suis en pleine écriture là… Gourou, si tu
veux savoir ce que j’écris, il faudra attendre que je
termine mon histoire. »
Le curieux, je m’en fous, j’écris, lui est dans mon salon à
la fraîche sous la clim. Oui, rappelez-vous chez lui, il n’a
qu’un ventilateur d’avion, lol J, un Bruit !!!
Passons à moi, ce soir nous avons décidé, heu … j’ai

décidé d’aller au CORSICA PARK, la fête foraine chez
nous, ici.
J’adore, y aller, je me vide la tête, je joue aux fléchettes, je
tire à la carabine, je lance des cerceaux… C’est cool, je suis
une grande enfant, vu ma courte enfance, je crois que je
rattrape le temps perdu.
62
Bien sûr, Monsieur veut venir me tenir compagnie.

J’ABDIQUE. Après tout, ce n’est pas la première fois que
l’on partage de tels moments.
Pour l’instant, je suis là, avec vous en écriture, en fond de
musique cette chanson que j’ai découverte hier soir en
soirée : le titre ALL I NEED IS YOUR LOVE TONIGHT !
tourne en boucle, et évidemment le son est fort J.
Trop bon ce son, vive SOLOMUN.
J’aime tellement la musique, c’est la vie, je vibre, ma tête
s’anime.
OK, je crois que je dois vous parler un peu de mon

enfance, Eh oui, j’ai été émancipée par un juge d’enfant à
l’âge de 15 ans et demi.
Avant ça, de ma douzième année à cette émancipation,
j’ai vécu chez ma pseudo-tante (la mère de ma meilleure
amie, qui m’avait recueillie).
Vous allez me dire que c’est jeune pour quitter son foyer
familial, je suis entièrement d’accord avec vous.
Comment vous dire … c’était très compliqué.
On galérait, pas d’argent que les allocs, ma mère qui
faisait des ménages comme elle pouvait.
Mon père, ha ! ce père que je n’ai jamais eu ! il n’en était
tout simplement pas un.
CELA LAISSE ÉVIDEMMENT DE LOURDES BLESSURES.
Méchant, dur, avec nous ! et maman.
63
Pourtant, il ne buvait pas, aucun travers mis à part qu’il

était fainéant, et complètement addict au Tiercé.
Il nous ruinait avec ce jeu, pas un seul jour sans parier.
Il ne nous a jamais donné, ni montré de l’amour.
Il trompait notre mère avec tout ce qui bougeait, c’était
insupportable.
Maman a beaucoup supporté par amour, pour conserver
cette famille, ce semblant de cocon familial.
C’était lui mon père, Jean Yves Le Roux, PAIX À SON ÂME.
Je lui ai pardonné sur son lit de mort.
En salle de réanimation, tout est limpide d’un coup,

j’étais face à la mort. Cette mort que je lui avais
tellement de fois souhaitée.
Eh bien, là ! ce n’est pas la même…on oublie tout le mal
ou presque, on arrive à régler ses comptes face to face , je
pleure aussi, je lui en veux, bien évidemment.
Il est décédé d’un AVC fulgurant en trois jours, à l’âge de
52 ans, moi j’en avais 30.
J’ai fait don de ses deux reins avant sa mort.
J’avais l’ultime décision de le débrancher, maman était
trop dévastée, de toute façon je n’avais pas le choix, les
médecins m’avaient dit, « C’est terminé ».
Je suis contente, deux personnes dans ce monde portent
les reins de mon père.
Il aura fait au moins deux bonnes actions.
64
‘’ Comme je suis méchante ‘’, me dis-je, en me relisant.

La rancune, certainement, souvenez-vous, cela fait partie
de mes remèdes. Voilà, pour le chapitre de Papa.
J’ai fait mon deuil depuis bien longtemps déjà.
Et si nous allions au chapitre suivant ?

Je valide : next.
Chapitre 9
MES PÉRIODES MANIAQUES :
23 h 43 dimanche 15 août 2021, me revoilà rentrée de ma

soirée animation foraine J avec Tonton « Gougou »
Sympathique, ça divertit, je me suis vidé la tête encore un
peu, sans Vous oublier bien évidemment…mes Amours.
Je dois vous raconter le passage, où je chante à tue-tête
dans ma voiture en arrivant chez moi, une grande malade !
Du Michael JACKSON ( RIP ) à fond les manettes. Mdr J
65
Je suis bien, j’arrive à l’appart, et là, une envie de

maniaque me prend, je me mets à astiquer la salle de
bains.
Tiens, quelle idée encore ! je suis bien dans mes phases
Up. Si ça pouvait être tous les jours la même ...
Je souris en me regardant dans ce miroir que je fais briller
avec mon chiffon.
Je suis une grande maniaque finalement, c’est du
Christelle tout craché ça.
On devrait même me choisir pour un rôle au cinéma,

bordel ! c’est trop rigolo en vrai…
Et si, et pourquoi pas ? que d’émotions, désolée, oui, je
suis émue.
J’arrive à rire de moi, alors que je n’ai pas l’humour facile,

c’est que je ne dois pas être si nulle.
Attention, à l’autocongratulation, Kriss... ha ! les phases

Up, c’est normal.
Bon, j’y retourne… Foire aux manèges, musique à fond,

astiquer, balayer, ça, c’est fait ! Mdr J.
Now, c’est vous et moi, j’ai envie d’écrire ce soir les
Amours.
Je trouve que j’écris moins vite qu’au début, je réfléchis
peut-être plus, je me corrige aussi, j’apprends à vous écrire
tout simplement.
Demain, c’est le Grand jour du Camping ! HOLÀ ! là on va
rigoler, je vous le promets.
66
JJJJJJJJJJ
Je suis prête, mon bivouac aussi, rien que les courses de
dernières minutes à faire demain matin.
Avant ça, je dois me lever tôt et traiter les urgences du
bureau et bizarrement, depuis que j’écris, il y a beaucoup
plus de taf ! c’est toujours comme ça.
Ma nuit va être courte, pas grave, demain, je dors dans
les étoiles…
J’aime me sentir vivante. J’ai trop hâte de dormir sur la

plage, ça doit être fantastique.
Et, s’il y a des bébêtes, alors là, ça va être le drame ! j’ai
la phobie des insectes ... hi hi hi !
C’est pour cela que je dis que ça va être un Grand

moment ! On va rire, je m’imagine déjà, découvrir toutes
ces choses simples de la vie.
Et surtout le soir, sans électricité ! avec ma lampe
frontale, J j’en peux déjà plus de moi…
Une seule chose me turlupine : vais-je réussir à vous

écrire demain soir ? Je prends un ordinateur portable au
pire avec moi, et des feuilles aussi.
J’en suis certaine, je vais encore revenir en mode ADDICT
HATTITUDE de ce ‘’ Camping Paradise Corse ‘’ !
Je fais tout à fond, ou rien du tout, c’est comme ça.
Je serais ravie, je pense. Je ne vais plus vouloir rentrer chez
moi.
67
Vous savez que je vous aime ? Je ne me sens plus seule

depuis que je vous écris, quel incroyable et indescriptible
sentiment. Que c’est savoureux !
Je vous raconterai demain, mes Amours.
Je reviens sur le comment je me sens ces derniers temps
dans ma phase Up, je pense, ou du moins, j’y arrive
bientôt.
Cette phase Up de super nana, j’ai même la banane …
Tellement rare chez moi, trop de down (bas).
J’ai peur, encore une fois, mais là, c’est différent pour la
toute première fois. J’ai écrit, je me sens laver, que c’est
bizarre ce sentiment …
ALL I NEED IS YOUR LOVE TONIGHT.
Tout ce dont j’ai besoin, c’est de votre amour ce soir !
Et c’est reparti pour une nuit ensemble, j’écoute du

SOLOMUN, cette musique pleine d’énergie, c’est vrai que
j’en ai besoin … lol !
Je suis bien au début d’une phase Up, je crois….

Cette fois - ci, on va la gérer différemment, croyez-moi.
La différence, c’est vous. Vous êtes là désormais et c’est

bon ça. Je ne vous avais jamais vus auparavant.
Comme une merveilleuse rencontre. Je suis amoureuse.
Avant, j’étais dans le noir, sans vous. C’était donc ça qu’il
manquait à ma vie ?
Je prends, JE PRENDS TOUT … de vous.
Je vous donne aussi non ?
68
Il est trop tôt, là pour vous parler de mon secret du

chapitre 20, mais qu’est-ce que j’ai hâte de me livrer
encore à vous !
J’y pense à chaque instant, je ne dois pas craquer et vous
le révéler trop tôt non plus. On y viendra, mes Amours.
Tiens d’ailleurs, j’écourte le chapitre 9, on passe au 10,
comme ça, ça passera plus vite J.
Chapitre 10
JE PEUX ÊTRE RIGOLOTE AUSSI :
1 h 25 ce même dimanche 15 août 2021, et non, ce n’est

pas l’heure, je n’ai pas faim. Lol.
Cela vient en général, plus vers les 4 heures du matin la
fringale.
Je bois un petit Jack, je pense que je dois revenir sur mon
livre, sur la partie où je parle des abus envers moi.
69
Certes, j’ai assassiné mon Gourou, mais qu’est-ce qu’il sait

être adorable souvent. Malgré tout, je tiens à lui, que c’est
étrange. J’espère qu’il ne m’en voudra pas trop quand il lira
ces lignes. Voilà, j’ai juste adouci les choses, de toute
manière, tout est vérité.
Il me casse les cacahouètes J ...Tonton Gourou, je n’avance
pas ce soir. Ce que je ne vous ai pas dit, c’est que depuis le
retour des manèges (la foire), il est à l’appartement dans
mon salon.
Et ça fait, plus de dix fois, qu’il vient me déranger dans
mon écriture, je suis dans mon bureau.
Putain … Qu’il est lourd ! Mets- moi ci, mets-moi ça … À la
télé … bien sûr.
Il ne supporte pas d’être seul, me demande de le rejoindre

pour regarder le film, Mesrine, vu vingt fois, heu ! comment
vous dire !
Non, je dis non, je reste en écriture avec mes amoureuses
et mes amoureux.
Ouf ! ça y est, il est parti se coucher, le film cours toujours

dans le salon, allez… 10 euros de jeter, Eh oui, j’ai dû
l’acheter en ligne. Pas disponible gratuitement sur
YouTube.
Le calme est de retour, lol !
70
Ce que je supporte ! Il ne voulait pas dormir chez lui ce soir

comme d’habitude. Alors, j’ai encore cédé, mais cédé
différemment, vous avez compris !
Mince, ça m’énerve, j’ai envie d’écouter la musique à fond
moi maintenant ! J’aime être seule chez moi, c’est comme
ça. Bon j’essaie de la mettre doucement alors !
J’hésite, il va me dire encore que c’est fort J (le son).
Allez, je me lance, le bureau est juste à côté de la chambre,
il va bondir. J
Je veux tellement qu’il reste dans le lit, que finalement je ne
tente pas de mettre du son, tant pis, je reste en silence.
C’est pas vrai ! il est encore debout, celui-là … IL
M’APPELLE !!
Je viens de pousser une gueulante ! Whaooo ! je suis fière
de moi !
C’est bon, là, il a compris que je ne viendrais pas me
coucher.
Il s’est même excusé ! Sainte Marie du 15 août sort de ce

corps J J J J .
Les hommes, vous ne comprenez rien parfois ! Alors lui,
Tonton, c’est un champion !
Le champion de l’esquive, du je ne comprends
définitivement jamais rien !
Bref, passons, espérons qu’il dormira bien et surtout
profondément, heu ! j’en doute, je l’entends tousser.
Je me cache chez moi, la dictature me guette, lol.

71
Je suis dans le silence, Mesrine hurle dans le salon. Je n’ai

pas éteint la télé, et moi je me sens frustrée sans musique
côté bureau. Une envie de mettre le bordel.
Vivre seule, c’est sympa, on fait comme on veut. Mince, il
ne dort toujours pas ! Il tousse comme quand, on ne dort
pas, quoi ! Et puis, fuck off …
J’allume, on verra bien ! Les premières notes passent.
Rien, c’est reparti, bébé. Je bouge même mon corps en
écrivant… La vibe m’enivre, on parle de quoi maintenant,
les Amours ?
J’espère que je vous ai fait rire ce soir ... Moi, en tout cas,
oui, j’ai apprécié. Que je suis rigolote parfois ! je sais l’être,
c’est une certitude.
Holà ! je ne suis pas un peu trop cool avec moi-même là ?
Je prends quand même, pour une fois, lol !
Et d’un autre côté, je me dis, « Mais n’importe quoi ce

livre, Kriss ! »
Je ne sais plus, je doute un long instant, je choisis de
continuée l’expérience.
Après tout, j’ai commencé, je termine.
À la fin, j’aurais mes réponses, c’est tellement évident.
Next…
72
Chapitre 11
REVIVRE :
On revit, je revis un peu, le jour se lève enfin pour moi

aussi ces derniers temps. Pourquoi ai-je cette satanée
idée de faire publier ce livre ? Je suis Folle encore ?
73
Un fois de plus, ce tout ou rien qui reprend le dessus, je

me mets en mode autodescription, j’essaie de
comprendre si je reste lucide ou pas.
Je parle de tout, les tabous, la maladie, le monde du
travail, heu ! non, surtout pas du Covid …
Ce que je trouve génial dans ce livre, c’est ma vie de
routarde de la bipolarité.
J’ai vu deux psychiatres dans ma vie, les deux n’avaient
pas le même diagnostic. Ho ! oui, je suis bipolaire en tout
cas, j’ai beaucoup de symptômes.
Ça fait mal d’être malade, je ne comprends pas pourquoi
cela m’arrive à moi encore, cette merde.
Car ce n’est pas « jojo » comme maladie, je vous assure,
je souffre énormément !
2 h 52 le lion dort… C’est sûr, je vais aller manger du
Bresse bleu, et ensuite prendre ma petite pilule pour le
dodo.
N’oublions pas que demain, on va rire ! Avant tout, il faut

que je ferme un peu les yeux.
Putain !! je ne peux pas aller me coucher dans mon lit vu

que je viens de l’entendre ronfler ! Tiens, prends-toi ça,
Kriss...
Ah oui ! au fait, je suis allergique aux ronflements, c’est
pour cela que j’aime dormir seule d’ailleurs.
74
Si je l’entends de mon bureau, s’est que c’est, je vous

assure, du hight level, le son est haut.
Aïe, je suis mal, ça va être, direction canapé, bébé. Quelle
horreur encore cette nuit va être…non, pitié, pas les
ronflements !!! je déteste ça, j’ai déjà tellement de mal à
dormir, n’en rajoutons pas. J’entends que ça !
On va assumer, Kriss, mais ça va être tendu du string,
garanti.
Je vous garantis le calvaire pour ma nuit, en plus, avec la
chance que j’ai, il ne va pas tarder à se réveiller et me
réclamer.
Je fais aucun bruit, finalement, c’est bien quand il dort
aussi… sans bruit, cela serait parfait.
Les ronflements augmentent, ça m’inquiète, je souris.
Je suis dans la merdas ! Je fais quoi, les Amours ?
Je lui mets un coup sur la tête ? JE SUIS MORTE DE
RIRE J
Bon, allez hop, je vais prendre mes cachets pour dormir,
je vais en avoir grand besoin. JE REVIENS !
Il chante fort,Tonton, ce soir, c’est impressionnant les

décibels. Du coup, je reste avec vous encore un peu, les
cachets n’ayant pas encore fait leurs effets.
Je pense à ma journée de demain, enfin, de tout à l’heure !

Surtout à mon business du matin, des clients a rappelés,
un paquet de mails à envoyer, j’ai du retard depuis que je
vous ai rencontrés ! J
75
Je vais bien gérer comme dans mes habitudes de

BUSINESS WOMAN, ah oui, j’ai la panoplie …
Le look, la voiture, etc.
Mais ces derniers temps, je n’avais pas la tête aux affaires,
certaines, sont en cours d’ailleurs. Mon livre passe avant
tout, c’est bien étrange ! cette drogue est assez forte
finalement. Elle me comble, je ne retiens que ça.
Je suis en train de me guérir, j’en suis convaincue.
Ainsi doit être ma guérison.
Il paraît que plusieurs personnes se sont sauvées par
l’écriture ? JE VEUX DIRE : ont sauvé leur vie via l’écriture.
JE VEUX BIEN LES CROIRE MAINTENANT.
Je pense que l’écriture n’est pas qu’un facteur de
résilience.
Mince, je vous l’avais prédit, il s’est réveillé ! Moi, du

bureau, je l’entends me hurler « Viens te coucher, il est
tard » ! Là, je suis au bout du rouleau.
Je savais pertinemment, je connais la bestiole.
7 h 06 ce lundi 16 août 2021, JE SUIS RÉVEILLÉE, ÇA

PICOTE !
Mes yeux, sont tout petits… J’ai mes lunettes de vue, elles
m’aident. Eh bien, oui ! à partir de 45 ans la vue baisse,
MÊME À MOI.
Bonjour, mes Amours. J’ai du travail ce matin.
Finalement, cette nuit ça a été, il m’a laissée dormir.
76
Cojack, lol...mes cachets m’ont bien assommée quelques

heures, eux aussi.
Je pars, démarrer ma mâtinée de bureau et reviendrai vers
vous plus tard, mes Amours, promis ! love you all
C’est dur de vous quitter…
9 h 00 je suis prête, alors je reviens vers vous ce matin,
mes courriels envoyés, finalement, c’était assez rapide.
Je suis même en avance sur ma journée, du coup, j’écris.
Tonton est réveillé, une première ce matin, je lui ai fait
son petit déjeuner. « Ho ! Il va neiger en plein été »
m’a-t-il dit. ll dit aussi que le temps va se
couvrir. J J J J J
Que je suis attentionnée parfois, je suis même descendue
au supermarché acheter du lait et des croissants pour son
chocolat chaud. Un Miracle…
Quelle relation étrange avons-nous ! une forme d’amour

certainement.
Les relations entre hommes et femmes sont parfois
inexplicables.
J’ai encore deux petites heures avant mon départ pour

Camping Land, j’ai hâte. Aujourd’hui, petite tenue dégaine,
tongs et ça ira. On prévoit encore la canicule.
Je crois que je passerais ma journée dans l’eau avec les
poissons, j’ai mon épuisette pour le barbecue du soir !
Today, je ne vous parlerai que de choses plus joyeuses,
c’est un bon jour pour le faire, alors allons-y.
77
Ça y est, Tonton « gougou » est parti chez lui J, j’écris

seule dans mon univers désormais.
Le ménage est fait, le bureau à jour, moi prête à partir,
que dire de mieux ?
9 h 45, il me reste une petite heure avant la levée des
hostilités.
Chapitre 12
L’AMOUR LE BONHEUR ET MOI :
78
Et si l’on parle un peu de ma vie amoureuse inexistante ?

de mes précédentes histoires, mes expériences ?
Je vous rassure, ça va être du rapide ! rien de très
croustillant.
Je commence par le début, lors de mon arrivée en Corse à
l’aube de mes 18 ans, je suis tombée amoureuse d’un
homme de plus de vingt ans mon aîné, nous sommes
restés cinq ans ensemble. C’était ma première love story.
Ensuite, arrive Monsieur Patrick, lui aussi, plus de vingt-
trois d’écart d’âge entre nous. À croire que je les aimais
plus vieux. C’était comme ça !
Alors lui, un vrai champion de l’esquive aussi, je n’en dirais
pas beaucoup plus car il m’a fait énormément souffrir
celui-là. Pendant quatorze ans, des hauts, et beaucoup de
bas… Sa peur panique de vieillir le rendait finalement
coureur de jupons et infidèle. Je n’ai pas pu tenir la
distance plus longtemps. Je l’ai quittée ce mois d’août
2014, je ne l’aimais plus, c’était trop pour une seule
femme.
Cette rupture, arrivée deux mois avant notre Mariage, les
bans étaient même publiés, les alliances reçues, etc.
L’HORREUR, quoi ! j’étais dévastée. J’ai grave morflé,

perdu 10 kilos en un mois, bla- bla- bla !
Enfin aujourd’hui sept ans plus tard, nous sommes

désormais amis, il me respecte même plus qu’avant, je
79
pense. Nous sommes complices, mais c’est toujours un

chaud lapin, lol !
Avec Patrick, les femmes n’ont rien compris, il faut rester
amis.
Ensuite, une histoire de trois ans avec un gros c… , next

l’erreur de ma vie, je passe le récit de celle-ci, aucune
importance.
Et depuis janvier 2018, plus rien, je suis célibataire, j’ai

vraiment du mal à laisser quelqu’un entrer dans ma vie.
Il faut tout simplement que je tombe raide dingue
amoureuse pour que cela arrive.
Je suis une éternelle insatisfaite ! mais bordel ! je

tomberais quand love de quelqu’un ?
L’amour donne tellement d’ailes, je le sais, je l’ai vécue, tu

es comme en période Up, tu transpires le bonheur.
Que c’est bon, j’adore être amoureuse, cependant quand
j’aime, j’aime à fond et pour longtemps. MON TOUT OU
RIEN EST DE RETOUR J.
Ha, parlons un peu du mot « bonheur ».

Car moi, le bonheur, connais pas, vous allez penser que
j’exagère, eh bien ...non !
80
Je suis convaincue, je n’ai jamais ressenti le sentiment

d’être heureuse une fois dans ma vie ! quelle tristesse.
Je pense très sincèrement que cela est lié à ma maladie.

Car en phase Up je pensais parfois l’être, pas longtemps,
c’était un leurre, encore une fois.
Maintenant que je sais, je voudrais que cela soit différent,
aujourd’hui, je suis au courant !
Je vais donc essayer de mettre du bonheur dans ma vie et

surtout dans ma tête, c’est primordial.
Chapitre 13
LE BONHEUR :
81
On sort la tête de l’eau, des abîmes et on essaie d’être

heureuse, efficace, belle, Wonder Woman, tout court.
J’ai commencé aujourd’hui.
14 h 02, nous y voilà, est-ce là le bonheur ?
Nous sommes arrivés, le site, un vrai paradis.
‘’ Mudgju Bianco ‘’, voilà notre nouveau chez nous.
Whaooo ! époustouflant. Dans la bonne humeur, nous
déchargeons tous nos voitures, on est tous content d’être
ensemble … ‘’ aller Mojito ‘’.
Les uns et les autres s’installent, chacun choisi son coin
pour la nuit, pour ma part, j’ai choisit ‘’ la plage ‘’, pas
sous les arbres ( les bébêtes…) lol J .je ris, les insectes,
malheur ! je prie pour ne pas en rencontrer.
Ensuite, je file me jeter à l’eau, ho ! des posidonies, je
crains ces trucs, moi ! que c’est désagréable sous les
pieds !! Bon ce n’est pas grave, après tout, je suis Wonder
Woman !
Je fonce, je me régale, j’apprends même à surfer sur les
vagues avec la planche du petit Charles, le fils de mon
AMIE ‘’Aurélie’’, je les adore, comme ma famille ces gens-
là.
Que c’est bon de vivre, j’ai même pris mon masque et mon
tuba, mes palmes et le tout ti qouinti ….lol J
Une vraie gamine, j’ai bu des tasses aussi, ensuite, je me
pose, je reprends mon stylo, je suis là…avec vous au soleil.
Je vous écris, en musique de fond Michael est encore
présent, je l’aime tant, mon MJ.
Je suis détendue, je bronze en culotte, rien à foutre, on est
seuls au monde.
82
Je suis sur mon transat. Eh oui ! j’ai embarquée mon

transat J.
Aujourd’hui, j’écris le bonheur. J’arrive enfin à
débrancher, débrancher de mes obligations, du travail,
de la maladie.
Ça fait un réel bien. Je suis loin de tout, je m’éloigne du
mal, je le ressens.
Love you all …
Je vis enfin ! je suis sereine, apaisée et vidée de mes
soucis, mes bagages, si lourds, rappelez-vous (une tonne).
Je vois la vie en Bleu, c’est Bleu pas rose, allez
comprendre pourquoi… mdr J Le Bresse Bleu peut -
être ?
Tiens, en parlant de lui, il ne me manque même pas celui-
là aujourd’hui, loin de yeux, loin de mon frigo, je décroche
enfin vous croyez ! J’ai grossie à cause de lui, mais qu’est-
ce qu’ils mettent à l’intérieur de ce fromage ? de
l’addiction ?
Ce fromage est tout simplement délicieux, surtout fait à
souhait, hum !
Passons, je retourne à l’eau et je reviens vite…
Coucou, me revoilou ! vous ai-je manqué ? Je n’aurais

jamais la réponse ,mes amours, quelle question !
Cependant, à ce moment précis, je réalise vraiment ce
qu’il se passe…là devant mes amis, j’écris une partie de
mon livre, ça fait drôle. Je sais bien ce qu’il est en train de
m’arriver, très agréable cette sensation.
83
Je suis fière de moi, je réussis à écrire, et peut -être bien

que mon livre sera bon !
J’aimerais tellement le faire publier ! ce serait un
tremblement de terre à Porto Vecchio, pour les personnes
qui me connaissent, et pour les autres, ces personnes
médisantes. TROP FACILE DE FAIRE DU MAL AUX AUTRES,
pff …
Eh oui, je suis comme ça, et je vous emmerde !
Je suis convaincue que beaucoup de personnes se
reconnaîtront dans mon, histoire.
Ma revanche, mon retour, ma vie, je maîtrise tout
désormais.
Tiens ! je me surprends, à penser à mon ‘’gougou ‘’, je dois
bien lui manquer là, bizarre d’ailleurs qu’il ne m’ait pas
déjà téléphoné ! Ho, ça ne va pas tarder, va !
Que je suis méchante ! Il va me tuer quand il va lire ce
livre. Le ‘’ GOUGOU ‘’ AMOUR & AMITIÉ J
Je change le titre ? Non, je blague. Je l’appellerai, moi ce
soir, juste pour lui dire que je kiffe ma life. Il avait l’air
content pour moi ce matin, mis à part le fait qu’il ne soit
pas invité.
Next.
Chapitre 14
LA NUIT DANS LES ÉTOILES :
84
La nuit dans les étoiles, ce sera ma toute première

expérience, il n’est que 16 h 03, je ne tiens plus en place,
j’attends la nuit. Mais déjà trop hâte de DORMIR AUX
ÉTOILES !!!!
J’écoute un magnifique morceau de piano, la B.O. du film
Intouchable, je deviens intouchable, j’ai détendu mon
string.
Je vais monter boire un verre au bivouac général avec les
autres un peu ! je reviens, les Amours.
Je suis de retour, au fait, ça y est, ça commence les

bébêtes ! L, un Taon a déjà voulu me piquer Mdr J
Trop peur, j’ai eu ! , la nuit promet !. Je vais
m’emmitoufler dans mon sac de couchage, tu vas voir,
toi… Nickel chrome ça va être…
Je me réfugierais dans ma voiture au pire ! je suis morte
de rire en écrivant cette dernière phrase, je m’y vois
déjà J avec ma lampe frontale, un squetche.
Ce n’est plus MARTINE FAIT DU CAMPING
C’est Christelle FUIT LE CAMPING !
Je me relis, je ris tellement de mes conneries, je n’en peux
plus de moi vraisemblablement aujourd’hui J J J.
Que c’est bon de rire ! je suis bien là...le soleil caresse ma

poitrine, je suis noire. Et c’est là que j’entends la petite
voix de maman Yvette me dire ‘’ fait attention au soleil
Christelle, c’est pas bon pour la peau ‘’ à ça, ‘’ je reprends :
85
Oui, la MAMA ‘’ lol, ha, c’est sûr ! Yvette et le soleil, lui, il,
ne va pas faire lui de mal, mdr !.
Maman, je t’aime encore plus que le Bresse Bleu.
Je commence à ressentir le Bonheur, est-ce cela ?
C’est quoi le BONHEUR au fait pour vous ?
Bonne question, hein ?
Moi, je n’ai jamais su, apprenez-moi !
Petit Charles me sort cette phrase du néant à l’instant…

‘’ JE VOIS PLUS TES YEUX, JE VOIS QUE DU BLEU ! ‘’
Fabuleux, whaooo que c’est beau, il a 4 ans et demi, j’ai
halluciné.
C’EST ÇA LE BONHEUR POUR SÛR !
Il fait presque nuit, on s’amuse avec nos lampes, quelle
richesse ce moment de plénitude.
21 h 42, nous y sommes, la nuit est au rendez-vous,
l’obscurité s’est installée. Ma première nuit en bivouac,
c’est magique !
Heu, là, une bébête vient de me sauter dessus ! holà, je
doute d’un coup L.
Je suis redescendue dans mon bivouac, vous écrire mes
sentiments.
Je me sens bien, Charles est là avec moi, trop mignon ce

petit, si vous saviez. Il veut dormir dans mon bivouac
avec moi, d’ailleurs, incroyable ce gosse.
86
Il l’aime, sa tatie ! je suis ravie, c’est le principal.

Cependant, il a mit un beau bordel dans mon
campement, du sable ! de partout le minot… lol.
J’ai désormais ma réponse : Oui, J’AI ENFIN CONNU LE
BONHEUR !
Chapitre 15
JE SUIS INTOUCHABLE :
87
Je suis intouchable ! je m’aime un peu, peut-être !

Quelle expérience aujourd’hui, ce soir, je suis riche de
sensation, c’est exquis.
23 h 48 nuit noire, je ne dors toujours pas, j’écoute, j’écris,
je vis.
Petit Charles, lui, s’est endormi, c’est trop beau, il est resté
bivouaquer avec sa tatie.
Musique à fond, je regarde le ciel étoilé, ce soir en plus,
nous sommes bien servis.
Bon, pour l’instant pas trop de bébête, c’est cool ! J
Mdr ! Heu ! Kriss, attends la fin de la nuit avant de
parler…lol J.
J’ai vu mon étoile filante, fait mon vœu, aussi, en espérant
que cette fois-ci, il se réalise. En même temps, j’ai envie de
dire ‘’ ta vie, c’est un peu toi qui te l’es fait, non ‘’ ?
Alors, pourquoi espérer ?
Rappelez-vous, au fait, je trouvais surprenant que mon ‘’
gougou ‘’ n’ait fait aucune tentative de me téléphoner cet
après -midi ! je sais pourquoi maintenant, pas de réseau
ici ! mdr J J J J, je me disais aussi … trop bizarre.
10 h 03, WHAOOO ! Quelle nuit merveilleuse !

Pour le coup, la tête dans les étoiles, c’est réussi. Une pluie
d’étoiles filantes, une Voie lactée, TOUT Y ÉTAIT !
88
Quelle richesse, des vœux, des vœux plein la tête, pourvus

qu’ils se réalisent tous…
Finalement, petit Charles est resté dormir avec moi de

toute manière, sinon cela allait être un drame, il était très
déterminé.
Avant qu’il s’endorme, la musique à fond, nous avons fait
notre petite discothèque de plein air côté mon bivouac, il
danse petit Charles, il fait même la danse du robot ! trop
cool, je suis ravie, que c’est beau ! quel bonheur tout
simple J.
Au fait, nickel, aucune bébête cette nuit ne s’est invitée
chez moi. Ouffff !. Trop génial finalement, hier soir, tout le
monde a fini autour de mon bivouac. Eh oui, Kriss est dans
la place bébé !
On discute, en musique tout en contemplant ce ciel
extraordinaire, c’était à celui qui verra le plus d’étoiles
filantes ! Un moment surnaturel.
Je ne vous ai pas beaucoup écrit hier soir, vous
comprenez, j’ai profité de ce moment d’abondance.
Je suis là, de retour, ce matin, la tête pleine de rêves à

réaliser maintenant ! Robinson Kriss rêve, se réveiller sur
la plage, un grand moment. De l’air, enfin de l’air, je
respire à pleins poumons.
J’allume mon camping-gaz pour faire le café, trop facile,

humm…délicieux.
89
Ensuite, arrive Laetitia, une amie qui vient me chercher et

me propose d’aller se baigner, j’accepte malgré les
posidonies et les gros rouleaux que je vois au loin.
Je ne suis pas rassurée là, mais nous y allons.
Cette plage est vraiment sauvage, vive les posidonies…
Heu ! quel retour ! Whaooo ! on a failli y rester ! des
vagues d’un mètre cinquante, sérieusement !
J’ai vu le moment où j’allais me noyer. J’ai paniqué grave,
la fatigue des jambes aussi, plus de jus… heureusement,
Laetitia était là.
Fière de m’en être sortie, on n’y retournera pas
aujourd’hui à l’eau, ça, c’est sûr. Voilà pour la petite
histoire de ma presque noyade.
Finalement, je suis presque intouchable.
Intouchable, comment finalement le devenir et le
rester ?
1 : en m’aimant ;
2 : en m’aimant encore plus.
JE CROIS QUE C’EST BIEN ÉVIDEMMENT LA SOLUTION.

Qu’en pensez-vous, mes Amours ?
Être intouchable, être une business woman, quel statut !

Aucun droit à la faiblesse… Dur à tenir, pourtant, je vais
essayer, on a dit !
Le mode Intouchable attitude, ça part de là !
ALL I NEED IS YOUR LOVE TODAY.
90
Bientôt l’heure du déjeuner, de l’apéro…Les Allemands

nous ont rejoints, les mêmes qu’hier soir, un couple avec
leur bébé… Très sympa.
Ho ! que vois-je ? une guêpe, ‘’ dégage de là, toi ! ‘’ me dis-
je. Une, a déjà piqué mon amie Aurélie de bon matin, la
vilaine, anti-venin et tout le bataclan.
Pas possible, les mots fusent dans ma tête…sans répit.

Encore une fois, suis-je FOLLE ? je me dis que si oui, eh
bien, les fous savent écrire. Peut-être pas super bien,
mais ils savent.
Aussi, j’ai pensée à une chose : si l’on adapte un jour mon
histoire au cinéma ! en ce qui concerne les acteurs, dans
le rôle du ‘’ Gougou ‘’, on garde l’original, on ne pourra
jamais faire mieux J. Bien évidemment, moi je conserve
le premier rôle, qui pourrait faire aussi bien ? lol.
Seule actrice à qui je donnerai mon rôle, Marion
COTILLARD ! allez, on lui écrira quand le livre sera terminé.
Encore mon Tout ou rien, ou pas, cette fois-ci ! Me voilà en

train de parler de cinéma au sujet de mon LIVRE.
Ça intéressera qui ? mon histoire après tout !.
Ce soir en rentrant chez moi, j’ai croisé une ambulance,
elle roulait très doucement, quelqu’un devait être pris en
charge à l’intérieur sans doute.
91
Cela m’a rappelé mes nuits d’ambulances, mes douleurs

reviennent d’un coup. Que de mauvais souvenirs.
En arrivant à la maison, je décide de faire brûler une
bougie pour ma mémé d’amour ! Je regarde sa photo,
cette même photo que je me trimbale depuis l’âge de 12
ans. Mémé, j’ai l’impression qu’elle me sourit ce soir, c’est
impressionnant !
Cette photo, si je la retourne, on peut lire le petit mot
manuscrit d’une fillette de 12 ans qui écrit à sa grand-mère
adorée, mon écriture d’enfant : « Mémé, tu me manques
terriblement. Tu ne m’as pas laissé le temps… REPOSE EN
PAIX… JE T’AIME ! Christelle ». Mon écriture ne s’est
jamais estompée au dos de cette photo, incroyable,
non ?. Elle me manque ... Chaque jour.
0 h 36 en ce mercredi 18 août 2021, je viens de finir mon

repassage, normal, j’ai plus de femme de ménage, elles ne
veulent plus travailler ici, lol.
Quelle corvée, mais c’est fait, check ! maintenant, je
continue ma story. Je ressens le besoin de vous écrire.
Dans le chapitre suivant, je vais parler de choses un peu

plus personnelles et graves, je vous préviens ce n’est pas
jojo, mais il faut que cela sorte !
Chapitre 16
92
JE DÉCIDE DE DÉNONCER !
Je dénonce, les abus sexuels dont j’ai été la victime, je

n’avais que 12 ans, ABUS QUI ONT DURÉS PLUSIEURS
ANNÉES. Certes, j’en faisais plus, mais bon, c’est trop
jeune pour vivre ce traumatisme.
Un ami, de mes parents, bien sûr… Il s’appelle Raimond
YOUAKI, ce trou du cul. Oui, VOUS AVEZ BIEN LU, JE LE
DÉNONCE, je suis consciente des répercussions. Il faut que
ça sorte ! JE N’ÉTAIS QU’UNE ENFANT, BORDEL, après l’on
s’étonne que moi et les hommes, ce n’est pas simple ! ON
SAIT POURQUOI MAINTENANT !
Ce sentiment de honte m’a accompagnée toute ma vie,
aujourd’hui, je règle mes comptes définitivement et ce
n’est pas fini…je n’en ai pas terminé avec lui, je vais le
rechercher, je suis une femme forte aujourd’hui.
J’affronterai, il doit payer. Le dénoncé ne sera pas
suffisant. Quand je pense à ma famille qui n’a rien vu, je
suis tellement désolée de vous faire ça maintenant, mais
c’est ma thérapie pour aller mieux.
Ne m’en voulez pas, et surtout n’ayez pas honte de moi,

s’il vous plaît ! ce n’est absolument pas le but, le but c’est
qu’il paie par la honte.
93
Aussi, je vous prie de bien vouloir, être encore indulgents

avec moi, c’est mon premier jet. JE NE MAÎTRISE PAS LES
MOTS QUI SORTENT DE MON CERVEAU ACTUELLEMENT.
Ha ! ça fait du bien de se laver. Les hommes et moi, quelle
grande histoire de merde ! Je suis convaincue que c’est ce
traumatisme qui m’a rendue presque asexuée.
Je n’aime pas le sexe, on m’a toujours prise pour une folle
(les mecs), je n’aime pas faire l’amour, en tout cas, j’aime
plus depuis bien longtemps, alors on simule toute sa vie !
Cela s’explique.
Alors oui, j’ai eu quelques femmes dans ma vie, des
femmes que j’ai aimées. J’ai compris autour de la vingtaine
que j’étais capable d’aimer un homme, comme une
femme, un chien, un chat.
Après, il se passe quoi ! quand tu vis dans un petit village ?
ça parle : ‘’ ho ! elle, elle est lesbienne ‘’… bla- bla- bla.
Ces paroles me dégoûtent, dans leurs petits cerveaux
étroits, pour eux, deux femmes ensemble, c’est du broute
minou.
Ils sont tellement loin du compte !
Eh oui ! j’ai craqué, la bombe du chapitre 20 arrive

maintenant : Je réalise à 45 ans QUE JE SUIS GAY, pas
lesbienne, Gay.
94
Longtemps, je n’ai pas vraiment su, entre la bisexualité et

le côté, je sors du placard, JE FAIS MON COMING
OUT avec vous, mes Amours.
Aujourd’hui, je sais vraiment que se sera avec une femme
que je finirai ma vie.
Et bing, c’est le bouquet !
Bipolaire, et maintenant, je suis Lesbienne, zut… j’ai
vraiment du mal, avec ce mot. Je le trouve non approprié
pour ma part.
Lesbienne, heu ! il ne manquait plus que ça !
Mes tentatives avec les hommes ayant toutes échoué.
Qui sait pourquoi ?
Vous avez lu, je n’ai pas pu garder mon secret jusqu’au
chapitre 20 ! J J
AUJOURD’HUI, J’AI SINCÈREMENT ENVIE DE L’ASSUMER
PLEINEMENT. FUCK OFF ceux à qui cela déplaira !
C’est ma vie, mon Amour que je choisis de donner à qui
je veux.
Whaooo ! que d’émotions, je suis réellement fière de moi
ce soir. Quelle délivrance !
Je sais que cela va être compliqué, et que je prends des
risques vis-à-vis de ma notoriété, aussi de mon entreprise
de dévoiler cela, eh bien, je m’en fous pas mal
finalement.
J’AIME QUI M’AIME APRÈS TOUT !
LA BOMBE EST SORTIE …
JE VAIS BOIRE UN PETIT Jack, tiens !
Êtes-vous choqués ?
95
Je suis à peu près sûre que non J.

Love you all.
Une chose est sûre : on n’est pas toujours Gay ou

lesbienne, on le devient au fil d’une vie également.
C’est ce qu’il m’est arrivé de plus beau, de plus fort
comme amour dans ma vie.
Je fais partie de la communauté gay depuis bien
longtemps déjà et j’en suis totalement fière.
Mais je ne l’assumais pas entièrement.
Moi qui rêvais pour ma vie, d’une vie clichée, de me
marier avec un homme, de faire un enfant, bla- bla- bla …
J’ai beaucoup d’amies lesbiennes à New york, par
exemple, là-bas c’est commun. Les esprits sont plus
libérés. J’adore les États-Unis.
En 2018, j’ai même fait ma première GAY PRIDE À N.Y.,
c’était dément ! Belle expérience …
MA PLUS BELLE HISTOIRE ... s’appelle Valérie.

Elle se reconnaîtra.
Pour finir, il y a eu Marie, TRÈS BELLE HISTOIRE DE

DINGO ! UN IMMEUBLE EN PLEINE FIGURE NOTRE
HISTOIRE. ELLE SE RECONNAÎTRA bébé. MAINTENANT,
nous sommes amies et surtout très proches.
Aussi, quelques aventures brèves, mais c’est pas mon

truc, je suis une grande cérébrale, moi.
96
Voilà pour le côté préférence du cœur !
Depuis 2019, C’EST LE NÉANT ! aucune love story, mon

cœur n’est plus capable d’aimer, c’est douloureux, je me
sens si seule.
C’est ma vie, de solitaire de l’amour !
L’amour me rend tellement joyeuse.
Que ça revienne s’il-vous plaît, mon Dieu, MÉMÉ, ou je ne
sais qui, aidez-moi.
La sortie du placard, le ‘’ Coming Out ‘’ étant fait, je me
sens déchargée d’un énorme poids. Merci d’avoir
entendu, mes Amours.
Next.
97
Chapitre 17
LES VACANCES :
Je réalise que je suis en vacances, je prends enfin des

congés en écrivant. Mes vacances, c’est Vous, mon livre.
Je ne pense qu’à écrire, INVRAISEMBLABLE !

Heu ! les vacances sont AMÈRES quand même, comme
vous avez pu le lire précédemment, mais bon !
Encore ce paradoxe, je me vide, c’est très douloureux,
aussi, cela me procure un certain bien - être. Enfin, je
deviens honnête avec moi-même.
23 h 59 mercredi 18 août 2021, cela fait déjà quelques
jours que je me livre à vous. Je ne pense qu’à fermer cette
boucle, je veux dire, terminer mon livre. J’en suis capable,
pour sûr, je connais l’énergumène.
Ce soir, nous sommes en compagnie musicale de The
Week-end, la chanson Your Eyes, un air d’espoir cette
chanson.
Je me rencontre que je ne supporte plus du tout le silence,
la musique chante du matin au soir ici. UP UP UP !
Même pour écrire, elle ne me déconcentre point.
Un truc de dingue, encore. Cependant, quand je vais faire
ma première lecture, je crains le pire ! je vais passer une
éternité à arranger tout ça ! ou pas.
98
À part, les fautes d’orthographe, de syntaxe, et de

répétitions (mon syndrome du repeat), lol ! je ne
retoucherais rien. Je souhaite vraiment que mon récit
reste tel qu’il m’est arrivé dans la tête. J’espère que vous
comprendrez cela.
Je vous raconte ma journée ! réveillée 9 h 30, dur ce
matin, je ressens la fatigue, j’ai mal à la gorge,
certainement la climatisation. D’un coup, c’est le trou
noir ! je ne me rappelle plus la tranche d’heure entre 9 h
30 et 12 heures ! impossible, ai-je la mémoire qui flanche ?
Ça y est, ça revient.
Un café, une douche, je regarde mes courriels, la journée
s’annonce calme. Et si je partais à la plage ? Je décide, je
décolle à midi. Direction le Casa Del Mare, on se fait plaisir
! Je batifole dans l’eau comme une malade, masque, tuba
et je rajoute l’épuisette, Mdr !
J’y reste, jusqu’à 14 heures environ, puis vu que le
téléphone n’a pas arrêté de sonner aujourd’hui, j’ai du
coup plein d’imprévus à traiter, je rentre illico travailler,
une bonne humeur m’envahit, donc, tout va bien.
Je bosse toute l’après-midi, puis je me remets à penser à
Vous, je suis de retour.
Page 99. Whaoooo ! je n’en reviens toujours pas !
cependant, j’ai encore bien cent bonnes pages de choses à
vous dire, mes Amours.
Êtes-vous prêts ?
99
0 h 25, je continue, demain matin, j’ai rendez-vous avec

mon nouveau psychiatre, celui-là même qui m’a déclenché
ce phénomène d’écriture. Respect, le docteur, il assure
grave, il m’a scotchée. J’ai trop hâte de lui raconter ce qu’il
m’arrive. Je lui ai même déjà imprimé en première lecture
les pages précédentes. Espérons qu’il sera content de voir
que je me sens mieux grâce à lui.
En tout cas, demain, je vous raconte.
Je suppose que je suis guérie, sur l’instant, je vous le dis
comme je pense. Est - ce encore un Leurre ? la maladie me
joue-t-elle encore un sale tour ? Houlà, je vais être
prudente maintenant.
Cette fois-ci, je doute sincèrement, j’ai bien relevé la tête,
je suis toujours intouchable pour moi, en tout cas.
Comment desceller un Leurre ? aidez-moi, svp.
Je crois savoir, puis, je ne sais plus.
On va le découvrir ensemble, je suis curieuse de savoir.
Je verrai après ma consultation de demain, j’aurais peut-
être des réponses du Médecin, également.
Ce rendez-vous compte bien évidemment pour la suite, vu
le sujet du livre. Aussi, ce soir, comme d’habitude, pas
envie d’aller me coucher. Ha ! les impatiences !
Incroyable cette phobie d’aller au lit, pendant les périodes
Up. Comment vous expliquer ! Le simple fait de penser à
devoir allonger mes jambes dans mon lit, c’est un enfer !
100
Moi qui reste tant inerte lors de mes périodes Down, le

tout et le rien encore une fois.
Je dis : ‘’ Non ! au lit, je l’ai assez vu, celui-là.’’ Et puis, rien
ne me divertit à la télévision de toute façon.
Je ne supporte plus de rester inactive, c’est encore une
facette de la pathologie. Les périodes Down sont tellement
intenses, de ça, oui j’ai peur.
Bien évidemment, ce soir, j’ai pris de la coke, je suis
tellement prévisible. Je me maudis, mon nez aussi. La
fatigue de ce matin m’a fait craquer, alors OK, j’assume ;
après tout, je ne suis pas parfaite, pas facile d’arrêter tout
du jour au lendemain, aussi, je pense.
Dur, l’épisode d’hier soir, sur le chapitre ’’ Je Dénonce ‘’,
cela m’a fait remonter si loin. Aussi, je vous prie de bien
vouloir m’excuser pour cet écart.
Encore une fois, je me cherche des excuses peut-être,
non ? Je ne sais plus… enfin bref, pas facile tout ça.
Je déballe toute la panoplie, et c’est lourd.
Que m’arrive-t-il ? je flippe, vais-je tout assumer
réellement ? Je pense que oui, sincèrement. Je suis prête,
finalement, je vis vraiment ma thérapie seule avec moi-
même. J’appréhende le regard d’autrui, c’est vrai, on verra
bien la manière dont je gérerais ce nouveau chapitre de
ma vie. Et combien d’autres chapitres il y aura au final, car
moi aujourd’hui, je n’en ai aucune idée.
101
Mis à part mes folies des lubies, je ne vois pas !

Certes, ma vie va continuer, je voudrais seulement qu’elle
soit heureuse, cette destinée. J’ai réellement envie de
bonheur moi aussi, comme avec petit Charles avant-hier
soir. Heu, je ne vous ai pas fait rire aujourd’hui ! allez ! une
petite… Je ne vous raconte pas encore, ce soir mon
épisode de maniaque, j’ai briqué la baraque ! qui est
toujours nickel, je vous le rappelle, lol. J’en peux plus de
moi, et pourquoi faire le ménage le soir ? le matin, c’est
bien aussi, non ? et vas-y que j’astique, j’astique, tout
doit briller…Vous ne voulez pas que je vienne faire le
ménage chez vous par Hasard ?
Bon, soyons un peu plus sérieux, je reprends, oui je disais,
j’ai encore des choses à vous dire. 1 h 21, jeudi 19 août
2021, j’ai envie de dire ‘’ je vous aime ‘’ tellement fort.
Je vous aime plus fort que le roquefort, lol.
Non, sérieux, merci de me lire, c’est salvateur pour moi.
Love you all.
Alors, selon vous, comment vais-je m’en sortir ? comme
une Queen, évidemment. Du moins, c’est ce qui est prévu
au programme, mes Amours.
Je vois les choses comme ça, à 45 ans on peut renaître, se
reconstruire, s’aimer aussi.
Aujourd’hui, je m’aime plus qu’hier et moins que demain
pour sûr… Je suis fière de ce combat vers la lumière.
Ha… la lumière !
102
Chapitre 18
ON Y CROIT :
On y croit, j’y crois encore, mais là, c’est la dernière ! la

dernière danse. Lassée je suis, il faut absolument que cette
fois -ci soit la bonne J.Fatiguée aussi, tous ces
évènements, énormes ! pour une seule personne. Je me
surprends parfois, j’encaisse fort, hein ? mais quand je
tombe, je tombe.
Je vais faire de mon mieux, promis, j’ai pris le chemin du
meilleur, alors je vais enfin me faire confiance.
Demain hop hop, après-demain hop hop hop ! et ainsi de
suite, bébé. La motivation est là dans tous les cas.
Phase Up ou pas ? Las, même moi je doute alors …
À 80 %, je dis que j’ai pris le dessus sur la maladie en
écrivant. Alors toi, la phase Up dégage du milieu !
Tu ne restes jamais suffisamment et durablement là de
toute manière. Même si les phases Up sont très
passionnantes, je dis stop au Yoyo. La stabilité, c’est
seulement ce dont j’ai besoin.
Une vie normale, je ne suis pas habituée, moi ! ça a
toujours été les montagnes russes pour moi, la vie. Et les
montagnes russes, ça fait peur. Je ne remonterais pas dans
le wagon, plus jamais, plus envie.
103
Au fait, j’ai dîné avec mon ‘’ Goulou ‘’ ce soir, nous avons

beaucoup discuté, il commence à comprendre. Je lui ai
parlée de Raimond YOUAKI, il est resté bête.
J’ai senti un gros malaise. Il ne comprend pas pourquoi je
ne lui ai pas avoué plus tôt. Heu ! c’est un traumatisme ce
truc, et c’est ultra personnel aussi.
Enfin, ça s’est fait ! comme ça, il n’aura pas besoin de lire
mon livre, c’est mieux, lol !
Enfin bref, je ne sais pas si cela va changer grand-chose
entre nous, vu qu’il ne comprend définitivement rien en ce
qui me concerne. JE NE SAIS PAS ! sur moi, il bugge.
L’art de l’esquive est de retour, qu’est-ce qu’il est
maladroit ! Je tiens encore beaucoup à lui malgré tout.
Quelle histoire nous deux ! 2 h 08, je décide d’aller
inspecter le frigo plein de lumière ! J, malheureusement
comme je déteste faire les courses, les commissions,
comme dirait Yvette, LE NÉANT À L’HORIZON CE SOIR ! Le
grand vide, rien à manger, d’ailleurs, il faut que je le
nettoie, le frigo, là non ? allez, c’est reparti pour un tour de
manège J.Le frigidaire, c’est fait, et si j’allais faire la salle
de bains encore un peu ? lol, non, j’arrête pour ce soir.
Je retourne à mes verbes. J’ai toujours ma sucette de bébé

à la bouche, ça m’apaise, étrange, non ? Imaginez l’image,
une femme de 45 ans avec une tétine de bébé à la
bouche ! quelquefois, je sors comme ça, rien à faire des
autres, je suis un grand bébé pour finir.
104
105 pages. Waouh, je suis ravie, j’ai passé le cap, et merci

à vous pour votre agréable compagnie. Sans vous, je
n’aurais jamais réussi, j’en suis persuadée. Bonne nuit,
mes Amours.
15 h 11 ce jeudi 19 août 2021, je sors de mon rendez-vous

avec mon nouveau psy, et je peux vous dire que je suis
ravie !
En effet, quelle surprise aujourd’hui ! … Après quelques
minutes de discussion ensemble, mon médecin me dit qu’il
faut absolument arrêter les antidépresseurs ordonnés la
semaine précédente. Il est certain que je combats toute
seule ma maladie. JE SUIS TELLEMENT ÉTONNÉE !
Bien évidemment, je lui ai parlée de mon exutoire, le livre
qui compte déjà plus de 100 pages...il pense que c’est un
remède et a vraiment l’air surpris, content pour moi,
aussi, ça fait plaisir. Vraiment.
Mon médecin pense que si je prends un antidépresseur,
cela fera augmenter ces sensations de Wonder Woman.
Car je lui ai aussi dit que je ne dormais plus beaucoup.
Pour lui, le sommeil doit rester salvateur, sans repos, l’on
finit par s’écrouler.
Mais bordel ! je ne suis pas fatiguée, moi !
Cependant, quelle excellente nouvelle, je ne suis pas folle
alors ! c’est un truc de fou, cette maladie…
Je suis malade, j’ai l’impression de l’être ! ensuite, je ne le

suis plus ! heu ! j’ai du mal à suivre là !
105
Je réalise exactement ce qu’il se passe, je m’autoguéris,

ce livre a été vraiment le déclencheur de mon ‘’ début de
guérison’’. Je souffle un peu, du répit, c’est ce dont j’avais
énormément besoin pour ma vie.
Je ne maîtrise plus rien finalement, seule ma tête dirige
désormais. Que c’est bon, ce sentiment de contrôle
interne, mon cerveau commande et moi j’exécute.
Et surtout, j’exécute bien les informations que celui-ci
m’envoie. Ça y est, je suis redevenue moi !
Eh non ! là, nous ne parlons plus de phase Up,
apparemment maintenant, je gère les deux phases
accompagnées de la semi- phase intermédiaire. J’en serais
complètement sûre lorsque je vous dirais que je ne
ressens plus aucune baisse de régime. Ok ! C’est très
important de ne pas confondre, entre bas régime, j’ai pas
le moral et la phase Down, RIEN À VOIR ! la différence est
le calvaire qu’elle m’inflige.
Un calvaire indescriptible, vous en savez un peu plus
désormais, avec mon expérience, mon vécu.
Je ne vous demande pas de me comprendre, juste
entendez-moi, svp.
Vous m’accompagnez maintenant depuis bientôt une
semaine, une magnifique semaine, une semaine de
renaissance, de vérité, de pureté. Merci !
106
Je sens sincèrement que je vais m’en sortir, je commence

déjà, mon livre est pour sûr une des solutions qui me
haussent vers le sommet. Le sommet de ma vie, ma
réussite, ma fierté, mon assurance aussi.
Tout est en train de se réinstaller à sa place, que c’est
appréciable, je n’ai plus les mots… Je suis intouchable,
indestructible.
Finalement, je suis vraiment quelqu’un de fort, je m’en
rends compte, il faut être sacrément costaud pour vivre
une telle vie (up & down).
Adieu vie de montagnes russes ! BONJOUR À UNE VIE
STABLE ET HEUREUSE ! Une vie maîtrisée tout simplement,
c’est si simple désormais. Je me laisse faire, mon cerveau
contrôle et gère, il me laisse enfin mon répit.
Le répit du bonheur… Après tout, n’est - ce pas le plus
important ? le Bonheur, bébé.
Cette plénitude doit m’accompagner chaque jour
désormais. Je ne veux plus qu’elle me quitte, jamais.
Je me sens vidée aujourd’hui, que d’émotions.
Écrire aussi, ça épuise beaucoup, je mets énormément
d’énergie dans mes écrits, mes Amours.
Vous le sentez, n’est-ce pas ?
LOVE YOU ALL.
107
Chapitre 19
LA GUÉRISON POINTE SON NEZ :
Je commence par quoi ?

Je me prends l’après-midi pour vous écrire, avant tout.
Plus tard, je m’occuperais de moi. J’ai travaillé toute la
soirée et, suis de retour ! Il est 2 h 06, ce vendredi 20 août
2021. Vous ai-je manqué, peux - être ?
J’ai l’impression, je guéri, que c’est doux…
J’ai envie de tellement de chose, les phrases déferlent a
tout allure dans ma tête. Mon cerveau ne bat jamais en
retraite. Je vois tout au positif, rien n’est compliqué.
Ça change, de la semaine dernière ! C’était pour finir une
très bonne journée.
Ce soir, on parle de guérison.
Finalement hier soir je vous ai quitté tôt, la fatigue se
faisant ressentir, je suis parti me coucher. Et hop, je dors 4
heures ! Me revoilà vers vous.
Nous sommes le vendredi 20 août 2021, 10 h 26, j’écris
depuis une bonne semaine, un hebdomadaire de
bonheur.
La guérison est bien installé, je me sens tellement
différente, plus sereine, la vie est enfin jolie.
108
J’ai des projets, ce week end, je remets ça, le camping. Je

serai accompagnée de deux copines, dont Patricia.
D’ailleurs, je reviens de Décathlon, je leur ai acheté un
petit cadeau, leurs sacs de couchages lol.
Je pense que l’acte 2 sera aussi sympathique, et que vous

allez rire aussi. Être addicte au camping, check ! ça s’est
fait.
En plus samedi, demain le 22 août sera jour de pleine lune,
ça devrait être énormissime de se baigner dans le faisceau
de la lune, reflété sur la mer. Parait-il que cela renouvelle
les énergies !
Bien évidemment j’ai hâte d’y être…Cette fois-ci nous
resteront deux nuits.
Je décroche le week end, si rare de m’évader
habituellement, lundi, je remettrai ma tête dans le travail.
Je suis sur la bonne voie, je reste prudente tout de même.
Avant de continuer, sur la guérison, je dois faire un petit
come-back en arrière pour vous faire découvrir mon passé,
mon parcours scolaire et professionnel, c’est essentiel.
109
Chapitre 20
MON PARCOURS SCOLAIRE & PROFESSIONNEL :
Je peux être fière, ça aurait sincèrement pu être pire !

En fait, je suis une autodidacte de la vie. Je vous raconte.
A l’école, j’étais nulle, rien ne me motiver, allez, peut-être
un peu l’anglais, mais surtout pas le Français. Mrd !
aujourd’hui j’écris ! Je n’ai jamais su lire encore moins
m’exprimer par écrit. Tiens ! je sais écrire moi ?
J’ai très vite quitté le système scolaire, j’avais 14 ans,
effectivement, un peu jeune !
Par la suite, de 15 à 18 ans, j’ai fait une école privée de
coiffure, son nom je m’en rappelle ‘’ l’école Performance ‘’
à Toulon. À partir de mon émancipation, j’ai démarré cette
nouvelle école. C’était un peu, enfin, la liberté. J’avais mon
studio en ville, et j’aller au salon ainsi qu’à l’école suivre
ma formation de coiffeuse mixte. Ensuite, l’été de mes 18
ans, j’ai même été pendant quelques mois (ASH), agent de
services hospitalier au CHU de Toulon. Une belle et
enrichissante expérience.
110
Au fait, pour la petite anecdote, je dois vous dire que j’ai

fini première à mon CAP de coiffure mixte.
A l’époque, il fallait 3 années d’études pour le passer.
Moi, j’ai réussi à l’obtenir en candidate libre en seulement
10 mois de formation.
Je coupais bien les cheveux, toujours d’ailleurs. J’ai donc
travaillé en tant que coiffeuse jusqu’à l’âge d’environ 24
ans.
En 2003, à 25 ans, je décide de changer de métier, la
coiffure étant resté pour moi une voie de garage, une voie
refuge.
Aussi, direction le centre de formation de L’AFPA, je réussi
un test de sélection, et à avoir une place pour une
formation, un stage diplômant, et en plus, rémunéré. Ce
nouveau challenge me donner un espoir de vie meilleure.
Je reprenais mes études. C’était dans le secteur de
l’économie et de la comptabilité. Une aubaine pour moi,
qui n’ai jamais une la chance de faire la moindre étude
sérieuse. J’avais soif d’apprendre, à l’école je n’ai jamais
rien foutu, j’étais trop mal dans ma vie d’enfant.
J’aller enfin peut-être avoir un diplôme reconnu par l’état !
Yahoo ! eh, bien oui, j’ai bien fini major de ma
promotion. J’étais si fière, car en vrai, je n’ai même pas
fini ma classe de cinquième !.
111
Le diplôme de secrétaire comptable de niveau BTS en

poche, ça s’était acquis, c’était ma nouvelle vie, mon
nouveau statut.
Pendant une dizaine d’années j’ai exercé en qualité de
comptable, cela m’a enrichi … Et j’aimais ça, en plus.
On arrive, à la création de mes bébés, mes entreprises

Octopus.
Vous connaissez leurs histoires, maintenant que vous en
êtes à ce stade de mon livre J.
Corsican octopus property’s, passons, vous savez
pourquoi, trop douloureux.
Corsican Octopus One, cependant, ce n’est pas la même !

je me suis bien entourée, et surtout, je suis propriétaire de
100 % des parts de ma société.
Merci à mon avocate pour son aide et ses conseils. Elle se
reconnaîtra … J.
Cette société, mon enfant, je veux la faire grandir, dans les
meilleures conditions. J’en suis fière. Il fallait se relevé de
mon douloureux et précédent échec.
J’en suis là aujourd’hui, j’avance…
Je suis en nette progression, mon professionnalisme
s’accroit, j’ai de l’expérience à présent.
112
Pas facile de démarrer dans ce secteur de l’immobilier,

un monde de requin, tout le contraire de moi.
Surtout quand vous êtes en mode autodidacte dans le
métier.
J’étais encore en mode Up quand j’ai pris la décision de
me mettre à mon compte ! Enfin, je ne le regrette
absolument RIEN. Finalement la Bipolarité à du bon lol !
MA VIE À COMPLÈTEMENT CHANGÉ !
Pour finir, je suis bonne, dans ce que je fais, alors je
compte bien continuer.
Corsican Octopus One ( 2021 ) ‘’ JE T’AIME SI FORT ‘’.
Je m’éclate dans ce nouveau métier, un domaine certes

pas facile, vous restez plusieurs mois sans rien encaisser, le
processus des ventes immobilières étant souvent long.
Il faut tenir financièrement, pas si simple, c’est là que les
inquiétudes rodent au quotidien. Avoir un prévisionnel et
une visibilité sur l’avenir reste une priorité pour moi. C’est
vital pour la survie de mon nouveau bébé.
Je vous promets que je vais en faire une belle réussite de
cette entreprise. J’ai déjà, toutes les cartes en main pour
que cela se réalise.
J’arrive à faire des miracles, j’excelle même parfois ! à
peine la carte de transaction professionnelle (carte T),
reçue (en avril 2021), qu’un mois plus tard, trois ventes
étaient déjà validées.
113
En prime, un 100 % de réussite, sur trois visites fermes,

trois offres, soit, trois ventes fermes. Et des belles ventes
en plus.
Je suis dans l’immobilier de luxe principalement.
Pas mal pour un début !
Je peux y arriver, la preuve.
Je suis peut-être malade, mais je sais être brillante !
Ouf ! rassuré, je suis, je réalise que j’ai du potentiel, je
suis donc rempli d’espoir pour la suite.
Malgré cette maladie, j’ai réussi à être qui je suis
aujourd’hui.
Christelle LE ROUX
Dirigeante de Corsican Octopus One.
Je peux dire alors, que même avec cette lourde pathologie,

on peut voir le jour, le soleil, s’en sortir.
Oui c’est possible.
Pour ceux qui malheureusement sont dans mon cas, je
veux partager mon expérience, ils doivent savoir qu’il y a
de l’espoir !
J’en suis la preuve évidente.
Alors svp, croyez-moi, et suivez-moi, le chemin sera peut-

être diffèrent, retenez qu’une chose ‘’ c’est possible ‘’.
EVERY THINGS IS POSSIBLE.
114
Chapitre 21
LA DÉLIVRANCE :
JE RÉALISE QUE JE SUIS RÉCONCILIÉE AVEC MOI-

MÊME.
Comment on s’en sort ?

En vivant tout simplement, vider son sac, se
débarrasser des ses blessures, ça c’est fait !
La suite, voulez-vous la connaître ? moi ! Oui.
Samedi 21 août, 2021 14 h 42, je vis enfin, plus de

survie à l’horizon. Comme maintenant, je suis
devenue une addicte du Bivouac, ce week - end
c’est reparti bébé… Deux jours, de camping
paradis entre copines. Cette fois-ci on change
d’endroit et c’est moi qui choisi. J’ai choisi une
magnifique crique sauvage, lieu-dit ‘’ Benedettu ‘’
proche de Porto Vecchio.
115
Ce matin, coucher 5 h 00 du matin, lever 7 h 00,

ça picote les yeux, mais ‘’ bivouac préparation ’’
oblige.
Je suis si sereine depuis que j’ai mis mon histoire
en ligne, j’ai degueulé ma vie. Je suis désolée du
terme précédent, mais c’est tellement vrai.
Je reprends mon stylo, vous me manquiez

terriblement. Je pense sincèrement avoir encore
de choses à vous dire, mes Amours. Je suis
fatiguée de ma semaine, mais heureuse. ‘’ baby
it’s hurt ‘’ crie dans mon enceinte stéréo portative
( Lady Gaga , Always remenber… ) stéréo, qui ne
me quitte plus. Un réel bonheur.
8 h 08, ce magnifique matin du dimanche 21 août
2021, ‘’ le Benedettu ‘’, notre nouveau chez nous,
pour deux jours. JE PEUX ENFIN LE DIRE, je me
retrouve au paradis. Se réveiller sur une plage
paradisiaque, comment vous dire ! on a
l’impression que le monde, la nature, le ciel et la
mer sont à nous. Un bain s’impose, l’eau, si tôt le
matin, est tellement chaude, hum… un régale, ma
douche du matin.
116
Mes amies, elles, sont partis travaillées, je suis

seule au monde dans cette splendide crique, alors
j’en profite pleinement, retourne à l’eau, écoute
la musique, en contemplant le panorama.
Cette solitude m’enivre, je me mets à vous écrire.
Bonjour, mes Amours !
Je vous raconte le cliché, je suis sur cette plage
surnaturelle, assise sur une serviette, ma tétine de
bébé à la bouche, j’écoute GAGA. L’EXTASE !
Heu ! la musique étant à fond comme d’habitude,
je n’entends que parfois le bruit des vagues.
Le soleil est déjà bien haut, la journée s’annonce
belle.
Au programme, la matinée sera mienne, écriture,
bronzette et baignade.
Ensuite, mon ‘’ gougou ‘’ , devrait me rejoindre
pour bivouaquer avec moi aujourd’hui ainsi que
ce soir. Il souhaite tenter l’expérience, n’ayant
jamais fait de camping, lui non plus. Oui, car ce
soir, également, je renouvelle ma nuit dans les
étoiles.
De plus, ce soir est prévu une lune bleue.
Je rentrerais demain matin, à l’aurore, genre 5/6
heures du matin pour reprendre le travail.
117
Pour l’instant, je kiff… Je suis Tom Hanks dans ‘’

seul au monde ‘’ sauf, que moi, j’ai de quoi
manger et boire ! lol.
Cette solitude est apaisante, je me sens pleine
d’amour et d’espoir.
Je deviens amoureuse de la vie, peut-être ? serait-

ce bien ça ? Je prends.
Quel calme ici ce matin, personne ne passe auprès
de cette crique, il faut la connaître ! c’est un spot
unique. J’ai réellement l’impression d’avoir un
bout d’île, un bout de plage rien qu’à moi.
Je suis riche.
Que sera ma vie désormais ? les prévisions sont
prometteuses. Je suis pleine de certitude, et là ce
n’est pas la maladie, qui fait croire que !
C’est bien moi Christelle, qui contrôle tout à
présent.
Je dois vous dire quelques choses de très
important, vendredi dernier, soit il n’y a même
pas 24 heures, j’ai eu le courage de mettre en
ligne sur internet mon premier ‘’ jet ‘’, ma
première lecture concernant ce livre.
118
Bien- sûr, j’ai choisi une des meilleures

plateformes de diffusion d’auteurs indépendants.
Whaooo ! pourquoi ai-je fait cela ?
J’avais un besoin urgent de vomir ma vie, tout
simplement. Je me sens tellement mieux depuis.
Aussi, j’ai envoyée le lien internet du livre à
certains proches et surtout à mon frère Frédéric.
C’est là, que cela se complique.
J’ai une trouille de sa réaction, quand il découvrira
certaines horreurs ! comment vas t- il réagir ?
Va-t-on se disputer ? ha ! Non, j’espère que non !
Je suis sa sœur jumelle quand même, nos liens

sont très forts. Je me suis décidé, je lui ai donc
envoyer le bouquin vendredi soir vers 19 heures.
Il m’a répondu par texto, qu’il souhaitait prendre
le temps pour le lire, car lui aussi, craint son
contenu. À croire à un sixième sens !
J’abdique, seulement vers une heure du matin, ce
même soir, à peine rentrer de ma soirée entre
copines, le choc, heu ! comment vous dire !
119
Je reçois à une heure du matin un sms de Frédéric,

mon frère.
Sapristi, je suis tétanisé à l’idée de l’ouvrir, son
message fait au moins vingt lignes. Mes yeux me
jouent des tours… Je vois trouble, j’ai peur de lire
son contenu, mais je me lance.
COMMENT EST- CE POSSIBLE, IL A DEJA LU MON
LIVRE ME DIS-JE ?
Eh BIEN OUI ! lui qui m’avait demandé du temps !
je ne comprends plus rien ! Ok, cette nuit, il a lu le
livre.
Je me décide a affronté ses lignes, la boule au
ventre de le perdre, ouf ! mes yeux se remplissent
de larmes.
Dans son message, il me dit qu’il est fier de sa
grande sœur, et qu’il m’aime.
Néanmoins, ça s’est vite gâté, quand il m’avoue
également être sous le choc, pour Raimond
YOUAKI, il est dévasté. SES MOTS ENVERS CE
DERNIERS, SONT JUSTES ! MAIS JE LES TAIRAIS,
par respect pour lui.
120
Il sait…, j’ai honte, aussi, je suis soulagé d’avoir eu

le courage d’avoir affronter cette situation plus
qu’indélicate.
Croyez-moi, mes Amours !
Je n’avais vraiment aucune idée de sa future
réaction a vrai dire, bien que je le connaisse bien.
J’ai conscience qu’en révélant tous mes MAUX, je

causerais évidement de sacrés troubles.
Je suis tellement désolée mon Frère adoré, tu
devait tout savoir.
Cette nuit-là, je vous avoue que je n’ai pas dormie.
Mon frère… savait.
Je pensais à sa nuit, aussi, qui devait être un
cauchemar, avec ce qu’il venait d’apprendre !
Voila pour l’anecdote, la révélation.
Trop d’émotions, je décide de retourner à mon

nouveau bonheur.
Je reprends, je suis dans ma crique, maintenant
j’écoute ‘’ la vie en rose’’ la version reprise par
Lady GAGA… quelle version ! whaoooo !.
121
La vie s’arrête un instant, le cliché est sublime : la

crique, la vie en rose, vous et moi.
Le résultat est détonant.
I’m felt in love …
Je tombe amoureuse, en amour avec ma nouvelle
vie. Je ne suis plus la Christelle d’avant.
PS : la musique est bien évidement en repeat !
lol J.
La vie en rose…la vie en rose…, j’écoute
inlassablement ce titre ce dimanche matin.
Je sens enfin mon être vivre, mon cœur vibre de
bonheur.
Je sens enfin en moi mon cœur qui bat. Je vois la
vie en rose désormais.
Prenez-moi dans vos bras et se serais comblé.
Dites-moi des mots d’amours aussi, je prends, je
récupère tout.
Love you all, mes Amours.
Mon temporaire nouveau chez moi, mon bivouac,

je m’y sens divinement bien.
Libérée, délivrée, de mes tabous, de mes hontes,
aussi, je repars à zéro.
122
La remise de compteur, ça s’est fait !
« Cette fois-ci, je sens en moi la vie en rose

(Dixit Édith Piaf «).
Mes amours, vous aussi, vous êtes rentrés dans

mon cœur, votre place y est, c’est plus qu’évident.
Vous faites partis en pourcentage du camembert
de mon cœur.
Vous m’avez sauvée tout simplement !
infiniment merci !
Un peu d’humour ! lol

Au fait !
Le bivouac, devrait s’appeler le bivouac du ‘’ sable
‘’ ho !, j’ai mal de partout lol J.
Le sable est dur la nuit, en office de matelas ce
n’est pas top. Même avec un sac de couchage, ce
n’est pas assez confortable. C’est d’ailleurs, la
raison pour laquelle mes copines n’ont pas
renouvelées l’expérience la deuxième nuit. Moi du
coup, du fait, je suis presque prête pour Koh
Lanta J.
123
Après une nuit en bivouac ‘’ le bivouac du sable

ultra dur lol ‘’, je vous garantis un mal de corps
général.
On l’as d’abord baptisé ‘’ le corps ti-colis ‘’

tellement, le lendemain matin, tu es ratatiné.
Torti-colis, « corps ti-colis « ( encore un mot que
j’invente ), et j’en passe. Mais cela n’enlève rien
au fait, que cette expérience est extrême, et très
enrichissante.
Un retour au source indéniable, et sans aucun
compromis.
On se reconnecte avec soi-même, et je peux vous
dire que ce sentiment de bien-être est tout
simplement solaire.
124
CHAPITRE 22
ON ASSUME TOUT :
Pour assumer, il n’y pas d’âge limite, bien

heureusement pour ça. Vomir, reste très
douloureux, et très inconfortable. Aussi, une fois
que cela est sorti, c’est fini.
Si je peux me permettre, vomir, dégueuler sa vie,
sortir ses couilles, même à 80 ANS, IL N’EST
JAMAIS TROP TARD ! Vomir ça fait du bien pour
sûr, et si en plus, cela peut sauver des vies.
Bien que, je n’ai pas demandé à vivre cette vie de

combat, j’ai un peu peur de me réveiller dans un
mois et me dire ‘’ mais qu’est-ce-que j’ai fait ? ‘’
Maintenant, que j’ai dégueulée ma vie entière au

monde entier, je n’ai plus peur de rien !
125
J’en ai marre de faire semblant ! on assume,

stop, le cinéma.
Je ne sais pas ce qu’il me prend, ces denier temps,

ces derniers jours, mes épisodes maniaques sont
très forts. Par exemple, j’astique tout chez moi,
même si s’est déjà nickel ! c’est grave docteur !
Je suis fière de moi, je suis également une super
wowan d’intérieure.
Pourquoi, je recherche toujours à faire mieux ?
Toujours faire mieux contre moi - même, en
plus !
Le pire, c’est que j’y arrive fréquemment, pour
moi, cella représente un ‘’ challenge’’. De plus,
un Challenge se doit d’être respecté, et surtout
réussi.
Alors, j’exécute bébé … Je suis formaté comme,
ça.
Je dois être taré, folle, atteinte, j’ai passée le week
- end à briquer ma maison, à chaque fois, que j’y
étais bien évidement.
126
Avant vous, même le sens de l’humour, je l‘avais

perdu… avant c’était la guerre, moi contre moi.
Aujourd’hui ! je reste avec moi, je m’aime.
Je rencontre enfin le verbe aimer, s’aimer soi-

même. Mon ancien désert est devenu mon
nouveau monde. Je n’ai plus mal d’avoir tout
raté, j’ai pour finir tout réussi ...
Je ferais de mon mieux désormais, mon mieux,
peut être tellement merveilleux ! je le sais
maintenant.
Le Sphinx, renait de ces cendres, comme le dit
souvent mon frère à mon sujet.
Frédéric, je suis sa première fan, comme je suis,
pour lui son idole.
En parlant d’idole, vous connaissez Kery James ?
C’est l’idole de Fred, quand j’étais hospitalisé en
maison de repos l’année dernière, un jour mon
frère m’a dévoilé sa chanson. Une magnifique
chanson qu’il a écrite lorsqu’il avait 18 ans.je
chiale bien évidement encore là…
127
Il me l’a slalomer sur un fond musical bien choisi.

Quel moment intense, j’étais très émue.
Et surtout, étonné qu’il puisse me sortir un truc si
beau et fort. Il a écrit ces lignes lors d’une période
sombre de sa vie, m’as-t-il expliqué par la suite.
En tout cas, je peux vous dire que c’était 4,03

minutes de pure : bonheur - amour - souffrance -
espoir.
En plus, il ne l’a dévoilé qu’a moi, sa sœur.
Aujourd’hui, voila ce qu’il me répond, quand je lui
demande de me la renvoyé par écrit.
« Salut ma sœur, j'ai longtemps hésité à t'envoyer ce texte

mais il t'appartient aussi après tout «
Jtm
Alors, aujourd’hui, je veux le partager avec vous, mes

Amours. Fredo va surement me tuer mais bon !
128
Voilà son texte : Son slam :
En qui croire à part croire en soi, à qui dire que ce soir j'ai
le moral qui foire. Je les ai pourtant parcourus emprunter
arpenter tous ces droits chemins pour constater
qu'aujourd'hui j'en suis toujours au même point. Tous ces
efforts ne m’ont -il vraiment servi à rien ? Ce soir je me
sens mal, la sensation d'être un bon à rien, ce soir je suis
vraiment pas bien…Je me sens
Refrain
( Seul si seul tellement seul seul-ci seul je me sens si seul

ce soir.
Seul si seul vraiment seuls seul si seul je broie du noir ce

soir.
Seul si seul tellement seul ce soir j'ai plus d'espoir.)
Est-ce les prémices d'une dépression ou bien les signes

avant-coureurs d'une sérieuse remise en question. Tous les
soucis que j'avais mise au rancart avec préméditations
refont surface dans ma vie pour se rappeler mon attention
de quoi perdre la raison car les solutions à mes problèmes
génèrent de nouvelles préoccupations j'en suis au stade de
saturation et c'est toujours pour les mêmes raisons sputain
d’instinct de conservation que j'essaie à nouveau par tous
129
les moyens de ne plus y penser. Empêcher d'y penser la fin

de tout ou le début de la fin combien de temps me faudra-t-
il pour comprendre que cela ne mènera à rien, là est la faille
sur le fil entre solution honnête et illicite parfois j'aimerais
être capable de mettre de côté́ mes principes car face à
l'adversité́ , vous l'avez deviné́ , ma volonté́ n’est plus ce
qu'elle était.
Refrain :
C’est moi qui parle comme ça ? Pourtant cela ne me

ressemble pas.
Ne me jugez pas ne m'en veuillez pas si désormais je

partais d'un mauvais pas, vers des sentiers d'où ne l'ont
reviens pas sans être dans de sale draps et ce dans le
meilleur des cas.
Je ne cautionne nullement une telle dérive, une telle attitude

mais je comprends ceux qui dans un moment de lassitude,
n’ont pas su ou pas pu faire le bon choix emprise au
désarroi, Ça je le conçois.
Refrain :
À mon tour si je me délecter, si je me rassasier de tous ces

interdits, après tout je ne ferais jamais pire que tous ces
enculés de costard cravates misent en examen pour prise
d'intérêts, détournement de fonds ou trafic d'influence
130
quand je pense à eux j'imagine sur place publique une

potence.
Tonton pourquoi tu tousses faut pas pousser à présent vous

savez ce que pense un gars ce que pense une meuf quand
l'ambiance dans sa tête n'est plus à la teuf, méfiez-vous de
l'eau qui dort, la goutte de trop fera du tort.
Refrain :
Vous qui assister à cette mental déchéance, sachez que

quand le moral flanche et déclenche une déprime passagère
sachez qu'après tout elle n’est que passagère, garde à
l'esprit que dans ces moments de galère dans ces moments
où rien ne va dans ces moments de solitude, dans ces
moments d'incertitude n'oublie pas que ton seul ton pire
ennemi c'est toi. Personne ne peut t'enfoncé plus bas que tu
me le feras. Alors ce soir craque, crie, pleure, mais demain
relève-toi, lâche pas bat toi ! c’est à cette condition que le
soleil brillera aussi pour toi.
La vie c'est marche ou crève alors moi ! La Vie c'est

marche ou crève alors moi je cours !
Quand l'espoir sera de retour ne laisse pas ton tour
Fort si fort tellement fort
131
Fort si fort faut que tu sors fort ce soir
Fier si fier tellement fier,
Fier si fier tu peux être fier de ce soir.
Fin.
By Frédérique LE ROUX
Voila, vous faites partie de notre famille maintenant.
Son texte me touche tout particulièrement, pas

seulement par ce que c’est mon frère, aussi, car il sonne
si vrai !
Mon frère adoré, quelle émotion quand tu m’as chanté

en slalomant ta « CHANSON DES TRIPES « comme je
l’appelle. Tes tripes tu m’as donné ce jour-là…
Quel honneur ! tu as pris le risque de te ridiculiser

devant ta sœur. Sauf, que ton texte, était tout
simplement époustouflant. Tu étais venu à mon secours,
avant une de mes hospitalisations. Je me rappelle,
j’étais parterre.
132
Bravo Petit /Grand frère. Étant né le même jour (mon

faux jumeau), fredo n’a jamais trop était d’accord sur le fait
que je sois sa grande sœur ! J Et oui ! c’est lui l’homme de
la famille. Et pourtant je suis née la première, demander à
Yvette !
Une dernière chose petit frère, sache que je suis fan de toi,
tu à toujours grave assuré malgré ce que tu penses.
Tu restes mon idole, je ne suis pas ta rivale, tu es parfait, tu

fais toujours de ton Meilleur… La chance, après, ce facteur
chance n’a jamais été durablement au rendez- vous pour
toi.
Que la vie peut être injuste ! tu reste fort bien que rien n’est
simple de nos jours…
En tous cas, ta chanson est juste magnifique, et moi je dis

aussi que toi, tu es TALENTUEUX.
JTM
133
Chapitre 23
RETOUR SUR MONSIEUR YOUAKI :
Ha, on va faire quoi de celui-là, mes Amours ?
Moi, je sais ! Je vais lui rendre une petite visite, très

prochainement. Avant que mon frère y aille. Je veux
le revoir, et lui dire toute la honte que j’ai portée
durant ma vie entière.
Pour aussi, lui transmettre cette honte, j’ai besoin de

régler mes comptes, et surtout qu’il paie aussi
l’addition avec moi.
Pas besoin, de procédure en justice et tout le bla-bla-

bla… le mal a été fait durant toute une vie, alors à
quoi bon !
Qu’en pensez-vous, mes Amours ?
On lui fait quoi, à YOUAKI ?
134
Il a une famille, je m’en rappelle. J’ai déjà retrouvé

son fils sur l’annuaire. J’aurais son téléphone et son
adresse sous quelques jours. Ma guérison doit
passée par là, c’est une évidence.
Quel drame, encore, je vais engendré ! je suis

sincèrement navrée pour les siens. Cependant,
maintenant, c’est ma gueule. Ma figure, avant celle
des autres, je dois apprendre, à être aussi égoïste.
Je ne sais pas encore jusqu’où j’irais, mais j’irais.
Je vous raconterais tout.
135
Chapitre 24
MON GOUGOU :
Tonton, qu’est-ce que j’aimerais qu’il accepte

enfin mes choix de vie. Les hommes pour moi,
c’est compliqué. Alors, pourquoi pas une femme ?
Il ne veut rien savoir le Gougou ! son esprit est
bloqué sur la normalité des choses.
Un homme et une femme, pour lui c’est ça la
normalité. Pourtant, j’espère le faire changer
d’avis un satané jour ! bon Dieu ! Car il compte,
pour moi ce Gougou.
Pourquoi est-il si dur ? Mes Amours !
Il m’a clairement dit, et ceux a plusieurs reprises,
qu’il n’accepterait jamais de me voir en couple
avec une femme.
Va-t-il finir par comprendre ? car je compte bien
me marier un jour. Et j’aimerais qu’il soit dans
l’assemblé.
136
Je l’aime, malgré tout ce que j’ai pu écrire sur lui,

c’était vérité. C’est mon ami, pour moi, du moins.
Dans l’amitié le +++ (PLUS – PLUS – PLUS) éfface

toujours les – ( moins ).
Vous êtes d’accords, mes Amours ?
Tel est bien ma décision, après, s’il ne comprend

vraiment pas avec le temps … je débrancherais
cette amitié. Après tout, s’il m’aime, lui aussi,
comme il le dit, il m’accepteras comme je vis, et
comme je suis.
Fini pour Tonton.
137
Chapitre 25
MERCI MES AMOURS :
Merci pour m’avoir amenée aux portes du Paradis. Car

c’est bien là, ou je suis depuis notre rencontre.
Que vous dire de plus, a part MERCI INFINIMENT, MES
AMOURS !
Vous m’avez déclenché le mot ‘’ JE T’AIME ‘’ envers moi-
même.
Whaooo ! bravo, vous êtes des magiciens.
L’ÉCRITURE AVEC VOUS M’A COMPLETEMENT CHANGÉ.

Je suis une autre femme, une autre personne.
Même meilleure qu’avant.
Je ne vous en remercierais jamais assez.
Love you all my love.
138
139
TABLE
Introduction 2
Chapitre 1 MISE À NU 4
Chapitre 2 MES CALVAIRES 18
Chapitre 3 VIDER SON SAC, UNE TONNE 30
Chapitre 4 FAIRE FACE À SES ADDICTIONS 37
Chapitre 5 L’AUTODESTRUCTION 42
Chapitre 6 LA REVANCHE 48
Chapitre 7 MES REMÈDES 54
Chapitre 8 RESTER DEBOUT 61
Chapitre 9 MES PÉRIODES MANIAQUES 66
Chapitre 10 JE PEUX ÊTRE RIGOLOTE AUSSI ! 70
Chapitre 11 REVIVRE 74
Chapitre 12 L’AMOUR, LE BONHEUR ET MOI 79
Chapitre 13 LE BONHEUR 82
Chapitre 14 LA NUIT DANS LES ÉTOILES 85
Chapitre 15 JE SUIS INTOUCHABLE 88
Chapitre 16 JE DÉCIDE DE DÉNONCER ! 93
Chapitre 17 LES VACANCES 98
Chapitre 18 ON Y CROIT 103
Chapitre 19 LA GUÉRISON POINTE SON NEZ 108
Chapitre 20 MON PARCOURS SCOLAIRE &
PROFESSIONNEL 110
Chapitre 21 DÉLIVRANCE 115
Chapitre 22 ON ASSUME TOUT 125
Chapitre 23 RETOUR SUR MONSIEUR YOUAKI 134
140
Suite Table :
Chapitre 24 MON GOUGOU 136

Chapitre 25 MERCI MES AMOURS 138
141
142
Article paru dans le Magazine capital Spécial Immobilier

2021.
143

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BUSINESS WOMAN

BUSINESS WOMAN & BIPOLAIRE

Quel paradoxe cette pathologie avec le monde du

Par quoi commencer ? Je ne vais pas vous raconter toute

Je la crois réellement auprès de moi, c’est mon Étoile, mon

tu fais souvent de mauvais choix, et surtout je me suis fait

Je ne suis pas écrivain, je vous demande de me

En effet, je n’arrivais même plus à répondre à un e-mail,

Est-ce la maladie qui facilite ces addictions ?

Cette nuit, j’ai commencé à écrire ce livre avec en fond de

Pendant mes nombreuses périodes Down (en bas),

Pendant ces périodes longues et extrêmement

On rentre chez soi avec un traitement et une surveillance

Alors, la maladie ne peut que s’aggraver…

Me revoilà, j’en peux plus de moi… MAIS J’EXISTE.

Je suis consciente que je survis ! chaque jour …

P.S. : Je viens d’avaler une gorgée de ce petit vin moyen

Refléter l’image d’une business woman H24, je vous

Bizarrement, ce soir, je vous écris, et je chantonne, je

Mes yeux me piquent, 6 h 09 vivement l’ouverture de

J’espère que je vous fais un peu rire malgré le caractère

Quand l’on doit vivre avec ses pathologies, on rencontre

Aujourd’hui, j’ai dû faire des papiers pour faire reconnaître

Chercher l’erreur ! Cette vie est très fatigante et

C’est le côté Up de la maladie, un temps je suis

Heu ! laissez - moi réfléchir ! il y a bien une femme que je

Je vous souhaite une excellente journée, ne connaissant

21 h 30 jeudi 12 août 2021, me revoilà !! l’envie d’écrire

En effet, la majeure partie de mon calvaire a vraiment

Tout est en noir, et Toi, tu as misé lourd sur ce challenge,

Et là, janvier 2020 pointe son nez, et paf ! j’engage, une

À cette époque (2020), j’étais encore entourée de mes

La jalousie ! quel fléau…

Comment peut-on être jaloux de quelqu’un que l’on dit

J’ai donc commencé, à vivre de déception en déception,

Car il faut le savoir, je suis le soutien de famille des miens,

Merci de me lire, j’espère que vous réussissiez à garder

Les conséquences ont bien évidemment été

J’ai trouvé de la force auprès des miens, pour faire face et

Je fais quoi ? J’ai dû faire la chose la plus horrible que je

Une femme, quand elle dit NON à un homme, cela veut

Il disait m’aimer, moi, je l’aime fort, mais d’amitié, ne

Forcer une femme malade, en détresse psychologique et

En l’état normal, AVANT la connaissance de cette

Je pense que ma maladie a énormément contribué à la

Tout peut s’effondrer quand même, j’en suis la preuve

Je veux continuer à vous écrire, à vous parler, cela me

Et pourquoi pas ? C’est du Christelle tout craché, ça

Je suis une perfectionniste, une grande maniaque, chez

Ils ont réellement cru que j’étais en train de mourir.

Mon frère qui a réussi à convaincre les gendarmes de venir

C’est très dur quand vos habitudes tournent toute autour

Simplement Christelle, c’est moi, et j’existe, je mérite

Je souhaite passer sur ce chapitre du Gourou, car je pense

VIDER SON SAC, UNE TONNE :

Elle ne savait pas tout ça, je l’ai trouvée en larmes en

Espérons que vous aussi, vous me comprendriez et

Au fait, ce soir ma chanson en repeat c’est TE EXTRANO,

Encore une addiction, je l’appellerais la « repeat music

Quand, comme moi l’on essaie de combattre une maladie,

Le problème, c’est que souvent j’ai été certainement trop

Par exemple, j’ai, en août 2020, pris en location un

J’ai pu tenir un an financièrement, je viens de renoncer à