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Le CABINET des

OBJETS PERDUS
LES ENQUETES OCCITANES

Ecrit par : Jean-Noël ROBIN


Le CABINET des OBJETS PERDUS

CHAPITRE I
Le Patri-terroir

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Dans le petit village en 1999 de Francon en Haute


Garonne département de l’Occitanie une très grosse
machine sillonnée la campagne, dans un tintamarre que
même les vaches fuyaient. Trois engins faisant un boucan
d’enfer devant un camion, supportant dans sa benne trois
très gros touret de plusieurs mètres de diamètre. Plusieurs
centaines de mètres de gaines, avec de gros câbles Haute
Tension. Puis derrière une trancheuse une sorte de
pelleteuse à chenilles, avec un grand disque avec des dents
réalisant la tranchée. Une tranchée de 1,80 mètres de
profondeur sur 120 cm de large.

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Un drôle de camion avec un empattement de cinq mètres


à l’avant (dit le « Homard »), et trois mètres à l’arrière !
Au centre avec 6 grosses roues arrière de tracteur à
crampons, une petite cabine de pilotage un peu surélevée.
Avec plusieurs trémies une de sable à Lapin, une de
calcaire, un dévidoir d’un treillis de sécurité. Ce jour-là la
campagne n’était pas aussi sereine qu’à son habitude, les
vaches, les moutons, se demandaient bien ce que pouvait
faire ces gens dans leurs pâtures.

Après plus dix ans de bagarre entre les associations


de protection de la nature, (SPA, VVF, Générations
futures, Noé, ASPAS, Les amis de la terre) face à ENF
(Electricité Nationale Française) devant les différents
tribunaux. Portant à l’intention du tribunal que déjà 3
Héron Pourprés sont morts électrocutés sur la ligne à haute
tension passant dans le village de Francon. Cet animal qui
a comme habitat les cours d’eau, Le Héron
pourpré chasse le long des voies d’eau et des terrées. Son
activité est essentiellement crépusculaire, il chasse à
l’affût dissimulé dans la végétation de bord de berge
(roseaux, carex…). Il traque ses proies en eau peu
profonde, il défend vigoureusement son territoire gonflant
les plumes de son cou et hérissant sa crête. La décision du
procureur fut en faveur des associations, après appel,
contre-appel, puis demande de report, le jugement intimé
RTENF à faire une ligne enterrée sur tronçon de 5
Kilomètres pour la traversée de la zone de nichage et de
son territoire du Héron Pourpré. Les travaux sur la ligne
THT 225 000 Volts, Les deux postes de livraison plus la
partie enterrée reviendra à 1500 000 € prit à 80% par
RTENF, 10% pour les associations, 10% pour la région

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Occitanie. Soit 1 200 000€ pour RTENF, 150 000€ pour


les associations, 150 000€ pour la région Occitanie. Alors
au bout de dix longues années de procédures RTENF, fut
obligé de se plier au jugement et commanda les travaux.
Certains diront que 1 500 000€ pour 3 Piafs, cela fait cher
le Héron Pourpré grillé. Ce village de Francon étant
entourés de la rivières « la Louge » et ses affluents : La
Pradasse, de Marin, La Nère, des Pradets, de Matrasset
tous des affluents de la rivière. Ce matin-là le père
GRILLOU prit son tracteur avec la tonne d’eau pour
abreuver ses vaches en pâture, la brume du matin flottée
au-dessus des champs avec 5°c à l’extérieur Robert
GRILLOU avait son bonnet en laine et ses gants de cuir
fourrés. Au volant de son vieux FORD TW-10 bleu et
blanc il tractait la tonne assez facilement dans le chemin,
des ornières remplie d’une boue grasse et glissante. Le
froid du volant passait à travers les gants en cuir, le volant
avec les ornières passait de droite à gauche en faisant faire
aux tracteurs de petites glissades. Le tracteur reprenait de
la motricité quand les gros crampons des roues arrière,
s’enfoncés profondément dans la boue et touchée la partie
plus dure en cailloux. Robert Grillou commencer à avoir
de la buée plein la cabine, il appuya sur le bouton de
ventilation de l’air chaud du compartiment moteur fut
pulsé sur la vitre du pare-brise. La buée disparue petit à
petit de la cabine au fur et à mesure que cette dernière se
réchauffée. Il coupa le deuxième bouton à gauche sur le
tableau de bord, juste avant le bouton Warning près du
volant. Il ouvrit les deux panneaux latéraux vitrée de
quelques centimètres, pour avoir un petit courant d’air
frais. Sur le champ en face de sa pâture il voyait ce cortège
infernal, qui avançait très lentement dans des bruits de

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moteur et quelque fois dans des nuages de fumées noires.


Le seul avantage pour les vaches était qu’à l’inverse des
TGV, elles pouvaient à loisir regarder le spectacle de ce
cortège improbable et inhabituelle. Le mordant du froid
n’avait plus de prise sur Robert, le fait de bouger le volant
dans tous les sens et sans direction assistée. Robert
connaissait bien ce chemin qu’il pratiquait plusieurs fois
tous les ans, la seule peur ou appréhension qu’il pouvait
avoir c’était le poids de l’eau qui venait frappée contre la
paroi de la citerne. Cette force incontrôlable qui frappait
dans un sens puis dans l’autre, pourrez très bien faire
glisser la tonne dans cette boue grasse. Quand les vaches
virent le tracteur de Robert, la race de vaches salers, des
tarentaises et des Prim’Holstein, et quelques lourdaise
blanche de robe se dirigèrent vers lui naturellement. Il
rétrograda en première lente pour arrêter son attelage, près
de l’abreuvoir pour refaire le plein d’eau fraiche. Une fois
le tracteur placé avec virtuosité en parallèle de l’abreuvoir,
après une petite marche arrière savante en braquant mit la
tonne aux bons endroits. Robert descendit du tracteur pour
ouvrir la vanne à l’arrière de la tonne, afin de remplir le
bac en Galva de 1000 litres. L’eau qui donne la vie sur
cette terre, mais qui abreuve aussi les vaches coula dans
un flux ininterrompu du précieux liquide fumant avec T°c
extérieure à 5°c et de l’eau à12°c dans la citerne remplie
la veille. Robert comme souvent le matin alla caresser ses
bêtes, elles ont toutes un petit nom. Chacune est
reconnaissable soit par une tache, sa couleur, ses cornes,
son caractère, soit par sa morphologie, enfin pour Robert
elles ont toute une identité propre. Il adorait ses bêtes c’est
un peu comme de la famille, tous les jours il vient les voir,
les caresser, leurs parler. Certain du village le qualifié de

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personnage bizarre, Robert est un homme relié très


fortement à sa terre et ses bêtes. Un peu bourru dans le
village il ne parle pas beaucoup, il se contentait de ces
choses simples sa proximité avec la nature et la terre. Ça
le rassurait d’être et de faire partit de ce milieu, la nature
et le terroir ses animaux sur lesquels il pouvait toujours
compter d’un amour indéfectible. Malgré qu’il n’y eût
plus de vraie saison, soit des étés très chauds, et quand il
se met pleuvoir il pleut tellement que cela emporte tout.
Où des épisodes de grêle arrachant tout, au sol comme les
habitations transperçant tout toits & verrières et en
bosselant toutes les voitures et tout ce qui roule ! Quand
la bise est venue ce n’est plus une bise mais plutôt, une
tempête qui emporte tout aussi les toits, les arbres, une
vraie catastrophe. Un bouleversement des éléments et de
la nature, Robert penser que l’on payé par là où nous avons
pêché !!! Actuellement nous utilisons 74% de plus que ce
que les écosystèmes de notre planète peut générer, soit
l’équivalent de 1,7 fois des ressources que produirait la
terre. Dans moins de 50 ans nous n’aurons plus de
ressources naturelles à utilisées, nous devront être les rois
du recyclage si nous voulons continuer à consommer !
Robert trouvez cela dommage dans sa jeunesse les saisons
étaient bien marquées, les giboulées de Mars, la douceur
et le renouveau du printemps, la chaleur de l’été, la
douceur avec les premiers frimas de l’automne, et pour
finir le froid mordant de l’hiver avec sa neige et ses gelées
glaçantes !!!...Robert lui pensez que le seul coupable était
les gros industriels, qui pour gagner deux sous pouvaient
empoisonner tous ces congénères. Les lobbys du pétrole
qui mènent le monde à coup de milliards et de brevets,
qu’ils rachètent à prix d’or pour les laisser pourrir dans

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des coffres forts. Pour que l’on continu à utiliser l’or noir,
se produit qui empoisonne la planète à petit feu. Car le
pétrole étant un combustible qui a rendement énergétique
de 80%, celui de l’électricité solaire sur batterie
descendant à 55%, celui du vent, Hydrogène descendant à
40% et autre carburant biologique tel le Biogaz ou
biométhane sont tous en dessous de 30%. Mais une chose
est sûre pour Robert, tant que les choses sont telles
qu’elles ne sont rien ne changera rapidement et le reste
c’est des belles paroles. Car s’ils voulaient vraiment faire
de l’écologie, ils n’en parleraient pas ils le feraient. Car il
est plus facile d’en parler que d’agir, si la volonté n’est
pas là rien ne bougera. Alors Robert préfère se concentrer
sur ses propres efforts pour l’écologie, en récupérant son
purin dans des fosses pour faire une station de
méthanisation avec des frais partagés par le distributeur de
gaz vert MicroFerm de Montauban HAUST. Robert avait
investi dans un chariot télescopique Manitou MLT 633 au
Biométhane avec plusieurs accessoires (Fourche, un godet
100 cm, une fourche, une pince à dents 100 cm). Un
chariot élévateur électrique pour monter ses caisses pour
le ramassage des pommes, et ses prunes d’ente pour la
confection des pruneaux. Une fois l’auge pleine il ferma
le gros boisseau sphérique, il alla caresser les bêtes en
train de boire dans le petit groupe il y avait « Joséphine ».
C’est lui qui avait mis bas sa mère car Joséphine, se
présenter par le siège Robert avait attrapé les pattes arrière
et tiré de longues minutes. Une fois les pattes dépassant
de l’arrière-train de la mère, Robert tira de toutes ses
forces une bataille pour sauver la vachette et sa mère.
C’était en 2014 en avril LOF (livre des Origines
Française) la lettre de l’année était le J, il venait de voir

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une rediffusion de Joséphine Ange Gardien. Elle


s’appellera Joséphine car c’était un miracle quelle put
sortir par le siège, elle était plus petite que les Velles
(Veau femelle) habituelles. Joséphine venait vers Robert
naturellement comme si c’était son deuxième père, elle
avait une tendresse particulière pour Robert. Elle venait se
frotter un peu comme un chien cherchant la caresse, et lui
aussi aimé la caresser sur la tête et sur le dos. Robert ne
part jamais en vacances, déjà à cause de son exploitation
et de ses bêtes. C’est surtout que Robert ne comprenez pas
pourquoi s’entasser sur des plages comme des otaries, les
uns contre les autres comme des sardines à l’huile dans sa
boite. Il préféré travailler gagner de l’argent, au lieu de
dépenser des fortunes par snobisme pour du soi-disant
soleil sur une côte d’azur surpeuplée. Robert préféré
largement sa campagne, le soleil à Francon était là en plus
beaucoup moins cher que sur la côte d’azur. Les brumes
de froid se dissipées peu à peu dans la matinée au fur et à
mesure que le soleil monter dans le ciel, vers 09 h 00 la
température extérieure il faisait 12° Celsius le froid piqués
beaucoup moins ! Amoureux de ses terres et de son
exploitation et de son cheptel, robert ne pouvez concevoir
de vivre loin de ses terres et de sa propriété. Ses enfants
trouvant son travail trop ingrat et difficile, ils avaient
préféré allez travailler en ville avec des salaires plus
conséquents et tous leurs Week- end de repos. Le père
GRILLOU la mort dans l’âme avait fait ce métier, pour
léguer à ses enfants un domaine à exploiter. Mais eux ne
le voyait pas du même œil, ayant grandi dans
l’exploitation ils avaient vu son père se tuer au travail
quotidiennement chaque jour fasse… Alors dès leur
majorité ils partirent à la grande ville Toulouse travailler,

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avec des salaires plus élevés certes et pas d’attache à sa


terre. Robert GRILLOU aurait tant voulu que son fils
reprenne sa relève, une fois trop vieux pour continuer à 58
ans il y penser un peu quand même ! Même si Robert était
dans la force de l’âge et se sentait en forme, il ne peut
s’empêchait de penser que dans quelques années il n’aura
peut-être plus la volonté… Alors si cette propriété de 1000
Ha pouvait rester dans la famille, ce serait pour Robert un
accomplissement d’une vie de travail. A 18 ans Robert
avait épousé Francine qui était déjà enceinte d’un mois,
alors pour éviter l’esclandre dans le village il demanda la
main de Francine à son père Employé de mairie
(Cantonnier). La famille de Francine était de conditions
modestes, le papa de Francine ne possédait qu’un petit
pavillon avec un petit terrain de 800 m². Quand Robert
GRILLOU lui demanda sa fille en mariage, Robert dut
aller lui demander sur son lieu de travail. Henry Massot
était ce jour-là dans un fossé avec sa faux, sa bèche, sa
fourche, sur la D75 allant vers Terrebasse sur les limites
de la commune. Son travail était de curer et entretenir tous
les fossés de la commune, couper et enlever les herbes
hautes des fossés en enlevant les pierres tombées au fond
du fossé. Robert avec mobylette bleue Motobécane 41
avait fait toutes les routes de la commune pour le trouver
ainsi que les Gaïtas ou Orry (cabanes en pierres sèches
pour cantonniers). A force de sillonner les routes de la
commune, il le trouva enfin pour lui faire sa demande.
Quand il arriva à sa hauteur il était en train de boire un
coup de vin, le noir du goudron de la route dégagé une
intense la chaleur dans le fossé. Henry MASSOT avait la
peau du visage burinée et tannée comme celle d’un vieux

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loup de mer, toutes ces journées passées dehors dans la


nature.

- Qu’est-ce que tu me veux môme dit Henry Massot


dans son fossé, je travaille alors fait vite s’il te plait ?

- Je ne vous dérangerez pas longtemps lui dit Robert


Grillou, est ce que vous voulez bien me donner la main
de votre fille s’il vous plait ?

- tu me promets de la chérir jusqu’à ta mort, et de me


faire des petits enfants ?

- Bien sur je l’aime vraiment, et je suis un vrai


travailleur je viens de m’acheter la ferme de la grave !

- Qu’est-ce que tu vas faire, comme élevage et


production ???
- Je vais acheter quatre vaches à la foire de St
Gaudens, de 20 poules et des 20 canard gras, 10
pruniers « d’ente » et 10 pommiers « Jona gold » pour
commencer j’ai emprunté la somme chez mon
banquier !!!

- Alors vous me donnez sa main ou pas, Svp ?

- OUI c’est bon tu vois ça avec elle maintenant, je


t’autorise tu as mon consentement môme !!!

- Merci Mr MASSOT, vous êtes un brave homme !!!

Robert repartit aussitôt sur mobylette bleue 41, sur la


route D75 l’esprit il allait pouvoir épouser sa Francine.

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Huit mois plus tard les petits pied de Gilles Grillou,


venez de naitre son fils Gilles, à qui il avait donné le
prénom de son grand-père.

Quand Robert retrouva ses esprits les vaches étaient


toutes là autour de l’auge, il remonta dans le tracteur
FORD avec la citerne vide attelée. Avant de partir il
regarda au loin le cortège hétéroclite dans le champ d’en
face, dans la cabine du tracteur ou le soleil tapé
devenait un four. Robert sortit son bonnet et ses gants,
pour les poser sur le tableau de bord. Robert ouvrit un
peu plus grand les panneaux latéraux, Ils savait
pourquoi le cortège avec le Homard était dans son
champs en face ! Ils enterraient la ligne à haute tension
allant vers le Gers et l’Espagne. A cause du Héron
Pourpré et des associations pour la protection de la
nature, il avait eu à faire à eux avec la station de
Méthanisation Bio HAUST.

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Ils avaient essayé de l’empêcher de la construire, mais


c’était mieux de recycler le purin en méthane que
d’épandre dans le sol ! Alors ils me laissèrent construire
mon projet bon pour l’environnement, et donc pour
leurs piafs de race protégées. Mais Robert n’aimait pas
leurs manières de nazis de l’écologie, te menaçant et te
suspectant avant de savoir si le projet est viable ou pas.
Mais avec ENF ils étaient tombés sur un os, cela avait
pris plus de dix ans de procédures au tribunal. Alors
Robert dit BOB au village, avait fait installer sur les
toits de ses hangars tout une batterie de panneaux
photovoltaïques pour une autonomie énergétique et
financière. Robert retourna à la ferme pour dételer la
citerne (la tonne), Il attela sa remorque avec une botte
de foin ronde au vieux FORD. Il retournera dans le
champ nourrir ses bêtes qu’il adorait, le foin venant en
complément du broutage de la pâture ! Il était près de
10 h 00 quand il reprit le chemin boueux qui devenait
de plus en plus praticable en séchant progressivement.
En étalant aussi la boue permettant un séchage plus
rapide, le passage des ornières devenait plus aisé. Le
vieux FORD glissa encore à quelques endroits, mais le
passage n’était plus aussi ardu que ce matin. A quelques
dizaines de mètres de la pâture le téléphone de Robert
résonna, Il arrêta son bon vieux FORD pour répondre.
C’était sa femme Francine qui voulait savoir dans quel
champ il se trouvait, pour lui emmener son casse-croûte
du matin. Francine grand soin de son mari Bob, qu’elle
aimait tendrement depuis de longues années. Elle avait
toujours des petites attentions pour Bob son homme,
elle lui préparé toujours des petites surprises. Hier
c’était une tartelette aux framboises du jardin, il faut

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dire que Francine était une des meilleures cuisinières du


village. Juste pour çà il faut dire que Robert aimait ses
petites surprises sous ses airs rustres, il était un
épicurien des produits du terroir et naturels surtout !
Avec l’âge Robert buvait beaucoup moins que durant sa
jeunesse, mais s’il mangeait et buvait en même temps il
encaissé mieux les excès. Robert était un bon vivant les
deux pieds ancrés avec ses bottes dans la terre, dans la
terre de son exploitation la plupart du temps ! Rugueux
avec certains, bourru avec d’autres, doux avec certaines
bêtes à cornes, et un amour avec Francine !!! Pour faire
plaisir à sa femme il partait une semaine en vacances,
pendant la dernière semaine de juillet souvent à la
montagne. Pour éviter tous les phoques oints sur les
plages de Frances, sur les serviettes les uns contre les
autres. Lui préférer les vaches et les moutons dans les
alpages, sans que la populace ne viennent respirer son
bon air pur d’altitude. Pour Robert et Francine faire des
balades en montagne seuls, voir des paysages à couper
le souffle avec des animaux sauvages (bouquetins,
chamois ou isards, loup, ours, aigles, vautours,
marmottes, truites et bien d’autres). Par amour pour
Francine tous les ans ils vont dans la montagne, soit
Alpes, Pyrénées, ou le Massif centrale et les Vosges en
évitant au maximum les lieux prisés par les VIP.
Privilégiant les lieux ordinaires simple et presque
désert, pour faire marcher le tourisme dans les lieux les
plus reculés et moins côtés. Allant et choisissant les
hôtels les plus reculés du tourisme de masse, ils
choisissaient des hôtels avec des prestations modestes
et bon marché de surcroît. Robert était bien dans son
petit village, où peu d’intrus venait le déranger sur ses

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terres natales. Ne voyant pratiquement aucuns touristes


dans ses contrées reculées, à part quelques anglais en
quête d’authentisme. Pour ouvrir des gîtes refait à neuf
qui revendrons à prix d’or, à des compatriotes voulant
goûter à la douceur de la vie Française. Robert avait
peut-être l’air un peu rétrograde mais pas du tout, mais
quand on venait troubler sa tranquillité il fallait
s’attendre à le voir ruer dans les brancards. Mais ce
matin après avoir donné à manger du foin à ses bêtes, il
attendit l’arrivée de Francine avec son casse-croûte avec
la vieille LADA Niva. La vieille LADA 4X4 ne servait
que sur l’exploitation, car ayant plus de 200 000 Km au
compteur elle n’était pas d’une fiabilité totale. Robert
regarder le cortège de gros insectes enfouisseurs
mécanique, quand il entendit le bruit du 4X4 diésel
Soviétique robuste mais ancien. Francine fit des petites
glissades sur le chemin encore un peu boueux, le 4X4
montrait toute sa capacité de franchissement dans ce
contexte là en respectant quelques règles. Tout d’abord
toujours garder sa vitesse, ne jamais s’arrêter sinon il
sera difficile de repartir. Pour avoir plus couple et moins
patiner passer à la vitesse supérieure, ne jamais mettre
des grands coups de volants. Francine arriva tout de
même en faisant des petites glissades et embardées,
mais en gardant son cap et sa vitesse tout en couple. Elle
contourna le tracteur de son mari et se gara contre ce
dernier prête à repartir, elle prendra le casse-croûte avec
Robert assis tous les deux dans le coffre. Francine lui
demanda entre un morceau de pâté sur du pain de
campagne et le verre de rouge, qu’est-ce qu’ils
fabriquaient dans le champ de tournesols en face ?

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- Dis donc mon amour que font-ils, avec tous ces


camions lui demanda Francine ?

- Le premier camion qui porte les grosses bobines


de câbles, le deuxième la trancheuse creuse une
tranchée avec une gaine étanche remplie d’un gaz
neutre par phase, avec les trémies dessus met une
couche de sable et par-dessus du cailloux calcaire
dans la tranchée, puis le filet de protection rouges
HT, Puis le troisième camion en forme le Homard
rebouche la tranchée. Ils n’avancent que de 100
mètres par jour, le tout sur 5 kilomètres la traversée
du village.

- Mais combien de temps vont-ils mettent pour faire les 5


Km de traversée du village lui demanda Francine avec
innocence ?

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- Ils mettrons si mes calculs sont bons, entre 4 et 5


mois, 50 jours pour enterrer les câbles, puis 30 jours
pour les poste THT, Puis 10 jours pour le
raccordement final avec un ton presque professoral !

Des travaux complexes avec des foreuses, trancheuses,


pelleteuses, camions spécialisés avec un enfouissement à
180 cm sur 100 cm de large des maçons, des terrassiers, et
toutes sortes de métiers. Plus la pauses de panneaux tous
les 250 mètres pour la prévention sur le passage de la ligne
THT.

Robert essaya le plus simplement possible d’expliquer


à Francine sa femme les travaux ENF pour enterrer sa
ligne Très Haute Tension 250 Kvolts. Robert lui avait
été briefer par le maire de Francon Mr Saint Martin en
personne, qui lui avait expliqué les travaux et le
contexte avec les associations de protection de la nature.
Maintenant il pouvait passer pour un spécialiste auprès
de sa femme Francine, qui déjà le prenait pour un demi-
dieu grec sur les terres de son exploitation. Robert aimer

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beaucoup la vision que sa femme avait sur lui, Un


homme qui à 18 ans travailler déjà acheter sa ferme qu’il
fera prospérer jusqu’à ce jour. Il était fier de son
parcours professionnel, au bout de plus de quarante ans
de travail acharnés. Ils allaient rentrés dans un nouveau
millénaire, Robert se dit que le prochain millénaire
devrait être mieux que le dernier millénaire qui allait
s’achever dans quelques années. Mais les choses étant
ce qu’elles sont, on n’est jamais sûr de rien même du
pire ! Robert Grillou et sa famille vivait paisiblement
sur son exploitation chaque jour que Dieu fasse, depuis
20 ans et cela sans aucuns soucis particuliers. Même si
son travail était pénible et physique à certains moments,
il ne quitterait jamais ses terres même si la pire des
pandémies mondiales comme Le virus aviaire
A (H5N1), apparu en 1997, s'est répandu dans le Sud-
Est asiatique en 2003 puis s'est propagé dans plusieurs
régions du monde, devenant une panzootie.
La souche H5N1 est peu transmissible à l'homme (quelque
200 cas depuis la mi-2003), mais est dans ce cas très
virulente (50 à 60 % de décès).
Elle pourrait donner lieu à une pandémie si elle devenait
transmissible de l'homme à l'homme, à la suite d'une
mutation ou d'une recombinaison avec un virus grippal
humain.
Les éleveurs des départements du Sud-Ouest, dont la
production est largement entravée en raison de la grippe
aviaire, sont autorisés à accueillir de nouvelles poules
pondeuses, poulets et pintades dans leurs exploitations, a
annoncé hier le ministère de l’Agriculture, en raison de la
décrue des contaminations.

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En revanche, les éleveurs de canards et oies devront


attendre "compte tenu de leur plus forte sensibilité au virus
de l’influenza aviaire hautement pathogène,
communément appelée grippe aviaire H5N1", précise le
ministère dans un communiqué.
Selon le ministère, cette crise "qui a vu la contamination
de près de 480 élevages de canards et autres volailles dans
le Sud-Ouest depuis trois mois et demi, est aujourd’hui à
un tournant". Cinq nouveaux foyers ont été détectés la
première semaine de mars, contre près de 130 la première
semaine de janvier.
Le département des Landes, qui concentre près de 75 %
des foyers, n’a enregistré aucun nouveau foyer depuis un
mois.

TROIS MILLIONS DE VOLAILLES ABATTUES


DANS LE SUD-OUEST
Depuis que le virus a été détecté dans un élevage de
canards de ce département, début décembre 1998,
l’épizootie s’est répandue comme une traînée de poudre.
Pour l’endiguer, des abattages préventifs massifs ont été
ordonnés – En 1999 trois millions de volailles ont été
abattues dans le Sud-Ouest, essentiellement des canards –
et les déplacements d’animaux vivants restreints,
empêchant de repeupler les élevages.
Robert savait qu’il y avait des périodes plus compliquées
que d’autres et surtout dans l’agriculture, avec les aléas
climatiques (Orage, inondations, tempêtes, grêles, gelées,
canicules) autant de facteurs aléatoires qui met cette

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profession à mal. Robert savait que les blessures ne


guérissent pas par magie, il faut du temps car le temps
guéri tout ! Du travail et du temps répare toutes les
blessures, mêmes les plus profondes et les plus graves. Ne
jamais baisser les bras et croire en ses rêves, c’est le seul
moyen d’arrivé dans la vie. Robert était un besogneux
bourru et rugueux, mais avec un moral à toute épreuves !
Le seul philosophe agricole les pieds bien sur la terre de
son exploitation !

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CHAPITRE II
Dix ans plus tard

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Dans le petit village de Francon en Haute-Garonne avec


la grande chaine des Pyrénées en fond de paysage, Dix
années venaient de s’écoulées Robert était toujours au
volant de son vieux FORD TW-10 avec sa remorque, sur
la D8 il traversa entièrement le village à vive allure 27
Km/h avec la remorque pleine de pierres des champs. Sur
cette bande verte de 250 m de long et 15 m de large
environ chemin les Heretes qui commence près du lieu-dit
le Mondin. La départementale D8 sillonnée la crête des
côteaux du petit village de Francon. Robert était sur le
retour avec son chargement de pierres calcaire et galets
petits rochers, qui chaque année émergée des champs.
Robert Grillou avait plusieurs petites réserves de pierres,
aux abords de grands champs en culture céréalières. Il
faisait de la rotation de cultures pour ne pas trop appauvrir
les sols. Cette année de Mars 2010 il plantera du tournesol
qui demande peu d’arrosage, qui se contente de sol très
pauvre à l’inverse du colza ou du blé. C’était sa troisième
remorque cette semaine il voulait construire une
construction atypique pour faire des chambres à la fermes.
Car si l’agriculture il y a plusieurs décennies pouvait faire
vivre des familles, maintenant c’est la diversification de
métiers variés, à l’instar de la diversification des cultures.
Des constructions autonomes avec des panneaux solaire
photovoltaïque avec des batteries sur onduleurs, des
panneaux solaires aussi pour l’eau chaude.la bergerie sera
composée d’une chambre au fond sur toute la largeur et
une baie vitrée avec vue sur les pâtures des vaches,
moutons, où les chevaux suivant les endroits. D’un salon
et salle à manger avec télévision grand écran plat, dans
l’autre angle un petit coin Kitchenette à gauche en rentrant
avec une grande fenêtre coulissante sur la largeur de la

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Le CABINET des OBJETS PERDUS

pièce. Puis en face de la kitchenette une petite salle d’eau


avec douche et WC. Le tout configurer comme un
camping-car, petit sommaire mais fonctionnel sur 48 m².
Sue le côté droit de la construction une petite terrasse en
bois de 16 m². Pour la chambre un store coulissant à bande
manuelle, récupération d’eau de pluie filtrée. Avec une
fosse septique avec un épandage dans la pâture avec 4
tubes de drainage à 80 cm de profondeur en parapluie
favorisant la pousse de l’herbage. En sachant que
généralement le gel descend jusqu’à 40 cm de profondeur,
quand il fait des T°c Négatives pendant plusieurs
semaines consécutives. Robert était en train de construire
la deuxième bergerie car refusant des clients chaque
semaine, malgré un investissement total de plus 50 000 €
par bergerie. Ils proposaient la bergerie à 60 €/jrs la nuit
avec le petit déjeuner, où 90 €/jrs avec le repas du soir, où
120 €/jrs en pension complète. Robert avec sa cargaison
de pierre dans la remorque du tracteur avançait
tranquillement, quand il arriva devant l’esplanade de la
mairie un attroupement de personnes devant la mairie
interpellant Madame le Maire Jeanne Labouy. Robert se
gara et alla voir ce qu’il pouvait se passer dans son village
si tranquille d’habitude, les derniers troubles qu’il pouvait
y avoir eu datés de 10 ans en arrières. Depuis le passage
ENF pour enterrée sa ligne THT, sur 5 Km au milieu de la
commune pour sauver les Hérons Pourprés. Il passa à vive
allure avec son engin agricole devant la maison du père
Roumagnac, un personnage un peu singulier dans le
village. Depuis plus de vingt ans il tenait une boutique des
plus mystérieuse aussi « Le CABINET des OBJETS
PERDUS », au début il était sourcier pour la prospection
de puits pour les particuliers. Puis avec le temps le père

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Le CABINET des OBJETS PERDUS

Roumagnac c’est aperçu qu’il ne retrouvait pas que des


nappes ou rivière souterraine, quand un beau jour
désespérer un villageois lui demanda de retrouver la
montre à gousset de son père qu’il avait perdu en faisant
du bois dans la forêt de Montoulieu St Bernard à 6,6 Km
de Francon. Avec une carte IGN 1/25 000 de la région, il
avait réussi à localiser les recherches dans un rayon de 100
mètres de diamètre. Ce fut sa toute première récupération
d’objet, d’après une photo et avec une carte IGN. Une fois
passée la maison couleur sable au volets bleu clair, après
500 m environ devant l’esplanade de la mairie. Un petit
attroupement de villageois qui se plaignent tous de
symptômes très bizarres, beaucoup ont le sommeil
perturbé, des maux de tête, vertiges, troubles de la
mémoire, irritabilité et plus rare des dépressions. Ils
demandèrent avec véhémence de faire venir le service
environnemental et d’hygiène du département, sinon il
ferait une pétition qui remontera au plus haut de l’état tout
au moins à la présidente de région Karole Dalge. Le Maire
Jacques St MARTIN connaissait très bien ses administrés,
dans un petit village de 250 âmes c’était une grande
famille tous se connaissent. L’édile de la république fit
son travail elle fit remonter un rapport au service
préfectoral concerné, en attendant des nouvelles de la
préfecture. Le désordre était de retour dans le village, et
çà Robert Grillou qui aimait sa tranquillité ça ne lui
plaisait pas beaucoup ! Il rejoignait le petit groupe pour
les écouter, il les connaissait tous depuis plusieurs
années ! Robert savait que ce n’était pas des affabulateurs,
ils n’auraient pour rien au monde embêté qui que ce soit
et surtout pas le maire. Mais que pouvait-il se passer dans
le village de Robert ? Tous ces amis et voisins qui se

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Le CABINET des OBJETS PERDUS

plaignent de symptômes bizarres, même Robert en y


pensant bien il ne sentait pas très en forme mentalement.
Il avait mis ça sur le compte de l’âge approchant la
soixantaine, il se dit que c’était normale d’avoir des petits
oublis ! Mais ces derniers devenaient de plus en plus
fréquents, et surtout pour des choses très importantes qu’il
n’aurait jamais oublié avant. Comme aller donner à boire
à ses bêtes, emmener les plateaux repas aux chambres
d’hôtes. Ces suspicions des voisins et villageois mis la
puce à l’oreille à Robert, Il sera beaucoup plus vigilant
avec ses petits symptômes anodins pour le moment. La
Maire leur affirma qu’elle fera remonter le dossier en
préfecture, et ils seront tenus au courant des suites de leur
demande. Robert remonta dans son tracteur pour rentrer à
sa ferme de la Grave, où sa femme Francine devait
commencer à préparer un rôti de veau Farci dans la cuisine
de la ferme.

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Le CABINET des OBJETS PERDUS

RÔTi de VEAU FARCi


Une farce à la chair à saucisse et aux champignons apporte moelleux et saveur à la
viande tout au long de la cuisson en cocotte.

Francine préparez la farce sur le plan de travail dans un gros plat


en terre, elle émiette la mie d’un pain de campagne avec une ou
deux tranches de pain de mie. En arrosant le tout avec du lait frais
venant de ses vaches, puis pelez et hachez une belle échalotte avec
plusieurs branches de Persil et de Ciboulettes laver et rincez au
préalable. Nettoyez et rincez les champignons à l’eau claire
citronnée avec un demi-citron, hachez-les-grossièrement et
arrosez-les avec le jus de l’autre demi-citron.
Mettez à fondre le beurre dans une poêle et faites-y-revenir les
champignons 2 min à feu vif. Salez et poivrez, puis retirez du feu.
Essorez la mie de pain entre vos doigts, puis versez tous les
ingrédients dans un saladier et mélangez bien en ajoutant un œuf
entier le tout en goûtant la farce si c’est assez salé et poivré. Puis
disposez à plat la viande de veau sur une planche à découper, salez
la viande et poivrez en la frottant à plat. Etalez la farce au milieu
en faisant une petite colline homogène, puis roulez l’épaule de
veau et ficelez le rouleau obtenu.
Pelez des petits oignons et grattez des carottes, puis coupez les
petites carottes en petits dés. Faites fondre la graisse de canard
dans une cocotte, quand la cocotte est très chaude ajoutez la viande
roulée, et les petits oignons, les gousses d’ail non pelées et la
carotte en petits dés. Faites revenir de tous les côtés pendant 5 à 6
min, puis égouttez la viande et les petits oignons à l’aide d’une
écumoire.
Dans la cocotte versez les 20 cl de bouillons de poule, puis versez
les 20 cl de vin blanc et laissez évaporer de moitié en grattant le
fond avec une cuillères en bois. Remettez la viande et les oignons
dans la cocotte Parsemez de thym, de laurier et de romarin
émiettez. Poivrez, puis mettre au four 1 h 30 environ. En ajoutant

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Le CABINET des OBJETS PERDUS

un peu de bouillon de poule à mesure que le liquide s’évapore, en


arrosant la viande avec son jus.
Au bout 1 h 30 quand la viande est cuite, sortez la cocotte et laissez
reposer 10 min. Mettre le rôti dans un plat de service, puis filtrer
avec un chinois la sauce restante et réservez dans la saucière. Puis
disposez les légumes du chinois autour du rôti, servez le tout très
chaud.

Ingrédients :
- 1,2 Kg d’épaule de Veau
- 15 petit oignons
- 2 petites Carottes jeune
- 2 à 3 cuillères de graisse de canard (du saindoux fait l’affaire)
- 15 Gousses d’ail
- 20 cl de Bouillon de Poule ou de bœuf
- 1 Branche de Thym
- 1 Feuille de Laurier
- 1 Brindille de Romarin

Pour la farce
- 1 tranche de Pain de Campagne + 1 de pain de mie
- 1 Verre de lait cru
- 1 grosse échalotte ou 2 petites
- 4 branche de Persil + 3 brins de Ciboulette
- 1 Citron
- 300 gr de Champignons de Paris
- 20 gr de Beurre
- 200 gr de chair à Saucisses
- 1 Œuf entier, Sel et Poivre
PREPARATION : 45 Minutes CUISSON : 50 Minute
POUR : 6 Personnes

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Le CABINET des OBJETS PERDUS

Un mois plus tard dans le petit village de


Francon arriva une fourgonnette blanche un Traffic avec
une inscriptions sur le côté en vert prairie ONET (Office
Nationale Environnement et territoire). Un service de la
préfecture d’hygiène et environnement du territoire, Mr
TRIPOILLAU Gustave était le conducteur de ce fourgon,
c’était le technicien qui avait été attribuait à cette mission.
C’était le plus fin limier de ce service à 55 ans il avait un
très beau palmarès à son actif, il avait déjà résolu des cas
complexes. Mr TRIPOILLAU était accompagné d’un
jeune stagiaire Mr BORIN Luc, qui est encore à l’école
avec ses à peine 20 ans. Jean-Léon BORIN était un
travailleur assidu et une vraie éponge, il absorbait tout ce
qu’on lui apprenait. Toujours en retrait derrière Mr
TRIPOUILLOT, il ne prenait aucune initiative car il était
là pour apprendre. Ce petit jeune étudiant avait un bel
avenir devant lui, il était promis aux plus hautes fonctions
dans ce service. Mais pour le moment Jean-Léon BORIN
ne servait seulement d’apprenti, ne faisant que des basses
besognes comme le nettoyage et le rangement, porter le
matériel aussi. Après leur présentation au Maire Jacques
St MARTIN, ils partirent tous les deux sillonner la
commune du Nord au Sud et d’Est en Ouest faire des
mesure, des analyses, des prélèvements en tous genres
battre la campagne (expression de chasseurs partis à la recherche de gibier
qui avec un bâton frappés les fourrés). A l’issue de cette campagne il
y aura un rapport détaillé, avec tous les contrôles et
analyses effectuées avec la conclusion. Il prit les noms des
gens affectés de troubles, demanda au maire de les pointer

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Le CABINET des OBJETS PERDUS

géographiquement sur la carte IGN. Sur 250 administrés,


il n’y avait que 6 villageois qui c’étaient manifestés !
Robert Grillou ne faisait pas encore parti des plaignants,
mais il allait être plus vigilant dorénavant sur tous les
symptômes de l’oublis et pertes de mémoires. Il pointa les
six plaignant par numéro, mais surtout par date
d’apparitions des symptômes conditionnant le numéro par
décroissance du plus vieux au plus récent.

- 1) Alex LAPORTE- D96C (3) route de Lussan (La


Bordé)
- 2) Pierre DESJEAN – D8 – (59) route du Fousseret
- 3) Madeleine MERE – (5) - Chemin de Marin
- 4) Béatrice LEGER – D8 – (161) Route d’Aurignac
- 5) David MOULYE – D8 – (151) Route d’Aurignac
- 6) Anne ROUZEMI – (148) Route d’Aurignac

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Le CABINET des OBJETS PERDUS

L’équipe TRIPOUILLOT & BORIN commencèrent par la


maison de Mr Alex LAPORTE- D96C (3) route de Lussan
(La Bordé) juste derrière l’église du village. Nos deux
compères prirent le fourgon pour se garer près de chez la
famille Laporte, devant le portail avec des lattes en bois
exactement. Gustave TRIPOUILLOT mit le frein à main,
car le chemin montant légèrement pour rentrer chez les
LAPORTE. Sur le toit du fourgon Gustave lança
l’analyseur d’air, il demanda au jeune Jean-Léon BORIN
de faire des clichés photographiques tout autour de
l’environnement immédiat de l’habitation de la famille
LAPORTE. Le jeune Jean-Léon BORIN padawan de

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Le CABINET des OBJETS PERDUS

Maître TRIPOUILLOT, fit le travail d’apprentissage avec


une ferveur sans faille. Luc partit avec le gros appareil
autour du coup Le PENTAX K70 avec son zoom 18-
55/3,5-5,6 AL DA-LWR, Jean-Léon fit tous ses clichés
sans rentrer sur la propriété de la famille LAPORTE. Luc
fit le tour de la propriété en prenant des images variées,
comme la marre, les soues de 30 cochons noirs Gascons,
les épinettes à canards (cabanes à gavage étroites avec passage au centre),
les stalles à chevaux pour la viande. Beaucoup des
cochons noirs Gascons n’étaient pas tous à la propriété des
LAPORTE, il vivait en semi-liberté dans des parcelles de
bois en mangeant ce qu’ils trouvent. Des glands, des
champignons, des légumes, des céréales, des restes de
restaurants. Alex LAPORTE ne gardait à la propriété que
les animaux qui allaient partir à l’abattoir, les autres
étaient dans des enclos ou bassecours sur d’autres lieux de
productions. Luc prit de la hauteur sur la butte derrière
l’église dans les taillis, il finit par prendre des clichés en
changeant d’objectif PENTAX 35mm f/2.4 AL SMC DA.
Puis Luc ressortit de ces taillis pour se retourner vers le
clocher de l’église, ce pan de mur triangulaire avec ces 5
cloches de tailles différentes. Tout en haut une croix
métallique, avec un rond en fer au centre des branches. Sur
les 3 branches du haut de la croix à 3cm du bout de ces
dernières, des petites tiges perpendiculaires finissait les
branches. A côté de la croix prônés fièrement un
paratonnerre, droit comme un I parallèle à 8 cm de la croix
ce qui donnait tout le charme de cet édifice ! Luc chercha
la traditionnelle horloge de l’église, chaque paroisse de
village à son horloge ! Il contourna la bâtisse religieuse
pour trouver cette satanée horloge, quant au coin du
bâtiment en levant les yeux il l’aperçu enfin ! elle était là

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Le CABINET des OBJETS PERDUS

paradant au coin gauche de la paroisse là sous haut vent à


côté de la gouttière du toit, l’horloge en carreaux de
céramique et chiffre romain prônée sur le flanc de la
maison de dieu. Jean-Léon descendit la butte passa entre
le sapin et le tilleul, il arriva sur l’esplanade au pied d’une
grande croix métallique avec un coq à son faîte. Le coq est
magnifique avec des reflets cuivre et argent, paradant
fièrement au sommet de cette croix magnifique avec tous
ces symboles. La croix au centre des branches il y avait un
blason transpercé par 2 épées, sur la branche verticale un
calice ou une coupe était incrustée et des rameaux
d’oliviers. Sur la droite du petit escalier une statue de la
vierge entourée d’une grille en fer forgé en carré, qui a
chaque coin agrémenté de Buis avec de petit tronc de 70
cm taillés en boule. Puis encore à droite le monument au
mort de la guerre 1914, la grande guerre des poilus dira-t
’on. Puis à gauche du petit escalier à 5 marches se trouvait
la caquetoire, un abri couvert devant la porte d’entrée de
l’église où les gens peuvent discuter avant et après la
messe. Dans les plus grands villages ils finissent au bar en
face de l’église, mais là à Francon il n’y avait pas encore
de bar ou bistro ! Les loisirs et les divertissements étaient
rares dans le petites communes rurales, les seules fêtes
sont les noces, le bal du 14 juillet, les lotos l’hiver, une
fête de la bière, le bal du printemps, les aubades, les
journées de pêches. Dans une autre mesure il y avait aussi
les enterrements, c’était aussi un moyen de se rencontrer
malheureusement ! La vie était ainsi faite de pleurs et de
joie, cela permettait d’avancer sans regarder derrière en
allant de l’avant par obligations. Quand tout à coup son
smartphone se mit à sonner, Luc sortit de sa catharsis
(Purgation des passions selon Aristote), c’était Gustave

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Le CABINET des OBJETS PERDUS

TRIPOUILLOT qui voulez savoir ce qu’il faisait et où il


était ?
- Qu’est-ce que tu fais le môme ? où tu es, arrive vite
fait je t’attends !!!

- J’arrive j’ai pris des clichés de la propriété de la


famille LAPORTE, en prenant de la hauteur sur la butte
derrière l’église. J’arrive tout de suite CHEF ! Lui
répondit J-Léon le brave stagiaire…
- Bon pas dans trois heures, mon petit père sinon tu vas
te faire habiller pour l’hiver môme !

Jean-Léon se remis très vite en marche vers le fourgon,


pour aller vers son maître Gustave de stage avec la force
de sa jeunesse. Dans la minute qui suivie il approché du
fourgon, ne craignant pas son chef il savait qu’il avait
produit le meilleur de son travail. Quand il ouvrit la porte
avant du fourgon, il n’y avait personne au volant. Il
referma la portière et se dirigea vers la porte latérale
coulissante qu’il ouvrit sans attendre. Son chef Gustave
était en train d’analyser les captures d’airs, en lisant le
graphe sur la bande déroulante de papier. Les
prélèvements d’air ne communiquaient aucunes dérives
significatives, elles étaient même plutôt bonnes pour un
petit village rurale agricole. Sans trop de pesticides,
d’engrais, sulfates et phosphates dans l’air, à croire qu’ils
font tous de la culture biologique. Mais ils le savaient tous
que c’était loin d’être le cas, cependant ils étaient tous
dans la norme européenne CE. Dans un premier temps ils
allaient faire des prélèvements d’eau de ville, puis dans la

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Le CABINET des OBJETS PERDUS

nappe Phréatique, puis des mesures de magnétismes pour


lesquels la norme devait être en dessous de 100 µT (Pico
Tesla) A la fréquence de l'électricité domestique, 50 Hz, les
valeurs limites sont de 100 microteslas (µT) pour le
champ magnétique et de 5 kV/m pour le champ électrique.
Puis après ils feront des mesures de radioactivité naturelle,
puis comme dans une chaufferie des prélèvements de gaz
(So², Co², Co, Nox, O², Soh²)

Puis dans un dernier temps faire des prélèvements dans les


différents ruisseaux la faune et la flore, toutes ses analyses
seront faites sur les 6 sites de plaignants bien identifiés sur la
commune. Les analyses et les prélèvements se succédèrent sur
les 6 sites de plaignants, sans détecter aucunes anomalies dans
les prélèvements, analyses, mesures et autres constats ! En
2009 l’ONET (Organisme National de l’Environnement Territorial) ne détectèrent
aucunes anomalies hors normes CE, Mr TRIPOUILLOT et Mr
BORIN firent leur rapport en doubles exemplaires. Un pour les

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Le CABINET des OBJETS PERDUS

archives de l’administration, et un mis à la disposition du


Maire de l’époque Mr Jacques St MARTIN et de la population.

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Le CABINET des OBJETS PERDUS

CHAPITRE III
La Radiesthésie

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Le CABINET des OBJETS PERDUS

Un drôle de personnage parcourait la campagne en


tous sens une montre à gousset en argent dans la main, il
la faisait se balancer de droite à gauche, mais aussi en rond
un peu comme si c’était elle qui le dirigeait. Ce drôle de
personnage avec son béret vissait sur la tête, il venait
s’écraser sur ses oreilles en choux fleur. Trois sillons
profonds entre les sourcils broussailleux au-dessus de petit
yeux noirs proches dans des orbites, cernés de petites rides
en pattes d’oies au coin des yeux. Avec un nez tordu dont
le bout plonger en descendant sur le philtrum, sur barbe
longue et hirsute avec des poils partant en tous sens. Ce
qui lui conférait un petit air malin avec des yeux vifs, qui
vous regardez droit dans les yeux comme s’il plongeait en
vous qui faisait froid dans le cou ! Mais son air fripon lui
donnait une certaine douceur, on voyait bien que c’était
quelqu’un qui avait subi les affres de la vie. Malgré sa
relative jeunesse à 58 ans il en faisait bien 10 de plus,
c’était une de ses personnes à qui on avait du mal à donner
un âge précis. Un peu comme ces asiatiques qui n’ont
presque pas de rides à des âges canoniques, et qui
vieillissent sans être marqués par le temps. Alban lui
c’était l’inverse il est trop marqués pour lui donner son âge
véritable, mais il traversé la vie avec une certaine
philosophie qui leurs données cet air sage. Alban
Roumagnac homme libre avait appris son métier avec son
grand- père, rebouteux magnétiseur de son métier un don
reçu à la naissance. Certain même disaient que le doigt de
dieu les avaient touchés dans leur berceau, Alban lui avait
beaucoup travaillé son don avec son grand-père, peut-être
un peu moins doué que son papy lui avait demandé

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Le CABINET des OBJETS PERDUS

beaucoup de pratique. D’ailleurs il habitait toujours dans


la maison de famille, celle de son grand-père pis de son
père et maintenant la sienne. Alban Roumagnac avait
habité ici depuis toujours ainsi que la famille avant lui, il
avait remonté son arbre généalogique sur plusieurs
siècles !

En 1720 sa famille avait dû ne plus guérir, car le don


était considéré comme magie noire et de pratiques
païennes. Plusieurs rebouteux dans la région avaient été
brûlés au bûcher en place publique, pour pratiques de
magie noires des suppôts de Satan. Si la maison pouvait
parler elle en aurait à dire, sur le défilé depuis des siècles
des gens qui venaient se faire guérir ou soulager de maux
divers. Son grand-père et lui trouvait les points d’eau pour
les puits, soit avec ses baguettes de sourcier, soit avec son
pendule ou même avec la montre à gousset. Durant toute
sa jeunesse son grand- père lui donnait des exercices à
faire pour renforcer son don. Mais au fait qui peut être
radiesthésiste ? Théoriquement tout le monde ! Mais il ne
suffit pas d’avoir un pendule, c’est un peu comme le vélo
il faut s’entrainer, chuter remonter dessus et refaire un
essai ! Puis recommencer jusqu’à trouver le bon équilibre,
la radiesthésie c’est un peu pareil à force d’essais,
d’exercices et de pugnacité. Même le plus casse-cou et le
plus doué ne deviendra pas un coureur cycliste
professionnel du tour de France ! Il faut un minimum des
rudiments du métier, il ne suffira pas de la bonne volonté
et cela même en s’entrainant pendant des lustres ! Le don
c’est comme une graine, ça se plante en arrosant
généreusement, puis ça pousse avec des plans pour la
repiquer au meilleur endroit ! Remet sans cesse sur le

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Le CABINET des OBJETS PERDUS

métier ton ouvrage, pour devenir boulanger combien de


temps vous faudra-t-il pour avoir votre CAP ? Pour se
débarrasser de l’angoisse de l’échec, il faut savoir se
positionner en dehors de l’environnement. En outre il faut
impérativement vouloir avant de songer à pouvoir : la
concentration fait partie intégrante du processus.

La Concentration

En cherchant le collier de perles de votre vieille voisine


d’en face, ne songez pas à la partie de pétanque perdue la
veille. Le collier doit-être votre seule préoccupation dans
votre tête, comme si vous l’aviez devant les yeux sans
interruption !

Pour toute recherche d’objets ou de personne une


concentration maximum sur l’objet de la perte ou la
personne sans quoi les résultats ne seront jamais au
rendez-vous ou pire celui-ci sera faux. C’est le meilleur
moyen de se dégoûter de la radiesthésie, le pendule ne se
trompe pas ; c’est vous qui n’avez pas su lui posez la
question ou pas compris la réponse parce que vous n’étiez
pas assez concentré. Il y a quantité de gens sont plus
sensibles à l’imaginaire qu’au réel, a écrit GIDE c’est
tellement plus facile ! La radiesthésie est la moins
tolérante de toutes les activités, elle exige que la pensée
soit rigoureusement vers le but à atteindre … la pensée ne
doit pas défaillir, elle ne doit jamais se laisser distraire !!!
Il faut même s’attendre à une très grande fatigue
rapidement, ce qui sera la preuve d’une très bonne
concentration. On peut cultiver l’attention de la pensée :
Pour cela il suffit de se mélanger à la foule dans le train
ou TER, puis de s’isoler mentalement en pensant fort à un

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Le CABINET des OBJETS PERDUS

sujet choisi à l’avance. Sans rien ne laisser pénétrer dans


votre bulle mentale, la première fois quelques minutes,
puis augmenter la durée de l’exercice au fur et à mesure.
Pour obtenir un résultat que la vue et l’ouïe n’entende plus
ce qui se passe alentour : l’esprit doit-être dégagé, séparé,
hors du temps et de l’environnement.

Les 12 commandements du Radiesthésiste

1) Quels que soit le pendule, la baguette, la montre que vous


utiliserez, n’en changez pas sans cesse ! Ne prêtez pas
votre matériel à personne !

2) Faîtes vos exercices en parfaite forme et santé, sans


aucune pathologie de toutes sortes !

3) Ne pas commencer sur la digestion d’un bon repas, votre


main ne serait pas sûre et votre esprit embrumé !

4) Les soirées bien arrosées sont déconseillées aussi, la


veille d’une séance.

5) L’abstinence est la règle, mais pas pour autant le jeûne si


la fringale vous prenez rassasiez-vous mais sans excès.

6) Assurez-vous de l’entière neutralité des gens qui vous


entourent pendant la séance, sans la ressentir
physiquement les esprits négatifs pourraient gâchés votre
séance.

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Le CABINET des OBJETS PERDUS

7) Soyez souple et détendu, libre de vos mouvements,


habillez en conséquence : défaire le nœud de cravate,
enlever la montre bracelet, pas de vêtement trop serré à
la taille.

8) La météo compte aussi : Ne pas travailler sous la pluie,


ni par grand vents, ou si l’orage menace à part si vous
aimez ça !

9) La mise en train peut prendre quelques instants, ne brûlez


pas les étapes rien ne presse calme et sérénité telle la
fable : Patience et longueur de temps font plus que force
ni que rage…

10) Soyez dans une position confortable, bien assis et évitez


les courants d’airs. Evitez les bruits intempestifs, les
discutions autour de vous avec la vision sur tous les
participants.

11) N’essayer pas de faire de démonstrations à vos amis, elle


serait mal comprise et critiquée pour ne pas perdre votre
confiance.

12) N’hésitez pas à élaborer une méthode qui vous soit


personnelle, l’autosuggestion est fortement déconseillée

Pour parvenir à tout ça il y a un moyen : sensibilité


canalisée

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Le CABINET des OBJETS PERDUS

Par ce processus vous entrerez directement dans votre


domaine de recherche et vous n’en sortirez plus ; votre
esprit sera téléguidé, télécommandé il ne pourra que vous
obéir. Cette première convention mentale que vous devrez
rabâcher vous aidera avant les suivantes.

Expl : - Je suis sensibilisé à la découverte d’une source


d’eau...

Expl : - Je suis sensibilisé à la découverte le collier en


perle de la voisine etc …

- Je suis sensibilisé au but de ma recherche et je ne


pense à rien d’autre !

A répéter en boucle mentalement dans son cerveau, puis


rapidement vous l’adapterez au cas qui vous préoccupe.
Ressassez jusqu’à radoter, c’est le secret d’un bon
radiesthésiste. C’est la concentration hyper efficace
car elle vous entraine dans votre bulle mentale.

Alban ROUMAGNAC avait sa petite lubie la recherche


de points d’eau, pour les puits qui demander une technique
sans faille soit au pendule, soit à la baguette de coudrier.
Le plus dur était de déterminer la profondeur de la nappe,
et l’importance du filon.

Car l’eau c’est la vie dans un jardin ou dans une maison, et


des filons qui ne se tarissent pas sont encore plus précieux.
Alban se déplaçait comme téléguidé par des énergies
invisibles, sa chemise à carreaux verte laissant entrevoir un
maillot de corps blanc et ses larges bretelles en toile
pardessus, son pantalon en velours côtelé et ses sabots en

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Le CABINET des OBJETS PERDUS

bois aux pieds. Alban marchait tranquillement son bras


tendu devant lui avec sa montre à gousset tournoyante en
tous sens. Mais que pouvait-il voir ou sentir ? Que nous
pauvres humains moyens ne pouvons voir où sentir ?
Même si les choses que l’on ne comprend pas font toujours
peur, il est tout de même fantastique de voir que des gens
puisse avoir ces dons ! Alban coupait aussi le feu pour les
gens qui se brûlent, il fait quelques passe de mains et la
douleurs disparait comme par enchantement ! Pour se
promener dans la campagne il le faisait toujours en sabots
en bois, sinon la plupart du temps pour le reste il le faisait
en espadrilles noires ou bleu marine. Dans le village il ne
se déplaçait qu’en motoculteur avec sa remorque, pour les
déplacements plus lointains il avait une vieille Acadiane
break Bleue. Alban n’avait pas besoin de bouger de chez
lui, car il venait le voir chez lui la publicité se faisait de
bouche à oreille. Pour le paiement il ne se faisait pas payer,
il accepter des dons au bon vouloir de ses clients à eux
d’estimer le travail accomplit. Alban avait des goûts
simples et modestes, ne rêvant pas de gloire et de fortune.
Alban était attaché à sa terre et son village, il ne se rappelle
pas avoir voulu vivre ailleurs que sur la terre de ces
ancêtres. Il pouvait marcher dans toute la région sans se
perdre, il connaissait chaque pierre et recoins de sa région,
de Lescun, Terrebasse, Bachas, Benque, Samouillan,
Montoussin, Montégut-Bourjac, Lussan-Adeilhac. Alban
avait suivi les ruisseaux, les rivières, il avait sillonné tous
les terrains champs, prés, pâtures, bois, pour récolter des
ressources naturelles telles que Champignons, escargots,
herbes, poissons, écrevisses, quelques lapins ou lièvres au
collet, des herbes et fruit sauvages. Chez lui il avait une
petite bassecour avec quelques poules pour les œufs et

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Le CABINET des OBJETS PERDUS

canards, lapins, 4 chèvres pour le lait et le fromage, 4


moutons pour la tonte des pelouse, un grand jardin clos
pour que les moutons ne viennent manger les légumes.
Alban n’avait pas l’eau courante chez lui, pour boire c’était
le puit dans le jardin, pour le reste récupération des eaux de
pluie dans une cuve pour les W.C et la Machine à laver.
Avec tout ça Alban était presque autonome, pour l’eau
chaude deux gros panneaux solaires et 6 grands panneaux
photovoltaïques pour lisser les notes d’électricité d’ENF.
Un poêle à bois pour se chauffer l’hiver, quand les frimas
deviennent plus fort et que le froid s’installe. Depuis peu il
avait une nouvelle activité dans le village, les gens
perdaient de plus en plus de choses, objets, des personnes,
des animaux ! Ces affaires égarées dont ils étaient très
attachés, un jour un villageois vint le voir pour lui exposer
son problème. Alban alla acheter une bonne carte IGN du
département et une autre plus précise sur son canton au 1 /
50 000 en format 100 x 131 cm plastifiée avec le moindre
chemin, construction, sentier, rivières, sources, et arbres
isolés, sans oublier la représentation du relief par des
courbes de niveau. Le tout pour une bonne trentaine
d’€uros, il essaya une première fois la perte de la montre
du père du client dont il avait hérité à la mort de ce dernier.
Alban demanda une photo de la montre, ou la montre
apparait tout au moins ! il questionna le client sur son
emploi du temps et ses déplacement de la fameuse journée.
Cette fameuse montre en plaqué or plus que sa valeur
pécuniaire, la valeur sentimentale de l’objet était plus
grande. Alors Alban se résigna de facturer la prestation de
cet oubli, il aurait pu éviter de perdre l’objet en faisant
attention. Alban décida que soigner et soulager des maux il
ne demande pas d’argent, mais pour un oubli ou une perte

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Le CABINET des OBJETS PERDUS

ce sera la somme forfaitaire 30€ + 10€ de l’heure au résultat


final ! s’il passe 2 heures et que le client retrouve l’objet
avec Alban et son pendule le total sera de 50€ = 30€ forfait
+ 2h x 10€. Alban effectua la recherche sur la carte IGN
plastifiée, avec son pendule le passant au-dessus de la carte
le pendule se balançant de gauche à droite, d’en avant en
arrière. Mais cela ne réagissait pas toujours du premier
coup, après plusieurs passages sur les endroits du parcours
de son emplois du temps. Rien n’y fit tous les points des
déplacements du client le pendule ne réagit pas, puis Alban
essaya une zone plus large comprenant le village. Au bout
1 heure 20 min le pendule eut un frisson sur une zone du
village, il demanda à son client ?

- Monsieur cet endroit vous dit quelque chose, vous avez été à
cet endroit le jour de la perte Monsieur ?

- Je veux pour sûr que je connais cet endroit, j’y vais tout le
temps, c’est chez moi monsieur !!! Vous êtes sûr de vous !

- Moi je ne suis pas sûr, mais mon pendule lui


apparemment oui. Alors pour en être vraiment sûr, nous
allons allez chez vous pour vérifier si vous voulez bien ?

- Bien sûr pas de soucis ce n’est pas très loin, on prend


ma voiture et c’est fait OK !!

Ils montèrent tous les deux dans le gros 4x4 du client un


Tayato GR, il repartit vers l’église et tourna à droite pour
prendre la route de Lussan sur environ 1 Km jusqu’au
lieu-dit du Tuco la dernière maison de Mr DANTIE
Roger. Alban ne le connaissait que de nom, il savait où il

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Le CABINET des OBJETS PERDUS

habitait mais n’avait jamais été présentait. Dorénavant


Alban ne pourra plus le dire, il gara sa voiture devant une
grosse maison de maître à deux étages toute blanche. Dès
qu’Alban mit le pied parterre il sortit son pendule, il le mit
en action instantanément. Il se mit à se balancer d’avant
en arrière sans discontinuer, puis il se mit à balancer de
droite à gauche. Il se déplaça de 3 pas à droite, le pendule
repris un balancement d’avant en arrière. Alban fit 10 pas
en avant quand le pendule recommença, à se balancer de
droite à gauche. Il fit encore deux pas à droite, pour arriver
finalement devant un beau puit en pierre. Sur la margelle
du puit la montre était là, qui posait là au soleil toute dorée
brillait de mille feux. Alban la prit dans ses mains pour
l’admirer, pour la tendre à son propriétaire. Ce dernier
paya son dut directement à Alba, sans rechigner le prix à
un seul moment. Mr DANTIE la remit direct à son
poignet, puis remercia Alban en lui disant qu’il se rappeler
maintenant. Pour qu’elle raison il l’avait oublié à cet
endroit, Roger était en train de jardiner dans le potager
tout proche. Sa femme arriva lui dire qu’un client très
important était au téléphone, il se rinça rapidement les
mains en oubliant la montre sur la margelle du puit ! Puis
après le coup de fil Mr DANTIE partit faire un marathon
de tâches différentes, et le soir quand il rentra il voulut
regarder l’heure et s’aperçu qu’elle n’était plus à son
poignet c’était en 2018 son premier client fut ravi de sa
prestation. Depuis ses trois années il avait retrouvé des
dizaines d’objets perdus, ses succès l’avait propulsé
comme une étincelle sur une trainée de poudre.
Maintenant il ne faisait presque plus que ça, des
recherches de pertes la semaine dernières c’était même la
gendarmerie qui était venue le solliciter pour la disparition

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Le CABINET des OBJETS PERDUS

d’un vieux monsieur ayant Alzheimer. Alban se concentra


en présence des deux gendarmes venus sonnés à son
cabinet. Alban sortit sa carte IGN tout en tenant la photo
du vieux monsieur, il commença la séance avec son
pendule. Il le fit tourner le pendule au-dessus de la carte
sur les différentes zones boisées autour de l’EPHAD, puis
Alban élargie la zone aux bois alentours. Au bout d’une
heure Alban avait l’air de ne plus présent dans la pièce,
mais plus sur le terrain dans la carte IGN. Ce ne fut qu’au
bout d’une heure de plus qu’Alban indiqua un endroit sur
la carte, les deux gendarmes appelèrent les collègues sur
le terrain par la radio de la fourgonnette bleue marine. Les
autres gendarmes sur le terrain se mirent en quête du vieux
monsieur sénile et malade, les recherches se concentrèrent
sur la zone indiquée sur la carte. Le vieux monsieur voyant
bien qu’il c’était perdu, se réfugia dans une « capitelle »
de Pâtre ou paysan en goguette avec son troupeau on en
trouvée plusieurs dans la région. Il se blottit au fond de
cette dernière ayant un peu froid avec la bise venue, il
chercha juste à se réchauffer un peu à l’abris du vent Après
une bonne heure de recherche un des fonctionnaires de la
gendarmerie se mit à crier :

- CHEF ! venez par Ici je l’ai retrouvé, il va bien un peu


frigorifier mais vivant CHEF !

Alban avait retrouvé le vieux monsieur en moins d’une


demi-journée, partit seul en trompant la vigilance du
personnel de l’EPHAD se promener dans le bois derrière
l’établissement. Il ne sut pas retrouver son chemin jusqu’à
la maison de retraite, malgré des recherches précoces ils
ne le retrouvèrent pas tout de suite. La gendarmerie décida
de faire appel à Alban qui dans la région était le faiseur de

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Le CABINET des OBJETS PERDUS

miracles, il arrivait à retrouver les choses les plus


improbables. Les animaux de compagnies à sa mémère,
des objets avec un sentiment d’attachement très fort
sentimental ou autre. Mais dans le village beaucoup
depuis un certain temps s’inquiétaient, les trois quarts du
village avaient des symptômes divers pertes de mémoires,
sommeil perturbé, dépressions, nuisances visuelles.
Depuis 2014 le maire Saint Martin avait perdu les
élections, c’était Jeanne LABOUY l’institutrice qui avait
remporté les élections. Mr Saint MARTIN avait pris une
retraite bien méritée, avait refilé la patate chaude à Mme
le Maire LABOUY Julie. La mairesse avait relancé
l’ONET et la région avec Mme Karole DALGE à la tête
de la région Occitanie. Julie LABOUY avait repris à bras
le corps se dossier qui la préoccupée, madame le Maire
appelez plusieurs fois par semaine la préfecture et la
région Occitanie. La santé de ses concitoyens se dégradée
à vue d’œil, ils venaient toutes les semaines voire leur
édile pour se plaindre de l’aggravation de nouveaux
symptômes. La présidente de région fera appel à Jean-
Léon BORIN, qui était stagiaire en 2009 lors du premier
contrôle environnemental. Jean-Léon avait intégré le
service ONET après avoir gravi les marches une à une de
la hiérarchie, maintenant c’était lui technicien principal
sur le terrain. Il faisait ses propres chantiers sur le terrain,
Jean-Léon avait un beau palmarès à son actif avec de beau
succès. Au point que la présidente de région ne faisait
appel qu’a lui dans les cas les plus épineux et délicat, le
reste du temps il faisait des missions dites normales mais
qu’est-ce la normalité ? Alors on dira plus
conventionnelle, ou il n’y a pas de mystère à résoudre
juste des constats techniques à réaliser. Mesures, analyses,

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Le CABINET des OBJETS PERDUS

prélèvements et tout le tintouin habituel des constatations


environnementales, mais certaines fois comme pour
Francon il faut effectuer des recherches plus poussées ! La
présidente de région sortira encore de sa manche son atout
majeure, J-Léon BORIN un fonctionnaire de moins de
trente ans promut à un brillant avenir. Ce jeune surdoué
qui a pour passion la photographie, devra montrer tout le
bien qu’on pense de lui en plus haut lieu et se distinguer !
De part de sa perspicacité et ses connaissances techniques,
son instinct de chasseur d’énigmes techniques sont talent
d’inlassable enquêteur ! Tel un chien de chasse il se
promènera la truffe au ras du sol, comme un épagneul
breton à la chasse recherchant son gibier en tous sens dans
la campagne. A la seule différence qu’il ne marquera pas
l’arrêt, quand il sera sur une piste sérieuse !

Le lendemain J-Léon Reçu un Courriel de la présidente


de région, Mme Karole DALGE qui lui demander de bien
vouloir intervenir comme il y a neuf ans auparavant. Le
fameux Courriel était partager avec le chef de service de
J-Léon BORIN et donc au courant de sa future mission à
Francon. Luc contacta le gîte « Couronne » au lieu-dit
Reibeillat. Il retint la seule chambre d’hôte pour la
semaine, en ce beau mois de septembre le 11 septembre
2018. Il faut dire qu’en septembre les vacanciers et les
touristes ne sont pas légion, les prix de la location suivant
la saison était variables. Une belle ancienne ferme rénovée
en une très jolie petite maison ancienne avec de la vigne
vierge sur la façade arrière, des volets bleu pastel clair.
Ouvert toute l'année. Dans un petit hameau sur un coteau
au cœur du haut Comminges, Christophe et Magalie, les
propriétaires de cette ancienne ferme rénovée vous

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Le CABINET des OBJETS PERDUS

accueillent dans un agréable gîte avec sa terrasse privative


et son jardin fleuri avec vue dégagée. Aire de
stationnement.

BASSE SAISON : du 02/01/2010 au 06/02/2010 et du 06/03/2010 au


03/04/2010 et du 25/09/2010 au 23/10/2010 et du 06/11/2010 au 18/12/2010

: 190€ par semaine

MOYENNE SAISON CAMPAGNE : du 03/04/0210 au


03/07/2010 et du 06/02/2010 au 06/03/2010 et du 28/08/2010 au 25/09/2010
et du 23/10/2010 au 06/11/2010

250€ par semaine

HAUTE SAISON CAMPAGNE : du 19/12/2009 au 02/01/2010


et du 03/07/2010 au 10/07/2010 et du 21/08/2010 au 28/08/2010

290€ par semaine

TRÈS HAUTE SAISON : du 10/07/2010 au 20/08/2010

360€ par semaine Week-end 110 € week-end 3 nuits 150


Modes de paiement acceptés : Chèques Vacances

Au rez de chaussée : Séjour avec coin-salon et coin-


cuisine (16 m²) - Accès Internet (WIFI), Hotte aspirante,

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Le CABINET des OBJETS PERDUS

Lecteur DVD, Télévision couleur, Téléphone (service


restreint). Salle de bains + douche/WC (8 m²) Palier (13.5
m²) - Four électrique, Lave-linge privatif.

Au 1er étage : Chambre mansardée (10 m²) - Lit 2 pers. en


140, Climatisation.

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Le CABINET des OBJETS PERDUS

CHAPITRE IV :
Le Gîte « Couronne »

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Le CABINET des OBJETS PERDUS

Le lendemain vers 09h00 du matin Magalie


REZAYRE & Christophe LOPES attendez de pied ferme
sur le palier de la maison d’hôte. Magalie est une femme
mûre de la cinquantaine très maternelle, elle aime recevoir
et sait mettre les gens à l’aise très avenante ! Christophe
lui est plus timide et réservés, il ne se met jamais en avant
mais il est la plus serviable des personnes…Il se pliera en
quatre pour que le client soit contenté, il s’occupé de la
partie technique, les dépannages, le wifi, les casses
éventuelles et réparations. J-Léon avait prévus des
provisions pour son séjour au gîte, après s’être garé sur le
parking prévu à cet effet. Il déballa ses sacs de sports avec
ses vêtements du coffre de son fourgon noir ONET un
Mito CDI 136 Cv Diésel. Il prit deux gros sacs de sports
un prévu pour les vêtements, l’autre des provisions pour
le séjour. Luc suivi Magalie qui se dirigea vers le gîte qui
avait sa propre porte d’entrée, elle lui ouvrit la porte en lui
demandant de prendre possession de son logement.
Magalie lui qu’ils étaient à côté que s’il avait le moindre
problème, il peut sonner à la porte à côté il viendra à son
aide. Pour le code wifi il y avait une petite affiche avec le
code dans le salon, pour la porte du RDC au fond à gauche
mène sur la terrasse privative qu’ils partagent ensemble
avec les propriétaires.

Une belle petite terrasse avec une petite pergola, sur le


côté arrière gauche à l’étage juste sous le toit une petite
fenêtre. C’était celle de la chambre d’hôte d’une 20 m²
environ, un grand lit deux places trônait au beau milieu de
la pièce avec une tête de lit d’une très belle planche de
chêne d’une seule pièce faite à partir d’un très gros tronc.

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Le CABINET des OBJETS PERDUS

Au pied du lit magistral était une table de nuit en rotin et


bois avec sa petite lampe, caisson de climatisation style
split réversible. Au RDC se trouvait Séjour avec coin-
salon et coin-cuisine Four électrique, Lave-linge privatif
(16 m²) - Accès Internet (WIFI), Hotte aspirante, Lecteur
DVD, Télévision couleur, Téléphone (service restreint).
Salle de bains + douche/WC (8 m²) Palier (13.5 m²) –
porte du fond à gauche du gîte donne sur une terrasse
privative et sur un beau jardin fleuri avec une table sous
une petite pergola en verre, prolongée d’une canisse pour
l’ombre.

Au 1er étage : Chambre mansardée avec poutres en bois


(10 m²) - Lit 2 pers. en 140, Climatisation.

La chambre était décorée avec gout, pas trop ostentatoire


mais un petit trait d’exotisme africain avec cette toile
tendue au mur au-dessus de la tête de lit, et un cadre ou
tableau de la culture indigène africaine avec des couleurs
chaudes au-dessus de la lampe de chevet. Des rideaux en
toile écru assez épais, attachés avec des cordons à gros
pompons le tout bien coordonnés sans faute de gout ! J-
Léon déballa ses affaires dans le gîte de 50 m², il rangea
dans le coin cuisine les provisions du petit déjeuner. Les
boissons aussi du Caco Calo zéro, avec une bouteille de
whisky, une bouteille PASTIS 51 et une bouteille d’un
vieil Armagnac du Gers, du jus d’orange, des gâteaux
apéros, des cacahuètes, un mixte de noix de cajous, noix
Brésiliennes, noisettes, noix normales. Puis comme à son
habitude Jean-Léon avait besoin de se plonger tout de
suite dans sa mission, il fallait qu’il s’imprègne de
l’ambiance générale dans le village. Il allait fureter dans
tous les coins et surtout commencer par les gens qui n’ont

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Le CABINET des OBJETS PERDUS

pas de symptômes, on peut même dire des sujets sains et


trouver pourquoi eux sont pas impactés ??? Sur 250 âmes
dans le village il ne restait que 36 personnes du village non
atteintes, dans les 36 il y avait 10 enfants de moins de 12
ans sains, 16 hommes et 10 femmes. Il commencera par
prendre RDV avec Mme la Maire du village de Francon,
Francon village ayant appartenu autrefois à un Germain
nommé « Franconius » : - « celui qui faisait partie des Francs, ou
celui qui habite la Franconie ». Francus en LATIN : « De condition
libre », Jean-Léon se rendit à la mairie pour convenir du
rendez-vous avec Jeanne Labouy, cette dernière était en
réunion téléphonique avec la préfecture. Il attendit un peu
pour faire la première réunion préparatoire de début de
mission, pour savoir comment axés ces premières
investigations pour lancer ses analyses et prélèvements.
Jean-Léon avait déjà sa petite idée sur comment
conditionner son enquête, depuis dix ans il avait vu
plusieurs cas bizarres au point qu’il était devenu le
spécialiste des cas compliqués, voir même inexpliqués !!
Certain de ses collègues s’y était mis mais en vain, et
risquez pour leur carrière si trop d’échecs. Alors ils
préféraient laissez les cas épineux à J-Léon, déjà par
faciliter et par ambitions professionnel en ne voulant pas
être mal noté de la hiérarchie. Quand trente minutes plus
tard Mme la Maire de Francon, lui accorda une audience
rapide entre deux réunions en visio-conférence avec la
préfecture. Julie LABOUY avait anticipé sa demande, elle
avait fait deux listes une de 36 noms les personnes non-
affectées. Puis la seconde liste de 214 personnes avec des
symptômes multiples pour certains, cette liste n’avait
d’intérêt que les différents symptômes. J-Léon avait
décidé de commencer son enquête par la plus petite liste,

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Le CABINET des OBJETS PERDUS

il examina la liste la plus conséquente Mme la maire avait


fait un beau tableau Excel avec tous les renseignements
possibles dans 7 colonnes et autant de lignes par
personnes. J-Léon jeta un coup d’œil au tableau vite fait
devant Mme LABOUY Julie, il ne manquait que les
coordonnées GPS mais Luc allait se débrouiller sans !

- Bon Madame LABOUY je ne vous retiens pas plus, je


sais que vous m’avez dégagé de votre temps ! Alors je
n’abuserais pas plus longtemps, j’ai ce qu’il me faut
pour commencer à travailler ! Avez-vous une condition
pour mon enquête, une stratégie particulière ou vous me
laissez libre de mes choix techniques.

- Non-Monsieur BORIN faite pour le mieux, mais


rapidement j’en ai marre de voir mes concitoyens dans
cet état de nervosité et aussi désespérés dans notre
commune habituellement si tranquille ! Faites vite s’il
vous plait monsieur, plus vite fini plus vite au retour à la
tranquillité de notre petit village…

- Alors je me dépêche d’attaquer mon travail, plus vite


fini, plus vite la tranquillité dans le village…

Jean-Léon repartit de la mairie sans consignes précises sur


son travail, seulement que ce soit rapide pour rétablir la
tranquillité du village. J-Léon se dirigea vers le pavillon
de la famille LAPEYRE, il prit la D8 la route du Fousseret
sur plus 1 Kilomètre. J-Léon tourna à droite sur D96C
jusqu’au lieu-dit « le Mouret » le premier pavillon à
gauche en descendant. Un petit pavillon récent avec des
volets bleu lavande, deux grands store Banne pouvant se

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Le CABINET des OBJETS PERDUS

déployer au-dessus d’une grande terrasse de la longueur


du pavillon. Sur la totalité du toit des panneaux
photovoltaïques, dont 4 grand panneaux solaire ECS avec
un produit caloporteur circulant dedans, sur le côté le plus
à gauche du toit. Sur la pelouse devant le pavillon
plusieurs beau bouquets de lavande, avec les abeilles
virevoltantes de fleur en fleur en bonne pollinisatrice de
ces dernières. Sur la terrasse plusieurs pots de fleurs dont
3 de Géraniums et un de pensée Bleu nuit entre autres, une
table de jardin blanche avec ses chaises en plastiques sur
la gauche de la terrasse. Une tour étendoir de linge était là
en plein soleil au sud, à l’opposé sur la droite une haie bien
taillée géométriquement. Derrière la haie de grands
peupliers et un chêne plus petit, le peuplier qui à la
moindre brise fait frissonner ses feuilles dans un bruit bien
particulier ! Dans ce décor magnifique des côteaux de
campagne rurale et paysanne, avec une grande variété de
couleurs suivant les parcelles de terrains et de cultures. Ce
décor bucolique réjouissait les yeux de la plupart des
visiteurs ou des invités, qui depuis la terrasse à l’apéro
pouvait profiter de cette vue superbe ! Derrière les pieds
de lavandes un peu en contrebas un verger avec 4 arbres
fruitiers (2 pommiers, 2 cerisiers), juste avant un grand
champ de Tournesol. Appelé comme ça car sa fleur jaune
et son cœur marron majestueuse, tourne la corole de sa
fleur avec le déplacement du soleil. J-Léon avait pris le
temps d’observer l’environnement directe du pavillon,
l’entrée de la maison devait se trouver à l’arrière du
pavillon ou se trouver le garage. Entre la maison avec le
chemin et la route une grande haie de Cyprès de 3m de
haut, Le passage du fossé avec une buse en béton et un
remblai avec une couche de calcaire, puis de la grave

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Le CABINET des OBJETS PERDUS

concassée et une autre couche de sable et la dalle


stabilisatrice pour l’agrégat de gravier ciment stabilisé sur
un gravier fin pour le roulage. Au premières pluie le
gravier ciment stabilisé sur la dalle se solidifiera comme
du ciment, fera la résistance de roulage du chemin en
dôme pour que l’eau s’échappe sur les bords du chemin.
J-Léon gara son fourgon dans la patte d’oie à droite de la
D96C, juste en face de l’entrée de la propriété
pavillonnaire de la famille LAPEYRE. J-Léon prit sa
sacoche avec son PC, quelques appareils de mesures et
son appareil photo NIKON D7500 avec son zoom 18-105
mm en bandoulière autour du cou. Il contourna la maison
par le chemin à gauche du pavillon, J-Léon arriva à
l’arrière du pavillon en face de lui un grand garage pour
au moins deux véhicules. Il était semi-enterré éclairer par
des panneaux sur la pente côté sud, avec un système
d’éclairage LED basse consommation au plafond du
garage. Il se dirigea vers la porte d’entrée, J-Léon frappa
avec un heurtoir en forme de main sur la porte Mme
LAPEYRE Sidonie. Au bout d’une minute une jeune
femme d’une quarantaine d’année lui ouvrit la porte.

- Bonjour Madame je suis Jean-Léon BORIN mandaté


par la région Occitanie et Mme Le Maire Mme LABOUY
Julie pour faire une analyse environnementale de votre
commune. Vous devez être au courant que beaucoup
dans le village sont malade, donc je viens voir d’où
pourrez venir le problème…

- Pardon je vous coupe tout de suite, mais je ne


comprends pas bien pourquoi venir nous voir nous allons
très bien ???

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Le CABINET des OBJETS PERDUS

- Je viens d’abord vous voir à vous car, vous êtes moins


nombreux que les malades ! Je vais faire des relevés, des
prélèvements, des analyses, des clichés de votre
environnement immédiat que je compilerez dans un
tableau pour mon rapport final. Alors permettez-moi
d’abuser un peu de votre temps, pour vous poser des
questions et de fureter à droite et à gauche pour voir vos
équipements si c’est possible en vous remerciant de votre
collaboration madame !

- Je peux voir votre carte professionnelle, et la prendre en


photo au cas où ?

- Aucun soucis c’est normal, je pourrai très bien être un


cambrioleur ! (En lui tendant sa carte dans la main droite)

- Il n’y a pas de soucis pour tout ce qui est technique,


vous devrez attendre le retour à 18h00 de mon mari
ingénieur qui est à son travail au CNRS à Toulouse !

- Je ne devrais pas avoir besoin de votre mari tout de


suite, mais c’est parfait si c’est un scientifique on n’aura
pas de mal à se comprendre ! Est-ce que je peux accéder
à tous les pièces de la maison ainsi que le garage ? En
votre présence si vous voulez, que je puisse faire mes
examens ?

- Faite ce que vous avez à faire, allez où bon vous


semble ! Moi j’ai du travail je suis illustratrice de livre

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Le CABINET des OBJETS PERDUS

pour enfants à domicile, j’ai un petit atelier dans la


maison. Venez ! je vous fais voir où il est, au cas vous
ayez besoin de moi ?

- Je vous suit pour ne pas vous déranger tout le temps, je


sais que les métiers d’arts demandent de la tranquillité.

J-Léon suivit la propriétaire du pavillon jusqu’à son


atelier, une pièce en agrandissement sur la partie la plus à
droite du pavillon. La pièce ne faisant pas plus de 20 m²,
suffisamment grande pour contenir une grande table de
travail, une petite table à dessin de 2 m de large, des
étagères et armoire à portes coulissantes, des meubles de
rangement à porte coulissante de 90 cm de haut. Le dessus
du meuble de 90 cm, servant de plan de travail ou de
présentoir d’objets modèles, des peluches, des animaux,
personnages en résine… Une grande fenêtre avec deux
baies vitrées coulissantes en aluminium, apportée la
lumière suffisante pour travailler à la lumière naturelle des
saisons. Des boites en plastiques contenant des centaines
de pinceaux, feutres à alcool, de crayons, feutres en tous
genres. Des centaines de dessins étaient accrochés un peu
partout, soit sur des ficelles tendues entre les meubles, soit
sur des tableaux en liège avec des punaises en plastiques
de couleurs. Plusieurs chaises et fauteuils à roulettes, ainsi
que de grands tabourets eux aussi à roulettes. Un store
banne au-dessus de la fenêtre, quand le matin le soleil bas
à l’horizon pouvait gêner pour travailler. En baissant le
store banne le soleil ne pouvait atteindre directement la
pièce. Il faisait comme ça moins chaud dans la pièce, et
cerise sur le gâteau elle pouvait travailler avec aisance

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Le CABINET des OBJETS PERDUS

sans trop de lumière. Puis le reste du temps elle voyait


aussi directement, qui venait lui rendre visite chez elle.
Elle ne pouvait louper aucune livraison à domicile, elle
commandait beaucoup de matériel par internet Omazon.
Elle aurait bien voulu une vue sur les côteaux et la
campagne. Mais il faut se contenter de ce qu’on a, pourtant
il y a un proverbe qui dit :

- vise la lune, car même en cas d’échec au pire tu


atterriras dans les étoiles !!!

La création est à deux pas de l’onirisme, le rêve quelque


fois n’est pas si éloigné de la créativité. Se laissait porter
par ses idées, ses humeurs, garder les synapses grandes
ouvertes ! Luc finalement travailler un peu comme ça, il
se laisser guider par ses intuitions et sa technique !

J-Léon alla chercher son fourgon pour le rapprocher de la


maison, Sidonie LAPEYRE elle était dans son atelier. Elle
vue le fourgon se garer dans la cour derrière la maison, un
fourgon noir avec des inscription verte 4 lettres ONET
vert prairie. Jean-Léon fit le tour du fourgon pour monter
à l’arrière par la porte latérale, quand il ressortit un sac à
dos et un panier supportant une multitude d’éprouvette en
plastique ; bouchées hermétiquement avec des bouchons
vissés. Il fit des prélèvements d’eau à plusieurs robinets
de la maison, il nota sur l’étiquette de l’éprouvette
« LAPEYRE Cuisine ». Puis il fit ainsi sur chaque
prélèvement de chaque pièce, il fit aussi des mesures
magnétiques dans toutes les pièces. J-Léon fit aussi des
analyses d’air dans chaque pièce, avec une analyse des
particules dans l’air en ppm. Il visita le garage sans ne rien
trouver de particulier, J-Léon fit des prélèvements d’air et

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Le CABINET des OBJETS PERDUS

des mesures de magnétismes. Derrière le garage un grand


mat de 10 mètres de haut et 200 mm de diamètre avec en
son bout une belle éolienne verticale dernier cri, elle avait
à vue d’œil une hélice de 1 mètres environ les pâles avait
une drôle de forme au nombre de 3 et verticale. Elles
étaient très peu torsadées et recourbée vers l’intérieur, la
génératrice était en son centre fixe pris sur un réducteur
sur la partie mobile afin que le rotor tourne toujours à la
même vitesse et cela peu importe la vitesse du vent.
L’éolienne tournée sans faire de bruit de pâles habituelles,
elle tournée bien sans aucun bruit. Soit c’était un
prototype de cet ingénieur de mari, soit le gars était
drôlement féru de technologie ! Ce ne fut que vers 18h00
que notre chercheur du CNRS fit son apparition, il gara sa
voiture Rodéo Renault mais apparemment électrique car
elle ne faisait aucun bruit de moteur. La Rodéo de 1982
Orange et marron découvrable sur les places avant, sur la
partie arrière un panneau photovoltaïque 1,5m² fixer sur la
structure du toit. Après avoir démonter le moteur
thermique, et le réservoir il passa tous en électrique sur le
principe des premières TESSLA avec des batterie DELL
studio 11.1v 6 cellules 5200mAh (13€X 200 = 2600 €) +
2700€ Kit essieu et moteur + régulateur d’alimentation +
faisceau de raccordement. Pour 5300 € il avait
reconditionné son vieux Rodéo Renault en véhicule
électrique 500 Heures de travail. Avec une autonomie de
500 Km se rechargeant en totalité en 6 heures avec une
prise normale, en 1 heure sur un super-chargeur. J-Léon
alla vers Mr LAPEYRE Daniel lui poser quelques
questions techniques, par quel moyen vous évacuez les
eaux usées.

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Le CABINET des OBJETS PERDUS

- Bonjour Mr LAPEYRE pourriez-vous me dire si vous


êtes raccordez au tout à l’égout vos système
d’alimentation électrique, eau de ville. Quelles sont vos
coutumes alimentaires, votre hygiène de vie. Enfin tout
ce qui vous semble essentiellement différent du reste du
village ?

- Pour ce qui est du tout à l’égout on n’est pas reliés, on


a une fosse septique avec épandage dans le terrain. Pour
l’eau de ville nous sommes raccordés mais nous ne nous
en servons pas, j’ai une cuve de récupération d’eau de
pluie de 20 000 litres avec filtration micrométrique +
filtre à sable et filtre au charbon. Nous voulons être
pratiquement autonome en énergie, en eau. Mon
prochain projet une serre en aquaponie, pour une
production de légumes Bio.

- Bon je ne vais pas vous embêtez plus longtemps, j’ai à


peu près ce qu’il me faut si j’ai besoin de plus amples
explications je vous recontacterez. Merci encore de votre
collaboration, si vous vous rappelez dans fait
particuliers voici ma carte de visite.

J-Léon remonta dans son fourgon quand il se rendit


compte qu’il n’avait pas déjeuner à midi, il fallait donc
qu’il se trouve un restaurant pour se restaurer. Il prit son
smartphone avec son application « La bonne assiette » elle
sélectionnée toutes les bonnes adresses autour de lui, il
réserva au Fousseret à « Saveurs Andalouse » une dizaine
de minutes plus tard J-Léon arriva au 1 place des jardiniers
31430 Le Fousseret. J-Léon poussa la porte du restaurant

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Le CABINET des OBJETS PERDUS

un jeune femme brune d’origine Ibérique, l’accueillit et le


plaça a une table dans la petite salle de derrière. Une
grosse corne de taureau posée sur l’étagère, devant une
grande photo de La Giralda de Séville. Au-dessus de la
cheminée ayant été transformée avec un tonneau en cave
à vin, des petites tables peintes en bleu marine décorée
avec des fleurs et des chaises en pailles peintes aussi. Au
mur des peintures et pastel de scènes de corrida, J-Léon
commença par la farandole de tapas, un ragout de taureau
avec ses patatas fritas, du queso le tout arrosé avec d’un
flor de Pingus Rouge. En dessert il prit un riz au lait coco
/ Mangue, un armagnac et un café pour une note
avoisinant les cinquante €uros. Il demanda une note de
frais pour se faire rembourser, Une fois bien repu il
repartit direction le gîte couronne pour passer une bonne
nuit de sommeil. La descente du centre se fit sur la D6
pour passer devant le crédit Agricole, puis ce fut la place
des halles avec son marché couvert à la Eiffel. L’éclairage
publique laissé des zones non éclairées, juste après la
place des halles il prit à droite car la D6 était en sens
interdit en face. J-Léon emprunta le boulevard Carolus et
Magdola sous les marronniers en passant sur la droite de
l’église, puis à gauche sur le chemin de Peyrot sur la D6G
en passant devant la carrosserie Bonafous, après la
carrosserie la D6G devient la D6. En passant devant de la
poste, puis ce fut au tour de la gendarmerie toujours en
descendant la D6 J-Léon tourna à droite sur la D8, sur la
petite départementale sinueuse il fallut qu’il se concentre
entre la fatigue et la digestion qui commençait à produire
ses effets. La nuit était noire sans une seule étoile, la
couverture nuageuse ne laissait pas la place à la lumière
des étoiles. C’est là que J-Léon se dit qu’un deuxième café

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Le CABINET des OBJETS PERDUS

ne lui aurait pas fait de mal. Avec la plus grande attention


et concentration, il passa le lieu-dit « Las Grabos » puis ce
fut la ferme Palays. Puis après plusieurs virages la petite
route sinueuse, arriva à rassemblement de 3 maisons « Les
Coumes ». Apres le passage de plusieurs ponts enjambant
de ravissants petits ruisseaux, J-Léon arriva dans le bas du
village Montoussin le quartier « Parrabas ». A partir de là
La D8 devenait beaucoup plus sinueuse, les ligne droite
devenaient plus rares. J-Léon adapta sa vitesse à la route
aux courbes devenant de plus en plus présentes, la route
des crêtes des coteaux était parfois traite. Plus d’un c’était
fait surprendre par un virage un peu plus fermé que les
autres, donc J-Léon opta pour une conduite prudente mais
plus lente. A partir du gîte Hibiscus il était tout proche du
village de Francon, J-Léon arriva près de la Ferme du père
de la mairesse LABOUY Jean-Paul. Luc vit au loin une
paire de phare il se mit instantanément en feux de
croisement, pour ne pas gêner le conducteur en face. Dans
deux virages en S un peu en montée à la sortie du
deuxième virage, dans la lueur des phares une masse noire
informe titubante de droite à gauche était sur la route.
Jean-Léon écrasa la pédale de frein avec l’ABS le véhicule
s’arrêta en quelques mètres, il mit les feux de détresse au
cas une autre arrive bien plus vite que lui. J-Léon
descendit de son fourgon pour aller voir pourquoi cette
personne marchait sur la route sans lumière, quand il
s’approcha de la personne d’un âge avancés au moins 80
ans en pyjama Mr Grignon Louis.

- MONSIEUR que faite vous au milieu de la route ? il ne


faut pas rester là c’est dangereux Monsieur !!!

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Le CABINET des OBJETS PERDUS

- Je ne sais pas je dormais tranquillement dans mon lit !


je ne comprends pas ? Vraiment c’est la première fois
que ça m’arrive ! Je suis Mr GRIGNON Louis, j’habite
à Caillaouet la maison aux volet gris … Mais je ne suis
plus sûr de rien, que m’arrive-t-il ???

- Mr GRIGNON vous avez fait une crise de


somnambulisme je pense ? Ça vous arrive souvent ???

- Jamais en 80 ans ! Ou alors je ne suis pas au courant


mon petit gars !!!

J-Léon prit son téléphone appela Mme LABOUY La


maire de Francon, à 11h30 du soir elle répondit presque
tout de suite.

- Bonjour Mme Le Maire, je ne vous dérange pas je suis


Mr BORIN de l’ONET ! J’ai un petit souci je suis avec
Mr GRIGNON Louis un de vos administrés, il était en
train de marcher au milieu de la route du Fousseret en
pyjama. En pleine crise de somnambulisme je suppose, il
se souvient juste de s’être couché dans son lit !

- Bon je préviens sa fille qui habite au village, et j’arrive


tout de suite où êtes-vous exactement ???

- Je suis dans le deuxième virage en S, un peu après la


ferme de votre père ! J’ai mis le fourgon en Warning (feux
de détresses) à la fin du virage…

- A tout de suite Mr BORIN et merci pour Mr GRIGNON


louis !!!

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Le CABINET des OBJETS PERDUS

Au bout de cinq minute la maire avec la fille de Mr


GRIGNON arriva sur place, J-Léon avait demandés à
Louis GRIGNON de monter dans la cabine du fourgon
pour qu’il n’attrape pas froid. J-Léon avait mis la
température de la climatisation à 22°c, dehors la T°c était
aux alentours de 16°c. Il avança un peu le fourgon de
quelques mètres après le virage, bien serrés sur le bord
pour ne pas provoquer un accident supplémentaire.
Madame Le Maire se gara face au fourgon bien serrée sur
le bas-côté, sa fille se précipita vers son père dans la
cabine du fourgon. Elle ouvrit la porte de la cabine, et prit
son père dans les bras tout en l’embrassant !

- Je vais bien ma fille arrête un peu de m’embrasser, je


ne comprends pas comment je suis arrivé là en
pyjama ???

- Je sais Papa mais tu ne te rends pas compte tu aurais


pu te faire percuter par une voiture et mourir, OUI
MOURIR Papa !!! Tu vas dormir à la maison quelques
jours, le temps de voir si tu recommence ce genre
d’aventure !!!

Ils remontèrent dans la voiture de madame le Maire Julie


LABOUY la Mairesse du village, elle ramènera la famille
GRIGNON chez Louise la fille de Louis. Avant Julie
LABOUY interpella J-Léon pour les faits advenus !

- Vous avez vu cela survient de plus en plus dans le


village, toutes les semaines de nouveaux cas bizarres et

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Le CABINET des OBJETS PERDUS

anormaux !!! Alors je vous en supplie trouvez-moi vite la


raison des cas inexpliqués, j’ai entière confiance en vous
Mr BORIN que tout rentre dans l’ordre comme avant !

- Je ferais le maximum pour trouver la raison de tous ces


cas bizarres et inexpliqués, et ne vous inquiétez pas je
suis sur le coup, je suis un vrai Pitbull je ne lâche jamais
rien !!!

- En tous les cas je vous remercie, vous m’avez rassurée


j’aimerais tant que mes amis et villageois soient heureux
comme avant. Merci encore ! Vous voulez un conseil je
serais vous, j’irais voir Mr ROUMAGNAC Alban
Radiesthésiste de son état avec un talent fou. Alors j’ai
pensé que tous les deux ensembles, vous feriez des
miracles ! Promettez-moi d’y penser, je vous en supplie
Mr BORIN ???

- de toute façon il fait partie de la liste des personnes


saines, donc il était dans les premiers visités dans leur
propre environnement. Mais je tiendrai compte de vos
conseils, mais il est doué pourquoi faire trouver de l’eau
pour faire des puits ?

- Il est absolument fantastique même la gendarmerie le


sollicite, il peut retrouver tout ce qu’il veut du moment
que vous l’avez pris en photo. Avec son pendule une
carte IGN détaillée et la photo de l’objet, il est
magnétiseur aussi et un peu rebouteux avec la magie des
plantes, les potions, les forces telluriques c’est un druide
moderne apprenez à le connaître et vous ne serez pas
déçus…

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Le CABINET des OBJETS PERDUS

J-Léon BORIN se dit qu’il était assez tard comme ça il


verrait tout ça demain la journée va être longue et
fatigante.

Alors un peu de repos serai le bienvenu, J-Léon décida de


repartir au gîte pour trouver un bon lit et se reposer. Une
petite dizaine de minute plus tard il se garait devant le gîte
« Couronne » à 00h10, J-Léon sortit sa clés du gîte de sa
poche pour ouvrir la porte d’entrée. Une fois à l’intérieur
il referma sa porte à double tour, il se dirigea vers le coin
cuisine à droite de la porte pour préparer le petit déjeuner
de demain matin. Il posa sur la table un Mug, le paquet de
10 croissants « la fournée cramée », le pot de café
lyophilisé Wellmax, une petite cuillère, du sucre roux de
cannes. Après une petite douche rapide, J-Léon se coucha
dans son lit avec sa tête de lit magistrale en chêne. J-Léon
tomba dans les bras de morphée pratiquement
instantanément, il eut juste le temps de se glisser sous les
draps le corps encore humide de la douche. Il plaça son
téléphone sur la table de nuit, reliait à son chargeur avec
son fil d’alimentation brancher au cul du smartphone.
Avec une alarme active sur 07h30, qui sonnera le
lendemain pour attaquer une nouvelle journée.

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Le CABINET des OBJETS PERDUS

CHAPITRE V
Le Repas d’Alban

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Le CABINET des OBJETS PERDUS

Le lendemain matin une légère brume se levée à peine


sur les coteaux, quand Luc posa le pied parterre. J-Léon
ouvrit les volets bleu pastel, et resta quelques secondes à
regarder le paysage. Un vol de canard sauvages volés en
formation en V, dans un concert de cancanements. Ils
étaient qu’une petite vingtaine, mais ils faisaient du bruit
comme cent ! J-Léon referma la fenêtre et descendit se
mettre un petit coup d’eau sur la figure, puis il remonta
dans la chambre pour s’habiller. Il enfila un jean, une
chemise, et sa veste, il prit son smartphone et descendit
prendre son petit déjeuner. J-Léon mit de l’eau dans la
bouilloire et la replaça sur son socle, il appuya sur le
bouton de mise en marche. Au bout de 5 min une petite
sérénade de bulle se fit entendre, cela voulait dire que
l’eau bouillait jusqu’à l’extinction du bouton de mise en
marche éclairer en rouge s’éteigne. J-Léon versa deux
cuillères de café lyophilisé, puis il versa un peu d’eau
bouillante pardessus, il ajouta deux sucres roux dans le
Mug. J-Léon alluma la télévision la chaine « C+info », des
manifestations contre l’augmentation du prix des
carburants différents consultants exposés leurs points de
vue divergents. Jean-Léon trempa ses deux croissants
dans son café chaud, mais pouvez-t ’on appeler ça du café
il en avait seulement l’amertume. J-Léon avala son petit
déjeuner sur le pouce, il éteignit la télévision et partit pour
son prochain client sain de toute pathologie. J-Léon ferma
le gîte à double tours, puis monta dans son fourgon pour
aller visiter son prochain client Alban ROUMAGNAC. J-
Léon croisa sur la route une voiture une BWM X1
blanche, du docteur Jean Luc Hyppolite de Martres
Tolosane. Passant très rapidement en sens inverse J-Léon
se demanda qui était ce fou, mais après avoir entrevu le

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Le CABINET des OBJETS PERDUS

caducée sur son pare-brise il conclut que c’était le


médecin pour une urgence. J-Léon continua sa route
jusqu’au COP (Cabinet des Objets Perdus) la maison d’Alban
ROUMAGNAC, une belle petite maison coquille d’œuf
avec des volets bleu clair. A la patte d’oie de l’impasse rue
de plaisance et la route du Fousseret, l’entrée de la
propriété se faisait par un chemin bétonné sur quelques
mètres avec un portail en bois peint en vert foncés. J-Léon
gara son fourgon sur l’entrée en béton non uniforme, le
portail étant ouvert il se permis de rentrer sur la propriété,
il marcha sur un chemin en graviers blancs qui crissaient
à chaque pas. Le décor du jardin était surprenant même un
sauvage, rien n’était structuré comme chez la plupart des
gens. Rien n’était tondus à la machine ce sont les moutons
qui se charger de la tonte, on avait l’impression que tout
poussait n’importe comment. Mais alors que pas du tout
la végétation était plantée par Famille et par espèces, tous
les massifs avait des fonctions bien différentes : le plantes
médicinales, les aromatiques pour la cuisine, les utilitaire
qui servent à faire des cordes ou ficelles ou outils. J-Léon
continua de marcher vers l’habitation qui avait côté est du
levant, un grand auvent en tuile et bois de chêne,
surplombant une belle table de jardin en bois avec ses 6
chaises. Sur un des piliers en chêne on voyait en arrivant
une cloche avec sa chaine, Luc actionna la cloche
plusieurs fois.

Un drôle de personnage avec son béret vissait sur la


tête, il venait s’écraser sur ses oreilles en choux fleur.
Trois sillons profonds entre les sourcils broussailleux au-
dessus de petit yeux noirs proches dans des orbites, cernés
de petites rides en pattes d’oies au coin des yeux. Avec un

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Le CABINET des OBJETS PERDUS

nez tordu dont le bout plonger en descendant sur le


philtrum, sur barbe longue et hirsute avec des poils partant
en tous sens. Il mit moins d’une minute pour venir à la
rencontre de son visiteur, J-Léon avait pris de bien le
dévisagé pendant sa venue. On avait du mal à lui donner
un âge précis entre 50 et 70 ans, il portait des vêtements
amples chemise en popeline à carreaux avec des bretelles
pardessus. Un pantalon en velours à grosses côtes avec des
poches en sifflet sur les pinces, une veste de travail en
velours côtelé lui donnant un style rétro mais en même
temps élégant. Il avait au pied des espadrilles, et à côté du
paillasson une paire de sabots en bois de Hêtre avec sa
bande de cuir clouée magnifique qui avait traversé le
temps. Des sabots de vraies galoches où il rentrait dedans
avec ses espadrilles pour aller au jardin.

- Bonjour Mr ROUMAGNAC je suppose ?


- Vous supposez bien ! Je suis Alban ROUMAGNAC
radiesthésiste que me vaut le bonheur de votre venue ?

- Je viens vous voir car comme vous le savez une bonne


partie du village ont des symptômes bizarres, mais vous
n’êtes qu’une minorité à être sains 36 personnes pour
être exact ! Donc je viens pour voir quelle différence il
peut y avoir entre les deux catégories !!! Je fais partie de
L’ONET (Organisme National Environnement et du Territoire)
pour essayer de trouver la cause, avez-vous du temps à
me consacrer aujourd’hui ?

- Oui bien sûr j’ai tout mon temps pour vous, à moins
d’un client imprévu qui me tomberait dessus au dernier
moment !!!

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Le CABINET des OBJETS PERDUS

J-Léon commença par un tour de la propriété avec Alban,


ils commencèrent par la maison. La maison datée de
plusieurs siècles, avec des modifications et
agrandissements successifs au fil des propriétaires. Cette
maison était dans sa famille depuis la nuit des temps,
même pendant les temps les plus troubles et noirs cette
maison fait partie de la famille ROUMAGNAC. Alban
ressentait une attirance très forte pour cet endroit. Alban
est enraciné dans la terre et les traditions de ses ancêtres,
malheureusement son fils de 27 ans vivant à Bordeaux ne
voulait pas pour l’instant vivre sur la terre des aïeuls.
Quand Alban en parlait à son fils Régis des tensions se
faisaient sentir entre eux, Régis lui disait qu’il voulait
vivre sa vie au bord de la mer et pas dans un trou perdu au
milieu des côteaux des petites Pyrénées. Son père lui
rabâcher toujours la même litanie, il devait s’entrainer à la
radiesthésie au pendule, connaître les plantes et la nature.
Toutes ces choses que les Roumagnac se transmettaient
depuis des générations, le don se travaillait très tôt
pendant l’adolescence par un sachant confirmé. Régis
étant Dr en Chimie et chercheur dans une start-up
Bordelaise dans les polymères, très cartésiens à l’inverse
de son père qui ne peut expliquer son métier.

Régis Dr en chimie après 7 ans d’étude de 18 à 25 ans cela


faisait 2 années qu’il travaillé dans cette Start-Up sa tâche
était de construire et inventer de nouvelles colles ou
adhésif plus ou moins permanent.

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Le CABINET des OBJETS PERDUS

LES GRANDES FAMILLES DE COLLES

Les colles et la plupart des adhésifs sont des liquides qui


durcissent. Pour les obtenir, les chimistes connaissent trois
moyens.
Une méthode consiste à dissoudre un solide dans
un solvant, ce qui donne un liquide ; celui-ci, après
application et évaporation du solvant, se solidifie de
nouveau. Ce sont les « colles à solvant » (on devrait dire
adhésif). Un exemple en est la « dissolution », solution de
néoprène dans le toluène qui permet de coller les rustines
sur les chambres à air de vélo crevées. La tendance est de
les remplacer par des solutions aqueuses.
Un deuxième moyen utilise la fusion d'un solide :
transformé en liquide, il redevient solide après
refroidissement. Les colles utilisant ce principe
s'appellent des « thermofusibles » ou hot-melt. Elles sont
très utilisées pour l'assemblage des tissus en confection et
l'intérieur des automobiles.
Enfin, deux composants liquides peuvent réagir entre eux
pour former un polymère solide. Ce sont les colles de
« réaction », apparues à la fin du XIXe siècle en même
temps que les matières plastiques. C'est avec ces produits
que l'on obtient des collages résistants, pouvant
transmettre une force dans une structure, aussi les nomme-
t-on « colles de structure ».

Colles de réaction

Les colles de réaction se trouvent sous forme de liquides,


de pâtes ou de poudres.

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Le CABINET des OBJETS PERDUS

Elles sont constituées soit de deux composants qui


durcissent à partir de la température ordinaire, soit d'un
seul qui contient un durcisseur latent activé par la chaleur.
Ces colles existent aussi en films supportés ou non par un
tissu. Le durcissement est dû à des réactions en chaîne de
petites molécules, les monomères, qui conduisent à
des macromolécules réticulées, c'est-à-dire formant un
réseau de chaînes reliées entre elles.
La liaison entre les monomères peut se faire par union
de deux radicaux (polymérisation), union de deux
fonctions (polyaddition)

• Colles d’origine végétale : à base de gui, de sève


de résineux, d'écorce de houx, d'huile de lin cuite,
d'amidon (à la base des colles blanches utilisées par des
enfants, sans danger, lavables et comestibles).Remplacer
• Colles d’origine animale : obtenues par cuisson
de matières riches en collagène : colle de peau de
lapin, colle d’os, colle de nerf, colle de tendons, colle
de poisson, etc. Un ébéniste pourra mélanger diverses
colles pour obtenir un produit sur mesure. Ce sont des
colles réversibles (décollage possible dans certaines
conditions sans dégradation des matériaux).
• Colles de synthèse :
• ce sont les colles modernes : colle-vinylique (colle-blanche)
,acrylique, aliphatique, cyanoacrylate, polyuréthane,
époxyde, néoprène, colle thermofusible (ou hot-
melt), silicone, etc.
• Accostage : opération qui consiste à approcher et mettre
en place les pièces à assembler dans leurs positions
définitives.

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Le CABINET des OBJETS PERDUS

• Temps d'assemblage ouvert (TAO) : période comprise


entre l'ouverture du pot, l'assemblage des deux pièces et
le début de la prise de la colle.
• Temps de gommage : période pendant laquelle la colle
étalée s'épaissit et augmente son pouvoir d'adhérence.
Les pièces à coller ne doivent pas être mises en contact.
• Temps de travail : période idéale pour effectuer
l'assemblage. Passé ce laps de temps, le collage risque
d'être défectueux.
• Tack (ou pégosité) : pouvoir d'adhérence immédiat de la
colle à l'instant où les deux pièces entrent en contact.
• POLYMERISATION DES COLLES

• Les colles polymérisent (parfois après ajout


d'un catalyseur). Lorsqu'une colle se polymérise cela
signifie qu'elle sèche en surface (formation
d'une peau en quelques minutes à dizaines de
minutes). Dans certains cas, elle ne durcit jamais
totalement, conservant l'aspect compact et élastique
d'un caoutchouc (ex : silicones). Les résines durcissent
totalement.
• La polymérisation sous vide (en expulsant les gaz de
la résine) peut encore améliorer sa qualité.
• Certains assemblages collés peuvent être renforcés par
le chauffage des pièces sous presse. Cette technique
pourrait notamment se développer pour le collage du
bois dans l'architecture.

Chaque Trimestre Régis venait voir son père, et chaque


trimestre Alban son père lui faisait la même litanie les

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Le CABINET des OBJETS PERDUS

coutumes familiales sa terre et ses traditions transmises


de pères en fils.
Alban allait être le premier père de cette longue lignée
de radiesthésiste, qui ne transmettait pas son don et sa
profession à un descendant dans la famille qui depuis
plusieurs millénaires se passaient le relais. Alban aurait
tant aimé que son fils prenne le relais de ce beau métier,
même si son fils est très instruit Alban aurait voulu lui
apprendre les ficelles de son métier. Jusqu’au mois de
septembre 2019 quand Régis vient voir son père pour
lui annoncer, qu’il allait être enfin Grand-père d’ici
quelques mois. Alban demanda à son fils s’il comptait
se marier avec sa compagne, Régis que pour le moment
ce n’était pas sa priorité ! Régis veut monter sa boite
dans les polymères et colles naturelles, d’après ses
dernières inventions et découvertes de premier ordre.
Alban avait bien entrainé Régis quand il était jeune,
mais à l’adolescence14 ou 15 ans il avait voulu suivre
des études dans la chimie et les sciences dans son cursus
scolaire. Régis ne voulut plus s’entrainer il partit
comme interne à Toulouse, avec une bourse en poche
Régis travailla dur pour suivre les autres Eux ayant des
parents aisés. La compétitions ou l’apprentissage
n’avait pas la même pression, pour les boursiers que
pour les « Nantis » ! Pour les boursiers il fallait
absolument être performant, que pour le second s’ils n’y
arrivent pas ils auront les moyens d’intégrer une autre
filière moins exigeante. Régis de 18 ans à 25 ans suivi
sa filière Science Chimie, il se spécialisa dans les colles
et adhésifs et polymères naturels. Il sortit à force de
travail major de sa promotion, dès sa sortie de son
Doctorat il trouva une place dans une petite Start-Up

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Le CABINET des OBJETS PERDUS

Bordelaise, où il vain dans un premier temps en support


de l’équipe mise au point. Puis dans un deuxième temps
il prit la tête des nouveaux produits, où il concevait de
nouvelle colle suivant un cahier des charges précis. Il
inventa une colle pour étiquettes de flacons de
pharmacie, qui en les chauffant peuvent se décollées et
recollées sur un autre flacon une dizaine de fois.
Gardant ses spécificités pendant une dizaine de fois
environs, après la colle perd de son pouvoir adhésif
devenant cassante en séchant. Ces étiquettes avaient fait
un carton dans les laboratoires Pharmaceutiques et les
pharmacies. Puis il continua à travailler très dur, il
apprit aussi qu’il n’y avait pas que la recherche, il y
avait aussi la mise au point du produit, la partie
financière, la partie commerciale, la prospection client.
Tous ces parties dans l’ombre qui nécessite des
compétences variées, que l’on n’apprend pas à l’école à
l’école il n’y a que la partie technique. La réussite est
une somme de toutes ces compétences, plus une peu de
chance avec une découverte majeure qui vous propulse
au-devant de la scène ! Quand Régis arriva à la COP
(Cabinet des Objets Perdus), mais aussi maison de la famille
ancestrale ROUMAGNAC pour annoncer à son père
ALBAN qu’il allait être Papy. La femme de Régis
n’accompagnait jamais son mari chez son père, Alban
faisait peur à Sonia qui le traitait de sorcier Vaudou ! Il
faut dire aussi qu’Alban ne faisait rien pour que cela se
passe bien avec Sonia, les seules fois où elle était venue
Alban avait tout fait pour alimenter la légende. Alban
lui fait visiter son Cabinet des Objets Perdus, une sorte
de penderie avec des trophées insolites.

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Le CABINET des OBJETS PERDUS

Tous ces objets affichés là en trophées divers et variés,


avaient quelques choses de macabres ou de funestes.
Telles les petites têtes chez les cannibales réducteurs de
têtes qui gardent l’esprit des guerriers avec eux. Sonia
avait fait des études d’ethnologie qui étudiée une
population au travers les éléments qui la caractérise :
organisation sociale et religieuse, arts et techniques,
modes de vies et de l’Anthropologie. Elle avait étudié
Les Jivaros ou plus exactement les Shuars, un peuple
d’Amazonie Equateur et Pérou la tête réduite à une

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Le CABINET des OBJETS PERDUS

valeur spirituelle ou magique celle d’un fétiche. Alban


avec sa vitrine à trophée était-il un fétichiste ou des
amulettes magique pour ne pas perdre ses pouvoirs ???
Alban n’avait rien de méchant, mais quelqu’un qui
retrouve des objets ou des personnes, et des animaux.
Sans pouvoir vraiment expliquer comment, ou même le
comprendre était soit un magicien, soit un sorcier
appliquant de la magie noire qui échanger quelque
chose contre autre chose ? Pour Sonia Alban était une
sorte de shaman des temps modernes avec Arutam
Wakani littéralement : vision ou pouvoir, il connaissait
les plantes, il pouvait retrouver des objets, des gens, et
tout un tas de choses, de l’eau sous terre. La plupart du
temps quand on ne comprend pas comment ça marche
cela effraie les gens, Sonia était de cela après avoir fait
sa thèse sur les Jivaros elle craignait certaines coutumes
(Musiak ou esprit vengeur) !!! Alors elle limitait ses visites au
minimum vitale, Alban savait tout ça son fils lui avait
expliqué plusieurs fois son point de vue. Alban avait le
cœur léger de savoir qu’il allait être grand-père, peu
importe le sexe de l’enfant il lui donnera l’enseignement
que son grand-père lui avait fourni à lui-même ! Il
pourrait transmettre et travailler son don, à sa
descendance son sang et ses coutumes ancestrales
familiales. Alban ne comprenez pas l’attitude de Sonia
qui aimait l’ethnologie, elle devrait passer du temps
avec Alban au contraire pour apprendre ses rites et
coutumes. Mais chaque personne est complexe, est
surtout est unique donc difficile à saisir du premier
abord. Il va falloir attendre encore quelques mois, pour
qu’Alban puisse profiter de sa descendance. Alban était
heureux d’ici cinq ou six ans, allez pouvoir travailler le

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Le CABINET des OBJETS PERDUS

don de sa progéniture si précieuse. Alban avait fait des


grimoires et manuel reliés en cuir comme dans le temps
sur son métier, il pourra transmettre ses écrits à ses
petits enfants ! Qui eux aussi à force de travail et
d’entrainements, ils pourront écrire leurs propres
ouvrages avec leurs propres expériences dans leurs
propres registres.
J-Léon après avoir fait des prélèvements dans le puit
centenaire sur une veine d’eau jamais tarie depuis plus
de cent ans. D’ailleurs n’étant pas relié à l’eau de ville,
trafiquée au chlore et produit chimique Alban était
adepte du 100% naturelle. Bien que les sols soient de
plus en plus envahis par les pesticides, les chlorures, les
phosphates etc … Mais en utilisant le plus possible ses
engrais naturels, ses solutions à bases de plantes une
écologie saine et naturelle bonne pour la flore et la
faune. A côté du puit une guérites de pompage et filtre
à sable et charbon, et tamis micrométriques pour
alimenter une partie de la maison. Dans la maison il n’y
avait que trois robinets d’eau potable, cuisine, évier
salle de bain, chambre d’amis. Tout le reste de la maison
WC, Machine à Laver, arrosage, elle peut être buvable
si elle est filtrée. Au-dessus du COP sur le toit il y avait
8 panneaux Photovoltaïque, un peu plus haut sur la
toiture de l’habitation toujours placés côte sud deux
grands panneaux solaires pour ECS (Eau Chaude
Sanitaire). Pour ce qui était du chauffage un poêle à
pellet chauffer une chambre, le salon et salle à manger,
la cuisine, au centre de la maison un escalier qui menait
à la chambre d’amis au centre à droite une autre
l’ancienne chambre à Régis, à gauche de l’escalier un

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Le CABINET des OBJETS PERDUS

grand grenier remplit d’un fatras de souvenirs et vieux


meubles d’Alban Roumagnac.

- J’ai une course à faire, j’en ai pour une grosse heure


tout est ouvert allez où vous voulez ! et à tout à
l’heure !!!

- Vous voulez que je bouge le fourgon, qui est devant


le portail ?

- Non j’y vais à bicyclette ce n’est pas très loin, je ne


vais pas brûler de l’essence alors que c’est tout près !

Une heure plus tard Alban était de retour avec son vélo,
avec un gros sac en toile bien remplit de girolles, des
coulemelles, des boutons de guêtres, des rosés des prés.
Le tout ramassait dans un coin secret connu de lui seul
et de ces ancêtres, il y allait tous les jours collecter juste
ce qui était à maturité. Il était 10 H 36 quand Alban
commença à préparer le repas de midi, il mit les
champignons sur torchon humide pour la fraicheur.

- MONSIEUR BORIN, venez me voir dans la cuisine !


- Vous m’avez appelé Mr ROUMAGNAC ?
- Que faites-vous à midi, puis je vous garder à manger ?
si vous voulez bien sûr !
- Je n’ai rien de prévu, je veux bien partager votre table !
Mais vous n’êtes pas obligé du tout, en tous les cas c’est
très gentil ! Je vous remercie énormément !
- Vous ne vous emportez pas, je suis un piètre cuistot ! ce
sera à la bonne franquette, j’ai dû Sauté de veau, j’ai des
champignons composons avec ce que l’on a dans le frigo

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Le CABINET des OBJETS PERDUS

et les placards !! Alors c’est OK on mange ensemble,


c’est acté continuez votre travail je m’occupe de tout.

J-Léon repartit dans ses analyses, ses prélèvements ces


constat, il ne doit pas passer plus d’une journée par logis
ou famille. J-Léon fera comme d’habitude il naviguera
à l’instinct, qui jusqu’à maintenant avez donné de bons
résultats, mais surtout il s’appuiera sur ses
connaissances techniques. Il n’avait pas osé lui dire que
c’était un épicurien, et un bon cuisinier devant les
fourneaux ! Par respect pour son hôte Mr
ROUMAGNAC, J-Léon n’avait pas voulu le froisser en
lui faisant sentir sa supériorité d’exécution technique
aux casseroles et faitouts. J-Léon dégustera le plat
d’Alban en toute humilité, et aura bien l’occasion de lui
rendre l’invitation ! J-Léon travaillera encore une bonne
heure avant de pouvoir déguster le sauté de veau aux
girolles et champignons. Alban se mit en œuvre dans la
cuisine nettoyant, préparant, éminçant, ciselant,
mélangeant, délayant…

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Le CABINET des OBJETS PERDUS

Sauté de Veau aux Girolles


Des légumes et des herbes aromatisent ce Sauté de Veau
Auquel les Girolles ajoutent un raffinement certain.
Alban commença par grattez les carottes, puis il les coupa en
rondelles en sifflet. Il prit les poireaux les para aux extrémités
sectionna les blancs, nettoya ces derniers, puis le tailla en lanières.
Il se mit à pellez les échalotes, et les couper en rondelles de 2 mm
Salez et poivrez la viande coupée en morceaux égale pour une
cuisson homogène en carré de 3 cm environ. Mettez le thym et la
feuilles de laurier, puis placez les deux feuilles de Sauge avec une
douzaine de grains de poivres en plaçant le tout dans un carré de
mousseline en nouant les coins pour enfermer les aromates dans le
linge. Puis Alban fit fondre 50 gr de beurre dans une cocotte en
fonte sur un feu vif, il ajouta le Sauté de Veau avec les os séparé
de la viande pour la cuisson, puis ajoutez les deux échalotes
restantes ciselées en rondelles, les lanières de blancs de poireaux,
et les carottes en sifflet. Faîtes revenir pendants 5 min les
morceaux de viande au préalable farinés et laissez blondir en
remuant sans arrêts !

Alban arrosa généreusement de vin blanc 30 à 50 cl environ


suivant les goûts, portez à ébullition en grattant au fond de la
cocotte en diminuant un peu le feu. Alban ajouta la mousseline
d’aromates dans le bouillon, couvrez et laissez cuire 1 Heure à
feux doux. Pendant ce temps nettoyez avec un chiffon ou pinceau
les Girolles sans Surtout les lavez, faîte chauffez les 30 gr de
beurre restant dans une poêle dès qu’il frémit, jetez-y les
champignons Girolles, les coulemelles, rosée des prés et boutons
de guêtres. Faîtes les revenir à feu vif jusqu’à évaporation totale
de l’eau de végétation pendant 5 à 7 min suivant le volume de
champignons avec un peu de persillade vers la fin pour donner du
goût. Après une heure de cuisson du Veau ajouter un verre d’eau
si plus assez de jus, ajoutez les champignons avec la persillade.

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Le CABINET des OBJETS PERDUS

Rectifiez l’assaisonnement en goutant le jus au besoin, couvrez et


laissez cuire encore 30 minutes toujours à feux doux. Alban
ensuite égoutta la viande et les champignons avec un écumoire,
versez le tout dans un plat de service tenez au chaud au four.
Retirez l’os de veau de la cocotte et la mousseline d’aromates,
toujours à feu doux ajoutez la crème épaisse 30 cl au jus de
cuisson. Faîte épaissir la sauce pendant 5 min environ tout en
grattant le fond de la cocotte pour libérez les Sucs. Servez aussitôt
avec du riz ou des pommes de terre cuites à la vapeur.

INGREDIENTS :

- 3 Carottes Nantaises
- 2 Blancs de poireaux
- 4 échalotes
- 1 Kg de Sauté de Veau + un gros os de veau
- 1 branche de thym
- 1 feuille de laurier + 2 feuilles de Sauge
- 1 douzaine de grains de poivre
- 100 gr de beurre demi-sel ou doux
- 2 cuillères de farine
- 50 cl de vin blanc
- 300 gr de Girolles + 100 gr de coulemelles
- 50 gr autres champignon au choix
- 30 cl de crème épaisse + sel et poivre moulu

Préparation : 30 minutes
Cuisson : 1 H 45 Environ
Pour 4 ou 5 Personnes

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Le CABINET des OBJETS PERDUS

Ce ne fut qu’à partir du moment où Alban finit tous ces


préparatifs culinaires, qu’il commença le rangement et
le nettoyage car dans la cuisine c’était la guerre. Il y
avait des casseroles et des poêles des saladiers des
ustensiles dans tous les sens, des salissures et un
désordre incommensurable. Sur la table de la farine, des
morceaux de légumes, le vert des poireaux trainés un
peu partout sur le plan de travail. Alban savait qu’a
TOP-CHEEF le chef SARAN Michel et Philippe
ETCHEBBEST lui aurait remonté les bretelles, un plan
de travail doit rester propres en toutes occasions et
n’importe quel moment. J-Léon se proposa au
rangement de la cuisine, il venait de finir ses analyses et
investigations dans la propriété de Mr ROUMAGNAC.

- Vous voulez un coup de main pour ranger la cuisine


Mr ROUMAGNAC ?

- Je veux bien ce n’est pas de refus, si ça ne vous


dérange pas on peut se tutoyer ce sera plus simple
pour moi ?

- C’est d’accord pour moi aussi, j’ai plus l’habitude


de tutoyer que de vouvoyer ! je vouvoie que les gens
avec qui je n’ai pas d’affinité, les patrons, les
chefaillons prétentieux, la fonction (maire, ministre,
président …) Enfin tu vois ce que je veux dire ???

En deux minute la table de cuisine reprit des allures de


table, avec sa nappe cirée avec ses faisans, fusils de
chasses, chiens épagneul et gibecières dessus. Une vraie
nappe cirée de nos campagnes, un cliché peut-être mais

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Le CABINET des OBJETS PERDUS

une réalité réconfortante qui nous placent dans la réalité


rurale. Sur une étagère au-dessus de la hotte aspirante,
trônée en paradant une belle batterie de casseroles et
faitouts en cuivre un peu ternie avec le temps. Car Alban
ne faisait pas les cuivres tous les quatre matins, mais
c’était un souvenir de sa femme Germaine partie
beaucoup trop tôt par cette saloperie de crabe !!

Alors tous les cinq ans il leur redonne tout leur


éclat, pendant plusieurs jours il les astiquent avec
ferveur en pensant à Germaine dite (Mémaine) sa tendre
et chère femme qu’il avait tant aimée. Alban y tenait
autant qu’a la prunelle de ses yeux, un peu partout dans
la maison était disséminé des objets ou souvenir chers à
sa femme Mémaine. Alban commença à mettre la table,
les couverts avec les assiettes, les verres, Alban sortit un
pichet de vin pour son invité et un autre de l’eau du puit.
La cocotte était sur la gazinière hybride bois / Gaz
butane, elle pouvait fonctionnée au bois et au Gaz
butane.

Avec deux bouteilles de butane placées dehors,


dans une cahute sur le mur extérieur habillé d’un beau
plaquage en bois de chêne. Le toit de la cahute avait une
pente à 35°< avec un bardeau bitumé rouge grenat
autocollant. Sur une caisse rectangulaire en béton un
habillage en bois de chêne sur les linteaux en bois vissés
chevillés dans le béton. Cette gazinière hybride avec un
foyer pour le bois et des bruleurs butane dans le four.
Avec un tablier de chauffe en partie supérieur au-dessus
du foyer à bois, la cocotte était posée sur le tablier
supérieur elle dégageait un fumé des plus appétissant. A
part la porte d’entrée c’était la seule ouverture de cette

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Le CABINET des OBJETS PERDUS

pièce, l’avantage l’été elle restée relativement fraîche,


mais l’hiver il fallait allumer presque tout le temps à
longueur de journée. Un panneau suspendu à LED au-
dessus de la table de cuisine, et une autre barre
lumineuse au-dessus de l’évier et le plan de travail, un
autre éclairage à LED dans la hotte éclairant la gazinière
GODIN datant de son grand-père restauré il y a peu.
Une gazinière en fonte Noire et Bronze valant plusieurs
milliers d’€uros, et même introuvable de nos jours
toutes les manettes poignées en couleur bronze.

Cette gazinière était tout simplement magnifique, un


leg familiale de ses aïeuls. Il faut dire que dans le temps
ont fabriquez pour durer toute une vie voir plusieurs !
La gazinière de toute beauté plus les casseroles en
cuivre, donnée un genre retro mais d’une grande
sensibilité que n’ont plus les cuisines modernes sèches
et aseptisées. Pendant que la cocotte finissait de cuire
sur le coin de la gazinière, Alban sortit du réfrigérateur
une belle terrine de pâté de campagne avec le pot de
cornichons. Ils commencèrent à manger tous les deux
face à face, Alban servit un verre de vin du pichet sur la
table à Luc. Alban lui se contenta d’eau claire du puit
au cas il y aurait un client cet après-midi. Il ne peut pas
atténuer son don avec un repas trop abondant ou une
alcoolisation excessive.

- Alors Luc tu peux me dire si tu as trouvé des truc ou


choses bizarres chez moi, qui pourrez expliquer que je
ne suis pas atteint par ses troubles qui touches le reste
du village !!!

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Le CABINET des OBJETS PERDUS

- A ce stade je n’ai vu que chez toi et la famille LAPEYRE


des habitats à peu près similaires, je n’ai pas encore de
pistes claires à suivre ! mais mon instinct me dit que c’est
plus compliqué que l’on pourrai croire !!! Il va me falloir
un peu plus d’élément pour me prononcer sur un
pronostique trop rapide…

J-Léon et Alban commencèrent l’entrée une terrine de


campagne, de chez Mr LAPORTE producteur de viande
et charcutier traiteur faisant les marchés de la région en
vente direct. La terrine était vraiment d’une très bonne
qualité, un parfum et un goût incomparable avec des
produits de qualités et du terroir ! J-Léon dégusta en
faisant des compliments à Alban, ce dernier lui indiqua
le fabriquant de la terrine. J-Léon se rappeler bien de
famille Laporte il y a dix ans, c’était la première famille
chez qui, ils avaient investigué avec Gustave
TRIPOILLAU son ancien chef chez cette famille
LAPORTE. En tous les cas s’ils ont des trous de
mémoire et des troubles du sommeil, une chose est sûre
c’est qu’ils n’ont pas perdus la main ! Avec un véritable
savoir-faire, et des goûts authentique et savoureux de
qualités. J-Léon ne put résister de se lever pour aller voir
la cocotte, soulever le couvercle de la cocotte pour
humer les vapeurs de cuisson en demandant
l’autorisation à Alban avant.

- Je vois bien tu as la gastronomie chevillée au corps,


tu es un épicurien avertit alors, j’espère ne pas m’être
planté ce coup-ci ? Alors soit indulgent avec moi, car
être jugé par un vrai connaisseur de gastronomie ça
met une vraie pression !

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Le CABINET des OBJETS PERDUS

- Je ne suis pas un professionnel juste un amateur


éclairer, ayant pour passion la gastronomie du plus
simple au plus sophistiqué. Mais j’aime manger et
gouter des plats, car pour moi chaque plat c’est une
petite aventure !!!

Alban se leva prit les maniques accrochées sur la


gazinière GODIN, pour sortir la viande du plat dans le
four. Alban plaça le plat de viande sur un dessous de
plat, il prit la cocotte et versa une rasade d’Armagnac
dans la sauce. Il prit une cuillère en bois mélangea le
tout, pour finir par verser la sauce sur la viande avec un
peu de persillade fraîche dessus pour la décoration du
plat. Dans une casserole de pomme de terre vapeur
partagées en deux, il les plaça dans le plat de la viande
au milieu de la sauce si odorante. J-Léon respirant cette
odeur de cuisine alléchante, lui donner des
gargouillements annonçant que son estomac était
impatient de recevoir ce plat bénit des dieux. Alban
servit copieusement J-Léon de ce délice gastronomique,
dès la première bouchée ils se délecta de ces saveurs
subtiles avec ce petit arrière-goût léger d’Armagnac.
Pendant plus de 30 minutes ils ne dirent pas un mot, ce
fut le festival des saveurs un vrai feu d’artifice du goût.
Même si Alban était resté modeste sur sa qualité de
cuisinier, ce plat était parfaitement réalisé et réussi
digne d’un grand restaurant étoilé. Alban avait bien
caché son jeu, ayant dégusté ce plat dans des
proportions moindre que J-Léon en termes de quantité !
Alban avait tout de même des papilles et un palais très
aiguisé de toute évidence, ce n’était peut-être pas au

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Le CABINET des OBJETS PERDUS

point de J-Léon mais il possédé un très bon bagage.


Alban se défendit en disant que ce plat cela faisait un
grand nombre d’années qu’il réalisés régulièrement ce
plat ! J-Léon n’avait bu que deux verres de vin, qui
habituellement il lui aurait fallu le double ! Mais la
finesse du plat ne laisser pas la place à la beuverie, on
boit plus quand le plat est moyennement bon mais là ce
n’était pas le cas ! J-Léon demanda à Alban s’il voulait
bien répondre à des questions, commença un
interrogatoire préétabli dans un questionnaire style
QCM (Question Choix Multiples).

QCM sur développement durable et


environnementale

Remarque : il peut y avoir 0, 1 ou plusieurs réponses justes

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Le CABINET des OBJETS PERDUS

1). En quelle année le principe de développement durable est


devenu officiel ?

2000
1987
1975

2). Quels sont les trois piliers du développement durable ?

Politique
Environnement
Économique
Scientifique
Culturel
Social

3). Quels sont les grands défis du développement durable ?

Améliorer la sécurité des pays


« Mieux vivre aujourd'hui » & « Bien vivre demain »
Créer un nouveau système politique
Préserver la nature
Respecter les intérêts des pays industrialisés
Ralentir le développement économique
Limiter le nombre d'humains sur Terre

4). Qu’est-ce que l’économie circulaire

une économie qui tourne en rond


une économie basée sur le recyclage
une économie qui ne s’occupe pas des déchets
une économie qui remet en cause le principe : extraire, fabriquer,
consommer, jeter
une économie qui puisse redonner vie à la matière ou au produit
(déjà fabriqué)

5). À quoi sert le PIB ?

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Le CABINET des OBJETS PERDUS

à mesurer le nombre d'habitants au kilomètre carré


à mesurer la richesse d'un pays
à mesurer la croissance économique d'un pays

6). Qu’est-ce que l’empreinte écologique

une mesure de l’impact d’une politique écologique


une mesure du nombre de terres qu’il faut pour un pays afin de
satisfaire ses habitants
une mesure permettant maintenir le niveau de vie des habitants

7). Qu’est-ce qui définit le concept du DD ?

Comment donner un minimum de richesses à des millions


d’hommes, de femmes et d’enfants démunies à l’heure où la
planète semble déjà asphyxiée par le prélèvement effréné de ses
ressources naturelles ?
Permettre aux entreprises de continuer à se développer sans frein
à leur croissance
Transformer et ainsi sauver le capitalisme en créant une
croissance verte
Mettre en œuvre une politique écologique
Comment concilier progrès économique et social sans mettre en
péril l’équilibre naturel de la planète ?
Comment faire en sorte de léguer une terre en bonne santé à nos
enfants ?
C'est un développement qui ne respecte que les règles
environnementales de non pollution

8). Sur L’autonomie Energétique :

C’est les centrales nucléaires pour tous les habitants


l'espérance de consommer autant que l’on veut de tous avoir des
climatisations avec le réchauffement climatique
Consommer avec prudence de manière renouvelable
Produire soi-même sa production énergétique renouvelable ou
récupération
Avoir son propre groupe électrogène diésel

9). Quel sont vos sources d’approvisionnement en Energie :

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Le CABINET des OBJETS PERDUS

Eau de ville
Electricité Nationale de France (ENF)
Gaz Nationale France (GNF)
Bois
Biomasse
Récupération Eau de pluie
Eolien
Panneaux solaires
Panneaux Photovoltaïques

10). Nous constatons un réchauffement climatique planétaire


depuis plus d'un siècle (+ de 0,6 ° C en moyenne à la surface du
globe et + à 0,9 °C en France) A quoi est du en grande partie ce
réchauffement ?

à l’émission de gaz à effet de serre


à l’augmentation de la consommation de viande
à l’augmentation de la consommation de fruits et légumes
à l’augmentation de la consommation de produits manufacturés

11). Quelles sont les conséquences majeures de ce réchauffement


global de l'atmosphère ?

il entraîne des perturbations climatiques régionales


il entraîne aggrave le risque de déclin de la biodiversité
il a un impact sur l’agriculture

12). Quelles sont les affirmations exactes à propos de l’effet de


serre ?

Il est lié au rayonnement infrarouge


Il a augmenté depuis la récolte de fruit et légumes dans les serres
S’il n’existait pas, il ferait une température moyenne de -20°C sur
la Terre
Les océans et les forêts ont une action réductrice de l’effet de
serre

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Le CABINET des OBJETS PERDUS

13). Le pétrole est-il une énergie primaire ?

oui
non

14). L’électricité est-elle est une énergie primaire ?

oui
non

15). Le pétrole et le gaz sont-elles des énergies dites renouvelables


?

oui
non
pas toujours

16). Le nucléaire est-il une énergie renouvelable ?

oui
non
pas toujours

17). L’éolien et le solaire sont-elles des énergies renouvelables ?

oui
non
pas toujours

18). Le bois est-il une énergie renouvelable

oui
non
pas toujours

19). Qu’est-ce que le greenwashing ?

Une manière de laver en protégeant l’environnement


Cela consiste pour une entreprise à orienter ses actions
marketing vers un pseudo positionnement écologique

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Le CABINET des OBJETS PERDUS

20). Les principaux enjeux de l'Analyse du Cycle de Vie sont :

environnementaux
de communication
énergétiques
législatifs

Pendant plus d’une heure trente J-Léon lui posa et


expliqua chaque question qu’Alban ne comprenez pas,
il prenait tout son temps pour bien poser le décor afin
pour J-Léon de comprendre les différences notoires
entre les familles et le développement
environnementales. J-Léon avait apprécié cette journée
passait en la présence d’Alban, qui avait une culture
écologique simple mais efficace et juste prélever que ce
dont on a besoin dans la nature. Profiter du bien être
qu’elle nous donne sans concession, alors soyons un peu
magnanime prenons soin de la nature un tant soit peu !
Voilà le principe général d’Alban ses sourcils en
bataille, son béret vissé sur la tête les bords retombants
sur ses oreilles décollées. Sa barbe hirsute partant en
tous sens, son aspect n’était pas des plus attirants ce
vieil homme sans âge faisait un peu peur au premier
abord. Mais une fois le rempart de la rencontre passé,
en se parlant un peu il devenait tout de suite plus
sympathique avec ses petits yeux noirs espiègles d’un
certain côté. Plutôt humble et discret Alban était du
genre à passer inaperçu, dans une foule de pékins
lambda il serait même invisible. Pourtant pour lui il

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Le CABINET des OBJETS PERDUS

serait facile d’attirer la lumière des projecteurs et du


succès, vu le nombre grandissant de clients satisfait de
ses prestations. On venait de toute l’Occitanie pour
avoir droit à ses talents, il y a dix ans il ne faisait que les
puits ou des points d’eau avec peu d’Objets Perdus.
Maintenant c’était plutôt l’inverse ce qui lui demandait
beaucoup de concentration, donc beaucoup de fatigue il
était plus facile de détecter une veine d’eau. Depuis
deux mois Alban se limitait à un client voir deux
maximums par jour, déjà par acquit de conscience de la
qualité de ces prestations. Mais surtout d’éviter ce qu’il
détestait le plus le charlatanisme, comme tous ces
prétendus voyants qui ne voient que l’argent qui touche.
Des beaux parleurs qui disent ce que les clients veulent
entendre, mais qui sont aussi médium le ministre des
Finance Mr Jeanno LEMAIRE. Sur la porte du Cabinet
une affiche une affiche avec les tarifs pratiqués, pour ses
prestations avec toutes les inscriptions légales :
S’INSTALLER GUERISSEUR : QUEL STATUT
JURIDIQUE ?
La profession de magnétiseur ou guérisseur étant de nature libérale, l’enregistrement de
l’entreprise se fera auprès du centre de formalité des entreprises (CFE) de l’URSSAF.
Les différents statuts envisageables pour un exercice en indépendant (seul) sont

L’EURL (SARL à associé unique) : c’est un statut de type société unipersonnelle, dans
lequel le gérant détermine lui-même sa rémunération, qui sert de base au calcul des
charges sociales,

Les contraintes pour exercer le métier magnétiseur

Informer vos clients du caractère non médical de vos services


(utilisation du terme "soulager" plutôt que "soigner") ;

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Le CABINET des OBJETS PERDUS

Le CABINET des OBJETS PERDUS

******************************
SEANCES COMPLETES au Cabinet 49 €uros
* santé, bien être, énergies, recherches diverses ,
conseils phytothérapie, QUE sur RDV
*****************************
RECHERCHES DE DISPARUS (animaux ou Personnes) 149 €uros
Recherche De DISPARUS à Distance au Cabinet 99 €uros
Recherche OBJETS PERDUS (Forfait) au Cabinet 149 €uros
CONTROLE ET RECHERCHES GEOBIOLOGIQUES DE L'HABITAT,
ONDES TELLURIQUES, ELECTRIQUES NOCIVES ....
- Source sur le terrain à domicile + déplacement 25 € 300 €uros
- Sur plan, sur photo et à distance 130 €uros
Toutes séances se font sur RDV @ : alban.roumagnac@gmail.com
ADDICTION AU TABAC, ALCOOL, DROGUE, Séance : santé + addiction
(on ne soigne pas, mais on soulage)
(Bilan, recherches, thérapies, conseils) au Cabinet 50 €uros

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Le CABINET des OBJETS PERDUS

CHAPITRE VI :

La mémoire Oubliée

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Le CABINET des OBJETS PERDUS

J-Léon passa une journée très agréable chez Alban,


entre travail et plaisir d’un bon repas ! L’après-midi fut
plus scolaire avec les questionnaires, les différentes
mesures dans les différentes pièce et endroits de la
propriété. Ce ne fut que vers 19 H 00 que J-Léon prit
congés d’Alban, mais au moment de partir il demanda une
dernière chose à sa nouvelle connaissance.

- Dis donc Alban tu ne connais pas un bon traiteur, qui


pourrez me faire un repas pour plusieurs amis ? Dans
quelques jours c’est mon anniversaire, je vais fêter mes
31 ans le 03 octobre !

- Bien sur « la fourchette Authentique » Traiteur de A à


Z c’est PAULO à Montoulieu St Bernard 31420 au lieu-
dit : la Piscine Gallo-Romaine Tel : 06.47.57.90.68 dit
lui que tu viens de ma part, il te fera un prix en plus il est
abordable ! Il fait des Ris de Veau sauce aux cèpes
délicieux, c’est un bon cuisto tu ne devrez pas être
déçus !!

- Je te remercie Alban, je viendrais surement te revoir.


Car Mme Le Maire LABOUY Julie m’a dit que je devrais
commencer par toi, car tu pourras peut-être aider le
village avec tes dons. Alors peut-être à bientôt si je
bloque dans cette affaire !

- Pas de problèmes tu sais où je suis, normalement je ne


bouge pas depuis plus de 500 ans ma famille habite ici !

Depuis ce matin c’était la première fois qu’Alban riez


franchement, J-Léon se dépêcha car la nuit commencée à
tomber et il n’aimait pas conduire la nuit. J-Léon salua une

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Le CABINET des OBJETS PERDUS

dernière fois son nouveau camarade, et remonta l’allée en


gravier blanc qui crissait sous ses chaussures. Charger
comme un mulet avec deux valises en plastiques noires,
dans chaque main et sa sacoche en bandoulière J-Léon
avançait péniblement jusqu’au fourgon. Il fallait qu’il se
dépêche il avait réservé à l’auberge Ariègeoise, à 20 H 30
le temps d’arrivé à Cazères depuis Francon sur ces petites
routes. Cela va être juste J-Léon avait horreur d’arrivé en
retard à n’importe quel RDV, c’en était presque maladif !
Chez les médecins qui sont toujours en retard, il arrivait
toujours à l’heure voir 10 min en avance. Résultat des
courses une attente de 40 min en général, plus une tension
montée à 16/11 à deux doigts de la crise de nerf. Mais
seulement on ne se change pas si facilement, au fil des
années on se construit un peu plus chaque brique amenée
à l’édifice fait le mur d’une vie. Malgré sa jeunesse J-Léon
avait déjà pas mal usés ses godillots sur le chemin de la
vie, c’est sur ce n’est pas le chemin St Jacques de
Compostelle. Mais c’est déjà un petit GR 10 dans une
montagne de phénomènes climatiques, de santé, de
bouleversements politiques… A deux ans de l’âge du
Christ il rentrait dans la période de l’énergie maitrisée,
avant de rentrer dans la maturité d’esprit vers la
quarantaine ! J-Léon parti directement vers l’Auberge
Ariègeoise à Cazères, pour arriver à l’heure au restaurant
et ne pas avoir une montée de stress. Luc arriva tout de
même à l’heure pour sa réservation, au restaurant
l’Auberge Ariègeoise sur le parking de la balance
municipale. Il se gara facilement, sortit du fourgon et se
présenta au bar à droite en rentrant. Une serveuse très
arriva tout de suite, pour le placer en salle à sa table elle
lui remit le menu dans les mains !

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Le CABINET des OBJETS PERDUS

ENTREE
"Salade Gasconne " 13,00€
"Assiette de foie gras " 16,00€
"Œuf cocotte " 12,00€
"Salade Cazérienne " 12,00€
Duo de tartare de saumon et noix de saint jacques " 15,00€
"Salade de la mer " 13,00€
"Camembert rôti " 11,00€
"Assiette de charcuterie " 11,00€
"Salade de chèvre chaud " 12,00€

PLATS

"Entrecôte Frite 250/300gr 25,00€

"Faux Filet" 12,00€

"Classic Burger " 15,00€

"Crispy Burger " 15,00€

"Rossini Burger " 18,00€

"•Magret De Canard Sud-Ouest" 20,00€

"Cœur De Canard Persiller Sud-Ouest" 14,00€

"Souris D’agneau thym miel " 18,00€

"Tartare de bœuf " 15,00€

"Ris de veau sauce morilles" 35,00€

"Tête de veau " 14,00 €

"Gambas Flambées" 18,00€

"Cabillaud sauce chorizo " 15,00€

"Filet De truite sauce poireaux" 14,00€

"Duo de tartare " 22,00€

"Tartare De Saumon" 14,00€

"Homard Entier vivant" 48,00€

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Le CABINET des OBJETS PERDUS

« Plateau de fruits de mer pour deux personnes » 55,00€

Menu enfants : 9,00 €

La serveuse revint rapidement pour lui demander s’il


voulait un apéritif, ce dernier répondit par la négative vu
qu’il conduisait pour rentrer chez lui.

- Bon j’ai choisi mademoiselle, je prendrai une salade


Gasconne et une tête de Veau, avec un verre de Gaillac
rouge s’il vous plait !

- Il me plait ! Alors on a dit Une salade Gasconne et une


tête de Veau, avec un verre de Gaillac rouge c’est ça !
Je reviens dans un moment pour les desserts ?

- Avec grand plaisir, jolie demoiselle !

- Dans un gloussement, discret !

Telle un courant d’air elle disparue vers les cuisines, puis


ce faisant J-Léon vit deux têtes apparaître de derrière le
mur de l’office. Les deux têtes dépassant du mur en se
parlant et en rigolant ensembles, le dévisager à outrance
aussi qu’il se sentit un peu mal à l’aise tout de même !
Mais cela l’amusa de voir ses jeunes filles lui faire du
gringue, et de parader devant lui comme des tourterelles
en faisant la roue avec leur appendice caudal (Queue) ! Une
autre serveuse vint amener la salade Gasconne, sans doute
voir J-Léon de plus près à quoi il ressemblait vraiment.
Elle fut avec J-Léon tout sourires, si vous avez besoin de

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Le CABINET des OBJETS PERDUS

quoi que ce soit appelez nous. La serveuse posa la salade


devant lui, quelques feuilles de laitues avec un peu de
gésiers et divers noix et tomates apéros coupés en deux.
Un œuf dur coupé en quartier, quelques tranches de
magrets fumées minuscules. Une salade un peu chiche,
mais très bonne tout de même qui pour une entrée
convenait.

Puis les deux serveurs qui se partageaient le travail,


n’avez pas toujours la tête à ce qu’elles faisaient ! Mais
plus par le jeune homme pas trop désagréable à regarder,
elles avaient oublié la panière de pain, la carafe d’eau, et
le verre de vin. J-Léon rappela une des deux serveuses, et
réclama les oublies des deux pintades qui gloussaient à sa
vue. Était-ce vraiment des oublis de jeunes filles éblouies
par un jeune homme, où plutôt une stratégie pour revenir
le voir sans cesse. J-Léon optait pour un manque de
professionnalisme des jeunes filles, le service fut quand
même très long prés une heure et quinze minutes entre
l’entrée et le plat. Luc attendait avec impatience sa tête de
Veau, ils avaient dépecé la tête de veau en un seul
morceau ! Qu’ils avaient roulée et trempée dans un
bouillon, avec bouquet garnis et légumes pomme de terre
et carottes, oignons. Les deux tranches de tête de Veau
posées à plat dans l’assiette, nappées de sauce Gribiche,
les pomme de terre avec une carotte le tout bien fumant.
La tête de Veau fut très savoureuse, avec cette sauce qui
nappées les tranches avait beaucoup de goût et de
fraicheur des herbes.

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Le CABINET des OBJETS PERDUS

Recette de la Sauce Gribiche :

- 30 cl d’huile tournesol
- 1 à 2 cuillères de moutarde
- Un trait de vinaigre de vin
- 2 Œufs durs hachés
- 1 cuillère à soupe de câpres hachés
- 5 cornichons hachés
- 1 petit oignon
- 1 cuillère à soupe de persil et fines herbes hachées
- Poivre du moulin et sel

Il était prés de 23h00 sans avoir pris le fromage où le


dessert, alors il décida de ne pas boire le café. J-Léon
choisi de prendre du fromage à la place du dessert, et
demanda l’addition dans la foulée pour ne partir au milieu
de la nuit. La serveuse revint avec un petit bout de fromage
Bethmale, sur une petite feuille de laitue ! Puis sa copine
de service elle se pointa le sabot terminal de paiement,
pour régler sa facture avec une fiche pour ses frais ! Sa
note de frais se monta aux alentours de 40 €uros, le verre
de vin, le Fromage. J-Léon récupéra sa note de frais, il
glissa le tout dans la poche de sa veste. En se dirigeant
vers la sortie J-Léon croisa, les deux serveuses qui
jacassaient ensemble au lieu de faire le service en salle. J-
Léon prit conscience de l’étonnante lenteur du service, le
repas était plutôt convenable et pas si mal. Mais la
désorganisation du service en salle, gâchés le peu de
plaisir des préparations gastronomiques. Le tout devenait
moyen alors que c’était mieux que moyen, si le service
avait été plus efficace à 40 €uros cela aurait été un prix

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Le CABINET des OBJETS PERDUS

correct ! Mais là ça donnait l’impression de ne pas en


avoir eu pour son argent, mais si l’on prend en compte que
la gastronomie était plus que correcte voir bien ! L’on
avait le sentiment de s’être fait un peu voler, alors que la
prestation un peu plus rapide aurait laissé une meilleure
note.

Puis à la sortie J-Léon rejoignant son fourgon garé


sur le parking, près de la balance municipale pas très loin
des containers à verres. Il appuya sur le déblocage des
portes avec sa clef de contact, les clignotants se mirent
clignoter deux ou trois fois pour signaler l’ouverture des
portes du fourgon avec un bruit deux tons strident. J-Léon
mit la main sur la clenche de la porte et ouvrit la portière
avant côté conducteur, il monta les deux marches du
marchepied, pour se retrouver dans la cabine du fourgon.
J-Léon mit la clef dans le contact en tournant d’un quart
de tour, le tableau de bord s’éclaira tel un sapin de Noël.
Les phares du fourgon se mirent en automatiques, en
même temps que le moteur vrombissait au démarrage.
Après quelques coups d’accélérateurs bien dosés pour
éviter de caler, il passa la vitesse tout en lâchant
l’embrayage.

Dans un petit sursaut le fourgon se déplaça, J-Léon


mit son clignotant à droite et fit le tour du rond-point avec
le puit en bois. En passant devant le jardin public avec la
fontaine et son jet d’eau, qui à cette heure faisait comme
tout le monde il se reposait. Trente à quarante mètres plus
loin il mit son clignotant à droite encore une fois, il tourna
sur l’Avenue Pasteur à allure réduite étant en pleine ville
ne dépassant les 40 Km/h ! Derrière lui un énergumène
exciter essayer de doubler, il lui faisait des appels de

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Le CABINET des OBJETS PERDUS

phares et se décaler sans arrêt. Dans les rétroviseurs il le


voyait gesticuler dans tous les sens, J-Léon garda son
calme tout en restant prudent. Entre les voitures garées sur
la route, les petites places (Fournil du terroir) et les petites
routes perpendiculaire (station-service). Après le passage à
niveau de la voie ferrée, l’Avenue Pasteur devenait
l’Avenue de Toulouse et elle toute droite avec des platanes
d’un côté.

Mais toujours limitée à 50 Km/h même si elle est plus


dégagée, les routes adjacentes sont toujours présentes à
droite comme à gauche. Juste après passé le passage à
niveau de la voie ferrée, l’énergumène le doubla voyant
que personne n’arrivait en face. Quand la voiture arriva à
la hauteur du conducteur J-Léon, le bonhomme
gesticulant en tous sens et devant insulter copieusement J-
Léon. Accéléra un grand coup pour finir en lui faisant une
queue de poisson, puis disparaître dans la nuit en
dépassant allègrement les limitations de vitesses. On se
demandait vraiment où était la police dans ces moments
précis, ils n’étaient jamais là quand il fallait. Pour nous
mettre des contraventions à des gens comme nous ça ils
étaient forts, mais attraper les conducteurs dangereux là il
n’y a plus personne.

Ça c’est sûr il est plus facile d’attraper un mouton,


plutôt qu’une bête sauvage tel qu’un sanglier…

Après les fous du volant se sentent un peu en toute


impunité, vu qu’il faut les prendre sur le fait avec plusieurs
témoins, soit assermentés, soit civiles ! J-Léon arriva
devant la gendarmerie de Cazères, la nuit tous les bleus
poulets sont au lit dans le poulailler. Luc avait le respect

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Le CABINET des OBJETS PERDUS

de l’autorité et des règles, mais certes fois il aimait bien la


satire tel que Fluide Glacial ou Charlie Hebdo qui ont payé
un cher tribut par l’assassinat de très grands artistes !
Alors un peu d’humour même satyrique n’a jamais tué
personne, pas comme les Kalachnikov des terroristes !!!
Peut-on avoir le droit de tuer pour des idéologies
religieuses, alors que la théologie devrait par essence
prônait l’inverse NON ? J-Léon étant un pacifiste né, il
continua sa route n’espérant ne pas retomber sur un autre
énergumène adepte du gymkhana de nationale.

Quand il arriva au rond-point du Mc Do et de


l’autoroute, il fit le tour du rond-point pour passer sur le
pont enjambant l’autoroute et en passant devant le Fast
Food. Il était prés de minuit les gens faisaient encore la
queue pour manger, on y venait en famille avec les enfants
qui adoraient çà le culte de la Mal Bouffe. J-Léon préférait
la gastronomie traditionnelle française, même s’il lui
arrivait d’aller se sustenter dans ses restaurants. Mais
occasionnellement il pouvait se laisser séduire par manque
de temps, mais il n’en fera jamais sa cantine principale.

Quoiqu’il apprécier une autre enseigne BK (Le


Burger du Roi ou King en anglais), ils font des Burgers cuit à la
flamme qui leurs confèrent un petit gout Barbecue. Puis
ce fut le passage au-dessus de l’autoroute, ce soir-là il y
avait peu de circulation sur la reine des routes. Ensuite il
arriva sur le dernier rond-point, il prit la deuxième sortie
direction le Fousseret, sur plusieurs kilomètres
jusqu’après le lieu-dit de BENQUE où il tourna à gauche
sur la D8. Sept minutes plus tard J-Léon arriva devant
chez Alban ROUMAGNAC le C.O.P, il jeta un bref coup
d’œil et continua son chemin vers son gite. Quand 100

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Le CABINET des OBJETS PERDUS

mètres plus loin J-Léon dut freiner des quatre fers, tout un
attroupement de 120 personnes erraient dans la rue
comme des zombies.

Une crise de somnambulisme générale d’une bonne


partie du village, il était certain que quelque chose se
passait dans ce charmant petit village d’Occitanie. Les
enfants n’avaient pas trop l’air d’être affectaient par ces
symptômes, les personnes plus avancées dans l’âge on
l’air plus sensibles ! Aucuns d’entre eux ne s’étaient
coupés les cheveux depuis plus d’un an, apparemment ils
ne poussaient plus ou pratiquement plus. Les oublis
devenaient de plus en plus fréquents chez ceux qui avaient
les symptômes, certains fidèles dimanches avaient quitté
l’office. Pendant le prêche de Monsieur le curé, certains
fidèles ne se rappelez plus s’ils étaient pratiquants ou pas.
J-Léon restait vraiment attentif au moindre changement
dans son comportement, il ne ressentait encore aucuns des
symptômes des villageois. Demain il se remettra en quête
des raisons ou de la raison de ces changements, cela
préoccupé beaucoup J-Léon était très malheureux pour ses
pauvres gens. Qui avaient vécus heureux depuis des
décennies, voir des siècles pour certains autochtones du
village. Sans avoir de soucis dans la plus grande des
sérénités, mais que pouvait-il se passer dans ce beau petit
village ?

Voyant ces dizaines de personnes en pleine nuit, errants


tels des zombis dans la rue principale du village. J-Léon
arrêta son fourgon à bonne distance des somnambules
baroudeurs sous la lune. Il chercha dans son répertoire le
numéro de téléphone de Mme La Maire, il composa son

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Le CABINET des OBJETS PERDUS

numéro et attendit les sonneries consécutives avant qu’elle


ne décroche.

- C’est Mr BORIN Jean-Léon j’ai un gros soucis, je suis


un peu avant la mairie Madame le Maire : il y a des
dizaines de villageois en pyjama errant sur la route
principale, juste devant la Mairie sur la place et sur la
D8. Il y a tous ses pauvres gens qui déambulent dehors
en pyjama pour certains, d’autres en caleçons et tricot
de corps !! Ils vont attraper mal s’ils restent trop
longtemps dehors, par ces températures nocturnes
fraîches pour la saison. Je suis désemparé ils sont
vraiment beaucoup, faut peut-être appeler la
gendarmerie avec des renforts ?? Je mets mon fourgon
en feux de détresse en protection, mais de l’autre côté il
n’y a personne pour les protéger ! Venez vite, je vous en
prie d’arriver rapidement avant l’accident … Faites
pour le mieux je vous attends, ne trainez pas trop
merci !!!

- Mr BORIN je fais au plus vite j’appelle mes conseillers


municipaux, pour ceux qui ne font pas partis des
somnambules ! Je vais voir qui sera libre, et je vais
appelez les gendarmes en renfort dans un même
temps !!! Ne vous inquiétez pas j’arrive d’ici cinq
minutes Jean-Léon !!! Pffssstt (en soufflant avec
désarrois)

Il recula son fourgon avec les Warnings au milieu de la


D8, les feux de détresse en fonctionnement par des
clignotements successifs pouvant avertir les autres
conducteurs. Heureusement sur la D8 la circulation était
plutôt rare, il devait passer un véhicule toutes les deux

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Le CABINET des OBJETS PERDUS

heures ! Mais le risque était grand tout de même grand,


qu’un conducteur pas très attentif puisse les percutés sur
cette route même si elle n’est pas très passante. Certain
des somnambules tenaient des discussions
incompréhensibles (Somniloquie) agrémentées de jurons et
d’insultes, pour certains ils prenaient à partis leur plus
proche compagnon d’infortune d’un soir !!! D’autres
avaient des gestes erratiques et mouvement involontaires
(Clonies nocturnes), d’autres étaient couchés parterre tout mou
sans pouvoir bouger (Narcolepsie avec cataplexie). D’autres crier
avec terreur provoqués par des cauchemars (Terreurs Nocturnes),
qui sont le plus souvent chez l’enfant jusqu’à l’âge de 4
ans ! Puis les derniers qui avaient des tâches d’urine sur
leurs vêtements, la plus humiliante aussi au réveil le Pipi
au Lit (Enurésie Nocturnes) ! Ces pauvres gens vivaient des nuits
terribles, avec des symptômes divers à croire qu’ils
c’étaient tous échappés d’un hôpital spécialisé dans les
troubles du sommeil. C’était peut-être la solution le temps
que l’on comprenne ou trouve les causes de ses troubles ?
Tout en courant avec sa lampe de poche pour faire la
circulation des somnambules, les dormeurs aventuriers
sélénites (ce nom puise son origine dans la mythologie grecque, de Séléné la déesse de
la Lune).

Un petit quart d’heure plus tard La Maire Jeanne


LABOUY arriva prudemment, avec trois personnes un de
ses conseillers et deux voisins pouvant canaliser les
pauvres bougres de villageois en attendant le renfort de la
gendarmerie. Dix minutes encore plus tard la lumière à
reflet bleu se fit voir, sans le klaxon ils arrivèrent sans
bruit des sirènes pour ne pas réveiller et ne pas paniquer
les dormeurs vagabonds ! L’adjudant Gerber de la brigade
du Fousseret, et ses hommes se déployèrent sur le terrain.

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Le CABINET des OBJETS PERDUS

Une fois nos dormeurs errants cernaient par un cordon de


gendarmes, et des gens du village venus spontanément
aidés Madame le maire ! On commença par réveiller nos
aventuriers Sélénites les uns après les autres, dans la plus
grande douceur pour éviter tout stress inutiles et une
transition douce entre le sommeil et le réveil …

Une heure plus tard le dernier et plus agité des dormeurs


Sélénites, le père GRIGNON qui avait déjà un caractère
bien trempé ! Deux gendarmes essayèrent de le maitriser,
étant en pleines Clonies Nocturnes gesticulant en tous
sens comme dans la vie de tous les jours. Les gendarmes
eurent un mal de chien pour maîtriser le Père GRIGNON,
il ne se réveilla pas tout de suite ! Il continua à gesticuler
en tous sens, puis en essayant de le maitriser sans le
blesser petit à petit il reprit conscience tout doucement en
reprenant ses esprits… A 80 ans le père Grignon ne se
laisser, pas faire ce ne sont pas les Allemands qui
n’avaient pu le faire plier… Alors ce ne sont des petits
blancs-becs de gendarmes, qui vont lui faire la leçon sur
sa façon de vivre et surtout dormir !

- Bande de jeunes cons ! Vous allez me lâcher Boûduuu,


je n’ai rien fait de mal et vous me sortais du lit et de chez
moi pour quel raison Merdaillouu !

- Monsieur Grignon crénons de non, c’est la


gendarmerie, vous êtes dans la rue en train d’errer
comme un somnambule. En train de faire des gestes
involontaires et erratiques, vous pourriez vous faire
écraser !

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Le CABINET des OBJETS PERDUS

- C’est ça le Pandore ! à 80 balais vous voulez me faire


passer pour sénile ou fou, et me foutre à l’EHPAD des
myosotis !!! Moi VIVANT JAMAIS !!! Vous
m’entendez bande de Pignoufs !!

- CALMEZ-vous Monsieur Grignon !!!On ne veut pas


vous mettre à L’EHPAD, mais c’est vrai que vous avez
des symptômes mais pas que vous regardez les autres !
On ne va pas tous vous mettre à l’EHPAD, Alors calmos
Mr Grignon !!!

L’adjudant-chef Gerber attrapa Madame le Maire


LABOUY, il faut faire quelque chose pour ces pauvres
gens. On est à deux doigt du trouble public, heureusement
que Mr BORIN agent territorial était là. Sinon à cette
heure cela pourrez être pour un constat d’accident avec
décès sur la voie publique, que nous aurions pu être
présent NON ! Là cela aurait été moins joyeux que ce soir,
où tout le monde rentre ce coucher sans aucuns soucis
majeur.

Mais il faut prendre une réelle décision, il y a


beaucoup trop de gens atteints par ces symptômes et
même si Mr BORIN est là pour essayer de trouver la
cause. Il faut protéger la population soit en les mettant
dans un établissement surveillé, soit en fermant la
circulation dans le village à partir de 21h00 dans tout le
village. La Maire, les gendarmes, J-Léon BORIN, le
conseiller municipal et certain villageois durent prendre
une décision rapide afin de protéger une partie de la
population. Il était maintenant indéniable que quelque
chose avait changé dans le village, mais que c’était-il

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Le CABINET des OBJETS PERDUS

passé pour que des gens sans soucis depuis des années ! Il
fallait absolument trouver la cause de ce phénomène, qui
devenait très dangereux pour une grande partie de la
population croissante au fil du temps. J-Léon prenez la
pression en pleine figure, d’ailleurs la Maire Julie
LABOUY se retourna vers lui pour être sûr qu’il fasse
remonter le problème au plus haut point de la région. Voir
même plus haut jusqu’à Paris s’il le faut à la tête de
l’Elysée, le roi solaire jupitérien Mr le président E.
Mocran ! Si le bas de la pyramide avait déjà intéressée à
part pour les taxes et le travail que le haut ne fera jamais !
En attendant des gens souffraient de symptômes divers et
bizarres, pour des raisons encore inconnues dont l’agent
de L’ONET devait démêlés les fils de l’intrigue. Demain
il ira à la mairie voir les derniers grands travails, qui ont
étaient exécutés ses derniers temps pour l’année passée.

- Demain Madame le Maire je voudrais que vous


dégagiez un peu de votre temps, pour que je puisse accès
mes recherches d’une façon différente. Quand on ne sait
pas où chercher, il faut aller où notre intuition nous
porte !

- Je me ferais remplacer à l’école, et je consacrerai ma


journée pour vos recherches sans problème mes
administrés sont et resterons toujours ma priorité…

- Donc à demain à la première heure, on va avoir une dure


journée. Il falloir passer à la vitesse supérieure à tous les
étages de notre société. On mettra au point notre stratégie
commune.

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Le CABINET des OBJETS PERDUS

Il repartit vers le gîte de la « Couronne » au volant de son


fourgon J-Léon repartit très prudemment, de peur de
rencontrer encore des Sélénites Somnambules. Il passa
l’église avec la plus grande prudence et à faible allure,
puis il remonta la D96C sur 300 mètres environ pour
tourner à droite sur le lieu-dit Rebeillat. Petit pâté de 4 ou
5 maisons dont le gîte de la « Couronne », dans le vide
poche du fourgon il y avait un trousseau de 2 clés. Les clés
accrochées à un porte-clés à l’effigie d’un masque
africain, J-Léon les saisies rapidement en descendant du
fourgon. Les clés dans la main il claqua la portière du
véhicule, puis d’un pas décidé il se dirigea vers la porte en
chêne du gîte. J-Léon mis une des deux clés dans la
serrure, la fit pivotée d’un tour complet ce qui libéra le
pêne, puis appuya sur la poignée pour enfin entrer dans la
maison douillette.
Une douce chaleur régnée à l’intérieur du logis, J-
Léon monta directement vers la chambre sans préambule.
Il s’arrêta sur le palier devant la salle de bain, pour se
commencer à se déshabiller rapidement et plier ses
vêtements sur le tabouret de S-d-B. J-Léon gravit les
dernières marches vers sa chambre en caleçon et tee-shirt,
pour finalement enfin se glisser au chaud sous les draps.
Puis J-Léon ferma les yeux et fut emporter dans une douce
torpeur, il se retrouva vite dans le pays des songes chez
Morphée. Jusqu’à la sonnerie de son portable le lendemain
matin, il avait l’impression de s’être couché dix minutes
auparavant. J-Léon avait rendez-vous dans un peu plus
d’une heure avec Mme Le Maire Julie LABOUY de

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Le CABINET des OBJETS PERDUS

Francon, pour étudier les grands travaux réalisés ces dix


dernières années dans la commune. En espérant que les
archives soient bien tenues et en ordre, tel que l’exige les
services administratifs de l’état. J-Léon se fit chauffer de
l’eau pour boire un bon café, qui lui donnera un bon coup
de fouet pour entamer cette nouvelle journée de labeur
intense. Il devient urgent de trouver une solution, pour
soulager ces pauvres gens d’une punition pas vraiment
mérité, même voir injuste. Dans le sens où ils n’avaient
pas demandés et surtout souhaités. J-Léon sentait bien que
la Maire faisait son maximum, elle s’était beaucoup
impliquée auprès de la région pour faire bouger les choses.
Mme LABOUY en était presque à harceler la présidente
de région, soit par sa présence à l’hôtel de région, que par
ses coups de téléphone incessants au service de Mme
DALGE Karole.
La présidente de l’Occitanie et des pays Catalan avait
bien conscience que les problèmes étaient présents, elle se
reposée sur l’expertise de son meilleur agent territorial en
la matière. J-Léon BORIN agent territorial de sa fonction,
avait la charge des missions un peu spéciales là où les
autres butés ! Lui chercher rechercher, jusqu’à trouver des
solutions les plus complexes et dénouer les fils des
énigmes les plus complexes et ardues. Tel un chien de
chasse il suivait les pistes avec son flair infaillible, jusqu’à
maintenant il avait toujours trouvé la solution à ses
énigmes. J-Léon remonta dans la salle de bain pour
s’habiller, et se faire un brin de toilette un peu plus
poussée que la veille où il avait fini au lit sans avoir eu le

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Le CABINET des OBJETS PERDUS

temps de se laver. J-Léon se mis sous la douche tiède pour


un réveil définitif, puis il mit des vêtements propres
sentant la bonne fraicheur de la lessive. Puis entendit le
bruit de l’eau bouillir dans la bouilloire, il redescendit les
quelques marches pour boire son premier café de la
journée, même si ce dernier était un café lyophilisé
beaucoup moins bon qu’un bon expresso. Fautes de
Grives, on mange des Merles !!!
J-Léon aimait imager ses pensées par des dictons,
quelque fois pas toujours de bon aloi mais qui peut le
plus : peut le moins … Le précieux liquide bouillant dans
le MUG fumait, en laissant une puissante odeur de café. J-
Léon eut une pensée à tous ces pauvres gens dans la rue
hier soir, avec tous des symptômes différents. Il fallait
absolument trouver les causes de ces troubles, il avait
beaucoup de mal à imaginer de ne pas pouvoir les aider !
Tout en sirotant son breuvage amer et sucré, avec du sucre
de canne roux J-Léon passé en revue les pistes et
orientations possibles pour résoudre cette énigme. Une
fois habillé et sa dernière goutte de café avalée, il se mit
en œuvre pour la Mairie de Francon pour sa quête aux
travaux passés ces dix dernières années.
J-Léon prit sa sacoche d’intervention avec son PC
Portable ses dossiers, quelques accessoires et gadgets lui
servant dans ces enquêtes. Tel qu’appareil photo
numérique THD, Télémètres laser, Camera 3D, tablette
graphique multifonctions, lampes torches LED et UV. Du
matériel pouvant mesurer, dimensionner, analyser, révéler

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Le CABINET des OBJETS PERDUS

et répertorier des informations. Les Agents territoriaux ne


sont pas les plus payés des fonctionnaires, mais c’est ceux
qui ont le plus besoin de connaissances variées. Alors Luc
notre James Bond 007 des territoriaux, lui ne se plaint
jamais et aime avoir le sentiment de rendre service à la
population. Il est certain que ce n’était pas une sinécure,
mais plutôt une profession de foi et même par moment un
chemin de croix comme aujourd’hui. J-Léon prit ses clés
et partit pour une nouvelle journée, une fois passé la porte
du gite le soleil était au rendez-vous. Malgré une petite
brume matinale et la fraicheur du matin, le rayonnement
du bel astre flamboyant réchauffé rapidement l’air
ambiant.
Tant que l’on resté dans les rayons dorés du soleil
la température restait douce, mais si par malheur vous
restiez à un endroit à l’ombre du soleil le froid devenait
beaucoup plus mordant. Pour ce matin J-Léon n’avait pas
besoin de calculé sa position par rapport à l’astre
flamboyant, il effectuera ses recherches au chaud dans les
archives de la mairie du village. J-Léon monta dans son
fourgon, démarra pour se rendre à la Mairie du village. J-
Léon parti du gite sans affolement en tournant à gauche en
redescendant le chemin de grave blanche, au milieu du
chemin de grave ou calcaire blanc des herbes reprenaient
le territoire inoccupé. Quand il faisait très chaud et sec le
passage du véhicule produisait un petit de poussière
blanche qui restait en suspension dans l’air plusieurs
minutes. Ce matin-là l’air était trop humide pour que ce
fameux petit nuage se forme à son passage, la brume sur

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Le CABINET des OBJETS PERDUS

les champs et la campagne rendez le décor un


fantasmagorique.
Ces arbres de couleur sombre se découpant dans un
fond blanc duveteux qui entourait tout sur son passage, ces
formes sombres laissé imaginer des géants ou monstres
tapis dans la brume. Le soleil devenait de plus en plus
puissant et avait tendance à faire disparaître la brume, qui
s’évaporée la chaleur grandissante qui laissait de
l’humidité sur les végétaux constituants la nature
environnante. J-Léon rouler doucement pour observer ce
miracle de la nature d’une beauté changeante à chaque
instant, il aimait observer cette beauté naturelle qui
l’entourée que les gens ne prenaient pas le temps de
regarder… Puis il arriva en bas du chemin de calcaire ou
le bitume gris foncé de la route commençait, J-Léon allait
pouvoir accélérer un peu après la patte d’oie qui était
recouverte de petits graviers roulants et glissants. Puis
cinquante mètres plus loin une deuxième patte d’oie juste
après les deux gros containers de recyclages et poubelles
sur la gauche, qui sur ses petites routes peu fréquentées
restées tout de même dangereuses par la venue d’une
automobile intempestive par la droite.
Pour rejoindre la D96C sur la droite au bord du
champs un cultivateur avait aligné une bonne vingtaine de
bottes de paille rondes et filmées d’un plastique bleu
pastel, en suivant ces dernières jusqu’à l’église en la
contournant par la gauche pour enfin arriver sur la place
devant la mairie collée à l’arrière de l’église. J-Léon ne

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Le CABINET des OBJETS PERDUS

croisât personne il était 7H51, les cultivateurs était déjà


dans les champs depuis l’aube, pour les autres ils étaient
déjà sur la route car le travail commencé à 8H00. Il n’y
avait pas âme qui vive dans le village, le bourg était figé
comme au début du film de Hitchcock « Les Oiseaux »
quand tous les oiseaux sont posés sur les maisons et les
fils électriques.
La charmante petite mairie blottie à l’ombre de
l’église, avait ses volets roulants en aluminium remontés
avec de la lumière à l’intérieur. J-Léon gara son fourgon
entre les deux escaliers donnant accès au jardin du
monument aux morts. Quatre Cyprès taillés avec la pointe
vers le ciel délimitant les escaliers du jardin, un peu
comme pointant à la postérité vers les cieux en
conjugaison avec le monument aux morts. Apparemment
dans la mairie c’était le branlement de combat, Madame
le Maire avait passé des consignes la secrétaire de mairie
faisait des allers-retours entre les archives et son bureau
sans prendre le temps de s’asseoir 5 minutes. Madame le
Maire étudier des dossiers à son bureau, la lecture de vieux
chantiers et de gros travaux avec appel d’offres, mêmes
des affaires de plus de vingt ans ! Mais seulement rien ne
lui sauté aux yeux pour elle c’était du chinois, une
multitude de données techniques avec des cotations, des
angles, des chiffres dans tous les sens…
Un peu comme les rapports interministériels dans
l’administration, des pavés de 500 pages imbuvables
remplis de dates et d’articles de loi ! Béatrice LEGER la

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Le CABINET des OBJETS PERDUS

secrétaire de Mairie tapé plus deux cents mots à la minute,


elle connaissait la sténographie une écriture entre les
hiéroglyphes et l’écriture Balinaise. Elle était petite 1,60
m maximum un peu rondouillarde, des cheveux châtain
clair frisés comme un mouton avec des lunettes rouge en
formes de papillons. Très travailleuse et volontaire,
toujours prête à rendre service elle ne se met jamais en
colère et relativise souvent sans jamais avoir un mot plus
haut que l’autre.
En somme la secrétaire parfaite pour un travail
efficace, et dans une bonne ambiance. J-Léon passa
devant le monument aux mort propre comme un sou neuf,
il venait de se faire repeindre d’un blanc immaculé
quelques jours auparavant. Car il y a moins d’une semaine
le monument avait pâle figure, la peinture blanche cloquée
de toute parts, sous les cloques on apercevait le gris de la
pierre. Le peintre avait fait un très beau travail, il avait
redonné le lustre d’antan au monument avec un travail
soigné et minutieux. Aucune goutte de peinture ne venait
salir les plaques en marbre gris écrites avec du doré, le
monument paraissait comme neuf c’était un vrai plaisir
pour les yeux ainsi que les pauvres sacrifiés pour la
France.
J-Léon prit deux minutes pour bien observer le
monument, il ne put s’empêcher de lire quelques noms de
soldat mort sur le champ de bataille. Puis après une petite
pensée à nos héros de guerre, il retourna et se dirigea vers
la porte de la Mairie où flotter au-dessus de cette dernière

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Le CABINET des OBJETS PERDUS

deux drapeaux tricolores à nos couleurs Bleu, blanc,


rouge. Sur la droite de la porte un panneau en plexiglass
annotant que la mairie faisait aussi annexe de Sécurité
sociale (Améli.fr) et sur la gauche un panneau vitré des
petites annonces et actes officiels sur un fond marron
foncé.
J-Léon posa sa main sur la poignée de la porte, en
faisant une impulsion vers le bas pour libérer la porte tout
en poussant vers l’avant. Une fois à l’intérieur Béatrice
vint tout de suite l’accueillir avec son plus ravissant
sourire, à gauche il y avait la réception avec le bureau de
l’annexe de Sécurité Sociale. En face Le bureau de
Béatrice ouvert de l’accueil Mairie avec une grosse
Photocopieuse, avec au fond la porte avec le bureau de
Mme la Maire avec une belle porte en chêne. Au fond du
couloir un escalier en 3 parties démarrant sur le mur
gauche, un palier sur le mur du fond, puis remontant à
l’étage sur le mur droit donnant accès au premier étage.
A gauche au RDC juste en face du bureau Ameli
(S.S), une salle d’attente avec des sièges et de la lecture.
Au fond de la salle d’attente une porte en verre à double
battants donnant accès une deuxième aile du bâtiment, car
le bâtiment en L était bien plus grand que ce que l’on
pouvait voir de l’extérieur. A l’étage il y avait les archives
à gauche une grande salle de réunion du conseil municipal
à droite et en continuité dans le L les services civils (C.I,
passeport, cadastre, PLU).

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Le CABINET des OBJETS PERDUS

Dans le bureau de Béatrice LEGER sur la droite de


la porte de la Maire, une table avec deux chaises face à
face et une chaise à roulette en bout, sur la table une pile
de dossiers de toutes les couleurs. La couleur des chemises
indiquée aussi le type de devis ou appel d’offres par
secteur, des étiquettes sur les chemises indiquées les
années :
- ROUGE : le BT Cx
- VIOLET : l’eau potable
- BLEU : Environnement
- JAUNE : Culture et Fêtes
- ORANGE : Energie
- MARRON : Voirie & Infrastructures (rond points, ouvrage
d’art)
- VERT : Ecologie
Une pile de 20 à 30 dossiers était sur la table, Béa la
secrétaire avait descendu des archives tous les dossiers
concernant les travaux de 10 à 20 ans effectués sur la
commune même les plus anodins. Pour J-Léon le moindre
indice pouvait être déterminant dans l’avancée de son
enquête. J-Léon avait toujours procédé ainsi en tâtonnant
et rebondissant d’indice en indices, cela amené toujours à
des avancées et réflexions différentes pouvant conduire à
la solution. Certes l’on pouvait convenir aisément que ce
raisonnement n’avait rien de scientifique, mais souvent
cela marché sans vraiment savoir ce qui l’avait orienté
vers cette voie. Béatrice très avenante lui proposa de
s’asseoir et lui demanda s’il voulez d’un Expresso en

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Le CABINET des OBJETS PERDUS

capsules aluminium, J-Léon lui répondit tout de suite avec


empressement !
- Très Volontiers Madame, le matin je bois un café en
poudre infame. Alors un bon café cela ne se refuse pas,
je vous remercie !

- Je reviens dans 5 minutes Mr BORIN, avec un bon café


tout chaud !

- Pas de soucis je vais commencer à compulser les


dossiers des plus récents vers les plus anciens !!!
La secrétaire disparue pendant quelques minutes et revint
avec un plateau avec trois cafés, des petits gâteaux fait
maison, du sucre en morceaux. La porte de Mme La
MAIRE s’ouvrit tout à coup !
- Bonjour Madame le Maire, merci pour votre coup de
main et votre implication !

- Bonjour Mr BORIN vous avez bien dormi ? C’est le


moins que je puisse faire pour mes amis, ma famille et
mes administrés ! Un peu de mon temps, je n’en mourrai
pas NON ?

- Oui certes, mais merci quand même ! Je me sens


soutenus par vous et votre commune, Pour ce qui est
d’Alban ROUMAGNAC personnage singulier, mais très
intéressant !

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Le CABINET des OBJETS PERDUS

- Béatrice la secrétaire de Madame le Maire vous


prendrez le café avec nous ?

- Oui après on attaque le gros boulot, nous serons vos


petites mains. Béatrice et moi avons parcourus quelques
dossiers très ardus à comprendre avec des plans et
données techniques compliquées. Alors sous vos
directives nous vous assisterons du mieux que l’on
pourra !

- Je ne vous en demandez pas tant, juste de me fournir


les dossiers pour les consulter. Mais en plus j’ai votre
aide pleine et plénipotentiaire, c’est encore mieux avec
six yeux, c’est toujours mieux que deux !!!

- Diriger nous, demandez-nous ce que vous voulez


trouvez, nous sommes à vos ordres !

- Je vous demande de lire les comptes-rendus, de me


signaler tout manquements, incidents, dépassement
d’honoraires, du plus anodin au plus extravaguant ! De
faire des photocopies de tous les plans, cadastre et autres
de travaux en notant les N° de dossiers concernant des
travaux, le moindre incident peut être capital !!!

Le bon café avalé les trois compères se mirent à la quête


d’incidents dans les C.R des dossiers respectifs. Béatrice
la secrétaire était particulièrement rapide, dans la lecture
de Comptes-Rendus ! Elle faisait des petits résumés sur

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Le CABINET des OBJETS PERDUS

des fiches d’un petit bloc-notes, et pour ce qu’elle avait


des doutes elle savait demandée à J-Léon des indications
et conseils. Mme la Maire était plus scolaire, elle notait
toutes les indications dans son cahier même ce qui pouvait
être omis. Béatrice allez souvent faire des photocopies de
plans techniques, les données et les plans commençaient à
s’entasser sur la table. Béatrice vu son expérience de
bureau elle décida, de mettre les données collectées à un
autre endroit pour garder un espace de travail dégagé. Elle
plaça tous les documents sur le plan de travail d’un
meuble bas, vers dix heures Béatrice demanda si
quelqu’un voulait un autre café. De concert Mme Le
Maire et J-Léon répondirent :
- Non Merci !!!
- Non Merci !!!
Vers onze heures après plusieurs heures de lecture
incessante, la pile de dossier avait considérablement
baissé ! Il ne restait que des dossiers antérieurs à 15
années, ce qui pour J-Léon n’était peu probable.
Maintenant il allait falloir éliminer les dossiers ou fiches
sans intérêts par sujet : Rouge, Jaune, Marron.
- ROUGE : le BT Cx
- VIOLET : l’eau potable
- BLEU : Environnement
- JAUNE : Culture et Fêtes
- ORANGE : Energie
- MARRON : Voirie & Infrastructures (rond points, ouvrage d’art)
- VERT : Ecologie

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Le CABINET des OBJETS PERDUS

Ne pouvait pas affecter directement la population dans


l’ordre d’intérêts : Violet, Orange, Vert, bleu en dernier.
Le midi le beau du soleil du matin, c’était transformé en
une grisaille pluvieuse qui vous faisait basculer dans une
autre saison. De l’Automne en quelques heures nous
étions passez à l’hiver, pluvieux et froid la terre collant
sous les chaussures. Avec cette odeur de terre mouillée, la
pluie qui annoncée une renaissance nécessaire à la
croissance des plantes et la nature : l’eau c’est la vie en
quelque sorte !
Mais seulement quand elle est bien dosée, trop c’est
une catastrophe avec des inondations qui emporte tout sur
son passage. Pas assez c’est la sècheresse où toute vie
disparait, la nature se rabougrie se dessèche brûle même
parfois. Chacune de nos actions sur la planète modifie cet
équilibre précaire qui à l’échelle d’une planète peut
provoquer des catastrophe (l’effet Papillon) : Un
battement d’aile d’un papillon à un bout de la planète, peut
provoquer une tempête à l’autre bout de celle-ci ! Quand
vers midi J-Léon sortit de la mairie, une pluie fine venait
mouillée toutes les surfaces qu’elle pouvait rencontrée. J-
Léon mit son blouson sur la tête et couru jusqu’au fourgon
pour se mettre à l’abri. Ils avaient réussi à sélectionner 4
dossiers compatibles avec les symptômes de la
population, ou tout au moins pouvant être la cause de leurs
soucis.
- Les travaux du Château d’eau près du cimetière.
- L’enfouissement de la ligne haute tension ENF.

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Le CABINET des OBJETS PERDUS

- Le centre de recyclage SAS PERES au Bencassés.


- L’antenne relais émetteur Téléphonie (Las Barraques) à
côté du château d’eau entre LESCUN et SANA.
J-Léon une fois à l’abri dans sa cabine, sortit les quatre
dossiers pour les étudier plus en profondeur le contenu des
dossiers. Sur la banquette du passager qui allait servir de
table, il sortit les plans, le Compte-Rendu. Il avait sorti en
premier le dossier de l’antenne relais téléphonique de
« Las Barraques », située à côté du château d’eau entre
LESCUN et SANA au carrefour de la D10A et de la D96.
Allez c’était décidé départ pour la périphérie proche de
Francon, allons voir cette fameuse antenne relais
téléphonique pour faire quelques relevés et analyses.
J-Léon rentre l’adresse noté dans le dossier, sur le
GPS du fourgon pour le calcul de l’itinéraire. Le GPS
indiqua de prendre en sens inverse la D8, direction le
Fousseret. Jusqu’à l’embranchement direction LESCUN
sur la D75F aux lieux dit du Mouret, des belles maisons et
fermes pour certaines avec des piscines. J-Léon continua
après trois virages en épingle jusqu’au carrefour de
Rochefort et Boulbène, il prit en face après s’être assuré
que personne n’arrive à gauche et à droite. J-Léon passa
l’intersection jusqu’au petit pont enjambant « La Louge »
les barrières de parapet en fer vertes, déterminées le
passage routier.
Une voiture arrivée à assez vive allure en face, J-
Léon se serra vers les barrières pour ne pas gêner le
passage sur le petit pont étroit. Sans la pluie et avec du

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Le CABINET des OBJETS PERDUS

soleil était un endroit bucolique, une petite rivière


serpentant au milieu des champs bordés de grands
peupliers contournant de belles petites collines. Mais le
moment était mal choisi pour rêver au paysage, il fallait
pouvoir se croiser sur le pont en toute sécurité entre deux
véhicules. La voiture d’en face ne ralentie même pas elle
croisa J-Léon sans réduire les gaz à un seul moment. Cela
devait être un habitué du coin qui foncé comme un
cabourd, connaissant par cœur la route mettant en danger
tous ceux qu’il croise !
Le croisement se fit sans encombre mais de justesse
quand même, le fou du volant disparu rapidement dans ces
routes départementales sinueuses. J-Léon venait juste de
franchir les limites de la commune de Francon, il continua
sa route en pensant au fou du volant en espérant qu’il
arrive à bon port quand même… Une fois le petit pont
passé dans le fond du paysage des petits coteaux boisés
montrait leurs jolies formes arrondies, de grand et
majestueux peupliers bordés la route où coulait à leurs
pieds un petit ruisseau alimenté par les collines alentours.
J-Léon continua sur la D75F jusqu’à l’embranchement de
la D10L, borné par deux pins parasols en sale état un
attaqué par la chenille processionnaire et l’autre penché du
côté qu’il allait tomber !!
Vers le bâtiment d’une ferme un peu plus loin, la
départementale montée douce sur la colline. La route
cheminée sur la crête de la colline boisée, elle était si
étroite que les rétroviseurs frottés sur les branches des

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Le CABINET des OBJETS PERDUS

haies de chaque côté. Sur cette route on ne pouvait se


croiser de face avec une autre voiture, et encore moins
avec un engin agricole alors il fallait trouver pour
dégagement sur le bas-côté. J-Léon continua la petite
route dans les bois sur le haut des coteaux, la petite route
continuait de montée légèrement jusqu’au moment où les
bois disparurent tout à coup. Quand 500 m plus loin il
arriva dans lieu-dit du Caussonel, la forêt autour c’était
éloignée des prés et pâtures, des champs et cultures
agricoles diverses.
Pour arriver finalement à un céder le passage D10L
pour atterrir sur la D10A, en point de mire à moins de 100
m le château d’eau « Las Barraques ». La pluie avait cessé
de gros nuages gris et noir menaçant dans le ciel, quelques
gouttes tombées par moments le soleil ne pouvait paraître
tant la couche de nuages était épaisse. J-Léon sortit du
fourgon rentrer dans la partie arrière, il avait tous son
matériel de mesures et analyses. Mais il préféra enfiler sa
veste en Goretex Orange avec des bandes grises
réfléchissantes pour les chantiers, son casque de chantier
Bleu avec lunettes intégrées. Il enfila aussi des bottes de
sécurité en cuir par-dessus son jeans, bien équipés contre
le froid et la pluie il allait pouvoir commencer son réel
travail.
Il commencera par allez interroger le voisinage sur
des symptômes éventuels, puis il fera des mesures et
analyses comparatives avec Francon. J-Léon parti à pied
jusqu’à la première maison, un portail en fer orange juste

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Le CABINET des OBJETS PERDUS

avant la maison clôturer un chantier en construction


derrière et sur le côté de la maison. En passant ce portail
orange sur la façade une boite jaune de la poste pour la
collecte du courrier était fixée au mur. Tous les volets
étaient fermés de la maison, sur la gauche de la porte
d’entrée en bois une petite boite aux lettres grise. J-Léon
frappa plusieurs fois sur la porte en bois, après plusieurs
secondes d’attentes n’ayant aucune réponse des
occupants. Il partit frapper à la seconde maison un peu
plus loin, située dans une sorte de cours gravillonnée gris
foncés avec une grange au fond et la maison à droite. Une
grande bâtisse avec une porte d’entrée une fenêtre de
chaque côté, puis tout à droite un garage en sous pente
rajouté après la construction. Au-dessus de la porte
d’entrée un éclairage style hublot, puis encore au-dessus
un cadran solaire à équidistance d’une fenêtre juste au-
dessus.
A l’étage la maison disposée de trois fenêtres, sur le
pignon droit il disposé de deux autres fenêtres aussi. Sur
le toit de la maison une bonne tripotée de panneaux
photovoltaïques et quatre panneaux solaire pour l’Eau
Chaude Sanitaire. Devant la porte de la remise de la
grange trôné un vieux tracteur Mc McCormick tous
rouillés, tellement rouillé que l’on ne pouvait plus
distinguer la couleur de la peinture d’origine. Sur son côté
gauche un rachitique olivier planté dans une demi-
barrique de vin, puis contre le mur un petit tas de brique
rose de Toulouse avec un tas de tuile canal de style romane
par-dessus provenant ou à destination du toit de la grange.

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Le CABINET des OBJETS PERDUS

Affalé sur les gravillons de la cour, un malheureux chien


sans race précise issu de plusieurs croisements
certainement de couleur fauve. Le poil hirsute en tous sens
il dormait la tête posée sur ces deux pattes avant, épuisé
de regarder et de garder la maison de ses maîtres. Ou alors
il était vraiment gascon d’origine, il adorait tous
simplement faire la sieste. Quand J-Léon avança dans la
cour le chien ne leva même pas la tête il tendit seulement
une oreille, puis se rendormi sans bouger plus que çà. Sur
le montant gauche du mur de la porte d’entrée se trouver
un petit boitier avec le bouton du carillon. J-Léon appuya
sur le bouton du carillon, Ding dong deux tons tous simple
se fit entendre. Derrière on entendit des cris d’enfants
disant à leur mère, qu’il y avait quelqu’un devant la porte.
Puis des bruits de pas se déplaçant vers la porte se firent
entendre, avec une voix de femme qui demanda :
- C’est qui ??? oui j’arriveee … deux secondes !!!

- Je suis l’agent territoriale pour l’environnement, Mr


BORIN je viens pour une enquête sur votre santé par
rapport au relais émetteur téléphonique à côté de chez
vous.

Une dame de la quarantaine ouvrit la porte un foulard


sur la tête et ses cheveux, une tunique fuchsia avec un gilet
gris en laine. Un Legging noir, avec des petits baskets de
sport à trois bandes. Elle tenait dans ses bras un petit gars
bien énervés gesticulant dans tous les sens, il était prés de

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Le CABINET des OBJETS PERDUS

12h30 elle était en train de les faire manger. J-Léon vu


qu’il ne tombait pas au meilleur moment lui :

- Si je vous dérange, je peux repasser à un autre moment


si vous voulez ?

- Mais non j’ai l’habitude, à part si votre questionnaire


dure en longueur. Une maman doit s’adapter tout le
temps, allez monsieur posez-moi vos questions qu’on en
finisse mille dieux !!!

- Depuis deux ans que l’antenne relais est installé, avait


vous symptômes inhabituels. Du genre problème de
sommeil, maux de tête, bourdonnements, etc … Tous
types de choses inhabituelles qui ne se produisait pas
avant son installation. Même les enfants ou les
animaux ???

- C‘est pour ça que l’on capte mieux avec nos téléphones,


plus on est près moins on capte. Alors vous savez pour
les ondes c’est inversement proportionnel à la
distance !!!

- Y a bien le chien qui dort tout le temps mais, il était


comme ça avant ! Alors non je n’ai rien remarqué de
spécial à part ça ! Toute la famille se porte bien, à part
le grand-père mais lui c’est Alzheimer ça ne compte pas !
Bon si vous n’avez pas d’autres questions Monsieur, je
vous salue bien bas !!!

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Le CABINET des OBJETS PERDUS

J-Léon la vit disparaître après avoir refermé la porte


de son logis, ça avait d’être une femme qui allait toujours
à l’essentiel sans détour. Elle n’avait pas été une seule fois
impolie, mais seulement elle ne perdait pas une seconde
au superflu et comme l’OM elle allait droit au but ! Cela
étant peut-être dut au fait de ses enfants, et qu’une mère
de famille n’arrête jamais un instant elle a toujours
quelque chose à faire.
Nous devrions être plus reconnaissant envers ces
femmes qui s’occupent de leurs enfants, de la maison et
des tâches domestiques, et parfois ont un travail en même
temps ! J-Léon ne trouva pas choquant son attitude, il resta
même un peu admiratif de la performance de cette femme.
Qui avait un caractère certes direct, mais peut-être par
obligations familiale. Il continua sur la D10A route de
LESCUN une dizaine d’autre pavillons était regroupés, un
peu plus haut à quelques dizaines de mètres tous des
pavillons et villas modernes et récentes.
La plupart des pavillons étaient inoccupés pour des
raisons d’occupations professionnels, sauf les quelques
retraités de ce quartier qui pouvaient être présents. J-Léon
se contentera de ceux qui seront présents, de toute façon il
n’avait pas le choix il devait s’adapter aux plannings. J-
Léon alla sonner au 44 rue Caussonel cela devait être des
personnes actives, mais personne ne répondit, un petit
pavillon coquet bien entretenu mais vide. Notre agent
territorial retourna au fourgon, pour partir enquêter dans
la rue de « Las Bordes N à droite en descendant. J-Léon

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Le CABINET des OBJETS PERDUS

s’arrêta devant portail vert en fer la partie du bas pleine en


pointe de diamant, commencée à être attaqué par la rouille
côté droit sur le bas des tôles en pointe de diamant, du côté
gauche sur le haut de plus petites traces. Au-dessus des
tôles en pointe de diamants des barreaux montant jusqu’au
haut en de la forme de dôme, au-dessus des pointes de
flèches grises. De chaque côté deux poteaux en béton
supporté le portail, au-dessus des poteaux des pignes de
pin en céramique. Sur le poteau droit un portier avec
caméra et un bouton d’appel, J-Léon appuya sur le bouton
d’appel on entendait une sonnerie retentir dans l’appareil.
Quelques secondes plus tard on entendit une voix
d’homme répondre, en demandant c’était à quel sujet ?
- Je suis Mr BORIN l’agent territorial de
l’environnement pour la nouvel antenne relais
téléphonique à côté de chez vous sur le château d’eau.
J’aurais quelques questions sur votre santé à vous
poser !

- Je viens vers vous Monsieur, répondre à vos questions


j’arrive tout de suite !

Une minute plus tard arriva un homme d’un âge avancé,


grand élancé en pantalon à pinces et une chemise à
carreaux vichy noir et blanche. Une toison de cheveux
blanc lui donnant un côté respectable, et sérieux.
- Depuis deux ans que l’antenne relais est installé,
avait vous symptômes inhabituels. Du genre problème

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Le CABINET des OBJETS PERDUS

de sommeil, maux de tête, bourdonnements, etc …


Tous types de choses inhabituelles qui ne se produisait
pas avant son installation. Même les enfants ou les
animaux ?

- Nous n’avons pas les symptômes cités à part mille


dieux que ceux de la vieillesse, les symptômes d’une
décadence lente et irréversible vers une mort certaine
et inéluctable… Je vous remercie jeune homme de vous
inquiéter pour notre santé, mais nous nous portons
comme des charmes à la fleur de l’âge !

- J’en suis ravi pour vous et votre femme, croyez-moi


portez-vous du mieux possible et le plus longtemps
possible.

- Je vous remercie pour votre gentillesse, et vous


souhaite une très bonne journée quelle vous apporte
les réponses que vous cherchées.

Le retraité opéra un demi-tour derrière son portail


pour se diriger vers la maison, où sa femme devait
l’attendre impatiente d’entendre ce que son mari avait
dire à cet agent territorial. Pendant ce temps J-Léon se
retourna et se dirigea vers la maison derrière lui, Il
remonta une vingtaine de mètres en arrière vers une
vieille maison avec sa grange attenante comme
beaucoup de maison dans le coin. Sous la grange une
vieille caravane des années 1970, et tout un tas de bric-

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Le CABINET des OBJETS PERDUS

à-Brac un peu partout dans tous les coins ! Il ne


semblait pas y avoir âme qui vive, tous les volets de la
maison étaient en persienne. Il se tourna encore un peu
accrocher sur une clôture toute rouillée, un panneau
SOLVIMMO « Maison A Vendre » la maison était en
vente était-elle encore habitée allez savoir ? J-Léon
essaya d’ouvrir le portail une structure en tube carré en
fer avec du grillage, c’était un portail coulissant sur des
roulettes dans un rail couler dans le ciment. Le seul
inconvénient de ce système était les cailloux qui se
coincés dans le rail, qui bloquaient les roulettes et
empêchés l’ouverture du portail. Il y avait des graviers
de gros calibre ou grave avant le rail et après le rail ce
qui permettez facilement le déplacement des cailloux
dans la fine rigole métallique. Mais là ce n’étaient pas
des cailloux qui bloquait le portail, mais bien la serrure
qui était fermée à double tours. J-Léon passera le reste
de l’après-midi à sonner de villa en villa, de masure en
grande maison, de granges en très grandes
exploitations agricoles sans réel succès il faut
l’avouer ! Après avoir pris des mesures de magnétisme
au sol à divers endroits et distance de l’antenne, il fit
des mesures à divers endroits qu’il retranscrit dans un
fichier extrêmement précis et scrupuleux.
Pour les installations radioélectriques comme les
antennes relais de téléphonie mobile, les valeurs
limites d’exposition sont fournies en niveau de champ
électrique et s’expriment en volt par mètre (V/m). Pour
une antenne de radio FM, cette limite est de 28 V/m et

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Le CABINET des OBJETS PERDUS

pour une antenne relais de téléphonie mobile, cette


limite varie de 36 à 61 V/m selon la bande de
fréquences utilisée. Le Débit d’absorption spécifique
(DAS) représente le débit avec lequel l’énergie
produite par un équipement, par exemple un téléphone
mobile, est absorbée par l’organisme. Le DAS est
mesuré sur l’ensemble du corps ou sur une partie et
s’exprime en watts par kilogramme (W/kg). Dans le
cas d’une exposition de la tête, comme c’est le cas avec
un mobile à l’oreille, le DAS est limité à 2 W/kg ne
pouvant pas dépasser les 4 W/kg sur plus de 6 minutes.
Le sujet soulève de nombreuses questions et défraie la
chronique à chaque parution d’une étude scientifique
sur le sujet. À ce jour, on ne peut pas prouver que
l’usage du téléphone est dommageable pour la santé…
mais on ne peut pas davantage prouver qu’il est
inoffensif !

Et pourtant des études ont été menées, sous l’égide de


l’Organisation Mondiale de la Santé (OMS) dans de
nombreuses directions, sur les effets thermiques et les
effets non thermiques des radiofréquences. Les
premiers sont désormais connus : le mobile produit un
échauffement faible de la peau mais les tissus plus
profonds restent préservés par l'absorption des ondes
par les tissus superficiels. Les recherches se focalisent
donc sur les effets non thermiques. Plusieurs centaines
d’études épidémiologiques et expérimentales ont été
conduites concernant les conséquences du mobile sur

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Le CABINET des OBJETS PERDUS

l’encéphalogramme, le matériel génétique, le système


cardio-vasculaire, le cancer. Le document de synthèse
de l’OMS se contentant de conclure que :
« Aucune des recherches menées récemment n'a
permis de conclure qu'une exposition aux champs
électromagnétiques des téléphones mobiles et de leurs
stations de base pouvait avoir des effets néfastes sur la
santé des humains ».
L’organisation mondiale a néanmoins publié de
nouvelles recommandations de recherche en juin 2003
et de nouvelles études plus poussées ou utilisant de
nouvelles voies sont en cours. Bref, malgré les propos
rassurants de l’OMS, de nombreuses interrogations
restent en suspens comme celles concernant les effets
des antennes relais, des nouveaux terminaux 3G…

En attendant, les pouvoirs publics ont imposé des


valeurs maximales pour les émissions de
radiofréquences des téléphones mobiles, ce qui
se traduit par l'indice DAS
Une chose est sûre J-Léon n’avait pas trouver de
mesures inadéquates aux normes en vigueurs en
Europe, il faudra chercher sur un autre dossier. De plus
tous les habitants autour de l’antenne se porter bien et
n’avaient aucuns des symptômes du village de Francon,
le DAS est limité à 2 W/kg près de la tête et ne pouvant
pas dépasser les 4 W/kg pendant plus de 6 minutes. Le
premier dossier se voyait refermer faute de preuves et

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Le CABINET des OBJETS PERDUS

de symptômes sur la population locale. J-Léon passera


au dossier suivant le Centre de Recyclage SAS PERES
au lieu-dit « Bencassés » à Francon. J-Léon appela la
direction de cette société de Recyclage, pour prévenir
de son passage demain toute la journée pour une
inspection et des analyses environnementales sur le site.
Ce fut Alexandre qui lui répondit, il sera à sa disposition
toute la journée pour l’aider dans sa quête. Ce ne fut que
vers 18 H 00 que J-Léon réintégra son fourgon
MERCEDEZ MITO 114 CDI de 136 Cv de l’ONET,
pour partir faire des courses à SUPER U à NOE-
CAPENS.
Mais il fallait que J-Léon ne perde pas de temps, le
magasin à 20 Km par autoroute fermé à 20H30 pétante.
Alors il devra faire vite ses courses, à moins qu’en cours
de route il trouve un bon Gastro où il aura envie de
s’arrêter déguster un bon plat ou spécialité. A 18H40 il
arriva aux abords de l’A64 « La Pyrénéenne », Il passa
sur le pont enjambant l’autoroute au pied le Mc
Danold’s le célèbre Fast Food avait déjà des clients au
Drive la queue s’allongée au fur et à mesure. Il trouver
çà aberrant de voir que les gens aimaient autant cette
nourriture insipide, très calorique avec des sauces et un
steak haché trop cuit. Enfin il se dit que les gens
suivaient une Américanisation de la nourriture, le plus
malheureux c’est que ce sont nos enfants qui vont
subirent cette culture de la mal bouffe. Voyant ce
restaurant bondé chaque jour, J-Léon se demandait
vraiment dans 20 ans si nos enfants devenus adultes

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Le CABINET des OBJETS PERDUS

mangeront toujours cette nourriture inadéquate à des


papilles exercées au bonnes choses. Entre trop calorie,
trop graisses, trop sucres, et trop de sauces en tous
genres ils finiront tous obèses comme aux USA. Le
problème de cette nourriture prémâchée, que l’on
mange sur le pouce en 10 minutes sans réel plaisir et qui
une heure plus tard est digérée où l’on encore faim.
Avec son fourgon il arriva sur le rond-point du Mc
Danold’s comme on l’appelé dans la région. Il
contourna le rond-point pour reprendre la direction
Toulouse, pour éviter la sortie conjointe pour la Zone
Industrielle de la Masquère et celle de l’aire de
covoiturage de l’Aygossau. Il continua pour prendre la
sortie 23 direction Toulouse, la troisième à droite une
voie d’accélération suivant le bord Z.I de la Masquère.
Pour atterrir sur l’autoroute A64 direction Toulouse,
il accéléra un grand coup pour s’insérer dans le trafic
pas trop dense à cette heure-là. J-Léon pensa que ce
serait à n’importe quelle heure, les poids lourds étaient
nombreux en file indienne ne respectant pas les
distances de sécurité. J-Léon mit son clignotant pour
doubler un gros camion benne des sablières Mallet,
quand devant lui un autre poids-lourds Espagnol déboita
pour doubler un autre camion devant lui. J-Léon écrasa
la pédale de frein de son fourgon, le Vito ralentit en
s’écrasant de l’avant son reflexe fut de regarder dans
son rétroviseur. Plusieurs autres voitures arrivées à vive
allure, il se cala derrière ce gros cube ne voyant plus rien
devant. Derrière le nombre de voitures commençait

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Le CABINET des OBJETS PERDUS

augmenter, la file s’agrandissait à vue d’œil dans son


rétroviseur. Le poids-lourd Espagnol étant bloqué
électroniquement à 100 Km/h, roulez tous les deux à la
même vitesse le dépassement allez durer plusieurs
minutes. Plusieurs minutes plus tard et quelques
kilomètres le camion Ibère n’avait toujours pas dépasser
son collègue une semi-remorque en plateau avec des
ridelles et des matériaux de construction sur sa
remorque. Etant lourdement chargé il devait
normalement rouler moins vite, que son homologue
Espagnol. Mais le camion de matériaux faisait de la
résistance, il était lancé plafonner à la rupture du
bridage électronique. Donc résultat des courses ils
restèrent côte à côte sur plusieurs Km sans vraiment
pouvoir se détacher réellement l’un de l’autre, La file
était si longue qu’on aurait pu dire que c’était un
bouchon.
Certains conducteurs s’énervés violement au volant
de leurs véhicules en gesticulant, en voyant ces
chauffeurs professionnels embêtants autant de monde
sans aucune vergogne envers les autres automobilistes.
Au bout d’une bonne quinzaine de kilomètres, il finit
par se rabattre après l’avoir doublé. J-Léon accéléra un
bon coup, pour passer ce gros escargot de la route. J-
Léon resta d’un calme olympien, cependant les autres
suivant furent moins calme eux ! Gesticulant, vociférant
quand ils arrivèrent à hauteur de sa cabine le chauffeur
indigne eut droit à une ribambelle d’insultes en tous
genres. J-Léon pensa qu’il venait d’être rebaptiser pour

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Le CABINET des OBJETS PERDUS

l’année à venir, en Français comme en Espagnol !


Certains automobilistes ayant une CB dans leur voiture,
se mirent sur le canal 19 normalement réservé aux
routiers pour l’inonder d’injures. En expliquant qu’un
chauffeur professionnel qui se comporte ainsi, n’était
qu’un vaurien qui se prenait pour le maître du ruban
bitumé. La bonne centaine de véhicules bien énervée
par le chauffeur Espagnol sans scrupules, passant lui
faisant des gestes obscènes se fit klaxonner pendant
deux bonnes minutes de son exploit embêtant tout le
monde sur la route provoquant un ralentissement de
plusieurs kilomètres.
C’est comme ça que les automobilistes énervés font
n’importe quoi pour rattraper le temps perdu et
provoques des accidents !!! à la sortie 27 Carbonne il ne
lui restait plus quelques mètres avant la sortie 28
Capens-Noé. J-Léon décèlera un peu en mettant son
clignotant à droite, pour prendre la voie de décélération
pour atterrir sur un rond-point. Le GPS lui disait de
suivre la D617 direction Noé jusqu’au garage
VEDRAINE, puis après ce dernier tourner à droite dans
la Z.A de SUPER U. J-Léon se dépêcha de trouver une
place de parking pour aller faire ses courses dans le
super Marché U.
Il prit un petit panier à roulette bleu marine, qu’il
traina derrière lui dans les différents rayons. Il arriva au
rayon boulangerie, il prit deux pains de campagne
abondement recouvert de farine mais avec une croute

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Le CABINET des OBJETS PERDUS

brune bien grillée ! Emballés dans des poches en papier


avec une fenêtre transparente sur le dessus, il était sûr
de ne pas mettre de la farine partout dans le fourgon. J-
Léon continua son périple entre les rayons prenant ce
dont il avait besoin, il croisa une dame avec un peu
d’embonpoint qui courez après son fils ne restant pas
une seconde en place.
Plus elle vociférait, plus le garnement s’amusez
de rendre folle sa mère ! Jusqu’au moment elle arriva
par hasard à l’attraper par son pull, dans un excès de
confiance du jeune garçon. La mère excédée de lui
courir derrière depuis dix bonnes minutes, il lui tomba
une avalanche de baffes sur les fesses devant tout le
monde qui regardait le spectacle. Le jeune garçon fut
vexé de s’être fait bêtement attraper, la fessée par elle-
même lui faisait : ni chaud, ni froid. En revanche le fait
de s’être fait attraper devant tout le monde, lui qui
depuis plusieurs minute faisait la bravade à sa mère tel
un toréador au milieu de l’arène.
Mais seulement cette fois c’est le taureau qui avait
gagné, et ça le jeune garnement ne supportait que sa
mère si lente puisse l’avoir attrapé. Du haut de ses dix
ans sa mère le souleva pour l’installer dans le siège du
caddy, en lui promettant une raclée encore plus sévère
s’il bougeait de son siège à l’avenir. Le spectacle
terminé tout le monde continua leurs emplettes
respectives. La mère de famille put continuer ses
courses plus sereines, sans se soucier de son diablotin

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Le CABINET des OBJETS PERDUS

de fils courant partout sans écouter sa maman une


seconde. Le calme revint dans le magasin, le petit
garçon boudait sur le siège du caddy ruminant sa
vengeance dès qu’il le pourrait !
J-Léon lui cet entracte fini se dirigea tout de suite
vers le rayon viande, dans l’étal du boucher quatre beau
Tournedos lui tendaient les bras ! Il dit au boucher
d’une stature impressionnante de 1,90 m minimum, la
couperose sur les joues et le nez donnait l’air d’un bon
vivant.
A son allure générale cela devait être un ancien
rugbyman, qui avec le temps avait se consacrer à son
premier métier de boucher. A son époque il n’y avait de
rugbyman professionnel, à contrario de nos jours où
l’on peut vivre de son sport. Le colosse des halles lui
emballa les quatre tournedos un papier cellophané avec
le sigle SUPER U, le pesa sur la balance et lui colla une
étiquette avec le prix, le poids, et les diverses
informations obligatoires. Il lui demanda un beau foie
gras mi-cuit au torchon, J-Léon préféré le foie gras mi-
cuit car plus savoureux en pour lui. D’autres ne seront
pas de son avis, mais on savait très bien les goûts et les
couleurs sont propres à chacun !
Puis il se rendit au rayon poissonnerie, pour ses
entrées il avait envie mollusques et huitres spéciales
d’Oléron plus crustacés et saumon fumé. Il y avait
longtemps qu’il n’en avait pas mangés, il regarda l’étal
du poissonnier. Il fut tout de suite attiré par les huitres

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Le CABINET des OBJETS PERDUS

spéciales d’Oléron une cagette de 2 douzaines et deux


magnifique Tourteaux dormeurs d’un rouge / orange.
Puis 8 grosses crevettes roses et des praires et clams 500
gr de chaque. Il choisit aussi 6 belles tranches de
saumon fumé, puis des bulots cuits de faibles gabarits
car J-Léon n’aimait pas les gros bulots souvent plus durs
à mastiquer.
Ce fut peser emballer chaque sorte et espèce dans
sa propre poche, étiqueter sur le champ et déposés dans
son panier, puis il voulut acheter des œufs frais pour
faire une mayonnaise maison. Il prendra aussi un pot de
moutarde forte, sel et poivre en moulin et piment
d’Espelette en poudre, des petits toasts de pain de mie
rond et de seigle pour les crustacés. Du beurre demi-sel
en motte et un pot de crème fraîche entière chez le
crémier, puis J-Léon ira vers les fruits et légumes pour
prendre deux beaux citrons frais. Une fois au rayon
primeur il choisit un petit paquet de pomme de terre
Charlotte, elles se prêtaient bien pour les rissolées ou
mijotées le couteau suisse de la patate !!!
Il choisit aussi un pot de persil et un petit sachet
de gousses d’ail rose de Garonne, en passant devant la
pâtisserie il choisit un paquet de Cannelets artisanaux
Bordelais. J-Léon prit aussi une glace artisanale au
Rhum Philippe FAUR Zone industrielle Allans - 09160
CAUMONT. La glace au Rhum sera servie en
accompagnement des Cannelets Bordelais, il passa au
rayon alcool prendre un vieil Armagnac du Gers. J-Léon

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Le CABINET des OBJETS PERDUS

opta pour une bouteille un « Veuve Goudoulin 1945 »


32 COURRENSAN – GERS pour accompagner toutes
ces bonnes choses. Pour ce soir en passant devant la
rôtisserie en voyant les poulets grillés durant la journée,
choisit qui avait encore sa buée et son jus de cuisson
dans la boite en plastique.
Ce sera son repas de ce soir, demain il invitera
Alban ROUMAGNAC et ses logeurs du gîte Magalie
REZAYRE et Christophe LOPES. J-Léon choisit
quelques bouteilles de vin pour cette soirée improvisée,
un « Tarriquet Font-Grives » Vin blanc demi-sec et
deux bouteilles de Gaillac Domaine de ROTIER avec
un cépage majoritaire le « Duras » adapté au terroir
puis en plus petite quantité le « Braucol et le
Prunelart » ce mélange faisait tout l’équilibre de cet
AOC et tout l’équilibre et l’art de la vinification. Il y a
des recettes avec des % très précis, qui assure une
homogénéité des saveurs d’années en année. J-Léon
connaissait bien le domaine de Rotier, après l’avoir
goûter plusieurs fois et visiter le domaine. Une fois
toutes emplettes réalisées J-Léon se dirigea vers les
caisses, il s’arrêta plusieurs mètres avant la file d’attente
pour passer en caisse. Pour réfléchir à ses emplettes afin
de ne rien oublier, arrêter au milieu d’un rayon ce jeune
homme paraissait réfléchir.
Au bout de quelques secondes il continua vers la
file d’attente pour passer en caisse, après une
progression lente sur le tapis roulant. J-Léon après un

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Le CABINET des OBJETS PERDUS

piétinement et de temps de pauses interminables entre


les différents clients, mais en réalité il ne c’était
déroulés que quelques minutes mais quand on attend
son passage le temps s’arrête. Tu as toujours
l’impression que les secondes durent des minutes, les
minutes des heures et ainsi de suite …
Alors que pas du tout le temps s’écoule toujours
de la même façon, mais étant impatient de passer le plus
vite possible. Cette impatience permet de sembler
ralentir le temps, mais l’illusion grandissez au fil de
l’avancée progressive de la trotteuse de la pendule. La
thèse se vérifie à la poste, chez le médecin, à la banque,
à la sécurité sociale, à la préfecture, chez le dentiste,
etcetera… J-Léon arriva enfin proche du tapis roulant
pour déposer ses produits, ce qu’il fit un par un pour
encore une dernière fois se remémorer sa liste.
Ce soir ce sera poulet grillé avec des pâtes, et des
fruits en dessert et une soirée télévision en ce lundi 22
octobre 2018. De temps en temps il aimait se poser
devant la petite lucarne, pour passer une soirée
tranquille tous seul. J-Léon paya à la caissière ses achats
à une très belle jeune fille un peu typée des îles, mat de
peau des traits fins une vrai vahiné comme sur les
tableaux de Gauguin. Elle n’avait pas de fleur de Tiaré
dans les cheveux, mais l’exotisme de son visage J-Léon
se voyait déjà dans les îles du pacifique. Cependant la
jeune fille elle n’avait pas le temps de rêver elle, elle
passait sans relâche devant le scanner les produits de J-

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Le CABINET des OBJETS PERDUS

Léon. Ce dernier avait mis son sac en toile de jute


réutilisable prit dessous le premier tapis et mit devant le
premier article, en bout du deuxième tapis roulants J-
Léon placé un à un ses produits dans le sac en toile de
jute. J-Léon son gros sac de toile de jute à la main sortit
du supermarché vers 19H35, il avait mis presqu’une
heure pour faire ses emplettes.
Le retour par autoroute fut calme que l’aller, en sens
inverse et l’heure aidant les poids-lourds étaient moins
présent ou plus espacés. J-Léon en doubla plusieurs sur
tout le parcours, jusqu’à tourner à droite direction le
Fousseret puis à Benque il tourna à gauche sur la D8
direction AURIGNAC et FRANCON. A 20H02 il passa
devant la mairie de Francon, et cinq minutes plus tard il
arriva devant le gîte de la « Couronne ». J-Léon se gara
à sa place habituelle dans l’arrondi du virage il y avait
trois places, il gara son fourgon sortit fit le tour complet
pour prendre son sac de course bondés jusqu’aux anses
de portages du sac. J-Léon se précipita vers le frigidaire
pour rentrer ses emplettes dedans, puis il prit le
téléphone pour appeler Magalie et Christophe pour les
inviter demain soir.
Puis ce fut au tour Alban ROUMAGNAC à partir
de 19h30 pour l’apéro, puis le repas en présence de
Magalie et Christophe REZAYRE. Tous acceptèrent
avec grand plaisir, Alban ROUMAGNAC lui ramènera
des Panais pour faire une purée mi-Panais et Mi-Pomme
de terre. Alban avait planté il y avait quatre mois

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Le CABINET des OBJETS PERDUS

plusieurs plants de Panais, le Panais mettait 4 mois à


arriver à maturité. Alors en hiver Alban mettez une
bonne épaisseur de paillage mélanger avec un peu de
terreau, pour faciliter l’arrachage.
Ainsi tous les quatre mois il disposait de ce légume
délicat au gout subtil. Ce légume qui ressemblait à une
carotte dans la forme, mais blanche dans sa couleur
naturelle. Un petit goût de butternut au Curcuma et au
Cumin, et un arrière-goût noisette et une chair en purée
très lisse et bien blanche. Une fois ses invités conviés à
cette petite sauterie, J-Léon décida de ce faire chauffer
de l’eau pour cuire ses pâtes tagliatelles larges. Qu’il eût
ramené dans ses bagages à son arrivée au gîte, avec son
poulet grillé sera son repas de ce soir devant la
télévision.
Dans le gîte il y avait un téléviseur dans la chambre
au 1er étage dans la chambre, et un dans la pièce à vivre
au RDC un peu moins grande que celle de la chambre.
J-Léon passa une soirée tranquille devant la télévision,
il mit la 15 BFN les infos en continues qui font gorges
chaudes du moindre scoop, ou plutôt moindre fait divers
même le plus anodin. Si cette chaine peu montée en
épingle un fait divers le plus minime qu’il soit, en
boucle pendant des heures. Ils le feront volontiers avec
une bande de chroniqueurs bien énervés et en
opposition permanente de l’un à l’autre rhétoriquement.
Se coupant la parole sans aucune vergogne, ne laissant
pas son confrère et adversaire d’opinion d’exposer son

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Le CABINET des OBJETS PERDUS

point vu. A la télévision les débats ne sont


compréhensibles, que si c’est bien ordonné l’un expose
l’autre prépare sa joute ou sa réponse ! Mais si tout le
monde parle en même temps cela devient vite
incompréhensible, si c’est celui qui crie le plus fort qui
a raison ce n’est plus un débat ! Le Parti Socialiste avec
le réchauffement climatique fond comme neige au
soleil, c’était le thème du débat : Pourquoi le PS s’étiole
et s’évapore peu à peu ? Donc devant un Animateur qui
devait être sensé neutre et objectif, anime un débat de
chroniqueurs en joutes rhétoriques successives.
Ce qui énerva rapidement J-Léon qui chercha
rapidement une autre chaine plus apaisée, et surtout
instructive à part la Cinq ou Arte qui proposé du culturel
universel. Sur la 5 il tomba sur un Magazine
d’informations et culture : « C’est Facile à
comprendre » le sujet était La consommation de fruits
et de légumes pour la santé (Bio ou chimie). Plusieurs
reportages démontrant le vrai comme son contraire,
nous laissant le choix de faire notre propre jugement car
finalement les sols et l’eau ne sont pas toujours sains.
Alors Biologique ou avec la chimie en culture
intensives, la question se posait en ce sens ? J-Léon qui
avait déjà un avis sur la question écouta et regarda les
reportages divers, pour asseoir sa culture personnelle et
son avis sera le même qu’avant l’émission personne ne
pourra le dire à par J-Léon lui-même !!! Il ouvrit une
bouteille de vin rouge, un Cote du Rhône château
l’Olivette un vin léger et soyeux s’accordant avec

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Le CABINET des OBJETS PERDUS

presque tout… Peut-être un peu trop charpenté avec du


poulet qui n’a pas un goût prononcé, qu’une viande
rouge avec un peu plus de caractère serait un peu plus
conseillée pour ce vin. J-Léon ne but qu’un seul verre
pour le plaisir sur le plat principal, après il ne but que
de l’eau pétillante Quazec fine et légère depuis 1901.
L’émission terminée il monta au palier entre la
chambre et la pièce principale, à la salle de bain prendre
une bonne douche et mettre dans un sac en toile pour
son linge sale. Puis une fois propre comme un sou neuf,
J-Léon enfila un caleçon propre et tee-shirt propre pour
dormir. Il finit de monter les dernières marches le
menant jusqu’à son lit, il se glissa sous la couette avec
son livre « La peau de chagrin » de BALZAC Honoré
l’histoire d’un parchemin en cuir qui représente la force
vitale de son possesseur, mais qui se racornit petit à petit
à chaque satisfaction de son désir d’autant plus s’il vise
à l’accroissement de sa puissance.
Faisant fi des conseils de l’antiquaire qui lui vendit
le parchemin en cuir, le héros s’entoure de richesses
pour se retrouver misérable et décrépit à la fin du
roman… Le thème central en est le conflit entre le désir
et la longévité… J-Léon alluma la petite lampe de
chevet et commença à lire jusqu’au moment où il sentit
ses yeux se fermaient ! Il tendit le bras droit pour poser
son livre sur la table de chevet, puis déplaçant sa main
jusqu’à l’interrupteur de la lampe et l’actionna pour
l’éteindre.

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Le CABINET des OBJETS PERDUS

Le lendemain son téléphone sonna à 07H00 comme


d’habitude, il avait bien dormi se sentais en pleine
forme les batteries bien rechargées jusqu’au soir.
Comme chaque matin J-Léon ira à faire sa toilette, faire
chauffer de l’eau dans la bouilloire pour son café. Puis
le temps que l’eau chauffe l’eau dans la bouilloire, il
prendra sa douche pour un réveil parfait et définitif. Une
fois la douche tiède prise il s’habillera en passant un
jeans, un tee shirt, et une chemise en coton, il mettra à
ses pieds ses baskets à trois bandes. Puis en trois sauts
dans les marches, il atteint le Rez de Chaussé la pièce
de vie principale pour avaler d’un trait son café
lyophilisé. Ce matin J-Léon ira visiter la Sté SAS
PERES une société de Recyclage en tout genre, très
prisée par les temps qui cours avec la pénurie des
matières première le recyclage est dans l’air du temps.
L’entreprise SAS PERES basée depuis plusieurs
décennies au lieu-dit : « Bencassés » au sud de la
commune de Francon. J-Léon avait rendez-vous avec
Alexandre PERES, directeur de déchèterie à la première
heure à 08 H 00 avant que les premiers clients arrivent
au centre de recyclage. N’en pouvant plus notre agent
très spécial de l’ONET passa son blouson en Goretex au
couleur bigarrées et bien Fluo réfléchissant, puis il sortit
et se dirigea vers son fourgon MERCEDEZ Mito
d’interventions pour se rendre à son rendez-vous avec
Alexandre PERES. J-Léon monta au volant et démarra
instantanément, en faisant crisser les pneus dans le
chemin de graviers ayant mal dosé son accélération. Il

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Le CABINET des OBJETS PERDUS

était pressé d’entreprendre son deuxième dossier


sélectionner en mairie, l’urgence sanitaire du village
imposé cette réactivité accrue de la part de J-Léon. Il
explorait toutes les pistes possibles et inimaginables,
dans un minimum de temps cela lui demandé beaucoup
d’implication c’est pour ça qu’il travaillait en solo…
L’avantage aussi que s’il ne pouvait pas aboutir à une
fin heureuse, il ne pouvait ne s’en prendre qu’à lui-
même ! J-Léon n'était pas asocial au contraire, c’est un
épicurien aimant de grands moments d’amitié à partager
avec ses proches te copains. Mais en termes de travail il
n’aimait pas devoir faire des reproches autres qu’à lui-
même, alors il avait opté pour du travail en solo. Le
travail en équipe ou en binôme demandé de partager des
stratégies, et surtout adopter celle des autres qui
n’étaient pas toujours à son goût…
J-Léon emprunta la D96C sur un petit bout de
quelques centaines de mètres jusqu’à l’église, en
tournant à gauche il prit la D8 la rue principale du
village. Puis à hauteur de chez Alban Roumagnac, il
bifurqua à droite dans la rue de Plaisance. Puis tout au
bout étant sensé être un cul de sac, il emprunta un petit
chemin de terre juste avant la maison de la famille
LAPEYRE rattrapant la D96c route de Mouret vers
« Les Bencassés ». Puis au carrefour de la D96c et la
D75 il tourna à gauche sur quelques mètres pour
atteindre la Sté SAS PERES. J-Léon continua jusqu’au
premier Pin parasol ou deux portails séparés l’entreprise
en deux parties succinctes à droites la partie

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Le CABINET des OBJETS PERDUS

récupération des métaux, à gauches la parties bennes et


recyclage proprement dit. Alexandre était là à attendre
son hôte pour son inspection complète de l’entreprise, il
le mènera dans tous les endroits qu’il souhaitera avec
toutes les explications adéquates. J-Léon pour donner
suite à sa visite constituera un rapport, et la Sté SAS
PERES devra se mettre en conformité par rapport aux
indications citées à l’intérieur du rapport. Alexandre
PERES la quarantaine se présenta à J-Léon BORIN, les
agent ONET venaient assez régulièrement faire des
contrôles tous les 5 ans dans l’entreprise. Alexandre le
suivra comme son ombre dans le moindre recoin, il se
pliera à sa moindre demande ira jusqu’à lui offrir un
café avec des viennoiseries en signe d’hospitalité.
- Bonjour Monsieur, vous êtes Alexandre PERES ?

- Oui c’est bien moi ! je vous souhaite la bienvenue


dans la Sté SAS PERES. Je suis à votre disposition
pour toutes demandes, ma sœur Rose la PDG prendra
le relais cet après-midi car j’ai des obligations
impératives qui exiges ma présence…

- Pas de soucis pour moi, si vous voulez je peux être


autonome ? Mais ne venir vous voir juste quand j’ai
besoin de vous, cela vous permettra de vaquer à vos
occupations !!!

- Je n’ai rien de particuliers à faire ce matin, alors je


reste à votre disposition au cas où ! ça vous évitera de

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Le CABINET des OBJETS PERDUS

chercher quelqu’un, sur une surface de 20 hectares ça


devient tout de suite plus compliqué NON ?

- Vous avez raison Alexandre, je vous remercie pour


votre sollicitude à mon égard !

- Si vous voulez commencer par un bon café et des


viennoiseries, on passe au bureau je vous ai préparé
un bon petit déjeuner …

- Je veux bien puis après au boulot, ce n’est pas un


contrôle habituel. Vous êtes au courant que dans le
village, des pauvres gens ont des symptômes du
trouble du sommeil.

- Nous sommes tous au courant, Mme Jeanne


LABOUY la Mairesse à convoquer tout le village pour
nous avertir de faire attention à nous et de surveiller
les uns et les autres d’une même famille.

- C’est dans ce cadre-là que je vais faire des analyses


et des prélèvements, pour être sûr que cela ne vient pas
de chez vous et que vous êtes bien en sécurité !

- Je comprends mais cela fera partie de notre contrôle


quinquennale ? où on aura un autre, sincèrement je
préférerai que vous fassiez d’une pierre deux coups !

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Le CABINET des OBJETS PERDUS

- Je vous comprend j’irais dans ce sens, même si cela


générer un surplus de travail. Mais pour vous ce sera
bien plus pratique, mais la quinquennale partira de ma
date officielle du rapport !

- Bien sûr cela va de soi ! Merci dallez dans notre sens


pour l’entreprise Merci encore !

- C’est normal que je vous fasse, une petite faveur,


vous acceptez gentiment de jouer le jeu pour ma
recherche de la cause des troubles de la population !
Ils partirent tous les deux vers les bureaux basés dans
l’ancienne maison du grand-père Roger PERES, au RDC
l’accueil et les bureaux administratif, au 1 er étage la
direction et les archives ! Ayant moins de passage au 1
er étage ils avaient sortis une table des archives, qui
servira de buffet du petit déjeuner les PERES était fier de
bien recevoir, ils avaient tous le sens de l’hospitalité du
Sud-Ouest. Rose la PDG avait pris grand soin dans la
préparation, elle avait mis la machine à café de son
bureau une grosse machine à Expresso, Dalhongui avec
du café moulu minute. Des panières de viennoiseries, de
bouteille de jus d’oranges pressées, de la confiture, du
pain et du beurre, un petit déjeuner digne d’un hôtel 4
étoiles. Comme son frère lui avait demandé, Rose avait
pris grand soin pour la présentation de son petit déjeuner.
L’ONET donné les autorisations à l’entreprise de
fonctionner, alors chez les PERES on mettait les petits
plats dans les grands pour le bon fonctionnement le

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Le CABINET des OBJETS PERDUS

centre de recyclage. Quand J-Léon monta les marches de


l’escalier pour accéder au premier étage, une odeur de
croissant frais vint chatouiller ses narines délicates. J-
Léon qui avait bu d’un trait au gîte un café plus que
moyen, cette magnifique odeur de croissants frais lui
ouvrit l’appétit. Quand il arriva en haut de l’escalier, à la
cinquantaine Rose le PDG de l’entreprise avait pris le
temps de l’accueillir.
- Bonjour Madame, c’est l’odeur des croissants frais
qui m’a mené jusqu’à vous à l’étage. Guider seulement
par ma gourmandise, c’est un petit déjeuner quatre
étoiles digne d’un hôtel de luxe.

- Mais non Madame le Maire LABOUY, nous a dit que


vous déjeuner avec un café lyophilisé de modeste
qualité. Alors nous avons voulus que vous commenciez
vôtre journée sous les meilleurs hospices ! A midi je
vous invite à manger avec nous, je fais venir un
traiteur du coin pour un petit repas entre nous, les
employés et vous si vous le voulez bien ??

- C’est OK pour le déjeuner avec vous, cela me


permettra de mieux connaître l’entreprise de
l’intérieur. Tous ce que je peux vous dire elle
commence très bien, avec tout ça je devrais tenir
jusqu’à midi. Pour ce qui est de la bonne étoile nous
verrons bien à la fin de l’inspection !

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Le CABINET des OBJETS PERDUS

- Servez-vous Mr BORIN dit Rose, ce n’est pas là pour


faire joli, mais pour être manger à volonté faite vous
plaisir !

- Merci beaucoup, je vais honneur à votre travail et


vos efforts déployés pour ce petit déjeuner. Je vous
remercie encore de ce beau geste, je ne vous ferai pas
l’insulte de penser à la corruption de fonctionnaire
mais cela ne changera pas mon professionnalisme !

- Il en va de soi, c’est plus par hospitalité légendaire


du Sud-Ouest. Sachez- bien que ce n’est pas
exclusivement pour vous, nous faisons cela pour tous
nos invités ou clients importants !

- Je suis certain de votre bonne foi, mais je tenais à


cette précision pour que les choses soient claires !
Vous comprenez !...

Ils finirent tous leur bon petit déjeuner, dans une bonne
humeur généralisée. La discussion bascula sur la
priorité du moment, la cause des symptômes de la
population du village. Plusieurs dizaines de familles se
retrouvant avec des troubles du sommeil, J-Léon en
profita si eux-mêmes avaient ressentis des troubles du
sommeils quel qu’ils soient. La famille répondit que par
chance jusqu’à maintenant personne n’avait ressentie
aucuns des nombreux symptômes énoncés par Jean
Léon :

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Le CABINET des OBJETS PERDUS

- SOMNOLOQUIES (discutions avec injures et jurons)


- CLONIES NOCTURNES (Gestes erratiques et involontaires)
- CATAPLEXIES (Impossibilité de bouger tout mou)
- NARCOLEPSIES (endormissements subitement)
- TERREURS NOCTURNES (souvent pour les enfants de 4 ans)
- ENURESIES (Pipi au lit)
- SOMNAMBULISMES (se déplacer en dormant)

Une fois la dernière lampée de café avalée, J-Léon


décida de tout de suite faire son expédition dans
l’entreprise accompagné comme son ombre
d’Alexandre son support de terrain. Jean Léon se sentit
un peu comme dans ses pays soviétiques, qui te laisse
aller où vous voulez mais espionnait chaque seconde.
Ils sortirent du bâtiment administratif J-Léon se dirigea
vers son fourgon, pour s’équiper de sa tenue
d’intervention avec tous les EPI obligatoires à son
travail. Alexandre tel un bon agent du KGB restait
toujours quelques mètres en retrait, les yeux grands
ouverts toujours prêt à aider à la moindre demande de J-
Léon.
Ce dernier enfila sa veste GORETEX aux couleurs
fluo réfléchissantes, des bottes de sécurité montante
jusqu’aux genoux, des gants en fibres et latex noir de
manutention, un casque de chantier avec une visière de
protection sur les yeux. Jean-Léon enfila les bretelles de
son sac à dos d’instrumentations spécifiques, analyseurs
et engins de mesures en tous genres. J-Léon d’habitude

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Le CABINET des OBJETS PERDUS

sortait son détecteur de métaux, mais là dans ses


conditions et cet environnement là des tonnes de
ferrailles partout et métaux en tous genre il bipera sans
discontinuer dans la moindre parcelle de terrain. Alors
il s’en passera pour ne pas mêler un peu plus de
confusion, à la mission déjà assez complexe comme çà.
J-Léon commença par la visite des différents bâtiments,
hangars et entrepôts, puis il fera les abords et les docks
de déchargements. J-Léon Passa sa matinée entre des
montagnes de fers rouillés, puis quelques mètres plus
loin une autre montagne d’Inox 304 auquel on ajoute
du nickel pour ses propriété anticorrosives pour le
transport air et eau. Tandis que l’Inox 316 on ajoute du
Molybdène à 2 ou 3% pour contenir des produits haute
acide, l’Inox 316 L avec du Nickel 12% du Chrome 17
% et molybdène 2% + Carbone à 0,02% pour l’industrie
pharmaceutique ou Agro-alimentaire. Un peu plus loin
c’était colline d’Aluminium Gris argent, quelques pas
plus loin une petite colline de cuivre rose électrique,
Une montagne encore de robinets, d’Electro-vannes,
Boisseaux sphériques en bronze et Laiton d’un beau
jaune doré qui sont des alliages de métaux souvent
utilisés dans le chauffage et l’industrie air comprimé et
le refroidissement.
Puis un peu plus loin des bennes et containers de
métaux plus rares, le plomb, l’étain, le cadmium, le
zinc, le germanium, le Bismuth, le silicium, le galium,
le tungstène, le tantale, etc … Mais ce n’étaient pas les
seules matières que cette entreprise recyclées, les

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Le CABINET des OBJETS PERDUS

matières plastiques en tous genre PVC (Polyvinyle de


Chlorure), Polyamides, polyesters, Acétate de cellulose,
Polymères Fluorés. Mais aussi la terre, les gravats, le
sable, les graviers, pierres et rochers divers, le bois pour
faire de la plaquette ou des pellets pour le chauffage.
Les cartons d’emballages de toutes tailles, les appareils
ménagers, sur le site il y avait une entreprise STC
(Serrurerie Tôlerie du Comminges) Pour obtenir
facilement de la matière première pouvant être recyclée,
en portails, balustrades, estrades, grilles, et toutes
œuvres de Métallerie ou chaudronnerie.
En poussant un peu plus loin ils auraient pu faire un
concept d’ateliers d’artistes en construisant des œuvres
d’art sculptures, peintures, statues monumentales en
utilisant la matière première du centre de recyclage SAS
PERES. Il était presque midi quand il regarda sa montre
connectée, il avait réalisé 12 987 pas, presque 8
kilomètres depuis ce matin. Alexandre continuant de le
suivre comme son ombre, lui demanda s’il en avait
encore pour longtemps de ses investigations. Le repas
de Paulo le traiteur, patron du Traiteur « la Fourchette
authentique » Avec le Chef Paulo « MARQUAU »
cuistot passionné à MONTOULIEU Saint Bernard
31420 servira vers 12h30 des assiettes de charcuterie
Jambon de pays en chiffonnade une fine bande de
terrine de campagne aux noisettes et du Coleslaw en tas,
un morceau de cochon de lait farcis avec une farce aux
agrumes, avec des haricots verts aillés en petits ballots
entourés d’une fine tranche de ventrèche, une assiette de

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Le CABINET des OBJETS PERDUS

Fromages Camembert, Napoléon, et pour finir en


dessert île flottante au caramel avec ses langues de chat
pour 12 €uros par têtes. Avec 13 convives à table Paulo
étant superstitieux mis 14 assiettes et s’inclus dans le
festin, sans supplément pour l’entreprise il prévoyait
toujours un peu de RAB pour les gros mangeurs.
Car dans le Sud-Ouest il y a que des bons mangeurs
comme cochon qui ne s’en dédits, tel le célèbre Portos
des 4 Mousquetaires en bon Gascon ! Les Gascons ont
deux choses un très bon coup de fourchette, et fine lame
pour de féroces combats d’escrime. Sans cette richesse
du terroir gastronomique les Gascons sont de rudes
gaillards, qui aiment se battre contre des ennemis
valeureux mais généralement plus chétifs. Le chef
MARQUAU était né dans ce Sud-Ouest fier et
généreux, avec son accent qui roule comme des galets
dans la Garonne.
Une gouaille truculente beaucoup se moquaient
mais jamais ouvertement, de peur de voir la foudre
Gasconne s’abattre sur eux … On aura beau dire
question tempérament et combativité le Sud-Ouest, roi
de l’ovalie sur tous les terrains de Rugby de France. Le
stade Toulousain champion incontesté depuis de
nombreuses années, avec un palmarès 5 fois champion
d’Europe, 21 fois Champions de France en Rugby
toujours au sommet du top 14. C’est cet esprit fier et
batailleur qui anime les Gascons, et la bonne
gastronomie du terroir méridional haut en couleurs et en

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Le CABINET des OBJETS PERDUS

saveurs. Même si quelque fois le climat par endroit est


un peu rude et froid, un bon Cassoulet ou une bonne
Garbure viendra vous réchauffer sans autre concession.
Au pied du Massif central jusqu’aux confins des
Pyrénées, en passant par le Gers, les Landes, et
l’Aquitaine, pour finir à l’opposé en pays Languedoc et
Catalans.
Une formidable diversité riche de paysages, et de
terres Cathares, Catalanes, de delta des fleuves, mers et
montagnes, immenses forêts et Océan majestueux. Dans
ce grand pays du Sud-Ouest le chef MARQUAU avait
choisi d’y faire son métier de bouche, pas toujours facile
parfois même difficile où s’en projets avaient un avenir
certain et non l’inverse. Le chef MARQUAU Paulo était
à la barre de son entreprise et ne comptait pas la lâcher,
cap vers les agapes du bonheur avant celle du numéraire
car chef à grand cœur. Pour la venue de L’ONET la
Société SAS PERES, pour la date anniversaire de la Sté
Rose le PDG avait voulue marquer le coup avec la
douzaine d’employés et J-Léon. Depuis plus de 80 ans
à la sortie de la seconde guerre mondiale et la pénurie
de métaux, le recyclage avait débuté et n’avait jamais
cessé. Appeler au début « les Ferrailleurs », puis baptisé
les manouches le métier était mal vu ; puis les
récupérateurs dans les années 90, pour finir en centre de
recyclage dans les années 2000.
Maintenant les communes payent pour évacuer
leurs déchets, mais les habitants aussi ne pouvant faire

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Le CABINET des OBJETS PERDUS

des décharges sauvages comme dans les années 70. On


creusait un trou et ont enterrés les déchets, qui mettaient
des milliers d’années à disparaître. Mais n’étant plus
sous nos yeux tout le monde fermés les yeux sur ces
pratiques d’un autre temps ! Dans ses années 1970 ont
creusait de grandes fosses d’immondices, dont les
intempéries dégoulinent dessus pendant des semaines.
Puis quand la fosse est pleine on rebouche à coups de
bulldozers, en laissant la nature repoussée dessus et la
décharge a enfin disparue. Mais seulement par
infiltration de l’eau dans le sol, on pollue tous ce qui se
trouve en dessous, nappes phréatiques, malgré qu’une
grande partie soit filtrée par le sol !!! … A force de
combat des écologistes et de pollution de nos sources
aquatiques, sont nés les centres de recyclages actuels en
mettant les communes à contributions et ses
administrés. Alors depuis cinquante ans va naître des
centres de recyclages un peu partout dans nos
campagnes, au moins un par canton dans nos
campagnes une profession très règlementée. La
récupération des métaux et de tous produits se fait avec
des règles très strictes, pour ne pas polluer un autre site
ou une deuxième fois.
Alors les règles de conditionnements sont adaptées
à la dangerosité du produit et avec l’équipement de
protection adéquat. Le cahier des charges est dense et
bien remplis, les centre sont visités tous les cinq ans par
L’ONET (Office National Environnement Territoire
organisme) classement ICPE (Installation Classée Pour

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Le CABINET des OBJETS PERDUS

. Normalement ce n’est pas J-Léon qui


l’Environnement))

s’occupe de ces contrôles d’organismes classés ICPE,


car des constats sans surprises et difficultés particulières
fait pour des techniciens qui suivent la règle à la lettre.
J-Léon lui était le sauveur des causes perdues, le
technicien de la dernière chance. On faisait appel à ses
services quand tous les autres n’ont pas aboutis, du fait
de sa formation très complète scientifique J-Léon sortait
des sentiers battus traditionnels, il allait explorer les
pistes les plus improbables pour arriver à des résultats
étonnants. Pour ce dossier en particulier il fera d’une
pierre deux coups trouver une énigme, par effet de
ricochet une visite pure et dure ICPE. Cela faisait plaisir
au client d’avancer la visite, et surtout ils ne seront
dérangés qu’une seule fois. J-Léon au cours de sa visite
n’aura que des petites remarques, qu’il vous détail :
- Mettre des bacs de retentions adaptés aux volumes des
produits dangereux stockés dessus, exemple Bidons
d’huile de vidanges 200 litres = Bac de retentions de
1000 litres. Périodicité : Immédiat

- Ne pas mélanger les produits dangereux, sur les bacs de


rétentions. Car 2 produits différents tels des acides ou
autres, peuvent avoir des réactions chimiques entre eux
pouvant aller jusqu’à l’explosion. Un seul bac de
rétention par produit obligatoirement !!! Périodicité :
Immédiat

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Le CABINET des OBJETS PERDUS

- Faire des dalles en béton avec récupération des eaux de


pluies, sur les lieux de stockages des métaux en
compartiments séparées. Aucuns métaux à même le
sol, avec panneaux indicatifs des métaux. Périodicité :
10 Ans

- Remettre en conformité électriques les presses à papier,


à cartons, à plastiques, sécurités, plastrons, arrêts
d’Urgences, sorties des ballots pouvant chuter sur
l’utilisateur. Périodicité : 1 Ans avec vérification
APAVE ou SECURITAS

- Un fléchage des stockages et sens de circulation sur le


site avec des panneaux indicateurs des différents
stockages de matières sur 20 Hectares c’est obligatoire
par efficacité. Périodicité : 1 Ans

J-Léon avait passé sa matinée à inspecter les moindres


recoins de l’entreprise, parcourant un dossier pré-
imprimé il cochait, notait et prenez des photos pour
illustrer son rapport. J-Léon étant plus méticuleux que
la plupart de ses collègues, il avait encore trouvé des
remarques et des défauts que les autres n’avaient pas vu
où laisser passer.
Ce ne fut que vers 14H00 qu’il reprit ses
investigations mais cet fois avec des mesures et
analyses. Après un repas copieux sur un fond d’histoire
de l’entreprise que Rose conta, avec l’assistance

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Le CABINET des OBJETS PERDUS

d’Alexandre sur les débuts de leur grand-père Roger à


la sortie de la seconde guerre mondiale. En ce temps-là
ils manquaient de tout, les métaux comme la
nourriture !
Ils devaient être malin et recycler les moindre
objets et métaux, pour en faire ou fabriquer de
nouveaux. Ils allaient glaner dans les champs les restes
des récoltes, chasser et ramasser dans les bois gibiers et
champignons. Ils survivaient de leur inventivité et du
recyclage du moindre objet, du braconnage, de la chasse
et de la pêche. Au début le grand-père Roger récupérer
ce dont les gens ne voulaient plus, ou se débarrassés
avec son cheval et la charrette il passait de ferme en
ferme récupérer les encombrants. Puis Roger une fois
revenu à sa ferme, s’enfermera dans sa grange atelier
pour réparer et améliorer ou construire de nouveaux
objets. Au pire de faire des tas de métaux, cuirs, bois,
en récupérant pour une prochaine fois et même
refondre, modifier, poncer, vernir, repeindre meuble ou
outils, harnais, supports en tous genres. Puis au fil des
marchés pour revendre certains objets, plus ces tournées
dans les fermes Roger récupérer de plus en plus vieux
trucs en tous genres. Comme Roger passait
physiquement dans les fermes tout le monde le
connaissait, il vider les caves et les greniers. Tous ce
que les gens ne voulaient plus, Roger les récupérés à
domicile sans jamais se déplacer. En 1955 après avoir
économiser sou après sous, Roger acheta un camion
d’occasion BERLIET GLB 5B Bleu

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Le CABINET des OBJETS PERDUS

avec le plateau de la benne en bois et ses ridelles en bois


également. Il n’était pas peu fier de son camion, mais
par goût d’économie il continua longtemps avec le
cheval de trait Percheron « Aldo » blanc cassé de 1200
Kg et sa charrette en bois de 5 mètres. Le camion lui
consommé du pétrole qu’il fallait payait 0,99 Franc le
litre avec des réservoirs de 120 litres pour 118,80 Francs
le plein une vraie fortune à l’époque. « Aldo » lui fallait
un sceau d’avoine un peu d’herbe fraîche du bord des
routes, il était certes moins rapide que le camion mais
c’était bien moins cher. Roger PERES avait vite vu son
bénéfice jusqu’au jour où « Aldo » resta coucher dans
son box à la ferme, Roger le secoua mais il ne se releva
pas ce matin-là. Trois jours plus tard il mourut de
vieillesse, Roger dans une grande tristesse se mit à faire
ses rondes avec son camion la mort dans l’âme pour se
pauvre « Aldo ». Roger agrandi progressivement sa
tournée pour récupérer encore plus de produits, il

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Le CABINET des OBJETS PERDUS

passait dans tous les villages à 10 Kilomètres aux


alentours du « Bencassés ». Etant plus rapide que le
pauvre « Aldo » le BERLIET lui avait l’avantage de ne
pas prendre de pause pour brouter le bord des routes.
C’est comme ça que Roger était passé dans l’ère
mécanique bien que couteuse, mais plus rapide pouvant
aller chercher les matériaux plus loin. A cette époque
Roger faisait ses tournées avec son fils de 20 ans René
PERES qui prendra sa relève à sa retraite. A 20 ans René
était déjà un solide gaillard de 1,90 m, avec sa mobylette
bleu Motobécane il allait jouait au rugby au
« Fousseret » comme troisième ligne en division
d’honneur. Plusieurs jeunes filles lui couraient après
dans les villages aux alentours, certains soir dans les
bals plusieurs concurrentes se rencontrées avec
quelques crépages de chignons à la sortie. Jusqu’à la
rencontre avec Madeleine BORDE une fille du centre
de Francon, il n’avait d’yeux que pour elle toutes les
autres n’avait plus d’intérêt pour René. Le bellâtre de
« Bencassés » se rangea des voitures, et épousa
Madeleine deux ans plus tard elle qui avait sue touchée
son cœur de rugbyman.
Madeleine était une fille volontaire et travailleuse,
même un poupon de 1,90 m ne l’impressionnée
nullement et savait le diriger par le bout du nez. René
n’avez jamais voulu l’avouer mais il l’aimait et aurait
fait n’importe quoi pour elle. Madeleine était l’amour
de sa vie, c’est elle d’ailleurs qui plus tard s’occupera
de l’administratif de l’entreprise. Quand René repris la

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Le CABINET des OBJETS PERDUS

succession de son père en 1973, sa première action fut


d’acheter une grue d’occasion à chenille avec un
grappin pour le stockage de métaux à l’entreprise.
Madeleine était allée avec René à la foire agricole à St
Gaudens du 16 au 20 Septembre 1973, pour acheter une
grue à chenille et toute sorte d’engins agricoles, des
bestiaux, les dernières nouveauté et tendances de
plusieurs métiers de cette époque.
Madeleine renvoya dans ses buts un vendeur, qui
avait embobiné René sur un engin multifonctions neuf
avec un bras hydraulique et un grappin derrière un
tracteur comme les bucherons canadiens et une
remorque de 7 à 8 mètres qui sert pour les billes de bois.
Le vendeur un commercial rompu à la vente, avait
hypnotiser René par le nombre de possibilités pour la
récupération de métaux. Si le grappin pouvait soulevés
des billes de bois, que ferait-il de morceaux de métal.
René étant sous sa domination orale le vendeur se frotter
déjà les mains, il était presque sûr de conclure la vente
jusqu’à l’arrivée de madeleine dans la partie. Madeleine
prit la main sur les transactions en lui demandant des
choses précises, il ne put lui répondre le commercial
sentait que la vente lui échappée ! Le vendeur essaya de
rattraper René pour le rallier à sa cause, mais ce qu’il ne
savait pas dans la vie ce sont toujours les femmes qui
ont le dernier mot. Ce n’est pas une histoire de
phallocratie, mais juste qu’elle garde la tête froide
jusqu’au bout et ne marche pas à l’affecte dans les
affaires.

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Le CABINET des OBJETS PERDUS

Dans la dépêche du midi elle avait vu une annonce


d’une grue à chenille équipée d’un grappin à 4 dents et
d’un aimant d’occasion chez BARBARESCO Père &
Fils Matériel BTP dans l’entrée du village au 7 – 9 route
de Toulouse de Martres Tolosane. En 1973 l’entreprise
d’achat et vente d’engins de BTP Grue à chenilles à
roues, pelleteuses à chenilles et à roues, tarières
mécaniques, Bulldozers, aplanisseuses, et bien d’autres
engins avec des noms bizarre… Bien plus tard dans les
années 2000 les enfants s’installerons dans la ZAC
Cantalause Pépinière d’entreprise de Martres Tolosane.
René & Madeleine allèrent physiquement l’engin
d’occasion, après une inspection minutieuse de la grue
et un petit essai en marche sur place. René et Madeleine
conclurent l’achat avec le Père Adriano
BARBARESCO, pour la modique somme de 300
Francs supplémentaire Mr BARBARESCO livrera
l’engin sur un camion Plateau à FRANCON au lieu-dit
« Les Bencassés » le lendemain le samedi matin avec le
grappin et l’aimant. A partir de ce moment-là la
recyclerie ou centre de recyclage de René et madeleine
commença vraiment, une nouvelle aventure commença
en oubliant les méthodes du grand-père Roger. Puis bien
des années plus tard viendra les méthodes de Rose et
Alexandre, les enfants de René appliqueront leurs
propres méthodes encore plus modernes. Le repas se
passa dans la bonne humeur avec les employés et la
famille PERES, aucune crainte envers J-Léon dans un

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Le CABINET des OBJETS PERDUS

esprit d’entente joviale tout le monde parler à tout le


monde !
Puis une fois le café avalait J-Léon se remit en quête
des indices pouvant éventuellement le mener sur une
piste des faits causant des troubles au village. Il repensa
à l’histoire de cette famille qui depuis plusieurs
générations, reprennent l’entreprise familiale sans
jamais défaillir. A Force de conciliabules et d’entraides
intergénérationnelles, le pilier de la Sté PERES
soutenait encore fortement l’entreprise. J-Léon passa
plusieurs heures à faire des analyses et prélèvements,
une cartographie complète de la surface au sol de 20
Hectares.
Vers 17H00 il devait partir préparer les agapes de ce
soir, pour recevoir ses invités Alban, Magalie et
Christophe. La Mairesse ayant une réunion du conseil
municipale pour fixer les priorités des jours à venir, ne
pourra faire partie des hôtes de ce soir. J-Léon parcouru
tout l’après-midi de long en large tous les recoins du
centre de recyclage, sans ne détecter la moindre
anomalie que ce soit dans les analyses, comme dans les
prélèvements tous semblé normal !
Vers 16H30 J-Léon se rendit dans les bureaux de la
direction pour saluer Rose et Alexandre, le frère et la
sœur était assis au bureau de la PDG dans des beaux
fauteuil en cuir capitonnés aux nombres de deux côté
clients, et un autre fauteuil en cuir mais à roulettes celui-
ci du côté de la PDG ! La discussion était âpre et

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Le CABINET des OBJETS PERDUS

engagés du côté Alexandre qui exposés du mieux


possible ses arguments, Rose jouait son rôle de PDG et
tranchée net dans le vif par des affirmations ou des
négations sans argumenter plus que ça. Elle voulait aller
à l’essentiel pour un gain de temps et d’énergie en
faisant des réponses courtes et brèves, elle développer
que quand cela devenait vraiment bloquant ou frustrant
pour Alexandre. Un dossier était ouvert sur son bureau,
Alexandre lui exposer déjà les remarques de J-Léon de
ce matin pour la construction de box de stockages en
béton avec récupération de l’eau de pluie ou de
nettoyage. Pour Rose ce n’était pas le bon moment
d’investir dans des travaux couteux, mais surtout
pénalisant pour le métier. Les prochains box de
stockages à venir seront fait dans les normes, mais les
anciens seront faits par roulements dès qu’un nouveau
sera terminés on attaquera un ancien. Pour stocker la
matière dans le nouveau, ainsi on pour effectuer les
travaux dans l’ancien et ainsi de suite pour tous nos box
de stockages. J-Léon attendit une accalmie dans leurs
discussions, pour frapper à la porte du bureau et rentrer.
- Excuser moi je venais vous saluer, avant mon départ
car j’ai fini mon inspection RAS !
- Je vous remercie pour votre travail, mais aussi de
nous dédouaner des maux qui affectent notre village !
Au revoir Mr BORIN je vous assure que nous ravis de
votre passage, et ce n’est pas toujours le cas. Mais
vous nous avez épater par votre professionnalisme, et
de vos précieux conseils que nous suivrons à la lettre !

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Le CABINET des OBJETS PERDUS

J-Léon lui restait que deux dossiers présélectionnés à la


mairie, il pensa à Alban Roumagnac. Il fallait peut-être
conjuguer les talents de chacun, et travailler en binôme
main dans la main. Ce soir au repas J-Léon en parlera
avec Alban, en mettant une stratégie partagée commune
au point. J-Léon se dirigea vers son fourgon garées près
des bureaux administratifs du centre de recyclage. J-
Léon monta au volant de son fourgon Mercedez Mito
CDI 136 Cv, il va rentrer le plus vite possible pour faire
les préparatifs de son diner.

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Le CABINET des OBJETS PERDUS

CHAPITRE VII
Le repas au Gîte

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Le CABINET des OBJETS PERDUS

A 16H33 J-Léon sortit du centre de recyclage à allure


réduite, en prenant le temps d’observer cette nature qui
allait rentrée dans l’hiver. J-Léon regarder les
changements de saison pour la nature certains arbres à
feuillages caduques étaient déjà complétement nus,
d’autres persistants passés du rouge au mordoré qui
faisaient tout l’attrait du paysage des côteaux et des
vallons avec ses ruisseaux prodiguant l’eau nécessaire à
leurs croissances. L’irrigation des ruisseaux créant des
bandes vertes plus intenses aux abords du réseau erratique
hydrographique, parcourant suivant le relief les plaines et
les vallons. A une cadence de sénateur il parcouru la
campagne, observant ses décors absolument magnifique
la ruralité agricole. Le paysan les gens du pays, qui
façonnent le paysage :
(Pays : Berry, paisan (de deux syllabes) ; bourg. poysan ; Espagne. paisano ;
ital. paesano. Dans l'historique, paysan a parfois le sens de gens du pays, qui
est le sens primitif. En ancien français paisant, dérivé de pays avec le
suffixe -an, littéralement « (gens) du pays ».)

J-Léon lui travailler en ville et vivait en ville, son rêve


était de venir vivre à la campagne avec des gens simples
et pas superficiels comme en ville. Où son voisin peut
mourir dans un anonymat le plus total, où personne ne
prend soin de son voisin sans vouloir le connaître ou
même lui tendre la main. Cela provient du fait que dans le

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Le CABINET des OBJETS PERDUS

travail on est très individualiste, car il y a un adage en


management c’est : Divisé pour mieux régner ! Il est plus
facile de diriger des employés qui ne s’entraident pas,
étant isolés ils ne se sentent pas puissants mais fragiles.
Alors facilement malléable et docile au commandement,
passant plus de temps au travail ce qui donne des résultats
désastreux dans la vie sociale civile. En termes de
cohabitation et de communication entre voisins et
voisines, ne faisant plus confiance en son prochain alors
on ne veut pas les connaître plus que ça ! J-Léon lui pour
un citadin aimait la proximité sociale avec ses voisins,
alors que pour ces voisins ce n’était pas toujours le cas. J-
Léon prit le temps de fureter dans la campagne qui à
l’automne prenait ses habits dorés, les arbres
commençaient à perdre leurs feuilles en ce mois
d’Octobre le soleil était encore bien présent. Il avait
emprunté la D96C jusqu’au petit chemin de terre, qui
remonté jusqu’à la rue de plaisance qui aboutissait à
l’école primaire. Quelques mètres plus loin la maison
d’Alban Roumagnac, le magicien, le druide du village ce
personnage mystique. En passant devant sa maison il eut
une tendre pensée pour cet homme, qui au premier abord
avait l’air bizarre mais d’une grande gentillesse.
Ce soir ils seront à table ensemble et partagerons un
repas en commun, avec d’autres invités les propriétaires
du gîte « Couronne » Magalie et Christophe pour un
moment conviviale ensemble. Etant leur seul et unique
client en cette période peu touristique, J-Léon voulez
mieux les connaitre, alors quoi de mieux qu’autour d’une

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Le CABINET des OBJETS PERDUS

table ? Il était très excité à l’idée de recevoir de recevoir


ces gens, d’apprendre à se connaître un peu mieux tous
autour de bonnes agapes. Il arrêta de faire gambader son
esprit, car sinon il allait manquer de temps pour ses
préparations culinaires. J-Léon rentra sans s’attarder sur le
paysage bucolique de la campagne, car sinon le temps
allait lui manquer jusqu’à l’arrivée de ses invités. Dès son
arrivé au gîte il se mit en œuvre, J-Léon rentra sans
s’attarder sur le paysage bucolique de la campagne, car
sinon le temps allait lui manquer jusqu’à l’arrivée de ses
invités. Dès son arrivé au gîte il se mit en œuvre, il
commencera par le plateau de fruits de Mer avec des
bulots, 2 crabes Tourteaux dormeurs, de grosses crevettes
roses, 6 tranches de truites fumées du Ger avec une
mayonnaise au citron et paprika maison. Puis une heure
avant l’arrivée des invités, il s’attaquera aux tournedos
Rossini. J-Léon bondit de son fourgon tel un lion qui sort
de sa cage la clé à la main dans un dernier bip il cadenassa
toutes les portes de la camionnette.
Dans une course éperdue vers la porte, et dans la main
gauche le trousseau de clés du gîte il se déplaçait tel un
félin puissant et agile. J-Léon commença par mettre la
table pour ses trois convives plus lui, il prit beaucoup de
soin en choisissant la vaisselle présente dans les placards
du gîte. Il découvrit des sets de tables en fibres de
bambous originaire de Bali ou d’Indonésie, qui donnait à
la table un charme d’Asie. Des assiettes rectangulaires
blanches style IKAE, des assiettes noires rectangulaires
mais légèrement plus petites pour les entrées. Des

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Le CABINET des OBJETS PERDUS

couverts tout en inox de la même provenance, une grande


poubelle de table en céramique blanche au centre de la
table. Deux carafes en verre dépolies pour le vin et l’eau,
et verres dépolis assortis eau et vin. Une corbeille carrée
en osier pour le pain avec un linge à motifs attaché à
l’intérieur, avec plusieurs sortes de pain tranché de la
veille. Dans un petit plat blanc à rebords rectangulaire des
toasts briochés ou aux seigles pour les crustacés. Une
saucière blanche en céramique qui accueillera la
mayonnaise maison spéciale fruits de mer, un serviteur en
verre et céramique avec sel, poivre, huile et vinaigre.
Deux pinces à crustacés, 4 des crochets à chairs de crabes
palette courbe d’un côté et griffes de l’autre, des cures
dents en bois dans leur boite. Un gros dessous de plat une
grosse rondelle de bois, en chêne de 30 cm de diamètre et
1 cm d’épaisseur poli et traité en étuve pour la chaleur. La
place devenait de plus en plus restreinte sur la table ronde
en pin de chez IKAE, mais avec un peu d’ordre et
intelligence tout devrait rentrer dans l’ordre. J-Léon prit
un grand plat ovale en inox dans le placard du bas au-
dessus du tiroir à casseroles, le plaça sur le plan de travail
pour disposer les crustacés de façon harmonieuse dedans.
J-Léon plaça les deux demi-tourteaux au centre
entourés des 2 douzaines huitres, puis une rangée de
praires et clams et les bulots, des coupelles de
mayonnaises maison au citron et Paprika, une de
vinaigrette échalotes, un aïoli spéciale crustacée, une de
beurres demi-sel breton et une dernière avec un bol rince
doigts à l’eau citronnée. Finalement un beau plat bien

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Le CABINET des OBJETS PERDUS

agencé par familles coquillages ou crustacés, quand c’est


beau pour les yeux c’est bon dans la bouche. Car un bon
plat se mange tout d’abord avec les yeux !!!
A 1 heure de l’arrivée du premier invité, il commença
sa première mayonnaise la base dans un grand saladier.
Pour chaque sauce est la même pour les trois sauces :
- Une mayonnaise à base de citron
- Une Aïoli au piment Espelette
- Une sauce à base de citron et Aneth
Il sortit du placard un vieux batteur à deux fouets
Moulinax, il mit trois grosses cuillères à soupe de
moutarde de Dijon forte, sel et poivre. Il casse un œuf
entier qu’il dépose sur la moutarde, un deuxième œuf avec
juste le jaune au même endroit. J-Léon mit en route le
batteur et commença par battre la moutarde avec le jaune
et l’œuf entier avec un très léger filet d’huile. Il continua
à battre jusqu’à ce que le mélange en ajoutant au fur et à
mesure un filet d’huile devienne plus compact. Tout en
continuant sans arrêt à battre la mixture et rajouter le filet
d’huile de Tournesol tout du long. Quand la préparation
est bien ferme et solide avec un volume voulu, il divise la
préparation dans 3 bols en céramique blanc pour finaliser
les 3 sauces différentes. Avec une grosse cuillère il remplit
les 3 bols en Céramiques, dans le premier il ajoute 3
Cuillère à soupe de jus de citron + 100 gr écorce de citron
confit couper en tout petit dés + 10 gr d’Aneth ciselé très
fin. Mélanger délicatement le tout avec la cuillère à soupe,

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Le CABINET des OBJETS PERDUS

puis gouttez la sauce avec la pointe d’un couteau si pas


assez acide ajouter du jus de citron.
Dans le deuxième Bol après l’avoir rempli au ¾ il rajouta
les 5 gr de purée d’ail + les 3 gr de piment d’Espelette en
mélangeant délicatement le tout avec la cuillère à soupe,
puis gouttez la sauce avec la pointe d’un couteau si pas
trop fort en ail & piment !
Pour le troisième Bol il fera une vinaigrette toute simple
avec huile de colza et vinaigre de vin, il cisellera 2 grosses
échalotes en tout petits morceaux pour les amateurs.
Pour le quatrième tout sera plus simple il sera rempli au ¾
aussi mais de mayonnaise maison nature. J-Léon
découpera aussi les citrons en quartiers, qu’il disposera à
plusieurs endroits sur le plateau. Il remisera le plateau
dans le bas du réfrigérateur au-dessus des bacs à légumes,
les fruits de mer doivent être très frais !
J-Léon attrapa dans le tiroir du bas une grande poêle, il la
plaça sur la gazinière où il alluma le gros feu, il le mit sur
le plus fort les belles flammes bleues venaient léchées le
cul de la poêle. J-Léon coupa une petite tranche de beurre
dans le fond de la poêle, il se mit à grésiller et à fondre
presque instantanément. J-Léon saisi le manche et fit
tourner le beurre en rond au fond de la poêle, l’odeur du
beurre noisette se fit sentir rapidement. Il était grand
temps de mettre les tournedos à saisir, il baissa un peu le
feu pour dorer sans griller la viande. Avec la fourchette au
bout de quelques minutes, il retourna chaque morceau de

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Le CABINET des OBJETS PERDUS

viande de bœuf dans la poêle. Il contrôlera la cuisson


régulièrement en soulevant les tournedos, J-Léon arrosa
les morceaux de viande avec le beurre pour nourrir la chair
de la viande. Au bout de 2 minutes les deux côtés des
tournedos étaient bien dorés et saignants à cœur. J-Léon
sortit la poêle du feu pour la poser sur un des feux éteints,
il sortit un plat en pyrex avec un grille métallique
rectangulaire sur pied en inox. Pour faire reposer la viande
après cuisson, pour sa tendreté et son moelleux avec son
jus ! J-Léon finira sa cuisson 15 minute au four au dernier
moment, à 13 minutes il mettra une tranche de foie gras
mi-cuit de 8 mm d’épaisseur dessus la viande pendant 2
minute. J-Léon servira dans les assiettes avec un écrasé de
pomme de terre aux truffes, à la mandoline de fines
tranches de truffe fraiche pour ceux qui aime la truffe. J-
Léon pris une casserole la remplie d’eau avec une pincée
de gros sel qu’il fit bouillir, il plongea 1 Kg de haricots
verts congelés pendant Dix minutes dans l’eau bouillante.
J-Léon reprit la poêle pour faire cuire les bandes de lard
fumé, qui serviront de ceinture aux fagots de haricots
verts. Qui viendront finir leurs cuissons avec les tournedos
au dernier moment. Puis à 30 minutes de l’arrivée des
invités dans la même casserole que les haricots verts, il
plongea deux kilos de pommes de terre Charlottes pour
l’écrasé de pomme de terre avec une demi-truffe cuite en
même temps. J-Léon éplucha les deux kilos de charlotte,
les partagea en deux puis les moitiés en quart.
Sur les 4 bouteilles au frais dans le frigo de Tarriquet
deux serviront pour l’apéritif, les deux autres serviront

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Le CABINET des OBJETS PERDUS

pour les crustacés et coquillages. Un quart d’heure avant


l’arrivée des invités tout était prêt, J-Léon se dit ils
peuvent arrivés : « Je suis prêt ! »
Il eut à peine fini sa pensée que la sonnette de la porte
d’entrée retentie, J-Léon se précipita ouvrir la porte !
C’était Alban qui était devant la porte, dans un costume
inhabituel en jean et blouson de cuir, une belle chemise
à carreaux vichy noir et blanc en popeline avec un col
moderne à bouton. Ça le rajeunissait de 10 bonnes
années, il faisait plus son âge. Passez les 5 secondes
d’étonnement, il lui dit :
- Rentre bien sûr Alban, je manque à tous mes devoirs
d’hospitalité. Ça me fait très plaisir de te voir !!!
- J’ai cru que tu allais me laisser me laisser là, planter
sur le palier !

- Non mais la première fois que je te vois habillé


comme cela, alors j’ai eu un moment de sidération !
- Dis tout de suite que d’habitude, je vis nu avec une peau
de bête !
Fit rentrer son ami récent qu’il appréciait de plus en plus,
cette petite soirée sera peut-être un moment pour mieux
apprendre à se connaître mutuellement. Une fois à
l’intérieur la sonnette se fit retentir une seconde fois, cette
fois il n’y avait plus de suspens c’était Magalie et
Christophe les propriétaires du gîte couronne. J-Léon les

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Le CABINET des OBJETS PERDUS

fit tous rentrer en essayant d’être le plus chaleureux


possible, sur la table du salon il y avait une bouteille de
pastis, une de Whisky, une bouteille d’Armagnac, des
boites de gâteaux à apéros, des olives vertes et noires, des
gressins aux graine de sésame. Les trois invités se
connaissaient tout au moins de vues, la discussion fut
chaleureuse durant l’apéritif chacun y allait de sa petite
anecdote. Au bout d’une heure de âpres discussions, de
blagues et d’anecdotes sulfureuses : J-Léon les invita à
passer à table !
- Allez mes amis passons à table, vous continuerez votre
discussion devant des assiettes pleines !

- ON a FAIM, On a FAIM ! On a Faim !!!!...

Ils joignirent le geste à la parole, ils frappèrent des deux


poings sur la table avec les couverts dans les mains. En
criant ON a FAIM, ON a FAIM ! ON a Faim en frappant
les poings sur la table. Puis ce fut un tonnerre
d’applaudissements quand il sortit le plat de fruits de mer,
J-Léon plaça le plat au centre de la table afin que chacun
puisse se servir à son gré.
Ils commencèrent le plateau de fruit de mer, ils passèrent
l’un après l’autre sur grill des questions sur leur parcours
dans la vie. Pendant qu’un des convives racontait son
parcours de vie, les autres écoutaient religieusement tout
en mangeant. La dégustation des demi-crabes prenait
beaucoup de temps et une attention méticuleuse pour
parcourir la moindre cavité de la carcasse et des pattes. Par

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Le CABINET des OBJETS PERDUS

question d’organisation n’ayant que deux pinces pour


casser les pattes qui sont très résistantes, la moitié des
convives commencèrent par les tourteaux. L’autre moitié
commencèrent par les huitres, coquillages et crustacés.
Les questions fusèrent envers le parcours de J-Léon, donc
il se mit à nu devant ses convives le plus honnêtement
possible sans omettre les détails un peu gênants.
Puis ce fut au tour d’Alban d’expliquer que dans sa
famille ils étaient tous Radiesthésistes et guérisseurs de
génération en générations, et de pères en fils ou filles.
Alban dit qu’à partir de vingt ans pour ne pas faire de
concurrence à son père, qui était toujours en fonction sur
le village de Francon. Il dut partir ouvrir un cabinet à
plusieurs spécialisations différentes à Toulouse où les
clients venaient à la chaine, tous les quarts d’heure c’était
un nouveau client traité ou pas. Cela ressemblé plus aux
médecins d’aujourd’hui, on déroule la planche à billets
tout en remplissant son compte en banque. C’était l’usine
du guérisseur et du radiesthésiste, sans avoir le temps
d’avoir de résultats probants ! Mais surtout sans prendre
le temps de connaitre et comprendre son client, dans ses
cas extrêmement rapides et lucratifs il n’y avait aucune
pédagogie et écoute.
Pendant des années il fit son métier à chaine comme
à la mine, sans vraiment progresser dans ses dons. Sans
surtout avoir le temps de s’intéresser à d’autres méthode
ou spécialité. Ce ne fut qu’au début de la maladie de son
père (Alzheimer), à ses 45 ans qu’Alban décida de revenir
à Francon pour s’occuper de son papa qui allait prendre

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Le CABINET des OBJETS PERDUS

une retraite bien méritée. Sa maladie augmenta


progressivement avec l’évolution de son affection, Alban
n’aimait pas dire que son père était malade de cette
terrible maladie d’Alzheimer, qui dans le temps ont
appelés sénilité avancée. Il voulait surtout garder l’image
de son père la meilleure qui soit par respect pour son
papa. Approchant de la soixantaine il voyait que son fils
Régis ne voulant pas reprendre la profession, allait
s’éteindre comme une bougie qui se consumait depuis
plus de huit siècles et peut-être même avant depuis la nuit
des temps si ça se trouve ?
Magalie et Christophe racontèrent eux aussi leurs
parcours professionnel, Magalie était directrice d’un
hôtel à Muret et Christophe un technicien d’entretien
dans un lycée à Muret aussi.
Les crustacés et fruits de mer presque terminés, J-Léon
se leva pour finir la préparation des tournedos. Avec les
ballotins de haricots verts au four une dizaine de
minutes, en faisant déglacé le jus de cuisson avec un
verre d’Armagnac et le faisant flamber dans le plat de
viandes. Puis en rajoutant les tranches de foie gras les
deux dernières minutes de la fin de cuisson, on nappera
les tournedos avec le jus de cuisson épaissi de trois
cuillères à soupe de miel mélangée dans le jus.
Ils s’arrêtèrent tous de parler quand J-Léon arriva avec
le plat de tournedos Rossini nappé de sa sauce au miel
et Armagnac. En même dans un grand faitout rempli à
un tiers d’eau, l’écrasé de pomme de terre au truffes
réchauffés gentiment dans l’eau frémissante. Chaque

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Le CABINET des OBJETS PERDUS

convive vu arriver une assiette avec un peu d’écrasé de


pomme de terre aux truffes et un peu de truffe râpée
dessus, à ses coté le petit ballotin de haricots verts avec
sa ceinture de lard fumé. Il disposa les tournedos
Rossini aux côtés des haricots verts et l’écrasé de
pomme de terre aux truffes, il nappa chaque tournedos
avec la sauce du plat au miel et Armagnac. Ils
écarquillèrent des yeux ronds comme des Calots, en
laissant sortir des marques d’admirations :

- Waouh ça à l’air délicieux, alors là bravo !


- Pfouuuh on est dans un restaurant gastronomique !
- Ouh Lala ! Si c’est aussi bon que c’est beau, on va se
régalait ! c’est magnifique, si vous êtes un jour au
chômage je vous embauche au gîte comme chef lui dit
Magalie !
J-Léon sortit une truffe fraiche dont il découpa à la
mandoline de fine tranche de truffe, qu’il cisela en fin
bâtonnets de 5 mm de long. Il soupoudra sur l’écrasé de
pomme de terre, après la première bouteille de Tarriquet
sur les fruits de mer. La première bouteille de gaillac
rouge « Le Domaine de Rotier AOC » venait de se
terminer. Jean-Léon sortit la deuxième bouteille de
Gaillac qu’il donna à Alban, afin de l’ouvrir avec un
serviteur-décapsuleur pour ouvrir le précieux flacon.
Une fois la bouteille ouverte Alban fit le service, il
remplit les verres vides. J-Léon lui sortit une bouteille
de Quazec pétillante, Magalie se fit servir un plein verre
ne buvant que modérément. Magalie avait besoin de

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Le CABINET des OBJETS PERDUS

digérer et de rincer à l’eau claire, pour continuer le repas


elle avait avec l’alcool déjà la tête qui lui tournée. Tous
les convives de la tablée se régalèrent avec le plat
principal, qu’unanimement ils trouvèrent excellent
digne d’un grand restaurant. Vers 22 H 30 ils
entendirent du bruit dehors à l’extérieur du gîte,
Magalie, Christophe, Alban, J-Léon sortirent tous du
gîte ! Une fois dehors des habitants du quartier errer tel
des zombies, Magalie était affolée devant ce spectacle
apocalyptique !
- Mais que ce passe-t-il dans ce village d’ordinaire si
tranquille ?
- Justement dit Alban, ils ont envoyés J-Léon pour
trouver la cause !
- C’est quand même terrible, de voir nos voisins avoir
des comportements complètements inhabituels.
J-Léon prit les choses en main en appelant Mme Le Maire
Julie LABOUY, pour lui demander d’invoquée la cellule
de crise Somniloquie, avec la gendarmerie du Fousseret et
avec les conseillers municipaux. Maintenant presque tout
le village était affecté par ses symptômes mystérieux, d’où
on ne connait pas l’origine et la provenance. Magalie et
Christophe prirent avec la plus grande gentillesse et
douceur ramena les 5 ou 6 personnes du quartier. J-Léon
en grande conversation avec madame le Maire, en
expliquant que si dans le quartier de Rebeillat le reste du
village doit-être affecté aussi.

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Le CABINET des OBJETS PERDUS

Alors il se pourrait que tout le village se retrouve dans


les rues la nuit, les nuits étaient fraîches en cet automne
5°c où 6°c Celsius au-dessus de zéro tout au plus. Peut-
être encore plus prononcer dans les hauteurs des coteaux,
il ne faudrait pas que toute la population du village
vadrouille dans la campagne en pleine nuit. Bientôt il
faudra l’armée pour garder nos concitoyens, un périmètre
de sécurité autour du village pour leurs préservation
l’intégrité physique des personnes.
Julie LABOUY déclencha le plan zombis, avec ses
conseillers et la gendarmerie du Fousseret. J-Léon lui
précisa qu’ils ne leurs restaient que le dessert à manger,
mais qu’après s’il avait besoin de lui et Alban ils pourront
venir donner un coup de main si besoin. Une fois Magalie
et Christophe revenus de la reconduction des voisins dans
leur logis, ils allaient manger le dessert des cannelés
Bordelais avec de la glace aromatisée au rhum (Phillipe
FAUR).

J-Léon avait servi ses invités deux cannelés avec deux


boules de glace au rhum, accompagner d’un verre
d’Armagnac. Il n’y a que Magalie qui refusa le verre
d’Armagnac avec une grande politesse, ce qui ne gêna
en aucuns points J-Léon. Les convives dégustaient le
dessert d’une grande finesse, assorti avec cette glace
exquise au Rhum. La dégustation silencieuse fut
interrompue par la sonnerie du GSM de J-Léon, il
s’éloigna de ses invités pour ne pas les déranger.
- Allo Mme le Maire, vous avez besoin de renforts ?

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Le CABINET des OBJETS PERDUS

- Oui s’il vous plait le mal qui ronge le village s’étend à


toute la municipalité du Nord au Sud et d’Est en Ouest !
c’est une catastrophe 95% de la population est
affectée !

- De notre côté Magalie à fait le nécessaire, elle a mise


en sécurité et fait rentrer ses voisins ! Nous arrivons
tout de suite, je prends Alban avec moi, Magalie et
Christophe !

- A tout de suite Mr BORIN et merci encore pour votre


aide !

Ils partirent tous les quatre dans le fourgon de J-Léon,


ce ne fut qu’arrivé vers la mairie que l’on put constater
l’ampleur des dégâts. Au bourg il y avait une bonne
centaine d’âmes errantes dans les rues, vers la ferme du
Caillaouet des gens affolés avaient appelés la
gendarmerie en précisant des tas de gens errants dans la
campagne, sur les routes comme dans les champs.
C’était la débandade la plus totale dans le village, les
gens devenaient méfiants en croyant avoir était
empoisonnés par son voisin ! Des bagarres et chicanes
entre voisins un peu partout dans le village de la
discorde. Les plaintes affluées à la gendarmerie du
Fousseret, les gens devenaient complètement fous en
incriminant de tous les maux leurs voisin jaloux. Ce
soir-là la petite gendarmerie appela les gendarmeries du

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Le CABINET des OBJETS PERDUS

canton environnant, la gendarmerie de Cazères avec 10


fonctionnaires, celle de Martres Tolosane avec 6
fonctionnaires, et la gendarmerie d’Aurignac avec 12
fonctionnaires. Julie LABOUY à la mairie tenait le PC
de crise pour avoir des renforts indispensables au bon
ordre de la commune. La gendarmerie de Cazères
sécurisera le secteur de la D8, du cimetière, et le bourg.
La gendarmerie de Martres Tolosane le quartier du
Bencassés. Le Fousseret le quartier de la ferme
Caillaouet, si cela devait continuer ils devront faire
appel à l’armée. Car contenir une population de 250
habitants sur une surface de 9,54 Km² soit une densité
de 26 habitants au Km². La surface à couvrir était trop
importante, il n’y avait que l’armée qui avait la rigueur
et les moyens pour couvrir une telle surface ! Cette nuit
encore la gendarmerie effectuera son travail, en traquant
chaque administré en vadrouille dans la campagne.
Mais Mme le Maire de Francon en avait ras la casquette,
de voir ses administrés famille et amis sortir le soir tel
des zombis de Walking Dead parcourir la campagne
environnante.
La journée ce n’était guère mieux, les conflits et les
plaintes en Mairie affluées pour des histoires puériles.
Certaines bêtes comme les vaches avaient des
comportements bizarres aussi, les chevaux, les moutons
devenaient un peu neurasthéniques avec des symptômes
comparables au humains avec surtout des changements
d’humeur agressives. Mais quel était ce mal qui rongeait
ce village, autrefois si paisible et serein…

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Le CABINET des OBJETS PERDUS

Ce ne fut que vers 1 H 00 du matin que tous les


administrés ayant des symptômes furent rapatriés dans
leurs pénates respectifs. Les différentes gendarmeries
ferons remontées des rapports en haut lieu, pour mettre
des moyens supérieurs pour aider ce village
étrangement affecté. J-Léon ramena Alban chez lui à sa
maison, qu’il déposa en lui précisant que demain matin
il viendra à la première heure chez lui. Pour étudier une
stratégie de recherche commune, dans le but de trouver
rapidement une solution à ce problème. Alban demanda
à J-Léon de lui ramener son vélo resté au gîte couronne,
puis il repartit aussi sec vers le gîte ramener encore
Magalie et Christophe pour un repos bien méritait.
Quand il arriva au gîte Magalie et Christophe prirent
congés, tout en remerciant J-Léon pour ce délicieux
repas. Lui de son côté mit la bicyclette d’Alban à
l’arrière du fourgon, puis se dirigea vers son gîte pour
aller dormir pour un repos bien méritait !
Le lendemain matin de bonheur vers 8 H 00 après une
bonne douche, des vêtements tout propres, J-Léon se
fera payer le café chez Alban ! Il monta dans son
fourgon pour repartir vers chez Alban, en redescendant
vers le village il ne croisa personne pas âmes qui vivent.
En arrivant devant la Mairie Mme le maire LABOUY
était déjà en action avec son téléphone collé à l’oreille,
elle sortait de sa voiture sur le parking devant le
bâtiment officiel de l’édile. Elle avait l’air de batailler
dure avec une personne au téléphone, en faisant des
gestes de dépits avec les bras. La discussion avait l’air

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Le CABINET des OBJETS PERDUS

âpre et animée, elle était en ligne avec le préfet en


demandant des moyens supplémentaires le temps que
Mr BORIN trouve la solution. Elle tenait un village à
bout de bras depuis des semaines, plus les tracas
habituels administratifs d’une mairie cela faisait
beaucoup pour une seule femme ! Le préfet n’avait pas
l’air très coopératif, en répondant que lui aussi avait des
soucis. Puisqu’il ne voulait pas entendre raison, Julie
LABOUY le menaça d’appeler l’échelon supérieur la
présidente de région Karole DALGE. Ce qu’elle fera
dans la foulée, vu le peu entrain que le préfet avait
exprimé au récit des événements de cette nuit. J-Léon
continua sa route vers la belle petite maison en pierre
d’Alban, J-Léon gara son fourgon devant dans l’entrée
du portail en face de l’école primaire. J-Léon descendit
la bicyclette d’Alban de l’arrière du fourgon, puis
emprunta le chemin en gravier blanc qui crissait son ses
pas. Il tenait le vélo par la potence de la main droite, le
poussa jusqu’à la maison d’Alban. J-Léon frappa à la
porte de la cuisine, Alban arriva deux minutes plus tard
il devait être dans son cabinet. Il ouvrit la porte de la
cuisine il avait changé de tenue, il n’était plus en jeans
et belle chemise ! Mais avait réintégré sa tenue
habituelle confortable de travail, son bleu de chauffe du
spiritisme. Sa veste en velours côtelé, ses bretelles sur
sa chemise en coton, son pantalon en velours à grosse
côtes, ses espadrilles et son immense béret sur la tête. Il
ouvrit la porte de la cuisine :

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Le CABINET des OBJETS PERDUS

- Adiou J-Léon tu vas bien boire un café, tu sais moi je


n’ai pas cafetière Nespresso. Chez moi ce sera un café
à la cafetière Italienne en deux parties !

- Ce sera toujours meilleur que mon Nescafé lyophilisé !


A la guerre comme à la guerre !

- Rentre mon ami puis après le café, on attaquera notre


affaire commune.

- Tu sais Alban je viens de passer devant la mairie,


Madame le maire était déjà en âpre discussion avec
quelqu’un ça avait l’air de barder ! Elle avait l’air en
colère, vu sa gestuelle !

- Il faut dire que les petites communes passent en dernier


dans la hiérarchie préfectorale, on est toujours la
dernière roue du carrosse. Ayant était conseiller
municipal il y a une dizaine d’année, sous la mandature
de Jack St MARTAIN en 1999 à 2009. Je suis bien placé
pour t’en parler, quand on a eu des problèmes avec les
écologistes pour protéger le Héron Pourpré. Il a fallu
se battre avec la préfecture pour leur expliquer nos
problèmes.

- Tu vois je ne pense pas que les services qui m’emplois


étaient aussi fermés, mais comme je suis toujours sur
le terrain. Je n’ai aucune idée de l’ostracisme de nos

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Le CABINET des OBJETS PERDUS

services, je pensais que c’était plus ouvert et


bienveillant …

- Tu veux un ou deux sucres dans ton café ?

- Tout dépendra de la tasse, un sucre si c’est une petite


tasse et deux sucres si la tasse est plus grande, trois
sucres si c’est un bol…

- J’ai saisi la mesure de l’échelle des contenances


équivalente au sucre, je devrais arriver à faire la jauge
dit Alban d’un ton ironique !

Ils burent le café ensemble comme s’il se connaissait


depuis toujours, ils échangèrent des banalités et les
derniers commérages du village. Il paraissait que le
père du Mme le maire Jean-Paul LABOUY ce serait
presque battu avec son concurrent de la ferme
Caillaouet pour une histoire qu’un des deux
empoisonné le bétail dans les abreuvoirs de l’autre en
versant un produit illicite désorientant les bêtes et
donnant des comportements bizarres et agressives
entre elles aussi. Ils s’empoignèrent par le col au poing
de se taper dessus, ce sont leurs femmes qui vinrent les
séparés et arrêter la joute verbal et physique. Il faut que
l’on trouve rapidement les causes de ce phénomène
symptomatique qui affecte presque tout le village.
Une fois le café déguster J-Léon demanda à Alban de
vérifier sa prochaine mission au château d’eau, près du

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Le CABINET des OBJETS PERDUS

cimetière en plein centre du village de vérifier dans sa


boule de cristal si le problème venait de là. Il passa un
coup de pendule sur la carte du village, mais au-dessus
du cimetière et du château d’eau le pendule ne réagit
pas.

- D’abord mon ami je n’ai pas de boule de cristal, espèce


de médisant narcissique !

- Non mais je plaisante Alban, mais ce n’est pas facile


de croire à quelque chose quand on ne comprend pas
comment ça marche. Alors pour la plupart des gens on
pense que c’est une certaine magie, et les sarcasmes
arrivent très vite !

- Je comprends votre ignorance même moi j’ai du mal à


savoir vraiment comment ça marche. Mais ce n’est pas
pour cela que ça ne fonctionne pas ! …

- Tu veux venir avec moi au château d’eau, ou tu as


prévu autre chose ? Si tu veux m’accompagner j’en
serais très heureux !

- Malheureusement Non car j’ai deux clients ce matin, et


deux autres clients cet après-midi en ce moment les
demandes éclates, ça devient préoccupant pour tout le
monde.

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Le CABINET des OBJETS PERDUS

- Pas de soucis mon ami entre deux séances si tu trouves


quelque chose, on ira vérifier ensemble si tu veux !

J-Léon ayant rendu la bicyclette à Alban, bu le café et


fait vérifier le château d’eau au pendule d’Alban. Il
partit quand même vérifier sa prochaine mission, les
dossier remis de nouveau sur la banquette passager. Il
passera en revue avec prélèvements, mesures, analyses,
et constatations physiquement sur place. J-Léon ne mit
que quelques minutes pour se rendre sur les lieux, il
sortit du fourgon et ouvrit la porte latérale de ce dernier.
L’arrière du fourgon lui servira de laboratoire
d’analyses, il prendra des photos du site intérieure
extérieure. N’étant éloigné que d’une centaine de
mètres de la ligne enterrée Haute tension, située après la
patte d’oie du chemin de Seiris. Le Château d’eau
n’était pas une tour en hauteur comme habituellement,
mais un cylindre rond d’une hauteur de 5 mètres, un
diamètre de 7 mètres avec sur le devant une cahutte avec
porte un grand rectangle de 5 m de haut une largeur de
3 m servant de local technique avec 2 grosses pompes
de circulation de l’eau. Une servant aspirer l’eau pour la
mettre dans la citerne d’une contenance de 110 m 3, et
une deuxième pompe pour pousser l’eau vers le reste du
village. Avec son passe de clé ouvrant tous les ouvrages,
eau, électricité, territoriaux il avait des passe pour
chaque ouvrages. Après avoir fait le tour de l’édifice en
béton, il sortit son trousseau de clés avec ses
passepartouts pour ouvrir la porte métallique du local de

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Le CABINET des OBJETS PERDUS

pompage, de chaque côté il y avait deux grosses pompes


une en fonctionnement l’autre en secours à l’arrêt. Que
si une des deux pompes tombe en panne la secours
reprenne le relais, à l’aspiration comme au refoulement.
D’ailleurs tous les mois il y avait un employé de la
régie des eaux qui venait faire la permutation des
pompes et constater aucunes anomalies dans le poste.
Sur le mur au fond de la citerne une grosse armoire
électrique qui pilotait les pompes, l’éclairage et le
chauffage du local un ventilo-convecteur qui maintenait
la température à 18°c ambiant. Le tout pilotait par un
petit automate qui gérer le tout, et surtout la remontée
des défauts et alarmes au centre de transmission du
canton à Martres Tolosane. Sur les gros tuyaux de
l’aspiration comme du refoulement des points de
puisages avec des boisseaux sphériques pour faire les
prélèvements d’eau en amont comme en aval. J-Léon fit
plusieurs prélèvements. Dans plusieurs flacons de
plastique en inscrivant bien les étiquette la provenance,
avec deux flacons sur chaque arrivée et départ. J-Léon
vérifia la conformité de l’installation, on ne pouvait
accéder à l’eau de la citerne que par une trappe étanche
cadenassée située sur le dôme de la citerne. Le cadenas
était bien présent et intact, il ouvrit la trappe étanche et
puisa de l’eau dans la citerne à quelques centimètres en
dessous. Il la fera analyser aussi avec l’indication
« Citerne » sur l’étiquette, en regardant dans la citerne
une belle eau claire et transparente qui avec sa lampe
put voir la totalité de la cuve que rien n’était déposé

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Le CABINET des OBJETS PERDUS

dedans. Toutes ses constations faîtes, il décida d’aller


voir Alban chez lui. Il enverra les prélèvements au
grand laboratoire OXIATIS un laboratoire à la pointe
des analyses d’eau ADN et détection de Mycoplasmes,
plus les analyses d’eau courantes (Ph, Ta, Tac, Th etc …).
Depuis novembre 2009 à l’inauguration de l’Oncopole,
et date d’installation d’OXIATIS sur l’ancien site
d’AZF. Ce matin même il ira avant d’aller chez Alban,
il ira lui-même amener les prélèvements à l’Oncopole
chez OXIATIS. J-Léon avait fait un carton avec 6
flacons en plastiques : 2 Aspiration, 2 refoulement, 2
citerne. Deux heures plus tard il était de retour du 1
place Pierre POTIER Oncopole entrée B, 31100
TOULOUSE. Il recevra les résultats par Courriel, dans
les deux jours avec un rapport détaillé.
Sur le chemin du retour il arrêta son fourgon
devant le portail d’Alban, il descendit et marcha sur la
grande allée de graviers blancs menant à l’habitation
principale. En avançant vers la maison à Alban il
croisât le père GRIGNON louis octogénaire qui
visiblement était en colère il rouméguait sans cesse
tout le long de son parcours. J-Léon continua en
laissant le père Grignon derrière lui, bougonnant tout
du long sans l’avoir saluer. Il était fréquent que chez
les vielles personnes caractérielles, de manquer de
courtoisie envers les autres. J-Léon continua sans se
préoccuper plus que ça du père Grignon, il avança
jusqu’à la porte de la cuisine où il frappa au carreaux.

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Le CABINET des OBJETS PERDUS

Alban arriva pour ouvrir à J-Léon, en pestant encore


lui aussi contre le père Grignon !

- Bonjour mon ami ! Quel COoune ce père GRIGNON !


Il croit que j’ai jeté un sort à tout le village, en
commençant par lui pour un ancien terrain qu’il
n’aurait pas voulu me vendre autrefois ?!

- Ha c’est pour ça qu’il est parti en rouméguant, sans me


dire bonjour le vieux machin aigri !

- Il va falloir que l’on trouve rapidement pourquoi les


gens du village sont affectés par ces symptômes
étranges. Il y a deux jours le père LABOUY J-Paul et
le père JALOUZOT de la ferme Caillaouet en sont
venus aux mains, presqu’à se battre ce sont leurs
femmes qui les ont séparés. L’un accusé l’autre
d’empoisonné ses vaches avec un produit chimique
quel qui soit. Cela prend des proportions inquiétantes
pour nos concitoyens ! Tu ne trouves pas ?

- Bien sûr que oui, ils deviennent tous fous mais


pourquoi ? C’est ça la vraie question, ce n’est pas dans
l’air sinon tout le monde seraient affectés ! C’est peut-
être dans la nourriture ou dans quelque chose
d’ingérait par le plus grand nombre ! Ce ne sont pas
des ondes ou des radiations, je n’ai rien trouvé ! les
enfants et les animaux sont moins touchés pourquoi ?

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Le CABINET des OBJETS PERDUS

- La seule chose de commune entre les animaux et nous


c’est la viande que l’on mange, qui peut être
contaminés par des piqures d’insectes ou du fourrage
nocifs qu’ils pourraient ingérer ou des céréales en
graine.

- J-Léon raconta à Alban en 1951 à Pont Saint Esprit


dans le Gard : L'affaire débute le 16 août
1951 lorsqu'une partie de la population de Pont-Saint-
Esprit (petite ville de 4 500 habitants) tombe
profondément malade. Les trois médecins de Pont-
Saint-Esprit sont assaillis de demandes concernant des
patients atteints de frissons, de maux de ventre, de
vomissements, de bouffées de chaleur, voire
d'hallucinations. Les médecins suspectent
une intoxication alimentaire d'après les symptômes. Ils
ne trouvent initialement aucune source possible pour
cette intoxication puis soupçonnent le pain. On déplore
cinq morts dès les premiers jours, et deux autres un
jour plus tard. Le 21 août, 130 personnes sont
intoxiquées, 6 sont hospitalisées, dont 3 enfants.
Rapidement, les Spiripontains, effrayés par le pain, se
rabattent sur les biscottes. La situation se dégrade
le 23 août. La nuit du 25 au 26 août (appelée la « nuit
de l'apocalypse » par les habitants de la région), 23
personnes souffrant d'hallucinations sont internées
d'urgence à l'hôpital de Pont-Saint-Esprit et plusieurs
se jettent par la fenêtre. Suivant les auteurs, deux cents
à trois cent vingt personnes sont plus ou moins

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Le CABINET des OBJETS PERDUS

gravement atteintes, cinq à sept sont mortes (décès


directement ou indirectement attribuables au pain
qu'elles ont consommé), dont une de 25 ans, et une
trentaine restent plusieurs mois en hôpital
psychiatrique. Le corps médical pense alors que c'est
un pain maudit qui aurait pu contenir de l'ergot du
seigle, mais sans en avoir la preuve.

- La consommation de ce pain de campagne


provoquant vomissements, maux de têtes, douleurs
gastriques, musculaires, et accès de folie (convulsions-
démoniaques, hallucinations, tentatives de suicide), ce
syndrome pourrait évoquer l'ergotisme.

- Alban tu sais qui livre le pain au village, ou qui fait la


tournée du village ?

- Oui il y a la Boulangerie Mossat Daniel de


MONDAVEZAN qui fait sa tournée dans le village avec
sa fourgonnette presque la totalité des franconais se
servent chez lui.

- Dans notre cas cela pourrait être identique ou similaire


avec un autre champignon ou bactérie dans le blé. Il
faut que je vérifie son pain dans un premier temps, puis
savoir si dans la population il y a des cas identiques à
ceux d’ici avec des symptômes similaires.

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Le CABINET des OBJETS PERDUS

- C’est peu probable dit Alban, c’est le village à côté on


aurait déjà eu vent de ce phénomène NON ? Les
gendarmes aurait fait le rapprochement !

- Tu as certainement raison mais il faut suivre et


éliminer toutes les pistes il y a que comme ça que l’on
peut supprimer certaines hypothèses !...

J-Léon ira acheter du pain dans la boulangerie


MOSSAT, plusieurs sortes pour envoyer en analyses au
Laboratoire de Toulouse INP- 6 allée Emile Monso -
31029 Toulouse cedex 4. Ils analyseront les différents
pains sous toutes les coutures, avec ces différentes
composantes. A la recherche d’une substance, bactérie,
ou champignon qui pourrait empoisonner le pain. J-
Léon fera ses propres recherches de son côté, Alban
continuera de faire les siennes avec son pendule et sa
carte de campagne IGN.
- Bon allez adichatz Alban, je repasserai te tenir au
courant de mes avancées dans mes investigations. Le
champ des possibilités se réduisant on progresse tout
de même.

- Adichatz (adieu en patois d’Oc) à toi aussi mon ami, à plus


tard !

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Le CABINET des OBJETS PERDUS

J-Léon remonta dans son fourgon Mercedez Mito


CDI noir de l’ONET, il rentra dans le GPS 518 rue du
Tapiau 31220 Mondavezan. Il navigua sur le haut des
côteaux, la route serpentait au milieu des pins parasols,
puis de vertes pâtures avec de belles blondes
d’aquitaine. La balade fut belle et agréable dans une
diversité de paysages magnifiques sur un fond du décor
la chaine des Pyrénées par moments. Cette merveilleuse
invention le guidera jusqu’à destination. Dans le seul
virage en S du village dans un pavillon récent au RDC
la boutique de la grande Bâtisse et le fournil dans le petit
bâtiment adjacent. Vers 14 H 00 il acheta une bonne
dizaine de pains différents, prétextant un repas avec des
spécialités du terroir. Il aurait souhaité prendre plusieurs
sortes de pains, pour déguster plusieurs spécialité de la
région. C’était un gros mytho, mais J-Léon ne voulais
pas affoler le boulanger avant d’avoir la certitude que
cela provenait bien de chez ce boulanger. Il faut peut-
être avoir des preuves irréfutables et scientifiques, avant
de porter des attaques frontal sur un professionnel.
La boulangère derrière le comptoir lui proposa une
grande poche de farine, pour placer dedans la multitude
de variété de pain. J-Léon prit le grand sac de farine
avec tous les pains de toutes sortes, il salua en
remerciant la commerçante et plaça ce dernier à l’arrière
du fourgon. Puis il retournera vers la mairie en plein
centre du village, prendre la température pour savoir si
des administrés ne seraient pas atteint de symptômes

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Le CABINET des OBJETS PERDUS

bizarres. L’employée de Mairie était très gentille, une


dame châtain frisée un peu forte avec des traits de
visages harmonieux. Elle avait un cercle de cheveux
rose pour plaquer sa crinière rebelle, au moins sur le
dessus. Elle portait aussi un rouge à lèvres rose assortit
avec son bandeau à cheveux, ce qui lui donné un air de
petite fille. Habillée d’un jeans et tailleur gris clair, et
un chemisier Bordeaux laissant apparaître un décolleté
généreux ! Qui attiré le regard des hommes, qui ne
peuvent s’empêcher de regarder les belles choses sans
vices particuliers. Mais ses formes généreuses avaient
tendances à pousser les hommes aux fantasmes, si cela
la gênait un peu par moment par l’insistances de
certains. Mais quand tu as un métier confronté à
l’accueil du publique, il faut être agréable à regarder
comme dans sa tenue mais jamais aguicheuse ou
vulgaire. J-Léon se présenta comme agent de l’ONET
missionné à Francon pour les soucis et symptômes de la
population.

- Bonjour Madame ! Je me présente je suis J-Léon


BORIN agent territorial de l’ONET, missionné pour
trouver la cause des troubles et symptômes dans la
population. Je viens vers vous pour savoir si vous avez
des cas sur votre commune.

- Je m’appelle Ginette Soubiroux employés d’accueil de


Mairie, à ma connaissance nous n’avons pas de cas
similaire dans notre commune. Mais par sécurité je

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Le CABINET des OBJETS PERDUS

vais appeler le premier adjoint au maire Mr


Causte André !

Ginette pris son téléphone et demanda à Mr Causte si


sur la commune, il y avait des gens ayants des
symptômes bizarres Tel que le somnambulisme ou
trouble du sommeil… Mr Causte répondit qu’à sa
connaissance aussi il n’avait pas eu vent de pareilles
informations. Elle se retourna vers J-Léon :

- Mr Le premier Adjoint n’a pas eu d’information en ce


sens, il est au courant des faits qui se passent chez nos
voisins et amis à Francon !

- Je vous remercie Ginette, pour vos précieux


renseignement. Je ne vais pas vous déranger plus
longtemps, je vous laisse à vos obligations !

- Mais vous me déranger pas du tout, je suis à votre


disposition pour n’importe quelle demande…

- Au revoir Ginette, je vous souhaite une bonne


semaine !

- Merci Mr BORIN, repassé quand vous voulez ce sera


avec plaisir…

J-Léon quitta la charmante Ginette son investigation sur


Mondavezan en restera à ce stade, qui apparemment

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Le CABINET des OBJETS PERDUS

n’avait pas les mêmes symptômes que son voisin


Francon. J-Léon se dirigea vers le parking de
covoiturage de l’autoroute, où il préparera des
échantillons de chaque pain pour analyses au laboratoire
scientifique Oxiatis à l’Oncopole entrée B. Vers 15 H
00. Notre agent de L’ONET avait fini ses échantillons
de pains, placés dans des éprouvettes avec la nature de
chaque pain (Seigle, levain, céréales, campagne, etc…). Les
échantillons tous placés dans un gros carton, lesquels
placés eux-mêmes dans des boites plus petites avec des
étiquettes détaillées avec la nature du pain, et la
recherche à effectuer (Bactéries, champignons, toxicité). Vers 16
H 00 il était devant le bâtiment Oxiatis à l’Oncopole,
puis il s’arrêtera chez Alban pour conforter sa recherche
et entreprendre d’autres axes de recherches. Quand J-
Léon arriva devant chez Alban, un agroupement de
personnes du village avec des pancartes et slogan sur
des bandes de calicots. Des gens bien énervés criants et
vociférant des insanités, envers ce pauvre Alban comme
quoi c’était un sorcier qui a jetait un sort au village. Le
village venait de rebasculer dans le moyen-âge au temps
des chasses aux sorcières, qui quand des gens ne
comprennent pas ce qu’ils leurs arrivent trouvent des
bouc-émissaires !
J-Léon regarda dans ses rétroviseurs il distingua des
gyrophares bleus, le bruit lointain de la sirène deux tons
commençait à se faire entendre distinctement en se
rapprochant. Les manifestants les plus téméraires
continués à dire des horreurs à l’égard d’ALBAN, sur

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Le CABINET des OBJETS PERDUS

un des calicots était marqué « Alban = Satan ». Sachant


que sa famille était là depuis toujours ou presque, les 5
gendarmes du Fousseret se déployèrent formant un
cordon de sécurité devant la maison des Roumagnac.
Pour le plus timorés voyant les gendarmes, ils se
dispersèrent sans heurts pour regarder de loin les
événements. Le père Grignon en tête du cortège était un
des plus virulents, il insultait les gendarmes et incités
tous ses énergumènes de villageois habituellement si
calmes. Comme certains villageois étant très
influençables, Le Père Grignon jouait sur du velours en
haranguant les autres ! J-Léon se gara devant son portail
avec le fourgon, en attendant que les gendarmes fassent
dissoudre la manifestation. Alban savait et avait
l’expérience au fil du temps cette course aux sorcières,
qu’avait subi sa famille pendant des siècles. La période
de la chasse aux sorcières, initiée aux XV siècle, débute
en Europe par une série de procès en Valais comté
Suisse, connait une période particulièrement vive
au XVIe siècle et se termine vers les années 1680. Elle
s’accomplit dans le contexte d’une culture dominée par
la peur et poussée à la délation, entraînant des
exécutions principalement établies sur des ouï-dire, des
tortures inhumaines et sans preuves directes. La chasse
aux sorcières est une thématique souvent explorée par
les historiens modernistes et médiévistes. Cependant, il
est important de définir la notion même de sorcellerie et
de sorcière, car elle n’est pas à confondre avec l’hérésie
malgré leurs points communs. La croyance à la

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Le CABINET des OBJETS PERDUS

sorcellerie ne peut se comprendre qu'en se replongeant


dans les mentalités anciennes. Dans ce contexte
culturel, la nature est peuplée de forces surnaturelles.
Un humain peut, par divers procédés (invocations,
rituels), les mettre temporairement à son service pour
faire le bien ou le mal. Dans ce dernier cas, le sorcier
supposé est perçu comme n'importe quel criminel, donc
poursuivi et condamné comme tel. Le plus souvent, il
ne s'agit pas d'un procès devant un tribunal, mais
simplement d'une vengeance collective, d'un lynchage
populaire.
Nous revoilà au XVI siècle juste par méconnaissance ou
par tous ceux qui sont bas de plafonds qui véhiculent
des bêtises (Fake News) par crédulités.
Les gendarmes en avaient plus que marre, des
interventions sur Francon et les Franconais. Le
capitaine de gendarmerie contactera sa hiérarchie, pour
savoir si l’armée pouvait venir faire un périmètre de
sécurité autour du village. Afin d’évité et de solliciter
les gendarmeries avoisinantes sans cesses, car les
casernes font 90% de leurs sorties sont dues à la
commune de Francon. C’est le préfet qui prendra la
décision finale, et c’est encore lui qui fera la demande
auprès du Centre de Commandement des Armées
(CCA) en cas de crise. Dans les heures qui allaient
suivre le confinement du village allait peut-être fait sur
tout le périmètre de la commune, par plusieurs sections
E.P.I (Escadron Protection Intervention) des Bases d’Occitanie

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Le CABINET des OBJETS PERDUS

par les FUSCO (FUS-ilier CO-mmando) ou (KOKOÏ). Les FUSCO


sont des commandos de l’air spécialisés dans les
bouclages de bases en faisant des périmètres de sécurité
autour des ouvrages. Portant tous sur les treillis les
écussons du « Sicut Aquila » (Tel l’aigle en Latin),
généralement tous breveté Parachutistes la plaque à vélo
pour les initiés. Un béret bleu marine avec une insigne
doré, un cercle traversé par un glaive avec une aile
horizontale qui a une étoile en son bout sur le cercle. La
signification de cette insigne que tu obtiens après une
marche d’orientation de 60 Km :
- Le cercle : Faire le tour de la terre !
- Le Glaive : à la force du glaive !
- L’Aile : Porté par les ailes !
- L’étoile : Guidée par les étoiles !

Mais pour le moment le village était libre d’accès sans


aucun périmètre de sécurité, mais la gendarmerie était
au bord de la rupture depuis plusieurs jours était
sollicités jour et nuit. Alban crut se retrouver des
années en arrière quand son grand-père lui racontait
des histoire, que ses aïeux lui avaient racontés il y avait
des grimoires en cuir avec des manuscrits de ses récits.
Tant que tout va bien les gens et citoyens ont l’esprit
ouvert, mais quand cela va moins bien ils rentrent dans
leur bulle de la crédulité et ont peur de tout ce qu’ils
ne comprennent pas. Alors les meneurs étant ceux qui
ont le cerveau le plus rabougri, poussent les autres vers
des lynchages sans aucun tribunal et justice. Une fois

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Le CABINET des OBJETS PERDUS

la troupe ou troupeau d’imbéciles dispersait devant


chez Alban, par la gendarmerie en promettant des
amendes conséquentes pour les derniers dissidents. Le
dernier résistant fut le père Grignon, qui tout seul
n’avait plus que le poids de la bêtise pour faire
pression. Il finit aussi par partir en rouméguant après
les gendarmes en les traitants de noms d’oiseaux (Las
Galinas) en patois Occitan. Les gendarmes avaient des
consignes de ne pas bouger tant que c’étaient des mots
ou digressions verbales, mais ils pouvaient
appréhender les intervenants s’il y a actions ou gestes
d’attaques à réponse proportionnée. On était en fin
d’après-midi et Alban avait certainement besoin d’un
peu de calme, J-Léon décida de passer que demain
matin il décida de l’appeler au téléphone pour savoir si
tout aller bien.

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Le CABINET des OBJETS PERDUS

CHAPITRE VIII
Opération Zombies

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Le CABINET des OBJETS PERDUS

Le lendemain matin après une réunion de crise le


soir même entre le préfet Mr GUYAUT Etienne et
CCA Une congrégation plusieurs Commandant de
régions (Le Centre Commandement des Armées) de Haute-
Garonne 31. Le préfet avait décidé de faire intervenir
l’armée pour un périmètre de sécurité autour du village
avec des rondes et des postes de contrôles. A l’armée
de choisir ses troupes d’élites ou pas, les généraux des
3 corps d’armées : de terre, d’air, marine. Les
généraux désignerons un Chef unique et les champions
par spécialités :

- Le Chef : Le GENERAL Lionel de MAMIER BA101


Francazal en Haute-Garonne (31) qui commandera les
Fusiliers Commandos (FUSCO) avec 1 Escadron 100
hommes+ 12 véhicules (2 VIB + 4 VIR + 6 CTL)
VIB : Véhicules Intervention Blindés
VIR : Véhicules Interventions Rapides
CTL : Camions Transports Logistiques

- Chef en second : Le Colonel John LEJUSTE


commande le 3 ième RMAT Régiment du Matériel
avec un Bataillon et 1 Compagnies 120 hommes au
total. Apportant toutes la logistique du camps
provisoire qui sera installé, comme en temps de guerre.

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Le CABINET des OBJETS PERDUS

Le plan Zombies avait commencé des dizaines de


camions, du 3 ième RMAT de Muret avait envahi le
village. Mme le Maire LABOUY Jeanne avait choisi
un grand champs en face de chez Alban
ROUMAGNAC, pour construire le camp de base avec
le QG opérationnel. Des Tentes, des constructions
temporaires, une grande antenne de 20 mètres de haut
pour les transmissions, dortoirs, Mess, cantine pour les
repas, les petites fourmis kaki s’activées en tous sens.
Des soldats en tenues de camouflage avec des bérets
bleu nuit armés jusqu’aux dents, c’étaient les fusiliers
commandos de l’air de l’escadron de protection et
d’intervention. Ils se chargeront de la sécurité global
du périmètre, il devra être impénétrable dans les deux
sens ni pour sortir, ni pour rentrer sans autorisation.
Francon réputé comme un village très tranquille était
en état de guerre, certains des FUSCO se promenaient
avec des masques à gaz avec de grosses cartouches
blanche dans des étuis en toiles vert kaki. Ils ne boiront
que de l’eau minérale fournie par l’administration
militaire, en cas d’empoisonnement de l’eau de ville.
Pour se laver ils utiliseront de l’eau des citernes
mobile puisées dans les villages voisins. Les militaires
appliqueront les consignes comme en conflits, cela ne
sortait pas trop de leurs habitudes ils étaient entrainés
pour ces conditions particulières. Ils ne consommaient
que ce qui venait de la grande muette, des quarts de 2
heures avec des relèves, avec des repos de 4 heures
avec 3 équipes binômes tournantes pendant 24 heures.

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Le CABINET des OBJETS PERDUS

La population se sentit 56 ans en arrière envahis


par des militaires, avec postes de contrôles pour rentrer
dans le village. Instauration d’un couvre-feu à partir de
23 h 00, sans autorisation de la mairie ou préfectoral
personne ne peut circuler la nuit. Avec des rondes
régulière sur tout le périmètre, des rondes motorisées
comme pédestres. Avec deux containers de rétentions
pour les plus réticents aux consignes, des containers de
12 m x 3 m x 3 m avec des lits picots et des
couvertures. Avec 6 fenêtres recouvertes de grilles en
fer, un globe lumineux LED au centre du bungalow
gardés par deux sentinelles. Sur les 5 postes de
contrôles principaux, les soldats placèrent des guérites
avec des barrières d’accès rouge et blanches avec
tablier lumineux LED sur batteries. Avec 2 opérateurs
de l’armée de terre, un sous-officier Fusco, un radio et
voltigeur Fusco. Sur les 5 points de contrôles
principaux, cela mobilisé déjà 25 homme de troupes
sur 240 = 10% des effectifs. Les symptômes de la
population créant un malaise ambiant, plus la présence
de l’armée augmentait encore ce sentiment de
confusions. Pour les plus vieux de mauvais souvenirs
de la guerre de 1944 revenaient à l’esprit, même si les
plus vieux n’avait qu’un vague souvenir. Pour les plus
jeunes eux furent impressionnés des moyens déployés,
ils se croyaient sur les champs Elysées le 14 juillet.
Même si ce n’était pas la guerre J-Léon avait été sidéré
par la démonstration de force, cela ne donnait pas

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Le CABINET des OBJETS PERDUS

envie d’enfreindre les règles. J-Léon téléphona à Mme


la Maire pour avoir un sauf-conduit, afin de pouvoir se
déplacer aisément pour son enquête. Vers 12 h 00 J-
Léon sortit de la mairie avec son sauf-conduit, il lui
avait fallu quand même plus de 3 heures pour l’obtenir.
Madame le Maire était débordée par les demandes tant
administratives (Préfecture, armée, gendarmerie, les consignes) que
celles des administrés affolés !
J-Léon appela son ami Alban pour aller lui rendre
visite, pour continuer une recherche commune.

- Dis donc mon ami je vais passer te voir cet après-midi,


si tu es libre mais vu le contexte tes clients ne doivent
pas être très nombreux NON ?

- Tu aurais dus faire nécromancien, tu as vraiment un


don mon petit pote !

- Tu sais que je suis pliait de rire, même si tu ne le vois


pas je t’assure !

- Tu sais que tu pourrai aussi faire l’école du rire, avec


les clowns ! Allez à tout à l’heure mon ami !

J-Léon raccrocha son téléphone en appuyant sur la


petite touche rouge, qui coupa la conversation avec
Alban. Il ira manger sur le pouce au gite « couronne »,
pour faire une petite pause rapide devant la télévision.
Puis il ira rejoindre Alban à son cabinet, pour lui dire

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Le CABINET des OBJETS PERDUS

son désarroi dans un premier temps et de ne pas avoir


de pistes sérieuse. J-Léon mit la Chaine France 3 pour
voir si les journaux télévisés de régions avaient eu vents
de « L’Opération ZOMBIES ». Mais rien du tout pas un
soupçon aucune fuite dans les médias, quelques voisins
et amis des villages voisins voudrons passer à Francon.
Ces gens-là verront que le périmètre militaire de
sécurité, à partir de là la fuite s’organisera pour couler
jusqu’au quotidien « l’Echo du Midi ». Pour l’instant
personne n’avait constaté les changements, car
l’aménagement c’était fait de nuit durant le sommeil de
la population.

Des 5 postes de contrôles permettant de rentrer dans le


petit village, les postes de contrôles les plus usités était.
- Le N°1 « POSTE HIBISCUS » au Nord-est D8.
- Le N°2 « Maison DELAS » au centre Ouest D8.

Les deux étant situés sur la Départementale N°8,


traversant de part en part, toute la commune de Francon.

- Le N°3 au NORD D95C le « POSTE TUCO ».


- Le N°4 au SUD D75F le « POSTE LOUGE ».
- Le N°5 au Sud-Ouest la D75 « POSTE Bencassés ».

Le père GRIGNON se réveilla ce matin-là, prit son vélo


pour faire un tour dans la campagne alentour. Il croisa
toute une tripotée de militaire sur la route en camion,
Jeep, à pied en ronde, avant d’arriver au « poste

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Le CABINET des OBJETS PERDUS

Hibiscus » Louis Grignon décida de faire demi-tour sur


sa bicyclette ! Effaré faisant des yeux ronds comme des
billes, il n’en croyait pas ses yeux la guerre c’était
déclarée dans la nuit ! Mais contre qui ? Il décida d’aller
voir la Maire, pour avoir des explications plus
approfondies sur ce contexte de conflit. Le père Grignon
appuya plus fort sur les pédales, pour arriver plus vite.
Mais sans perdre son souffle car à 80 ans, il pourrait
avoir des soucis de santé. Il manquerait plus que ça qu’il
se retrouve à l’infirmerie militaire de campagne avec
des soldats obtus, à l’esprit étriqué et bas du front à
cause du casque lourd. Mais tout cela n’était encore
qu’un des préjugés du père Grignon, qui en avait tout un
semi-remorque rempli d’autres idées préconçues. Etant
raciste sur les bords, lui dit un peu chauvin ! Ne tolérant
pas les différences, lui se dit trop sensible aux
changements ! Faisant preuve d’une mauvaise fois
évidente, ce n’était pas la seule de ses qualités d’autres
diront des défauts. Voilà toute la complexité de l’âme
humaine, et la variété des caractères bons ou mauvais.
Au bout de plusieurs centaines de mètres de pédalage
intensif pour lui, mais un train de sénateur pour un
coureur cycliste professionnel qui roule en moyenne à
40 Km/h. Arrivé enfin devant la mairie il descendit de
son vélo avec précaution de ne pas tomber, dans un
deuxième temps il se dirigea vers le Bâtiment
communal pour faire ses réclamations au Maire en
personne. Car l’hôtesse d’accueil de la mairie, n’était
pas assez importante dans la hiérarchie de Môossieur

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Le CABINET des OBJETS PERDUS

Grignon !!! Donc il exigeait toujours de parler à


Madame le Maire en personne, quand on connaissait les
code de cet emmerdeur professionnel on allez à
l’essentiel pour gagner du temps. Donc Madame la
maire prenait le temps de contenter sa requête, sinon il
resterait planté dans le hall jusqu’à temps d’avoir gain
de causes.
Julie LABOUY la maire de Francon fera passée
la voiture communale, avec le haut-parleur sur le toit
pour convoquer ses administrés à la salle des fêtes
communales pour une séance d’information à 11 heures
du matin. A 9 heures un des conseillers de la mairie se
mit œuvre, pour lire le message de Madame le maire :

- Oyez, oyez ! Citoyens de Francon Madame le Maire


vous convoque à une réunion Exceptionnelle à la
salle des fêtes du village… à 11 heures ce matin, pour
vous donner les consignes et règles de vies à suivre à
partir de ce jour sous périmètre de sécurité militaire
et le bien de la population. Soyez tous à 10 heures à la
salle des fêtes, prévenez votre entourage SVP !!!

Pendant plus d’une heure le 1er adjoint tourna avec


la voiture de la mairie répétant sans cesses le message
du Maire. Cette fois ci Mme LEGER Béatrice la
secrétaire de Mairie n’accéda pas à la demande du Père
Grignon, elle l’invita à se rendre à la salle des fêtes à 11

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Le CABINET des OBJETS PERDUS

Heures du matin, il aura tous les renseignements qu’il


voudra !
Le vieux bonhomme acariâtre repartit de la Mairie en
bougonnant envers la secrétaire en patois Occitan.

- Grossa mûla capborruda !... (Grosse mule entêtée !)

Il remonta sur sa bicyclette et repartit vers chez lui en


rouméguant, quelques centaines de mètres plus loin il
arrivera chez lui. Le père Grignon une fois chez lui se
changea, il ressortit de ses placards sa tenue saharienne
avec son casque colonial.

Le premier essai nucléaire français, Gerboise bleue,


est effectué le 13 février 1960 à 7 h 4 (heure de Paris),
sous la présidence de Charles de Gaulle. Le
développement de la bombe est poussé dès 1954 entre
autres par Pierre Guillaumat et le ministre de la Défense
nationale. Ces derniers convainquent le président du
Conseil Pierre Mendès France d'autoriser la poursuite des
recherches de l'industrie nucléaire, en indiquant que ces
dernières seraient également positives pour le secteur civil
de production d'électricité. C'est au début d'avril 1958
que Félix Gaillard, président du conseil sous la présidence
de René Coty, décide que ce premier essai aura lieu au
début de l'année 1960 et que le site de test sera localisé au
Sahara. Dès lors la paternité de la bombe est attribuée à
tort à de Gaulle, dont l'opposition moque la
« bombinette ». Bien qu'à 70 kt l'essai nucléaire soit le

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Le CABINET des OBJETS PERDUS

plus puissant réalisé jusqu'alors pour une bombe A, elle


est de faible puissance relativement à la bombe H dont
disposent déjà les États-Unis, l'Union soviétique et
le Royaume-Uni.
Le Sahara est rapidement choisi. Le site de Reggane,
en Algérie, est arrêté le 23 juillet 1957. Les travaux y
débutent le 1er octobre 1957. Ce centre d'essais était le
CSEM (Centre saharien d'expérimentations militaires). Il
deviendra le CEMO (Centre d'expérimentations militaires
des oasis), plus tard à In Ecker.
Un champ de tir est créé à Reggane, au centre du Sahara
algérien et à 600 kilomètres au sud de Bechar ; plus
précisément à Hamoudia, à une cinquantaine de
kilomètres au sud-ouest de Reggane. Quatre tirs
atmosphériques y seront effectués, trois depuis des tours
et un au sol.
Le père Grignon à 18 ans avait fait son service militaire
en 02/1961 en Algérie au CSEM, sept années après la
Guerre d’Indépendance de L’Algérie. Les Français
n’avaient pas bonne presse par rapport à la population
locale. En sortant ses vêtements couleur sable de
l’armoire, cela lui fit ressurgir des souvenirs encore très
présents à son esprit. Louis Grignon ressortit sa longue
vue de son étui en cuir marron, pleine de poussière car elle
n’avaient pas bougées depuis des décennies. Louis
replongea instantanément dans ses jeunes années, le
contexte militaire du moment l’aidant d’autant plus à
replonger dans son passé. Quand il ressortit de chez lui
habiller en beige sable mordoré, cela faisait penser au

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Le CABINET des OBJETS PERDUS

chasseur fou dans le film Jumanji 1 ! Son physique des


cheveux mi-longs blancs avec de longues pattes rejoignant
sa moustache blanche aussi. C’était la seule différence la
couleur du système pileux, entre Louis Grignon et le
chasseur Fou de Jumanji 1. Avec longue vue dorée en
laiton et parties recouverte de cuir marron clair, Louis
pouvait repérer les position des soldats basés dans le
village. Mais surtout pouvez aisément observer le camps
de base avec sa longue vue, depuis la grange en perdition
par manque d’entretien. Qui sert encore de grange à Louis
Grignon il entrepose des marchandises, du bois sec, une
table ou il fait ses semis et plants à planter. Il y avait un
grenier avec un plancher en bois encore en bon état, en y
montant par un escalier en bois de chêne, dans le grenier
à l’étage une petite fenestron pour voir la campagne
lointaine environnante. Avec son bras gauche passé par le
fenestron qui tenait la longue vue, il observait chaque
emplacement du camp de base. Il allait établir un plan
avec les différents emplacements de la grande muette :
(Cette expression nous vient de la IIIe République, période à laquelle les enrôlés militaires, habitués
à la défiance, étaient privés de droits civiques. Incapables de contester, ils étaient ainsi "muets", et
)
l'armée était ainsi à la fois grande et silencieuse.

Louis prit sa mobylette bleue pour aller constater


l’ampleur du confinement, il sortit sa carte IGN de la
commune il avait deux heures pour parcourir le périmètre
communal. Alors le père Grignon en saharienne beige
démarra sa vieille mobylette bleue, il mit ses lunettes
d’aviateurs sur le casque colonial. L’étui en cuir de la
longue vue accroché à la ceinture du pantalon, il ne lui
manquait que le fusil en bandoulière dans le dos. Ce petit

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Le CABINET des OBJETS PERDUS

bonhomme loufoque et bizarre, acariâtre et polémiste


allait parcourir la commune pour élaborer son plan. Dans
une pétarade modéré l’engin commença à démarrer
seulement après quelques coups de de pédales bien
dosées ! Cet Octogénaire avec son casque colonial et ses
lunettes d’aviateur, faisait un équipage hétéroclite à la
limite du comique et du ridicule. Sur un engin aussi vieux
que lui, on l’aurait plus vu au volant d’une autochenille
CITROEN Kégresse P17 ayant participer à la « Croisière
Jaune en 1931 » reliant Beyrouth à Pékin. Il partit
parcourir nos routes de campagnes fort belles par ailleurs,
de sa maison route de Lescun sur la D75F quatrième
maison à droite en descendant vers « Bencassés ». Louis
nota sur sa carte IGN les cinq postes principaux, puis
remarqua aussi que des rondes en jeeps étaient faites aussi.
Des rondes pédestres étaient effectuées par Fusco, deux
VIR jeep JP4 pour des interventions rapide qu’il nota sur
un petit carnet à ressorts. Louis fit le tour des différents
quartiers tout en évitant de sortir de la zone Sécurisé, Il
évita avec soin tout contact avec les militaires qui ont
l’esprit bornés et étriqué dans le règlement. Ce ne fut qu’à
10H40 que louis ramena sa vieille pétrolette bleue, vers la
salle des fêtes communale dans un nuage de fumée
blanche. Louis mit sa mobylette bleue sur béquille, il prit
soin quand même de sortir l’antiparasite de la bougie. Au
cas un jeune imbécile lui prenne pour aller faire du cross
dans les champs, « La méfiance est reine de prudence ».

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Le CABINET des OBJETS PERDUS

Louis rentra dans la salle des fêtes, il y avait plusieurs


familles déjà présentes dans la salle communale. Mais
personne ne déplaça vers Louis spontanément pour lui
parler, même à l’inverse ils s’arrêtèrent pour pouffés de
rire à la vue de sa tenue ! Ce qui commença à l’agacer avec
son caractère impétueux et colérique, les gens du village
connaissaient bien le personnage ! Alors ils préféraient
garder leurs distance avec le polémiste, toujours un peu
excessif et agressif même…
A 11H00 pile Madame le Maire fit son entrée dans la salle
des fêtes, se frayant un passage parmi la population
présente. Dehors les voitures arrivées et se garées là où il
y avait de la place, la foule dans la salle grossissez à vue
d’œil. Les trottoirs et les abords de la salle communale
étaient remplis de voiture pas toujours bien garées. Il y
avait même deux tracteurs, à 11H10 presque la totalité des
administrés étaient présent dans la salle. Madame le maire
prit la parole au micro :

- Mes chers administrés je vous ai convoqués car comme


vous l’avez constaté l’armée a prit le contrôle d’un
périmètre de sécurité autour de la commune !
Pour ceux qui ont besoin de sortir pour travailler en
dehors de la commune, des sauf-conduits seront délivrés
pour les heures ouvrables. Mais le soir à partir de 1H00
à 6H00 du matin un couvre-feu sera mis en place !!!
Pour cette tranche horaire il n’y aura pas de sauf -
conduits pour qui que ce soit… Vous êtes tenus à
respecter les consignes et restez chez vous ! Quand vous

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Le CABINET des OBJETS PERDUS

sortirez de la salle un des conseillers municipaux :


distribuera un imprimé avec la liste détaillée des
consignes et une liste de ce qui est autorisé à faire. Vu
l’augmentation des symptômes dans la population la
gendarmerie ne pouvez pas plus intervenir autant de fois
sur la commune, juste le temps que Mr BORIN agent de
l’ONET trouve la cause de ces troubles. Sachant que
97% de la population est touchée plus ou moins. Si vous
avez besoin des arrêts de travail, ou des soins
particuliers le médecin de l’infirmerie du camps
militaire à toutes les aptitudes pour vous les faires. Pour
vos courses alimentaires un camion de l’armée épicerie
passera chaque jour, ainsi que le pain sous la
supervision des militaires pour une assurance de qualité
des pacs d’eau de source vous sera distribué pour boire
et cuisiner. L’eau de ville ne vous servira juste pour vous
laver, les toilettes et la machine à laver. Je vous remercie
et vous salut à tous, et je vous souhaite de guérir
rapidement. Je vous invite à bien suivre les consignes,
si vous ne voulez pas avoir d’ennui avec les militaires
qui appliquerons les consignes à la lettre !

Les citoyens sortirent tous dans l’ordre n’ayant aucune


questions à posées, ils prirent tous une copie des
consignes autorisées ou non. Même le révolutionnaire
Père Grignon, n’avait rien à redire sur l’exposé de
Madame le maire, même elle fut très étonnée de ne pas
avoir d’objections de sa part ou de celles
d’autres administrés ! Elle avait réussie à synthétiser tous

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Le CABINET des OBJETS PERDUS

les soucis qui pouvaient se poser, elle était plutôt


contente de sa prestation. Mme le Maire prit le temps de
saluer ses administrés, et leur dire son soutien dans cette
épreuve. A la mairie il ne restait plus qu’un seul
conseiller, même la secrétaire Béatrice LEGER avait elle
et sa famille aussi des symptômes sévères. Ils étaient
moins d’une dizaine, à ne pas avoir de ces maudits
symptômes. Alban Roumagnac était bien dans la salle, il
sortit à son tour et tomba nez à nez avec le père Grignon.

- Bonjour Louis, vous ne manifestez pas devant chez moi ?

- Vaï cagate sorcerer ! No t’estima ! (Va chier le sorcier, je ne


t’aime pas !)

- Moi aussi je ne t’apprécie pas du tout, mais tu aurais


peut-être du papier WC pour le début !

- Ne Fait pas le malin espèce de sorcier vaudou !

- Louis mon père me l’avait dit que tu es un casse-pied


narcissique !

- Oui c’est sûr qu’entre sorcier vaudou et prêtre de messe


noir c’est kif quiffe et bourricot !

Alban continua son chemin sans se préoccuper plus


que cela de ce vieil homme acariâtre, qui lui n’était pas

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Le CABINET des OBJETS PERDUS

aussi vindicatif que la veille. Et peut-être aussi parce que


plusieurs militaires montaient la garde devant la salle
communale, une esclandre serait la malvenue pouvant
peut-être le mener droit vers les ennuis. Malgré son esprit
vindicatif et ses accès de colères, il savait se maîtriser
quand il craignait ne pas gagner. Alban avait bien envie
de lui crever les pneus de sa mobylette, mais il n’allait
pas se rabaisser aux méthode douteuses du père Grignon.
Alban monta sur sa bicyclette et repartit vers chez lui
sans faire de vagues. Mme le maire serrez des louches à
la pelle, en disant quelques mots personnalisés à chacun.
Tous les citoyens rentrèrent petit à petit à leurs domicile,
la place se vida assez rapidement chacun repartit à ses
occupations. Il était 12H41 quand le seul et dernier
conseiller ferma la salles des fêtes, les administrés était
tous rentré chez eux prendre le petit déjeuner. Alban
depuis hier n’avait plus eut un seul client, et cela n’allait
pas s’arranger avec les militaire filtrants les entrées dans
le village sans motifs impératifs. Il décida de se mobiliser
sur le problème de J-Léon, vu que le village avec l’armée
venait tous de passer en télétravail. Car ne sachant pas si
les villageois étaient contagieux, les analyses médicales
de l’armée avec l’hôpital de campagne et leur laboratoire
mobile. Tous les citoyens infectés seront testés et suivi
par le corps médical militaire, et accompagnés jusqu’à ce
que l’on trouve la solution. Ce confinement de la
population pourrez durer encore un bon moment, suivant
les résultats médicaux et techniques de l’ONET.

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Le CABINET des OBJETS PERDUS

La Grande muette mis en place tous les matins 25


citoyens devra faire des analyses, et 25 autres l’après-
midi qui devrait en 5 jours tester et analyser la totalité
des infectés. Depuis que le périmètre de sécurité a été
instaurait par les militaires, les habitants de Francon
passaient leur temps soit à faire la queue au camion
épicerie de l’armée ! Soit il faisaient la queue à l’hôpital
de campagnes du camps, pour faire les analyses et
prélèvements sanguins ! Comme toutes épidémies
lorsqu’on doit restreindre la liberté des gens, ils passent
par trois étapes successives :

- Peur et acceptation.
- Enervement et résignation.
- Exaspération et rébellion.

C’était malheureusement le schémas classique, des


privations de libertés sinon il n’y aurait que des
dictateurs sur notre planète ! Car il y a deux choses qui
peut révolter un peuple quand ils ont faim, et lorsque
qu’ils ne sont libres de faire ce dont ils ont envient « la
liberté ».
Pour l’instant les villageois sont dans la première phase,
dans quelque temps ils passeront dans la seconde ! Le
temps des phases était variable suivant les individus,
mais surtout de l’espoir de voir le bout du tunnel. En fin
de compte plus il y a de l’optimisme, plus les gens sont
aptes à patienter le temps que les choses s’arrangent ! Le

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Le CABINET des OBJETS PERDUS

moteur de ces crises c’est l’espoir et la ténacité depuis,


et cela depuis que le monde est monde …

Alors Madame le Maire LABOUY décida de faire


une soirée Loto avec civiles et militaires, disons pour
ceux qui ne seront pas de garde ou de faction. Comme ça
les deux communauté pourrons apprendre à se connaitre,
tout en étant plus tolérants les uns envers les autres. Ce
sera peut-être un bon remède pour leurs rendre l’espoir
d’une sortie de crise rapide, les militaires eux pourront
voir que les villageois ne sont pas des adversaires ou des
ennemis ! Mais simplement des pauvres gens
confrontaient à l’inconnu, qui ont peurs d’un avenir
sombre et noir. Mais si dans le monde les uns vont vers
les autres un tant soit peu, ce dernier serait un peu moins
dur et triste l’entraide c’est essentiel pour continuer à
avancer ! Madame avait encore beaucoup de lots des
sponsors du loto communal, souvent des artisans, des
commerçants, des entreprises. En achetant des articles
déductibles des impôts, dans le cadre de la publicité sans
dépasser une règle :

- Dépenses de publicité : respect des grands principes


fiscaux

- Comme toute charge, les dépenses de publicité doivent


satisfaire à des conditions précises pour pouvoir être
déduites du résultat fiscal.
- Conditions générales de déduction

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Le CABINET des OBJETS PERDUS

- Pour être admises en déduction du résultat fiscal, les


dépenses de publicité doivent, comme les autres charges
de l'entreprise, satisfaire aux cinq conditions suivantes :

- être exposées dans l'intérêt de l'entreprise, à savoir se


rattacher à une gestion normale. Ce qui exclut
notamment les dépenses à caractère personnel et celles
ne relevant pas d'un acte normal de gestion.

- être justifiées par une facture ou un document en tenant


lieu (des éléments provenant des écritures comptables ne
suffisent pas).

- Conditions de déduction des dépenses de publicité

Les frais de publicité constituent de façon générale des


charges déductibles, dès lors qu'ils sont exposés dans
l'intérêt de l'entreprise et pour les besoins d'une gestion
commerciale normale. Il s'agit notamment des frais
d'annonce, d'insertions publicitaires, de catalogues et
d'imprimés ainsi que des dépenses supportées à
l'occasion de salons, foires ou expositions.

Ce poste de dépenses étant bien souvent l'objet d'un


examen attentif en cas de contrôle de
l'administration, il est impératif de pouvoir produire
toutes les pièces justificatives correspondantes
(contrats, factures...).

- .

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Le CABINET des OBJETS PERDUS

Pour Madame le Maire c’était gagnant-gagnant


pour la commune, comme pour les entreprises. Elle
pouvait organiser des événements à moindre coût, en
plus les entreprises de sa commune avaient une fenêtre
publicitaire à moindre coût aussi. Mme LABOUY appela
ses sponsors habituels, pour une relance des lots des
futurs Lotos. Madame le maire étant presque seule à la
Mairie, elle dut faire elle-même le démarchage des
bienfaiteurs donateurs ! Alors qu’elle était faite
d’habitude par l’infatigable secrétaire multitâches,
Madame le Maire se sentait un isolée à son poste !
Comme un capitaine de navire qui coule, seul à la barre
jusqu’au dernier moment. Elle passa sa journée complète
à joindre tous ses généreux donateurs, par l’offrande de
lots plus ou moins prestigieux.
Les citoyens Franconais vivaient depuis plusieurs jours
un confinement militaire dans leur village, depuis la prise
en main de la grande muette les villageois
symptomatiques n’avaient pas d’aggravements des
symptômes. J-Léon et Alban chercher depuis une
semaine ensemble le problème, vu qu’Alban n’avait plus
aucun client depuis que le village était clos par les
militaires. Alors Alban et J-Léon décidèrent
conjointement d’effectuer ses recherches, sur toute la
zone communale comme dans le sous-sol depuis
plusieurs jours. Alban avait beaucoup de mal à situer
précisément la zone avec des perturbations, une chose
était sûre c’est que cela ne pouvait pas être en surface. Il
y avait un phénomène de perturbation magnétique très
forte, qui était incompréhensible plutôt au sud de la
commune. J-Léon décida de sortir de la zone communale
pour effectuer ses recherches, en ce moment il passé 9 à

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Le CABINET des OBJETS PERDUS

10 heures / jour. J-Léon avait parcouru la presque totalité


à pied, à cheval et en voiture la surface intra-communale
& cadastrale. J-Léon étant un homme qui suit beaucoup
son instinct, écouta les conseils d’Alban qui ressentait le
problème plutôt au sud de la circonscription.
Ce matin-là il faisait - 2,3°c J-Léon alla chercher
Alban son récent ami, pour effectuer une recherche plus
poussée sur le terrain. Après un bon petit café italien
offert par son ami Alban, ils montèrent ensemble dans le
fourgon de l’ONET. Ils prirent la D8 jusqu’à
l’embranchement de la route de Lescun sur D75F,
parcourant la campagne de la commune tranquillement
en discutant de la situation militaire du moment. J-Léon
trouvait normal cette situation de siège « obsidional »
(relatif aux siège des villes) du village par l’armée, car entre le
mairie et la gendarmerie qui ne pouvait plus gérer les
crises symptomatiques des citoyens et administrés.
L’armée par sécurité avait assiégée le village à cause
d’une hypothétique contagion de la population, pour
protéger les communes environnantes ils avaient
confinés la communes et ses quartiers. Alban lui trouvait
plus gênant se manque de liberté, de ne pas pouvoir sortir
du périmètre de sécurité sans un sauf conduit
administratif de la mairie. Alban lui était très contrarié
par les faits ou les actes qui touche à sa liberté, car pour
Alban c’est marqué sur tous les bâtiments officieux des
mairies LIBERTE, EGALITE, FRATERNITE les trois
valeurs les plus importantes pour Alban. Sur toutes les
devantures de mairie de France et de Navarre, ces valeurs
valaient formules pour le pays des droits de l’homme !
Dans la cabine du fourgon il n’y avait pas divergence
entre eux, mais J-Léon suivant le contexte du moment

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Le CABINET des OBJETS PERDUS

cela ne le choquait pas. Ils devisèrent vivement mais


cordialement ensembles, jusqu’à l’arrivée au poste de
contrôle « LOUGE » placé sur pont de la rivière « la
Louge » étant la limite communal sur les plans
cadastraux. A l’entrée du pont dans le périmètre intérieur
une guérite Long 2m x 1,5 m Larg x 2 m H alimentée par
un grand panneau solaire de la même dimension.
Alimentant des batteries dans la guérite en basse tension
24/48 v pour l’éclairage et le chauffage, et un
transformateur sur tenseur pour deux prises de courants
pouvant alimenter un téléphone et un PC portables. Avec
5 militaires par postes, 1 chef de poste FUSCO et ses
deux voltigeurs FUSCO. Deux soldats du 3 ième RMAT
pour la vérification la conformités des laissez-passer, et
la fouille visuelle des véhicules. Les deux voltigeurs se
plaçant de chaque côté du véhicule un peu en retrait, pour
un appui de puissance de feu si besoin. Ce qui ne donnait
pas envies de forcer le contrôle, qui avait l’air des plus
sérieux et dangereux ! Ce qui imposait la docilité lors du
contrôle, et la présentation des formulaires administratifs
de saufs conduits. J-Léon approcha du poste de contrôle
le chef de poste Fusco, avec le garde à vous
règlementaire et son salut associé. Les militaires étaient
chaudement vêtus avec des gants, caches cols tubulaires
kaki, car la température étant presque négative il faisait
un froid vif et piquant. S’approcha du conducteur du
véhicule en demandant leurs laisser passer respectifs, J-
Léon et Alban s’exécutèrent et sortirent les fameux
sésames pour sortir de la zone de sécurité ! le chef de
poste amena les précieux sésames à un des deux
planctons pour la vérification de la liste fournie par la
mairie. L’autre fera une fouille visuelle de l’arrière du

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Le CABINET des OBJETS PERDUS

fourgon, le chef de poste restant à vue du plancton. La


vérification ayant était effectuée, l’autre plancton ramena
les justificatifs au chef de poste. Dans un style très
militaire le chef de poste s’écarta du véhicule en faisant
le salut réglementaire, il fit un signe de la main vers le
haut aux deux planctons pour ouvrir la barrière. Ce qui
fut fait libérant du coup le passage, vers la sortie de la
commune vers Lescuns la commune voisine. Les deux
compères passèrent le pont jusqu’au croisement de deux
chemins, un à droite l’autre à gauche. J-Léon gara le
Fourgon le long d’un remblais de 1 m de haut tout le long
du champ et avant l’entrée de ce dernier, J-Léon prendra
le chemin de gauche en suivant les bords de la « Louge »
cette belle petite rivière poissonneuse. Selon certains
pêcheurs il y aurait même des truites, mais Gardons,
Brèmes, Goujons, Perches, Brochets étaient les poissons
qui peuplés ses eaux ! Avec des eaux claires et limpides,
sauf les jours de pluies qui charries la terre des parties
cultivées en brouillant l’eau. Il demanda à Alban de
prendre le chemin de droite « Chemin de la Burse », en
suivant au plus près dans les champs, pâtures et à travers
bois si besoin était. Lui J-Léon prendra le chemin de
gauche en suivant au plus près aussi de la rivière, équipé
aussi de sa GO Pro qui prend des images que l’on peut
interpréter de plusieurs façons : Thermiques,
magnétiques, Haute définitions. Les abords de la
« Louge » étaient gelés à blanc sur les parties encore à
l’ombre, le soleil était présent sur un beau ciel bleu sans
nuages. Avec le soleil et le sol gelé, une brume légère se
dégageait sur les côteaux les plus proche qui se
dessinaient dans le paysage. La température extérieure
avoisinée le Zéro Celsius vers 8H20 du matin s’équipa

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Le CABINET des OBJETS PERDUS

chaudement. Avec sa veste Goretex doublée d’un gilet


polaire, des bottes fourrées, un bonnet en laine, des gants
en cuir fourrés. J-Léon était paré pour son expédition
polaire à lui, bien sûr sans le chien de traineaux et sur un
terrain moins hostile que le grand Nord. Avant de partir
chacun de son côté, J-Léon demanda à Alban s’il avait
bien prit son téléphone, ses jumelles et son plan IGN,
pour qu’ils puissent se joindre en cas soucis ou de
découverte majeure. Les deux hommes après cet
vérification importante, les deux hommes partirent
chacun de son côté l’un avec sa GO Pro, l’autre avec son
pendule, sa carte IGN et ses dons ! Chacun parti dans sa
direction pour sa petite balade dans la nature, passant
d’endroits gelés, à des endroits humides. Tout ça dans
ambiances diverses passant des bois aux haies, à la pâture
comme au champs cultivés (Blé, Maïs, Colza, Boulghour etc…). A la
sortie des haies et petits bois à cette heure-là, tout un tas
d’animaux sortaient gambadés, pour profiter des
premiers rayons du soleil dans la brume et le froid du
matin. Alban adorés ces tableaux de nature dans un cadre
bucolique, l’eau un peu plus chaude de la rivière formait
des brumes plus ou moins dense autour du cours d’eau.
A cet endroit la route un petit panneau métallique
rectangulaire avec les coins arrondis. Sur un fond beige
clair écrit d’un marron soutenu, était écrit « Route de
Francon » avec un contour de la même couleur. Alban
entra dans ce champs de culture les yeux grand ouverts,
plus il approchait de la rivière et des arbres sur les berges,
plus la vie grouillait d’animaux et d’insectes en tous
genres ! Alban s’émerveillait à chaque fois devant le
spectacle de la nature, cette journée s’annonçait
particulièrement belle pour ce début d’hiver. Malgré des

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Le CABINET des OBJETS PERDUS

températures particulièrement basses approchante de


Zéro °c, le beau temps faisait vite remonter les
températures. Alban trouvait la balade agréable dans ce
cadre merveilleux de nature sauvage, en approchant de la
« Louge » un gros Plouf !!! se fit entendre. Alban
supposa à une chasse d’un prédateur (Brochet, sandre, grosse
perche), qui chassait du poisson fourrage (Gardons, Goujons, Brèmes,
Carpes, Tanches). Alban accéléra son pas vers l’endroits du
bruit, quand il arriva sur la rive il scruta la surface de
l’eau, l’ondulation des vagues sur la surface étaient
présentes. Au centre un gros bouillonnement de bulles,
c’était certainement une Carpes ou une Tanches qui
fouillait la vase pour se nourrir. Ces scènes savoureuses
de la nature pour les initiés, ces gens qui prennent le
temps d’observer cette nature si riche.
Alban a toujours en relation direct avec la nature, il
ne soigner que par les plantes et la médecine douce. Il
essayait d’être le plus soigneux envers elle, il ne
mangeait presque essentiellement BIO et en circuit court
pour une économie locale et propre. Alban resta sur la
berge à regarder la surface de l’eau, à plusieurs mètres en
amont un banc de petit fretin vint à frayer en surface pour
échapper à un prédateur. A 20 mètre encore en amont un
grand héron les pattes dans l’eau, essayait de trouver sa
pitance du jour. Quant au même moment avec une
rapidité fulgurante, il plongea sa tête dans l’eau fraiche
et poissonneuse. Alors qu’il sortait sa tête de l’eau, son
plumage sec ne laissait voir quelques gouttes d’eau
perlantes dessus ! Comme dans la fameuse fable et dans
son bec un bon gros gardon frétillant essayant de se
dégager de l’étreinte du bec. Alban fit encore quelques
pas sur la berge, évitant les différents arbres peuplant les

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Le CABINET des OBJETS PERDUS

berges. Quelques Chênes tortueux, des Frênes élancés,


des Charmes majestueux, des Saules qui aimaient
l’humidité des berges. Il y avait aussi quelques Noisetiers
et Peupliers mais plus épars à cet endroit, mais aussi des
Aulnes et d’autres espèces plus rares. En ce début
novembre les fougères et les herbacés étaient grillés
encore des chaleurs de l’été, au printemps toutes ses
espèces vont reverdirent au premiers réchauffement du
sol. Alban continua à marcher en lisière des rives du
cours d’eau, en faisant quelques pas supplémentaires un
gros rapace s’envola qui surprit Alban ! Le bruit de ses
ailes au décollage étaient impressionnant, surtout quand
il passe au-dessus de soi à quelques mètres. Il s’avéra que
c’était une grosse buse à épaulettes (Buteo Lineatus), qui se
reposée sur une branche à la cime d’un arbre. Avec une
montée lente dans les airs et au prix d’efforts
incommensurables
, elle finit par un courant d’air chaud remontant du sol.
Elle commença une grande spirale ascendante vers les
cieux, jusqu’à ne presque plus la distinguée dans le ciel.
Seulement un tout petit point noir sur ce ciel bleu azur,
qui avait l’air de planer sans aucune difficulté dans ce
ciel éthéré et impalpable. De son côté J-Léon vivait les
mêmes scènes approximativement, avec autant
d’émotions que son collègue Alban il se régalait de ces
tableaux de natures. Cet urbain avait plaisir de se
retrouver dans la nature, dont il la prenait sous tous ces
angles avec la photographie qui était sa passion. Mais
tous les deux restaient sur le qui-vive attentif, à la
moindre altération ou anomalie qu’ils pourraient
constater. Pour cette mission il ne fallait absolument rien

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Le CABINET des OBJETS PERDUS

laissait passer, car plusieurs centaine de concitoyen


avaient besoin d’eux et comptés sur eux !
J-Léon continua sa progression le long de la rivière
sur le chemin a une dizaine de mètres de la « Louge ».
Jusqu’à une première grande culture où la petite rivière
s’éloignée de plus en plus, il devait absolument suivre le
modeste cours d’eau au sud de la commune d’après
Alban. J-Léon n’écoutant que son instinct faisait
confiance à Alban, alors il suivait aveuglément les
prédictions de son ami. Alors en bon chien de chasse il
suivait la piste, la truffe au vent et les sens aux aguets. Il
rentra dans la culture qui venait d’être labourer peu de
temps auparavant, en veillant bien de rien abîmé en ne
laissant aucune trace. La terre était bien grasse elle collait
bien aux semelles de ses bottes fourrées, il se rapprocha
du cours qui était à plus de 100 mètres du chemin
maintenant.
Le cours cheminant entre les côteaux sans suivre
vraiment des lignes droites, donc s’écartait puis se
rapprochait très près par moment un peu comme des
amoureux. Alban lui qui continua à avancer sur les
berges de la « Louge », le Héron cendré avança un peu
plus profond dans le cours d’eau. Presqu’au milieu de la
rivière l’eau arrivé au ras du plumage de son corps, avec
une profondeur de 50 cm environs. Son cou long et fin
était totalement déployé le bec vers le bas et le yeux
fixant l’eau, dans une nouvelle détente fulgurante
plongea sa tête dans les flots. Quand le héron cendré sorti
sa tête de l’eau avait encore une proie dans son long bec

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Le CABINET des OBJETS PERDUS

effilé, c’était véritablement un exceptionnel pêcheur qui


faisait mouche presque à chaque fois. Sur cette portion la
rivière était plutôt rectiligne, mais une fois cette portion
passée les choses allaient changées. La « Louge »
devenant plus sinueuse la végétation devint plus dense,
Alban suivit la rivière au plus près avec les courbes que
cela pouvait comporter. Les bosquets devenant plus
dense les animaux sauvage étaient chez eux, en
continuant d’avancer il fit la rencontre d’une laie avec
ses marcassins. Alban marqua un temps d’arrêt et il
regarda autour de lui, pour viser un arbre auquel il
pourrait monter si la laie venait à charger ! Il repéra un
beau chêne avec des branches solides et pas trop hautes,
afin de pouvoir s’en saisir et pouvoir grimper !
Alban bougea lentement vers le chêne de son salut,
la laie regarda Alban dans les yeux pendant de longues
secondes. La laie devait penser à la meilleure option pour
ses petits marcassins, elle décida de se retourner vers la
rivière pour démarrer en trombe vers la rivière. Dans un
saut impressionnant avec ses marcassins qui la suivaient
comme un seul homme derrière elle, ils traversèrent tous
en nageant la rivière sans aucune difficulté pour
disparaître dans les fourrés en face. Alban avait était
méfiant ce n’était pas la première fois lors de ses
promenades, qu’il faisait de drôles de rencontres. Alban
continua sa progression tout en faisant attention, que la
horde ne revienne pas dans les parages ! Il progressa avec
prudence le long de la « Louge » jusqu’à la prochaine
courbe, la végétation était dense sur cette portion à moins

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Le CABINET des OBJETS PERDUS

de 800 mètres de la D75F. Quand Alban avec son


pendule à la main vit ce dernier devenir fou et accélérer
fortement, il rentra dans cette partie boisée dense se
faufilant entre les bosquets. Des branches vint lui cinglée
le visage, avec des griffures un peu partout Alban
continua dans ce petit bois dense et serré. Quand après
maint efforts il déboucha dans une petite parcelle de
culture, presque entièrement ceinte de végétation ! Alban
découvre une chose extraordinaire voire impossible,
dans la pâture en plein champs une chose impossible…
Alban sortit son téléphone portable, il appela son
ami pour lui dire sa stupéfaction et sa béatitude devant
un tel spectacle si incroyable…
J-Léon marchait depuis plus d’un kilomètre le long
de la « Louge », il n’avait croisé que quelques lapins, un
faisan dans un bosquet, un blaireau effaré de voir
quelqu’un en ces lieux et rentra dans son terrier en
sécurité. Quand tout à coup son téléphone se mit à
sonner, ce qui le fit sursauter de surprise à deux doigt de
la crise cardiaque ! J-Léon décrocha et répondit à son
ami :
- Oui Alban, tu as trouvés quelque chose mon ami ?

- Il faut que tu viennes tout de suite, je suis a peu près à


800 mètres au sud-ouest du fourgon dans une petite
pâture entourée de bois au bord de la « Louge » ! Viens
vite mon ami car si je te le dis tu ne me croiras pas, alors
viens tout de suite moi-même j’ai peine à croire ce que je

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Le CABINET des OBJETS PERDUS

vois ! Mon pendule est devenu fou, donc je sais que c’est
là devant moi…

Alban raccrocha tout en prenant des photo avec son


téléphone sous plusieurs angles, surtout pour son cabinet
et sa collection de ses victoires.
J-Léon lui regagna le chemin à toutes jambes, puis une
fois sur le chemin se mit à trottiner en footing jusqu’au
fourgon. Il monta au volant pour faire deux cents mètres,
avant de se garer dans une entrée de champs. Il arrêta le
fourgon et fermant les portes avec la bip, et partit en
courant vers son ami à travers champs ! J-Léon couru
150 mètres en criant le nom de son ami :

- Alban tu es là, Alban tu m’entend mon ami ?

- Alban mon ami ou est-tu ? ALBAN répond Moi Non de


non !!

- Par ICI mon ami, PAR ICI J-Léon !

J-Léon se dirigea à la voix de son ami tout en courant


dans le sens de la voix d’Alban. Quand il arriva dans la
parcelle de bois plus dense il fut considérablement ralenti,
par les branches et les ronces qui s’accrochées à ses
vêtements. La progression fut ardue et difficile, mais il
progressait quand même.

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Le CABINET des OBJETS PERDUS

- J-Léon tu est où mon ami ?

- Je progresse mais à l’intensité de ta voix, je ne suis pas


loin !

Dans la minute qui suivie J-Léon déboucha sur la


parcelle presque entièrement close de bosquets, il fut
atterré par le spectacle devant ses yeux. Il se pinça pour
être sûr qu’il ne rêvait pas ! Un cercle d’une quinzaine de
mètres la végétation était toutes gris / violette, l’herbe
mais ainsi que les premiers arbres en bordure du champs.
Le temps de la stupéfaction passé, il se ressaisit J-Léon
sortit son téléphone pour prendre des photos en plus de
la caméra « GO Pro ». C’était la première fois qu’il
voyait une chose semblable, il avait vu des fuites de
produits chimiques qui brulés tout sur son passage et
rendez les végétaux marron et cassants. Mais changé la
couleur des végétaux en violet clair, çà jamais au grand
jamais !!! La série de photos terminées, il repartit vers le
fourgon pour faire des prélèvements et des analyses. Des
indices pouvant les menés vers la solution, la ligne HT
enterrée passée non loin de cette parcelle d’après les
plans. J-Léon dit à Alban ses soupçons sur la ligne HT
enterrée, le poste de réception n’était à peine qu’à
quelques dizaines de mètres aussi. Après cette dernière
repart en aérien, mais il passe aussi dans le coin d’après
les plans la canalisation d’eau alimentant le village
arrivant tout droit de Martres-Tolosane. J-Léon retourna

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Le CABINET des OBJETS PERDUS

au fourgon prendre des boites de pétri, boite à


échantillons et flacons PPC aseptique 40 ml et PPC
Irradié 125 ml à bouchon rouge pour analyses, il remisa
tout ça dans son sac à dos. Dans un autre sac lui en
bandoulière il mit des instruments de mesures, un
magnétomètre, un Gaussmètre, un Teslamètre, un Ph
mètres, PAL-BX/ACID avec ses différentes sondes. Il
fera aussi des prélèvements de terre et de végétaux divers
pour analyses, avec sa petite pelle à analyses que l’on
trouve généralement en jardinerie. Les deux sacs sur ses
épaules il repartit vers le site incriminé avec tous le
nécessaire, pour faire les analyses et prélèvements sur le
terrain. J-Léon malgré sa bonne forme physique avait
besoin de souffler un peu, il ne pressa pas le rythme
n’étant plus pressé par la découverte. Il partit harnacher
de ses sacs avec tous les accessoires adéquats, le passage
dans le petit bois dense fut difficile et griffant. Il prit tout
son temps sans pour cela trainer en route, à 30 m d’une
ligne 225 000 volts, on estime que le champ électrique
vaut en moyenne de l’ordre de 200 volts par mètre (V/m)
et le champ magnétique de l’ordre de 0,5 microtesla
(µT). Au-dessus de cette mesure et à partir de 100 µT
cela devient pour les êtres vivants. D’ailleurs dans cette
Zone il n’y avait plus de vie, pas d’insectes, pas
d’oiseaux ou d’animaux. D’ailleurs assez étonnant car
les insectes peuvent être soumis à des radiations très
élevées sans être affectés plus que ça, alors J-Léon prit
des mesures avec son Teslamètre qui avait un calibrage
à de 0,001 à 500 Tesla. J-Léon s’approcha au plus près

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Le CABINET des OBJETS PERDUS

de la zone critique avec son appareil, il tendit la sonde


dans la zone l’appareil indiqua 500 Tesla la valeur
maximale de l’appareil. J-Léon demanda à Alban par
sécurité, de reculer à plus de 50 mètres de la zone.

- Alban mon ami recule un peu de la zone, au moins à 50


mètres pour être sûr d’être en toute sécurité ! Moi je me
dépêche, à faire mes prélèvements et analyses. Puis on va
aller à la mairie, demander de faire un bouclage de
sécurité autour de cette zone
-
Alban s’exécuta sans rechigner, il voyait bien que de
l’herbe violette et des arbres de la même couleur n’était
pas normale. Il recula volontiers de plusieurs dizaines de
mètres, ses sens en étaient atteints au plus profond de ses
entrailles sans son pendule. Alban ressentait la puissance
du phénomène, cela provoquait des formes de maux de
tête, des sortes d’évanouissements ou de malaises, des
picotements dans les membres inférieurs et supérieurs.
Alban étant déjà très sensible au magnétisme, il ne
faudrait pas qu’une aussi grande puissance vienne
dérégler sa sensibilité personnelle. Alban recula jusqu’à
ne plus rien ressentir physiquement, dans son corps
comme dans ses membres. Quand Alban ne ressentit plus
la puissance du phénomène, il se retrouva à une bonne
centaine de mètres de son ami et collègue.
J-Léon commencé à avoir des malaises, avec des
maux de tête accompagnés d’un bourdonnement dans la
tête un peu comme des acouphènes persistants. Il opéra

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Le CABINET des OBJETS PERDUS

un demi-tour vers son collègue et ami, où il pensait bien


être en sécurité dans cette Zone d’une centaine de mètres
de distance. J-Léon en profita pour relire le décret sur sa
tablette dans son sac :
Le décret présente les valeurs limites d’exposition en fonction
des bandes de fréquences d’émission des sources rayonnantes
depuis le champs statique (0 Hz) jusqu’à 300 GHz à 100 µT/min
après ses valeurs cela devenait dangereux. Les valeurs limites
d’exposition sont catégorisées également suivant les parties du
corps qui peuvent être exposées : la tête, les membres, le tronc
et l’ensemble du corps. Il catégorise deux types de valeurs limites
d’exposition professionnelles (VLEP) : les valeurs limites
d’exposition relatives aux effets sensoriels et les valeurs limites
relatives aux effets sur la santé.
Le décret définit également des valeurs déclenchant
l’action (le référentiel de comparaison lorsqu’on va procéder à
l’évaluation des risques sur un site) et cadre les actions à mener
pour se mettre en conformité si besoin.

Voyant que la mesure était certainement 5 fois


supérieure, voire peut-être beaucoup plus car le calibre
de son appareil n’était pas assez fort. Vu aussi les effets
sensoriels que cela pouvait provoquer, il décida de ne
faire que très courte expositions afin de se préserver !!!
Au bout de 5 min il retourna vers la zone en marchant
normalement, sans courir pour ne pas avoir trop d’afflux
de sang vers le cœur. Qui pourrait provoquer des effets
physiologiques plus forts, alors dans le calme et à la
moindre alerte J-Léon arrêtera ses mesures et
prélèvements. Au bout de 6 min les bourdonnements
étaient de retours, mais ayants fini ses mesures et

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Le CABINET des OBJETS PERDUS

analyses. J-Léon réintégra le périmètre de sécurité


déterminé par les deux hommes, il rejoint son ami Alban
et discutèrent du phénomène ensemble.

- Tu vois Alban je ne sais pas exactement la mesure en


Tesla du magnétisme, mais elle égale à 500 Tesla ou la
dépasse allègrement cette mesure !

- Mais tu as un appareil calibré au-dessus de 500 Tesla


dans ta boite ONET.

- Je ne crois pas, surement pas en appareil mobile ! Mais


peut-être en appareil fixe de laboratoire ? qui aura des
calibrages supérieurs, mais de toutes façons les mesures
sont bien au-dessus de la limite de sécurité 0,30 µT à 30
mètres d’une ligne de 25 Kvolts. On est à 1600 fois au
minimum au-dessus de la norme dangereuse pour
l’homme, alors il serait intéressant en soi de savoir la
vraie mesures ! Mais là on bien trop en dessus de la
limite, alors si la maire veut avoir un vrai rapport
circonstancié on lui fera volontiers en mettant de gros
moyens …

Alban fit volteface pour se diriger vers le petit


sentier derrière la haie d’arbres, ils partirent tous les deux
vers le fourgon. Les deux compères une fois dans la
cabine du fourgon, consultèrent les plan de la ligne à
Haute Tension. Il ouvrit le dossier avec Alban sur le
tableau de bord passager, qui leur servit de table de

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Le CABINET des OBJETS PERDUS

fortune. Sur le plan en vue générale on voyait bien la


ligne HT enterrée, et la canalisation alimentant en eau le
village se croisait à peu près à l’endroit du phénomène.
J-Léon sortit son téléphone pour tenir la Mairesse
au courant :

- Bonjour Madame le Maire ! Je ne vous dérange pas au


moins ?

- Non du tout ! mais dans 10 min j’ai une réunion avec le


préfet GUYAUT et le CCA, alors si vous pouvez être bref
cela m’arrangerais grandement !

- Je vais l’être madame LABOUY, nous avons trouvez-moi


et Alban la source probable du problème des cas
symptomatiques du village.

- Vous êtes sûr de vous, jusqu’à maintenant vos


investigations n’ont jamais abouties ! Alors êtes-vous sûr
de vos dires ?

- Madame LABOUY vous avez déjà vu de l’herbe violette,


et des arbres violets vous dans la nature OUI ou NON ?

- NON c’est vrai, je n’ai jamais vu cela !


- Eh bien nous c’est ce que nous avons vu toutes la matinée,
j’ai fait des relevés avec un Teslamètre qui sont au-dessus

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Le CABINET des OBJETS PERDUS

500 Tesla alors que la norme est à 0,5 µT. Cela devient
très dangereux pour les êtres vivants à 100 Tesla ! Là on
est 5 fois supérieure à cette norme…

- Bon très bien, je vous fait confiance c’est vous le


spécialiste !!! mais que me proposez-vous dans
l’immédiat ?

- Primo : - Il faut isoler la zone critique par l’armée, d’une


part pour que personne ne se puisse accéder à cette zone
dangereuse ! Deuxio : - Dans un second temps interdire
de boire l’eau de ville, et Tercio : - arrêter la ligne HT
pour effectuer des travaux à cet endroit en creusant pour
voir la source du problème. Je vous ferais un rapport
dans ce sens, ainsi qu’à ma hiérarchie !

- Je vous attend à la mairie dans 15 min, nous ferons la


réunion ensemble en visioconférence, à tout de suite !

- Nous arrivons tout de suite, le temps de rentrer au


village !

Ils passèrent le poste de contrôle dans l’autre sens avec


toujours la même rigueur, comme s’ils n’étaient pas
arrivés par le même poste. Les soldats firent exactement
les mêmes actions que deux heures auparavant, sans
déroger une seule fois aux règles de procédures. Car chez
les militaire le règlement c’est le règlement, on obéis aux
ordres sans se poser de question car les chefs se sont déjà

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Le CABINET des OBJETS PERDUS

posé la question ! Le contrôle se déroula assez


rapidement, le chef avait bien fait vérifier le contenu du
véhicule. Malgré l’impatience de J-Léon, les militaire
suivirent imperturbablement les phases de la procédure
du contrôle au poste. J-Léon redémarra en trombe sans
faire crisser les pneus, il accéléra fortement pour prendre
de la vitesse rapidement. Cela démontra toute la
puissance des 136 cv du fourgon CDI Mito
MERCEDEZ, dans le vrombissement du puissant moteur
diésel. Ils remontèrent la D75F sans flâner en regardant
le paysage, sans prendre de risque en particulier ils
filaient bon train sur cette petite route… Jusqu’à
l’embranchement de la D8, qui débouchera dans le bourg
du village et la mairie après avoir passé la maison
d’Alban ! Madame le Maire patientée dans le hall
d’accueil que les deux hommes arrivent pour la réunion.
Madame LABOUY les trainants jusqu’à son bureau, où
un grand écran plat avait été installé pour la visio-
conférence. Ils s’installèrent tous les trois presqu’en face,
Mme le Maire au centre et des chaises de chaque côté
pour Alban à sa gauche et J-Léon à sa droite. En face
dans l’écran Mr le préfet et les différents Généraux du
CCA, c’était greffé à la réunion la présidente de région
Mme DALGE Karole et le directeur de L’ONET.
Après de âpres discussions, avec les vidéos et les
photos preuves à l’appui prouvant les dires de J-Léon. Le
CCA prirent la décision avec ses différents généraux, de
s’occuper du bouclage de la zone incriminée pour la
sécurité de tous et les travaux avec leurs spécialistes du

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Le CABINET des OBJETS PERDUS

3 ième RMAT. La présidente de région Mme DALGE


Karole et le préfet étaient tout acquise à son employé, qui
s’occupera des analyses et prélèvements après travaux
pour leurs confirmations. Tout le monde y trouvait son
compte chaque corps d’armée ou d’état, jusqu’aux plus
petits administrés car cela servira tous les camps ! Après
un ferraillage de plus 1 heure le préfet demandera à ENF
(Electricité Nationale Française) de couper la ligne HT, et la
coupure l’alimentation en eau de ville CEN (Compagnie des
Eaux Nationale) arrivant de Martres Tolosane.

Dans les heures qui suivirent sous le regard de J-


Léon un convoi de plusieurs camions, une trentaine
d’hommes 3 ième RMAT, une section de 15 Fusco pour
la sécurité du site. Les commandos feront un 6 ième
poste de contrôle avec une guérite, équipé d’une barrière
plus bornage infra-rouge anti-intrusion de la zone en cas
de pénétration de la zone. Un camion plateau de matériel
semi-remorque avec 70 barrière de 5 m L X 3 m H,
emboitable les unes dans les autres pour tenue solidaire.
Ils feront une enceinte fermée autour de la zone critique,
déjà pour réaliser les travaux en toute tranquillité le
lendemain ! A grand coup de manuscopique les militaire
du 3 ième RMAT, avait fini de placé la barrière
d’enceinte de la zone. D’une part accrochée à la guérite,
de l’autre au support de la barrière mobile d’entrée du
site. Les militaires avait posés une mini pelleteuse, des
contreforts métalliques anti-éboulements de tranchées
pour pouvoir creuser la terre en toute sécurité. L’enceinte

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Le CABINET des OBJETS PERDUS

close en acier galvanisé avec le bornage à 70 cm de haut


entre chaque poteaux des barrières, une herse épinoche à
son faîte anti-escalade. Au pied de la barrière sera
déroulé un barbelé double concentrique en 450 mm en
rouleau, tout le tour de l’enceinte. Il suffira d’une escadre
de 12 hommes pour garder cette zone, par tour de garde
de 4 heures. Ils plantèrent une grande tente de vie non
loin du poste de garde, avec lits picots (Lits pliants) un coin
vie avec tables, bancs et coin restauration. A 18 heures
les soldats étaient en places et près pour le lendemain, les
commandos et certains biffins (Fantassins de l’armée de terre
sales comme des chiffonniers qui font de la biffe :(récupération) origine du
mot) passeront leur première nuit sur ce site dangereux. La
composition des équipes sera élaborée de cette façon, 6
soldats du 3 ième RMAT et 12 Fusiliers Commandos de
l’air. Une jeep VBL et deux quads armés, pour des
interventions rapides sur le terrain. Maintenant tout était
prêt pour les travaux de demain, il faut dire l’efficacité
de la grande muette pour mettre en place des projets dans
l’urgence ! Dans ce Maelström d’inconnu tout vient se
percuter, se choquer dans une incompréhension la plus
totale par la population. A 19 h 00 les ordres des
différents chefs ou responsable était en places, les
fourmis ouvrières allaient pouvoir se mettre en place.
Après avoir constaté la sécurisation de zone par les
militaires, J-Léon allait inviter Alban au restaurant pour
fêter leurs réussite dans cette affaire qui n’était pas
terminée. Ils iront manger au restaurant « Le Trandy » à
Cazères petit restaurant intimiste, où l’on peut passer un
moment intime en toute complicité avec son ou sa

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Le CABINET des OBJETS PERDUS

partenaire ! Le tout pour une somme raisonnable de 28 €


par tête, dans un cadre minimaliste mais agréable avec
des verrières intérieures. De belles lampes en
suspensions assorties, dans ce cadre apaisé cela pouvait
mener à des discussions sereines. Ils furent accueillis par
une dame blonde qui les plaça à une table de deux, dans
le coin à droite juste devant la verrière à Galandage. Au-
dessus d’eux les lampes à suspension assorties noires,
derrière eux le bout du comptoir et non loin de la cave à
vin. A l’opposé d’eux à gauche sur le pan de mur, six
pots de fleurs accrochés au mur avec des plantes style
lierres et herbacés. Sur d’autres mur un peu partout
disséminés à différents endroits, des toiles de peintres
locaux certainement exposées sur les murs. La dame
blonde leurs laissa le temps de s’installer à table, pour
leurs demandés s’ils voulaient un apéritif. J-Léon refusa
poliment car il conduisait, Alban ne voulut pas tenter son
ami alors il refusa aussi !

- Je vous donne la carte pour faire votre choix ?

- Merci Madame !

Ils feuilletèrent les menus pour faire leurs choix, J-Léon


dit à son ami qu’il choisisse ce qu’il voulait c’était son
invité. De toute manière il le fera passer en note de frais
relation clientèle, cela faisait plusieurs jours qu’il
travaillait dure pour résoudre cette affaire complexe. Ils
venaient de trouver un super indice probant, alors que

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Le CABINET des OBJETS PERDUS

depuis plusieurs jours il faisait choux blanc à chaque


coup. Il était normal de vouloir marquer le coup, après
toutes ces déceptions morales d’investigations. Ils
allaient peut-être pouvoir aider les citoyens de Francon,
leurs rendre une vie normale sans contraintes et
nuisances. Juste en cela ça rendait heureux J-Léon et
Alban qui avaient la même vision des choses !... Quand
tout à coup la dame blonde refit son apparition :

- Vous avez choisi Messieurs ???

- Alban répondit le premier, Un nid d’œufs de Caille au


saumon fumé sur sa verdure, puis je prendrai une nage
de St Jacques à l’Estragon ! Pour le dessert on verra plus
tard !

- Alors pour moi ce sera une salade Sud-Ouest, puis une


entrecôte Simmental aux cèpes s’il vous plait ?

- Très bien messieurs, que boirez-vous avec ceci ?

- Une bouteille d’eau pétillante en 1 litre, et deux verres de


vin sur le plat principal !

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Le CABINET des OBJETS PERDUS

- Nous avons en eau pétillante de la Baldoit ou San


Pellégrino, pour le vin je vous propose un Gaillac, un
cahors, un Buzet ou un Fronton ?

- On prendra une Baldoit, et pour le vin on prendra après


concertation un Fronton !
- Je reviens vers vous dès que c’est prêt, merci messieurs !

Il commencèrent à discuter de leur affaire, grâce à Alban


il avait encore trouvé la zone de la perturbation si toute
c’est la cause de leurs malaises et symptômes ! En plein
au milieu de la discussion apparue la dame blonde, avec
la bouteille de Baldoit et les deux verres de vins et une
panière de pain frais. Elle posa la bouteille, la panière et
les deux verres en face de nous. Puis elle disparue
comme un courant d’air, sans demander son reste sans un
bruit pour ne couper la conversation. J-Léon apprécia
cette discrétion de cette dame, il ne perdirent pas le fil de
leur conversation. La conversation dévia sur la grande
muette et de son efficacité pour prendre les choses en
main. Dix minutes plus tard elle revint vers eux avec les
entrées à la main, elle plaça les assiettes devant chaque
client respectif sans se tromper. Pour Alban il y avait
trois œufs de caille dans une sorte de coque en feuilletage
assise sur trois petites tranches de saumon fumés, elles-
mêmes couchées sur une salade verte avec un peu de
croutons frits ! La présentation visuelle données envie de
mangé, on dit toujours qu’un plat se mange d’abord avec

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Le CABINET des OBJETS PERDUS

les yeux ! Pour celle de J-Léon c’était idem, des gésiers,


magrets fumés, des croutons, des morceaux de pruneaux
d’Agen, des copeaux d’Ossau Ouraty le tout sur une
salade verte et sa vinaigrette. Il commencèrent à avoir
bien entamer leurs salades respectives, quand tout à coup
J-Léon sembla avoir comme une absence les yeux
ouverts pendant quelques secondes.

- Ça va J-Léon, tu vas bien mon ami ! Tu as avalé de


travers ?... Alban l’attrapa par l’épaule et le secoua un
peu !

- Euh Oui tout va bien mais je viens de vivre quelque chose


d’étrange ! Je viens de faire un rêve éveillé, un flash
d’une jeune fille, d’un scooter et de Mac Danold’s. Un
peu comme des diapositives qui passent très vites devant
mes yeux.

- Ah bon ce sont peut-être des visions ou plutôt des


prévisions.

- AH NON ! Ça c’est ton domaine, moi je n’ai pas tes


capacités ! Ou alors c’est toi qui est contagieux, mon
ami ?

Le repas continua la dame restée non loin de ses clients,


pressentant l’arrivée hypothétique de problèmes. Tous
ses sens aux aguets la serveuse se tenait prête à bondir à

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Le CABINET des OBJETS PERDUS

la moindre alerte, la serveuse pensée plus à un AVC qu’a


autre chose. Elle avait déjà eu l’expérience avec un de
ses voisins venu la voir pour discuter, et ce dernier est
parti en vrille tenant des propos incohérents, une
désorientation ne sachant plus où il habitait. Elle lui
donna du sucre et un verre à boire, il finit par reprendre
ses esprit et rentra chez lui en disant qu’il avait fait une
crise d’hypoglycémie. La serveuse lui conseilla quand
même d’aller consulter un spécialiste, ce n’était pas
normal de faire des malaise de ce genre. Elle le revu une
semaine plus tard après avoir passé des examens, il avait
fait un mini AVC sans conséquences graves… Depuis la
serveuse se tenait sur ses gardes, elle restait très vigilante
au moindre symptôme pour agir au plus vite ! Son voisin
lui avait fait une grosse frayeur, cela l’avait marquée plus
profond qu’elle ne le pensait !
Alban fit attention à son ami, il n’eu pas d’autre alertes
durant la fin de l’entrée.

J-Léon raconta en détail les images qu’il avait vues


à son ami, Une jeune fille triste adolescente de 15 ou 16
ans, un scooter rose & blanc de marque Italienne, un Fast
Food Mac Danold’s.

- Mais pourquoi ces images-là Alban, pour quelles


raisons ???

- Je ne sais pas mon ami, c’est peut-être des image de ta


semaine qui reviennent ?

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Le CABINET des OBJETS PERDUS

- Je n’ai aucun souvenir, de ces images c’est vraiment


bizarre cette jeune fille qui a l’air si triste et apeurée. Bon
passons je suis peut-être un peu fatigué on a eu une dure
journée aujourd’hui !

La serveuse blonde revint en reprenant les assiettes des


entrées qui venaient de se terminées, elle prit soin de
prendre des nouvelles de son client. J-Léon la rassura en
lui disant que tout aller très bien, il se sentait en pleine
forme après avoir mangé son entrée sa salade du Sud-
Ouest. Elle l’avait remis d’aplomb instantanément dès les
premières bouchées, J-Léon étant un peu chauvin, il
exagérer un peu les choses de temps en temps. La serveuse
rassurée repartie vers la cuisine, avec les deux assiettes et
la panière à pain vide. Les deux compères rentrèrent dans
une discussion sur les flashs de J-Léon, il ne savait pas les
interpréter pour le moment ! D’après Alban les rêves, les
flashs, la métempsycose ou la paramnésie, ont toujours
des explications rationnelles et une correspondance avec
des faits réels passé ou à venir ! J-Léon pensait que c’était
son fonds de commerce le paranormal pour Alban, tandis
que lui très cartésien ne pouvez-pas se satisfaire d’une
telle réponse.
La serveuse sortie des cuisines avec deux assiettes une
nage de St Jacques à l’estragon pour Alban, et une
assiette rectangulaire d’une belle entrecôte race
Simmental sauce aux cèpes avec frites dorées à souhait.

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Le CABINET des OBJETS PERDUS

Elle plaça chaque plat en face de ses propriétaires


respectifs, sans se tromper encore une fois avec une
grande gentillesse elle leurs demanda si tout aller bien ?

- Oui tout va bien, c’est très gentil de vous inquiéter ? Mais


je vais absolument bien, j’apprécie votre sollicitude mais
c’était juste un trouble passager !

- Est-ce que vous voulez un autre verre de vin ?

- Oui mettez-nous deux verres de Gaillac rouge, s’il vous


plait madame ?

Elle repartit vers la cave à vin, vers un distributeur placé


juste au-dessus de la cave à vin sorte de petit frigidaire
vitré qui maintien une température et une hygrométrie
stable. Pour une conservation optimale du vin et des
étiquettes des bouteilles, ce distributeur donné 3 sortes
de vin différents au verre. Elle tira sur la buse Gaillac
avec deux verres propres, le contenu de 7,5 cl de Gaillac
rouge dans deux verres propres. Elle revint vers eux avec
les deux verres de rouquin de Gaillac, dans un ballet bien
rodé elle déposée le verre plein tout en attrapant le verre
vide sur la table. On ne fait jamais trop attention à ces
petits gestes des professionnels, qui rendent un repas
agréable ou désagréable sans trop attendre et traine en
longueur. Le repas fut fort agréable les mets savoureux,
les deux amis passèrent un bon moment. Vers 22h30
après avoir régler les deux repas avec sa carte, demanda

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Le CABINET des OBJETS PERDUS

une note de frais J-Léon remercia la serveuse et le chef


un solide gaillard barbu avec sa tenue noire. En partant
dehors vers le fourgon il eut une nouvelle crise, des
images un chien de chasse, des gendarmes, une femme
en train de pleurer avec son bébé dans les bras ! Cela ne
dura que quelques secondes mais son ami Alban le
remarqua quand même, demanda à son ami si tout aller
bien :

- Tu vas bien ? Tu as encore eu des visions ? Je vois


qu’elles ne te choque plus autant que les premières !
Demain matin tu passeras à mon cabinet, on en parlera et
je te ferais voir de la littérature sur ces phénomènes !

- Cela devient désagréable, je te l’assure qu’est ce qui


m’arrive ?

- Tu avais déjà ça en toi, tu fais souvent confiance en ton


instinct c’est toi qui la dit !

- Oui et alors ? Ça n’a rien à voir, c’est juste une question


de pragmatisme libérer quelque fois mon instinct pour
qu’il navigue à vue !!!

- Donc tu le laisse diriger les investigations ou plus


exactement ta conscience, tes sensibilités sont déjà
présentes ! Là tu viens de passer à une étape au-dessus,
pour quelle raison on ne sait pas encore, et pourquoi
maintenant ?

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Le CABINET des OBJETS PERDUS

- Demain on se posera ces questions, on essayera de


trouver des réponses si tu veux bien ? On posera la
question au pendule, peut-être il nous donnera des
réponses ou des indices ! La spiritualité c’est très
compliqué à comprendre, c’est pour ça que je passe
souvent pour un sorcier ! Bienvenue dans mon monde
mon ami !

- Tu veux que je prenne le volant, au cas où tu es une


nouvelle crise en conduisant ?

- NON ! Je pense que ça va aller, si je fais une nouvelle


crise je m’arrêterais sur le bas-côté tout de suite !

J-Léon monta au volant avec une certaine appréhension


quand même, mais il fallait bien continuer à vivre ! Il
devra falloir maitriser ce phénomène, pour qu’il ne soit
pas un handicap mais plus un avantage, une canne sur
laquelle on peut s’appuyer ! Une béquille qui peut
vraiment servir à des moments, ou la vie devient bancale
et où il est difficile de marcher droit. Après avoir reçu une
dose massive de magnétisme électrique ce matin, cela
avait peut-être déclenché un processus dans son cerveau.
Un peu comme quand on ouvre une nouvelle porte dans
un mur, on ne sait pas trop ce qu’il y a derrière une falaise,
le vide, un beau paysage, la jungle, une autre pièce qui
existée déjà… J-Léon conduisit calmement jusqu’au
premier point de contrôle « Hibiscus » de l’armée, ils

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Le CABINET des OBJETS PERDUS

présentèrent leurs sauf-conduits aux soldats présents.


Après une vérification minutieuse des laisser-passer, les
soldat les laissèrent rentrer dans la zone de sécurité du
village.
Ils avancèrent à un train de sénateur, afin de ne pas
rencontrer les somniloquiens et somniloquiennes errants
dans les rues. Ces derniers temps il avait eu plusieurs fois
des surprises, mais depuis que l’armée les alimente en eau
et vivres les symptômes avaient diminués dans la
population. Il y avait toujours quelques cas isolés dans la
commune, qui continués à ne rien changer dans leurs
attitudes réfractaires gauloises. J-Léon posa Alban devant
chez lui les rondes de patrouilles militaire, s’enchainaient
comme en temps de guerre… J-Léon n’avait jamais fait la
guerre sur le terrain, mais il avait vu des reportages sur de
l’Ex Yougoslavie : entre la SERBIE et BOSNIE
Herzégovine et la CROATIE ainsi que la MACEDOINE.
Des reportages très réalistes en insertion dans les divers
camps, ou les pires atrocités avaient été faîtes sous le
couvert de la guerre ! Jusqu’aux camps de concentrations
qui avaient disparus depuis presque 50 ans en 1991, où
l’on tortura, où l’on affama ses anciens concitoyens pour
des questions de religions et cultures ! Sans parler du
morcellement et la séparations des différentes cultures et
pays, des peuples divisés dorénavant car avant un seul et
grand pays communiste la Yougoslavie. Cela provoquait
chez J-Léon une forme de malaise, de voir ces militaires
pavoisant dans les rues de ce petit village. Quand il
redémarra le fourgon J-Léon croisa un VIB (Véhicule

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Le CABINET des OBJETS PERDUS

avec une tourelle sur le pavillon du


Intervention Blindé),
véhicule ; laissant dépasser du toit un fusilier avec une
mitrailleuse lourde 12,7 mm A52 avec un phare dessus. Il
tourna la tête vers le camps provisoire de campagne, la
fourmilière grouillait de vies diverses malgré l’heure
tardive. J-Léon accéléra un peu pour se diriger vers le gite
« Couronne » de Magalie, il commençait à être tard et la
journée fut éprouvante. Demain les travaux sur le site au
sud de la commune allaient commencés, en creusant pour
vérifier les conséquence sur la canalisation d’eau. Quand
en roulant son GSM se mit à sonner, sur sa montre
connectés J-Léon lu que c’étaient les résultats des
analyses d’eau d’OXIATIS. Sans quitter la route des yeux,
il lira les résultats arrivé au gite « Couronne ». Quand il
arriva devant la mairie à une maison en face, deux
militaires exhortés des habitants à rester chez eux car on
approchait du couvre-feux. Les personnes semblaient ne
pas être d’accord avec les injonctions des militaires, étant
à 30 minutes du délais de confinement chez eux les esprits
s’échauffés.
Les militaires étants intransigeants avec les
consignes, ne voyaient pas l’urgence de sortir de chez eux
pour rentrer très certainement après le couvre-feux. Les
militaires devinrent presque menaçants envers les
autochtones du village, en les repoussant avec l’aide de
leurs armes tenues à bout de bras simulant une barrière.
Depuis plusieurs jours la population supporté cet état de
guerre, avec des privations de libertés que les administrés
avaient de plus en plus de mal à supporter. Le ras le bol se

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Le CABINET des OBJETS PERDUS

faisait sentir une exaspération générale, comme la


casserole de lait sur le feu. La maire Mme LABOUY le
sentait bien, elle avait demandé des résultat tant à J-Léon
qu’au CCA et aux autorités administratives.
Il rentra tranquillement jusqu’au gite, la campagne
était sereine et claire la lune au firmament trônée en plein
ciel. Son disque entier et doré éclairer bien la campagne
environnante, quelques brumes naissante dans les champs
alentours. Ses brumes habillées les arbres de formes
phantasmagoriques, certains vairons des êtres maléfiques
comme des sorcières et monstres et d’autres ne vairons
que la réalité un peu déformée. La lune était pleine J-Léon
allait-il rencontrer des Loups-Garous, ce qui le fit sourire
au volant de son fourgon. Il pensa :

- NON Merci ! il y a eu assez de problèmes en ce moment !

Une fois arrivé à son gite J-Léon sortit son PC Portable


pour visionner ces courriels, surtout celui de OXIATIS
avec le résultat des analyses d’eau. Dans cette eau il n’y
avait aucuns minéraux, aucunes bactéries, un peu comme
de l’eau lourde dans le nucléaire mais sans radioactivité.
Était-ce la cause de ces maux causés à la population, mais
une chose était sur la composition structurelle de l’eau
avait été modifiée. Certainement due à une surexposition
magnétique des éléments vivants, qui changée la couleur
des végétaux et très certainement la composition de
l’eau !!! Après une douche bien chaude, il se glissa sous
les draps de son lit. Avant de s’endormir il pensa à sa

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Le CABINET des OBJETS PERDUS

journée, la découverte de cette fameuse zone violette, puis


les crises d’images flashs dans sa tête. Il ne saisissait pas
encore la réelle signification de ces images, mais il
trouveras certainement une explication ! Pour le moment
tout était flou comme dans la brume de dehors, mais le
soleil dissipera peut-être ce flou et fera apparaître la vérité.
Quelques minutes plus tard il tomba dans les bras de
Morphée, avec un drôle de sentiment entre peur et
excitation …

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CHAPITRE IX
Supervisions

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Le CABINET des OBJETS PERDUS

Le lendemain matin J-Léon après une bonne nuit de


repos se préparé pour se rendre chez son ami Alban à son
cabinet. Après un café lyophilisé fumant, il ira faire le
point avec son compère sur les avancées de cette affaire.
Il passa un petit coup de téléphone pour savoir s’il était
prêt à sa venue, pour faire le point :

- Bonjour Alban, tu as bien dormi mon ami ?

- C’est plutôt à toi qu’il faut le demander ?

- Ben moi ça a était une nuit calme, plus calme que la


soirée ! Si j’ai bien compris le sens de ta question ?

- Oui c’est cela tu as tout compris, tu n’as rien perdu de ta


vivacité d’esprit mon ami !

- Bon je te laisse, j’arrive tout de suite d’ici 5 minutes !

- Je t’attends mon ami, au cabinet des Objets Perdus à mon


bureau. Je prépare ma présentation et mes explications,
pour t’expliquer le phénomène de l’Onirisme que tu as
vécus hier ! A tout de suite…
Ce n’est que vers 7H50 une fois son petit café noir
avalé, il sortit du gite se dirigeant vers son fourgon de
fonction ONET. Quand il tourna la tête vers chez le
voisin le plus proche, dans le jardin il distingua la

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Le CABINET des OBJETS PERDUS

silhouette d’un vieil homme coiffé d’un grand béret


noir ! Un peu à la façon des chasseurs alpins, la taille de
son béret était vraiment impressionnant. Où alors il
avait une toute petite tête, mais des deux il y avait une
chose de disproportionné soit la tête, soit le béret ! Une
cigarette Boyard maïs au bec dans l’ombre du béret, on
ne voyait que le bout incandescent de la Boyard ! Qui
éclairait un peu son visage rasé de près, qui luisait de
sueur de bêcher une bande de terre. Tous les jour dans
son jardin même l’hiver, car l’hiver il fallait préparer le
jardin pour l’arrivée du printemps.
J-Léon fit un petit signe de la main au père JALOUZOT
Roger, veuf depuis une trentaine d’années. Ses enfants
ne venant le voir que très rarement, habitant en région
Aquitaine sur les bord de l’Océan Atlantique. Il répondit
au salut de J-Léon par un :
- Salut, Gamin !!!

- Déjà au travail, c’est dur le maraîchage ?

- Non pas trop, mais le printemps va arriver très vite.


Alors faut que tout soit prêt au premiers semis de
février !

La voix un peu chevrotante avec l’âge, il avait 84 ans et


allait rentrer dans sa 85 ième. Etant encore vif et alerte
malgré son âge avancé, il produisait encore de gros
efforts moins rapide que dans le passé ! Mais bien assez
pour faire ce qu’il avait à faire, en prenant tout son
temps ! Il y avait un dicton italien pour çà :

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Le CABINET des OBJETS PERDUS

- Chi va piano, va sano e lontano!


(Qui va lentement, va sainement et va plus loin)

Ce dicton collait bien à la sagesse de son âge, Roger


avait travaillé dur toute sa vie aux Ponts & Chaussée à
l’époque la DIR maintenant (Direction Infrastructures
Régionale). Aux début il avait été Tâcheron pour curer les
fossés des communes qui voulait bien, payés au mètres
de fossés entretenus et curés. Alors la peine à la tâche
ne lui faisait pas peur, son foulard toujours autour du
cou qui lui servait pour essuyer la sueur. Des jeunes
aurait dit un bandana, le sien était moins fun et plus
pratique qu’esthétique !
Quand J-Léon arriva au Cabinet des objets
perdus chez Alban ROUMAGNAC, son ami était bien
dans son cabinet. Il frappa à la porte du cabinet,
quelques secondes plus tard Alban accueilli son
homologue et ami J-Léon !

- Rentre mon ami, tu as bien dormi cette nuit ? Lis-moi


ce document, sur l’onirisme voir si tu retrouves les
symptômes d’hier ?

J-Léon saisit le livre qu’Alban lui tendait :

Onirisme (psychiatrie)

En médecine et psychiatrie, l'onirisme est une activité mentale


pathologique, faite de visions de scènes animées semblables au rêve.
L'onirisme entre alors dans le cadre des hallucinations visuelles, souvent
associées à des états de confusion mentale

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Le CABINET des OBJETS PERDUS

L'onirisme est un état aigu (installation rapide avec évolution fluctuante)


correspondant à une expérience de rêve (plus exactement de cauchemar)
vécue à l'état de veille. Il augmente d'intensité avec la tombée du jour et
l'obscurité7.
Il se caractérise surtout par des hallucinations et des illusions visuelles
menaçantes (visages, animaux, monstres...) dans une atmosphère pénible
ou anxieuse. Il s'agit de scènes colorées et animées où le sujet participe.
Ces hallucinations peuvent être aussi auditives ou tactiles, ou impliquer
plusieurs sens à la fois (les mots ont des couleurs, les sons ont des
odeurs...), de façon multiforme, désordonnée et changeante.
L'onirisme se présente comme un délire animé, il est vécu et agi comme en
pleine lucidité, le sujet vit et joue son propre cauchemar en y adhérant
totalement. Son rapport au monde est bouleversé, mais il garde une
certaine continuité avec le monde extérieur.

Voici mon explication mon ami, hier tu t’es


surexposait à une grosse dose de magnétisme. Qui a
modifié définitivement ou temporairement, ta façon de
percevoir les choses ou des événements !
Quand j’interroge mon pendule sur l’origine de tes
maux, il revient sur la zone déjà au sud de la commune.
A part de te dire que ces maux peuvent-être temporaires,
comme à l’inverse ils peuvent-être aussi définitif !
Alban lui dit en rigolant franchement pour dédramatiser
:

- A tu mis des mots sur tes maux mon ami ?

- Oui je comprends un peu mieux les symptômes, mais ce


que je ne comprends pas ce sont ses flashs leurs
significations ???

- Laisse faire le temps, il adouci et modifie tout, même


les malheurs !

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Le CABINET des OBJETS PERDUS

- Tu viens avec moi sur le chantier, ou tu as du travail ?


- Non je t’accompagne ça va être intéressant, de voir
l’armée et ENF (Electricité Nationale Française) et la SDEC
(Syndicat Départemental Eaux du Comminges)

- OK ! Je t’emmène avec le fourgon ?

- Allez on est parti !

Alban ferma le cabinet à clés, J-Léon lui demanda :

- Pourquoi tu fermes à clés, tu n’as rien à voler dans ton


cabinet ?

- Ben plus que tu crois, je t’expliquerai ce soir en


rentrant ! Ma collection de trophées ou de succès et de
réussites, même de mes échecs bien moins nombreux
soit ! Mais qui sont là quand même pour me rappeler
que rien n’est jamais gagner, alors de temps en temps
je fais le point ce qui me permet de ne jamais baisser
les bras ou d’abandonner !

- Ta bibliothèque de déchets recyclables, en s’esclaffant


gentiment !

- J-Léon ne ris pas, ils ont tous une histoire pour moi et
mes clients qui sont heureux d’avoir retrouvés des
objets chers !!!

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Le CABINET des OBJETS PERDUS

Ils montèrent tous les deux dans le fourgon, on


voyait bien qu’Alban faisait la tronche. Il ne roumégua
pas sa colère, mais n’adressa pas la parole à son ami
jusqu’au poste de contrôle « La Louge ». Les militaires
firent leurs comme à l’habitude, avec un grand
professionnalisme de conflit guerrier. Sans ne rien
omettre dans le contrôle ni les sauf-conduits, ni
l’intérieure du véhicule. Ils levèrent la barrière mobile,
pour laisser passer le véhicule pouvant quitter la zone
communale. Après le pont de la « Louge » ils tournèrent
à droite dans le chemin communal, pour rejoindre la
zone des travaux. Les militaires avaient déjà attaqués les
travaux d’excavation, à l’épicentre de la zone violette à
grand coup de pelleteuse. Des camions de L’ENF et des
fourgons de la SDEC entourée la zone, un peu comme
un regroupement des chariots au Far-West quand les
Indiens attaqués. Après un deuxième contrôle successif,
ils purent pénétrer dans la zone la ligne HT avait été
coupée. La canalisation d’eau de ville alimentant le
village aussi, des soldats du 3 ième RMAT dégagés la
terre à la pelle et la pioche. Ce matin il faisait moins
froid que la veille la nuit fut couverte avec des nuages,
empêchant le froid de s’installer durablement. Les
températures étaient positives à 6°c frais mais pas froid,
la bonne température quand on fait de l’exercice
physique. Les militaire au fur et à mesure plaçaient des
plaques anti-éboulements, de chaque côté de la tranchée
pour sécuriser les travaux. Un gros camion grue placer
les grosses plaques métalliques dans le trou, puis les
soldats les raccordées entre elles avec des barres d’étais

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Le CABINET des OBJETS PERDUS

métalliques pour qu’elles poussent l’une contre l’autre


et maintenir la terre. On s’aperçus que la canalisation
d’eau passée à quelques centimètres 20 cm au-dessus la
ligne HT enterrée. A cette distance la ligne HT dégagée
un magnétisme très puissant, la canalisation servait de
diffuseur d’ondes magnétique. Il allait falloir séparer les
deux lignes la HT et l’Eau de Ville, sur cette dernière de
diamètre 500 mm On constatait des brides tous les 6
mètres sur la canalisation, les militaire firent trois puits
sur la canalisation. Un puit en amont à 30 mètres, un au
milieu, et un dernier en aval à 30 mètres aussi. Ils vont
creusés une tranchée qui contournera le poste de
livraison HT qui redevient une ligne aérienne. Ce qui
fera un contournement d’une centaine de mètres, avec
une conduite souple en PVC blindée sur cette distance
à deux mètres de profondeur minimum. Alors que la
conduite rigide elle est enterrée à 1,20 m actuellement,
il faudra gagner plus de 80 cm de profondeur en
quelques mètres. Dès ce soir le contournement devra
être terminé, la canalisation remise en pression
progressivement. Pour pouvoir terminer les travaux de
finition, le remblais des tranchées et l’aplanissement du
terrain. La SDEC fit le plus gros du travail malgré que
ce fût l’ENF qui avait enterrée en dernier sa ligne à
haute tension de plusieurs Kvolts 63 en l’occurrence !
Vers 16 Heures la SDEC avait raccordée la canalisation
rigide à la canalisation souple blindée pour la remise en
eau. La SDEC ouvrit la vanne en amont tout doucement
ainsi que celle du château d’eau en aval plus haut dans
le village. Le technicien qui ouvrit la vanne, entendait
bien l’eau remplir la conduite dans un Psiiitt
glougloutant qui indiquait la pression de l’eau. Des

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Le CABINET des OBJETS PERDUS

techniciens à chaque brides de raccordement pour


vérifier la bonne étanchéité de la conduite. Un autre
dans le château d’eau pour voir si les purgeurs d’air
effectuent leur travail ! Ils entendirent bien l’air
s’échapper des purgeurs, quand ce bruit de pneu qui fuit
s’arrêtera. C’est que l’eau poussera une valve qui fera
l’étanchéité, grâce à la pression du liquide. Il n’y eut
aucune fuite sur les brides de raccordements de la
canalisation, vers 16 H 30 la mise en pression fut faîte
avec une grande maitrise. Après la pose des grillages de
protection sur une couche de sable à lapin, les militaires
mirent en route le remblais de la tranchée. Le soir même
tout sera terminait et rebouchait, l’avantage évident de
professionnels rompu à du matériel bien adapté à ce
genre de manœuvres.
Pendant ce temps-là le père Louis GRIGNON
continuer sa mission d’espionnage de l’envahisseur, en
bon éclaireur il notait les moindres mouvements de
troupe tapi dans son grenier avec sa longue vue. Les
relèves et quart de garde était vraiment réglés comme
une horloge, c’était l’avantage de la grande muette elle
était prévisible et suivait les règles. Louis ce bougon
colonial contre l’envahisseur militaire, avait trouver une
nouvelle cause pour pousser à l’insurrection et la
vindicte populaire. Etant un fan des causes perdues
antisystème et révolutionnaires, naturellement opposé
aux conventions du plus grand nombres il voyait la
conspiration partout ! Etant d’une mauvaise foi
pathologique, et ayant des bouillonnements du sang
fréquents. Cela n’aidait pas à la sérénité des événements
qui agitaient le petit village, depuis l’arrivée de la
grande muette dans la commune. Il n’avait plus quitté

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Le CABINET des OBJETS PERDUS

sa tenue coloniale, qui avec cette multitude de poches


étaient très pratiques. En plus ça lui rappelez le bon
vieux temps au Maghreb, où la France brillait même à
l’étranger de par sa puissance et culture. Cet octogénaire
plein de vitalité et de contradictions, était toujours prêt
à soutenir une nouvelle cause même perdue. Il
établissait un plan d’attaque contre cet ennemi
castrateur des libertés, qui met des couvre-feux, des
règles pas toujours audibles ou tout au moins pas
comprises !
Le père GRIGNON continuait de fomenter,
conspirer, avec ses voisins et administrés de la
commune qu’il arrivait à convaincre. Avec sa carte de
campagne IGN et son cahier, il notait scrupuleusement
tous mouvements et évènements qui se passait dans le
camps et la commune. Alban en avait fait les frais il y a
peu, le père GRIGNON avait réussi à convaincre une
trentaine de villageois. Pour dire qu’Alban était un
sorcier responsable des maux du village, alors qu’un
envahisseur plus intrusif allait émerger dans la
commune. Il venait même d’investir dans une nouvelle
paire de jumelle, amplificatrice de lumière pouvant
distinguer les choses même dans une nuit très sombre.
Tous les jours il faisait le tour de ses voisins et fervents
supporters, qui eux-mêmes en faisant autant autour
d’eux pour essayer de rassembler tous azimuts.
Le deux compères se plièrent encore aux contrôle
d’accès d’entrée sur la commune, les fusiliers
commandos de l’air en première ligne du contrôle
restaient inflexibles. Trois minutes plus tard ils étaient
intramuros de nouveaux sur la commune, Alban lui ne
faisait plus la tête à J-Léon un peu vexé par sa réflexion.

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Le CABINET des OBJETS PERDUS

En disant maladroitement que les objets de sa vitrine,


c’était une vrai publicité pour le recyclage d’objets en
tous genres. Durant cette journée ils en avaient reparlés
ensemble, J-Léon avait reconnu de son manque de tact
et avait cru faire un bon mot sans plus de vice que cela.
Ils s’étaient réconciliés sur sa maladresse injustifiée
certes, Alban n’était pas rancunier il concevait
allègrement que l’on ne voyait pas toujours la portée de
ses mots. Pour ça il y a un dicton :
- Il faut toujours tourner 10 fois sa langue dans sa
bouche avant de parler !!
Voulant dire qu’il faut réfléchir avant de parler ! Mais
beaucoup ignore cet adage, ou plutôt l’oubli trop
souvent.
J-Léon ressentit une grande fatigue, car depuis
quelques jours les journées étaient intenses. Il subissait
le contrechoc de plein fouet, l’onde de la fatigue devrait
disparaître après une bonne nuit de sommeil. J-Léon
déposa son ami chez lui, qui aura bien mérité aussi un
peu de repos. Il était plus de 19 H 30 à part les rondes
militaires, il n’y avait pas un Pékinois dans les rues ou
un Franconais dans les rues ! Quand J-Léon arriva à
hauteur de l’église tourna vers la droite, vers le gîte
« Couronne » de Magalie à quelques centaines de
mètres un peu loin dans la campagne. La nuit noire et
froide était déjà tombée sur les côteaux, les rayons
lumineux des phares du fourgon tranchés sur une
campagne obscure.
Les deux disques de photons lumineux des phares
éclairés que partiellement le paysage, ce qui pouvait
rendre le découpages de végétaux plus ou moins

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Le CABINET des OBJETS PERDUS

phantasmagorique quelquefois dans cette nuit noire. Ce


qui réconfortait J-Léon fut qu’il était protégé dans la
cabine douillette de son fourgon, au chaud dans cet
espace feutré et sécurisé. A quelques mètres du gite il
arrêta son fourgon sur le bas-côté, une nouvelle crise se
fit ressentir avec les images de cette adolescente brune.
Les images flashs du scooter rose / blanc, ainsi que celle
du fast-food Mc Danold’s devenait gênantes ! Deux
minutes plus tard l’orage de portraits photographiques
c’était calmé, il dit à voix haute seul au volant :

- Mais bon sang de bon soir ! Qu’est-ce que cela veut


dire ces flashs ?

Après l’orage le beau temps revint rapidement, il


redémarra pour pouvoir aller se coucher pour un repos
bien mérité !

Le lendemain matin il se réveilla en pleine forme


vers 08 H 00, il prit une bonne douche bien chaude. J-
Léon passa des vêtement tout propres pour attaquer
cette nouvelle journée, il passera voir son ami Alban
pour boire le café ensemble. Ils débriefent ensemble des
flashs et leurs significations, en essayant de comprendre
le mécanisme de corrélation des images dans sa vie. Dix
minute plus tard J-Léon arrivé devant le cabinet des
objets perdus chez Alban ROUMAGNAC, son ami
devait être dans sa cuisine à regarder la chaine d’info en
continue BFN (Buiseness France News) devant un bon café.
Il frappa à la porte de la cuisine attendant la venue de

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Le CABINET des OBJETS PERDUS

son ami, il entendit le bruit d’une chaise de cuisine qui


se déplace en glissant sur le carrelage. Alban accueillit
son amis pour l’inviter à prendre un café avec un
assortiment de viennoiseries, qu’il était allé chercher à
la boulangerie au village de MONDAVEZAN avec sa
vieille 203 pick-up bâchée beige. Que tout le monde
dans le village connaissez d’ailleurs, même dans les
villages alentours la trogne atypique d’Alban était
associée à la 203 pick-up beige bâchée. Alban avait
acheté cette voiture d’occasion à son père en fin 1978
pour ses 18 ans, après avoir eu son permis quelques
mois auparavant. C’était sa seule et unique voiture
depuis ce temps-là, sa seule richesse était sa mobylette
bleue, sa bicyclette Peugeot, et sa 203 pick-up bâchée
beige qui sur les deux portières était marquée son nom
et son métier en noir profond par un artisan peintre du
village :
Alban ROUMAGNAC
¥ Sourcier & Radiesthésiste ¥

A sa majorité Alban n’avait pas les moyens de se


payer une voiture neuve, son père voulait lui céder sa
vieille 203 pour un prix très raisonnable ne crevant pas
trop son budget. Devant en 1979 travailler sur Toulouse,
dans un cabinet avec plusieurs professionnels. Il lui
fallait un véhicule sûr et sain pour faire tous les jours les
60 Kms le séparant de la métropole ! Son avait trouvé
une bonne occasion chez un gros fermier du village une
belle 504 TI bleu électrique avec un intérieur cuir
marron clair. Ce dernier avait vendu son véhicule pour
acheter une R 16 TX, de chez Renault qui venait de
sortir en concession. La R 16 TX avait comme promesse

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Le CABINET des OBJETS PERDUS

de consommer moins que la 504 TI, consommant déjà


aux alentours de 11 litres au 100 Kms. La Renault était
annoncée à 8 Litres aux 100 Kms, en France on était en
plein choc pétroliers en 1979 ! Le prix du baril brut
monté à vue d’œil, le premier ministre Raymond BARE
avait le plus grand mal à contenir cette flambée. Etant
considérait comme le meilleur économiste de France, il
avait eu le plus grand mal à jouer sur certains leviers
comme la TICPE : 33,7% et la TVA : 17,4% = 50 ,1%.
Si le premier ministre voulait absolument éviter de
retrouver le peuple Français dans la rue, ils sortaient à
peine de mai 1968. Alors les Français se mirent à
consommer autrement, dans le même temps le
gouvernement mit en place les heures d’été et heures
d’hiver depuis 1976. Depuis plusieurs années le baril
flambés, les Français en avait marre d’être prit pour des
vaches à lait que l’on trait sans arrêt. Le président
Valéry Giscard d’Estaing avait averti son 1er ministre,
de faire le maximum pour contenir les prix à la pompe.
Ce qui permit à son père de changer de voiture, et de
vendre la sienne à son fils. Il profita de la voiture de son
père pour un prix très raisonnable, mais pour les filles
c’était foutu mais Alban verra bien ! Il fallait toujours
se contenter de ce que l’on avait, puis améliorer quand
c’est possible financièrement. Depuis il était amoureux
de sa première voiture, cela lui rappeler son père partit
beaucoup trop tôt ! Après plus de quarante ans il avait
toujours cette voiture, chaque année il amenait sa 203
chez le garagiste pour une révision complète. Il
remplaçait les pièce défectueuses comme le démarreur,
en mettant un électronique pour démarrer au quart de
tour tout le temps. Tout de cette voiture lui rappeler son

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Le CABINET des OBJETS PERDUS

père, c’est pour cela qu’il la chérissait autant elle lui


rappelait deux choses. D’une part sa jeunesse et ses
belles années, d’autre part la bonté et l’amour de son
père bref que de beaux sentiments ! Alban avait ramené
tout un assortiment de mini viennoiseries, des croissants
au beurre, des chocolatines, des pains aux raisins, des
petits chaussons aux pommes, des chouquettes et des
pains suisses. Plus deux gros pains de 700 Gr de
campagne pour sa consommation personnelle, dont la
croute bien roussie avec un peu de farine dessus pour la
finition. Comme ça on pouvait faire de bonne tartine,
quand on coupait de belles tranches de 3 cm
d’épaisseur. Alban avait un petit déjeuner princier pour
recevoir son ami, après ils iront dans son cabinet pour
essayer de comprendre le phénomène de visions flash
de son ami. Tel un projecteur Diapositives défaillant, le
cerveau de son ami passé aléatoirement des images sans
savoir pourquoi ! Alban avait pris aussi à la boulangerie
la « Dépêche du Sud », qu’il lira dans la journée ou en
présence de son ami.

Après un succulent petit déjeuner, ils se dirigèrent


vers le bureau dans le cabinet d’Alban chacun prit place
au bureau. Alban derrière dans son fauteuil en cuir
confortable, J-Léon de l’autre côté sur une des chaises
clients bien rembourrées tout de même ! Ils
commencèrent par lire le Journal local la « Dépêche du
Sud », Ils se mirent à lire les événements et faits divers
de chaque village du canton. Pour tomber sur celui de
Cazères, avec un article intitulé :

- Vol du SCOOTER d’une adolescente à Mc Danold’s !

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Le CABINET des OBJETS PERDUS

Pendant son petit déjeuner du midi, une adolescente


c’est fait voler son scooter le temps de son repas. Un
scooter de marque VESTA 50 cc rose & blanc, il y
avait la photo de la jeune fille une belle brune de 16
ans environ.

J-Léon reconnu instantanément la jeune fille brune,


il pouvait maintenant savoir pour quelle raison il avait
ses flashs. Il pouvait relier ses image à un évènement, il
ne savait pas encore comment les interpréter … Déjà
sans s’avancer beaucoup il savait que ces images étaient
rattachées à des évènements, cela au même moment des
faits quasi simultanés ! Ce n’est ni une prédiction passé
ou future, mais juste une lecture instantanée de faits
divers. Comment fonctionnait ce lecteur de diapositives,
ou d’images et d’odeurs et sensations diverses ! Lors de
ses deux crises ce qui le mit le plus mal à l’aise, c’était
que les images étaient associées à d’autres sensations les
odeurs, le chaud et le froid, le toucher un peu comme
dans un rêve éveillait. Par exemple pour les images du
fast-food il avait ressenti les odeurs de friture et de
viandes grillées. J-Léon avait des souvenirs très précis, à
l’inverse des rêves qui s’évanouissent une fois réveiller.
Là ils restaient très présents et ancrés dans sa mémoire,
avec les moindres détails comme la fraicheur de la brume
par exemple… Il fit part de toutes ces sensations à son
ami Alban, qui lui expliqua que c’était peut-être une sorte
de forme d’hyper-concentration ? Mais à vrai dire ce
n’était que des hypothèses, il y avait une grande part de
d’incertitude dans ses propos ou même d’ignorance ... Ils
continuèrent tous les deux la lecture de la dépêche du
Sud, ils tombèrent sur un fait divers :

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Le CABINET des OBJETS PERDUS

- À l’entrée de ROQUEFAURE sur la rive droite de la


Garonne, une mère de famille avec un bébé à bord eu
un accident. Afin d’éviter un chien de chasse de race
épagneul breton, mit sa voiture dans le fossé par
reflexes. L’avant de la voiture étant tout défoncé, elle
due sortir et prendre son bébé dans les bras et marcher
jusqu’à chez elle sur plusieurs kilomètres. Par un froid
à fendre les pierres et frôlant les températures
négatives, elle pleura tout au long du chemin en
grelotant de froid. Croyant avoir tué son enfant de huit
mois, elle l’avait entouré de son manteau. La mère de
famille eue tellement peur, que le lendemain elle avait
une grande mèche blanche sur sa belle chevelure noir
corbeau. A trente ans elle ressemblée à Cruella, mais
juste avec une seule grosse mèche de cheveux blanc.
Elle marcha plusieurs kilomètres le froid lui glaçant les
os, sans rencontrer qui que ce soit pendant des
kilomètres jusqu’à son village de Castagne. Quand elle
arriva chez elle en hypothermie son mari appela tout
de suite les secours, en lui glissant une couverture sur
les épaules. Ayant oubliée son smartphone chez elle, ne
pouvait contacter personnes, ni son mari, ni les
secours. Elle marcha pendant 8 kilomètres sans penser,
à sonner chez quelqu’un pour appeler son mari ou les
secours. Elle n’avait qu’une obsession sauvé son
enfant, choquée elle fit le parcours en chemisier par
une température frôlant le zéro. Quand les secours
arrivèrent sa température corporelle était de 35°c, bien
emmitouflée dans sa couverture en polaire sans
chaleur directe qui pourrez être préjudiciable pour la
victime. Les pompiers amenèrent la victime aux

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Le CABINET des OBJETS PERDUS

urgences de l’hôpital de Saint Gaudens, pour un


remontée en température lente et constante.

Maintenant J-Léon voyait ou ressentait des


émotions fortes appartenant à d’autres personnes, en
voyant mentalement des images et des sensations
comme le froid par exemple, la pluie, la brume, la
chaleur … Peut-être ce n’est pas tout le monde, mais au
moins quelques gens proches en distance qui subissent
des tensions ou un stress intense. Alban lui expliqua que
nos cerveau marchent un peu comme une radio
AM/FM, suivant la hauteur de fréquence des ondes
envoyées le cerveau servant d’antenne capte certaines
fréquences. Un peu comme le Wifi à la maison qui
transporte jusqu’à chez votre PC ou téléphone, du son,
des vidéos, des images. Pour les sensations c’était le
cerveau qui s’en charge, le ressenti n’est qu’affaire de
décharges électriques et chimiques ! Certains cerveaux
dans des conditions bien particulières émettent des
ondes un peu comme une antenne de transmission
téléphonique, que J-Léon captait des flux avec son
cerveau à l’identique d’une clé USB Wifi sur votre PC.
Était-ce le fait d’avoir été exposait à des
rayonnements magnétiques surpuissants, qui avait
provoqué ces phénomènes. Un peu comme interrupteur
qui alimente un poste récepteur d’ondes radio
provoquant la mise en marche du récepteur d’ondes
neuronales.
Enfin c’était la conclusion finale des deux amis,
c’était flagrant après avoir lu les faits divers du journal
la « Dépêche du Sud ». Ils ne connaissaient pas trop le
fonctionnement de ce processus, mais c’était leur

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Le CABINET des OBJETS PERDUS

hypothèse commune ! Ils décidèrent d’aller voir le


chantier au sud de la commune, en passant devant la
maison du père Grignon ils aperçurent ce dernier ! J-
Léon freina pour regarder ce que le don quichotte des
causes perdues trafiquait dans son coin, habillé de sa
tenue coloniale saharienne avec les bras plein de fatras :
Plans, cahier, longue vue. Mais que tramait cet
énergumène ? Ils restèrent curieux de voir où ils se
rendait enquiquiner encore on ne sait qui ? Les deux
compères le vit rentrer dans la grange attenante à sa
maison, il était en train de tramait quelque chose mais
quoi ? J-Léon redémarra doucement, pour se rendre sur
le chantier de la déviation de la canalisation d’eau de
ville. Pour revenir plus tard essayer de voir ce qu’il
complotait en secret. Mais d’abord il faudra passer le
poste de la « Louge », avec les FUSCO, les deux biffins
au contrôle administratif. Une fois franchi le poste de
contrôle, ils roulèrent jusqu’à la ferme des milles pas.
Pour finalement la dépasser et tourner à droite sur le
petit chemin de terre, puis remonter lentement vers la
parcelle sécurisée. Les militaires se démenaient pour le
démontage de l’enceinte extérieure, barrières, barbelés,
les tentes, et la logistique du mini camps. Deux
pelleteuses finissaient de remblayages des tranchées,
avec le dos des godets ils lissaient et tassaient les
remblais. Sur le petit chemin le long d’une parcelle de
maraichage d’un côté et une haie de l’autre. J-Léon
laissa le fourgon un peu avant la zone de sécurité, non
loin de la rive de la Louge. Pour ne pas gêner le passage
de gros camions militaire du 3 ième RMAT, avec tout
le matériel à rapatrier à la caserne à Muret. Les travaux
avait été exécuter avec une certaine dextérité, tant de la

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Le CABINET des OBJETS PERDUS

part de l’armée que de la SDEC (Syndicat Départementale des Eaux


du Comminges). Sur la zone incriminée les végétaux avait
déjà repris pour partie, leur belle couleur verte avec la
photosynthèse sur les bords des feuilles. Le
contournement de la ligne HT avait l’air de
fonctionner !

Il faudra attendre plusieurs jours pour revenir tous les


deux, afin de constater les améliorations sur la
végétation. J-Léon se baissa au ras du sol pour constater
que les insectes étaient de retours, la vie animal aussi
avait repris ses droits avec le retour des oiseaux et des
animaux sur la zone. Ce qui serait idéale ce serait qu’il
pleuve une bonne averse, pour arroser tout ça ! Surtout
pour que la nature reprenne le dessus, que le feu passe
du violet Prune pour passer au vert tendre chlorophylle
naturelle. On voyait nettement que la nature reprenait le
dessus, le militaires du 3 ième RMAT procédaient aux

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Le CABINET des OBJETS PERDUS

dernières finitions. Le bouclage de la zone de sécurité


avait entièrement démontée, barrières et barbelés, poste
de filtrage, tentes de vies, tout ce qui avait était placés
en deux jours furent démantelés dans le même temps.
La fourmilière de la grande muette fut efficace avec une
organisation sans failles, toutes les corps de métiers
investis dans cette aventure avait été d’une grande
efficience. En quelques heures la SDEC et Le 3 ième
RMAT avaient réalisés des travaux colossaux, ce qui
allait libérer les villageois de Francon.
J-Léon sortit son Teslamètre pour faire une dernière
mesures à différents endroits, la norme était de 0,5 µT
le détecteur indiquait presque 1,5 µT 3 fois la norme.
Etant une dose de magnétisme acceptable, à quelques
mètres d’une ligne à haute tension 63 KVa. Les deux
amis arpentèrent les quatre coins de la zone, J-Léon fit
plusieurs relevés à des endroits différents pour être sûr
de ne rien louper. Les mesures étaient trois fois
supérieures à la norme, mais rien d’affolent à quelques
mètres d’une ligne HT. Il avait noté tous les relevés sur
son calepin, avec l’emplacement exact des relevés à
différents endroits de la zone. Les pelleteuses
remontèrent sur les plateaux des semi-remorques, la
forme des pelleteuses faisaient penser à des gros
insectes au repos. Des semi-remorques Kakis garés sur
le chemin carrossable en contrebas des parcelles des
terrains, telles des chenilles processionnaires allez
rentrer dans leur camps militaire à Muret. Les travaux
ayant étaient exécutés avec maestria par la SDEC et la
grande muette, les maux des villageois allaient cessés
pour rentrer dans la normalité des plus calmes villages
de France.

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Le CABINET des OBJETS PERDUS

Le trublion de père GRIGNON fomenter encore quel


complot, contre quel principe n’était-il pas encore en
accord ? Seul un peu d’espionnage ou plutôt de
surveillance ce terme étant plus approprié, notre don
Quichotte sans moulin de Francon. Sa monture étant
représentée par sa vieille mobylette bleue, sillonnait la
campagne Fraconaise à la recherche d’une noble quête
à saisir. Toujours prêt à s’engager dans des combats
mortifères sur les idées ou les mirages intellectuels, le
père Grignon toujours prêt à se lancer dans une quête
impossible. Ces dernières ne manquant pas, il avait
toujours le choix de sa mission sacrée. Avec sa tenue
saharienne il faisait penser, au chasseur intraitable de
JUMANJI qui voudrez-vous éliminer du jeux … En
remontant le chemin vers chez Alban, il s’arrêtèrent à
proximité de la maison du père Grignon assez loin pour
ne pas être repérés. J-Léon bien installé au volant de son
fourgon pouvait avoir une vue bien dégagée sur
l’habitation. Avec sa grosse paire de jumelle il pouvait
à distance raisonnable, espionner l’agitateur ou
l’électron libre de la conspiration. J-Léon demanda à
Alban :

- Tu veux que je te ramène chez toi, car je vais espionner,


un peu le père Grignon il est en train de tramait
quelque chose !!

- Je veux bien j’ai du travail dans le jardin à faire, il faut


que je taille mes arbres fruitiers et arbustes
ornementales de mon allée.

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Le CABINET des OBJETS PERDUS

- Pas de soucis je te ramène chez toi, moi je vais revenir


finir ma planque de l’énergumène !

Sherlock Holmes et Dr Alban Watson redémarrèrent le


fourgon avec prudence, sans se faire repérer par Don
Quichotte de la Mancha dans son château à Francon.
Cinq minute plus tard il posa son ami devant chez lui,
ils se saluèrent mutuellement ! Puis J-Léon redémarra
pour épicerie du camps militaire, pour faire des
provisions de bouches. Afin de tenir son siège en
planque près de chez le père GRIGNON, il acheta des
vivres de la boisson de quoi se faire des sandwichs pour
passer plusieurs heures dans la cabine du fourgon. J-
Léon avait pris pain de mie tranché aux céréales, pâté,
jambon, fromages, gâteaux sec, yahourt et fruits
(Oranges), bouteilles de vin, et jus de fruits
multivitaminés. Pour ne pas éveiller trop les soupçon, il
posera son fourgon près d’une grange en face du nid
d’aigle du père Grignon. J-Léon se gara près d’une
grange d’un fermier sur D96C, un peu plus bas de chez
la famille LAPEYRE. Ce qu’il lui permis d’avoir un
point de vue sans aucuns obstacles, à portée de jumelle
avec l’option d’amplificateur de lumière pour la nuit. J-
Léon regarda en direction de la grange du père Grignon
avec les jumelles sans ne rien remarquer en particulier.
Jusqu’au moments ou un reflet de lumière vint éblouir
la jumelle de J-Léon, il grossit encore plus l’endroit
d’où venait le reflet de lumière. Il distingua comme un
gros télescope blanc qui dépassait d’un fenestron, le
reflet venait de la lentille oculaire d’une épaisseur de 20
mm X 125 mm de diamètre sans pare-soleil. Avec 3
oculaires 20 mm, 12,5 mm, 4 mm avec un renvoi

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Le CABINET des OBJETS PERDUS

d’angle de 90°, sur un trépied de 160 cm. Mais que


pouvait-il étudier de la sorte, ou observer avec attention
en notant les moindres détails.
Était-ce la Zoologie, l’ethnologie, l’entomologie,
l’ornithologie, mais que pouvait-il étudier depuis
plusieurs jours ? Cela faisait plus d’une semaine que
personne ne l’avait vu trainer dans le village, même
Mme Le Maire Julie LABOUY s’inquiéter de ne pas le
voir venir lui faire des invectives incessantes. Il y avait
deux choses qui pouvait l’empêcher d’embêter tout le
monde, la maladie ou un autre complot à venir !
Pour le moment il était en bonne santé, alors c’était
qu’il préparait un autre nouveau mauvais coup ! Mais
que pouvait-t ’il préparer depuis le grenier de sa
grange ?
Avec le ravitaillement qu’il avait préparé dans le
fourgon, J-Léon allait pouvoir faire le siège pendant
plusieurs jours pour l’étude du complotiste rurale dans
son environnement naturel. Un grand travail de
patience, mais pour faire avancer la science vu que
l’armée avait prévue de se retirer d’ici quelques jours.
J-Léon avait reçu l’ordre de partir aussi une semaine
après l’armée, une fois sûr que les symptômes des
villageois vont se dissiper peu à peu. Afin de faire des
relevés et des analyses, sur l’eau de ville, la baisse et la
fréquence des crises parmi la population.
J-Léon passera toute l’après-midi dans son fourgon pour
surveiller l’opiniâtre père Grignon, ce dernier resta dans
son grenier à épier et scruter la campagne avec son
télescope. Ce ne fut que vers 19h00 qu’il sortit de son
grenier, certainement pour aller se restaurer, il rentra

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Le CABINET des OBJETS PERDUS

chez lui dans la maison attenante à sa grange. Il avait


pour habitude de regarder les informations régionale sur
France 3, puis de finir sur la Une pour le journal télévisé
National. Habituellement vers 21h30 il allait se coucher
comme les poules, mais comme ces dernières au
premiers rayons de soleil il était debout ! Mais en ce
moment il c’était trouvé une nouvelle quête, il voulait
chasser l’envahisseur privant le village de ses libertés.
Avec un couvre feux après 22h00, un confinement sur
le périmètre de la commune, avec des autorisation
administratives pour sortir de la zone de sécurité. Les
seules exemptions sont seulement professionnelles, et
aucunes autres impunité ne seront tolérées par les
militaires. Alors le père Grignon boutera hors de nos
frontières l’oppresseur intransigeant, les consignes, le
règlement ou toutes autres formes d’aliénations ! Ce ne
fut que vers 23h00 qu’il ressortit de chez lui, il avait
changé d’habits en passant sa tenue de chasseur
camouflage kaki, marron et noir. J-Léon avait passé ses
jumelles en mode amplificateurs de lumière, qui était
particulièrement en pleine nuit à condition que le ciel
était un peu dégagé. Sans trop de nuage laissant passer
la lumière des étoiles, avec une petite couverture
nuageuse cela fonctionnait encore bien. C’était même
très impressionnant la nuit ce système fonctionnait un
peu comme le noir et blanc, mais les images et contours
étaient très nets. Il sortit de chez lui par la porte d’entrée,
avant de sortir il avait pris le temps de couper la lumière
de l’entrée. Ce qui avait attiré tout de suite l’œil de J-
Léon, mais là stupéfaction au lieu de monter dans son
grenier il continua vers les champs en contrebas. Il
marcha en plein champs dans la pénombre de la nuit, il

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Le CABINET des OBJETS PERDUS

continua en longeant un petit fossé sur plusieurs


centaines de mètres. Pour enfin atterrir sur petit chemin
former par les roues des engins agricoles, il continua
jusqu’à la D96C enter la position de J-Léon et la maison
des LAPEYRE. Puis le père Grignon coupa à travers
champs, jusqu’à une partie boisée en bordure du camps
militaires. Il pénétra dans la partie boisée sans ne plus
le voir progresser dans la parcelle, pendant plus d’une
heure rien ne se passa. J-Léon vit des patrouille militaire
motorisées en Quads, équipés avec des projecteurs
éclairants les abords du camps. Trois patrouilles passa
non loin de lui sans le repérer, il devait avoir trouver un
bon point de vue discret et camouflé. Il faut que Louis
eût comme hobby la chasse, il connaissait bien les affûts
pour étudier la vie des animaux ! Les militaires étaient
en quelques sortes des animaux bien dressés, loin d’être
sauvage ils respectaient à la lettre les règles et consignes
de la hiérarchie. Les militaires n’ayant aucunes marges
de manœuvres, il ne pouvaient pas fonctionner à
l’instinct. Ce qui laissait une belle chance pour le père
Grignon, de ne pas se faire repérer dans cette parcelle
de bois touffus. Un peu plus large qu’une haie, la
parcelle faisait une vingtaine de mètres de large mais
très drue et touffue. Il était très difficile de progresser à
l’intérieure de la parcelle, les soldats ne se méfiait pas
trop car le camps était entouré de haie ou de petits bois
du sud à l’est. La partie Ouest n’avait aucune
végétations juste des clôtures à vaches, tandis qu’au
Nord le terrain était bordé par deux habitations et l’école
primaire. Pour une surface totale de 8 Hectares
environs, il y avait des petites parcelles adjacentes de 1
Hectares pouvant agrandir le camps. Après plus de 2

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Le CABINET des OBJETS PERDUS

heures le père Louis sortit enfin du bois, transit par le


froid il avait dû voir ce qu’il voulait, on savait
maintenant que son but était le camps militaire ! Quand
il sortit du bois Louis se frotté les mains pour se
réchauffer, la T°c Extérieure était très fraîche presque
négative ! A chaque respiration du père Grignon, des
petits nuages de vapeur sortait de sa bouche et de ses
narines. Il se remit en marche pour se réchauffer et faire
circuler le sang dans tout le corps, il marcha d’un pas
soutenu dans la campagne. La première partie était en
légère descente jusqu’au fossé, après il aura une montée
progressive jusqu’à chez lui. Se déplaçant sans aucune
lumière en pleine nuit, il était très difficile de le repérer
à l’œil nu dans la pénombre. Vers 23h55 il rentra
directement chez lui, dans son habitation principale il
alluma son hall d’entrée et pénétra dans la maison. C’est
à cette heure-là que J-Léon décida d’aller dormir au gite
« Couronne », au chaud dans son appartement.
Le soir même y eut un grand conciliabule entre
la grande muette le CCA (Centre Commandement des Armées) et
l’administration régionale, Présidente de région, préfet,
Mairie. Il en ressortit qu’après la découverte de la zone
critique par Mr BORIN et ROUMAGNAC, les
symptômes dans la population diminués grandement
tous les jours. Il n’y avait aucune raison de maintenir le
couvre-feu et les check points sur les entrées de la
commune. Les villageois commencés à se plaindre de
ce contexte de guerre, la maire et la présidente de région
étaient du même avis il fallait relâcher la pression sur le
confinement de la commune. La libre circulation dans
la commune de jour comme de nuit, les amis des
communes voisines pourront rapidement rendre visite

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Le CABINET des OBJETS PERDUS

aux administrés de Francon. On était le lundi soir la


levée du camps devrait se faire d’ici la fin de la semaine,
la maire fera une annonce aux villageois demain dans la
salle polyvalente communale. Les entreprises et fermes
du village étaient fermées depuis presque 10 jours, il
fallait pour Mme Le Maire LABOUY relancer l’activité
économique très vite. Il fallait surtout que la vie
communautaire reprenne à un bon niveau social, pour
cela durant cette période la mairie avait fait construire
un terrain de pétanque délimité avec des poteaux
téléphoniques goudronnés. La pose de banc en béton
tout autour du terrain, le terrain étant divisé en trois
parcelles pouvant contenir trois parties simultanées.
Mme le Maire fit faire une construction qui servira de
refuge, pour un club ou association de pétanque
Franconaise.
Dans la boîte à idée de la mairie plusieurs citoyens
de la commune ont émis le désir de faire se club. Les
citoyens se retrouveront en ce lieu pour jouer aux
boules, aux cartes, autour d’un café ou de boissons
alcoolisées ou non. Pour Julie LABOUY la mairesse
elle voulait absolument de ce point de vie, le social dans
la commune était presque inexistant. Ce lieux devra
ouvrir dans le même temps que le départ de l’armée du
village, de grands arbres Mûrier Platanes et plusieurs
pins parasols pour l’ombrage des joueurs et adhérents.
La construction sera adossée au préau de l’école
primaire en arrachant les sapinettes, pour les replanter
côté Ouest en coupe-vent sur les terrains. Une table de
Ping-pong en ciment sera posée et scellée au sol, pour
que les jeunes et les plus vieux se mélange dans ce lieu
associatif.

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Le CABINET des OBJETS PERDUS

Le lendemain matin vers 8 heures un magnifique


soleil inondés la campagne Franconaise, Mme la Maire
demanda à deux de ses conseillers d’aller faire des
annonces sonores dans le village. Pour la réunion de ce
matin à la salle polyvalente à 10h30, ils partirent à deux
dans la voiture communal des gros hauts parleurs sur la
galerie. En passant ce message :
- Oyez, Oyez bonne gens ! AVIS à la population !!!
Grande réunion de Mme la Maire LABOUY à10H30
à la salle polyvalente de Francon, venez nombreux et
prévenez vos voisins et amis…

- Oyez, Oyez bonne gens ! AVIS à la population !!!


Grande réunion de Mme la Maire LABOUY à10H30
à la salle polyvalente de Francon, venez nombreux et
prévenez vos voisins et amis…

Ils passèrent plusieurs fois dans chaque quartier et lieux


dits du villages, les gens appelez voisin et amis du
village. Au bout de 2 heures passages dans les quartiers
et lieux dits, ont estimé que 80% des administrés furent
avertis par ce message oral. En se relayant à tour de
rôles du volant au micro, les deux conseillers avaient
bien remplis leur mission d’information des
concitoyens. Ce ne fut que vers 10h00 que les deux
conseillers se rendirent à la salle polyvalente, pour
toujours informer les administrés. Dans la salle les
chaises étaient en places avec des rangs de 10 chaises
sur 3 colonnes, avec des couloirs entre les rangs sur une
dizaine de lignes en face de la scène. Sur la scène en
plein centre un microphone sur pied, qui servira au

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Le CABINET des OBJETS PERDUS

discours de Mme la Maire pour informer ses


administrés.
Les administrés commençaient à arriver par groupes
d’affinités, les villageois commençaient à s’asseoir dans
les zones qu’ils avaient choisies ! On se rendit vite
compte que la colonne du centre avait plus de succès,
plus que celle de droite ou gauche. Le centrisme était à
la mode depuis quelques temps, sans pour cela le
ramener à la politique ce qui était vrai aussi !!!
Les discussions entre les groupes différents allez
bon train, chacun y aller de son pronostique jusqu’à
l’arrivée de l’Ayatollah GRIGNON ! Toute la salle
s’arrêta de parler, pour éviter que les avis et les idées
divergentes finissent en pugila verbale. Le père Louis
Grignon comme à son habitude se plaça au centre et
premier rang en cas d’opposition avec les propos tenus.
D’ailleurs tout le village savait que c’était sa place
devant, et malheur à celui qui prendrez sa place au
premier rang ça pourrez lui en cuire d’âpres
remontrances ! Le totalitaire personnage s’assis tout en
tendant l’oreille pour écouter ce qui pouvait se dire,
mais personnes ne se tenta à faire des suppositions de
peur d’être pris à parti par Loulou Grignon. Le
tortionnaire des institutions et des idées préconçues, se
retrouvait isolés au premier rang. Mais pour certaine
causes il arrivait à convaincre une poignée de partisans,
qui prenaient fait et causes de ses idées parfois ! C’est
ça se disait-il la vie d’un grand meneur, même pour cela
il devait passer à des moments pour un dictateur…
Quand Madame le maire LABOUY rentra dans la salle
polyvalente, les différents groupes d’administrés
arrêtèrent leurs bavardages. Le père Grignon lui suivit

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Le CABINET des OBJETS PERDUS

des yeux la mairesse, attendant avec impatience le


discours de Madame la maire. Un des conseillers dans
la coulisse éclaira la scène, comme pour l’arrivée d’une
star du show Buiseness. Elle tapa avec ses doigts sur le
micro pour savoir s’il fonctionnait correctement, le
retour son fut bon dans les hauts parleurs. Madame la
Maire harangua un peu la foule pour avoir leur pleine et
entière attention, elle commença son discours par :

- Mes chers administrés j’ai une grande nouvelle à vous


annoncer, le confinement par l’armée devrait-être levé
d’ici la fin de la semaine. Les check points devrait-être
levés demain, pour le camps il faudra attendre ce week-
end la tâche étant considérable. Etant donné que vos
symptômes diminuent petit à petit. Alors je vous
demande encore quelques jours de patience, et la vie
normale comme avant pourra reprendre. Je tiens vous
faire part aussi de la construction d’une aire de jeux
derrière le préau de l’école primaire, avec 3 terrains
de pétanques, une table de pingpong en béton des
bancs tous autour de l’aire de jeu. D’un local
associatif et une buvette pour recevoir les membres du
club, avec des tables et des chaises pour jouer aux
cartes les jours de mauvais temps ! Pour une somme de
140 000€ sur un terrain communal, puis la
restauration d’une vieille maison traditionnelle qui
accueillera un restaurateur marchand de journaux.
Avec un tout petit loyer calculé suivant les bénéfices de
l’entreprise, avec un calcul du loyer tous les ans
suivant 10% des bénéfices après salaire et charges. Je
souhaite que la sociabilité de nos habitants puissent se
réunir entre eux, dans des lieux spécifique pour

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Le CABINET des OBJETS PERDUS

remettre de la vie et l’entraide sociale. Je vais en finir


sur ces mots pour vous dire après cette épreuve que
nous avons presque tous subit, je souhaiterai que la
concorde et la bienveillance revienne dans notre beau
village ! Je vous remercie à tous de m’avoir écouté, et
j’attends vos questions ou vos demandes !!! Hein Mr
GRIGNON qui en aura certainement une ou deux à
posées !
Madame la maire resta sur la scène attendant les
doléances de ces administrés, les questions fusèrent en
tous sens. Mais le plus inconditionnel rebelle de la
commune ne dit pas un mots, le père Grignon resta dans
un mutisme étonnant. Alors que Jeanne Labouy avait
préparée tout un laïus pour parer à toutes
incompréhensions. Ce qui a comme avantage d’avoir
un administré comme le père Grignon, c’était qu’il te
faisait bosser tes dossiers et de ne rien laissé au hasard.
Elle avait bordée ses projets avec ses conseillers, pour
retrouver l’entente d’antan d’il y a 150 ans. En faisant
des réunions entre voisins autour du feu et la cheminée,
les travaux en communs dans les cours des fermes.
Cette vrai vie communautaire de l’entraide entre
voisins, le fait de vivre unis entre eux ; quand on connait
son voisin ce ne peut pas être un étranger ! Après
l’inconvénient de ces fraternité, c’est que tu n’as plus de
vie privée tout le monde est au courant du moindre
détail de ta vie ! Mais le jour où il t’arrive un coup dur,
tu seras bien content de voisins et amis qui te sortiront
de ce mauvais pas…
Tous sortirent dans un calme presque religieux
comme le dimanche à la fin de la messe, après un beau
prêche final de Mr le Curé ! Les paroissiens qui n’ont

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Le CABINET des OBJETS PERDUS

même pas de lieux où se retrouver avant ou après la


messe, avant dans chaque village avec une église avait
son bistrot ou auberge. Au 21 ième siècle nous avons
perdu toutes humanité, nous ne savons plus vivre avec
ses concitoyens. Son voisin célibataire sans famille
vient à mourir, il ne sera retrouvé que plusieurs
semaines voire mois ! Personne ne s’inquiète de
personne car on vit dans une société très individualiste,
même dans les entreprises on divise pour mieux régner
en fermant les yeux sur les pires injustices. Ce qui nous
poussent tous à vivre reclus dans nos habitations, sans
vouloir s’occuper de la couleur de l’herbe de son voisin.
La couardise des gens pour leur tranquillité, ce
phénomène nous accompagne jusque dans le travail un
symptôme sociétale qui nous pousse à ne plus aider qui
ce soit ! Notre société meure à petit feu dans l’ignorance
la plus totale de son voisin, sous l’égide de son confort
personnel qui permet de fermer les yeux sur la misère et
la compassion.
Madame la maire LABOUY avait ce vœux pieux que sa
commune puisse vivre dans la compassion et le partage
avec son voisin. Elle sortit de la salle entourée de ses
conseillers, et de quelques administrés la soutenant dans
sa démarche.
Pendant ce temps-là en face de chez Alban une
entreprise du bâtiment œuvrer depuis 3 semaine sur le
petit terrain derrière le préau de l’école primaire. Les
ouvrier s’activés en tous sens avec des brouettes, des
engins divers et variés, des dameuses, pelleteuses, des
bétonnières, des marteaux piqueurs, des perceuses etc…
Dans un concerts de sons et de bruits variés était
supportable quand c’était intermittent, mais au bout de

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Le CABINET des OBJETS PERDUS

8 heures/jour cela devenait vite pénible. Alban voyait


bien les travaux évoluer en face de chez lui,
heureusement qu’avec le double vitrage qui atténuer
bien le bruit à l’intérieur. Ce qui n’était pas le cas dans
son cabinet des objets perdus, qui était un ancien garage
où il n’avait pas investi dans du double vitrage. Ce qui
avait pour résultat de ne pas filtrer les bruits comme
chez lui, cela devenait presque impossible de restait
dans son bureau plus 1 ou 2 heures d’affilées. Surtout
avec un client il devenait très difficile de pouvoir se
concentrer sur son travail, qui chez lui la concentration
était une partie majeur de son travail. Alban décida de
déplacer son bureau dans son salon comme au tout
début, quand il reprit la maison après la mort de son
père. Alban déplaça une table et son fauteuil confortable
en cuir, avec ses deux fauteuil cockpit et différent objets
nécessaires : En premier lieu son sous mains en cuir,
avec ses feuilles jaunies par le temps où il dessinait
machinalement pendant l’exposés des clients.
Les plans et cartes IGN, plusieurs de ses pendules,
la montre à gousset de son père et son grand père avant
lui. Mais aussi quelques livres et recueils en cuir,
bréviaires de famille avec des formules d’herboristes et
médecine naturelle. Le salon était déjà par le décor une
petite extension de son bureau, avec des objets sous
cloche de verre, des tableaux entier d’entomologiste
avec des insectes épinglés et papillons en tous genres.
Certains couler dans des blocs de résines, des scarabées
magnifique figés dans la résine. Une bibliothèque avec
des reliures en cuir, des livre anciens plus ou moins
précieux mais cher à son cœur. Des toiles de peintures
un peu mystiques, des tableaux modernes et abstraits la

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Le CABINET des OBJETS PERDUS

diversité des thèmes qui se mariés bien entre eux. En


donnant une atmosphère particulière dans ce salon, qui
ne posséder qu’une seule fenêtre pas très large. Ne
laissant entrer que très peu la lumière, passant sous le
haut vent en tuile qui faisait de la pénombre l’été. Le
papier peint de la pièce était constitué de scènes de
chasses aux sangliers macabres et de chasses à cours, ce
qui lui donner un style toile de Jouy. Avec des assiettes
en céramique décorées accrochées aux murs, le salon
était une pièce consacrée à lecture et au calme.
Tellement calme que les insectes épinglés ne bouger
plus du tout, ainsi que ceux figés dans les blocs de
résines nous plongez encore plus dans la sensation de
musée de Sciences naturelles.
Cette pièce sera toute autant impressionnante, que
son bureau dans la collection d’objets hétéroclites
retrouvées après ses recherches. Alban ne chercher pas
à impressionner ses clients, mais plutôt les plonger dans
un contexte ayant plus attrait à son travail. Les travaux
en ville c’est pénible avec le bruit ambiant de la
circulation, mais à la campagne on a toujours
l’impression que c’est pire. Car c’est comme dans la
nuit, les bruits sont amplifiés à cause du silence presque
total. Le jour par contre où les travaux débutent dans un
concert de bruits ce capharnaüm de sons hétéroclites,
on est plutôt habitué au calme et aux gazouillis des
petits oiseaux. Alban avait dut se réfugier dans les
pièces les plus isolées phoniquement, le salon faisait
partie de ces pièces les mieux isolées et à l’opposé des
travaux.
Ce matin-là un client vint le solliciter pour lui
trouver une source dans son jardin, afin de construire un

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Le CABINET des OBJETS PERDUS

puit traditionnel en pierre avec son toit en tuiles sur une


charpente en chêne. Ce monsieur durant toute sa période
d’activité professionnelle n’avait jamais eut le temps de
s’en occuper, maintenant qu’il était depuis peu à la
retraite il faisait le nécessaire ! Alban le reçu et lui
expliqua comment ils allaient procéder, dans un premier
temps Alban allait arpenter le terrain à la recherche
d’une veine d’eau avec son pendule et sa baguette. Le
client paiera le prix de prospection 300€ + 25€ de
déplacement, qu’après jaillissement de l’eau après
forage sinon il paiera que le déplacement. Alban
travailler en conjugaison avec une entreprise de forage
de la région, avec qui il connaissait bien ses méthodes
de travail. Le forage à 60€ du m/Linéaire, 80€ la buse
en béton 90 cm X 50 cm, 1500€ pompe immergée et
tuyau. La somme totale pour le puit fera aux environ
5000€ pour un puit Creusé, pour un puit artésien sera
aux alentours 4000€ avec une pompe immergée sans
margelle et de tête de puit.
Le client voulait plus un puit traditionnel où l’on
puisse puiser l’eau à la main avec un sceau, ou une pompe
à main contre le puit à condition que la nappe ne soit pas
trop profonde. Car plus la nappe est profonde plus le prix
de revient est cher, certes on se rembourse sur cette eau
gratuite mais la rentabilité est d’autant plus longue. Alban
pouvait faire une évaluation de la profondeur de la nappe
phréatique, suivant la réception des signaux et
l’importance et le volume de la nappe ! Plus les signaux
étaient forts plus l’eau était proche, en s’éloignant
progressivement à chaque pas détermine un peu plus la
profondeur. Mais il y avait aussi beaucoup l’expérience,
car ce n’est pas une science exact cela dépend de la

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Le CABINET des OBJETS PERDUS

sensibilité de chaque prospecteur. Il demanda au client son


adresse exact, lui proposa ses deux formule avec les prix
de chaque formule :
- 300€ la formule avec le déplacement et estimation de
la profondeur de la veine d’eau. Payable au
jaillissement de l’eau.
- 50€ sur plan mais la prospection sera moins précise,
sans estimation de profondeur. Payable tout de suite
même si échec.
Le client du Fousseret choisi la formule à 325€ sans
hésiter une seconde, donc il donna son adresse exact
qu’Alban inscrit sur un post-it :
Mr BARDET J-Pierre 1 impasse de L’aire
31430 Le Fousseret
Alban se rendra chez lui cet après-midi faire la
prospection sur le terrain, dans sa propriété ou à
l’endroit qu’il aura décidé. Une fois le rendez-vous avec
le client terminé dans le salon, Alban le raccompagna
jusqu’à la porte de la cuisine.
- Au revoir Mr Bardet, à 14 h 00 chez vous au
Fousseret sans faute !
- Très bien Mr ROUMAGNAC, je vous attendrez !
Le client repartit comme il était venu, Alban en profita
pour prendre son téléphone et appela son ami J-Léon
pour savoir s’il n’avait pas eu de nouvelle expérience de
flash.
- Tu viens me voir au Cabinet mon ami, j’ai des choses à
voir avec toi ?

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Le CABINET des OBJETS PERDUS

- Je serais là dans 10 minutes, on en parlera ensemble !


je me dépêche à étendre mon linge dès que la machine
est finie !

- Très bien je t’attend devant un bon café, avec des


croissants tout chaud !

- Arrête Alban tu me mets l’eau à la bouche !

10 minutes plus tard la machine était finie, après un


essorage très vigoureux. Il étendit son linge sur le
Tancarville (Antonomase, étendoir) car étant de la forme du
pont ayant le nom de la ville. J-Léon prit un soin
particulier pour ces chemises, afin de ne pas les froisser
en les positionnant sur des cintres. En tendant le tissu
avec les mains, en refermant un bouton sur deux pour
que rien ne baille ou ne fasse pas des plis. Sur l’étendoir
dans la salle de bain où la VMC (Ventilation Mécanique
Centralisé) très efficiente dans cette pièce, ce soir tout sera
sec et en pliant correctement le linge il sera comme
neuf.
J-Léon arriva près de chez Alban, il croisa
plusieurs camions différents un benne avec du sable, un
autre benne avec du gravier fin. En travers de la route
bloquant la circulation dans les deux sens, une semi-
remorque de chez GIDEMAT déchargée ses matériaux :
- Une palette de sac de ciment
- Une palette de parpaing
- Une palette de rouleaux de gaines, receveurs PVC.

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Le CABINET des OBJETS PERDUS

- Une grande palette de tube PVC pour les écoulements.


- Deux palettes de plaque Placoplâtre vert hydrofuge.
- Trois caisses palettes de fournitures diverses électricité,
plomberie, éclairage, câble, serrurerie.
- Une botte de 20 poteaux en bois de 6 mètres de long.

J-Léon se gara donc à côté de la réserve à incendie, car le


déchargement du camion allait durer un bon moment. Le
chauffeur n’avait même pas encore déplié son bras de
grue, et ni sortit son chariot élévateur à l’arrière de la
remorque. Il descendit de son fourgon, et partit à pied vers
chez son ami Alban jusqu’au petit portail d’entrée à
gauche de la boite aux lettres. Il ouvrit le petit portail et
rentra dans la propriété, il marcha jusqu’à la porte de la
cuisine sous le haut vent. J-Léon frappa contre le petit
carreau de petits coups secs répétés plusieurs fois, jusqu’à
l’arrivée de son ami Alban. Les deux hommes s’appréciés
de plus en plus, et étaient heureux de se retrouver
ensemble pour quoique ce soit. Alban ouvrit la porte en
saluant son ami d’une ferme poignée de mains. Il l’invita
à s’asseoir à la table de cuisine, où trônait sur cette
dernière une panière avec de beaux croissants et une
cafetière encore fumante. Alban sortie une autre tasse avec
sa soucoupe, il attrapa la boite à sucre avec une petite
cuillère. Que J-Léon déclina avec politesse, ne buvant son
café sans sucre comme de plus en plus de Français. Entre
diabète et obsession de sa ligne, les Français avaient pour
beaucoup adoptés cette habitude. Enfin pour sa ligne deux
bon croissants au pur beurre, ce n'est peut-être pas ce qu’il
y a de mieux pour la ligne mais très bon pour l’esprit ! Une
fois ce petit déjeuner terminé Alban demanda à J-Léon :

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Le CABINET des OBJETS PERDUS

- J-Léon suis moi jusqu’à mon bureau, que j’ai déplacé


dans mon salon à cause des travaux en face de chez moi !

- Alban tu as tous déplacé, où tu as juste adapté ton salon


temporairement avec un bureau pour recevoir tes bon
clients !

- Je m’adapte juste aux nuisances extérieurs des travaux et


du camps militaire en face. Du coup la mairie à déplacée
l’entrée du camps, juste après l’école à la place des
containers recyclages et déchets ménagers !

Les militaire avaient déplacés l’entrée en déterrant le


grillage vert avec un bulldozer et une niveleuse ils
aplanirent et arasèrent un chemin d’entrée pour pénétrer
dans le camps. Ils installèrent une guérite un des cinq
postes d’entrée sur la commune, avec une barrière mobile
pour le filtrage des entrées dans le camps militaire. Pour
un départ progressif d’ici la fin de la semaine, d’ailleurs
certaines structures en dur style Algéco et en toile avait
déjà étaient démontées. Il ne restait que le PC (Poste de
Commandement) Opérationnel et l’hôpital de campagne, le
mess et le dortoir des troupes ! Quatre structures
totalement essentielles à la vie du camps, qui abrite les
fondamentaux de la guerre Manger, Dormir, Commander,
Soigner : Le MDCS dans l’armée il y a une abréviation
pour tout, et pas toujours plus courte !
Expl : OUI = Affirmatif, A = Alpha, B = Bêta, C =
Charlie, OK = Positif, NON = Négatif

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Le CABINET des OBJETS PERDUS

Alban amena son ami jusqu’à son bureau provisoire dans


le salon J-Léon, il lui demanda :
- Tu vas bien en ce moment ? Hier soir ça à donner quoi ta
surveillance du père Grignon ?

- Je suis plutôt en forme, mais la surveillance du père


Grignon Van Pelt n’a rien donnée. Ou plutôt si ! Il est
sorti de chez lui vers 23h00, il a traversé les champs en
bas de chez-lui, pour se diriger vers le camps militaire
planqué dans un petit bois pendant une bonne heure !!!
Puis après sa planque d’une heure, il ressortit du petit
bois bien touffu et fit le chemin inverse vers chez lui. Il
rentra se coucher, estimant qu’à 80 ans il avait assez fait
l’imbécile dans les frimas du début de l’hiver ! Puis ce fut
mon tour d’aller me coucher, je démarrer mon fourgon
pour rejoindre le gite « Couronne ». Puis dans la
dernière ligne droite avant le gite, une nouvelle crise de
flash.

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Le CABINET des OBJETS PERDUS

CHAPITRES X
Onirisme Prédictif

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Le CABINET des OBJETS PERDUS

Hier soir J-Léon avait refait une crise de visions et


images aléatoires, jusqu’à trouver les explications. Pour J-
Léon ces visions devenaient pénibles, car ne sachant pas
quoi en faire et ne les comprenant pas sans pouvoir les
rattacher à une histoire ou à une mécanique de détection
quelque conque. Dès qu’il fut rentré au gite, il nota ses
visions intempestives sur son calepin :
- Des gros Parpaings avec pardessus des sacs de ciments
sur une palette fragile.
- Des ouvriers avec des casques de chantier orange.
- Un chariot élévateur rouge Montetou.
- Un fourgon ambulance des pompiers.
- Un homme blessait souffrant sous des matériaux de
constructions.
J-Léon raconta ses visions involontaires à son ami
radiesthésiste, jusqu’au moment ils entendirent une
heure plus tard des sirènes de pompiers venant troublées
la quiétude du quartier. Ils firent le tour de la maison
pour voir ce qu’il se passait, ce que venait de raconter J-
Léon à Alban était là devant ses yeux. Mais cette fois en
réelle avec les sons, les odeurs, et ce pauvre ouvrier
coincés sous les parpaings et des sacs de ciments. Le
pauvre homme avait l’air de souffrir énormément, les
pompiers et les autres ouvriers étaient à l’œuvre pour
dégager le malheureux coincés sous les matériaux.
Avec d’infini précautions les gens sur place sortaient un
à un les matériaux, soulageant la pression sur lui le
faisant gémir de douleur à chaque libération. Le

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Le CABINET des OBJETS PERDUS

nettoyage dura plusieurs minute J-Léon et Alban se


joignirent aux secours sous les autres des sauveteurs, en
conjugaison pleine et entière des derniers matériaux
déblayés les sauveteurs prirent en charge le blessé. Avec
tout d’abord la pose d’une minerve, trois sauveteur
passèrent au-dessus en l’enjambant en écartant les
jambes comme un pont, pour pouvoir le soulever de
quelques centimètres afin de passer la planche de
transport. Pour mettre le blessé dans une coque
gonflable de protection, et de pouvoir le transférer dans
le brancard d’urgences adapter au camion ambulance.
Les gyrophares étaient allumés et crépiter en passant du
rouge au bleu, les sirènes étaient-elles arrêtées pour la
cohésion des secours. Chacun savait sa fonction dans le
groupe de sauveteur, le responsable de bord lui
coordonnés les volontaires en leurs donnant les ordres à
suivre. Le professionnalisme des sauveteurs permis une
intervention rapide et efficace, le blessé fut pris en
charge pour les constantes et les premiers soins durant
le trajet de l’ambulance à vitesse réduite vers l’hôpital
le plus proche. Les pompiers regagnèrent leurs place
attribuées dans le véhicules, deux d’entre eux étaient
aux soins au plus près du blessés à panser et nettoyer les
plaies du blessé. L’ambulance repartit à faible allure sur
les petites route de campagne, au moment où
l’ambulance s’éloignée Mme la maire Julie LABOUY
arrivée sur les lieux de l’accident avec les gendarmes
pour le constat. Les gendarmes feront l’enquête pour
savoir les causes et les raisons de l’accident, puis dans

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Le CABINET des OBJETS PERDUS

un second temps ils détermineront les mit en causes et


responsabilités de chacun pour les assurances. Les
gendarmes contrôlèrent en premier l’identité des
employés sur le chantiers, mais aussi le nombres
d’employés et leurs situations civiles. Le premier à
monter dans le fourgon de gendarmerie pour être
entendu fut le chauffeur / livreur de la semi-remorque
du camion GIDEMAT. Une fois sa déposition
enregistrée sur un PC Portable, le fonctionnaire passa
aux employés de l’entreprise effectuant les travaux
comme témoins privilégiés. Avec une bonne quinzaine
d’employés l’entreprise sous-traitante de la mairie, prit
une bonne partie de la matinée et fut chaumée pour le
chantier. Mme le maire LABOUY alla voir le chef
d’équipe du chantier, pour savoir les faits exactes de ce
drame :
- Bonjour Mr CALVES Fernando pouvez-vous me dire
comment cela s’est passé SVP ?

- Mme lou Mèère, lu chouffeur carminhão en


déscarregando lu carminhão avec su Manitouu, ele
pegou uma paleta. Quando levantando, o paleta
quebrou ! Lu equipamento caiu sobre o
trabalhador !!!
(- Mme le maire, le chauffeur du camion en
déchargeant avec son manitou prit une palette.
Quand il la souleva elle cassa, tout le matériel
tomba sur l’ouvrier.)

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Le CABINET des OBJETS PERDUS

Le chef de chantier appela un de ces homme avec la


double nationalité Franco-Portugaise, pour faire le
rapport à Mme le Maire. Elle n’eût d’ailleurs rien
compris de ce que le chef de chantier avait raconté
avec son fort accent Portugais !
Fernando était originaire de Vila Condé au Portugal
et avait 20 ans d’expérience dans les travaux publics
Portugais, ce qui avait conditionné sa position de chef
de chantier car pouvant résoudre n’importe quel
problèmes sur les chantiers. N’aimant pas trop parler
Français, car c’était une langue très compliquée avec
plein de synonymes. Alors ne sachant jamais
vraiment quel mot utiliser, alors par respect et
humilité il préférer que ce soit un autre qui fasse le
rapport. Fernando conservera la partie technique qu’il
maîtrisée beaucoup mieux, et laissera les grands
discours à un subordonné qui avait plus aisance avec
la langue de Molière !
Donc Fernando appela José Da Cruz un Français
d’origine Portugaise, qui employé un Français correct
pouvant relater des faits très compréhensibles par
tous. Cela n’enlevait rien au talent professionnel de
Fernando, à quelques années de la retraite il
retournera au pays dès qu’il le pourra ! Ce fut José Da
Cruz qui lui raconta comment c’était passé l’accident
en relatant toutes les phases sans ne rien omettre et
dans son intégralité. José tint au courant Mme le
Maire Julie LABOUY de toutes les phases du
sauvetage et de l’accident. Vers 12h30 le chantier fut

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Le CABINET des OBJETS PERDUS

libéré des gendarmes, des secours, et du livreur qui


put repartir libre du chantier avec une convocation à
la gendarmerie pour signer le rapport définitif après
étude.
L’ensemble des ouvriers sortirent tous les
glacières et les gamelles individuelles, les chaise de
camping malgré la fraicheur de l’hiver ! Ils
allumèrent un feu de camps pour brûler une palette
cassée, ils se mirent en rond autour du feu pour tous
se réchauffer ! Certains firent griller de la viande, du
poulet écrasé à la crapaudine comme au Portugal avec
son riz et ses légumes (Batatas Fritas) accompagné de
son vin de table tinto maduro ou verde. Pour les
Français il aimait entendre les vrai Lusitaniens de
souche parler du pays, et pour ceux les vrai Portugais
de souche cela leur réchauffer le cœur de parler du
pays où il fait toujours bon vivre. La douceur de vivre
des pays latins comme l’Italie, l’Espagne, le Portugal
de très beau pays où la vie coule et s’écoule avec
douceur et bien être, sans le stress des grandes
capitales européennes ! (Paris, Londres, Bruxelles, Berlin).
Déjà en France on est entre la vie latine et Occidentale
du reste de l’Europe et anglo-saxonne. Certes dans
certains pays où l’on est mieux payer, mais l’argent
fait-il vraiment le bonheur ?
Comme dirait Aznavour l’argent ne fait pas le
bonheur, mais la misère est plus douce au soleil !
Dans les pays méditerranéens plus pauvre la dolce
Vita est ancré comme un art de vivre, mais plus haut

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Le CABINET des OBJETS PERDUS

dans la partie occidentale plus riche courir,


embouteillages, stress, carriérisme, individualisme
est le principe de vie. Alors la conclusion :

- Il vaut mieux vivre un peu plus pauvre en profitant


de la vie, que riche fébrile et stressé ne profitant que
de son argent pour se soigner !
Même le château en Espagne n’est plus aussi vrai,
depuis l’effondrement de la bourse et des sub’primes
ce pays n’est plus aussi attractif qu’avant. J-Léon et
Alban regardèrent ces ouvriers réunis autour du feu
manger leurs gamelles, avec des hommes souriants
prenant plaisir à se retrouver à manger ensemble
comme au pays. Mme le maire Julie LABOUY était
encore là avec eux, elle se dirigea vers les deux
compères et pour les inviter à manger dans le salon
protocolaire de la mairie.
- Voulez-vous bien partager mon déjeuner Messieurs,
à la mairie fait par un traiteur de la région ! Comme
ça nous pourrons faire un Brainstorming sur
l’accident de ce matin !

- Avec joie Madame le maire, mais on a juste proposé


notre aide pour les secours et dégagé ce pauvre
malheureux !

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Le CABINET des OBJETS PERDUS

- Moi je dois passer un coup de téléphone à un de mes


client, à qui j’avais promis de passer cet après-midi.
Pour lui dire que je vais avoir un imprévu et je ne
pourrais passer que demain !
Alban s’éloigna un peu du groupe de personne pour
appeler son client du Fousseret, pour lui dire qu’il avait
un empêchement il passera demain dans l’après-midi.
- Oui bien sûr, mais j’aimerais vraiment savoir ce que
vous en pensez et votre point de vue ! Le tout devant un
bon repas entre personnes généreuses et volontaire
pour aider les autres. Cela me permettra de vous
remercier pour votre bravoure charitable, de plus me
faire un rapport plus détaillé sur les maux de la
population !!!
Au cours du déjeuner plusieurs sujets variés furent
abordés, il y eut d’abord un apéro des kirs de Tarriquet
au Cassis. Participez à la réunion amicale Mme le maire
et deux conseillers, le Chef des pompiers, Le capitaine
de gendarmerie du Fousseret, le patron de GIDEMAT,
le patron Mr PEREIRA Joachim de la Sté de BTP et J-
Léon BORIN Agent Territorial et Alban
ROUMAGNAC radiesthésiste. Tous ces gens étaient
reliés par l’accident qui avait bloqué une partie du
village ce matin, afin de deviser des faits et causes de
l’incident. Première chose que Mme la Maire LABOUY
fit c’était de prendre des nouvelles de la santé de ce
pauvre malheureux travailleur.

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Le CABINET des OBJETS PERDUS

- Bonjour Messieurs pouvez-vous me dire comment va ce


pauvre ouvrier prit dans l’accident ?

- D’après ce que je sais dit le Colonel des pompiers, il a


bien était pris en charge par les urgences de St
Gaudens ses jours ne seraient pas en dangers ! il a
plusieurs blessures graves, qui demanderont beaucoup
de soins avec plusieurs fractures. Mais rien qui ne
puisse se soigner, avec du temps et de la convalescence
tout devrait disparaître…

- Merci beaucoup mon Colonel, j’apprécie votre rapport


concis mais précis. Je lui souhaite mes plus prompts
rétablissements sans gros séquelles.

Mme LABOUY Julie demanda au Colonel de


gendarmerie Mr TAITUS Jean, après le recueillement
des faits que pensait-il de l’accident, quel était son
analyse ?
- Au soulèvement de la palette de matériaux fragilisée,
une cornière métallique mal fixée sur la remorque se
coinça dans le socle de la palette. Quand le chariot
élévateur monta la palette vers le haut, cette fameuse
cornière vint forcer sur la structure de la palette. Cette
dernière étant déjà fragile la cornière fit céder toute la
palette, libérant d’un coup tout le chargement sur le
pauvre homme un peu en dessous. Le reste vous le
connaissez en attendant les secours, les gens sur place

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Le CABINET des OBJETS PERDUS

se mirent en œuvre pour dégager le malheureux. A


peine dix minutes plus tard les secours furent sur place,
et finir la phase des secours sous leurs ordres !

Puis ce fut au tour du patron Mr DARRIEU Pierre de


GIDEMAT de passer à sa version, suivant son
chauffeur :
- Mon chauffeur / livreur commença à décharger les
palettes de matériel celle-là en l’occurrence était
composée de gros parpaing de construction sur
quatre étages et trois étages de sacs de ciment pour
un poids de 500 Kg environ. Il enfila les pâles du
chariot élévateur dans la palette, sans abîmer cette
dernière qui avait l’air en bon état et ne montrer pas
de signe de faiblesse. Puis au moment de montée la
palette vers le haut quelque chose coinça la palette,
qui retint cette dernière sans que l’on ne voit quoique
ce soit. Cette cornière força sur le pied gauche de la
palette qui la fragilisa, avec hydraulique la puissante
n'arrive jamais instantanément montant en
puissance progressivement. Ce qui provoqua le
déséquilibrage de la masse de matériaux qui
bascula, sur ce pauvre ouvrier un peu en dessous sur
le côté à gauche du chariot. Il y avait une chance sur
milles pour que ça arrive, mais ça arriva et du bon
côté malheureusement pour lui. Accident
malheureux pour l’ouvrier comme pour le chauffeur
/ livreur extrêmement marquer par l’accident ! ...

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Le CABINET des OBJETS PERDUS

Que je vais mettre à l’entrepôt quelque temps, puis


quand il ira mieux il reprendra les livraisons s’il veut
bien…

Puis ce fut au tour des serveurs qui amenèrent les


verrines des entrées de belles verrines en verre
bombées asymétrique donnant un air déstructuré à la
verrine. Au fond de cette dernière une couche noire
de tapenade, puis une couche de fromage frais à la
ciboulette, une autre couche verte de guacamole, puis
une dernière couche orange de petits morceaux de
Saumon fumé, puis pour finir une fleur de chantilly
parsemé de quelques œufs de lump noir pour le
contraste. Les deux serveurs posèrent devant chaque
convive, une verrine avec sa petite cuillère à long
manche. Puis il s’effacèrent après avoir servis des
verres de vin à tout le monde pour le début de la
dégustation, dans un silence presque religieux tout le
monde trempa sa petite cuillère précautionneusement
afin d’attraper les 4 couches en même temps. La
première cuillérée fut un feux d’artifice de saveurs,
tous dégustèrent dans le silence, on aurait entendu
une mouche volée. Certains dirons que c’était un
ange qui passé, d’autres dirons surtout que tous se
régalaient ! Du premier au dernier mangèrent jusqu’à
la dernière cuillère, il y en a même qui râclèrent
plusieurs fois la verrine pour finir avec l’index pour
deux des convives !

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Le CABINET des OBJETS PERDUS

Puis entre deux verres un d’eau pétillante et un de


vin, madame le maire Julie LABOUY demanda à Mr
PEREIRA Joachim de donner sa version des faits :

- Mon ouvrier dirigé la manœuvre de déchargement en


se plaçant un peu à gauche du chariot élévateur, il
vérifia que rien n’empêcha les manœuvres délicates du
déchargement et croyant bien faire. Surveilla le
déchargement des deux premières palettes sans
encombre, jusqu’à la troisième ou se produit le
malencontreux accident. Si ça se trouve il ne pourra
plus jamais tenir une pelle ou une truelle, un si bon
ouvrier si j’avais dû choisir j’aurais mis se bon à rien
de Albertino à la manœuvre. Un accident du travail ça
va me coûter un bras, le tout payer par ma société en
France. Au Portugal on lui donne dos sacs de plâtres,
des bandes, et de l’eau, mais il se repose chez lui
gratuitement au moins ! En France c’est toujours le
patron qui paye, c’est un vrai scandale à quoi sert la
Schécourité Schouciale !!!
Joachim ne prenez l’accent Portugais que quand il se
mettait en colère, il ne pouvait restreindre ses instincts
originaires ! Pareille quand il buvait un petit coup en
trop, il se sentait au pays et son accent revenait
naturellement. Les entrées en verrines terminées et
récurées, les serveurs vinrent avec le plat principal sous
cloches. Quatre serveurs tendirent les bras de chaque
côté afin d’attraper une cloches dans chaque mains, ils
découvrirent les plats tous en même temps comme dans

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Le CABINET des OBJETS PERDUS

les grands restaurants parisiens ! Les vapeurs de cuisson


s’échappèrent des assiettes en fumés odorants, des
pavés de chevreuil sauce grand veneur avec ses ballots
de Haricots verts et leurs ceinture de lard fumé + ses
pommes duchesses et son gratin de pommes de terre.
Les discussions reprirent de plus belle, jusqu’à ce que
Mme la maire Julie LABOUY interpella J-Léon et
Alban :
- Vous messieurs Mr BORIN et ROUMAGNAC racontez-
nous un peu votre vision de l’incident ?

- Pour notre part l’accident s’était déjà produit, donc


moi et Alban nous avons aidés spontanément les
ouvriers qui œuvraient pour dégager leur collègue sous
la pile de matériaux. Puis les pompiers sauveteurs nous
dirigèrent pour ne pas blesser plus ce pauvre
malheureux. Les sauveteurs sapeur-pompiers furent
exemplaires et très professionnels, Avec la pose d’une
minerve cervicale dans une coque à billes et gonflable,
puis sur un brancard qui rentra très rapidement dans
l’ambulance. Dans l’attente du médecin du Samu qui
fera son diagnostic sur ses blessures, le pauvre homme
avait l’air choqué et souffrait terriblement dans des
spasmes de douleurs. Malgré son harnachement dans
sa coque, où l’on voyait les tremblements
spasmodiques le parcourir. Hein Alban c’est bien
ça ?...

- Oui tout à fait, je n’aurais pas dit autre chose !

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Le CABINET des OBJETS PERDUS

Madame le maire Julie LABOUY pris son enregistreur


à numérique de 500 Go posé sur la table, en disant :

- C’est bon j’ai ce qu’il me faut pour construire mon


hypothèse ! j’ai assez de grains à moudre pour réaliser
mon rapport ! …

Puis ce fut la valse des desserts avec un chariot fournit


à foison, avec des coupes de fromage blanc et son
coulis de fruit rouges. Des pâtisseries diverses et
variées, un gros saladier de salade de fruits, une grosse
corbeille de fruits en tous genres. De très belles coupes
de Tiramisu, et Panna cotta aux fraises et sa
marmelade, des mousses au chocolat et sa chantilly.
Chacun pouvait demander ce qu’il voulait et suivant
ses désirs les plus gourmands, il n’y eut que Pierre
DARRIEU, patron de GIDEMAT un solide gaillard
qui se servit plusieurs fois ! Il l’avoua lui-même que
son péché de gourmandise c’était les dessert sucrés.
Plusieurs gourmandises sucrées, lui faisait de l’œil en
lui disant avec ses petits doigts viens vers moi et
mange-moi : Une magnifique religieuse au chocolat
sur deux étages coiffée de sa bonnette de chantilly, et
de sa copine la mousse au Chocolat et sa crème
fleurette battue c’était tellement léger qu’on mâchait
un nuage ou de l’air ! Le solide gaillard avala ses deux
desserts en fraction de seconde, il n’osa pas se resservir

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Le CABINET des OBJETS PERDUS

pour ne pas passer pour un goinfre devant les autres et


Mme la Maire LABOUY.

- Si vous voulez vous resservir, n’hésitez pas c’est fait


pour ça !

- NON du tout je n’ai plus faim, ce serait que de la


gourmandise ! Vous que c’est un des 7 péchés
capitaux, alors non je vais résister aux tentations !!!

- Bah ! ne dite pas de bêtises, si ça vous fait envie


faîtes-vous plaisir !

- NON et NON ! je résisterai simplement pour ma


femme qui me dit toujours que je mange de trop !

- C’est vous et votre conscience qui jugez ! Je ne vous


force à rien, mais on ne vous jugera pas non plus !!!

Une fois le repas terminé tous se levèrent, ils se


serrèrent tous les paluches pour finir par Mme la Maire
l’hôtesse de ce fameux déjeuner qualitativement, tant
que gustativement. Les salut furent chaleureux et
conviviales, tout le monde avait passé un bon moment.
Apprendre à connaitre d’autre personnes, élargir son
cercle de connaissances c’est toujours instructif ! J-
Léon et Alban ne parlèrent pas des nouvelles
sensibilités involontaires de l’agent territorial. De peur
de passer pour un dément, vu qu’il ne maîtrisé quoique

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Le CABINET des OBJETS PERDUS

ce soit et ne connaissant pas non plus son


fonctionnement. Il voyait des images et des sensations
odeurs, goût, chaud, froid, toucher en imprimant très
précisément dans son cerveau tous les détails des
scènes. Maintenant qu’il savait que ces images étaient
des flashs prémonitoires, il allait peut-être trouver
pourquoi et comment ! Un artiste parfumeur et styliste
célèbre comme Paco Rabanne, avait raconté aux médias
qu’il avait vu plusieurs de ses vies dont une de
prostituée. Depuis ce jour tout le monde l’avait pris pour
un dément marginal, vivant dans un monde
stratosphérique. Etant considéré comme un être bien
perché, puis il y eut l’épisode où la station MIR devait
tombée sur Paris lors de l’éclipse du 11 Août 1999. Puis
on se rappelle aussi celui de la montagne Audoise le pic
de Bugarach qui devait-être épargnée de
l’apocalypse de la fin du monde en 2012, où des milliers
de gens aliénés par cette idée qui ont envahis la petite
commune des Corbières. Enfin tout ce que les gens ne
comprennent pas, ils en ont peur ; jusqu’à faire des
émeutes punitives envers les gens différents. D’ailleurs
juste quelques jours auparavant, le père Grignon avait
réussi à monter un petit groupe pour manifester devant
chez Alban ROUMAGNAC. En le traitant de sorcier
que les maux de la population, devait-être attribuaient à
ce radiesthésiste avec des capacités hors du commun.
Après que l’on y croit ou pas, ce que ne peuvent pas
expliquer les gens pour eux c’est de la sorcellerie ou
magie. Mais la magie n’a rien de magique, ce n’est que

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Le CABINET des OBJETS PERDUS

des tours de détournement de l’attention et habilles


astuces ! Mais chaque tours de magie peut s’expliquer,
mais quand on n’explique pas cela devient mystique !
J-Léon ne voulant heurter personne, et surtout
dans un soucis de tranquillité personnelle il préféra se
taire et garder ça pour lui et Alban son ami. Il devra faire
son apprentissage seul, stand-by step un pas après
l’autre ! L’après-midi les ouvriers avaient repris le
chantier, avec un travailleur en moins ! Mais le chantier
avançait de façon considérable, tous les ouvriers étaient
tristes ! Mais penser à autre chose, et plonger
pleinement dans le travail était une bonne solution. La
petite fourmilière ouvrière du BTP fonctionnée à plein
régime, en l’honneur de leurs collègue blessé en
convalescence à l’hôpital. Tout le monde étaient à la
manœuvre et chacun s’attelait à sa tâche, l’accident était
navrant mais le chantier devait avancer… Ils
travaillèrent tous très dur des heures durant afin de ne
pas penser à l’accident malheureux de ce matin. Puis à
la nuit tombante tous rentrèrent chez eux, pour un peu
de repos en famille jusqu’au lendemain. J-Léon après
cette journée riche en émotion vers 19h00, notre
enquêteur médiumnique fit une nouvelle crise de
visions erratiques ! Mais cette fois il la fit au gite
« Couronne », l’intensité beaucoup plus intense et plus
longue que d’habitude, mais très nette et plus précise
aussi ! Pourquoi le Père Grignon allait-il se faire
kidnapper ? Il est un peu embêtant certes, mais il ne
méritait pas ça non plus ! Pendant plus d’une demi-

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Le CABINET des OBJETS PERDUS

heure il eut ses flashs prémonitoires ou visions


prédictives, car maintenant il savait que ce qu’il voyait,
allait se produire tôt ou tard et très exactement. Il faut
bien dire que cela faisait un peu peur à J-Léon, mais
pouvait-il faire influer les événements de l’avenir.
Après cette 4 ième Crise il avait constaté que ces
visions, n’excédées jamais deux jours ! Il appela tout de
suite Alban, pour lui raconter en détail que le père
Grignon allait avoir des histoires :
- Un fourgon sombre soit bleu foncé ou Noir !
- Quatre hommes en cagoule noir et tous habillés de noir
tel des mercenaires le kidnappant en le jetant à
l’arrière du fourgon.
- Pièce en voute de pierres sans fenêtres, avec un lit en
bois avec de la paille recouvert d’une toile de jute.
Sur le lit une couverture en laine, et un oreiller en
plume blanc avec des rayures bleu. Une lampe
bougeoir tempête, suspendu à un morceau de bois
coincé entre deux pierres. Une seule porte en bois
avec des traverses en double Z, et un verrou en fer
extérieure fermant avec le pêne rentrant dans un trou
d’une grosse pierre de l’encadrement de la porte.
- Les gonds de cette dernière fixés dans de grosses
pierres de l’encadrement, scellés au ciments dans la
masse des grosses pierres.
- Cabanes de bergers en pierres sèches Capitèle ou
Casourne dans le coin ou Casorna en Occitan non
loin d’un petit ruisseau avec sous un gros chêne
donnant sur des pâtures et un petit bois.

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Le CABINET des OBJETS PERDUS

Une fois la description de ses visions finies, il demanda


ce que son ami en pensait :
- Alban peux-tu me dire ce que tu en pense ?
- Je vois que tes visions sont de plus en plus précises
avec une multitude de détails ! Pour ce soir on ne
pourra pas faire grand-chose, on ira voir le Père
Grignon et voir ce qu’on pourra faire pour lui !
- S’il veut bien de notre aide bien sûr ! Le connaissant
bien il n’en voudra pas et si on lui dit que tu as eu
des visions il nous mettra dehors avec perte et fracas
et peut-être avec son pied au cul en supplément !
- Là je veux bien te croire, alors on ne va pas dire d’où
viennent nos sources en laissant croire que c’est un
bruit de couloir qui court !
Avant d’aller se coucher J-Léon nota ses visions dans
son carnet, il avait mis en place un petit carnet de
voyage de ses prémonitions. Avec le plus de détails
possibles et une précision maximale, ce qui pourra être
utile si cela se produit. Jusqu’à maintenant toutes ses
prévisions c’étaient réalisées, donc il pourra se baser sur
ses prémonitions pour la recherche du révolutionnaire
grognon. Une fois son rapport distinct exécuté dans son
carnet, il ouvrit son réfrigérateur se fera un frichti sur le
pouce avec les restes du Frigo ! J-Léon fouilla aussi
dans les placards pour trouver, de quoi se restaurer
rapidement. Il trouva une boîte de sardine à l’huile avec
un peu de beurre dans un morceau de pain, avec un bout
de gouda et un yahourt aux fruits. Un fond de bouteille

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Le CABINET des OBJETS PERDUS

de vin fera largement l’affaire aussi, pour aller dormir


léger sans avoir surchargé l’organisme pour un repos
mérité ! Il mangea devant la télévision qui passée un
reportage sur la guerre en SYRIE dans le GHOUTA à
DERAA avec des attaques à l’arme chimique par
l’armée de Bachar El ASSAD. Mais aussi plus de
13 000 personnes exécutées par pendaison dans la
prison de SAIDNAYA. Ce dictateur commettant des
atrocité contre son peuple, avec l’appui des Russe
Vladimir POUTINE le soutenant dans sa guerre
fratricide. Voulant à tout prix soumettre son peuple à sa
seule volonté, même si pour cela il doit éradiquer son
peuple ! Son dessert terminé il monta dans sa chambre
se coucher.

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CHAPITRE XI
Le Kidnapping

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Le CABINET des OBJETS PERDUS

Ce matin-là J-Léon se réveilla en pleine forme, une bonne


nuit de repos après 10 heures de sommeil. Il allait prendre le
café chez son ami Alban qui l’avait invité ce matin, après ils
iront voir le père Grignon chez lui. J-Léon prit son fourgon
pour se diriger vers chez son ami Alban, passa devant le
chantier du nouveau terrain de pétanque. Il jeta un œil
distrait avec une certaine tristesse de la veille, puis il
continua jusqu’au portail de l’entrée de la propriété d’Alban.
Il se gara comme à son habitude dans le chemin, bien serrer
à droite pour que s’il veut sortir ou quelqu’un veut rentrer à
l’improviste. J-Léon descendit de son fourgon en le fermant
avec la clef de contact, le bip se fit entendre avec les feux
clignotants trois fois pour signifier que toutes les portes
étaient fermées. Il marcha dans l’allée de graviers blancs
jusqu’à la maison de son ami, il frappa à la porte de la cuisine
comme d’habitude. Quand Alban se pointa à la porte avec
son traditionnel béret sur la tête, J-Léon trouva que quelque
chose avait changé chez son ami ? Alban ouvrit la porte en
soulevant la tête vers son ami, il avait raccourci sa barbe
hirsute et ses cheveux longs et poivre et sel. Ce qui lui
donnait l’air d’un jeune homme, ou tout au moins un plus
jeune homme d’une décennie en moins. Sur la table de la
cuisine Alban avait encore était chez le boulanger de
Mondavezan, avec une variété de viennoiserie aussi une
nouvelle cafetière achetée sur internet : « le petit coin » !
Une cafetière d’occasion qui faisait un expresso comme au
bar, avec une réserve de grains de cafés qui est moulu à la
demande. Une buse à vapeur 10 bars pour réchauffer le lait,
pour faire des noisettes ou cappuccino ! Alban était très fier
de sa nouvelle acquisition, il détailla méticuleusement toutes
les fonctions de son petit trésor de technologie. J-Léon avec
une patience d’ange écouta gentiment, l’éloge de son ami sur

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Le CABINET des OBJETS PERDUS

sa cafetière magique. Il ne restait plus qu’a goûter ce


merveilleux nectar, si toutefois elle était à la hauteur de ses
qualités. Alban invita à s’asseoir son ami J-Léon à la table,
le temps qu’il prépare deux cafés expresso bien crémeux.

Alban lança la conception des deux cafés bien mousseux,


avec une bonne odeur de moka, une variété de café de qualité
apprécié des connaisseurs ! La cuisine et une bonne partie
des pièces du Rez de Chaussée, dont le salon transformé en
bureau le temps des travaux du terrain de jeux en face de
chez lui. Ils prirent un bon petit déjeuner ensemble avec
plusieurs sortes de viennoiseries, Alban était très satisfait de
son achat et ses grains de moka particulièrement savoureux.
Un délicat mélange entre le « Blue Montain » de la Jamaïque
et « Le Bourbon Pointu » de la réunion, tous les deux de
grand gourmets et fin nez pour cette dégustation matinale.
Ils discutèrent ensemble de la stratégie à adopter avec le père
Grignon, personnage versatile et caractériel et un tantinet
d’une mauvaise foi caractérisée. Ils feront passer cela pour
une visite de courtoisie à l’instigation de la mairie, sans le
froisser et en arrondissant les angles au maximum. Alban
décida qu’ils se déplaceraient avec sa 203 Pick-up Peugeot,
il avait besoin de la faire tourner et le plein d’essence du
véhicule. Avec ce personnage irascible, il fallait prendre des
gants et caresser dans le sens du poil. Alban annonça à J-
Léon, après ils iraient chercher des portes et fenêtres triple
vitrages pour son bureau à BENQUE près du Fousseret chez
MEDOUSSE Matériaux. Alban profitera des bras de J-Léon
pour charger et décharger la 203 Pick-up, qu’il avait
commandé sur le site Internet de l’entreprise. Alban avait
choisi de belle porte avec une huisserie en bois, avec des
vitrages dernières génération très efficaces, que ce soit

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Le CABINET des OBJETS PERDUS

phonique ou thermique ! Alban sortit la vieille 203 du


garage, en démarrant du premier coup avec son allumage
électronique. Tout le charme de l’ancien avec la technique
du présent, ce qu’il avait amélioré aussi c’étaient les
suspensions à lames avec le rajout de suspensions à gaz
réglables ! J-Léon prit la place du mort devant à droite du
chauffeur, l’intérieur de la cabine était vraiment spartiate
mais fonctionnelle avec le stricte minimum. Une toute petite
boite à gants à droite au centre une trappe dissimulant un
autoradio, en dessous des tirettes du chauffage, du starter,
etc… La tôle était omniprésente dans le cockpit et sur le
tableau de bord, c’était amusant de se retrouver soixante ans
en arrière.

La voiture d’Alban ne faisait aucun bruit suspect, elle


tournait comme une horloge sans trou avec un moteur
comme neuf sortie d’usine. Les poignées de portes était en
haut à gauche en forme de corne de vache chromée, au centre
au milieu de la portière la manivelle des vitres En dessous
une poche en Sky servant de vide poches, au-dessus de la
manivelle chromée une sangle en Sky sur un support chromé
aussi dans les même ton que l’intérieur servant à fermer la
lourde porte de la 203. Un peu loin à droite la poignée de
porte, servant aussi d’accoudoir d’aisance tout était encore
dans un très bon état. Il faut avouer tout de même que le retro
avait un certain charme, une très belle esthétique des courbes
et des matériaux. Malgré la jeunesse de J-Léon avec sa
trentaine d’années, trouvait ça très joli avec ses baguettes,
ses décors, ses boutons chromées. Il n’y avait que deux
verrues le cendrier au centre du tableau de bord, et le centre
du volant avec le sigle au lion Peugeot qui avait jauni avec
le temps. Des peccadilles par rapport à l’ensemble d’époque,

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Le CABINET des OBJETS PERDUS

c’était une très belle voiture qui aurait fait le bonheur d’un
collectionneur averti ! Alban démarra sans à coup en ouvrant
la trappe au centre du tableau de bord, décorée d’un sigle
ressemblant à celui de Chrysler : avec un rectangle au centre
avec une sorte d’aile de chaque côté. Derrière ce panneau se
trouver un vieil autoradio des années 1950, J-Léon dit en
plaisantant d’ailleurs même la musique devait dater de cette
date radio Londres.

Ce qui fit rire jaune Alban, en regardant avec des yeux


foudroyants son ami et passager. Mais il n’avait pas tout à
fait tort, car il passait une chanson de Tino Rossi
« Marinella » ! Alban sortit de sa propriété en empruntant le
petit chemin en gravier blanc qui crissaient sous les pneus
de la 203 Peugeot. Il passa le portail pour mettre son
clignotant à gauche, puis il bifurqua à gauche sur la D8
direction le Fousseret. Puis Alban et J-Léon roulèrent à train
de sénateur, sur quelques centaines de mètres et la D75F vers
la maison du père Grignon. Les deux amis arrivèrent devant
la maison du père Grignon à la fin de la chanson de Tino
Rossi, après une page de Publicité auditive Alban coupa le
contact de la 203. Ils n’eurent pas le temps d’ouvrir les
portières de la Peugeot Pick-up, que le père Grignon déboula
tel une tornade prêt à tous détruire sur son passage !

- Barrez-vous de chez moi ! Vous n’avez rien à foutre


chez moi, je ne vous ai pas invités alors Fuera !!!

- Attendez Louis nous venons de la part de la maire Julie


LABOUY, pour savoir si tous se passe bien pour vous ?

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Le CABINET des OBJETS PERDUS

- Ah Bon Alors vous avez le laisser passer de la Mairesse


Julie ? Ça ne change rien « Dehors les faux culs ! »
c’est bizarre je ne vous ai pas vu vous arrêtez chez les
voisins, Hein Bande de Mythomanes ???

- Mais non Louis on s’inquiète pour vous, des bruits


cours comme on voudrez-vous kidnapper ! Alors on
vient voir si vous allez bien et vous prévenir des bruits
de couloirs ?

- Mais quels sont vos sources ? Si c’est pour propager


des rumeurs je sais très bien le faire ! Alors au revoir
les deux lèches boules, gardez votre propagande à
deux balles !!!

Vu la paranoïa du personnage ils ne purent faire que


demi-tour et remonter dans la vieille 203 Pick-up !
Alban se remit au volant et tourna la clés du contact,
l’antique Peugeot bizarrement ne démarra pas du
premier coup ! Le père Grignon était un véritable chat
Noir, un vrai fétiche au mauvais sorts. La 203 Pick-Up
mit trois coup avant de démarrer, au quatrième elle
démarra sans problème :

- Mille dieux j’ai bien crus ne pas partir, l’autre


paranoïaque de Louis Grignon allait nous passer une
avoinée sévère !

- Il aurait eu une mitraillette, on serait passé tous les


deux par les armes devant un peloton d’exécution
comme au temps de Vichy ! C’est un vrai dictateur,
avec tous ses défauts la paranoïa, méfiances

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Le CABINET des OBJETS PERDUS

excessives, troubles mentaux, menaces imaginaires,


agressivité.

- Si toutefois il se faisait kidnapper, on aura fait ce que


nous pouvons ! Mais il ne veut aucune coopération de
notre part, alors adviendra ce qui pourra !!!

La brave 203 Peugeot Pick-up opéra un demi-tour sur la


petite départementale, pour se diriger vers la D8 avec
pour destination de Benque la Sté MEDOUSSE
matériaux. Alban voulait aller récupérer ses porte et
fenêtres triple vitrages, si ce dernier rempart n’était pas
suffisant il faudra isoler par l’extérieur.
15 minutes plus tard Léontine la 203 pick-up d’Alban,
sans avoir eu de soucis mécanique. Alban emprunta le
pont au-dessus de l’autoroute, avec en contre-bas le
Mac Danold le seul Fast Food du coin Puis il poussa la
course jusqu’à la première station-service de Cazères, la
station du centre commercial de Karrefour à l’entrée de
la ville. Après la voie ferrée il passa GammeVerte à sa
droite et continua tout droit, sur une centaine de mètres
pour mettre son clignotant à droite. Une fois engagé à
droite il poursuivit sur vingt mètres jusqu’au rond-point
de la station, il contourna ce dernier pour s’engager sur
la rampe d’accès aux pompes. Sur sa droite se trouver
le kiosque à Pizza et les machine à laver plus loin, puis
toujours à droite soit on aller aux rouleaux de lavages
(Car Wash), soit plus sur la gauche les quatre pompes à
essences automatiques.
La première pompe étant occupée Alban se plaça à la
pompe N°3, une fois garé il descendit de son véhicule
et le contourna vers le bouchon du réservoir juste à

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Le CABINET des OBJETS PERDUS

droite sur le montant de la cabine côté passager. Alban


dévissa le bouchon du réservoir en se baissant, il saisit
le pistolet vert du SP95 essence qu’il plaça dans le tuyau
béant. Le réservoir de 60 litres lui-même étant placé
sous le plateau, au centre derrière la cabine qu’il remplit
jusqu’à ras bord. Cette pompe la journée il fallait payer
au guichet, il remonta au volant après avoir remis le
bouchon à verrouillage d’un quart de tour. Alban
démarra et avança jusqu’au guichet, une dame assez
forte avec des cheveux rouge acajou l’accueillit avec un
beau sourire. Alban sortit sa carte CB visa pour la
somme de 83,36 €uros, dans un même temps elle lui
tendit le terminal mobile pour composer son code
secret. Une fois l’opération entérinée, la guichetière lui
tendit les tickets du paiement. Alban salua poliment la
caissière, puis redémarra à nouveau pour se diriger à
nouveau vers Benque. Quelques minutes plus tard ils
approchaient de la Sté Médousse Matériaux, il tourna à
gauche après avoir son clignotant en face de la Sté EfCI.
Il continua encore pour se garer en marche arrière près
de la porte principale, Ils descendirent tous les deux de
Léontine sa compagne de toujours. J-Léon se dirigea
directement à l’arrière du Pick-up, il souleva la bâche
de la porte arrière. Alban rentra lui dans le magasin pour
trouver un vendeur, plusieurs minutes plus tard le
vendeur et Alban revinrent avec un gros chariot et trois
gros colis en cartons. Le vendeur avec Alban et J-Léon
placèrent les trois cartons à plat dans la benne du pick-
up, J-Léon remit la bâche correctement pour fermer et
rouler sans risques. Les fenêtres et la porte étant bien
calées dans la benne du pick-up, Alban avait aussi pris
deux rouleaux d’isolant phonique en mousse dense et

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Le CABINET des OBJETS PERDUS

souple autocollantes pour son bureau si nécessaire. Une


fois lourdement chargée ils repartirent avec Léontine,
sans aucune peine la 203 Pick-up redémarra avec une
certaine aisance. Ils reprirent jusqu’à la grande route le
petit chemin, en mettant son clignotant à gauche pour
tourner sur la D6 vers Benque. Il continua en traversant
le bourg du village la route s’inclinée un peu sur la
gauche, puis jusqu’à la prochaine intersection. Alban se
mettra sur la voie au centre avec le clignotant gauche
enclenché, pour tourner encore une fois à gauche
direction la D8 vers Francon. Le panneau se trouvant à
l’angle de la maison faisant le coin de l’intersection,
devant une barricade de jardinières en bois la maison
blanche avec ses briques roses en encadrements des
ouvertures. Il bifurqua à cadence modérée tout en
accélérant légèrement, pour reprendre une cadence de
croisière aux alentours de 90 Km/h sur cette D8
sinueuse. Une ou deux dizaines de mètres plus loin, il
passa sur le pont enjambant le canal alimentant
Toulouse en eau douce ! Puis tout de suite un autre pont
enjambant le ruisseau du Plumet, au bout du premier
kilomètres ils sortirent de la plaine pour commencer à
monter sur les côteaux. Plusieurs minute plus tard
Léontine avait la petite commune de PARRABAS était
en vue, Léontine le traversa à cadence de sénateurs de
50 Km/h. Puis Alban réappuya légèrement sur le
champignon, Ils contemplaient le paysage de la
campagne un peu morose d’hiver. Le soleil était de la
partie qui donnait des couleurs mordorées à la
végétation, il manquait la chlorophylle des feuilles
vertes du printemps qui changeait résolument le
paysage. Puis à la sortie de Parrabas on se trouvait déjà

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Le CABINET des OBJETS PERDUS

sur la commune de Francon, bientôt ils arriveront sur le


gîte Hibiscus, puis la ferme de J-Paul LABOUY le père
de Mme la maire.
Alban décida d’aller chez lui pour décharger Léontine
la 203 Pick-up, car les ouvriers du chantier d’en face
viendront après le travail pour lui installer. Ils seront
payés en liquide de main à la main, comme diraient
certains au Black ! Eh par les temps qui cours, tout le
monde à besoin un peu de beurre dans les épinards.
Surtout ce n’est que justice, car c’est eux qui génèrent
ces nuisances commandés par la mairie. En deux ou
trois soirées l’affaire devrait-être pliée, ayant tous les
outils sur place et le matériel si besoin.
Alban gara Léontine en marche arrière entre la maison
et le bureau attenant au mur de la cuisine. En regardant
attentivement dans les rétroviseurs, Alban recula
doucement pour ne causer de dommages à Léontine la
brave 203 Peugeot pick-up. Une fois stoppée la voiture
J-Léon descendit pour soulever la bâche arrière, il
abaissa la porte pendue à l’arrière de la benne. Puis
Alban vint lui donner un coup de main, en attrapant de
chaque côté des colis et le portant jusqu’au bureau. A
eux deux ils déchargèrent la benne de Léontine assez
rapidement, ils finirent par les rouleaux de mousses
isolantes avec chacun son rouleau sur l’épaule. Les
rouleaux imposants par le volume ne pesaient presque
rien, quelques kilogrammes tout au plus 10 Kg chacun !
Au bout 10 minute le déchargement fut fini, Alban
remonta dans sa voiture pour aller la rentrer dans la
grange servant de garage. Puis il revint rejoindre son
ami, à eux deux ils commencèrent le démontage des
vieilles portes et fenêtres pour les stocker dans la grange

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Le CABINET des OBJETS PERDUS

sous une bâche. Ils installèrent des feuilles de polyane


transparentes pour fermer les ouvertures surtout celles
des fenêtres en attendant que les ouvriers arrivent ce
soir.
Cet après-midi son client du Fousseret, Mr BARDET J-
Pierre attendait le radiesthésiste avec impatience pour
savoir ou forer pour son puit. Il était 13h00 et avec les
événements d’hier, son client Mr BARDET J-Pierre
devait déjà être sur le pied de guerre chez lui à
l’attendre. Alban salua son ami et lui dit qu’il devait se
rendre chez un client. Il alla dans son bureau prendre
son sac de terrain, avec dedans son pendule, la montre à
gousset de son père, sa baguette en Coudrier, une carte
IGN de la région avec les élévations. Il commencera son
conditionnement une fois arrivé sur place, il s’isolera un
peu pour se concentrer et rentrer dans la sphère de la
prospection. Alban n’avait rien manger ce midi, déjà par
un manque de temps et deuxièmement par confort de
travail. Il avait quand même prévu de quoi grignoter, au
cas où cette faim bénéfique signe de légèreté et
destructrice si trop grande empêchant la concentration !
Quand Alban arriva au Fousseret, au 1 impasse de
l’Aire Alban resta un petit moment à l’intérieure de
Léontine la 203 Peugeot Pick-Up. Il put se concentrer
pendant une dizaine de minute, jusqu’à l’arrivée
importune de son client qui avait remarqué sa voiture
dans la rue. Ce qui eut pour effet de couper sa
méditation transcendantale, il sorti de sa voiture ne
pouvant pas le rejeter en lui disant qu’il n’avait pas fini
son ego centrage !
Quand Mr BARDET frappa à la vitre de la 203, Alban
fit un bond de surprise sur son siège de voiture !

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Le CABINET des OBJETS PERDUS

- Pardon Mr ROUMAGNAC je ne voulais pas vous faire


peur, j’ai cru que vous aviez fait un malaise les yeux
fermés sans bouger !!

- C’est n’ai rien du tout Mr BARDET vous êtes tout


excusez, mais avant de travailler je fais toujours le vide
pour ne pas être parasité par des mauvaise ondes !

- AH très bien ! Vous voulez que je vous laisse encore un


peu tranquille, ou vous avez fini votre introspection ?

- Oui j’ai fini ! Je vous suit jusqu’à l’endroit où vous


désirez votre puit, pour définir la zone précise et savoir
s’il y a de l’eau dans le sous-sol !

Mr BARDET amena directement Alban dans le


jardin derrière la maison, sur un petit terrain de
600m² avec un garage 25m² au fond de la parcelle. A
droite du garage un appentis en tuile sans ouvert à
tous les vents, servant à stocker une remorque, table
de jardin, matériel, un barbecue, des dalles en béton.
Encore plus à droite derrière l’appentis en tuile, il y
avait le jardin potager de J-Pierre donc il faut que le
puit ne soit pas trop loin du jardin pour les arrosages
quotidien. L’endroit idéal du puit serait entre les
bouleaux et l’appentis en tuile à condition qu’il y ait
de l’eau dessous.
Alban prit sa baguette de coudrier en Y dans son sac,
il se concentra encore baguette en main parcourra en
marchant lentement en large et en travers en
diagonale aussi. Il continua encore pendant une

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Le CABINET des OBJETS PERDUS

bonne demi-heure à marcher en tous sens, puis un


moment il s’arrêta pour fouiller dans son sac. Alban
sorti une petite pancarte en forme de drapeau, qu’il
planta à un endroit précis sur le terrain.
Mais il continua sa prospection sur la parcelle,
quelque fois il y a plusieurs veines sur un terrain dont
certaines plus généreuses que d’autres ! Reprenant
ses déplacements erratiques à droite, à gauche,
avançant, reculant cette fois ci avec son pendule qui
n’était autre que la montre à gousset de famille. Il la
faisait tourner pendu à sa chaine, au bout de sa main
le bras tendu vers l’avant afin de capter la
discordances des flux de courants telluriques. Ces
flux parcourant le sol et la parcelle de terrain, étaient
plus puissants au-dessus des points d’eau. Suivant la
puissance du flux, certains pouvaient déterminés la
profondeurs de la nappe phréatiques au mètre près
pour les meilleurs ! Alban faisait partie de cela, avec
les années d’entrainements il pouvait prétendre des
profondeurs de plus en plus sûres. Durant plus de
deux heures il planta plusieurs petit drapeaux
numérotés, la numérotation était bizarre et aléatoire.
Le premier portait le chiffre 25, le second lui portait
le chiffre 40, le troisième lui portait le chiffre 12, le
quatrième portait le chiffre 18 et le dernier près de la
clôture porté 36 le long du grillage. Mr BARDET J-
Pierre regardait ce drôle de personnage, son béret
vissé sur la tête, J-Pierre n’en louper pas une miette
entre curiosité et perplexité. Il le regarda pendant
plus de deux heures, déambuler dans tout le jardin sa
baguette de sourcier dans les mains. Les coudes
plaqués le long du corps, faisant des petits pas lents

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Le CABINET des OBJETS PERDUS

pour avancer ! Sa veste ample de bleu de chauffe, et


son pantalon de velours côtelé et ses espadrilles au
pied. Ce drôle de personnage avait des allures de
paysan, mais surement pas d’un sourcier ou d’un
magnétiseur. Mais J-Pierre venait de se rendre
compte qu’il avait perdu deux heures, à regarder ce
drôle de bonhomme parcourir en tous sens le jardin !
En plantant des petits drapeaux avec des chiffres,
n’ayant aucun sens pour lui. Après deux heures de
prospection, Alban interpella J-Pierre pour lui dire
qu’il avait fini :

- Mr BARDET j’ai donc fini j’ai trouvé cinq veines plus


ou moins profonde !

- Mr ROUMAGNAC j’aurai une question à vous poser ?

- Allez-y Mr BARDET je vous écoute !

- C’est quoi votre système de numérotation, il n’y a pas


de suite logique ?

- C’est peut-être que ce n’est un système de


numérotation, mais plutôt ça indique la profondeur des
veines d’eau !

- Alors voilà l’explication, mais comment faite vous pour


déterminer celui qui sera le plus prolifique ?

- Avec ma baguette en coudrier, qui me transmettra ses


vibrations suivant la masse d’eau ou son débit ! La

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Le CABINET des OBJETS PERDUS

profondeur la meilleur se situe entre 15 et 36 mètres,


généralement ce sont les plus grosses nappes !

- Ah très bien donc le 18 et 25 serait les deux meilleur


d’après vous ?

- Pas du tout chez vous la plus grosse nappe, se trouve


tout au bout du jardin sous le drapeaux 36 le long de
la clôture. Puis pour le foreur ce sera pratique, il
pourra forer en passant dans le jardin par le portail.
Par contre se sera plus cher environ 2100 € = 60€ X
36 m / linéaire pour un artésien, si vous voulez un puit
busé il faudra rajouter beaucoup plus de 5000€ à
6000€ Suivant le choix des buses en béton ! Plus pour
finir ma contribution à 300€, ce qui fait une somme
conséquente pour un puit.

- Oui je sais mais c’est mon souhait de toujours d’avoir


mon puit !

- Suivant votre choix c’est du simple au double, en


sachant que les petites finitions sont à votre charge !

- Si toute fois vous voulez faire des extensions de


canalisation penser à creuser des tranchées à plus d’un
mètre à cause du gel, minimum 80 cm en zone tempérée
et 120 cm en montagne !

Sa barbe qui fut hirsute fut un temps, était bien taillée à


cette heure sous son béret noir un peu usé. Le drôle de
personnage avait un charisme d’éleveur de bétail, une

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Le CABINET des OBJETS PERDUS

allure rurale qui lui tenait à cœur. Il se souciait peu de


son apparence, ni de la façon dont il était perçu par les
autres seulement par ses clients. Ce qui l’importait été
d’être bon dans son travail, et être juste envers son
prochain et faire le bien autour de lui. Mr BARDET lui
était comme aimanté par cet homme, il le trouvait
fascinant de simplicité. Ce charisme magnétique était
souvent reconnu par la majorité de gens qui le rencontré
pour la première fois, d’autres le trouvaient
mystérieusement bizarre. Mais quand on le connaissait
un peu mieux beaucoup l’appréciait, disait même que sa
bonté de cœur le perdra !

Pendant ce temps-là à Francon l’armée levée le camps


peu à peu, il démontaient le camps de base tente par
tente. Les check point à l’entrée sur les axes principaux
de la commune avaient tous disparus, plusieurs gros
camions avaient été chargés en convoi pour un retour
dans leurs casernes respectives. Les symptômes ayant
considérablement baissés, il n’y avait plus de raison
pour un confinement sanitaire vue que les troubles
avaient cessés. J-Léon lui passer en revue les résultat
des analyses, et les différentes actions et éléments du
dossier constituant le rapport en cours. La Maire Mme
Julie LABOUY avait cédée un bureau vacant à J-Léon
BORIN fonctionnaire territorial, pour pouvoir finir son
rapport dans des conditions plutôt acceptables. La
compilation des faits et des analyses, prélèvements, des
relevés technique sur le terrain tous rassemblés dans un
rapport concis mais très précis dans un même temps !

J-Léon travaillait sur la conception de ce rapport, la


partie administrative était aussi importante que la part

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Le CABINET des OBJETS PERDUS

technique du terrain. Toute ses phases faisaient parties


du métier, même si J-Léon préféré la partie scientifique
sur le terrain. De plus travaillait dans un bureau au sein
de la mairie, avait un avantage certain de trouver
facilement les renseignements sur la population. Avec
l’aide de Béatrice LEGER la secrétaire de Mairie, il
possédait une précieuse alliée dans la place. Malgré
qu’elle ne soit pas libre car étant marié avec des enfants,
elle trouvée j-Léon plutôt à son goût usant d’un charme
et une gentillesse ravageuse. Si elle avait une vingtaine
d’année en moins, Béatrice aurait peut-être succombée
à son charme discret. Mais pour l’heure elle faisait tout
pour lui être agréable, sans aucune arrière-pensée du
tout. J-Léon travailla toute la journée à la mairie à la
conception de son rapport pour Julie LABOUY Mme
La Maire et son directeur de département territorial. J-
Léon était dans le bureau avec Julie LABOUY madame
le maire, quand son téléphone se mit à sonner !

C’était Madeleine MALROUX la voisine la plus direct


avec Louis GRIGNON, elle bafouillait affolée au
téléphone de façon incohérente et visiblement bien
paniquée.

- AEUHeuh ils ont Louis, pauvree de lui. Ils l’ont kid-


kidnapper ooOouhOUH sniff !!! Madame le maire !

- Oui Madeleine calmez-vous, expliquez-moi avec calme


et exactitude ce qui vous préoccupe …

- Mr GRIGNON Louis c’est fait kidnapper, par quatre


hommes en noir portant tous des cagoules. Ils ont
embarqués de force ce pauvre père Louis, il avait beau

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Le CABINET des OBJETS PERDUS

se débattre avec un sac sur la tête, de toutes ses forces


mais rien ni fit ! Les kidnappeurs était beaucoup plus
costauds que lui, ils le jetèrent sans ménagement dans
un fourgon de couleur sombre aussi !!!Puis ont
démarrés en trombe n’ayant pas de plaques
d’immatriculations, pour disparaître très vite dans la
campagne en remontant vers la D8 !

- Que me dite vous là ? Mr GRIGNON votre voisin ce


serait fait kidnapper, par 4 hommes en noir avec des
cagoules ! C’est ça ???

- Oui c’est exactement ça ! personne ne vous a demandé


une rançon ??? Même s’il était particulier de
caractère, il ne méritait pas ça !!!

- NON pas encore Madeleine, nous vous teindrons au


courant dés que l’on aura des nouvelles de lui !

Puis Madeleine se mit à pleurer au téléphone avant de


raccrocher, ce n’est pas qu’elle appréciait
particulièrement son voisin. Alors qu’il lui avait causé
plusieurs fois des soucis de voisinage, souvent pour des
babioles ou des raisons anodines sans caractère de
gravités particulières ! Madeleine pensait que depuis la
mort de sa femme de maladie, l’octogénaire s’ennuyait
ferme au point d’embêter quiconque dans son
entourage ! Voir même plus loin car d’autres dans le
village en avaient pâtis, de ses humeurs acariâtres et de
sa mauvaise foi inaltérable. Une de ses têtes de turc

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Le CABINET des OBJETS PERDUS

favorite était Alban, n’étant pas téméraire il ne


s’attaquait qu’à des plus faibles où des gens conciliants.

Madame le maire fit par de la mauvaise nouvelle à J-


Léon, ce dernier fit l’étonnait ! Puis en plaisantant il dit
à madame le maire :

- Oh il ne vont pas le garder longtemps, embêtant comme


il est ! ils vont craquer très vite ! Car il faut supporter
l’énergumène, il n’est pas méchant c’est sûr ! Mais il
comme une épine dans votre chaussure, à un moment
ou à un autre elle vous pique !

- Un peu de sérieux Mr BORIN, il mérite peut-être un


peu ce qu’il lui arrive ! Mais c’est quand même un
Kidnapping, et ça cela relève de la gendarmerie… On
aura beau dire ou faire, ça constitue un délit
répréhensible par la justice…

- Oui vous avez raison ma plaisanterie douteuse était


mal placée, je n’aurais pas dû le dire en de telles
circonstances !

Julie LABOUY prit son téléphone et composa le numéro


de la gendarmerie du Fousseret, elle appela le Colonel
TAITUS Jean pour signaler la description de Madeleine
MALROUX voisine de Louis GRIGNON.

- Mon Colonel Jean TAITUS, ici madame le maire de


Francon Julie LABOUY !

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Le CABINET des OBJETS PERDUS

- Je vous écoute Madame le maire, que puis-je faire pour


vous êtes agréable ?

- On vient de signaler un kidnapping sur ma commune, par


Madeleine MALROUX témoin du Kidnapping sur son
voisin Louis GRIGNON. Par quatre hommes habillés tout
en noir, avec des cagoules de la même couleur. Les
quatre hommes lui ont mis un sac sur la tête, après l’avoir
jeté sans ménagement dans un fourgon de couleur
sombre ! Puis ils sont partis en trombe vers la D8, sans
plaques d’immatriculations apparentes !

- Pourriez-vous venir voir Mme MALROUX pour prendre


sa déposition, et constituer un rapport d’enlèvement ou
kidnapping comme vous voulez ! Moi j’ai fait mon devoir
de signalement, maintenant c’est dans vos mains de
professionnels !

- Bon très bien j’envoie un peloton faire le constat chez


cette dame, je vous tiens au courant de l’évolution de
cette affaire !

Le colonel raccrocha d’avec Mme le Maire de Francon, il


convoqua son subalterne son Adjudant Robert
DUCOGNE pour lui donner l’ordre d’aller prendre la
déposition de Madame MALROUX à Francon.
Décidément Francon était à l’honneur en ce moment,
force est de constater que depuis quelques temps
l’actualité était au centre de cette petite commune

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Le CABINET des OBJETS PERDUS

habituellement très tranquille. Quand le sort s’acharne


quelque part, il n'a de cesse jusqu’au plus total malheur de
ses braves gens ! Mais pour ce client-là, la mauvaise
fortune de ce dernier était un peu méritée ! Le père
Grignon avec son mauvais caractère et mauvaises
habitudes, avait le don pour provoquer la colère et
l’inimitié ce sentiment hostile envers quelqu’un. Mais de
là à lui souhaiter du mal, il y avait un grand pas à franchir !
Certes il énervait beaucoup de gens, mais pas au point de
lui vouloir du mal.

Quelques heures auparavant Madame Malroux voisine du


père Grignon voyant cette fourgonnette sombre roulant à
très vive allure. Devant la maison du père Grignon, elle
freina des quatre fers dans un crissement bruyant des
pneus ! Une fois le véhicule arrêtée, des hommes en
cagoule tous habillés de noir. A la façon du GIGN ils
rentrèrent dans l’habitation, puis quelques instants plus
tard ils ressortirent tous les cinq ! Le père Grignon au
centre un sac en toile noir sur la tête, les quatre hommes
du commando entourant le père Louis. Ce dernier étant
poussé par ceux de derrière, et dirigé par ceux de devant
sans ménagement aucuns ! Les deux de devants ouvrirent
la porte latérale du fourgon, et les deux de derrière
poussèrent violemment pour projeter le père Grignon à
l’intérieur du véhicule. Les deux de devant montèrent à
l’avant du véhicule, les deux de derrière eux montèrent à
l’arrière avec l’otage. La fourgonnette redémarra en
trombe en faisant patiner les pneus, dans un nuage de

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Le CABINET des OBJETS PERDUS

poussières et le vrombissement du moteur. Le véhicule


sombre passa de nouveau devant la maison des Malroux,
elle disparue rapidement dans le paysage sans que la
pauvre Madeleine ne puisse faire quoique soit ! Seul le
vrombissement du moteur se fit encore entendre, alors que
la fourgonnette avait disparue depuis un bon moment !
Madeleine appela son mari pour lui raconter ce qu’elle
venait de voir, ce dernier un peu septique lui demanda
d’arrêter d’affabuler.
Madeleine un peu vexée décida de prévenir Madame la
maire Julie LABOUY, qui elle la petite Julie qu’elle a bien
connue étant jeune. Julie elle l’écoutera au moins, que son
mari Raymond MALROUX la prenait pour une
affabulatrice…
La gendarme Eloïse Flique prenait des notes du récit et
des faits au fur et à mesure sur l’ordinateur portable ! Elle
consignée les faits de Madeleine MALROUX dans le
procès-verbal numérique, avec le plus grand sérieux sans
omettre aucun détails. Tout ça pendant que le Maréchal
des logis chef Ludovic CONDET, allait faire les
constatations sur le terrain en prenant des clichés
numériques. A part quelques traces de pneus il ne restait
pas beaucoup d’indices, le maréchal des logis prit des
clichés autour des traces de pneus. L’avantage du
numérique c’est que l’on peut faire des grossissement de
bonne qualité, avec des détails défiant toutes
contestations. Le Chef gendarmes mitrailla la scène du
crime, un peu à la façon des experts dans les séries
américaines. Ludovic CONDET étai fier de ce qu’il faisait

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Le CABINET des OBJETS PERDUS

comme métier, Maréchal des Logis chef dans la


gendarmerie. Pour lui défendait la veuve et l’orphelin au
péril de sa vie s’il le fallait, il trouvait ça noble et
charitable cela donnait un sens à ses missions. Malgré que
certaine tâches ne lui plaisait beaucoup moins, comme
mettre des contraventions à des contrevenants. Pour lui il
aurait préféré la prévention, plutôt que la punition c’était
plus pédagogique pour lui ! C’était un peu comme
l’écologie si elle était enseignée dès la maternelle, les
futures générations seront sensibles à ce fait. Pour la
prévention routière c’était pareil selon lui, si on sensibilise
encore plus les enfants à l’école sur les accidents de la
route et la prévention routière. Une fois à l’âge de
conduire un véhicule, ils seront plus responsables et
conscients des dangers routiers ! Pour dire que Ludovic
CONDET prenait beaucoup de plaisir à faire ses missions
qui sortait de son ordinaire. Il répertoria dans un rapport
tous les faits de Madeleine MALROUX, et consigna les
preuves récoltées sur le terrain. Tel un preux chevalier le
torse bombé, l’allure altière la tête haute il accomplissait
sa tâche sans rechigner. Madeleine le regardait avec
admiration de son aptitude professionnelle, elle le trouvait
digne et fier de son travail. Même si son imbécile de mari
Raymond MALROUX la prenait pour fabulatrice, voir
même un peu sénile et voyeuse telle une concierge
d’immeuble à toujours s’occuper des affaires des autres.
Mais à la campagne les amusement était rares, alors quand
il se passait quelque chose dans le quartier c’était une fête.

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CHAPITRE XII
La détention

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Le CABINET des OBJETS PERDUS

Ayant disparu depuis hier dans la soirée


18h00, Louis Grignon tirait sur sa chaine qui le tenait
emprisonné dans sa cellule. Lors de son rapt il avait dut
être chloroformé, car il ne souvenait que des hommes
cagoulés faisant irruption chez lui ! Après c’était le trou
noir, il venait de se réveiller dans cette cellule de fortune
qui ressemble étrangement à un abri de berger.

Au mur scellés dans du béton un gros anneau en fer, qui


avait dû servir à attacher le bétail dans un temps
lointain. L’anneau en fer était tout rouiller mais encore
en bon état de solidité, la chaine venait se fixer à
l’anneau à l’aide d’un cadenas lui tout neuf. Puis une
chaine avec des anneaux de 60 mm de long, et un
diamètre des anneaux de 4 mm d’un fer tout neuf et bien
solide. La chaine de 3 mètres attachée à sa cheville
comme les carcans d’esclaves. Ce qui lui permettait de
se déplacer du lit à une table avec sa chaise, mais pas
d’atteindre la porte de sa cellule qui devait être à 4
mètres approximativement. Un sceau en émail avec un
couvercle était au pied de la table, cela devait être les
commodités. Sur le couvercle un rouleau de papier WC
tout neuf, était posé là indiquant la fonction du sceau en
émail. A gauche sur le mur un vielle étagère en bois
avec des cartouches de gaz et de la nourriture, des fruits,
un thermos de café, des gâteaux secs. Des couverts en
plastiques dans une vieille boite de conserve, toutes
brillante encore de petits pois. Un chandelier avec une
bougie, certainement au cas ou lampe de camping à gaz
ne vienne à s’éteindre afin de changer la cartouche. Une
petite boite d’allumette prônée fièrement à côté du
chandelier, ainsi que qu’un livre de poche de Malcolm

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Le CABINET des OBJETS PERDUS

Lowry « Au-dessus du volcan ». Un pur chef d’œuvre


de la littérature, ces kidnappeurs ne serait pas des
incultes ? Au plafond et au centre de la pièce, était
pendu une lampe à gaz de camping. Quelques
magazines du chasseurs français, et une couverture en
laine pliée sur une étagère. Toutes les parois de la
cellule était en pierre sèches, il y avait un fenestron
laissant entrer la lumière du jour un peu comme une
meurtrière. La vitre était plein de toile d’araignées, mais
la chaine ne lui permettait pas de l’atteindre pour
regarder dehors. Louis GRIGNON se dirigea vers le
thermos, et constata que le café était encore tiède de la
veille. Dans le capuchon servant de tasse il se versa un
bon café, qui allait le réconforter un peu. Maintenant il
fallait attendre leurs venue, pour savoir pourquoi et ce
qu’ils attendaient de lui. Après avoir bu sa tasse de café
il se mit à retirer sur sa chaine pour tester la solidité de
l’anneau scellés dans le mur. Celui-ci était d’une
solidité à toutes épreuves, il s’acharna pendant plus
d’une heure à tirer en tous sens. Au bon d’une bonne
heure épuisé de forcer sur sa chaine, ses mains
commençant à le faire souffrir il abandonna et se
résigna. Louis attrapa un des magazines du chasseur
Français, il se mit à lire un article sur l’ouverture de la
pêche à la truite. Assis sur paillasse du lit en bois, il
pouvait lire sous la lampe de camping qui faisait un
chouinement du gaz qui s’échappe pour bruler. Le petit
fenestron apportant aussi un peu de clarté dans la
Capitelle : (Abri en pierre sèches de berger) d’autre dans la région
les appelées des Cadoles !

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Le CABINET des OBJETS PERDUS

Quand Louis eut fini son article sur la pêche à la truite,


la faim le tirailler il n’avait pas manger depuis hier midi.
Alors son ventre lui rappela qu’il était là, il se mit a
manger quelques gâteaux secs avec une pomme.
Comme on dit faute de merles, on mange des grives !

Une fois un petit peu repus de son repas frugale, Louis


s’allongea sur sa paillasse et décida de fermer les yeux
quelques instants. Il ferma le robinet de gaz de la lampe,
pour éteindre la lampe qui n’avait pas besoin de bruler
tout le temps. Le fenestron allait suffire pendant
l’attente de l’arrivée de ses séquestreurs. Quand Louis
sortit sa montre à gousset, elle indiquait 10H15 du
matin. Allongeait tranquillement sur sa paillasse, il se
demandait vraiment ce que lui voulaient ces
énergumènes ?

Il était plutôt de condition modeste, n’avait aucune


richesse, il ne possédait pas de richesses ou terre avec
une grande propriété !

- Alors bon sang de bonsoir que pouvait-ils bien lui


vouloir ?

Louis réfléchi encore pendant plusieurs minutes sans


trouver de raisons valables d’enlever un homme comme
lui. Louis fini par conclure que c’était une erreur de
personne, et que les choses allaient vite rentrer dans
l’ordre ! Quand ils auront compris leur méprise, ils le
libèreront sans sourciller ! Mais dans la probabilité du
contraire, il fallait que Louis prévoit une autre porte de
secours pour son salut.

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Le CABINET des OBJETS PERDUS

Il commença à étudier toutes les possibilités pour


réussir une évasion, et la liste des objets nécessaires
pour contribuer à la fuite de sa prison de fortune. Il lui
fallait trouver ou faire des outils, pouvant lui permettre
de se libérer et de fuir ses geôliers tortionnaires. Louis
étant toujours dans l’exagération permanente, car même
dans ses scénarios de fuite il était dans l’extrême ! Mais
malheureusement la cellule avait été soigneusement
fouillée, ses tortionnaires n’avait rien laissés au hasard
pouvant lui servir d’outil. Louis passa plusieurs heures
à scruter sa cellule dans le moindre détail, jusqu’à
l’arrivée des géôliers tout de noir vêtus. Il devait être
pas loin des quatorze heures, ils venaient avec un
plateau en plastique pour le repas du soir et midi du
lendemain à lui de gérer.Louis GRIGNON dés l’entrée
de ses geôliers il les invectiva, dans ces termes :

- Messieurs vous avaient dut commettre une erreur,


pourquoi me kidnapper moi je suis pauvre et sans un
sou !!! Alors quel intérêt de m’enlever, je n’ai rien à
vous offrir !

- Monsieur GRIGNON il n’y a pas d’erreur, vous un


dangereux un dangereux activiste Occitain qui
menace la France !

- Mais paaas du tout, vous vous trompez ! Je suis un


inoffensif et paisible retraité, veuf de surcroît ! Alors
pourquoi mille dieux, vous me tenez prisonnier
indûment !

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Le CABINET des OBJETS PERDUS

- On a la preuve que vous épiez l’armée Française


chaque nuit, même le jour à des moment vous préparez
un attentat contre les intérêts de la France ! Vous êtes
qu’un mauvais patriote, un activiste conspirateurs
contre la France MONSIEUR !!!

- Mais pas du tout dans ma jeunesse, j’ai gardé les tirs


atomiques dans le désert du Sahara Algériens à
Reggane au sud de l’Algérie. Alors vous voyez que je
suis un vrai patriote, on a dut vous tromper il n’y a
pas plus patriote que Moi ! Grossa Mula
Capborrutta !

- Monsieur GRIGNON soyez moins insultant, on


comprend la langue d’Oc ! Alors mollo sur les
insultes, sinon vous pourrez compter vos abattis !
C’est bien COMPRIS !!!

Sur un ton ne laissant pas la place au doute Louis préféra


se taire, il ne voulait surtout pas goûter aux semelles de
ses geôliers. Qui n’avait pas l’air très commodes,
comme des policiers ou pire encore un Barbouze de la
DRST (Division du Renseignement et la Sécurité du Territoire) ! Bref un
peu désorienté Louis ne savait plus quoi penser, que
pouvaient-ils lui reprocher ?

Louis savait que pour se débarrasser de son chien,


on dit qu’il a la rage !

Les geôliers sortirent de sa cellule en lui disant


seulement à demain ! Louis se tut pour écouter les
conversation dehors, entre eux ils ne s’appelaient pas

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Le CABINET des OBJETS PERDUS

par leurs prénoms ! Mais par des noms d’états


américains, les oreilles aux aguets Louis entendit :

- Texas et Dakota vous restez en garde, pour que


Nevada et Alaska vous relève dans 4 heures !

Louis conclut vite que c’était de vrais professionnels,


soit des barbouzes soit des mercenaires à la botte
d’intérêts privés. Peut-être une unité spéciale comme le
GIGN ou la BAC ! Bref il n’en savait pas beaucoup
plus, mais il savait que c’étaient des hommes aguerris
aux conflits.

Louis se remit à chercher comment il allait pouvoir


échapper a des hommes super entrainaient, dont
visiblement c’était leur métier.

Il continua à scruter les moindres recoins de sa cellule,


jusqu’au moment derrière un pied de son lit un fil de fer
dépassait du sol en terre battue. La terre était dure et
sèche comme du béton, un petit de fil de fer dépassé
fièrement droit comme un i. Louis essaya de le dégager
avec ses doigt, mais la terre était trop dure et surtout il
n’y avait pas de prise. Derrière l’autre pied de son lit en
bois, il découvrit un petit galets cassé en biseau. Il
venait de trouver son premier outil, pour dégager son fil
de fer ! Qui lui servira à son tour de deuxième outil, une
fois conditionné, écrasé, aplatit, et formé à sa
convenance. Il pourra ainsi servir de clé voir de passe
partout, ou alors de grattoir, ou de stylé à graver. Bref
comme un outil multifonction, pouvant le libérer de ces
chaines limitant ses déplacement dans la cellule. Puis
s’attaquera dans un second temps à la porte de sa

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Le CABINET des OBJETS PERDUS

cellule, qui ne sera pas une mince affaire car le cadenas


se trouvant à l’extérieur !

Deux heures plus tard Louis le captif était toujours à


l’œuvre, dans la libération du fil de fer de clôture
toujours scellés dans la terre battue. Cette dernière aussi
dure que du béton, ne se délitée pas facilement petits
morceaux par petits morceaux. Ces parties infimes
finissaient en poussières, une fois le fragment dégagé du
sol. Passant un temps infini à creuser la terre, le fil de
fer était encore solidement ancré dans cette matière
solide et dure la terre battue. Maintenant il comprenait
pourquoi certains terrains de tennis étaient dans cette
matière, car c’est d’une dureté à toute épreuve. Avec
beaucoup de patience et méticulosité, Louis dégagé le
sésame de son futur salut ! N’étant pas d’un naturel
patient d’habitude, là il forçait sa nature sans rouméguer
une seule fois ! Jusqu’au moment il entendit le bruit de
moteur du véhicule des ravisseurs. Louis arrêta
instantanément, et remis tout en ordre pour qu’ils ne
s’aperçoivent de rien. Il se remit sur sa paillasse ou
couche, car il ne voulait pas appeler çà un lit.

Il entendit l’un des ravisseurs trifouiller le cadenas de la


porte de sa cellule, puis cette dernière s’ouvrit vers
l’extérieur. Ce qui lui laissa penser à Louis que s’il
parvenait à se libérer de ses entraves, il pourrait
enfoncer la porte vers l’extérieur. Il fallait qu’il soit
attentif aux moindres détails, s’il voulait que son
évasion soit un succès. Au fur et à mesure il échafaudait
le schéma de sa fuite, qui devenait de plus en plus
plausible au fil du temps. Louis fallait qu’il s’occupe
l’esprit, pour qu’il ne bascule pas dans la folie. Déjà la

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Le CABINET des OBJETS PERDUS

détention c’est difficile pour lui, mais si en plus il n’y


avait plus d’espoir ce serait pire !

Un des ravisseurs tout de noir vêtu entra dans la cellule,


deux autres restèrent dehors à faire le guet et la sécurité
du lieu. Celui qui semblait être le chef, ce faisait appeler
par le sobriquet « D’INDIANA » ! TEXAS et
DAKOTA restaient sagement dehors pour faire la
garde. INDIANA de corpulence plus massive que les
deux gardes dehors, avait l’air aussi très athlétique et
musclé surtout. Il ne fallait surtout pas essayer l’épreuve
de force avec eux, ce serait voué à l’échec vue la taille
du bonhomme. Le mastodonte se déplacé avec une
certaine félinité, sans bruit avec souplesse tel un tigre
avant de fondre sur sa proie ! Cela en devenait même
effrayant pour Louis, qui tremblait à l’idée qu’il finisse
dans ses griffes tel une petite sourie chétive. Louis se dit
qu’il préférait jouer la soumission, plutôt que la
confrontation directe qui serait vouée à un massacre
sordide. Mais sa vengeance restait bien ancrée au fond
de son crâne, à la première véritable occasion sûre il
leurs faussera compagnie. Car Louis pensait à ce
fameux proverbe :

- Il n’est de meilleur et si bonne compagnie qui ne se


sépare !

Louis avait toujours un proverbe ou dicton pour chaque


situation, qu’il puisait toujours dans l’almanach
VERMOT de ses Aïeuls. Cet Almanach était un
concentré de bonne astuces, de citations, les phases de
lunes, les dates des plantations, les trucs de vieille
femmes. Depuis 60 ans Louis tous les ans achetait son

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Le CABINET des OBJETS PERDUS

Almanach Vermot dans la Librairie PRIVAT 14 rue des


arts 31000 TOULOUSE. En 80 ans il avait eu le temps
d’en apprendre des proverbes et dictons sur toutes les
situations de la vie. Louis fit profil bas devant son
geôlier, à la stature et musculature impressionnante
pour ne pas attiré les foudres sur sa personne. Tel un
animal docile attaché à sa chaine, Louis se prostra sur
sa paillasse laissant INDIANA lui dérouler sa prose. Il
lui répéta quel était ses mobiles dans l’espionnage des
institutions communales, que prépare t’il contre l’état et
le gouvernement.

- Mr GRIGNON nous savons que vous êtes un dangereux


conspirationniste, contre l’état et pour Occitanie Libre
Le FLO : (Front Libération Occitanie) … Alors
Avouez ! vous ne pouvez nier la vérité !!! Foutue tête
de bourrique !

- Je vous assure que vous vous trompez de personne, je


ne fais partie d’aucune organisation qu’elle quel soit !
Je suis un veuf retraité paisible, mille dieu de mille
dieux !

- Au contraire on a des preuves irréfutables que vous


conspirez contre les services de l’état, vous avez
provoquez plusieurs troubles dans la commune en
menant des actions contre même des privés dont Mr
ROUMAGNAC, vous le niez aussi çà !!!

- NON pas du tout mais c’était à titre personnel, contre


Mr ROUMAGNAC c’est un charlatan de sorcier. Mais

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Le CABINET des OBJETS PERDUS

pour le reste je nie tout en bloc, et surtout pas pour le


FLO je n’ai rien avoir avec eux !

- ARRÊTEZ de me jouer de la flûte ! Vous êtes le


Leader du mouvement d’après nos renseignements.

- Je me porte en faux à toutes ses allégations sauf pour


Alban cet escroc lui c’est AIGREFIN !!!

- Bon puisque vous vous entêtez, un peu de réflexion ne


vous fera pas de mal. BOUGRE de BOURRQUOT du
Comminges…

INDIANA le chef des ravisseurs ressortit aussi vif et


leste qu’à son entrée, Louis avait le don n’énerver les
gens. Louis aurait pu faire sortir une porte de cathédrale
de ses gonds, même un moine tibétain pacifique se
mettrait à la violence physique et verbale.

Comme le yin et Yang, Louis était l’antithèse de la


Zenitude !

INDIANA ressortit de la cellule improvisée un peu sur


ses ergots de coq, un peu exaspéré par l’entêtement du
vieil homme.

Louis tendit l’oreille pour écouter la discussion de ses


ravisseurs, INDIANA leurs dit :

- Je reviens dans deux heures avec Alaska et Nevada


pour la relève de la garde. Je lui poserai encore des
questions sur ses agissements au vieux fou ! Restez bien

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Le CABINET des OBJETS PERDUS

sur vos gardes, il est plus malin que vous pensez ! BIEN
COMPRIS !

- AFFIRMATIF INDIANA, à vos ordres !

Le colosse remonta dans son véhicule et repartit,


laissant les deux plantons devant la porte de la cellule
qui avaient des fauteuils pliants en toile vert foncé. Ils
devaient regardés leurs smartphones en se parlant, ils
jouaient à des jeux vidéo et regardaient des clips vidéo.
Enfin ils devaient passer le temps, de la meilleure façon
qui soit pour eux les journées étaient longues et
ennuyeuses pour nos cinq barbouzes.

Ce contexte de prisonnier constituer un bon


entrainement, car en temps de guerre ils avaient des
situations identiques à gérer. Surtout pour soutirer des
renseignements à l’ennemi, ils devaient monter des
scénario identique en infiltration dans un pays hostile.
Les cinq ravisseurs faisaient preuve d’un grand
professionnalisme, avec toutes ces mesures de sécurité
sur les identités.

Pendant ce temps-là Louis GRIGNON le captif essayer


de dégager son fil de fer du sol, sans savoir quel
longueur il allait falloir dégager de ce béton naturel.
Cela pouvait prendre plusieurs heures, comme plusieurs
jours et jusqu’à quelle profondeur il faudra aussi creuser
pour en voir la fin. De toute façon il n’avait rien d’autre
à faire, dans un sens c’était une occupation comme une
autre. Pendant qu’il creuser avec son cailloux, il rester
attentif au moindre bruit à l’extérieur. Pour ne pas se

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Le CABINET des OBJETS PERDUS

faire surprendre en pleine excavation de son fil de fer,


cela pourrait ruiner ses chance de se faire un outil
précieux pour leur fausser compagnie. Louis avait beau
tirer comme un fou sur la partie émergeante du fil, rien
ne bouger il était vraiment bien scellé dans cette terre
dure comme du béton. Il se remit à la tâche ardue avec
son petit galet casser en biseau, creuser plus profond et
suivre le fil de fer jusqu’à sa libération. Cela dura deux
heures jusqu’à la relève de la garde, Indiana le chef
revint avec Alaska et Nevada deux plantons tout frais
pour 4 heures de garde. Les deux militaire avait prévu
de l’occupation, Alaska c’était de la lecture (Pensées de
Blaise Pascal), Nevada un magazine automobile de 4x4.
Indiana rentra dans la cellule du prisonnier avec un
plateau repas du soir, composé d’une petite barquette de
Céleri rémoulade, une tranche de jambon blanc avec un
peu de purée, un yahourt aux fruits, et un fruit une
pomme, une petite bouteille d’eau de 50 cl. Ce soir cela
ça va être un gueuleton offert par ses ravisseurs, son
premier dîner de gala dans un trou perdu. De toute façon
sa vie entière n’était folichonne, alors là au moins cela
sortez de l’ordinaire ça avait le mérite d’être original.
Sur la table de la cellule les couverts en plastiques
transparent lui tendaient les bras, il commençait
vraiment à avoir faim car depuis ce matin il n’avait
presque rien manger à part quelques gâteaux secs. Louis
s’assis à la table prêt à dévorer tout ce qu’il lui tomberait
sous la main, Indiana lui demanda s’il avait réfléchit à
ses allégations.

- Alors Mr GRIGNON vous avez réfléchit, vous allez


parler et nous dire ce que fomenter avec le FLO.

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Le CABINET des OBJETS PERDUS

- Pas du tout je ne vois pas du tout de ce que vous parlez,


je ne vais pas avouer alors que je suis innocent ! Vous
me casser les pieds à la fin, avec vos théories de
conspirations Milladiou !!!

- Vous êtes une vrai tête de Mûle, quel bourricot celui-


là !

- Je suis innocent, InnOoo-centtt point barre à la


FIN !!!

Indiana ressortit de la cellule encore une fois très


énervé, il lui aurait volontiers caressé quelques côtes
histoire de le faire parler ! Mais la convention de
Genève interdit de mal traiter les prisonniers, même en
temps de guerre. Bref Indiana repartit vers son véhicule
en rouméguant tout le long contre le vieil homme. Dans
le véhicule Texas et Dakota discutaient de leur futur
permission du week-end prochain, l’un allez voir sa
fiancée, l’autre allez retrouver sa femme et ses enfants.
Indiana rentra dans le véhicule du côté passager fou de
rage, il lança allez GO sans dire un mot de plus ! Dakota
qui était au volant démarra en vitesse, vu le caractère
d’Indiana c’était pas le moment de l’agacer plus. Dans
un sursaut le fourgon bondit vers l’avant, tout en
opérant un demi-tour sur lui-même. Les roues avant
patinant dans les ornières, laissant de belle trace sur le
chemin de terre. Laissant la Cadole (abri de berger en pierre
sèche) derrière eux, les deux planctons virent les feux
arrière s’éloignés dans le crépuscule rougissant du soir.
Dakota fini par allumer les phares car la pénombre

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Le CABINET des OBJETS PERDUS

commencée à tout envahir, dans le petit chemin au


milieu de la forêt la visibilité devenait de plus en plus
improbable. Alors pour éviter l’accident bête, il était
préférable de rouler avec les phares allumés. Notre petit
commando repartit vers sa caserne, pour un repos de
quelques heures.Louis lui pendant ce temps-là avait fini
son repas, qu’il n’avait pas pris le temps de faire
réchauffer tellement la faim le tirailler. Il avait tout
avalé en quelques minutes pour reprendre son travail de
dégagement, dehors les deux gardes étaient plus
silencieux qu’une tombe. Ce qui ne rassuré pas trop
Louis, très attentif au moindre bruit. Jusqu’au moment
un faisceau de lampe de poche vint frapper le fenestron
de la Cadole, c’était un des deux garde qui faisait sa
ronde. Il essaya de voir ce qui se passait dans l’abri de
berger, mais avec le nombres de toiles d’araignées sur
le fenestron c’était peine perdue. Alaska insista mais il
ne voyait pas grand-chose, à part des ombres et de la
lumière provoquant des formes phantasmagoriques un
peu inquiétantes. Louis avait juste eu le temps de
remonter sur sa paillasse, pour se mettre sous la
couverture en laine. Il n’avait pas entendu le garde se
lever de sa chaise, pour faire son inspection zélée.

Les battement du cœur de Louis venaient de prendre une


drôle d’accélération, il avait du mal à se remettre du
stress subi par cet intervention. Il attendit plusieurs
minute avant de reprendre sa tâche ardue, dans le noir
le plus total maintenant. Louis décida de creuser encore
une petite demi-heure, puis il couchera pour dormir
d’un sommeil réparateur et reprendre le lendemain
encore plus en forme.

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Le CABINET des OBJETS PERDUS

Trente minute plus tard dans un silence presque


religieux, il remonta sur sa paillasse et se glissa sous sa
couverture sans un bruit. Il écouta les bruits de
l’extérieur, un des deux gardes devait dormir car il
ronflait comme un bucheron canadien. Blottit dans leurs
parkas bien chaude sur les chaises en toiles, un où les
deux avait dut s’assoupir quelques instants ! Louis en fit
tout autant car il était 01h30 du matin, cette première
journée avait été éprouvante mentalement. Louis se
blotti sous sa couverture en laine, malgré le poil de laine
un peu raiche qui le démangeait un peu. Il tomba dans
les bras de morphée, comme une masse sur son
enclume. Pour un repos bien mérité s’il voulait être
d’attaque le lendemain, afin de continuer son entreprise
de déterrement du fil de fer. A l’extérieur dans une nuit
noire sans étoile, l’on entendait que des ronflements et
les bruits de la forêt. Quelques chouettes et rapaces
nocturnes hululés, d’autres habitants des fourrés se
faisaient entendre par moments. Sans réellement
interrompre le silence de cette nuit sombre et noire,
même la lune n’était pas de la partie aucune lumière ne
transparaissait dans cette obscurité presque totale !
C’était la nuit parfaite pour tenter une évasion, mais
c’était un trop tôt Louis n’était pas prêt !

Louis préféra différer sa tentative, quand il aura tous les


atouts dans ses mains ! Pour être sûr de réussir sans se
faire prendre par le colosse de chef, sinon il passerait un
sale quart d’heure. Trois minute plus tard il dormait à
poings fermés, au chaud sous la couverture en laine de
mouton.

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Le CABINET des OBJETS PERDUS

CHAPITRE XIII
L’Enquête du Rapt

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Le CABINET des OBJETS PERDUS

Le lendemain matin à la gendarmerie du


Fousseret c’était l’effervescence dans la ruche, La reine
qui n’était autre que le colonel Jean TAITUS avait
ordonné à ses ouvrières :

- L’Adjudant Robert DUCOGNE et le Maréchal des


logis Chef Ludovic CONDET de résoudre l’affaire
GRIGNON au plus vite !

A peine lever ce matin le colonel avait reçu un coup de


fil de l’état-major, où dans une réprimande courtoise
mais ferme. On lui demandait d’avancer rapidement sur
l’affaire du kidnapping du père GRIGNON, sinon les
répercutions seront à tous les étages de la hiérarchie. Ce
qui avait pour conséquence quand le colonel n’a pas bu
son café et que les menaces tombent, c’est toutes la
caserne qui prend un coup de boost ! Mais seulement les
indices sur cette affaire étaient minces et fragiles, les
dire d’une vieille femme un peu fabulatrice d’après son
mari. Aucun autres témoignages sur la commune, il n’y
a que madame la maire qui croit à ses dire. L’otage
n’étant pas le plus sympathique des hommes, aucun des
villageois n’ont envient de réellement collaborer. Pour
l’adjudant DUCOGNE il allait falloir faire marcher son
flair et son intuition, qui n’était pas un de ses points fort
il faut le dire. Sinon le Colonel TAITUS allait leur
pourrir la vie un bon moment, alors il fallait occuper le
terrain pour le moins présent prêt de lui.

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Le CABINET des OBJETS PERDUS

Comme pendant un orage, pour se protéger de la foudre


il faut se mettre à l’abris et pas sous un arbres sinon c’est
dangereux !

Le Maréchal des logis chef CONDET prit le gendarme


Eloïse FLIQUE pour réaliser ses patrouilles et son
enquête sur le terrain. La mission s’annoncée difficile
vu le peu de renseignement qu’ils avaient en leurs
possessions. Il ne restait plus qu’un seul véhicule à la
caserne, la vieille Estafette à moitié épave dans le fond
du garage. Elle ne dépassée plus les 100 Km/h, chauffée
à la moindre pente un peu raide, perdait de l’huile pire
qu’une friteuse, et buvait autant d’eau qu’un troupeau
de vaches ! Mais à part ça tout aller bien dans le meilleur
des mondes ! Ce matin-là il faisait déjà +22°c à 8h30 du
matin avec un soleil radieux, Ludovic et Eloïse
embarquèrent dans la vieille estafette. Le Maréchal des
logis chef Ludovic CONDET se mit au volant de
l’Estafette, Eloïse FLIQUE la gendarme se mit à la
place du mort en tant que copilote de cette expédition.
Le duo partit à tranquillement en direction du petit
village de Francon à 18,4 de kilomètres de distances, qui
normalement demande une vingtaine de minutes. Mais
ce coup-ci il leur faudra certainement un peu plus
longtemps, la cakugne n’avançant que lentement même
les cyclistes pouvaient les dépasser à certains moments.
Notre duo mixte de gendarmes de chocs, ne partirent
pas à la Starky et Hutch, mais plutôt à la façon
Colombo ! C’est aussi çà la beauté de la France au fond
de nos campagnes, des véhicules improbables ayant une
certaine vétusté avec des gendarmes ordinaires. La
petite Poupounette l’estafette poussive et expectorante

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Le CABINET des OBJETS PERDUS

à la moindre pente un peu raide parcourra la campagne


vallonée à train de sénateur. Ne parlons pas de la
climatisation, c’était une climatisation naturelle et
manuelle car il fallait ouvrir les vitres pour faire courant
d’air quand il fait chaud. Surtout bien se couvrir quand
il faisait froid, le bonnet et les gants était de mise dans
ces conditions. Le duos d’enquêteurs militaire se mirent
en train façon locomotive à vapeur, mais sans le sifflet
du convois, ni la sirène deux tons d’ailleurs. Ludovic
CONDET et Eloïse FLIQUE partait pour enquête
auprès de la population à tous hasards. Peut-être
quelqu’un aura remarqué un détail qui mènera, à la piste
du père GRIGNON Louis à moins que les ravisseurs le
libère vu son mauvais caractère. Tel des chiens de
chasse ils vont devoirs parcourir la campagne, la truffe
aux aguets humant l’air environnant. Les deux
fonctionnaires allez devoir frapper aux portes, de
chaque maison de la commune en interrogeant tous
ceux qui voudrons bien répondre.

L’adjudant DUCOGNE savait qu’à la campagne il ne


fallait jamais accepter de boire un coup chez les
citoyens. Sinon vous êtes sûr de ne pas ressortir à jeun
et même un trop imbibé de chez eux. Car dans ses
campagne il tombait plus souvent de la gnole de prune,
que de l’eau dans les champs ! Alors Robert
DUCOGNE se mit à briefer la petite Eloïse FLIQUE
gendarme fraichement démoulée de L’ENG (Ecole
Nationale Gendarmerie). De toute façon à part le café et le thé
Eloïse ne buvait rien d’autre, suite à un père alcoolique
durant son enfance ça l’avait refroidie pour de bon !

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Le CABINET des OBJETS PERDUS

De maison en maisons les témoignages furent


radicalement les mêmes, personnes n’avaient rien vu. Il
semblerait que leur enquête aura du mal à avancer, par
dépit il allèrent à la mairie voire Madame le maire Julie
LABOUY. Vraiment au cas où, sans grand espoir de
l’adjudant DUCOGNE et de sa collègue Eloïse
FLIQUE. Quand ils tirèrent la porte de la mairie Julie
LABOUY, avec son dynamisme légendaire se dirigea
vers les deux militaires les bras en avant.
- Mon adjudant DUCOGNE quelles évolutions dans
votre enquête, je sais que vous faîtes du porte à portes
pour collecter des indices !

- Tout à fait Madame le maire, je suppose que personne


n’a rien vu ici aussi ! Même pas un fourgon de couleur
sombre circulant dans les parages …

- J’ai posée des question à tous nos agents communaux,


même ceux sur le terrain tel que le garde champêtre, ou
nos agents de la voirie ! Mais personne n’a rien
remarqué de suspect, et surtout pas de fourgon de
couleur sombre des kidnappeurs !

- Je vous tiendrez au courant dès que les choses


évoluerons, vous serez la première personne après mon
chef à être avertie !

- Merci beaucoup mon adjudant sans vous prodiguez des


conseils, vous devriez voir avec Alban ROUMAGNAC
Radiesthésiste, il pourrez-vous être très utile il a
beaucoup de talents ! je vous souhaite beaucoup de

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Le CABINET des OBJETS PERDUS

courage avec un peu de chance pour que les choses


évolues dans le bon sens ! Bon Courage !

- J’irais volontiers solliciter son aide ainsi que toutes les


aides possibles, elles seront les bienvenues sans
aucunes restrictions ou à priori Madame le maire ! Je
vous salue et vous remercie pour votre implication dans
cette affaire …

L’échange fut cordial mais vain par rapport à l’enquête,


l’adjudant et Eloïse le duo tourna les talons pour repartir
dans leur quête à l’information. Il était bientôt midi
quand ils remontèrent dans la vieille estafette, il faudrait
plus de limiers pour trouver des traces ou indices.
Robert DUCOGNE allait en faire part à ses supérieurs
à la caserne. Mais il allait pas se plaindre, remettre 20
fois l’ouvrage sur le métier sans jamais lâcher c’était sa
devise.
S’il fallait que jusqu’à sa retraite, il tourne dans la
campagne avec la vieille Estafette pour retrouver le père
GRIGNON il le fera !
Il reprit la direction de la caserne au Fousseret pour
allait manger et faire son rapport de la matinée à son
chef le Colonel TAITUS commandant la brigade du
Fousseret ! Pour lui demander l’autorisation
d’impliquer un civil, dans cette enquête
particulièrement ardue ! En voulant aller demander de
l’aide à Alban ROUMAGNAC quitte à le rémunérer en
arrière-plan, comme Conseiller technique extérieur et
indépendant. Vers 12h40 le binôme arriva à la caserne
du Fousseret, la pauvre Estafette toussotante avait
rempli sa dure mission. Vue son âge l’efficacité pouvait

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Le CABINET des OBJETS PERDUS

être discutée, mais son utilité était-elle incontestable !


L’adjudant DUCOGNE lui monta directement dans le
bureau du patron, la petite Eloïse elle alla garer la
Pouponnette d’Estafette. Dans la tête de tous les
gendarmes de France, c’était la vedette de célèbres film
telle que le « Gendarme de St Tropez » avec Louis de
Funès, Galabru, Lefevre, Marin, Grosso, Modo etc …
Une fois Poupounette garée à son emplacement réservé
au fond du garage bien à l’abris.
L’entretien de l’adjudant et du Colonel TAITUS patron
de la brigade du Fousseret, fut en dents de scie sur le
point de vue émotionnel. Le Colonel étant une personne
très bien élevé avec des principes, mais c’était très
difficile de cernés ses sentiments jusqu’à ce que cela
explose violemment d’un seul coup ! Un peu comme
une mine enterrée dans le sol, tu marches et si tu as le
malheur de mettre le pied dessus ! Elle t’explose à la
figure sans aucuns préliminaires notables, on ne pouvait
jamais savoir quand l’orage allait te tomber dessus !
Une personne pouvant-être lisse et plat, que tempétueux
et colérique. Personnage craint de ses hommes pour ses
colères, mais juste et droit dans ses décisions !
Robert DUCOGNE se faisait une idée de lui comme la
mer Méditerranée elle pouvait être lisse comme de
l’huile et en quelques devenait une furie démontée avec
des vagues de plus de 2 mètres de hauteurs. C’était
typiquement le caractère de cet homme le Colonel
TAITUS, instruit et cultivé et calme d’une part, puis
colérique et impétueux de l’autre !
Robert ressortit de son bureau en pestant contre cet
homme :

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Le CABINET des OBJETS PERDUS

- Quel Con ! il porte bien son nom celui-là ! Autant


quand tout va bien il peut être charmant, pour peu que
ses supérieurs le tance un peu. On ne peut plus rien lui
dire, sans que ce dernier ne se transforme en typhon
détruisant tout sur son passage…

La porte de son bureau se rouvrit d’un seul coup !

- Je vous ai entendu mon Adjudant, alors penser en


silence dans votre tête cela vous évitera des déboires
éventuels !

- OUI mon Colonel, je m’excuse chef de ne pas me


contrôler je ne pense pas un mot de ce que j’ai dit
CHEF !

- BON PASSONS ! Je ne tiendrai pas compte de ces


derniers mots, mais faut pas que ça ne se répète pas
sinon il y aura des sanctions. C’est bien compris, mon
adjudant !!!...

- TOUT à Fait mon Colonel, à vos ordres CHEF !...

Au final le Colonel TAITUS avait donné son


autorisation pour faire appel à Alban ROUMAGNAC le
radiesthésiste. Pour l’aide comme consultant dans la
recherche du père Louis GRIGNON, kidnapper il y a
quelques jours par des individus très organisés comme
d’anciens militaires. Il y avait peu d’indices et
témoignages, le radiesthésiste allait peut-être être plus
efficiente.

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Le CABINET des OBJETS PERDUS

L’adjudant Robert DUCOGNE et son binôme Eloïse


Flique remontèrent dans Poupounette la vieille
Estafette, pour se diriger tranquillement vers chez
Alban ROUMAGNAC dans le centre de Francon.
Pendant ce temps notre ami Alban lui parcourait la
campagne à la recherche de bolets et champignons
comestibles en tous genres.
Partit avec son vieux vélo sans barre transversale à 3
vitesses de la célèbre marque au lion, avec ses sacoches
bleue de la couleur du cycle suspendue au porte bagage
de chaque côté. Alban ROUMAGNAC en Goguette
mycologique dans la campagne de Francon en automne,
ce matin la brume étant de sortie elle enveloppée
collines et Aubrais avec ses sous-bois. Errant dans les
sous-bois des Aubrais, dans de vieux fossés délaissés et
abandonnés pour une maigre récolte. La lune n’étant la
plus favorable et l’humidité ambiante, pas assez forte
les champignons se faisait rares. On sortait d’un été très
chaud et sec la nature alentours en payée encore les
frais, par voie de conséquence la faune et la flore
devenait plus exclusive par un manque de nourriture et
d’eau. Errant sans but précis Alban privilégié ces
meilleurs coins, Alban son sac en toile en bandoulière,
son panier en osier d et son Makila traditionnel dans
l’autre (bâton de marche basque). Les champignons allaient dans
le panier, et les herbes médicinales dans le sac de toile
compartimenté. Le Makila lui sert essentiellement à
soulever les herbes et feuillages, ce dernier avait été
offert à son grand-père 80 ans auparavant par un de ses
clients. Depuis ce fameux bâton était passé de main en
main dans la famille, ou plutôt de père en fils comme un
héritage sacré.

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Le CABINET des OBJETS PERDUS

Sana se pencher avec son Makila soulever les feuilles et


fougères, pour essayer de trouver une belle pièce
cachée.

Pendant ce temps-là l’adjudant Robert DUCOGNE et


son binôme Eloïse FLIQUE sonnaient à la porte du
magnétiseur. Les militaires patientèrent plusieurs
minutes durant, devant la porte close de son domicile.
Puis ils décidèrent de remonter dans la vieille Estafette,
pour aller voir Mme le maire et la tenir au courant de
l’évolution de l’enquête qui était au point mort
d’ailleurs. Ils repasseront chez Mr ROUMAGNAC un
peu plus tard, pour lui demander son aide dans la
recherche de Mr GRIGNON Louis qui a était kidnappé
il y a plusieurs jours. Les gendarmes allaient redémarrés
quand au loin ils virent, la silhouette particulière
d’Alban ROUMAGNAC sur sa bicyclette faisant une
embardée à chaque coup de pédale. Sa conduite
chaloupée lui donné un air du facteur, dans jour de fête
de jacques Tati.
Alban ayant remarqué la vieille Estafette de la maison
poulaga, se dirigea vers cette dernière pour voir ce que
les gendarmes lui voulait. Alban s’arrêta à la hauteur de
la portière de l’Estafette. L’adjudant Robert
DUCOGNE entreprit Alban instantanément, qui était
essoufflait un peu car le village est jonché en haut des
côteaux. Car pour arriver chez lui c’était le faîte du
côteau, s’il avait besoin de repartir dans n’importe
quelle direction il fallait redescendre. Reprenant son
souffle lentement tout en tendant l’oreille, il écouta la
supplique de l’adjudant.

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Le CABINET des OBJETS PERDUS

- Bonjour Monsieur ROUMAGNAC, le colonel TAITUS


voudrait que vous nous donniez un petit coup de main
dans les recherche de Mr Louis GRIGNON. Même si
ce n’est pas votre meilleur ami, nous avons besoin de
vos compétences particulières !

- Bonjour la maréchaussée, je vois que mes services sont


sollicités. C’est OK dès que j’ai fini mon dernier client,
je mets sur votre dossier ! Qu’est-ce que vous avez
comme infos, à me communiquer ?

- Aucune infos on est au point mort, c’est un peu pour ça


que l’on vient vous voir !

- Bon très bien je vais voir ce que je peux faire pour, et


ce Loulou GRIGNON ce vieil acariâtre !

- Merci beaucoup Mr ROUMAGNAC, vous nous tenez


au courant de l’évolution de vos recherches !
Au revoir à bientôt.

L’adjudant et le gendarme Eloïse FLIQUE repartir vers


la gendarmerie du Fousseret, tout doucement avec la
vieille Estafette qui quelques mètres plus loin se mit à
toussée dans un panache de fumée. Il fallait vraiment
que la caserne investisse dans un véhicule neuf,
Poupounette est en fin de vie. Au bout de cinq
kilomètres le duo de gendarme s’immobilisa, afin quelle
puisse respirée un peu. Au bout de 10 minutes
l’adjudant voulut redémarrer le mythe ambulant, mais

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Le CABINET des OBJETS PERDUS

celle-ci n’était du même avis. L’adjudant DUCOGNE


tourna la clef de contact, mais Poupounette toussa
plusieurs fois sans démarrer toutefois ! L’adjudant
ressaya plusieurs fois sans plus de succès, pour ne pas
abimer plus la vieille Estafette. L’adjudant appela la
dépanneuse de la caserne, qui une bonne demi-heure
plus tard la dépanneuse arriva tous gyrophares allumés.
Elle se gara devant l’Estafette, pour la tracter avec le
treuil sur le plateau de la dépanneuse. Une fois
Poupounette sur le plateau de la dépanneuse, le
gendarme mécano l’assura avec des sangles à cliquets
pour quelle ne bouge plus pendant le transport. Ils
montèrent tous les trois dans la cabine du Saviem SG2,
ils démarrèrent et direction la caserne pour réparation.
Quand l’adjudant DUCOGNE arriva à la caserne, il
monta directement au bureau du Colonel TAITUS. Il
frappa à la porte du bureau, en attendant une réponse du
colonel.
- Entrez s’il vous plait !

- C’est Robert mon colonel !


- Entrez mon adjudant, quel est votre motif de visite ?

- On est tombés en panne avec l’Estafette en pleine


campagne 3 Km après Francon !

- Eh alors l’estafette n’est pas de première jeunesse !

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Le CABINET des OBJETS PERDUS

- Justement il faudrait investir dans un nouveau véhicule


d’intervention beaucoup plus récent !!

- Ça va pas NON !! Je n’ai pas le budget pour un


véhicule d’occasion et encore moins neuf ! Vous avez
perdus la tête, oui on verra bien plus tard !

- Beh alors en attendant on ne fera plus de ronde ou


d’interventions de terrain, car on est à pied mon
binôme et moi !

- Eh Alors y a deux vélos dans le fond du hangar, vous


ferez comme à la bonne époque des hirondelles ! Ça
vous fera les jambes, rien de tel que le grand air
AahhaHAaa !

L’adjudant ressortit comme une furie du bureau du


colonel en claquant la porte et en rouméguant dans sa
barbe, car le dernier coup il n’avait pas su se taire. Puis
le colonel lui avait bien fait sentir que c’était la dernière
fois. Alors ce coup-ci, il ne commettra pas prendre deux
fois la même erreur. L’adjudant sortit se dirigea vers son
bureau, bouillonnant de rage envers son supérieur
toujours en train de lésiner sur les budgets. Un chef en
même temps sa ce reconnait par ses décisions, et suivre
les directives et en rognant sur les budgets. Le colonel
lui était un bon chef pour ses supérieurs, car pour rogner
sur les budget c’était un champion du monde. Pour les
faire rouler dans des véhicules de plusieurs dizaines
d’années, Estafettes, Traffic, 4L, moto BMW RT 100,
La dépanneuse un Saviem SG2. Sauf la voiture du

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Le CABINET des OBJETS PERDUS

colonel qui roule en 505 Break de service, on ne pas dire


qu’il n’applique pas à lui-même cette austérité
financière. Le colonel Jean TAITUS était un homme
intègre, il appliquait à son endroit les mêmes règles
qu’il imposait aux autres. Mais pas par sa légendaire
radinerie, mais plus par nostalgie des années 1970-1980
et de sa jeunesse. A cette période il achetait son premier
véhicule, une R5 TS en attendant d’avoir les moyens
pour la R5 Alpine turbo qui sortira en 1981. La première
Bombinette 4 cylindre de 110 Cv, turbo Garett T3
pesant 870 Kg avec un 0 à 100 km/h en 9,1’’. Le colonel
avait adoré cette période de sa jeunesse, depuis il courait
toutes les anciennes réserves de véhicules de
gendarmerie pour équiper la caserne. La caserne du
Fousseret était équipée de 4L, d’estafettes, 304 break,
Saviem SG2, Un Renault JP11 bâché pour transport de
troupes et matériel. Les seuls qui avaient du travail à
plein temps, c’était les deux mécanos de la caserne.
Ayant un stock impressionnant de pièces en tous genres,
des véhicules de plus de cinquante ans ce n’était plus
viable. Les mécaniciens passés plus de temps à réparer,
qu’a faire l’entretien courant et normal des véhicules.
Tout ça à cause d’un Colonel entêté dans une nostalgie
pénalisant le bon fonctionnement de la caserne. Un
Partner et un Kangoo de ronde, tout neuf allait arriver
d’ici quelques jours. Puis ce sera au tour d’un Traffic 7
places, puis il arrivera deux motos BMW r1200 RT pour
la brigade volante autoroute. Enfin tous les véhicules de
la brigade allaient être remplacés, le personnel allez
arrêter de se plaindre sans arrêt.

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Le CABINET des OBJETS PERDUS

Jean Léon BORIN était dans son bureau chez lui, en


dégustant un bon expresso ça lui fit penser à Alban et le
rappeler à son bon souvenir. Jean-Léon se dit que de
revoir son ami, serait une bonne façon de faire un repas
entre amis. Jean-Léon prit son téléphone et passa un
texto à son ami en lui demandant de le rappeler dès qu’il
aurait un petit moment. A l’autre bout Alban était dans
son jardin, il faisait un peu désherbage dans ses massifs
de plante médicinales. Son téléphone était dans la poche
de son pantalon qui se mit à vibrer, la surprise fut de
courte durée ! Alban saisit son téléphone et l’alluma
pour voir qui c’était cet opportun qui le déranger en
plein jardinage. Si c’est un client cela n’ai pas grave, par
contre si c’est encore la gendarmerie pour le père
GRIGNON ils vont m’entendent ! Quand il découvrit le
message c’était son ami Jean-Léon, mais que voulait-il
donc ?
Alban composa le numéro de son collègue :

- Allo Jean-Léon ! C’est Alban salut mon ami.

- Bonjour Alban ! Je voulez que tu me rappelle, car j’ai


une nouvelle adresse pour un bon gastro !!!

- Ah non j’ai pas le temps, la gendarmerie du Fousseret


a besoin de mes services pour retrouver le père
Grignon Louis.

- Mais si tu veux je peux te donner un coup de main étant


en congé si tu veux, et après on fera un T’chappe pour
fêter ça qu’est-ce que tu en dis mon pote ?

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Le CABINET des OBJETS PERDUS

- Bon d’accord vient à la maison, tu dormiras dans la


chambre d’amis. Tu as de la chance ce matin j’ai
ramassé des Cèpes et girolles, donc ce soir on se fait
une pièce de bœuf aux champignons.

- OK j’arrive mais je paye la viande d’Agneaux BIO ou


du Porc Noir BIO aussi, que j’irai chercher dans une
petite ferme qui fait de la vente en direct tu m’en
diras des nouvelles !

- Bon d’accord à tout à l’heure, moi pendant se


temps je vais déjà préparer le terrain avec mon
pendule voire la zone qu’il va m’indiquer.

Il raccrocha laissant Jean Léon s’organisait pour ce soir,


Ils passeront tous les deux un bon moment ensembles autour
d’un bon repas et d’une nouvelle énigme.
En passant par Aurignac et Boussan Jean-Léon se rendit à la
ferme Soubiane, où ils font de la vente en direct viande de
Porc Noir et agneaux et Brebis, Fruits et légumes, lait,
fromages, œufs, graines et autres produits conçus sur
l’exploitation. Il avait aussi sorti de sa cave deux bonne
bouteilles de haut-Médoc Château Cantemerle, un nectar des
dieux qui coule dans la gorge tel de l’ambroisie. Avec ses
côtelettes de porc noir BIO, les champignons cueillis le
matin même. La combinaison des trois risque de faire un
repas exceptionnel, plus la conjugaison de deux amis autour
d’une table produisent ce résultat.

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Le CABINET des OBJETS PERDUS

Pendant se temps là dans sa bergerie (ou Cadole en pierre


sèche) Louis Grignon le captif involontaire avait bien
entendu un véhicule cette nuit, mais depuis aucuns bruits !
Il allait être dix heures pas de petit déjeuner, il avait pris les
restes des autres jours. Avec le reste du café du thermos de
la veille, qui était presque froid à peine tiède. Louis poussa
sur la porte qui était toujours close, avec force plusieurs
poussées violentes sans que personne ne se manifeste. Les
ravisseurs se seraient-ils évaporés dans la nature, le laissant
dans sa prison improvisée. Louis regarda dans la Cadole
pour voir si quelque chose pouvait lui servir pour ouvrir sa
geôle, ou un objet pouvant forcer la porte de sa prison
fortuite. Louis observa avec une très grande attention le
moindre objet placé dans la Cadole, en imaginant une tout
autre fonction improvisée (pied de biche, ou levier de force). Ne
trouvant aucuns objets ne pouvant servir, Louis se rabattit
sur son morceaux de fil de fer enterrés. Avant que ses
kidnappeurs ne reviennent, les planctons devant la cadole
n'étant plus là ! C’était le moment d’en profiter pour tenter
de s’évader, et de tout tenter pour retourner à la vie normale
de citoyen casse pied professionnel. Si toutefois il arrivait à
se sortir de sa situation actuelle, il serait beaucoup plus
indulgent envers ses concitoyens. Mais une promesse de
Louis GRIGNON ne tient jamais trop longtemps, car le
naturel come les chevaux revient au galop. Avec son petit
caillou pointu Louis continua à gratter la terre dure comme
du ciment, pour dégager ce petit fil de fer qui sera son
sésame pour la liberté. Au lieu de passer tout son temps à
chercher à s’évader, il aurait pu mettre ce temps à profit pour

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Le CABINET des OBJETS PERDUS

faire son introspection personnelle ! Mais chez Louis


GRIGNON ce n’est jamais lui qui a un problème, ce sont
toujours les autres qui ont des tares irréparables. Pour Louis
la philosophie ou psychologie c’est la plus grande des
foutaises, car lui ne se fit qua son jugement ! Il continua
donc sans se remettre en question, à vouloir s’évader par ses
propres moyens.
Au même moment dans le cabinet des objets perdus, Alban
lui sortait une carte de la région son pendule pour
commencer une recherche de Louis. La recherche ne sera
pas aisée, car de nombreuse lignes à haute tension traverse
la commune ainsi que la campagne alentours. Alban s’assoit
à son bureau pour sa séance de concentration sur son but,
passant son pendule au-dessus de la carte IGPN du canton.
Alban commença comme d’habitude par une séance de
respiration, qui le mènera lentement vers la plénitude de la
concentration ultime un peu comme le yoga. Cela lui
demandais toujours une demi-heure pour rentrer dans cet
état, de concentration et de sensibilité avant d’entamer sa
recherche. Tous se compliqué quand des lignes à haute
tensions traverse une commune, car le champs magnétique
perturbe considérablement la justesse du pendule. Le seul
endroit qui donné des frissons au pendule, était dans la forêt
de Samouilan à 3 Km au N-Ouest de Francon sur la D36.
Non loin du lieu-dit « Le Campas », le pendule détecté
quelque chose à cet endroit. C’était plutôt bizarre il n’y a
rien dans le coin, c’est une forêt dense un lieu protéger pour
la faune sauvage. Les rois de ces lieux sont les sangliers et
les cerfs, les chevreuils, les lièvres, les renards, des faisans

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Le CABINET des OBJETS PERDUS

et tous les autres habitants de nos jolis bois d’Occitanie.


C’est vrai que pour un mufle quoi de mieux, que de vivre
avec des animaux et au milieu d’animaux. Entre bêtes à
corne où la loi du plus fort est de mise, mais surtout ce n’est
pas celui qui a la plus grande gueule qui gagne !!!
Passons ce petit aparté animalier, reprenons le cours de notre
histoire car ce soir nos deux amis passerons un bon moment
ensemble. Autour d’un bon plat, et d’une table généreuse
avec un bon vin et deux très bons amis s’appréciant
mutuellement. Tous les signes d’une bonne soirée, feutrée
dans la belle maison de famille d’Alban.
Il était vers 18 h30 quand Jean-Léon vint sonner à la porte
du Radiesthésiste, son ami pointa sa tête ébouriffée coiffé de
son légendaire béret.
- Entre mon ami, je t’attendais avec impatience !

Alban ouvrit la porte en grand laissant entrer son ami en


s’effaçant contre le mur. Jean-Léon pénétra dans sa propriété
de famille, ils dirigèrent tous les deux vers la cuisine finir les
préparatifs du tchappou.

- Je te montre pas la route, va vers la cuisine tu connais la


maison Non ?

- Pour sûr, je te précède avec mon panier en corne


d’abondance remplit de produits locaux !

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Le CABINET des OBJETS PERDUS

- Tant mieux que le circuit court devienne de plus en plus la


norme, au moins tu sais ce que tu manges. Pas comme la
grande distribution qui te vendes de la viande ayant
traversée la moitié de la planète au même prix que le
producteur local voir moins chère dans certain cas …

- Il faut que l’on soit vigilant sur la qualité, et surtout sur la


proximité tu as totalement raison mon ami Alban !

. J-Léon son panier dans une main, et son sac pour la nuit
dans l’autre suivi le couloir qui menait à la cuisine. Avant de
rentrer dans la cuisine, il posa son sac de la nuit parterre dans
le couloir. Dans la cuisine d’Alban cela sentait déjà très bon,
il avait fait revenir les champignon de leurs premières eaux
les cuisiniers disent suées. Jean-Léon lui saisit le tire-
bouchon dans le tiroir du plan de travail, pour ouvrir une des
deux bouteilles de Haut-Médoc à l’apéro. Pendant qu’Alban
lui sortait deux verres à pied, pour une dégustation de ce
breuvage des dieux. Jean-Léon versa une rasade de ce nectar
dans chaque verre, pour commencer la dégustation apéritive.
Alban lui prit son verre entre le majeur et l’annulaire et
enveloppa le ballon, pour le réchauffer tout en le faisant
tourner en regardant le perlage du vin sur le verre. Il le huma
plusieurs fois avant de mettre le liquide dans la bouche, pour
le faire finalement rouler sur la langue pour l’oxygéner et
développer tous ses arômes …
Dans un bruit de porcherie en exagérant un peu, les deux
épicurien de la gastronomie se régalaient de ce breuvage
divin. Ils se mirent au travail après quelques gorgées de ce

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Le CABINET des OBJETS PERDUS

merveilleux breuvage, Jean-Léon prit la poêle Grill en fonte


pour rôtir ses côtes de porc Noir. Sur un feu moyen du piano
à 5 feux, J-Léon mit le feu vif afin de faire chauffer la poêle-
grill en fonte et saisir la viande. Pendant ce temps-là Alban
sortit sa terrine de sanglier, coupa de généreuse tranche avec
des cornichons et un bon pain de campagne coupé en
tranche. La cuillère de graisse de canard que J-Léon avait
posée sur le grill, se mit à frémir indiquant que le grill était
à température. Jean-Léon étala la cuillère de graisse sur toute
la surface du grill, il posa délicatement les deux grosses côte
de porc Noir pour les saisir. Alban faisant sautés les
champignons avec ses pommes de terre grenailles, pour que
le tout soit doré à souhait. Au dernier moment il saupoudrera
le tout de persil et d’ail, J-Léon lui avec sa pince retourna les
deux côtes de porc noir dorée à point. Encore plusieurs
minutes sur la secondes face, quand les sucs auront bien
dorés la surface de la viande sans que du sang ne sorte ce
sera prêt.

Pendant ce là Louis Grignon essayer toujours de


dégager son fil de fer jucher dans le sol dur comme du
béton. Personne n’était venu le voir aujourd’hui, on ne
lui avait pas porté son repas du jour. Louis devenait
inquiet sur situation, si en plus il n’avait pas de quoi se
nourrir ça allait devenir très vite compliquer. Soit il
trouvait un moyen de sortir de cette cellule rapidement,
il ne restait à Louis qu’une boite de sardine, une boîte
de macédoine, 15 biscottes, 3 yahourts, trois pommes

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Le CABINET des OBJETS PERDUS

toutes meulées, une banane toute noire, un petit sac de


chips et un d’amandes sèches. Avec un peu de
restriction il pouvait tenir plusieurs jours, il avait vu pire
dans le Sahara où même les lézards suçaient des
cailloux pour boire. Alors ce n’est pas une petite diète
qui va lui faire peur, entre temps il aura certainement
trouvé la solution pour s’évader de sa cadole
d’incarcération improvisée. Louis se raisonna il avait
faim, depuis le matin il n’avait absorbé qu’une biscotte
et une pomme avec 7 amandes sèches. Ce qui lui permis
de se coucher l’estomac un peu rempli, la digestion sera
aisée ! Louis avait cette mentalité d’obstination d’aller
au bout de ses idées, quand il s’était mis un objectif il
lui fallait absolument l’atteindre. Quelque fut son
objectif sa détermination était infaillible, au point d’en
être maladif disaient certains observateurs. Ce soir-là il
se coucha après une journée complète sans visite, Louis
se coucha l’esprit apaisé demain sera une autre journée.
Demain il passera en revue tous les objets et éléments
de la Cadole, pour trouver un objet pouvant servir
d’outil. Il se coucha sur sa couche précaire avec une
stratégie définie, demain matin il s’appliquera à son
projet.

Alban et Jean-Léon avait servi les deux assiettes du Porc


Noir Occitan avec ses petits champignons et grenailles
de pommes de terre. Les épaisses côtes de porc Noires
dorées des deux côtés parfaitement, J-Léon trancha avec
son couteau dans la viande grillée et juteuse à souhait.
Après une cuisson parfaite au grill en fonte avec sa noix
de beurre persillés et aïlés fondant sur la viande à la
façon côte de bœuf. Les champignons amenant ce gout

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Le CABINET des OBJETS PERDUS

de terre et de boisé frais se conjuguant à la perfection


ensemble, un fragile équilibre des saveurs donnant la
réussite à un plat. Arrosé d’un bon verre de vin, la
liaison amicale se renforcée à chaque bouchées et
gorgées. Au milieu du plat principal, Jean-Léon
invectiva Alban sur son affaire.
- Alban qu’est-ce que les gendarmes veulent
exactement ?

- Je ne sais pas exactement, mais ils veulent que je les


aident à le retrouver car ils sont au point mort dans la
recherche !

- Tu as commencé à passer ton pendule sur la


carte hein ?

- Comme tu le sais, la commune est traversée par des


lignes hautes tensions, cela perturbe pas mal mes
recherches !

- Mais tu as une touche quelque part, tu sais je


commence à te connaître !

- Bien vu l’aveugle ! Tu es observateur et très


psychologue mon ami ! Oui j’ai une touche en dehors
de la commune, dans la forêt de Samouilan au N-Ouest
de la commune ! Si tu veux on y va tous les deux
demain, s’assurer que c’est une fausse piste. Où affiner
ma détection plus précisément !

- Si tu le souhaite je peux t’accompagner dans la forêt de


Samouilan, on recherchera ensemble !

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Le CABINET des OBJETS PERDUS

- Je veux bien nous partirons très tôt le matin vers 4


heures, il fera nuit on sera moins visible. Si les
kidnappeurs dorment on pourra les surprendre, en
appelant les renforts de gendarmerie. Qu’est-ce que tu
en pense ?

- Je suis d’accord, je prendrai mes lunette de vision


nocturnes à amplification de lumière et mes jumelles
infrarouge pour un bon repérage à distance. Ça tombe
bien j’ai tout dans la voiture, j’avais besoin d’action un
peu alors je prévois !

- Je me douter que le grand Jean-Léon ne pouvait pas


être en vacances comme tout le monde au ski ou à la
pêche au bord d’un lac de montagne !!!

- Mais OUI tu as le droit de venir faire joujou avec ton


pote Alban dans la forêt…

Ce ne fut que vers 11h00 du soir que les deux amis


décidèrent d’aller se coucher, après un bon repas qui se
fini par un excellent St Nectaire fermier d’Auvergne. Il
y avait encore le Far aux Pruneaux avec sa glace à
l’Armagnac. Nos gastronomes esthètes après le fromage
n’eurent plus faim, décidèrent d’un commun accord de
partir se coucher sans aucunes tergiversations des deux
amis. Jean-Léon prit son sac dans le couloir en sortant
de la cuisine, pour monter à l’étage par l’escalier vers la
chambre d’amis. Il se mit au lit après une bonne douche,
respectivement ce couchèrent tous les deux bien avant
minuit. Pour une sieste de 4 heures environ, avant

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Le CABINET des OBJETS PERDUS

d’aller à une chasse aux ondes magnétiques et à Louis


GRIGNON le casse pieds. Après une longue sieste ou
une courte nuit comme on veut, à 4 heures pétantes nos
deux enquêteurs baroudeurs chargèrent Léontine la 203
pick-up d’Alban du matériel nécessaire à la mission.
Jean-Léon alla jusqu’à son véhicule pour sortir son sac
d’intervention terrain. Ce sac est toujours prêt dans son
coffre, comme ça il n’est jamais pris au dépourvu et
toujours opérationnel en toute circonstances. Alban lui
jouait plus sur ses capacités surnaturelles, pour faire la
différence avec la technologie de Jean-Léon. A eux
deux ils faisaient la paire, complémentaire l’un et l’autre
ce qui faisait leurs forces de frappe exceptionnel. En
espérant qu’ils réussissent là où la gendarmerie avait
échouée, pour le bien du père GRIGNON même s’il ne
le mérite pas tout le temps avec son caractère de cochon.
Mais c’est quand même quelqu’un du village, entre
nous quand on est dans la panade ont s’entraident !
C’est ça l’esprit de village Occitan, on ne laisse
personne sur le bord de la route sous prétexte qu’il a
mauvais caractère. Donc Alban et Jean-Léon feront tout
pour le retrouver dans les plus bref délais. Un quartier
de lune venait éclairer d’un ton mordoré la végétation,
la nuit n’était pas d’un noir profond. Mais cette lumière
un dorée de la lune déformée tout, des formes
phantasmagoriques se dessinées un peu partout (Un arbre
en monstre, des rochers en féroces animaux). Alban une fois
Léontine chargée se mit au volant, tourna la clé de
contact et démarra la 203 Pick-up qui vrombie du
premier coup ! Après quelques soubresauts au
démarrage elle fit son envole, sans aucune difficulté
notoire les phares tracés de grande ligne droites de

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Le CABINET des OBJETS PERDUS

lumière. Léontine remonta le petit chemin en graviers


blancs, qui crissaient sous les pneus de la 203 Pick-up
jusqu’au portail signalant la sortie de la propriété. Alban
braqua le volant vers la droite en mettant son clignotant,
puis il rentra sur la route D8 allant vers la mairie. Il était
4 h 05 du matin dans le village il n’y avait pas âmes qui
vivent, à part un chat qui devait être à la chasse de proies
nocturnes souris ou mulots. Alban aimait ces moments
où il se sentait seul au monde, mais là ce n’était pas le
cas car il était accompagné par Jean-Léon. Même s’il
appréciait beaucoup son ami, ils n’étaient pas fusionnels
à ce point-là de croire une seule pensée en sa présence.
Ils progressèrent dans un village fantôme plongé dans
l’obscurité, ce qui conférait une ambiance un peu
hitchcockienne inquiétante.
Mais cela n’arrêtera pas nos deux aventuriers de
l’investigation, que la nuit n’influence pas plus que
cela ! Arrivé à l’église Alban mit le clignotant à droite
sur la D96c en roulant doucement, car à cet heure-là les
seule rencontre que l’on pouvait faire sont celles avec
un sanglier ou Cerf ! Quand la 203 Pick-up arriva aux
abords du lieu-dit « Rebeillat », Alban ralentit
fortement pour tourner légèrement à gauche en suivant
toujours la D96c. Alban continua sur 150 m en laissant
sur sa gauche la voie sans issue du « Tuco », qui se
composée de 5 maisons sur une centaine de mètres. Le
compteur de vitesse indiqué 65 Km/h, Alban était très
attentif à sa conduite dans une campagne entre champs
et palisses bordants les champs. Toutes une vie sauvage
vivant dans les palisses, d’où pouvait surgir à tous
moments des animaux sauvage éblouis dans les phares
du véhicule. Puis la route continua en passant d’une

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Le CABINET des OBJETS PERDUS

palisse, a un champ, puis un petit bois avec ses vallons


et côteaux dans un décor champêtre. Le duo d’enquêteur
arrivèrent à un croisement en T, à gauche le chemin de
Coutère, en haut ils suivaient la D96c jusqu’au carrefour
en croix de la D36. Ils prirent encore à gauche sur la
D36 en direction de la forêt de Samouilan, dans cette
dernière il passèrent le pont du ruisseau de Beaulieu. Ils
continuèrent un peu jusqu’à l’embranchement du
chemin rentrant dans la forêt de Samouilan, Alban
tourna une dernière fois à gauche pour se garer sur une
partie déboisée à l’entrée de la forêt.
Alban gara la Léontine avec soin sur une aire
herbeuse, en laissant les roues arrière sur le chemin au
cas où le terrain soit meuble. Une fois vérifié la dureté
du sol il avança encore d’un bon mètre, pour que la 203
ne dépasse pas sur le chemin laissant toute la place pour
qu’un autre véhicule puisse passer. Alban resta au
volant un petit moment pour retirer la clés de contact et
pour vérifier la carte IGN, où il avait fait un cercle rouge
pour délimiter la zone indiquée par le pendule. Jean-
Léon lui était déjà en train de s’équiper pour
l’exploration de la forêt alentours, tout exciter de
commencer les investigations nocturnes Jean-Léon.
Jean-Léon était encore dans la benne de la 203 pick-up,
quand J-Léon sortit la tête de la bâche en sursaut par un
drôle de bruit. Tchooc-tchooc-tchoooc un bruit un peu
du style d’un carton que l’on met à sa roue de vélo avec
une pince à linge. Alban lui sortit de la cabine de
conduite du véhicule, chercha dans la pénombre avec la
tête d’où venait ce drôle de bruit inquiétant. Jean-Léon
avait plus était surpris qu’inquiéter par ce bruit au-
dessus de lui, la nuit tout est fantomatique mais c’était

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Le CABINET des OBJETS PERDUS

seulement la déambulation d’un rapace nocturne. Dans


son sac d’intervention Jean-Léon s’équipa de ses
gadgets hightech dernier cri, lunettes infrarouge,
jumelle de vision nocturnes, canon à sons. Tel un soldat
des interventions spéciales, avec son brelage à
multipoches remplit de gadgets en tous genres il
commença sa progression dans les frondaisons et futaies
de la sylve. Les deux amis se déplacés à trois mètres
l’un de l’autre comme pour un ratissage, ou plutôt une
battue en forêt par des chasseurs de zone avec son
pendule à la main. La lampe frontale vissée sur la tête,
Alban le visage penché sur son pendule au-dessus de la
carte IGN pour observer ses réactions. J-Léon lui avait
ses lunettes à amplification de lumière, juchées sur son
nez il regardait un peu en tous sens pour éviter les
pièges. La progression dans la futaie était pénible et
délicate, entre les ronces, les hautes fougères et autres
taillis assez denses.
Quand tout d’un coup un peu devant un bruit
dans les taillis, puis les branchages se mirent en
mouvement avec certainement le départ affolé d’un
animal de grosse taille dérangé par la présence d’intrus
sur son territoire. Alban suivait son pendule allait de
droite à gauche, il se décalait à droite ou à gauche puis
que le pendule se balançait du haut en bas il fallait de
nouveau avancer. Puis tout les dix pas Alban réajustait
sa position, en vérifiant le balancement du pendule pour
réavancer de 10 pas encore. Jean-Léon lui avec toute sa
technique Hightech, ne pouvais pas se diriger comme
Alban dans la sylve. La pénétration de la forêt se faisait
un peu en biais en pleine futaie, le taillis devenaient de
plus en plus dense et dure à pénétrer. La progression

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Le CABINET des OBJETS PERDUS

était de plus en plus lente et difficile, pour les correction


de cap étaient elles aussi plus ardues dans ses taillis
denses. Le décollage de plusieurs oiseaux se firent sentir
au fur et à mesure de la progression. Alban n’aurait
jamais cru qu’il n’y ait autant de vie dans ses bois, le
jour on ne voyait presque jamais rien dans les bois et ses
forêts domaniales car le jour les animaux se cache dans
leurs terriers sans bouger. Au bout de trente minutes ils
avaient progressés que de quelques centaines de mètres,
jusqu’au moment où la végétation se fit plus rare. Au
sol de nombreuses grosses pierre de calcaires, ainsi
qu’une multitude de cailloux calcaires empêchant la
pousse dense de la végétation.
Jean-Léon lui passait des jumelles à visions nocturnes,
aux lunettes à infrarouges pour savoir où se diriger.
Quand tout à coup dans les lunettes une masse rouge,
voulant signifier qu’une masse plus chaude était
présente dans la forêt. J-Léon passa alternativement aux
jumelles à visions nocturnes, au pied d’un gros chêne
une biche ou chevreuil était couchée pour se reposer. Il
arrêta son ami Alban avec son bras gauche, puis
approcha de lui et lui glissa à l’oreille en chuchotant
doucement :

- On va faire un petit détour pour éviter d’effrayer une


biche ou un chevreuil qui se repose au pied d’un arbre
à 50 mètres.

- OK pas de soucis, avec la discrétion d’un chat, les deux


compères firent le détour nécessaire afin de ne pas
effrayer l’animal.

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Le CABINET des OBJETS PERDUS

Le commando des deux amis se décalèrent d’une bonne


vingtaine de mètres vers la droite en évitant les obstacle
naturels, rochers, pierres, troncs couchés sur le sol, des
branches mortes qui jonchées le sols. Après avoir évités
tous ces pièges. Jean-Léon commençait à transpirer à
grosse gouttes, malgré la fraicheur de la nuit !
Bizarrement Alban lui n’avait pas l’air de souffrir plus
que çà du terrain, il avait l’habitude de ces balades en
forêt pour la chasse mycologique ! Pour lui c’était
même un plaisir, le seul inconvénient c’était l’obscurité
pour lire sa carte. Mais avec sa lampe LED juchée sur
son occipital, le problème était résolu mais les rendaient
visible de loin. Car pour surprendre quelqu’un la nuit il
vaut mieux être invisible, et le plus silencieux possible
aussi ! Car si la nuit tous les chats sont gris, avec le
silence ambiant fait que chaque bruit est démultiplié par
dix. Alors le mot d’ordre est discrétion et invisibilité, tel
de bon commandos d’infanteries notre duo
d’enquêteurs continués leur progression en milieu
hostile. Les deux explorateurs n’avaient parcourus que
deux centaines de mètres, mais dans une forêt primaire
non exploitée qui a gardée son côté sauvage. La
progression lente et fastidieuse pour arriver jusqu’à
l’orée d’une clairière, au fond du prés dans un recoin de
la sylve une Cadole (abris en pierres sèches). Jean-Léon prit
ses lunettes infrarouge pour scruter l’abris de bergers,
mais avec les pierres sèches et l’épaisseur des murs. La
détection n'était pas satisfaisante, mais en visitant le
petit fenestron il s’alluma en rouge. Cela voulait dire
qu’il y avait au moins une personne dedans, ne voulant
pas se précipiter ils prirent le temps d’analyser la
situation et observer l’environnement les kidnappeurs

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Le CABINET des OBJETS PERDUS

sont peut-être encore dans les parages. Alors agissons


avec prudence dit Jean-Léon à Alban.

- Je vais vérifier qu’il n’y ait personne aux alentours, par


une petite ronde discrète pour s’assurer qu’il n’y est
plus de dangers !

- Je vais t’attendre cachés ici, derrière un arbre bien à


l’abri même s’il l’on est pas sûr que c’est le père
Grignon qui est dedans la Cadole !

- Oui pas de soucis ça va me rappeler de vieux souvenirs,


d’éclaireur dans les Fusiliers commandos marines
(béret vert) pendant mon service militaire à Arsenal de
Toulon 13 rue Victor Micholet- 83000 TOULON.

Alban laissa partir son amis Jean-Léon faire sa


reconnaissance au roi des commandos, qui était bien
plus jeune qu’Alban ! Qui n’avait pas trop envi de
ramper ou se fondre à la végétation pour observer les
lieux tout cela sans bruit évidemment ! J-Léon passait
de taillis en taillis, ramper dans les herbes hautes tel une
couleuvre. Il observa à la jumelle de vision nocturne la
porte de la Cadole, J-Léon constata qu’une grosse
chaine avec cadenas à plusieurs chiffres pour barrer la
porte de la Cadole.
Après s’être assuré que quelqu’un était bien enfermé à
l’intérieur, mais la chaine obturant la porte de la cadole
était de gros diamètre en acier cémenté. Donc par
définition très dure à cisailler et même à couper, le
cadenas lui du même acabit en plus avec une
combinaison à 6 chiffres. Allait lui aussi être compliqué

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Le CABINET des OBJETS PERDUS

à ouvrir, dépassant allègrement le million de


combinaisons possibles. Cela allait peut-être
compliquer de pouvoir déverrouiller la porte, pour Jean-
Léon il sera plus aisée de défoncer la porte en bois pour
en faire du petit bois. Resté plus qu’à s’assurer que
c’était bien Louis GRIGNON à l’intérieur. Jean -Léon
revint en mode furtif vers la planque d’Alban, qui en
bon coéquipier n’avait pas bougé de sa place sécurisé.
Pendant son excursion champêtre Alban avait continué
de confirmer son diagnostic avec le pendule sur la carte,
maintenant il en était presque certain que c’est ici que
Louis était retenu captif tous les indices sont clairs.
- Bon Alban une chose est sûre, c’est qu’il y a quelqu’un
enfermé dans cet Cadole (abri de berger). Reste à
savoir qui c’est ?

- De mon côté mon pendule est formel, c’est bien Louis


GRIGNON et pas un autre !

- Bon si tu est sûr de ton coup, nous allons demander de


l’aide à la gendarmerie. Car pénalement c’est
répréhensible de forcer une propriété privé !!!

- On est d’accord, j’ai moins l’esprit d’aventure que toi.


Alors prenons aucuns risques !

Quand tout à coup ils entendirent un bruit de moteur se


rapprochant dans le chemin, nos deux héros rentrèrent
un peu à l’abri dans la futaie de la sylve (forêt). Bien
dissimulés derrière des taillis, Alban et J-Léon

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Le CABINET des OBJETS PERDUS

s’accroupirent tous les deux pour ne pas se faire repérer.


Il était aux alentours de 7 H 00 du matin mais le soleil
se lever à peine, mais l’obscurité était encore bien
présente. Les faisceaux des phares puissants éclairés
toute une partie de la forêt, les disques lumineux
passants avec les nid de poules du sentiers éclairant une
fois la canopée et l’autre la lisière. Les battements de
cœur de notre duo d’aventuriers s’accéléra
instantanément, bien à l’abri derrière un arbuste feuillu
il regardaient la progression du véhicule suspect. Mais
qui pouvait bien se balader dans les bois à cet heure-ci,
à part des chasseurs où les Kidnappeurs ? Quand le
fourgon stoppa net sur le chemin, qui se trouvait à plus
de 80 mètres de la cadole. Le fourgon de couleur sombre
s’arrêta les deux portes de la cabine s’ouvrirent en
même temps, puis la porte latérale coulissa aussi dans
un second temps.
Quatre hommes sortirent du fourgon pour former
un groupe, afin de se parler et un conciliabule
commença. Puis quelque minute le groupe se dispersa à
droite dans les bois à l’opposé de la Cadole, ils
rentrèrent tous les quatre dans les bois dans un silence
de cathédrale. Nos deux aventuriers avaient les jambes
qui commençaient à tremblées, le fait d’être accroupi
depuis plusieurs minutes. Ils ressentirent le besoin de se
lever un peu pour que le sang circule correctement, tout
en faisant attention qu’un des quatre hommes ne
ressorte pas à l’improviste de la forêt. Les hommes
devaient bien connaître les lieux, car aucuns d’eux
n’avait de lampes. En même temps les premières lueurs
du soleil à l’est se faisaient sentir, plusieurs minutes
passèrent avec que l’on voit un des hommes revenir au

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Le CABINET des OBJETS PERDUS

fourgon. L’homme tenait dans ses mains des lièvres,


lapins, faisans et gibiers en tous genres ! Nos deux
enquêteurs s’aperçurent qu’ils avaient à faire avec des
braconniers, « Bracos » comme on disait dans le coin !
Ils avaient dus posés des pièges et des collets plusieurs
jours avant, ce matin ils étaient venus récoltés les prises.
J-Léon prit ses jumelles pour essayer de voir les plaques
du véhicule, mais seulement elles étaient recouvertes de
boues donnant la lecture vaine de ces dernières. Ne
pouvant se déplacer car ne sachant pas s’il restait
quelqu’un à l’intérieur, les autres pouvant revenir à tout
moment et se faire surprendre. Jean-Léon préféra jouer
la sécurité en restant caché derrière ses arbustes feuillus,
surtout que l’obscurité partait de minute en minute. Sans
faire de bruits, ils préfèrent reculés un peu plus pour
mieux se dissimuler dans la végétation.
Malgré la levée du jour encore lente, il était bientôt
7 H 30 quand les trois autres « Bracos » rejoignirent le
fourgon. Les mains et les besaces pleines de gibiers,
tous habillés de vêtements camouflages avec des Bobs
sur la tête ne laissant voir que la partie inférieure du
visage pour deux sur les quatre qui étaient barbus. Il
était presque impossible de les dévisager, mais surtout
de les reconnaître surtout pour Alban qui connaissait
tout le monde. Ils remontèrent tous dans le fourgon
comme un seul homme, puis démarrèrent pour
disparaître rapidement dans le chemin en direction du
lieu-dit « Lasbordettes ». À 7 H 32 on ne distinguait
plus que le rouge des feux arrière du fourgon au loin
dans le chemin, les « Bracos » c’étaient évaporés
comme ils étaient arrivés, leur expédition n’avait duré
que 30 minutes environ. Soulagés les deux enquêteurs

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Le CABINET des OBJETS PERDUS

décidèrent d’appeler la marée chaussée en renfort, pour


faire ouvrir la porte de la cadole et libérer la personne
qui est à l’intérieur. Jean-Léon décida de sortir de sa
cachette pour aller frapper à la porte de la cadole, pour
s’assurer que c’était bien Louis GRIGNON qui était
captif à l’intérieur. Jean-Léon ne prit pas le risque de
traverser la clairière, il ira jusqu’à la cadole en
contournant par la forêt côté gauche. Il resta à couvert
sous les arbres et taillis, afin de se dissimuler dans la
végétation jusqu’à la cadole.

Alban lui sortit son téléphone et appela l’adjudant


DUCOGNE pour avoir des renforts à la cadole au
milieu des bois dans la forêt de Samouilan. Robert
DUCOGNE lui répondit :

- Déjà vous avez trouvé l’emplacement, où il est détenu !


J’Y CROIS PAS ! avec vous je vais bientôt pointer au
chômage…

- Vous n’avez rien à craindre, je le fais juste pour vous


dépanner. J’aime ma liberté recevoir des ordres sans
arrêt, je ne suis pas sûr de supporter ça longtemps !
alors ne vous inquiétez pas vous êtes tranquille et même
peinard…

- Vous voulez que je vienne avec combien d’hommes ?

- Je pense qu’avec 5 hommes ou femme pour sécuriser


les lieux devraient suffire, merci d’avance mon
adjudant !

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Le CABINET des OBJETS PERDUS

- Mais c’est qui vous remercie, pour votre généreuse


aide avec Mr BORIN. Bon on arrive d’ici trente à
quarante minutes ! Rester bien à l’abris ne prenez
aucuns risques, on s’en charge c’est notre métier !

Alban chercha son amis des yeux car J-Léon ne disait


pas toujours ce qu’il voulait faire à son amis, alors il
restait très attentif à ses agissements. J-Léon lui avec
son aventureux ne se poser pas trop de questions, il
progressa dans les bois jusqu’à la toute proximité de la
cadole. J-Léon avec beaucoup de précautions il regarda
à droite puis à gauche, l’espace étant sécure il tenta une
approche de la porte avec la chaine et le cadenas. Il
frappa prudemment sur la porte en bois, à l’intérieur une
voix répondit :

- Toc Toc, il y a quelqu’un à l’intérieur ?

- Oui je suis enfermé, on m’a kidnappé par des gros durs


certainement des militaires ou des flics !!! Des brutes
épaisses, sans foi ni loi ça fait deux jours qu’ils ne
m’ont rien donnés à manger !

- IMPOSSIBLE des Flics ou militaires, vous êtes


complétement fou ! Vous êtes Mr GRIGNON ???

- Pour sûr jeune con ! Qu’est-ce que tu fous ouvre moi,


pour que je puisse sortir respirer le bon air frais …

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Le CABINET des OBJETS PERDUS

- AH OUI, Je vois vous êtes toujours aussi agréable ! On


attend la marée chaussée, c’est elle qui vous délivrera !
Nous on a pas le droit, c’est considéré comme une
propriété privée.

- Vous vous foutez de ma gueule, c’est une vieille


bergerie toute pourrie ! Je moisis ici depuis 3 ou 4
jours, alors maniez-vous la rondelle sinon ça va mal
se passer ! je vous le garanti !!!

- Bon OK Mr GRIGNON, je vais voir où en est Alban


avec les renforts !

- AH OUI parce que CE VAURIEN de ROUMAGNAC


est là aussi !

Il n’y avait plus de doute sur son identité c’était bien


lui : Louis GRIGNON le plus grand rouscailleur du
canton. J-Léon repartit en sens inverse dans la forêt pour
rejoindre son ami de l’autre côté de la clairière. Quand
il arriva à la hauteur d’Alban, ce dernier lui demanda
tout de suite si c’était bien Louis enfermé dans cette
cadole. C’est bien lui car il m’a pourri tout au long de
notre conversation, la marée chaussée elle arrive ou
pas ? Car le vieux rouscailleur s’impatiente, alors vaut
mieux pour nous qu’ils arrivent vite et sans délais.
Sinon Loulou la ROUMEGUE va les pourrirent autant
que nous. On l’entendait gueuler depuis leur planque
dans la forêt :

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Le CABINET des OBJETS PERDUS

- Qu’est-ce que vous FOUTEZ ? les deux Sherlock


Holmes amateurs de vrais guignols, vous deux là je
vous maudis à tout jamais !

Quarante minute plus tard l’adjudant de gendarmerie


arriva le premier avec sa 4L bleue, juste derrière le
traffic de service avec quatre gendarmes à l’intérieur.
L’adjudant DUCOGNE Robert déploya ses troupes sur
le terrain, en protection sur les deux accès au site il
plaça :

- En amont le MDLC Ludovic CONDET


- En aval le Gendarme Eloïse FLIQUE
- Avec l’adjudant deux GAV (Gendarme Adjoint Volontaire)

Ils avaient un pied de biche et un bélier, pour les


interventions en milieux clos. Dans le traffic ils avaient
aussi un vérin hydraulique pour les porte armée ou
antifeu. L’adjudant DUCOGNE demanda à Mr
GRIGNON de s’éloigner le plus possible de la porte
d’entrée.

- Bon mettez-vous au fond de la cadole, nous allons


défoncer la porte avec le bélier ! Ce sont les deux GAV
qui vont s’en charger, après nous vous libèrerons.

- Mais je suis enchainé au mur de la cadole, alors il


faudra un coupe boulons ou une cisaille à fer à béton.
Où un chalumeau, à vous de voir !

Les deux GAV se mirent à l’œuvre, ils attrapèrent le


bélier chacun d’un côté le balancèrent d’avant en arrière
pour frapper la porte. La porte trembla au premier coup

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Le CABINET des OBJETS PERDUS

mais tenue bon, sans bronchée et sans cédée un


centimètre. Ils recommencèrent avec 3 balancement
d’avant en arrière, pour venir finalement refrapper une
nouvelle fois la porte. Ce coup-ci l’on entendit un gros
craquement de bois, sans pour cela céder son intégrité
était encore très solide.
- Alors la bleusaille, VOUS AVEZ RIEN dans les
BRAS bande de bons à rien !!!

Les deux gendarmes adjoints reprirent sans tenir compte


de remontrances de Mr GRIGNON, ils reprirent les
balancements d’avant en arrière du bélier. A la
troisième poussée ce fut la bonne, un bon morceau de la
porte vola en éclats… La chaine avec le cadenas à
chiffre pendait dans le vide libre de son œillet en fer qui
pendait lui aussi sur le corps de la chaine. Les morceaux
de porte dégagés on put apercevoir la tête de Louis
GRIGNON, qui était assis sur sa paillasse au plus loin
de la porte d’entrée. Il avait l’air soulageait de cette
libération, l’adjudant DUCOGNE rentra en premier
pour faire les constatations primaires. Pendant ce
temps-là un des deux GAV partit aux traffic, chercher
la pince monseigneur et la caisse à outil du véhicule,
pour sectionner la chaine de Mr GRIGNON accrocher
au mur en pierres sèches. Les deux GAV sectionnèrent
en premier, la chaine fixée sur le carcan de sa cheville.
Puis avec une clés à cliquets de la caisse à outil, ils
démontèrent les boulons qui maintenaient le carcan du
pauvre malheureux. Qui commençait vraiment à
s’impatienter de pouvoir se déplacer un peu plus que
deux mètres cinquante.
Le père Grignon que l’on aurait pu appeler :

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Le CABINET des OBJETS PERDUS

- Le père Grognon !

Le père avait des fourmis dans les jambes, car depuis


quelques jours incarcéré dans sa cadole. Le père
« Grognon » commença à rouméguer après ses
libérateurs, comme quoi ils étaient pas assez rapides !

- BON La Bleusaille vous allez vous sortir les doigts,


sinon je peux vous donner un coup de main ! Mais
qui m’a foutu des empotés pareilles ??

Les deux Gendarmes Adjoints Volontaires ne


répondirent pas aux réprimandes du vieux monsieur, ils
gardèrent leur calme olympien sans vaciller d’un cil. Le
sang-froid des GAV avait eu raison de la verve de
l’octogénaire acariâtre Mr « GROGNON » !
Une fois Mr Grignon libéré de ses chaines, l’adjudant
demanda à tout le monde de sortir de la cadole pour que
le MDLC chef CONDET puisse prendre des photos et
relevés techniques avant de faire venir la scientifique.
Mais si ce sont de vrais professionnels qui avaient
kidnappés le père GROGNON. Ils ne trouverons
aucunes traces ou indices compromettants, le Chef
Ludovic CONDET avait mis des surchaussures, des
gants en latex, et combinaison en fibre de papier comme
les peintres mais bleue marine et loguée Gendarmerie
Nationale. Le Maréchal Des Logis Chef CONDET
mitrailla la scène de crime, avec méthode il prit chaque
objets, meubles, détails pouvant être un indice pour le
rapport.

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Le CABINET des OBJETS PERDUS

Quand le père Grignon se retrouva enfin à l’extérieur au


grand air, il écarta ses deux bras en les ouvrant comme
un ciseau pour prendre une grande aspiration d’air frais.
Puis il regarda autour de lui, pour essayer de voir où il
se trouvait. Mais son regard s’arrêta en premier sur
Alban ROUMAGNAC et son compère J-Léon BORIN
pour dire :

- AH ils sont là eux aussi, ces deux-là ! Les deux plus


grands ESCROCS de la région …

- Sans ses deux escrocs vous seriez encore dans la cadole


captif, alors soyez un peu plus conciliant sans eux nous
avions rien, aucuns indices niet, nada !

- OUI je reconnais que pour une fois ils ont eu de la


chance !

- Mais vous êtes d’une mauvaise foi sans nom, bon enfin
ne me remercier pas ! Mais EUX vous pouvez leurs dire
votre reconnaissance, car c’est eux les sauveteurs de
votre captivité …

- IL EST HORS de QUESTION que je remercie DEUX


ESCROCS, et cela même si c’est EUX qui m’ont
retrouvé ! C’EST AU-DESSUS de MES FORCES !

Quand tout à coup la radio de l’adjudant se mit en


marche, c’était un des deux GAV qui avait remplacé le
chef CONDET en amont dans le chemin !

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Le CABINET des OBJETS PERDUS

- Un véhicule sombre type fourgon FORD, s’est engagé


dans le chemin mon Adjudant ! en relâchant le micro un bip se
fit entendre concluant la discussion : BIP !

- Faîtes-lui signe de s’arrêter si le fourgon continu son


chemin vers vous ! Sinon vous me rappeler nous ferons
un barrage, en aval à notre niveau ne prenez aucuns
risques ! BIP !

- Bien mon adjudant, à vos ordres ! BIP !

L’adjudant fit un signe de la main au deuxième GAV,


en l’invitant à s’approcher. Ce dernier s’exécuta et vint
vers nous au pas cadencé, à quelques mètres l’adjudant
s’adressa à lui :

- Gendarme BIZUT pouvez-vous sortir la herse du


traffic, en prévention au cas où le véhicule plus haut
force le passage !

- A vos ordre mon adjudant !

Le GAV s’exécuta sans délai en partit au petit trot


jusqu’au traffic, il sortit une sorte de valise métallique.
De 50X40 cm une trappe sur un des côté, une fois la
trappe ouverte apparaissait une petite corde en nylon de
25 cm et 10 mm de diamètre. Le GAV Bizut la posa sur
le bord du chemin, puis il attrapa la cordelette et déplia
la herse en travers du chemin. Le fourgon bien plus haut
en amont, fini par faire marche arrière et repartir par là
où il était arrivé. Le GAV Éric LEBLEUX appela son
adjudant avec la radio :

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Le CABINET des OBJETS PERDUS

- Mon adjudant le fourgon opère un demi-tour et repart


en sens inverse, qu’est-ce qu’on fait ? On le laisse
partir ? Et si c’étaient les ravisseurs ? BIP !

- On va pas les poursuivre avec un vieux traffic et une


4L, on ne fait pas le poids de toute façon. Ils vont nous
échappez quand même, alors pas de rodéo pouvant
casser nos véhicules OK ! BIP !

- Affirmatif mon adjudant !

Le GAV resta comme plancton en amont dans le


chemin. Le fourgon lui s’évapora dans le chemin de la
forêt domaniale de Samouilan, comment être sûr que
c’étaient bien les Kidnappeurs du père GRIGNON ?
Indiana les chef des 5 kidnappeurs, se tourna vers les
quatre autres du commando :

- Comment ont-ils pu découvrir la planque ? Je


comprends pas ce sont des sorciers ces Flics, ils ont
un sixième sens c’est pas possible !

- Mais de toute façon, nous devions le relâcher non ! dit


NEVADA à son chef INDIANA .

- Si mais c’est pas la question, ces imbéciles de


gendarmes vont se vanter partout ! Qu’ils ont
retrouvés le père GRIGNON après investigations, EUX
au MOINS ils ne passerons pas pour des CONS !

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Le CABINET des OBJETS PERDUS

L’adjudant Robert DUCOGNE fit monter Louis grignon


dans le traffic, afin de l’emmener à la caserne pour faire
le débriefing à chaud. Mais il y avait un petit soucis, Le
père Grignon n’était pas d’accord du tout, il voulait
rentrer chez lui prendre une douche et changer de
vêtement. L’adjudant lui accorda ce privilège, il était
normal qu’au bout de plusieurs jours de détention. Il
puisse se laver et changer de fringues, pendant que deux
plancton feront la garde dehors devant sa porte.
L’adjudant désigna le Maréchal Des Logis Chef Mr
CONDET et le GAV Loïc BIZUT comme binôme
d’encadrement de Louis GRIGNON. Le GAV Bizut
demanda poliment :

- Allez Monsieur monter dans le traffic s’il vous plait !

- Vous m’emmenez bien chez moi, sinon c’est Niet je ne


monterai pas avec vous !

- ALLEZ Mr GROGNON ne faîte pas votre tête de


MÛLE !

- AHOU En plus vous avez qu’à m’insulter directement,


C’EST QUOI se SCANDALE ???

Le pauvre GAV ne savait plus où se mettre, après la


bourde qu’il venait de faire. Il craignait le pire si
l’adjudant venait à être au courant, car à force de
déconner ensemble sur le nom du père Grignon ! Cela
devait bien arriver et c’était tombé sur lui, Loïc BIZUT
avait un lapsus avec son nom même le chef plaisanté
souvent en le nommant GROGNON au lieu de Grignon.

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Le CABINET des OBJETS PERDUS

Entendant le ramdam dans le fourgon le Maréchal Des


Logis Chef CONDET se pointa dans le véhicule.

- Mais que se passe t’il là-dedans, vous avez fini


d’embêter le jeune gendarme Mr GRIGNON !

- OUI VOTRE jeune n’a aucun respect, il m’appelle Mr


GROGNON alors je dois rester ZEN !!

- Il s’est trompé ça arrive NON ! Alors soyez indulgent il


n’a pas fait exprès !

- BON, BON soit ! mais je ne veux pas qu’on se foute de


moi !!!

Le jeune GAV Bizut se mit au volant du traffic en faisant


bien attention où il posait ses roues pour ne pas que son
client à l’arrière ait quelque chose à dire. Loïc le GAV
adopta une allure modérée, pour ne pas avoir trop de
secousse. Une fois sur la D36 direction Francon jusqu’au
croisement avec la D96c, il prit à droite après avoir mis
son clignotant et redescendit tout droit vers Francon
jusqu’à l’église en plein centre. Puis il tournera à gauche
sur D8 sur un petit kilomètre, puis il prendra à droite sur
la D75f sur 150 m pour enfin arriver chez Mr Louis
GRIGNON. EH surtout pas « GROGNON » sous peine
de se faire pourrir une seconde fois, Loïc avait bien
retenu la première leçon, ce coup-ci il ne fera pas de
lapsus. Un accident malheureux était une leçon de vie, il
essayera de plus se faire prendre à ce petit jeux.
Une fois devant chez Mr Grignon ils descendirent tous
les trois du traffic, laissant rentrer Mr GRIGNON chez

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Le CABINET des OBJETS PERDUS

lui le chef lui donna trente minute pour faire le tout


douche et changer de tenue. Notre Mr GROGNON lui ne
voyait pas les choses de la même façon :

- Si je mets 32 minutes, vous venez me frotter le dos ?

- NON par contre je viendrai vous habiller, même si vous


êtes encore mouillé et plein de savon !

- Bon je me dépêche, je serai prêt en temps et en heure je


vous l’assure !

Le ton c’était adouci, il devenait même coopératif ?!?


Préparé-t-il un coup à l’envers, connaissant son
caractère. Il pouvait faire n’importe quelle entourloupe,
il avait l’esprit très créatif quand il fallait embêter les
autres ! Le MDLC Ludovic CONDET rester sur ses
gardes, les sens en aguets il voulait prévenir de tout
autres soucis. Les kidnappeurs pouvaient encore essayer
d’enlever ce pauvre homme, malgré son mauvais
caractère personne ne mérite d’être enfermé et attaché
avec des chaines. Telle des esclaves d’un autre temps, ces
méthodes hautement critiquables ne peuvent plus
existées de nos jours.
Les deux gendarmes attendaient bien sagement à
l’extérieur du domicile de Mr GRIGNON. Après avoir
pris un solide petit déjeuner, une bonne douche, le
changement de sa tenue. Les batteries bien rechargées au
bout de quarante minutes, sortit rejoindre les deux
gendarmes qui faisaient le pied de grue dehors en
l’attendant. Le Maréchal Des Logis Chef Condet

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Le CABINET des OBJETS PERDUS

accompagna Mr GRIGNON dans le fourgon de service,


pour le débriefings à la caserne du Fousseret.

A la cadole dans la forêt de Samouilan Eloïse FLIQUE


et Éric LEBLEUX le GAV étaient restés en surveillance
autour de l’ancienne bergerie. Juste le temps que la
brigade scientifique ne prenne le relais, une fois tous les
examens et analyses pratiqués. Ce sera au tour d’un
maçon pour replacer une porte fermée à l’extérieur avec
un simple loquet métallique, qu’ils avaient explosée avec
le bélier lors de l’investiture de la cadole.
L’adjudant DUCOGNE attendait dehors dans la cour de
la caserne, à tourner en rond comme un lion en cage.

- A tout de même ! Qu’est-ce que vous avez foutu, avec Mr


GRIGNON ! Le colonel est vert de rage, je me fait
remonter les bretelles toutes le dix minutes !

- Il n’avait pas manger depuis hier, après il a pris sa


douche et puis il a changé de tenue tout ça en quarante
minute. Ce n’est pas abusif quand même mon adjudant
!!!

- NON, c’est moi qui suis un peu tendu à cause du


Colonel TAITUS… Je m’excuse pour ma mauvaise
humeur, mais le Colonel est sur les charbons ardents !
Pourtant il devrait être content, on a retrouvé Mr
GRIGNON reste qu’à retrouver les coupables…

Mais vu le peu d’indices à la Cadole sur place, personne


n’avait rien vu à part un fourgon sombre. Les hommes
étaient tous habillés de noir, avec des cagoules couvrant

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Le CABINET des OBJETS PERDUS

le visage. La trace de pneu devant chez Mr GRIGNON


n’avait pas donnée plus de résultat, des pneus
Bridgestone classique pour les fourgons. Des plats
préparés par l’industrie agro-alimentaire, des conserves
de la grande distribution, et tout le reste venait des hyper-
marchés alentours de plusieurs enseignes différentes.
Des couvertures en laine du lit, venant soit de la
récupération ou d’Emmaüs. Aucuns des indices n’avait
pu être raccordés à une personne ou un propriétaire
quelconque.
L’adjudant DUCOGNE n’en pouvait plus de cette
enquête, déjà par le personnage vraiment désagréable,
puis le manque d’indice. En plus de vingt ans c’était la
pire enquête, dont il c’était chargé une véritable énigme.
L’adjudant n’avait pas l’esprit de déduction très efficace,
il était plutôt cartésien il compilait avec patience les
pièces et les indices pour résoudre le puzzle. Mais là les
indices étaient inexistants, alors pour compiler c’était pas
gagner ! Tel le célèbre détective Sherlock Holmes, il
faisait c’est simples déductions à partir de tous les indices
même les plus infimes, il est doté d'une mémoire
remarquable pour tout ce qui peut l'aider à résoudre
des crimes en général, ainsi que d'une capacité de
déduction hors du commun. Dans ce cas précis le grand
détective aurait-il trouvé d’autres indices, lui permettant
de rattacher à cette affaire des coupables potentiels.
L’adjudant DUCOGNE après ce petit mea culpa, reprit
le cours de son enquête pour faire une réunion
préparatoire avec Mr GRIGNON d’après kidnapping.
Tant que dans la tête de Louis GRIGNON, les faits sont
encore frais !

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Le CABINET des OBJETS PERDUS

L’adjudant mit en route une caméra juchée sur un


trépieds reliée elle-même par câbles à un ordinateur
placée dans un autre bureau. Plus précisément à celui du
Colonel, qui suivait l’interrogatoire depuis le luxueux et
confortable bureau. L’adjudant prit son carnet et son
stylo pour prendre des notes au fur et à mesure de la
réunion préparatoire. Notant aussi les questions qui
pouvait lui venir durant l’entretien avec Mr GRIGNON,
il aimait bien gribouiller pendant les discours ce qui lui
permettait de se concentrer pour collecter et compiler les
renseignements.

Début de la réunion préparatoire :

- Nous sommes le vendredi 12 décembre 2019 à 10 H 00


du matin L’adjudant Robert DUCOGNE mène cet
entretien, avec Mr GROGNON Louis de son patronyme
civile après son enlèvement chez lui à son habitation par
un commando de cinq hommes habillés tout en noir.

- Mr GRIGNON pouvez-vous nous raconter dans les plus


petits événements chronologiques, le moindre petit
détail peut être déterminant. Il faut que vous soyez le
plus précis possible sans ne rien omettre c’est OK pour
vous ?

- Je vous promets que c’est vous qui me demanderai


d’arrêter, je vais être tellement précis que la moindre de
mes actions vous seront transmises !

- Il était presque 19 H 00 le mardi 03 décembre 2019


j’étais en train de me préparer la popotte du soir, on

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Le CABINET des OBJETS PERDUS

frappa à ma porte. J’arrêta la cuisson de ma côte


d’agneau grillée à la poêle, pour aller voir qui frapper
à la porte. Quand j’ai ouvert la porte deux grosses
brutes cagoulées ont poussaient la porte, pour se saisir
de ma petite personne et me mettre un sac en toile sur la
tête. Puis ils me soulevèrent en me prenant sous les
aisselles, pour finalement me jeter à l’arrière d’un
fourgon ce que je suppose tout au moins ! Après ils
montèrent à trois à l’arrière avec moi, ils ne parlaient
pas beaucoup j’avais l’impression que chaque gestes et
action étaient fixées à l’avance.

- Puis j’ai entendus les deux portières de la cabine, avec


deux hommes un derrière le volant, et un sur la
banquette ou siège avant. Puis ils démarrèrent sur les
chapeaux de roues, en faisant crisser les pneus sur
plusieurs mètres. Tous le véhicule tremblé dans un
frémissement de grincements métalliques, les secousses
me faisait déplacer sur le plancher du fourgon. Un des
trois hommes le retint avec sa main sur mon épaule, d’un
geste brusque il me replaça au centre du fourgon. Ils
m’avaient attaché les mains dans le dos avec un large
collier en plastique je pense, ce qui ne m’aidais pas à
tenir l’équilibre à chaque virage. Le premier fut à
gauche en remontant sur la D8, puis ce fut un droite à
l’église car j’ai entendu la cloche des quart d’heures.
Puis au moment ou nous arrivions au lieu-dit
« Rebeillat » au niveau du gîte couronne, je pris un coup
derrière la nuque qui me plongea dans le coltard !

- Quand je reprit mes esprit j’étais dans la cadoles où


vous êtes venus me délivrer, au début il avaient deux

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Le CABINET des OBJETS PERDUS

planctons devant la porte de la cadole. Il se relayaient


toutes les douze heures, ils venaient tous les matins
m’amener des provisions et des plats préparés de la
grande distribution. Ils avaient des codes pour tout, Ils
s’appelaient tous par des noms d’états américains
Nevada, Texas, Alaska, Dakota, Indiana. Ils étaient tous
athlétiques et musclés, très en forme et vifs très
organisés suivant des ordres préétablis ou bien
entrainés à ce genre de situations. Au bout du troisième
jour leurs visites se faisait plus espacées, puis le
quatrième jour je n’entendis plus rien à l’extérieur de la
cadole. Comme s’ils avaient disparus dans la nuit
évaporés avec les rayons de la lune.

- ALLONS Mr GRIGNON ne commençait pas à délirer :


on veut que du factuel, et seulement du factuel c’est
compris !

- Le lendemain cette nuit-là ils n’étaient plus là, ou alors


ils surveillaient de plus loin à distance. Ou tout
simplement il étaient tous partis, je ne sais plus si c’était
lundi ou mardi les jours commencés à se mélanger dans
ma tête. Je me décida de graver parterre chaque matin
un trait sur le sol de la cadole. Le matin ou vous êtes
arrivés j’allais tracer mon neuvième trait. Ne sachant
pas si quelqu‘un reviendrai, je décidais de rationner
mes vivres pour pouvoir tenir quelques jours. Puis ce fut
l’espoir quand ce jeune con de BORIN Jean-Léon m’a
parler à travers la porte de la cadole, en me disant que
la marée chaussée allait arrivée pour me délivrer. Ce
furent les plus belles minutes de ma vie, et les plus
longues aussi !!! Puis ce fut à votre tour pour enfin

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Le CABINET des OBJETS PERDUS

l’espoir de la liberté, en faisant exploser la porte de la


cadole là je pris conscience que j’allais enfin être
réellement libre ! Alors même si cet escroc d’Alban
ROUMAGNAC et J-Léon BORIN ont eu beaucoup de
chance, je dois l’admettre qu’ils ont étaient très bons
pour réussir là où vous les schtroumpfs les petits
hommes en bleu vous avez lamentablement échoués !
J’irais personnellement les féliciter de vive voix, malgré
que ce ne soit pas dans mes habitudes !

- Vous n’aurez pas loin à faire, ils seront là d’une seconde


à l’autre dans nos locaux de la caserne pour leur
briefing commun de leur version des faits.

- Bon vous avez ma version des faits, vous allez pouvoir


me ramener chez moi !

- On ne pourra pas tout de suite vous contenter, il faut que


je mets en place une garde rapprochée. Pour que ceux
qui vous ont fait ça, ne recommence et que l’on soit
obligé de vous retrouver une nouvelle fois !

- QUOI VOUS FOUTEZ DE MOI ! C’est une blague ?


Je sais très bien me défendre seul, cela même contre
cinq hommes super-entrainés !

- C’est HORS de QUESTION ! Je suis responsable de


votre sécurité, déjà j’ai des relations hiérarchiques
compliquées. Alors c’est pas la peine de me rajouter
des problèmes plus gros que moi ! Donc je vais mettre
le GAV Loïc BIZUT, il fait des arts martiaux et est

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Le CABINET des OBJETS PERDUS

spécialiste de la protection rapprochée pendant son


temps libre.

- Vous allez me mettre une FOUTUE BLEUSAILLE, il


lui coule pas du lait du nez, AU MOINS ?

- Rassurez-vous, il va vous étonner je vous l’assure !

- Bon, BON très bien je vous fait confiance Mon


ADJUDANT !!!

L’adjudant saisit son smartphone pour appeler le GAV


BIZUT :

- GAV Loïc BIZUT j’ai une mission très importante


pour vous !

- A vos ordre, mon adjudant !

- Vous Allez élaborer une garde rapprochée à Mr


GRIGNON, il a besoin que nous le protégions afin que
les kidnappeurs ne récidivent pas. Bien compris GAV,
c’est à votre portée !!!

- AFFIRMATIF, mon Adjudant !

Dix minute plus tard le GAV Loïc BIZUT revint avec un


gros sac de sport en bandoulière sur le dos. Dans son sac
tout le nécessaire pour monter une garde rapprochée,
bouteilles d’eau, nourriture, Barre chocolatées, paquet de
gâteaux secs, livres, talkie-walkie, batterie externe

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Le CABINET des OBJETS PERDUS

(Power-Charge). Pour Loïc c’était sa vrai première


mission seul, tout le mérite lui en reviendrai s’il l’a
réussie haut la main (Expression utilisée par la police qui veut dire
remporter la victoire assez facilement, lors d’une arrestation pour montrer
qu’il n’est pas armé). C’était l’instant de jouer sa carte, il
accepta la mission sans poser plus de questions.

- Au fait prends la 4L pour raccompagner Mr GRIGNON


chez lui à FRANCON, tu pourras dormir dedans si tu
veux ! Demain Eloïse prendra le relais pour la journée,
nous tournerons tous à tour de rôle. Jusqu’à ce que la
menace aura disparue.

Loïc demanda poliment à Mr GRIGNON de le suivre,


jusqu’à la 4L dans la cour de la caserne. En chemin dans
le bâtiment principal, ils croisèrent le binôme Alban et J-
Léon dans le long couloir principal qui desservait tous les
bureau. Louis GRIGNON en profita pour les alpaguer :

- AH au fait le duo, Sherlock Holmes et docteur Watson.


D’habitude je n’ai pas toujours de bonnes choses à vous
dire, mais là même si ça me fait mal à la gorge de le
reconnaître, vous avez étaient bien meilleurs que les
pandores !

Bon ce n’était pas un franc remerciement, mais quand on


connait Louis GRIGNON c’était déjà un très gros effort.
Alors ils n’allaient pas bouder leur plaisir, avoir un
compliment venant de lui c’était absolument rarissime.
Alban et J-Léon partirent vers le bureau de l’adjudant,
pour faire le déroulé de leur investigation et recherche de
Mr GRIGNON. Ils détaillèrent leur expédition dans la

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Le CABINET des OBJETS PERDUS

forêt avec leurs rencontres avec des animaux sauvages,


puis après les braconniers (Bracos). Puis l’attente de leur
arrivée, le reste ils l’ont vécu donc ce sera dans le rapport.
L’adjudant avait tous les éléments pour constituer son
rapport primaire de l’enquête. Une fois les auditions et
dépositions terminées l’adjudant, partit vers le bureau du
Colonel TAITUS pour faire le point avec lui.

Le Colonel Jean TAITUS pensa à faire visionner


tous les prises de vues sur les radars automatiques
autours de Francon. Vue que des villageois avaient vus
le fourgon sombre rouler à vives allures, peut-être avec
un peu de chance ils auront étaient prit en photos dans la
boîte. S’ils ont encore plus de chance, ils verront la
plaque d’immatriculation du véhicule. L’adjudant
DUCOGNE ira chercher les infos au central des données
de radars automatiques de Haute Garonne. Toutes les
données sont centralisées dans un bâtiments officiel de
l’état à Toulouse, puis tout est envoyé à Rennes le centre
de traitements des infractions et du règlement des
amendes pour la France entière. Les images restées au
centre à Toulouse pendant un mois, si un litige où un
doute sur l’immatriculation du véhicule. Elles étaient
gardées pendant une année, puis après les images
numériques sont automatiquement compressées et
détruites. L’adjudant Robert DUCOGNE appela le
Centre Départementale des Images Numériques des
Radars Automatiques (CDINRA) :

- Bonjour Monsieur je suis l’adjudant de Gendarmerie


Robert DUCOGNE matricule RD-120-309, je suis à la
recherche d’un fourgon sombre qui a commis un

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Le CABINET des OBJETS PERDUS

enlèvement de personne roulant à vive allure dans la


campagne autour de FRANCON.

- Bonjour mon adjudant, je suis l’opérateur Alain Dufort


du CDINRA et je suis à votre disposition. Donc
j’interroge le central informatique, et je vous dit tout de
suite si nous avons une infraction correspondant à votre
véhicule. Le logiciel comprends des filtres dans des
listes à menus déroulants. Je rentre les mots clés, ville,
type de véhicule, couleur du véhicule, la date, le rayon
d’action 30 Km puis enter la machine travaille toute
seule …

Quelques minutes plus tard les résultats tombèrent furent


au nombres de cinq, Robert DUCOGNE demanda que
Alain DUFORT lui envoya par Email les 5 dossiers, pour
pouvoir triés les dossiers différents. Deux minutes plus
tard sur l’écran de son ordinateur une alerte Email, lui
confirma l’arrivée du courriel avec les cinq pièces
jointes !

- Je vous remercie Alain, vous pouvez attendre une minute


que je vois si je peux ouvrir les pièces jointes.

- Pas de soucis mon adjudant, faîtes je ne suis pas à une


minute près !

- C’est bon je viens d’en ouvrir une, ça marche bien. Je


vous remercie pour votre aide, cela va peut-être me
servir grandement. Merci encore Alain, je vous salue
avec courtoisie et peut-être à une prochaine fois Mr
DUFORT.

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Le CABINET des OBJETS PERDUS

L’adjudant de gendarmerie Robert DUCOGNE se plaça


devant son clavier et écrans pour vérifier les cinq
fichiers. Il choisit le premier dans l’ordre des pièces
posées dans le Courriel.

- Le premier : dater du 03/12/2019 à 20H00, il ouvrit la


photo en couleur. C’était un fourgon sombre voir même
noir, avec des slogans Dorés marqués « Les Fromagers
du Mont Royal » au volant on reconnaissait bien le MOF
(Meilleur Ouvrier de France) Dominique BOUCHET. Donc
une fausse piste, qui pouvait s’arrêtée là sans aucun
soucis.

- Le second : dater du 04/12/2019 à 07h30 du matin,


c’était un fourgon bleu marine avec des slogans jaunes
marqués MICHELIN avec un bibendum blanc ouvrant
les bras. La piste s’arrêtée là aussi…

- Le troisième : dater du 07/12/2019 à 16h00 un fourgon


Gris anthracite sur le chemin de Martin 100 mètres avant
le lieu-dit « CERIS » la limitation était de 50 Km/h le
véhicule a était flashé à 76 Km/h. Deux hommes
cagoulés sont dans la cabine, la plaque
d’immatriculation masquée avec du scotch noir. Un
fourgon de type FORD transit assez récent, sans aucuns
signes distinctifs. C’étaient peut-être nos kidnappeurs,
mais rien ne pouvait donner une piste ou un indice
quelconque.

- Le quatrième : dater du 09/12/2019 à 10h00 du matin,


un fourgon de type FORD Transit Gris Anthracite le

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Le CABINET des OBJETS PERDUS

même que deux jours auparavant ! Mais pas au même


endroit cela voulez peut -être dire quelque chose, il
faudra étudier la carte pour les trajets. Flashé sur la
D36 100 mètres avant le lieu-dit « Le Campas ». Le
radar se trouve juste avant une série de petits virages
limités à 50 Km/h flashé à 83 Km/h Plaques avant
toujours masquées. Mais regardant bien la photo, il vit
quelque chose sur le tableau de bord. Il grossit la photo
sur l’objet le zoom étant au maximum sa pixelisé de gros
carrés ne voyant pas les détails de l’objet.

- Le cinquième : dater du 10/12/2019 à 12h30 un fourgon


Peugeot Bleu nuit avec un slogan de Plombier
chauffagiste GN, cette piste s’évapora comme une odeur
de méthane sur un brûleur.

Quand tout à coup quelqu’un frappa à la porte de son


bureau, il ne répondit pas tout de suite car il était en
pleine observation des prises de vues numériques. Il
observa un peu mieux les clichés du fourgon anthracite,
l’adjudant était sûr d’avoir laissé passer une information
ou un indice majeur. Le visiteur opportun réitéra les
coups sur la porte en bois, mais cette fois avec une
intensité supérieure pensant qu’il n’avait pas entendu !

- Toc Toc TOOC !

- Puis le second coup fut plutôt du genre Boum Boum


BOUM !

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Le CABINET des OBJETS PERDUS

- OUI, c’est qui qui me dérange au beau milieu d’une


étude d’indice ?

- Mon Adjudant, c’est le GAV Éric LEBLEUX…

- Entrez GAV LEBLEUX finalement, vous tombez bien


vous avez étudiez l’informatique à la FAC Paul
Sabatier.

Il rentra dans le bureau, d’une main en ouvrant la porte,


il fit deux petits pas pour passer la porte. Il commença à
la refermer tout en regardant où était l’adjudant dans la
pièce, mais surtout sa tête pour savoir son tempérament
énerver, calme ou inquiet. L’adjudant était devant son
écran d’ordinateur, n’ayant de cesse de rouméguer
auprès de cet informatique. Le GAV LEBLEUX n’étant
pas rassurer sur son humeur, avança vers le bureau avec
une grande prudence. L’adjudant DUCOGNE leva la tête
en regardant son jeune collègue GAV (Gendarme Adjoint
Volontaire).

- Approchez Éric vous êtes le bienvenu dans ce bureau,


J’avais justement besoin de vos compétences. Je galère
sur une recherche d’indices d’après les prises de vues
numériques de radars automatiques !

- J’arrive tout de suite chef ! j’espère pouvoir vous aider,


l’informatique n’est pas ma discipline reine mais je
devrais pouvoir m’en sortir !

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Le CABINET des OBJETS PERDUS

- Très bien faîte le tour, et venez devant l’écran vous


m’orienterez dans mes errances informatiques.

- OUI CHEF ! j’arrive tout de suite dites-moi ce qui vous


gènes et vos soucis …

- Quand je regarder la photo pourtant HD, quand je zoom


avec l’ordinateur sa pixélise à fond de cale ! Je dois
l’avouer ça m’énerve beaucoup, alors avant que je ne
pète cette machine infernale ! Je vous demande un peu
d’aide, pour m’expliquer comment me dépatouiller ! En
vous remerciant par avance même si ça ne se fait pas,
ou plutôt en français ce n’est pas correctement dit car
cette expression est plus littéraire (Normalement on dit : je vous
remercie d’avance) …

- Vous avez tout à fait raison mon Adjudant, ce ne sont


que des formules syntaxiques. Mais dans les formule il y
a aussi celles informatiques Hein CHEF !

- OUI c’est ça ! Mais jouer pas trop au malin avec vos


grandes études, car je pourrais très bien vous faire une
formule de politesse à ma façon avec des corvées !
C’est bien compris GAV Éric LEBLEUX !

- Oui Chef ! Pour avoir un zoom plus puissant que celui


du logiciel qui gère les photos, il y en a un qui se nomme
PIXATRON. Qui divise un pixel en plusieurs dizaines,
en reconstruisant la partie à zoomer avec pleins de
filtres différents rendant beaucoup l’image plus nette.
L’armée à mis ce logiciel à votre disposition pour le

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Le CABINET des OBJETS PERDUS

travail d’image, un comme Photoshop dans le civil chef


avec plein de filtres différents !

- J’ai bien fait de vous demander votre aide, vous êtes à


la hauteur de mes espérances mon petit GAV Merci !

- De rien chef, je reste à votre disposition. C’est avec


plaisir chef !

L’adjudant exécuta les consignes du jeune homme, il


cliqua droit sur la souris sur l’image. Un menu déroulant
apparu, dans ce dernier « Ouvrir avec » Éric lui dit de
cliquer dessus. Puis une liste d’applications, choisir
l’application « Pixatron » ce qui aura pour conséquence
d’ouvrir l’image dans l’application. Puis dans la barre
d’outils tout en haut, cliquez sur l’icône de la loupe. En
suivant deux loupe apparaissent sur l’image, une loupe +
pour grossir et une loupe – diminuer. L’application
effectuait le travail toute seule, sauf de cliquer sur la
loupe + et le grossissement pouvait commencer !
L’adjudant allait pouvoir inspecter chaque recoin du
cliché numérique.

- Vous pouvez retourner à vos occupations, je ne vous


retiens pas plus longtemps !

- Mais chef, je n’étais pas venu vous voir pour ça !

- Alors pourquoi vous étiez venu ?

- J’étais venu pour vous demander si samedi après-midi,


je pouvais avoir quelques heures dans mon astreint à la

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Le CABINET des OBJETS PERDUS

caserne. Pour faire un match de rugby mon équipe au


Fousseret a besoin de moi, j’ai demandé à Eloïse
FLIQUE de me remplacer. Elle est d’accord juste le
temps du match, il me reste que votre assentiment chef !

- Je n’y vois pas d’inconvénient du moment que le service


tourne normalement. C’est OK pour moi !

Le jeune GAV sortit du bureau de son chef le cœur léger,


en sachant que samedi même d’astreint il pourra faire son
match de rugby contre Lombése-Samathan. Éric le
deuxième ligne de l’équipe de fédérale 3 du Fousseret-
Cazères, allait pouvoir jouer son match car étant dans
effectif limité à son poste ! Il sorti en refermant la porte,
en prenant soin surtout de ne pas la claquer. L’adjudant
lui était en plein examen de ses photos de radars
automatiques, il alla directement sur la tâches sur le
tableau de bord du fourgon. Il zooma la partie concernée
en cliquant sur la loupe +, à chaque clic l’image
grossissait considérablement. Au bout de plusieurs clic la
tâche sur le tableau de bord devenait plus nette, jusqu’au
moment où il put voir distinctement à quoi ressembler
l’objet placé sur le tableau de bord.
Le dernier clic fut la libération, il vu apparaître un
prospectus ou une feuille imprimée avec du texte et des
images.

L’adjudant pu voir que c’était un photocopie sur une


intervention en Centre-Afrique l’Opération Sangaris, il
conclut que c’était soit des militaires ou d’ancien
militaires, soit des mercenaires exécutant divers missions
dans le monde.

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Le CABINET des OBJETS PERDUS

L’adjudant avec ce logiciel « Pixatron » inspecta le


moindre recoin de deux prises de vues de ce fameux
fourgon Gris Anthracite. Les plaques du fourgon avaient
l’air recouvertes de scotch noir, il essaya de voir la
vignette d’assurance trop petite pour voir les écritures
dessus. Les indices étaient ténus, il n’en trouva aucuns
autres de manière à les confondre ou les retrouver.

L’adjudant était un peu déçu, mais avait fait un


grand pas dans son enquête. Depuis le début il n’avait
presque rien, vu que personne n’avaient été témoins de

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Le CABINET des OBJETS PERDUS

quoique soit. Le militaire était plutôt content de ses


avancées dans l’enquête, tout à l’heure il pourra allez
voir son supérieur le colonel pour lui exposer ses
avancées. Une fois terminée l’examen des
photographies, il se dirigea vers le bureau du colonel
Jean TAITUS. Il frappa à sa porte mais personne ne
répondit, il alla frapper à la porte de sa secrétaire le
gendarme caporal Elise Pandora. Il frappa deux fois Toc,
Toc, derrière la porte une voix aigüe répondit :
ENTREZ !

- Bonjour Elise, j’aurais voulus voir le colonel s’il vous


plait !

- Il n’est pas là, il est parti voir le préfet et la présidente


de région Karol DALGE. Il ne sera de retour vers 16 h
00, alors c’est urgent vous pouvez essayer son portable.
Malgré qu’il ne réponde presque jamais, car toujours en
réunion ou rendez-vous !

- Non il n’y a rien d’urgent, je lui parlerai quand il


reviendra à son bureau !

- Sinon je peux prendre un message, que je lui


transmettrait dès son retour.

- NON Merci Elise ce n’est pas nécessaire, il n’y a pas de


caractère d’urgence ! Vous êtes fort urbaine merci …

L’adjudant pris congés du caporal Elise Pandora, qui


pouvait-être un peu insistante à certains moments de peur

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Le CABINET des OBJETS PERDUS

de mal faire. Mais sa gentillesse et son sens du service


comblée largement ce petit défaut.

L’adjudant repartit vers son bureau, il passera un


coup de téléphone. Au colonel John LEJUSTE
commandant le 3 ième RMAT à MURET, pour savoir si
plusieurs de ses hommes seraient intéressés par
l’Opération Sangaris. Surtout s’il a dans sa flotte de
véhicules des fourgon FORD gris anthracite dans sa
caserne, le nom du personnel qui peut s’en servir.
Manque de chance le colonel LEJUSTE du 3 ième
RMAT, était lui aussi occupé en rendez-vous à
l’extérieur. L’adjudant fini par se dire qu’aujourd’hui, il
n’avancera pas plus c’est le karma on ne peut pas lutter.
Quand son téléphone portable se mit à sonner, c’était le
plancton de garde au bureau. L’adjudant décrocha tout de
suite quand bureau accueil du public, le gendarme de
garde Ludovic CONDET était à l’autre bout du fil.

- C’est Ludovic CONDET mon adjudant, il y eut une


tentative de cambriolage à Hyper-marchés SPAR
quartier les Clottes 31430 Le Fousseret. Vous pouvez
aller faire les constations, je vous envoie Eloïse dès que
je peux la joindre.

- OK Ludovic, je m’en occupe je pars tout de suite avec la


4L. Tu lui dit de venir avec le traffic, les appareils photo
et le matériel habituel. Bien compris chef, à vos ordres
mon adjudant.

L’adjudant monta dans la 4L, mit le bi-tons en route et


parti en trombe vers l’Hypermarché SPAR « Les

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Le CABINET des OBJETS PERDUS

Clottes » tout en haut sur le plateau. Le klaxon Deux-tons


chantez son SiLa-SiLa, alors qu’une ambulance fait
RéLa-RéLa. La vieille 4L marchée plutôt bien c’était loin
d’être une Ferrari, mais elle fonctionnait bien sans
surchauffée ! La montée des lacets sur la D6 se fit sans
essoufflement, elle repris un peu de vitesse sur le plateau
en haut de la côte. Il traversa tout la partie Ouest du
village le deux-tons en marche, quelques secondes plus
tard il arriva au lieu-dit « Les Clottes ». Le directeur du
petit supermarché SPAR, l’attendait sur le pas de la porte
de son magasin. Le voyant arriver le directeur vint vers
lui, à 14 h 00 quand j’ai fait la réouverture. Je me suis
aperçu que le rideau avait était forcé, le rail de
coulissement du rideau était tout mascagné. Soit avec un
pied de biche, ou avec un gros tournevis ou une pince à
décoffrer coudée. L’adjudant DUCOGNE fit le même
constat que le directeur, avec son téléphone il prit une
série de clichés. Il y avait des traces d’effractions sur la
serrure du bas du rideau, ce dernière a due résister plus
que prévue. Il était 14 h 30 quand Eloïse arriva avec le
traffic, ça faisait plus de 10 minute que l’adjudant était
sur place. Eloïse descendit du fourgon et déploya tout le
matériel pour isoler la zone d’effraction, la pose des
panneaux d’interdiction de zone, la pose de la rubalise
jaune !
Eloïse remonta dans le fourgon pour redescendre
avec un gros appareil photo numérique autour du coup,
elle mitrailla le rideau métallique dans la zone
d’effraction en tous sens. Puis elle se mit à mitrailler le
sol autour de la zone d’infractions, avec 80 millions de
pixels les photos pouvez révéler des détails invisible à
l’œil nu. Bon apparemment la tentative avait avortée, soit

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Le CABINET des OBJETS PERDUS

par trop de résistance du rideau métallique, soit par la


venue d’intrus les dérangeant pendant leur exaction.
Quand tout a coup l’adjudant parti en courant sur le
parking, courant en face vers la station essence en
remuant les bras comme s’il voulait attirer l’attention de
quelqu’un. Puis il s’arrêta de courir pour dégainer son
gun, tout en criant des sommations à un véhicule en
visant le fourgon Gris foncé de marque FORD. Le
gendarme Eloïse Flique ne comprenait pas une telle
agitation, Il n’y avait que l’adjudant pour comprendre la
cohérence de ses agissements. Le directeur interpela la
jeune gendarme Eloïse, en lui demandant ce qui se passe
à cet instant précis.

- Mais qu’est-ce qu’il fait l’adjudant, il devient fou ou


quoi ?

- Il a dû remarquer quelque chose qui nous a échapper,


ou cela n’a rien à voir avec notre affaire il se peut que
c’est une infraction de la route. Vous savez il a l’œil
partout, avec sa grande expérience professionnelle il ne
fait rien au hasard.

Le véhicule se fixa sur le parking sans comprendre ce


qui lui arrivé, ils sortirent de la cabine du véhicule les
mains en l’air. L’adjudant avança en visant les occupants
du fourgon, en vociférant des ordres et ça c’était sa
spécialité !

- On se fixe, ne bougez plus et éteignez le moteur !!!

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Le CABINET des OBJETS PERDUS

- Vous pouvez nous expliquer, de quoi on est coupable


s’il vous plait ?

- Plus tard gardez bien les mains en l’air, le temps que je


vérifie des petites choses ! Comme votre identité, restez
calme et tout se passera bien monsieur dame !!!

Pointant son arme sur l’homme qui n’avait pas l’air


athlétique du tout même un peu bedonnant. Car d’après
Mr GRIGNON ils étaient tous très athlétiques et musclés,
l’adjudant fut pris d’un doute ce serait-il fourvoyé ? Mais
il partit du principe que ce n’est que par rapport au
véhicule ce contrôle, l’identité des conducteurs aussi
pendant qu’ils y étaient !

- Vous pouvez baisser les bras, présentez-moi vos papiers


d’identité et ceux du véhicule s’il vous plait !

Ils baissèrent les bras un peu soulager, l’adjudant


avait l’air un peu plus serein. Ce qui fit descendre leur
stress des deux côtés, il sortit ses papiers tout doucement
avec deux doigts. Il ouvrit son portefeuille pour en sortir
prudemment, sa carte d’identité, le permis de conduire,
l’assurance du véhicule. N’ayant rien à se reprocher le
conducteur obtempéra aux injonctions de l’adjudant, ce
dernier vint à leurs faire des excuses sans plus
d’explications. C’était juste que leur véhicule est
identique à celui dans une autre affaire, pour se faire il
était obligé de les contrôler !
Eloïse Flique le gendarme courue pour rejoindre son
collègue et Adjudant de chef, elle mit la main sur étui à
revolver au cas où sa dégénérerai. Elle s’approcha

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Le CABINET des OBJETS PERDUS

doucement de son supérieur hiérarchique, en lui


demandant le pourquoi du comment ?

- Mon Adjudant qu’est ce qui se passe ? Vous avez décelé


une infraction de ces gens, ou ce n’est un contrôle de
pertinence ?

- Eloïse retourner vers le directeur, finissait votre


constat de cambriolage ! Je me charge du contrôle des
papiers, pour ces citoyens sans zèle quel qu’il soit !

- OUI chef ! Je retourne à mon pétrin remettre 100 fois


l’ouvrage sur le métier ! A vos ordres mon Adjudant !

Eloïse opéra un demi-tour ayant bien compris que


l’adjudant ne s’expliquera pas clairement maintenant. Il
fera une explication dans un second temps, pour
qu’Eloïse comprenne ses agissements mystérieux pour le
moment. Elle connaissait bien son chef, il ne faisait
jamais rien au hasard ! L’adjudant continua le contrôle
de papier ayant ranger son révolver dans son étui, voyant
que les administrés contrôlés produisaient toutes les
pièces d’identité et administratives du véhicule ! Les
tensions du début du contrôle avaient finalement
disparues, l’adjudant était maintenant dans son rôle de
contrôleur assermenté.

Une assermentation ou prestation de serment est la promesse


solennelle que fait une personne avant d'entreprendre les
tâches inhérentes à une certaine charge ou fonction. Il s'agit
habituellement de charges au sein d'un gouvernement, d'un

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Le CABINET des OBJETS PERDUS

pouvoir législatif, d'une instance judiciaire, d'un ordre ou


groupe religieux, de la fonction publique, de l'armée ou du
domaine de la santé.
Ces serments sont généralement requis par la loi de l'État
ou les règlements de l'institution avant que la personne ne
puisse exercer les tâches et pouvoirs de sa charge. Certains
serments sont une déclaration de loyauté envers
la Constitution ou d'autres textes légaux, ou envers une
personne détenant une autre charge ou fonction (par exemple
prêter serment de défendre la constitution d'un État ou de
loyauté envers le roi).
L'assermentation peut se dérouler sous la forme d'une
cérémonie d'investiture, d'un sacre, d'une intronisation, ou de
toute autre cérémonie relative à la prise de fonction, elle peut
aussi avoir lieu en privé et dans certains cas être répétée ensuite
en public. Jusqu'au XVIIe siècle, plusieurs assermentations
exigeaient un test religieux. Un agent assermenté est un agent
(éventuellement commissionné) qui a prêté serment, ce qui
l'autorise dans certaines conditions et sur un certain territoire à
dresser des procès-verbaux. Ces procès-verbaux sont des
documents établissant des faits constatés par l'agent dans
l'exercice de ses missions faisant foi jusqu’à preuve contraire.
Ils peuvent par exemple servir de preuve dans les infractions
pouvant donner lieu à des poursuites pénales. Le
commissionnement et l'assermentation ne permet à cet agent
d'opérer que dans son domaine de compétence (protection de
la nature par exemple).
Cet agent peut être un fonctionnaire de l'État (exemples :
policiers, gendarmes, agent des douanes, agent de l'office
national des forêts…), un agent municipal (agent de
surveillance de la voie publique, policier municipal, garde

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Le CABINET des OBJETS PERDUS

champêtre) ou dans le domaine des transports un agent privé


(exemples : agents SNCF, RATP, contrôleurs de réseaux de
transports publics locaux).
Selon les lois de l'État, trahir le serment prononcé peut être
considéré comme un crime et dans certains cas comme un acte
de haute trahison.
L’adjudant avait accompli son devoir sans faillir à son
serment, il avait un doute sur ce véhicule gris anthracite ! Ce
véhicule FORD transit Gris anthracite, qui avait participé à un
kidnapping et qui avait pris en photo par deux radars
automatiques de la région. Ce qui justifiait totalement son
action musclée, lors de l’interpellation de ces deux administrés
en cela il se sentait légitime !
Le contrôle de ces citoyens terminé, il se dirigea vers sa
collègue Eloïse FLIQUE gendarme dans sa brigade. Quand
l’adjudant arriva il tint à peu près ce discours :

- Après ce petit interlude de contrôle de papiers


administratifs et du citoyen moyen, revenons à nos
moutons ! Bon Eloïse vous avez fait les constations
numériques des effractions ?

Des questions brûlées les lèvres de la jeune femme, mais


elle les garda pour elle afin de ne pas se faire tancer par
son adjudant ! Car elle savait que l’on ne pouvait parler
d’une autre affaire devant des personnes étrangères au
service. L’adjudant demanda au directeur du petit
magasin, d’ouvrir son rideau afin de faire d’autres photos
de l’intérieur, avec des prises d’empreintes un peu partout
sur le rideau sur les rails aussi.

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Le CABINET des OBJETS PERDUS

- Monsieur le directeur, avez-vous remarquer d’autres


effractions sur les portes d’accès diverses du bâtiment ?

- La porte arrière du personnel, elle est blindée avec une


alarme et digicode. Elle est plus difficile à forcer, peut-
être avec un bulldozer ou une voiture bélier ?

- Dans votre officine aucune disparitions ou vol à grosse


échelle en tous genres ?

- Si tous les jours mais par mes clients qui me chapardent


des multitudes d’articles en tous genres !

- Monsieur le directeur ne jouait pas au plus fin, car c’est


vous qui nous a appelez ? Alors on est pas là pour rigoler,
un peu de sérieux !

- Ne le prenez pas mal mon adjudant, je voulez juste faire


un mot d’esprit pour détendre l’atmosphère !

- Excusez-moi je suis un peu nerveux, j’ai plusieurs


affaires compliquez à résoudre ! Ce qui me mets dans un
état de nervosité certaine, ce n’est pas contre vous mais
la rigolade en ce moment n’est vraiment pas de rigueur !
Pardonnez-moi encore Mr le directeur…

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Le CABINET des OBJETS PERDUS

Même Eloïse n’avait jamais vu son adjudant dans cet état


de tension, habituellement jovial et souriant maintenant
c’était un tout autre homme. Il faut dire que pour sa
défense en ce moment le colonel, était particulièrement
sur son dos depuis l’affaire de Francon qui avait
commencée par des mystérieux symptômes de la
population. Puis le bouclage du village par l’armée, les
dépossédant de toutes autorités sur la zone. Puis le
kidnapping de Mr GRIGNON, qui a généré une tension
depuis plusieurs jours. Depuis plus de deux mois, une
sollicitation permanente de ses services …
C’est pour cela qu’Eloïse prit la défense de son
chef en expliquant cela au directeur en privé loin des
oreilles de l’adjudant. Puis la voix douce d’Eloïse calma
toutes les tensions nerveuses, du directeur comme de
l’adjudant qui repartit sur les constats en évitant d’avoir
omis quoi que ce soit. L’apaisement était le mot du
moment, entre les deux hommes la sérénité revint pour
revenir plus dans le conventionnel d’une enquête. Une fois
la dernière vérifications faîtes, l’adjudant dit à Eloïse :

- Bon gendarme FLIQUE, on se rejoint à la caserne pour


le rapport du cambriolage !

L’adjudant remonta dans sa 4L, après avoir salué le


directeur avec une grande politesse. Il démarra sa voiture,
sans mettre le gyrophare et le klaxon deux tons.
La 4L disparue au loin dans les rues du Fousseret, dans le
tourbillon de la vie Fousseretoise ! Eloïse finit de charger
le traffic, la rubalise jaune d’encerclement de zone, les

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Le CABINET des OBJETS PERDUS

panneaux d’interdictions, le matériel qui avait était


déployé lors de l’arrivée sur la scène d’effraction. Le
directeur rentra dans son magasin avec ses employés, pour
une concertation commune après une tentative de
cambriolage. Pour leurs demander d’être attentifs aux
moindres détails ou disparitions pour les assurances.
La gendarme Eloïse FLIQUE prit la direction de la
caserne de gendarmerie avec son traffic de service.

Dix minutes plus tard à 16 h 45 Eloïse FLIQUE


arriva sur le parking à l’arrière de la caserne, la 4L de
l’adjudant était là. Elle descendit de son fourgon, pour
prendre la direction du bureau de son adjudant ! Qui se
trouvait au rez de chaussée derrière le bureau d’accueil au
public, les deux seuls bureaux se trouvant au premier
étage étaient ceux du colonel et sa secrétaire. Dans un petit
bâtiment d’un étages au RDC, les locaux techniques pour
le matériel, à l’étage le bureau du colonel et sa secrétaire.
Sous l’immeuble d’habitation de la caserne le garage et
l’atelier mécanique des véhicules de services militaires.
De l’immeuble d’habitation on pouvait atteindre les
bureaux, par le RDC qui communiqué avec l’immeuble
aux logements de fonctions des militaires. Eloïse alla
directement au bureau de l’adjudant DUCOGNE, les
gendarmes possédaient des bureaux dans l’espace accueil
au public. Mais les trois seuls qui ont un bureau fermé
c’était le colonel TAITUS, sa secrétaire Elise PANDORA,
et L’adjudant DUCOGNE.
Eloïse frappa à la porte du bureau de l’adjudant, TOC
toc toc, mais personne ne répondit le silence le plus total
la porte resta close. Bizarre sa 4L était sur le parking, et il

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Le CABINET des OBJETS PERDUS

n’était pas dans son bureau donc il ne pouvez être monter


chez le colonel. Elle décida de l’attendre dans l’espace
d’accueil à son bureau, comme ça il sera obligé de passer
devant elle ! Quelques minutes plus tard vers 17 h 00, elle
vit l’adjudant revenir vers son bureau. Eloïse l’interpela :

- Mon adjudant, pourrais-je vous entretenir un moment ?

- OUI bien sûr, dans mon bureau !!!

- J’aimerais que l’on parle de votre contrôle de véhicule


« Aux Clottes », je voudrez comprendre ce qui s’est
passé ?

- Venez gendarme FLIQUE, prenez place en face du


bureau !

L’adjudant expliqua en détail sa recherche sur les


radars automatiques, les clichés du fourgon FORD gris
anthracite qui pourrez être les kidnappeurs de Mr
GRIGNON ! Alors vous pensez bien quand j’ai vu un
fourgon identique, j’ai crus que c’étaient eux ! d’où le
contrôle un peu musclé de ces pauvres citoyens un peu
malmenés.

- Mais l’intervention était totalement justifiée, je devais


prendre aucun risque même avec vous ! Merci d’être venu
en renfort, je sais maintenant que je peux compter sur

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Le CABINET des OBJETS PERDUS

vous à tous moments. Vous avez était parfaite avec le


directeur du magasin, vous savez que je ne pouvais pas
en parler devant lui !

- Merci mon adjudant pour vos explications, pour vos


encouragements c’est très gentil mon adjudant !

- Il y a pas de quoi, c’est vraiment mérité !

Ils continuèrent ensemble à regarder les clichés, à


comparer les indices ! Eloïse avait compris la nécessité du
contrôle un peu musclé, il ne pouvait prendre aucuns
risque et surtout de laissé partir des coupables potentiels.
Les citoyens contrôlés avaient obtempérés sans aucuns
résistances vu qu’ils étaient innocents. Puis Eloïse prit
congés de son Adjudant, pour finaliser le rapport du
cambriolage. Une fois le Gendarme FLIQUE sortit de son
bureau, il décrocha son téléphone pour appeler le colonel
John LEJUSTE. L’adjudant composa le numéro du
colonel, il tomba une nouvelle son secrétariat qui lui
expliqua qu’il n’était pas encore rentré de son rendez-
vous. Vu l’heure 18 h 00 passée, il décida de tout remettre
à demain ce sera un autre jour ! Sur la porte de son bureau
il y avait un petit panneau tenant avec une ventouse et une
chainette, un souvenir d’un de ses voyages aux états unis
ou « States ». Le panneau d’un côté était marqué
« OPEN » et l’autre « CLOSED », et là il le mit du côté
« CLOSED » ! Voulant dire explicitement que c’était
fermé jusqu’à demain, ne pouvant contacter personne ce
n’était plus la peine de perdre du temps !

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Le CABINET des OBJETS PERDUS

Le lendemain matin vers 8 h 00 du matin L’adjudant


Robert DUCOGNE se dirigea vers son bureau,
aujourd’hui était une nouvelle journée. Quand il passa
devant la salle de pauses, tous ses collègues avaient
organisés un petits déjeuner avec des viennoiseries. Les
discussions allaient bon train, quand les gendarmes le
virent dans l’embrasure de la porte l’invitèrent tout de
suite à se joindre à eux :

- Venez prendre le petit déjeuner, avec nous mon


adjudant il y a des croissants et des chocolatines CHEF
!

- Volontiers chers collègues, mais j’ai une matinée très


chargée. Alors je ne resterais pas longtemps à pavasser,
je le finirais à mon bureau !

- Ce n’est pas grave, on comprend car en ce moment avec


les affaires qui se succèdent.

- Merci ma petite Eloïse, mais j’en profiterais pour faire


le rapport de début de journée avec les attributions des
postes de la journée. Ce ne sera pas long, après j’irais
dans mon bureau et je vous laisserez tranquillement finir
vos café…

L’adjudant se dirigea vers la machine à café toute neuve,


elle avait été remplacée la semaine précédente par le
fournisseur sous-traitant. Une belle nouvelle machine

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Le CABINET des OBJETS PERDUS

moderne, remplie d’électronique avec une multitude de


choix de variétés de cafés (Capuccino, latté, expresso, court, long,
thé divers, avec du lait ou sans lait, avec sucre ou sans sucre) enfin une
vrai machine à café payée par l’administration et gratuite,
ils étaient passés de la Senseo, à la machine à gaz
électronique de comité d’entreprise. L’adjudant
commença par les missions de chacun pour la journée, un
peu comme s’il faisait l’appel de ses troupes :

- Maréchal Des Logis Chef CONDET vous serez le chef de


patrouille avec le traffic, avec le GAV Eric LEBLEUX et
le gendarme Marc FOUGASSE voici pour le premier
équipage !

- Pour le Second équipage, le gendarme Eloïse FLIQUE et


Ernest BERLICOT avec L’estafette sur le cambriolage
des « Clottes » avec finalisation du rapport.

- Pour le troisième qui est le gendarme Loïc BIZUT qui


assure la protection rapproché de Mr GRIGNON à son
domicile avec sa moto personnelle.

- Et moi en soutien de l’accueil, et des affaires courantes


qui tombent sur l’instant.

Une fois les postes et les missions attribuées par


l’adjudant, il prit congés de ses hommes pour aller
s’enfermer dans sa tour d’ivoire. Une fois devant la porte

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Le CABINET des OBJETS PERDUS

de son bureau, il retourna la petite pancarte sur la face


« OPEN » avec un petit rictus de sourire sur le visage …
Il referma la porte de sa tour d’ivoire, mais son refuge
aussi quand des tensions hiérarchiques se font sentir pour
certaines missions sensibles politiquement : (relatif à
l’exercice du pouvoir dans une société organisée). Son petit douillés
quand le mauvais temps hiérarchique gronde dehors, mais
quelque fois même dedans par l’intermédiaire d’un objet
qui s’appelle « Téléphone ».
D’ailleurs l’adjudant décrocha ce dernier, composa le
numéro du colonel LEJUSTE John. Plusieurs sonneries se
firent ressentir avant que quelqu’un ne décroche le
combiné :

- ALLO ! Oui bonjour madame, je suis bien au bureau du


colonel LEJUSTE. Je me présente L’adjudant
DUCOGNE Robert de la caserne du Fousseret !

- Bonjour Mon adjudant, je vous le passe il est dans son


bureau au travail sur un dossier. Au revoir mon
Adjudant, tous mes respects !

- Colonel John LEJUSTE, à qui ai-je l’honneur ?


- Bonjour mon colonel, Adjudant Robert DUCOGNE je
vous présente mes respects les plus cordiales. Je me
permets de vous déranger, car je suis sur une enquête
d’enlèvement sur la personne de Mr GRIGNON. J’aurais
deux ou trois questions à vous poser, vous avez quelques
minutes à me sacrifier ?

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Le CABINET des OBJETS PERDUS

- OUI très bien, allez-y vite mon adjudant s’il vous plait ?

- Avez-vous des hommes qui s’intéresse de près ou de loin


à « l’opération SANGARIS », puis avait vous sur votre
caserne des fourgon FORD gris anthracite. Puis dernière
question si oui, pouvez-vous me dire dans vos opération
sur le terrain vos hommes prennent-ils des surnoms en
opération.

- Pour la première question, c’est AFFIRMATIF j’ai une


dizaine de mes hommes qui veulent s’inscrire à cette
opération. Il y en a même cinq qui partent bientôt …

- Pour la deuxième question, c’est NEGATIF dans la


caserne nous avons soit du PEUGEOT ou du RENAULT
en fourgon.

- Pour la troisième, il y a des codes pour chaque opérations


extérieure qui peuvent être variable, soit des surnoms,
soit des chiffres, soit des lettres, soit des pays enfin je me
porte garant pour tous mes hommes et si vous voulez les
impliqués dans quoi que ce soit veuillez m’apporter des
preuves tangible et solides. Je vous salue bien mon
adjudant !

- Tous mes respect mon colonel !

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Le CABINET des OBJETS PERDUS

L’adjudant sentit bien que la conversation était terminée,


la conversation c’était arrêtait comme elle avait
commencée sèche et concise à la militaire. L’adjudant
connaissait bien opacité des services de l’armée, pourtant
les gendarmes faisaient partis du même ministère. À
l’inverse de la police qui fait partie lui, du ministère de
l’intérieur ! Chacun son prés gardés, les moutons seront
bien surveillés… L’omerta était bien une pratique
commune, dans les services de l’armée ! Le bras droit ne
doit jamais savoir, ce que fait le bras gauche et cela depuis
tout temps ! L’adjudant raccrocha le téléphone un peu
dépité, par les agissements interservices dans la grande
muette. Pour cela elle portée bien son nom la grande
Muette, pour la deuxième fois dans cette histoire l’armée
marquée bien son opacité… Une fois le combiné
raccrocher, il décida d’aller voir son colonel et de lui
mettre les cartes en mains. Pour un poker menteur avec la
grande muette, il sera peut-être meilleur bluffeur que lui
petit sous-officier.
L’adjudant pris son smartphone posait sur son
bureau, puis sortit du bureau en traversant la totalité des
bureaux et entrer dans l’immeuble d’habitation pour sortir
sur la partie arrière et rentrer dans l’annexe technique au-
dessous du bureau du colonel et sa secrétaire Elise
PANDORA.
Robert DUCOGNE l’adjudant gendarme monta l’escalier
qui le menait vers son supérieur hiérarchique, une fois en
haut de l’escalier une rampe en fer forgé noire entourée la
trémie de l’escalier. La première porte à gauche en beau
moulé était du colonel marquée avec des lettres dorées, en
face à droite une porte en verre polie marquée secrétariat
avec un sticker bleu marine c’était le bureau d’Elise

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Le CABINET des OBJETS PERDUS

PANDORA. Un peu plus loin au fond du couloir une


fenêtre et de chaque côté deux portes, à gauche marquée
Archives, à droite Sanitaires WC. Il contourna la trémie et
la rampe pour aller se présenter chez Elise la secrétaire du
colonel, en frappant à la porte on voyait une forme venir
vers la porte.

- Bonjour mon adjudant, dit Elise en ouvrant grand sa


porte. Entrez mon adjudant, quel bon vent vous amène ?

- Bonjour Elise, comme hier j’aurais voulu m’entretenir


avec le colonel s’il est libre !

- Elise revint vers son bureau, décrocha son téléphone et


appela le Colonel ! Bonjour mon colonel c’est Elise, J’ai
l’adjudant DUCOGNE qui souhaiterait un entretien avec
vous !

- Bon envoyez le moi, je n’ai pas un gros créneau à lui


accorder !

- Vous pouvez y aller, il vous attend mais il a un rendez-


vous juste après vous alors rapidement !

- Affirmatif ce sera rapide, je vais juste lui exposer les faits


d’une enquête !

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Le CABINET des OBJETS PERDUS

L’adjudant se dirigea vers la porte après avoir remerciez


Elise, il frappa deux fois à la porte en chêne du colonel.
Une grosse voix répondit derrière la porte :

- ENTREZ, mon adjudant !

- Mes respects mon colonel, je viens vous entretenir à


propos de l’enlèvement de Mr GRIGNON à FRANCON.
Nous avons fait des avancées notables, avec l’aide des
capacité de Mr ROUMAGNAC nous avons retrouvés ce
pauvre malheureux. Il était prisonnier dans un abri à
berger abandonné en pierre sèches. Vu le peu de
témoignage que l’on avait, j’ai vu sur la carte des radars
automatiques qu’il y en avait quatre autours de
FRANCON ! J’ai téléphoné au centre de regroupement
de haute Garonne : CDINRA qui gardent les
informations pendant une année complète à partir de la
date de l’infraction. L’opérateur m’a fourni les clichés
aux dates du créneau que je lui avait donné. Après avoir
trier les clichés, il en est ressorti deux clichés d’un
fourgon sombre de marque FORD Gris anthracite. Puis
avec l’aide du GAV Éric LEBLEUX qui m’a indiqué le
bon logiciel pour grossir les images sans pixélisées, nous
avons un trouvez un indice sur le tableau de bord du
véhicule. Un prospectus sur « l’opération SANGARIS ».
J’ai donc appelez le colonel John LEJUSTE du 3 ième
RMAT en lui posant 3 questions.

- Voici les trois questions :

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Le CABINET des OBJETS PERDUS

- Avez-vous des hommes qui s’intéresse de près ou de


loin à « l’opération SANGARIS »,
- puis avait vous sur votre caserne des fourgon FORD
gris anthracite ?
- Puis dernière question si oui, pouvez-vous me dire
dans vos opération sur le terrain vos hommes prennent-
ils des surnoms en opération ?

- Oui et alors, il y a répondu à vos 3 questions !

- Certes mais avec une langue de bois digne d’un


politicien, en me disant qu’il se portait garant pour ses
hommes. Que si je voulais impliquer un seul, il nous
faudra de réelles preuves solides et tangibles !

- Mon Colonel moi je me sens dans une impasse, alors je


m’en remet à vous pour faire monter d’un cran le bluff du
poker menteur. Mais sur les clichés on voit leurs têtes,
aux auteurs des délits !

- Non mon colonel les deux individus à l’avant ils portent


des cagoules !!! il est vrai que nous avons pas grand-
chose, mais si on nous l’opportunité d’étudier leurs
plannings pour qu’ils puissent se disculper ce serait déjà
très bien NON !

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Le CABINET des OBJETS PERDUS

- Bon très bien je vais m’entretenir avec le colonel


LEJUSTE, je vais voir ce que j’obtiendrais en retour !
Merci de votre rapport mon adjudant, je m’en occupe et
je vous libère Merci…

L’adjudant ressortit du bureau de son supérieur fit un petit


geste de la main à Elise, avant de redescendre l’escalier. Il
retourna à son bureau voir si du boulot l’attendait, sinon il
se replongera dans son dossier à essayer de lever de
nouveaux lièvres qui auraient pu lui échapper.

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CHAPITRE XIV
Opération Sangaris

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Le CABINET des OBJETS PERDUS

Depuis la base de Francazal l’armée chargée un


C-160 TRANSALL et Deux A400M AIRBUS le plus gros
avions de transport de matériels militaire. Pouvant
transporter jusqu’à trente tonnes de matériel et 116
hommes de troupes, les avions étaient en train de se
remplir de 60 tonnes de matériels : VIB (Véhicule Intervention
Blindé), JEEP MP4, cantines modernes mobiles, groupes
Electrogènes, Centre de transmissions mobiles et Armes
en tous genres ! Sur le Tarmac près de 200 hommes
attendaient leurs embarquements dans le C-160
TRANSALL, avec barda sur le dos, armes, casques lourds
et équipements de guerre. Certains profitaient de l’attente
pour se restaurer avec des rations de combat, d’autres
buvaient, certains appelaient au téléphone leurs femmes.
Chacun avait des moyens différents de combler l’attente
et l’anxiété du départ. Tous ces hommes fumaient,
parlaient à leurs épouses et enfants, d’autres lisaient des
journaux, ils s’occupaient comme ils pouvaient ! Des
petites fourmis s’agitaient à déplacés du matériel, pour
remplir ces deux gros porteurs A400M haut comme de
petits immeubles de trois étages aux alentours de 15
mètres de haut.
On avait vraiment l’impression qu’avec les
énormes moyens qu’utilisés les militaires, on avait du mal
à penser que c’était juste pour une simple relève des
hommes fatigués basés en Afrique centrale. Cela donnait
plutôt l’impression qu’ils partaient en guerre pour
défendre le pays contre un envahisseur très structurés.
Mais pas du tout il y avait bien encore des petits heurts de

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Le CABINET des OBJETS PERDUS

ci et là, ils étaient encore présente pour désarmer la milice


SELEKA elle structurée et armée et une fraction Anti-
Balaka belliqueuse mais très peu armée. Les moyens mis
en face étaient proportionnels de 1 à 10, en armes car
certains des Anti-Balaka groupe ethniques n’avaient que
des machettes et armes traditionnelles. Alors pourquoi un
tel déploiement de force de la part de la France, du temps
du président Hollande qui avait mis en place cette
opération le 05 décembre 2013. Depuis neuf année les
moyens mis en œuvre étaient estimés à 200 millions
d’€uros, la somme en soit n’étant pas faramineuse.
Le défilé des camions citerne faisant le plein des avions,
des semi-remorque de 30 000 litres de Kérosènes faisaient
le plein sous chaque aile des avions avec un total de
150 000 litres environ de kérosènes pour les rois avions.
Avec un coup du plein a 25 000 € par avion / 4500 Km.

Après deux heures de mises en condition des


appareils, de chargements divers, de tests et de
vérifications diverses les pilotes et co-pilotes des appareils
mirent en routes les moteurs. Indiquant que
l’embarquement était proche, le voyage allez pouvoir
commencer. Entre angoisses et excitations les soldat
prirent place dans les avions, sur des bancs fait de sangles
plates et de tubes ronds en aluminium. Le confort était
plus que précaire, pour les plus malins ou les vieux
briscards qui n’était pas à leur premières missions.
Certains mettaient sous leurs petites fesses un coussin,
sinon prenaient une veste polaire bien pliée pour amortir.
Le voyage allait durer plus de 5 heures, pour atterrir à
l’aéroport de Reggane en Algérie le temps de faire le

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Le CABINET des OBJETS PERDUS

plein. Pour un bivouac autour des appareils et de dormir


un peu pendant 3 heures le temps du plein et des
vérifications de rigueurs. La plupart des soldats sortirent
les matelas en mousse, les sacs de couchages car les nuits
algérienne sont froides. La journée la température pouvait
monter à plus de 40°celsius, mais par contre la nuit la T°c
descendait allègrement en dessous de zéro voir même en
négatif ! Ils connaissaient tous les particularités météo de
ces pays, souvent les soldats engagés dans ses opérations
avaient fait des missions extérieures. Ils s’installèrent du
mieux qu’ils purent avec leur Barda ranger du mieux
possible dans les compartiments au-dessus d’eux fermés
par des filets en sangle jaunes. En faisant monter 60
hommes par avions, le fret était passé à 20 tonnes par
avion et 15 Tonnes pour le C 160 TRANSALL. Tout ce
petit monde avait pris place dans les appareils de façon
chirurgical, chaque éléments était placés et attachés au
millimètre près ! A l’armée rien n’était laissé au hasard, il
y avait des procédures pour tout. Même pour aller faire ses
besoins en plein vol, il y avait des consignes et surtout où
faire pour que ce soit propre pour le suivant rigueur et
ordre.
Une fois tous montés et installés à leur place, la
porte arrière de l’avion se referma en remontant vers le
plafond telle la mâchoire d’un cétacé. Les moteurs à
l’extérieurs dont le bruit était bien présent à l’intérieur, se
mirent à accélérer dans un vacarme assourdissant. Les
hommes ne purent même pas se parler pendant toute la
phase de décollage. Puis ils sentirent une secousse comme
si les freins lâchaient d’un seul coup, l’appareil se mit à
avancer doucement jusqu’à sentir une vitesse assez rapide.
Apres une bonne centaine de mètres ils sentirent l’avion

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Le CABINET des OBJETS PERDUS

se redresser un peu tout en continuant d’accélérer,


jusqu’au moment où les roues ne touchèrent plus la piste.
Tous les hommes ressentirent dans le ventre comme des
picotis, une drôle de sensation que tout le monde ressent
quand on ne dépend moins de l’attraction terrestre. Pour
qu’au final le tintamarre des moteurs diminues
ostensiblement, pour devenir qu’un ronronnement bruyant
mais supportable ou l’on pouvait discuter à deux
rapprocher. La plupart se calèrent confortablement dans le
banc, ou plutôt du plus confortable possible sur des
banquettes purement militaire raides et sèches. On étaient
loin des fauteuils confortables des grandes compagnies
saoudiennes ou françaises. Le pire c’est qu’ils
s’habituèrent au bruit des moteurs qui devint comme un
doux ronronnement au bout d’une petite heure. Certains
avaient réussis à s’endormirent, comme dans un train le
bruits des rails au début vous agace, puis ce bruit devient
une routine et vous berce doucement vers le sommeil.
Certains dormirent pendant plus de trois heures, pendant
que d’autres lisaient un livre, d’autres étaient sur leurs
téléphone en train de jouer à des jeux vidéo. Il y en a même
un qui rechargeait son smartphone, avec power-Bank
mobile externe.
A des moments les avions passés dans des trous
d’air provoquants des secousses, assez perturbantes pour
les moins aguerris ! Puis le vol continuait sur les mêmes
bases qu’avant, certains des endormis se réveillèrent ne
sachant pas trop ce qu’il se passés encore dans les brumes
du sommeil. On dit que dans les avions normaux le plus
long c’est le décollage et l’atterrissage, mais là ce n’était
pas le cas car le trajet était beaucoup plus long 2623 Km
environ jusqu’à la première pause. Au bout de quatre

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Le CABINET des OBJETS PERDUS

heures trente minutes l’avion entama une très légère


descente, presque imperceptible par les passagers de
l’aéronef mais la descente se faisait bien. Jusqu’au
moment l’appareil fit une circonvolution à l’ouest pour se
mettre en axe avec la piste d’atterrissage, car le vent
souffler de l’est et l’avion devait atterrir face au vent. Déjà
par économie car avec le vent de face cela ralentit
l’appareil, puis aussi parce que la piste était orientée D’Est
en Ouest ou l’inverse peu importe ! Mais cette fois c’était
d’Ouest en Est en corrélation avec le vent de face, même
si ce dernier était très léger à peine 20 Km/h il effectuait
quand même son travail de freinage. La piste de plus de 4
Km de long, pouvez accueillir de gros porteur tel des
A380 ou un Boeing 300er. Cette piste même si ce n’est
qu’un aérodrome régional, avait servie de base militaire à
une certaine époque. Tous les équipements avaient été
prévus pour que ce soit un aéroport, mais l’état préféré le
garder à disposition pour d’autres missions plus
confidentielles telle que ce ravitaillement en kérosène.
Avec un service de gardiennage et de sécurité
surdimensionné par rapport au site, sauf si c’est l’état qui
l’emploie pour des opérations un peu plus secrètes.
Il était près de 15 h 00 quand le premier A400M
toucha la piste de L’aéroport de Reggane, les
infrastructures de l’aéroport faisait plus pensées à une
base aérienne de l’armée ! Sans presque aucun à coup
mais un léger crissement des énormes pneus des huit trains
doubles d’atterrissages. L’atterrissage se fit toute en
douceur d’une main de maître du pilote, une fois en bout
de piste l’airbus prit la direction deux fois à droite vers le
parking gros porteur à l’opposé. Quand le deuxième allait
toucher la piste, toujours avec une certaine douceur, les

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Le CABINET des OBJETS PERDUS

roues touchèrent la piste avec à peu près les mêmes


crissements des pneus ! Lui vira deux fois à droite pour
rejoindre le Tarmac Sud-Ouest, le C-160 TRANSALL lui
aussi commença son approche finale, lui toucha la piste
sans aucun bruit de pneus pour rejoindre ses deux
collègues sur le Tarmac Sud-Ouest.
Puis la valse des camions citernes à kérosène
commença sous les ailes des avions militaires, aucun autre
appareil n’était sur les différents Tarmacs. L’aéroport tout
entier leur était entièrement et exclusivement dédier, dès
que les trois appareils Français furent stationnés le service
de sécurité c’était activé. L’on pouvait apercevoir des
véhicules sur le chemin de ronde autour du site, qui
patrouillés en se croisant en certaines parties le périmètre
du site faisait plusieurs dizaines de kilomètres trois pour
être exact. Le périmètre du site faisait 30 Km
approximativement, il fallait presque une heure pour en
faire le tour total avec quatre équipages cela permettez un
passage tous les 15 minutes avant un second équipage.
Une chose était sûre c’est que les autorités ne plaisanter
pas leurs invités, il prenait très au sérieux la sécurité de
l’armée française. Les rampes de chargements arrière
ouvertes, les hommes de troupes se déverrouillèrent les
jambes sur le Tarmac. Les officiers de chaque appareil
donnèrent des ordres clairs :

- NE VOUS ELOIGNEZ PAS, Nous repartons dès le


plein de kérosène fait sur chaque appareils nous
repartons ! C’est compris les bourrins bouffeurs de
foin !!!

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Le CABINET des OBJETS PERDUS

Ce qu’il y a de bien avec des militaire c’est qui suivent les


ordres à la lettre, ils sortirent leurs Bardas et se mirent tous
à l’ombre sous les ailes et sous le fuselages de l’appareil.
Il faisait un soleil de plomb approchant des 40 °c et plus
encore en plein soleil, cette chaleur écrasante partis de
Toulouse avec 16°c le delta était plus que conséquent.
La troupe de militaires aguerris était là gisant sur le
sol à l’ombre, tel des limaces cherchant l’humidité et la
une fraicheur. Tous s’occupaient à leurs façon pour passer
le temps, ils leurs tardaient qu’une seule chose c’était
d’arriver à destination à BANGUI. La jeunesse et la
fougue car la moyenne d’âge ne dépassait pas les trente
ans ! Pour les hommes de troupes seulement, car pour les
officiers et sous-officiers elle était un peu plus élevée en
flirtant la cinquantaine. Certain dormaient sur leurs
paquetages dans une ambiance de sauna suédois, car cinq
heures auparavant ils étaient en France avec 24°c en
moins. Quand les camions citernes eurent fini
l’approvisionnement en Kérosène es avions, les
techniciens opérateurs pompistes vinrent à la hauteur des
cockpits des appareils ! Pour leurs faire un pouce en l’air
signifiant que tout était OK, puis il repartit vers son
camion pour disparaître définitivement.
Les pilotes appelèrent les officiers pour donner l’ordre
d’embarquement, les petits fourmis s’agitèrent en tous
sens pour regagner les monstre d’aluminium et matériaux
composites. Une fois les hommes ayant libérées le tarmac
et réintégrés la carlingue, les pilotes attendant le feu vert
des officiers pour le démarrage des moteurs. Puis les
pilotes démarrèrent les moteurs les uns après les autres,
dans un bruit infernal de moteurs les aéronefs partirent du
tarmac l’un après l’autre.

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Le CABINET des OBJETS PERDUS

Pour aller encore une fois décollaient face au vent


d’Ouest en Est, même si le zéphyr saharien n’était
toujours pas d’une force phénoménale. La manche à air
était à peine levée un peu comme un ballon qui se
dégonfle. Le premier des appareils parcourut les trois
quarts de la piste, avant que la puissance des moteurs ne
puissent extraire l’aéronef de l’attraction terrestre. Une
fois l’avion ayant pris son envol, le second se mit en place
sur la rampe d’accès à la piste. Puis ce fut au tour du
dernier appareil de rejoindre ses petits camarades dans les
airs, pour faire un convois les séparant de plusieurs
centaines de mètres dans les cieux paisible d’Algérie.
Il était vers 19 H 00 heures quand le soleil se coucher
à l’horizon, dans des couleurs passant du rouge au violet
en passant par le pourpre doré. Les pilotes avait la chance
de voir un tel spectacle, à l’inverse des hommes qui eux
n’avaient que de tout petits hublots. Certains de ceux qui
ont le hublot derrière eux pouvaient profités du spectacle,
pour les autres il faudra faire marcher leur imagination.
Beaucoup d’entre eux n’étaient pas enclin à rêver ou faire
marcher l’imagination, ils étaient en majorité cartésien et
terre à terre tel un bon militaire qui suit les ordres.
Après trois bonnes en heures encore de vol, avec le
ronronnement des moteurs berçant nos valeureux
guerriers. Les appareils entamèrent leurs descentes lentes
vers BANGUI, la nuit était noire sans lune avec un ciel
rempli d’étoiles. Dix minutes plus tard les pilotes
aperçurent les lumière de la grande ville de BANGUI,
avec les différent quartiers les plus riche bien éclairés. A
contrario au quartiers pauvre qui eux étaient dans
l’obscurité la plus totale, la piste était bien délimitée on la
distinguée nettement. La tour de contrôle lui demanda

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Le CABINET des OBJETS PERDUS

d’opérer un virage 80° pour se mettre en axe à la piste, de


réduire de 20% les moteurs, et de baisser les volets de 90°
pour les aérofreins avec un angle de 12%. Plus l’approche
se faisait plus les discussions étaient denses et rapide, la
tour de contrôle distillée ses informations au fur et à
mesure avec les différents angles. Les pilotes pourraient
très bien se passer de ces renseignements, et piloter aux
instruments comme on dit dans le jargon. Mais cela
demander moins d’attention et d’actions de vérification
quand la tour donnée les information dans les casques.
Jusqu’au moment les trains d’atterrissages touchèrent la
terre ferme dans une légère secousse presque
imperceptible, puis ce fut le freinage assez sévère pour
atteindre le bout de la piste sans encombre.
Puis ce fut le ballet des atterrissages successifs des
deux autres appareils, dans un petit train d’aéronefs ils se
dirigèrent vers le Tarmac pour le débarquements des
troupes. Puis dans la foulée le déchargement du matériel
de fret et des véhicules. Avec 20 Tonnes par avions cela
allez demander plusieurs heures, les hommes iront
directement à la caserne dans des camions Berlier JBC
bâchés transport de troupes datant des années 90. Du
matériel vieillissant mais d’une solidité à toutes épreuves,
du matériel recyclés mais d’une fiabilité et robustesse peu
contestable. Les deux cents hommes partirent en convoi
vers la caserne, les militaires de la base aérienne allaient
prendre en charge le matériel pour le rapatrié vers la
caserne de l’Opération Sangaris. Il faut dire que les soldats
français n’étaient pas en odeur de sainteté, en centre
Afrique comme en Afrique tout court. Ces colons
inquisiteurs qui viennent se mêler de ce qui ne les regarde
pas, ou de la politique pour en retirer des

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Le CABINET des OBJETS PERDUS

Avantages pécuniers ou des ressources du pays. Alors


il fallait être toujours prudent, et tous les sens aux aguets
pour ne pas se faire surprendre par des milices
belliqueuses envers la France. La chaleur humide de la
nuit donnait l’impression de dégouliner de sueur sans
discontinuer, l’air était suffocant comme dans un
hammam avec de la vapeur. Pour certain cela allait
demander un certain temps d’adaptation aux conditions
climatiques, il était 23 h 30 du soir les rues de BANGUI
grouillées de monde les indigènes vivaient un peu la nuit
car moins chaude que la journée. Au passage du convoi de
camions les Banguissois s’écartés qu’au dernier moment,
les hommes de troupes sentaient les odeurs de cuisines aux
épices à travers les bâches du camion. Le dépaysement
était total les bruits et les odeurs, la chaleur de la nuit
étouffante à cette heure-là il faisait quand même plus de
25° Celsius.
Le convoi se déplacé avec aisance sur les parties
dégagées des avenues larges et droite, mais dès que l’on
rentrez dans des quartiers plus populaires avec des
échoppes faîtes de bric et de brocs, les gens et les motos
grouillaient en tous sens. Les JBC klaxonnés pour
disperser la foule, des effluves de poissons de viandes
cuisinés avec des épices, et des chiens errants ou pas
d’ailleurs venaient quémander leurs maigres pitances. De
temps en temps ils passaient devant des bars Karaoké d’où
sortait des music africaines d’un autre temps, il y avait son
lot de voiture aussi qui circulait un peu anarchiquement
sans réellement de règles. Des taxi bricolaient et repeint
avec les moyens du bord, certains était repeint au pinceau
le tout donner un semblant d’uniformité suivant les
compagnies. Ils étaient quand même loin des taxis jaunes

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Le CABINET des OBJETS PERDUS

de New York (the Yellow Cab), qui déverse son lot de taxi
jaunes dans la mégapole américaine le soir à la sortie des
bureaux. Mais l’économie africaine était à des lieux de
celle des Américains, mais la règle était la même on se
débrouille avec ce que l’on a ! En centre Afrique la loi du
plus fort était encore plus vrai, car ils prenaient exemple
sur la nature qui elle était encore plus impitoyable quand
il fallait se nourrir ! C’est soit tu manges, ou soit tu es
mangé et c’est plus la même musique ! Tu passes souvent
en centre Afrique du prédateur à la proie, ou du chasseur
au chassé sans que l’on s’en aperçoive vraiment. Ce qui
donné à ce pays un côté magnifique et surprenant, on
passait du désert aride, à une jungle luxuriante, du chaud
voir très chaud le jour à un froid presque glacial la nuit !
L’apologie du Ying et du yang en permanence, ce qui
contribuait peut-être à cette beauté un peu heurté par
l’opposition de styles.

Puis dès la sorties de la ville les belles routes goudronnées


passées, en chemin goudronnés remplis de bosses dues
aux racines des arbres. Les hommes à l’arrières
rebondissaient à chaque bosse telles des balles de Ping
Pong sur les bancs sommaires fait de fer et de bois, au
centre une banquette dos à dos. Tous faisaient des bonds
à chaque ornière, ils se rattrapaient comme ils pouvaient à
la structures apparente du siège. Puis au bout de plusieurs
kilomètre très chaotiques, le convoi des six camions
ralentirent et stoppèrent devant un grand portail en fer vert
tout en haut de la route de la corniche à BANGUI gardait
par deux sentinelles armées. Ils arrêtèrent le convoi pour
contrôler les papiers officiels de leurs entrée dans la
caserne, et leur présence ici. Une fois le contrôle effectuait

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Le CABINET des OBJETS PERDUS

ils se mirent à ouvrir le grand portail en fer vert anonyme


sans aucunes inscriptions, puis revinrent devant les deux
piliers du portail pour saluer le convois au garde à vous le
temps de passage des six camions. La caserne était grande
sur une colline dans les bois avec des bâtiments un peu
partout, des hangars divers et variés, des citernes, du
matériel des Groupes Electrogènes, des véhicules
militaire étaient stationnés un peu partout. A croire que
chaque soldat avait un véhicule, ils roulèrent jusqu’à
quatre grands bâtiments de plusieurs étages. Ces
bâtiments massifs de deux étages servaient à héberger les
troupes, des immeuble sans aucunes fioritures de style.
Les chambrées étaient faites par six hommes de troupe
deux de chaque côté, chacun avait son lit, un placard en
fer double porte. Pouvant contenir tout le barda et ses
affaires, à l’entrée deux lavabos, avec un toilette WC d’un
côté et une douche rudimentaire de l’autre. Le confort était
sommaire certes ce n’était pas le grand luxe, mais ça avait
l’avantage d’être simple et pas compliqué à entretenir
parterre un carrelage couleur brique le plus simple
possible en hexagone.
Les officiers avaient des chambres individuelles
de 15 m² chacune, dans le même style avec du mobilier en
bois, Un toilette, une douche, et un lavabo avec juste au-
dessus une petite armoire à pharmacie avec des miroirs sur
les portes. Les 160 soldats prirent leurs place dans les
chambrées, sur chaque porte les noms des quatre soldats
affectés n'y avait pas de camaraderie ou d’affinités
diverses, c’était préétabli à l’avance par le
commandement. Les règles étaient simples il n’y avait
qu’à les suivre, et tous se passerait sans encombre. A partir
d’aujourd’hui réveil au son du clairon tous les matins à six

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Le CABINET des OBJETS PERDUS

heures, puis une heure de sport, puis petit déjeuner au


mess troupe et officiers. Ce ne sera que vers huit heure que
les équipages auront leurs missions diverses et variées. La
dizaine d’homme du 3 ième RMAT avait étaient placés
dans les 3 Chambrées cotes à côtes. Les six militaires de
la chambrée Gazelle était ceux du 3ième RMAT, toutes les
chambres avaient des noms d’animaux d’Afrique :
Babouin, chacal, Fennec, girafe, lion, mangouste, hyène
etc …
Tous les hommes prirent leurs marques, en personnalisant
leur placard avec des photos et des objets personnels. En
à peine vingt minutes tout ce petit monde avait intégré ses
pénates, ils étaient tous installés avec le lit fait au carré
comme dans la règle des militaires.

Le lendemain matin à 06 H 00 pétante le clairon


retenti dans toute la caserne, chacun sortait de sa torpeur
nocturne un peu le cerveau embrumé ils partirent vers
l’unique douche, la douche de chacun ne pouvait durée
plus de deux minutes chrono en main, comme ça en moins
d’un quart d’heure les six hommes de la chambrée étaient
frais et dispos ! A 06 H 30 pile la montée des couleurs et
la revue des troupes sur la place d’arme s’effectua, puis
l’appel pour former les équipages du jour avec les
différents objectifs et missions. Chaque section composée
de 35 hommes de deux officiers et de trois sous-officiers
recevait une couleur : 1 Bleu, 2 Verte, 3 rouge, 4 Jaune.
Pour aujourd’hui La bleu et la verte qui seront de mission,
la rouge et la jaune seront de repos sur la caserne si besoin
de renforts en cas d’attaque ou d’embuscade. La section
bleu partira vers Bobayen sur RN1 où des heurts d’une

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Le CABINET des OBJETS PERDUS

milice armée avait été signalée. La section verte ira vers


Bogangolo ou des paysans PEULS réfugiés se plaignent
de dégradations de leurs cultures par des véhicules 4X4
passaient en plein milieu des cultures de Mil, coton et de
caféiers. Avec des traces de pneus flagrantes sur
l’exploitation et dans les parcelles, souvent ce sont des
opposants à la milice SELEKA musulmane en place qui
font ses dégradations aux dépends de pauvres cultivateurs
PEULS refugiés. Au centre Afrique les milices sont légion
suivant les ethnies et religions différentes, des origines et
cultures semblables ! Les distensions étaient très fortes
entre opposants de traditions séculaires ethniques.
Un peu partout dans le pays et dans plusieurs villes de
centre Afrique, des massacre sont perpétrer par les milices
Anti-Balaka sur des civils innocents.

Massacre de Bossembélé :
Des civils de confession musulmanes n’ayant pas les
moyens de s’échapper de la ville, se réfugies dans la
mosquée à l’arrivée des Anti-Balaka dans la ville. Les
civils vont se réfugiés dans la mosquée, 25 personnes
hommes, femmes, enfants, vieillards. Les Anti-Balaka
contact les militaires de la force MINUSCA et le
gouvernement pour réclamer une rançon de plusieurs
millions de francs CFA. Le gouvernement ne voulant pas
négocier avec eux, douze heures plus tard donnent l’assaut
de la mosquée massacrant les 25 personnes à l’intérieurs.
On retrouvera aussi les cadavre de 18 autres civils autour
de la mosquée, durant cet assaut aucun Anti-Balaka ne
sera blessé ou tué.

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Le CABINET des OBJETS PERDUS

Massacre de BAORO :
Les Anti-Balaka prennent en otage une partie de la ville
BAORO en demandant une rançon de 38 millions de franc
CFA ---> 55 000 € environ au gouvernement qui ne cèdent
pas aux exigences des terroristes. Pour que quelques heure
plus tard, ils massacrent 17 personnes dont une femme au
moins, un marabout très âgé, un chef de quartier AHMED
ALIM et des civils innocents !
Dans plusieurs villes du pays des massacres semblables se
perpétues, Ville de BOHONG, la ville de BOALI trois
militaires Congolais faisant partie de la force MINUSCA,
dans le marchés de BOALI attaque un VLB (Véhicule
Léger Blindé) et tue les 3 militaires en missions de
protection. Le général Congolais MOKONO réplique
avec ses hommes et désigne les Anti-Balaka comme des
terroristes. En tuant 12 belligérants Anti-Balaka sur le
marché de Boali et n’étant pas un fait isolés dans plusieurs
petites villes du pays.

Ce matin-là chaque équipage était composé de la façon


suivante :
- 1 VLB (Véhicule Léger Blindé) avec 4 hommes
- 3 VIB (Véhicule Intervention Blindé) 6X3 avec 11
hommes à bord.
- 1 JBC Berliet avec sa remorque cantine 17 Hommes
- 2 Jeep JP4 Peugeot 4 Hommes fermant le convoi.

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Le CABINET des OBJETS PERDUS

Avec un total de 62 hommes par section, les équipages


comportaient exactement les mêmes spécificités :

- 1 Chef de bord
- 1 pilote
- 1 radio tireur
- Des fantassins de 1 à 15 pour le JBC
Une fois les hommes, les bardas, les armes et munitions
embarquées le convoi pouvait prendre la direction de sa
mission mené par le chef de bord avec la carte d’état-
major et la boussole. Le convoi des quatorze véhicules
démarra de la place d’armes, pour traverser l’intégralité
du camps jusqu’au grand portail vert ou deux sentinelles
montaient la garde. Quand les deux sentinelles entendirent
le bruit des moteurs au loin, elles commencèrent à ouvrir
les deux pan des portails en fer verts. Puis elles se mirent
chacune aux garde à vous en saluant les valeureux soldats
partants en mission. Une fois le portail passé avec les 14
véhicules, les deux sentinelles refermèrent le grand portail
vert en les regardants s’éloigner au loin. Les plus bruyants
étaient les VIB et les plus polluants aussi, un énorme
panache de fumée noire restée flottante dans l’air après
leurs passages. L’excitation montait petit à petit chez les
hommes, entre angoisse, peur, joie de l’action cela
provoquait un sentiment diffus et dur à expliquer. Mais ça
y est ils étaient dans le feu de l’action, mais la prudence
restez de mise car au moindre faux pas ou relâchement
cela se payer cash ! Au mieux blesser à l’hôpital, sinon
décéder entre quatre planches ! Alors personne ne badiner
avec la sécurité, et surtout pas les chef de bord que s’il

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Le CABINET des OBJETS PERDUS

prenait n’importe lequel des soldats en faute cela finissait


au gnouf (aux arrêts en taule). En descendant route de la
grande corniche, le convoi arriva sur le rond-point du
président Mobutu. La section bleu et verte en convoi
tourna à droite sur l’avenue de la présidence, le convoi
passa devant le palais présidentiel sur une 400 mètres.
Jusqu’au ministère des finances puis ils tournèrent à
gauche, pour emprunter rue Luther King sur 300 mètres
environ. Puis ils tournèrent à droite sur l’avenue de
l’indépendance sur la RN1, sur plusieurs kilomètres
jusqu’à la patte d’oie. Où la RN1 se divise en deux pour
continuer RN1 à gauche, RN2 à droite puis RN4 sur 110
km de route sinueuse et bosselée. La section Bleu continua
sur la RN1 sur une petite centaine de kilomètres jusqu’à
BOBAYEN une petite bourgade fait de huttes de
cultivateurs sur une colline à 600 mètres de haut bord du
lac M’Bali river. Dans cette région semi-désertique la
terre était pauvre, mais le soleil bien présent avec un peu
d’eau pour arroser. Il y avait deux solution pour l’arrosage
soit on va chercher l’eau et on la déplace ce qui demande
de gros moyens mécaniques, soit on plante près de l’eau
et l’eau est plus proche avec des moyens mécaniques
moindres et arrosages manuels.

Après plus 2 H 30 avec une moyenne 48 Km/h vu l’état


des routes, la section verte progressée péniblement vers
BOGANGOLO, La section bleu elle venait d’arriver à
BOBAYEN. Les chef de bord ne voulaient que les
hommes ne sortent des véhicules, mais ils avaient
vraiment besoin déverrouiller les jambes un peu sur le
terrain. Le chef de patrouille décida de passer un message

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Le CABINET des OBJETS PERDUS

à la radio, en demandant à ses hommes de faire le bouclage


de sécurité du convoi en niveau de sécurité maximum.
Un bouclage de sécurité est le fait d’encercler une zone
pour la mettre en sécurité, pour pouvoir contrôler les
entrées dans la zone comme les sorties. Donc là le but
c’était d’encercler le convoi pour sa mise en sécurité, et
puis si une attaque survenait tous les hommes ne seront
pas concentraient en un seul point dans les véhicules. Pour
qu’une embuscade soit efficace, l’effet de surprise en
concentrant les tirs dans un piège inévitable.
Comme pour la pêche quand on veut capturer des
poissons, on fait un goulet d’étranglement et ils rentrent
dans une nasse et il n’y a plus qu’à ramasser les cadavres !
Les hommes se déployèrent à une centaine de mètres
autours des véhicules, certains se couchaient pour les
snipers d’autres restaient debout pour les fantassins.
L’équipage de tête en ouverture de convoi mirent pied à
terre, il fallait trouver les personnes qui avaient fait appel
aux militaires de la force MUNISCA. Des voltigeur firent
décoller deux drones pour contrôler le terrain avec un peu
plus de hauteur, à cette hauteur on voyait bien où étaient
les plantations toutes au bord du lac. De ces points haut on
pouvait voir toutes personnes qui entrez dans la zone,
l’intercepter et la contrôler avant que l’on subisse une
embuscade. Pour voir les reliefs du terrain l’altitude avec
les drones était géniale, cela permet de prévenir tout
déplacements de troupes ou même d’homme en petit
nombres et seul. Pour ceux des hommes qui fumaient en
profitèrent pour griller une sèche, dit vulgairement brûler
un bâton à cancer. Les drones tournaient dans le ciel tel de
grosses guêpes, dans l’éther azur de centre Afrique. Il était

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Le CABINET des OBJETS PERDUS

bientôt midi le soleil été à son zénith, la température était


déjà élevée elle frôlait les 33°c les militaires extrêmement
vêtus commençaient à avoir très chauds. Pour les dix
soldats originaires de la région Toulousaine, avait
l’habitude de ces températures mais au-delà de 35°c
c’était plus sensible pour tous. La barre fatidique
approchée à grands pas, d’ici quelques minutes il sera
difficiles de rester statique en plein soleil. Pour une grande
partie ils avaient retiraient les casques lourds pour mettre
les bob à bords longs. Ils avaient remisaient les soupières
sur le sac à dos, pour d’autres ils avaient remis leurs
bérets. Pour les militaires les plus fashion ils mirent les
paires de Ray Ban style aviateur vert foncé, pour les plus
jeunes à la Brad Pitt bleu clair. Quand le convoi arriva
dans la petite bourgade de BOBAYEN, le chef de village,
le marabout, le chef des PEULS cultivateurs réfugiés qui
demandait réparation pour ces maigres cultures qui étaient
essentielles pour leur survie. Deux voltigeurs allèrent vers
eux pour parlementer et se présenter :

- Halte messieurs, le chef de convoi va venir à votre


rencontre !

- Je suis le chef de village Mr BRIALA Cyriaque, avec le


Marabout du village Abel Kouamé, Mohamed AL’FATA
cultivateur PEULS du peuple Wodaabé.

Pendant ce temps-là le capitaine et son radio arrivèrent sur


le lieux de contact, pour une première prise de contact
avec la population locale.

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Le CABINET des OBJETS PERDUS

- Je suis le Capitaine Robert CARRIERE, avec mon radio


Le Caporal Fernando Sanchez, les voltigeurs RAMBEAU
et BARDOT !

- Mohamed va vous emmener sur son champ, détériorait


par les Anti-Balakas sous prétexte que les Wodaabés
n’ont rien à faire ici !

- C’est à cinq minutes à pied en descendant vers le lac


M’Bali River où les terre sont plus irrigables et moins
sèches.

Le capitaine Carrière demanda à son radio de faire


déplacer les drones vers le lac et explorer la zone. Plus un
peloton de 10 hommes déployés sur 500 mètres de larges.

- Ici le Radio SANCHEZ envoyer un drone puis le peloton


des Toulousains sur les rives du Lac M’Bali River, pour
sécuriser la zone. Terminez !

- Ici le Sergent-Chef Cristobal FAMAS je prépare mon


équipe et nous nous mettons en marche vers la zone !
Terminez !

Le sergent-chef appela ses hommes un par un :

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Le CABINET des OBJETS PERDUS

- MORTIER Léo présent ! GRIVETON Daniel présent !


Marc BIFAIN présent ! Jérôme TROUPHION présent !
Olivier BIDACE présent ! Fabien BARBOUSE, René
FOUCHOT présent ! Gilbert COSTEL présent !
Alexandre RAMBEAU présent ! Emile BARDOT présent
!

- On se déploie sur 500 m de large jusqu’à la rive du lac,


gardez les yeux ouverts et signalez à la moindre alerte en
levant le poing ! Poing levé égal ARRÊT de la
progression, ouvrir sa main et la baissée vers l’avant :
AVANCER ! Tout le monde a COMPRIS ! Allez GO !

- Affirmatif CHEF ! Tous en cœur …

Il se mirent en marche d’un pas cadencé, pour


progresser tous en même temps. La progression
ressemblée à un ballet toutes fois militaire, comme des
automates avec des pas mécaniques au rythme du pas
de la légion étrangère. Qui sont les seuls à défilés à
cette vitesse, un rythme fidèle à la cadence des
déplacements des armées de l’ancien régime puis de
celui de l’empire en 1771. Dans la radio les drones ne
voyaient rien de suspect dans la zone, les huit hommes
du commando GRIGNON faisaient partis de ce
peloton. Le drone volant au-dessus du peloton dans le
ciel avec ce petit ronronnement lancinant, au bout
d’une vingtaine de mètres 6 hommes de couleurs se
levèrent Kalashnikov AK47 en main. La stupeur passée

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Le CABINET des OBJETS PERDUS

ils se mirent tous à tirer ensemble en pivotant de droite


à gauche, sur les 13 hommes avançant d’un même pas
certain plongèrent au sol. Mais la plupart avec l’effet
de surprise furent atteint de plusieurs balles, les
terroristes mitraillèrent sans discontinuer jusqu’à ce
que les chargeurs soient tous vides ! En une fraction de
seconde ils changèrent de chargeurs, pour reprendre le
massacre sur ceux qui étaient encore debout ou
couchés. La riposte de ceux couchés fut impitoyable le
capitaine à lui seul en descendit deux terroristes avec
son Glock-17 Gen 5. Le sergent-chef put en descendre
3 terroristes qui s’écroulèrent à chaque impact, avec
son HK 416 F le tout dernier fusil d’assaut de l’armée
française. Le dernier fut abattu par le drone qui était
armé de deux mitraillettes de cinquante balles de 5,56
x 45mm chacune orientée avec un angle de 33°. Les
autres peloton arrivèrent tout de suite en renfort des
pauvres camarades tombés dans une embuscade bien
ficelée. Un groupe de six hommes cachés dans des
trous, sous des branchages imitant les buissons sortant
au dernier moment comme un diable de sa boîte. La
marabout avait subi une série de tirs en pleine poitrine,
le PEUL lui avait prit un projectile en pleine tête le
clouant au sol dans une marre de sang. L’attaque fut
brève mais terriblement meurtrière, les 6 terroristes
furent tués + 8 de l’autre côté :
- Le Marabout
- le PEUL cultivateur
- Le sergent GRIVETON
- Le caporal MORTIER
- Le 1er classe BIFAIN

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Le CABINET des OBJETS PERDUS

- 2 iéme classe BARDOT, FOUCHOT, et COSTEL

Quand les renforts arrivèrent sur place il ne purent que


constater le carnage, le sergent FAMAS avait été touché
de plusieurs balles malgré sa prestance à se coucher au sol.
Il avait quand même tenu et éliminer 3 assaillants, une
balle à la jambe, une dans le bas du ventre une blessure
très douloureuse, et la dernière à l’épaule bénigne mais
gênante. Le capitaine lui était sain et sauf, le chef de
village aussi certainement sauvé par le capitaine le prenant
par le bras pour le jeter au sol dans le même moment. Le
pauvre sergent GRIVETON avait deux balles dans le
corps une dans la gorge qui lui a était fatal, l’autre dans la
cuisse au niveau de la région inguinale mortelle aussi !
Une chose était sûre c’est que sa carte était tirée deux
balles mortelles il ne pouvait pas survivre ! Pour les quatre
autres on étaient atteint de plusieurs impacts de projectiles
mortels ! Un des soldat du prendre des photos de la scène
de l’embuscade, pour constituer un rapport imagés avec
les images enregistrées du drone. Le capitaine fit sécuriser
la zone, pour que ses hommes ne subissent pas une
deuxième attaque. Durant les 5 minutes d’échauffourées
plusieurs centaines de projectibles avaient étaient tirées.
Le radio Sanchez appela les secours médicaux deux
hélicoptères ambulance pour rapatriés les blessés comme
le sergent-chef qui était gravement blessé de plusieurs
balle, dans un des VIB il y avait un lieutenant jeune
médecin qui allait prendre les blessures en charges en
mode guerre, pansements, compresse, garrots, attèles etc
… C’était aussi à lui de faire les constats de morts
cliniques sur les cadavres gisants au sol, il devait contrôler
absolument tous les corps avant de les déclarer décédés

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Le CABINET des OBJETS PERDUS

avec des constantes plates. On constata que les gilets pare-


balles avait été efficaces, car de nombreux impacts les
marqués nettement ! Malgré toute les protections que les
hommes avaient, il y avait encore beaucoup de zones
mortelles que l’on ne pouvaient pas protégées, la gorge, la
tête, la région inguinale, les artères bras et jambes et cou !
Après plus de trente minutes de constats et de soins pour
les blessés, on entendit au loin les deux hélicoptères
PUMA qui transportera les blessés jusqu’à l’hôpital de
l’Amitié à BANGUI. Les 2 gros PUMAS de 3000 CV
arrivèrent très vite, en moins de 30 minutes se posèrent à
une centaine de mètres du lieux de l’embuscade. Les
vrombissements des gros moteurs s’amplifia plus la
descente vers le sol se faisait, les pales des hélices
soulevés de plus en plus le sables rouge, la terre, les
branche et les herbes sèches. Les deux mastodontes
touchèrent enfin le sol des hommes du service médical,
sautèrent par la porte latérale de l’appareil avec des
housses noires en plastique épais. Elle seront destinées
pour les soldats décédés lors des échauffourées, les 7
cadavres militaires furent transportés dans le premier
PUMA. Pour le marabout et le PEUL furent dans des
housses noires, pour les remettre à leurs familles
respectives.
Dans le second appareil des hommes dans le même
temps sortirent avec des brancards, aidés par les autres
soldats les trois blessés par ordre de gravité. Le premier à
être entrer dans le PUMA était le sergent-chef touché à
trois reprises, ils mirent le brancard avec le sergent-chef
et le lieutenant médecin à ses côtés ! Puis au dernier
moment quand tous les blessés furent pris en charge dans
l’appareil, le médecin du convoi redescendit rejoindre sa

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Le CABINET des OBJETS PERDUS

colonne mobile. Dans les hélicoptères il y avait des


médecins, qui prendront bien en charge nos valeureux
soldats. Après avoir fait une injection d’antalgique
DIHYDROCODEÏNE pour calmer la douleur du sergent-
chef, qui avait une balle dans partie très douloureuse le bas
ventre. La cuisse aussi le faisait souffrir, l’épaule n’avait
été douloureuse que quand il a fallu tirer sur les assaillants.
Le capitaine avait bien remarqués la bravoure de cet
hommes qui avait reçu plusieurs projectiles, mais qui
continuait à se battre comme un lion pour protéger ses
hommes. Ça lui vaudra certainement une médaille du
mérite pour son courage face à l’ennemi, ainsi que tous
ceux qui avait participé à l’embuscade et même ceux
décéder sur le champs d’honneur à titre posthume par
malheur ! Le voyage à bord du gros PUMA était
fantastique plus aucune douleurs, 25 minutes plus tard le
PUMA arrivé pile au-dessus de l’hôpital de l’amitié à
BANGUI. A l’arrière au Sud-Ouest de l’établissement on
distinguer bien un carré de verdure à l’intérieur de
l’enceinte, ce qui servira d’Hélidrome ou Héliport comme
vous voudrez ? Le pilote du PUMA entama la descente
vers l’Héliport de fortune, on voyait des gens courir avec
des brancards à roulettes vers le PUMA de l’armée. Dans
la minute qui suivie la venue des 3 brancards étaient là
présents avec du personnel, Médecins, infirmiers,
brancardiers tous étaient à pied d’œuvre et prêt à agir ! Les
douleurs au ventre venaient de reprendre modérément, il
fallait agir vite pour ne pas avoir plus de complications.
Pour le des autres patients, il n’y avait moins de caractère
d’urgences ! Les équipes sur places prirent rapidement le
sergent-chef qui commençait à souffrir à chaque cahot du
chemin derrière l’hôpital. A l’hôpital de l’amitié à

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Le CABINET des OBJETS PERDUS

BANGUI c’était l’effervescence entre les trois militaires


tombés dans une embuscade à BOBAYEN deux bus taxi
de brousses bondé de gens et de marchandises faisant la
navette, la fatigue, la vétusté, le manque d’entretien. Très
souvent des accidents mettant en cause ces « taxis
Brousses » où l’on fait monter un maximum de monde
pour une modeste contribution. Provoquant des accident
générant beaucoup de blessés d’un coup, par inconscience
et manque de moyens. Dans le pays de la débrouille les
gens font pour le mieux, cela même s’il faut prendre des
risques. Dans ce cas précis deux « Taxi Brousse »
c’étaient rentrés dedans face à face sur un chemin sur RN2
en dessous SIBUT. L’un descendait de N’Délé vers
BANGUI, l’autre partait de BANGUI vers BAMBOLI à
la frontière SOUDANAISE. Celui qui descendait de
M’Délé après une rupture de direction se déporta sur la
voie en face, ne pouvant redresser et éviter le car en face
celui remontant vers BAMBOLI Le choc fut irrémédiable.
Le résultat fut que dans ce choc terrible il eut 44
blessés plus ou moins graves, 48 passagers et plusieurs
centaines de kilos de marchandises en tout genres. Ce
nombres de blessés vint grossir les urgences, il y avait
beaucoup de petits bobos, des fractures, des plaies, des
entorses, des hématomes. Une bonne dizaines d’urgences
vitales nécessité des passages aux blocs opératoires, alors
c’était un peu la panique ce jour-là. L’hôpital de l’amitié
dû ce jour-là rappeler du personnel qui était de repos, les
ambulances arrivaient par deux ou par trois. Puis tout d’un
coup ce fut le flux des familles et des amis qui venaient
voir un blessé ou un accidenté. Pour nos trois soldats ce
n’était pas pareil, il y avait une aile de l’hôpital réservé
aux militaire. Car n’étant pas très loin de l’aéroport

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Le CABINET des OBJETS PERDUS

International M’Poko de BANGUI, avec la force


NUMISCA ONU logistique. Ils avaient investi dans une
aile de l’hôpital, avec des médecin et chirurgiens
internationaux payaient et subventionnaient par L’ONU.
Avec du matériel dernier cri valant une petite fortune, des
chirurgiens et spécialistes comme un hôpital Français
voire mieux. Une fois dans la partie réservé aux militaires,
le personnel soignant était prêt à le prendre en charge.
Avec radios et examens en tous genres, ils passèrent les
blessures au crible pour ne rien louper. Puis la danse des
scalpels, pinces et écarteurs et tant d’autre instruments
curieux pour faire l’opération d’extraction de la balle
logée à l’intérieur du corps. Le médecin dirent aux
infirmières de remettre 20cc de fentanyl, un antalgique
très puissant de niveau III une substance apparentée à la
morphine, juste avant de le mettre sous anesthésie
générale pour préparer l’intervention.
Le sergent-chef FAMAS commençait à souffrir, il
sentit un liquide chaud qui coulait dans ses veines. Puis
tout a coup il crut que son corps se détacher pour flotter
dans la pièce, un sensation agréable et douce où la
souffrance n’était plus de mise. Il dut délirer un bon petit
moment, malgré son corps d’athlète il n’était qu’un
homme qui souffrait quand même pas comme dans les
films. Où le héros peut tenir et se battre pendant des
heures, malgré de nombreuses blessures et impacts de
balles. Mais dans la vraie vie, la souffrance existée belle
et bien il n’y a pas de surhommes ! Le sergent-chef était
un super combattant, un héros même pour avoir tenu le
combat jusqu’au bout après reçu plusieurs impacts de
balles. Mais à partir de ce moment il était sur un petit
nuage, il n’avait plus mal ! Il dut perdre connaissance

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Le CABINET des OBJETS PERDUS

même un bon moment, quand il reprit ses esprits il était


sur la table d’opération au-dessus de lui le scialytique de
bloc opératoire diffusant une très forte lumière. Pendant
un moment le sergent-chef crut qu’il était mort, que ce
halo de lumière était le portail du paradis. Mais pas du tout
il était bel et bien encore au bloc opératoire, on le préparait
pour l’intervention chirurgicale.
Après plus de 3 heures de chirurgie à réparer des
plaies, celle de la cuisse avait traversé le muscle
quadriceps pour se loger à l’arrière de la cuisse. Mais celle
de l’épaule était passée de part en part, sans vraiment faire
de gros dégâts. Celles du ventre avait était la plus sérieuse,
elle avait traversée l’intestin grêle pour s’arrêter contre le
sacrum au bas de la colonne vertébrale. Il fallait
absolument lui retirer cette balle mal placée, qui
provoquée une section du nerf sciatique placé non loin et
provoquer une paralysie ou une hémiplégie des membres
inférieurs. Mais après 3 heures de travail acharnés toutes
les blessures avaient été pansées et refermées, le réveil et
les prochains jours allaient être un peu douloureux mais
vitale pour la récupération. Le sergent-chef allait passer
plusieurs jours, avant de pouvoir trotter comme un lapin
dans la garenne. Toutes les blessures demandées une
bonne cicatrisation avec une désinfection quotidienne,
avec le remplacement des pansements des tulles gras
reconstituants. Tous les jours il sera bichonné par de jolies
infirmières de premier ordre, qui avec le plus grand
professionnalisme viendront le panser avec douceur et
rigueur. Pour le 1er classe TROUPHION lui avait subi une
intervention aussi, dans un autre bloc opératoire pour la
pause de plaque en alliage de titane sur l’os de son tibia
cassé avec fracture ouverte. Avec plus de 2 heures sur le

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Le CABINET des OBJETS PERDUS

billard de la table d’opération, les différents morceaux


d’os rassemblés sous les plaques le temps de la
reconstruction osseuse ou recalcification. Pour le dernier
le 2 ième classe BARBOUSE avec une radio et un plâtre
bien placé cela pris moins d’une heure. De plus demain il
sera dehors au repos pour un mois, avant de pouvoir se
resservir de son poignet. Pour les trois hommes de troupe
leurs jours n’étaient plus en danger, toute l’équipe
médicale était fière du résultat pour ces soldats !
Pour ce qui était de la section verte arriva une heure plus
tard à BOGANGOLO sur la RN4 qui constata que la
milice Anti-Balaka s’était retirée avant l’arrivée de la
force MUNISCA. Par peur de représailles armées par les
militaires Français, déjà bien mieux équipés et une force
de frappe supérieure. Les dégâts infligés serait bien
supérieurs à ceux des Anti-Balakas, qui étaient limités à
des AK 47 de vieux fusils Mauser, de vieux Luger de la
guerre de 1944. Ces armes datant de la 2 ième guerre
mondiale, n’ayant pas étaient très bien entretenues les
incidents enrayements fréquents étaient monnaie
courante ! Donc question efficacité ils ne préféraient pas
se mesuraient, à une armée Française suréquipée avec des
armes récentes. Après une ronde de large envergure autour
du village, et la constatation du départ de la milice
belliqueuse ! La section verte décida de rentrer à la
caserne, après une vérification de huttes par huttes et de
chaque maison. Pour des raisons encore économiques
beaucoup de maisons étaient faites de branches et d’argile
projetée, même les toits étaient faits de cette manière pour
isoler de la chaleur. Malgré que par-dessus c’était
recouvert de tôles métalliques pour les pluie tropicales
denses dans la région. Le convoi de la section Verte une

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Le CABINET des OBJETS PERDUS

fois leur travail méticuleux fini, repartirent vers la caserne


rentrèrent vers leurs pénates ! Chemin faisant ils étaient
très attentifs dans les villages traversés, pour déceler la
moindre petite anicroche à ce périple. Au passage dans
chaque bourgade le chef de convoi, donnait ses ordres à
ses hommes pour qu’ils restent bien focus sur la mission
de l’ordre. Pas d’arrêt impromptus dans les bourgades
pour éviter toutes embuscades, des pertes d’hommes et de
matériel très onéreux. A la radio on venait d’annoncer
l’embuscade subie par la section bleu, avec plusieurs mort
des deux côtés. Le chef de convoi annonça à ses hommes,
dans le détails ce que l’état-major avait bien voulut lui dire
sur l’embuscade de la section bleu. Pour sensibiliser ses
hommes, et surtout avoir une petite pensée aux frères
d’armes tombés au champs d’honneur, ainsi que les deux
civils ! A l’annonce des faits la troupe se tut, et fit
involontairement une minute de silence.
En définitive tous les hommes de troupes furent
contents que ce ne soit pas eux sous le feu de l’ennemis,
mais triste qu’il eut autant de pertes en hommes. Ils eurent
tous une pensée pour les amis, qui quelques heures
auparavant plaisantaient ensemble. Le retour de la section
verte se passa sans encombre, jusqu’à la caserne sur la
colline OMBELLA M’POK route de la corniche. La
désinvolture d’avant l’annonce avait disparue, après le
discours élogieux du lieutenant CABOURG chef de
convoi aujourd’hui. Le reste du trajet se fit beaucoup plus
silencieusement, chacun pensé aux copains disparus
précocement par des terroristes violents et sans scrupules.
Une semaine plus tard nos deux militaires
TROUPHION et BARBOUSE partirent tous les deux en
ambulance vers la caserne perchée sur la colline

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Le CABINET des OBJETS PERDUS

OMBELLA M’POK ! Le sergent-chef lui restera un peu


plus longtemps pour les soins et pansements à refaire deux
fois par jour. Puis quand la cicatrisation aura bien débutée
au bout de 10 jours, il n’y aura plus qu’un pansement par
jour. Donc trois jours après ses petits camarades, il pourra
rejoindre la caserne perchée sur sa colline toute boisée qui
était presque invisible vue du ciel. Un rapatriement
sanitaire par avion vers la France, se mettra en place dans
la semaine qui suivra le temps qu’un avion TRANSALL
C-160 ne fasse une rotation matériel entre la FRANCE et
BANGUI. Le retour se faisant à vide ou presque, le retour
se fera d’une traite sans escale étant beaucoup plus léger.
Le rapatriement des trois hommes fut programmé deux
semaine après l’embuscade, le sergent-chef Cristobal
FAMAS alias NEVADA était encore cloué sur son lit avec
sa blessure à la cuisse et au ventre pour ne pas rouvrir les
plaies. Afin surtout d’éviter une hémorragie qui dans un
pays tropical peu générer une septicémie foudroyante, les
virus proliférants avec la chaleur. Alors par sécurité
personne ne voulez prendre de risque, NEVADA avait
déjà échappé de justesse à la grande faucheuse une fois !
Il ne fallait pas forcer le destin le médecin n’était pas
d’accord, même en milieu stérile les virus et bactéries
étaient bien présentes. Programmer un rapatriement au
bout une douzaine de jours semblait plus raisonnable,
donc notre trio Névada, Dakota et Alabama 2 seront
rapatriés ensemble vers Toulouse au 3 ième RMAT à
MURET.
Vu que Texas : Marc BIFAIN, Dakota 2 : serge
BARDOT, Alabama 1 : Léo MORTIER, Montana 1 :
Léon FOUCHOT, Montana 2 : Frédéric COSTEL,
Indiana 1 : Daniel GRIVETON.

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Le CABINET des OBJETS PERDUS

Du Commando GRIGNON il n’en restait que cinq,


NEVADA, ALASKA, INDIANA 2, DAKOTA 1,
ALABAMA 2. Le centre Afrique avait décimé de moitié
son effectif, l’équipe de kidnappeurs Commingeois avait
presque disparue. S’ils avaient su avant il ne ce seraient
pas prêté à ce petit jeu, kidnapper un vieillard octogénaire
aigri pour lui faire peur. Ils auraient préférés plus de temps
ensembles, à des distractions plus amicales comme du
sport ou des loisirs collectifs (Bowlings, cinémas,
paintball, Laser-Game etc …) Ces jeunes militaires très
actifs, avaient du mal à rester assis plus de 2 heures dans
un fauteuil de cinéma. Avec un peu de nostalgie, ils
repensaient à ses amis qu’ils ne reverrons plus jamais.
Maintenant de retour les deux seuls rescapés sans
aucune blessures fut les soldats BIDACE et RAMBEAU
qui par miracle étaient passés à travers les balles des AK
47 des terroristes. Les deux soldats et amis se tenaient bien
droit sur le perron de l’infirmerie, pour accueillir ses amis
miraculés. Cela réchauffa le cœur du sergent-chef qui était
passé vraiment très près de la sanction finale, de voir ses
amis faisant le pied de grue devant l’infirmerie de la
caserne. Ce sera leurs deuxième maison pendant quelques
jours, avant que le rapatriement officiel ne soit formalisé
par l’état-major. Le retour en France entouré de sa famille,
leurs fera le plus grand bien même, si ce sont de grand
gaillards, être entourés de l’amour de ses proches est un
grand réconfort. Ce ne fut que deux jours plus tard que le
capitaine médecin en chef du service, vint frapper à la
porte du sergent-chef Cristobal FAMAS alias NEVADA :
- Je ne vous dérange Pas, Chef FAMAS !

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Le CABINET des OBJETS PERDUS

- Pas du tout mon capitaine, un peu de visite ne peut pas


me faire de mal ! Dites-moi l’objet de votre visite, je suis
à votre écoute mon capitaine !
- C’est officiel on vous rapatrie demain à 14 h 00 , avec le
C-160 TRANSALL qui fait la rotation mensuelle. Ainsi
que vos deux collègues TROUPHION & BARBOUSE,
je viens de leurs annoncer à l’instant !
- SUPER nouvelle mon capitaine, à demain a 14.00 !
Le médecin ressortit de la chambre de Cristobal FAMAS
le sergent-chef, devant le gradé il avait fait bonne figure
mais en fait il était excité comme une puce. Il lui tardait
déjà demain pour regagner la France, ses amis et sa famille
le temps de sa convalescence encore quelques semaines.
Ce soir là il eut un mal fou pour s’endormir au point de
vouloir demander un somnifère au capitaine qui était de
garde ce soir. Il patienta un peu pour s’endormir au
passage du marchand de sable, une bonne demi-heure plus
tard. Il était 11h30 quand on lui amena son plateau repas,
des carottes râpées en entrée, puis du jambon purée
comme à la cantine, un yahourt et une pomme en dessert
pas folichon ! Mais c’était son dernier repas en Centre-
Afrique, demain il aura tout loisir de manger de bonnes
spécialités du terroir Occitan. Malgré qu’il faisait très
attention à ce qu’il mangeait, pour garder son corps
d’athlète et la forme. Tout son barda était prêt dans sa
chambre, des aides de camps viendrons lui prendre pour
le ramener dans l’avion. Lui ce sont les infirmiers qui le
monteront avec le brancard dans l’avion, et le soldat
TROUPHION qui ne marchait pas encore dans un fauteuil
roulant lui. BARBOUSE lui viendra le poignet dans le
plâtre en bandoulière sur l’estomac, il montera dans le C-

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Le CABINET des OBJETS PERDUS

160 sur ses deux jambes. On leurs donnera un ou deux


cachets soporifiques pour le deux grands éclopés. Ils
pourront comme ça dormir pendant tout le vol, sans
solliciter l’équipage en plein vol. Ce ne fut que huit heures
plus tard que le TRANSALL C-160 se posa sur la base de
Francazal à Toulouse. Deux ambulances attendaient nos
héros de guerre, pour les emmener vers l’hôpital Militaire
de LARREY. Situé en bas de la butte de l’hôpital
RANGUEIL à Toulouse, pour une prise en charge
immédiate de nos deux blessés. Le lendemain toute les
familles des trois blessés étaient présentes à l’hôpital
LARREY, pour soutenir les héros contusionnés et mal en
point pour deux d’entre eux ! Les retrouvailles furent
joyeuses et bruyante au point, où une infirmière du service
due intervenir afin de penser aux autres patients qui se
reposent. La convalescence de nos guerriers allait se faire
pendant plusieurs jours, espacée par le visite de leur
famille régulièrement.
Ce sentant un peu plus entourés qu’en Centre-
Afrique nos blessés de guerre, récupérer petit à petit le
moral ainsi que la forme physique. Au bout de quinze
jours le sergent-chef gambadait un peu partout dans les
couloirs de l’hôpital, malgré les douleurs encore présentes
des plaies et blessures. Mais Cristobal n’en pouvait plus
de rester alité des journées entières, la télévision et la
lecture n’était vraiment pas sa tasse de thé. En grand
sportif il préféré la marche et les balades dans la nature, ce
qui ne manquait pas à cet endroit non loin des collines de
Pech-David. Sur ces collines surplombant la Garonne tous
les genres de sportif s’y donner rendez-vous, les vététistes,
les joggeurs, footballeurs, des photographes, toute une
variété de promeneurs aussi. C’était vraiment un bel

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Le CABINET des OBJETS PERDUS

endroit pour faire sa convalescence, avec des panorama


exceptionnel sur les hauteurs de Pech-David, dominant
tout le Sud de Toulouse et ses communes alentours. La
Garonne ayant creusée de large sillons sur toutes les
collines, pour en faire son lit se qui provoqua à certains
endroit des falaises à pic. Dominant la campagne en
contre-bas ce donna les prémices des petites Pyrénées, ce
qui aurait pu être une morne plaine. Fit des collines et
falaise sculptant cette morne plaine plate, tout le long de
la Garonne on voyait des paysages de collines vallonnées
avec une diversité de cultures et d’élevages. Ce qui faisait
toute la beauté de ce pays entre montagnes, collines,
prairie d’herbes grasses, fleuve et torrents tumultueux qui
font tout le charme de cette région.
La convalescence des hommes ne se fit pas très
longtemps à l’hôpital LARREY, le chef de service mis en
place un HAD (Hospitalisation A Domicile) pour deux de ses
patients. Avec un passage d’infirmières tous les deux
jours, pour nettoyer et remplacer les pansements sur les
plaies en train de cicatriser. Pour le troisième n’ayant
qu’un poignet cassé, cela pouvait aisément se faire à
domicile mais sans soins particuliers ! Le sergent-chef
FAMAS une petite maison moderne sur les hauteurs de
MURET rue de la côte des Benes, l’équipe des soins à
domicile sur la plaie de l’épaule et la cuisse tout se déroulé
sans soucis majeurs. Mais pour celle du ventre la plaie
inguinale une infection c’était déclarée depuis son départ
de l’hôpital LARREY. Aujourd’hui le service HAD faisait
livrer la servante de soins pour les infirmières avec tous
les produits et ustensiles dont ils auront besoins. Il y avait
même un tablette connectés pour faire les rapports aux
médecin du service, la tablette est associée au patient, elle

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Le CABINET des OBJETS PERDUS

sert aussi à la préparations des médicaments manquants


ou à renouveler. Les infirmières interviennent souvent à
deux une très expérimentée l’autre étant là pour parfaire
son parcours avant d’être autonome dans les soins. Quand
l’infirmière retira le pansement ce dernier était remplit de
pue et de sang, la cicatrisation ne se faisait pas
normalement. Elle demanda à sa collègue de désinfecter
la plaie, pendant quelle appellera le médecin de garde pour
avoir son avis. Ce dernier ordonna la pose d’un PICO un
appareil de thérapie à pression négative, Pansements
étanche permettant l’aspiration des exsudats en les
envoyant dans un réservoir de la machine. La machine de
la taille d’un livre de poche, est reliée au pansement
étanche par un petit tuyau transparent de 3 mètres de
longs. Cela nettoie la fibrine, la plaie, aspire les excès de
lymphe, elles durent faire un prélèvement de chairs dans
la plaie pour analyses et déterminer la bactérie infectieuse.
Mais avantage elles n’avaient besoin de refaire le
pansement que tous les 3 jours, avec une mesure en
profondeur de la plaie pour voir l’avancée de la
cicatrisation. Le médecin décidé de la force d’aspiration
et du réglage du PICO, des antibiotique à donnés suivant
la bactérie pour le reste c’était à l’appréciation de
l’infirmière.
Devant les deux jeunes femmes lors du prélèvement
un peu douloureux, il ne fit mine de rien sentir sans
pousser de cri de douleur. Elles lui expliquèrent qu’elles
repasserons dès les résultats de l’analyse de la bactérie,
rester avec votre téléphone prés de vous on vous tiendra
au courant. Elles rangèrent tous les ustensiles et déplièrent
un gros carton jaune servant de poubelles, pour les déchets
souillés dans sac plastique jaune à l’intérieur du carton.

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Le CABINET des OBJETS PERDUS

Elles mirent la poubelle dans la remise non loin de la


chambre, sur un bout de la servante elles prirent la tablette
connectée pour faire le rapport d’intervention journalier.
Une fois le rapport terminé elle replaça la tablette sur son
support, puis amena la servante dans un recoin du couloir
pour la prochaine intervention. De nos jour il était très
courant de sortir des hôpitaux avec une infection
nosocomiale.
Deux jours plus tard après un coup de fil au patient, une
équipe du HAD vinrent sonner chez le Sergent-chef
Cristobal FAMAS. Il alla leurs ouvrir la porte mais
surprise cette fois-ci c’était un hommes et très jeune fille
d’a peine 20 ans, elle faisait très jeune presque une
adolescente avec un minois de poupée en porcelaine. Ils
arrivaient avec les bras remplis de cartons et de boîtes en
tous genres. Dans ces boîtes le fameux PICO qu’ils
allaient lui poser aujourd’hui, dans sa tête il se dit qu’il
n’était pas près de faire un footing ou du sport. Il n’avait
jamais autant lu de sa vie, son ex-femme serait là elle
serait bien étonnée. Son fils de 13 ans étant chez lui une
semaine sur deux, lui demanda avec insistance de
s’abonner à NITFLEX. Pour visionner plein de séries et
de films et de dessins animés, car les chaines normales
sont remplies de publicités entrecoupées de films et de
séries ou d’émissions. Il avait déjà vu certains films de
guerres, qu’ils ne lui plaisaient moyennement car pas
toujours crédibles. Il venait de revoir TOP GUN, la
Bataille de l’Escaut, l’étau de Munich, Black Crab, par
contre le chant du Loup un film français lui avait bien plu.
La jeune femme avec son minois de poupée Barbie alla
chercher la servante dans le couloir, lui posa toutes les
boîtes et le carton sur la servante pour les ranger dans les

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Le CABINET des OBJETS PERDUS

différents tiroirs dont celui du haut avait une serrure


digicode chiffrée, le code était : 0000. Le code était fait
pour les enfants ne puissent pas toucher aux produits les
plus dangereux, tel que scalpels, drogues hautement
toxique, antalgiques très puissants, morphine, seringues
etc … L’infirmier commença par le pansement du bras, la
cicatrisation se faisait correctement il nettoya avec de la
bétadine du Chlorhexidine en bombe et des compresses de
gazes en tissus. Ce ne pris pas plus de cinq minutes, il
passa celui de la cuisse qui était dans un état satisfaisant
aussi. Il passa à celui inguinale qui suintait du pue de la
lymphe des croûtes noires c’étaient formées. Il allait
falloir lui enlever une par une, en désinfectant sous les
croûtes. La profondeur de la plaie était de 5,6 cm sur 10
cm de large une plaie impressionnante avec un
staphylocoque doré qui résiste à beaucoup
d’antibiotiques. L’infirmier lui fit une injection de 5 cc de
FENTANYL pour la souffrance lui dit de prendre un
cachet matin, midi et soir d’amoxicilline un antibiotique
puissant courant. Si l’infection ne part pas rapidement on
le couplera avec un autre antibiotique de phase III. Une
fois toutes les croûtes sorties de la plaie, il découpa la
mousse noire qui allait laissée passer les exsudats et la
lymphe jusque dans le réservoir du PICO, puis pardessus
la mousse le pansement étanche 10 X 15 cm avec un têton
en plastic où se raccorde le tuyau en caoutchouc souple
transparent qui ira lui-même se raccorder au PICO.
Pendant ce temps-là le soldat TROUPHION lui avait
des soins aussi à domicile avec la HAD, mais aucune
infection ni virus à l’horizon. Alors sa cicatrisation se
passait plutôt bien, tous les deux jours juste une infirmière
venait lui changer son pansement sur le tibia. Avec l’aide

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Le CABINET des OBJETS PERDUS

des plaques en alliage de Titane, la consolidation osseuse


devait bien se déroulée. Mais il ne pourra pas tout de suite
remarcher, ou alors à cloche pied il lui faudra de la
rééducation chez un kinésithérapeute avec plusieurs
séance et beaucoup de volonté. Il ne pourra peut-être
même plus faire partit du service actif, mais les missions
à l’étranger seront belles et bien finies.
A Bangui les deux premières classes Olivier BIDACE et
Frédéric RAMBEAU trouvaient le temps long sans aucun
de leurs amis. Les deux derniers du commando
Toulousain du 3 ième RMAT, ils pouvaient parler
ensemble et se soutenir mutuellement. Mai ils étaient
séparés durant les missions à effectuer, car la grande
muette ne voulait pas perdre les deux derniers Toulousains
d’un seul coup. Cela aurait un trop cher tribut pour la
caserne de MURET, la perte de six hommes sur onze
c’était déjà plus de 60% de son effectif. Car un de plus et
nous passons à 70% de l’effectif, ce ne serez pas
supportable pour la caserne du 3 ième RMAT. Les deux
derniers mohicans Toulousain, avaient encore 6 mois de
missions à réaliser un peu partout en Centre-Afrique !
Dans 6 mois ils seront remplacés par du sang neuf comme
on dit, par de nouvelles troupes encore toutes neuves pour
la plupart ! Allez haut les cœurs les gars, plus que 165
jours dans la chaleur tropicale du Centre-Afrique.

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CHAPITRE XV
Fin de l’Opération GRIGNON

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Ce matin-là le Colonel Jean TAITUS était dans le


bureau de sa secrétaire pour boire le café avec elle, il était
allé chercher des viennoiseries à la boulangerie de Papa
Labarde du FOUSSERET. Qui dès 06 h 00 du matin était
ouvert, avec du pain et de la viennoiserie toute chaude
sortant du four et faite maison en tant que Maître Artisan.
Ce n’était un terminal de cuisson, réchauffant des
viennoiserie industrielles. Chez Papa Labarde tout était
fait maison à la main comme la tradition, il était hors de
question de gagner du temps sur la qualité. C’est sûr que
cela à un coup, mais le goût était au rendez-vous « Elise
PANDORA » se régalée à chaque fois. Tous les mois le
Colonel TAITUS payé 3 croissants et 3 chocolatines
venant de chez Papa Labarde. Ils prenaient une demi-
heure, pour se délecter de bonnes viennoiseries avec un
bon Nexpresso à capsules. Ce matin-là l’adjudant Robert
DUCOGNE, décida d’aller voir son supérieur
hiérarchique pour prendre des nouvelles de son enquête
avec le 3ième RMAT. Le Colonel TAITUS n’avait pas eu
plus de chance que l’adjudant DUCOGNE ! Le Colonel
John JUSTE avait éludé toutes les questions, et comme
avec l’adjudant il faisait entièrement confiance en ses
hommes, et les défendra bec et ongles …

- Approchez mon adjudant, joignez-vous à nous !

La secrétaire du Colonel TAITUS, tendit une capsule


Nexpresso à l’adjudant DUCOGNE. Pendant que le
colonel lui tendait la poche en papier de croissants encore
tous chaud. On voyait sur la poche en papier les auréoles
de beurre fondus. L’adjudant en piocha un croissant au

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Le CABINET des OBJETS PERDUS

hasard, pour l’amener à sa bouche et croquer dedans à


pleines dents ! La tasse de café qui sortait de la machine
fumée, sa vapeur exhalée une bonne odeur de moka de
Colombie. Après quelques gorgées de ce café très
gouteux, et la fin de son croissant il interpela son
supérieur :
- Mon Colonel avez-vous eu le temps d’appeler votre
confrère le Colonel JUSTE du 3 ième RMAT ?

- Oui il ne m’a rien dit de plus qu’à vous, il protégera ses


hommes tant que l’on ne lui prouvera le contraire par des
preuves concrètes et indiscutables !!!

- Je pensez qu’entre officiers, il aurait été plus loquace !

- Eh bien pas du tout, nos places sont des sièges


éjectables ! alors l’omerta des services, la prudence est
de mise une erreur peut coûter sa carrière !

- Donc c’est le black-out total, je vais enlever la protection


de Mr GRIGNON mon colonel. Je vais pas sacrifier un
de mes hommes, à passer tout son temps avec ce
monsieur. Alors que notre seule et unique piste c’est tari,
par la volonté d’un seul homme qui ne veut pas jouer le
jeux c’est bien pour ça qu’on l’appelle la grande muette !

- AahaaAAHaA ! vous avez toujours le mot pour rire, mon


cher Robert !!!

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Le CABINET des OBJETS PERDUS

Ils finirent leurs cafés avec les viennoiseries, la journée


commencer pas sous les meilleurs hospices pour Robert
DUCOGNE adjudant gendarme. Une enquête qui est dans
une voie sans issue par la volonté d’un homme, mais où
est la justice dans tout ça ? L’adjudant repartit vers son
bureau, pour prendre les clés de son véhicule dans son
bureau. Il allait voir Mr GRIGNON pour lui signifier, que
sa garde rapprochée allez cesser dès aujourd’hui par
manque de pistes à suivre. L’adjudant était content car
hier, une partie de la caserne avait reçu la nouvelle
dotation de véhicules. Dont le sien il passe de sa vieille
4L, à une Peugeot 3008 flambant neuve. L’adjudant allait
étrenner pour la première fois sa 3008 toute rutilante, il
était impatient d’essayer cette voiture Française fleuron de
la marque. Robert se retrouvait avec une voiture de
service, bien supérieur à sa voiture personnelle un vieux
Picasso première génération !
Il prit la clé qui était plus une télécommande qu’une
clé sur son bureau, Il n’y avait plus de Nieman ni de clés
sur les voitures nouvelles générations. Sa clé en poche
l’adjudant se dirigea vers la voiture à l’arrière du bâtiment,
quand il saisit la poignée de la portière en tirant dessus
déclencha l’ouverture de cette dernière. Par habitude que
les véhicules restent ouverts en cas d’intervention rapide,
si vous avez la télécommande sur vous le capteur de la
poignée vous détecte et ouvre la voiture. Vous avez quand
même la possibilité d’utiliser la télécommande fermeture
et ouverture, alors n’ayant plus de Nieman sur la console
centrale il y a un bouton démarrage. Mais pour démarrer
il y avait une condition il faut embrayer à fond, puis

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Le CABINET des OBJETS PERDUS

appuyer sur le bouton et seulement là le moteur démarre.


Une fois assis derrière le volant il jeta un coup d’œil
périphérique, il se crut un peu dans le cockpit d’un avion.
L’adjudant passa la première vitesse et débraya lentement,
mais une résistance se fit sentir le frein à main électrique
était toujours enclenché. Il réembraya en repoussant un
peu la pédale, puis la relâcha de nouveau en insistant un
peu plus. Dans un petit sursaut la voiture avança pour
finalement avancer, en même temps le voyant rouge du
frein à main électrique s’éteignant. La voiture prit de la
vitesse dans une douceur relative, il arriva devant le
portail de la caserne avec son véhicule brillant comme un
sou neuf. L’adjudant tourna à gauche sur la D6 en
descendant vers la prochaine intersection, juste avant le
canal de St Martory il mit son clignotant à droite pour
rejoindre la D8. Dix minutes plus tard l’adjudant se gara
dans la cour de Mr GRIGNON, le traffic du GAV Loïc
BIZUT n’était plus là après son SMS lui disant d’arrêter
la protection rapprochée. Quand il eut mis le point mort,
il appuya sur le bouton :
« Démarrage / stop » pour arrêter le moteur, le frein à
main électrique s’enclencha en même temps que l’arrêt du
moteur. Il sortit de son véhicule pour aller frapper à la
porte de Louis GRIGNON, l’adjudant entendait le vieil
acariâtre qui rouméguer derrière la porte.
- GRUMMHH qui sait qui viens me faire caguer de bon
matin !

- C’est l’adjudant DUCOGNE de la gendarmerie du


Fousseret Monsieur GRIGNON !

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Le CABINET des OBJETS PERDUS

- AaaH c’est Toi Robert, qu’est-ce que tu me veux ? Je me


débarrasse d’un et le jour même tu viens m’emboucaner !

- Mais NON ! C’est pour vous dire que la protection


rapprocher est finie, on vous embêtera plus avec ça !

- C’est pas trop tôt je sais me défendre, la dernière fois je


me suis fait surprendre ! ils m’ont pris par surprise, mais
ça n’arrivera plus ! je vous le promets !!!

Le père Grignon pendant qu’il me parler dans


l’entrebâillement de la porte, tendit le bras pour me sortir
un vieux tromblon de fusil de chasse 12 mm pour la chasse
à l’éléphant certainement ?
Son fusil était entre la bombarde, l’arquebuse et le
mousquet mais avec un chargeur de 6 balles. L’adjudant
lui demanda s’il était déclaré son fusil, car dans la région
les armes de chasses se donner de pères en fils. Toute
armes de chasses automatique ou à chargeur pouvant tirés
de 3 à 11 munitions consécutives, donne obligation à
déclaration en gendarmerie. L’adjudant DUCOGNE lui fit
la leçon, mais ce dernier n’aimant pas qu’on lui fasse la
morale en lui donnant des ordres.

- Mon petit gars tu n’étais pas nait quand mon père m’a
donné ce fusil, à mes vingt ans pour la chasse aux
sanglier !

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Le CABINET des OBJETS PERDUS

- Mr GRIGNON c’est la loi, ce n’est pas moi qui fait les


lois !

- NON mais c’est toi qui les fait appliquer ! alors si on te


dit va te noyer, tu plonges dans la Garonne et cela même
si tu ne sais pas nager ?

Comme Louis GRIGNON adoré avoir le dernier mot, il


lui avait montré son fusil juste pour lui faire comprendre
qu’il pouvait se défendre tout seul. Mais il ira déclarer sa
vieille carabine Verney-Carron NT FUSION 30-06 à
chargeur 4 balles. Il renvoya l’adjudant dans ses buts, en
clôturant la conversation sur :

- Bon c’est entendu, je passerais cet après-midi à la


gendarmerie pour déclarer mon fusil de chasse Catégorie
5 (C1A) !

- Bon je vous attendrais, à la caserne du Fousseret cet


après-midi sans faute ! Sinon vous allez me revoir
rapidement, jusqu’à ce que vous faites les choses
convenablement ! j’ai l’impression qu’il faut vous
prendre en flagrant délit, pour que vous fassiez les choses
licitement…

- PAS DU TOUT ! Je le fais pour ne plus être embêter par


des fonctionnaires bornés ! Bon Mon Adjudant je dois
vous laisser, J’ai un rendez-vous à la mairie avec Julie

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Le CABINET des OBJETS PERDUS

LABOUY madame le maire de Francon. Je vous mets pas


dehors, mais là je suis vraiment pressé !!!

- BON je vous embête pas plus ! Je peux vous emmener


faut que j’aille faire mon rapport sur votre affaire. A cet
après-midi sans faute pour la déclaration de votre fusil !

- Non je vais me débrouiller par mes propres moyens, je


n’ai pas besoin de chauffeur « Grossa Mula Cap
Borrutta » !

L’adjudant repartit sa nouvelle voiture toute rutilante,


pour aller voir Madame le Maire LABOUY, sitôt partit le
Père GRIGNON avec sa mobylette le suivait de prés. Au
démarrage mais dès que la route montée un peu la vieille
mobylette n’était plus aussi efficace. Mais juste avant
d’arrivée à l’école primaire et au panneau FRANCON, il
ralentit pour rouler à 30 km/h en ville. Dans son
rétroviseur il voyait le Père GRIGNON, couché sur son
guidon pour rouler plus vite. Il sollicitait la vieille
Motobécane bleue au maximum, et là en passant devant
chez Alban ROUMAGNAC à presque soixante
kilomètres heures il dépassa la 3008 du gendarme. Fier
comme Artaban il arriva le premier à la mairie, il pressa le
pas pour honorer son rendez-vous qui n’en était pas un.
Car il ne prenait jamais au grand jamais de rendez-vous,
et surtout pas avec madame la maire il préférait largement
embêter tout le monde ! Quand Béatrice LEGER la
secrétaire de Mairie vit arrivée le père GRIGNON, qu’elle

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Le CABINET des OBJETS PERDUS

nommée aussi le père GROGNON devant la Maire pour


rigoler.
- Bonjour Béatrice je voudrais voir Madame la Maire Julie
s’il te plait ?
- Je vérifie qu’elle ne soit pas occupée, vous avez rendez-
vous ?
- Il me faut un rendez-vous pourquoi ? Elle est dans son
bureau à rien faire, elle peut me recevoir entre deux
pauses NON ?
- Connaissant le bonhomme Béatrice n’insistât pas plus
que ça ! Oui bonjour madame le Maire, j’ai monsieur
GRIGNON qui voudrez-vous voir ? Est-ce possible où
vous êtes occupez ? Bon OK je vous l’envois dans votre
bureau ! Merci Madame le maire …
- Vous pouvez monter monsieur GRIGNON, elle vous
attend à son bureau !

Au même moment sur la place l’adjudant garez sa voiture,


au moment de descendre la main sur la clenche de la porte
son téléphone se mit à sonner. C’était le colonel TAITUS
son supérieur :

- Robert vous êtes où ? Mille dieu ça fait trois fois que je


descends à votre bureau ! Alors une nouvelle voiture et
c’est la grande vadrouille !

- Je suis à la mairie de Francon, je pense lui faire un topo


sur l’affaire GRIGNON avec votre approbation bien sûr !

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Le CABINET des OBJETS PERDUS

- Affirmatif mon adjudant, vous avez mon aval avec


madame la maire LABOUY, mais vous avez fait le point
avec Mr GRIGNON ?

- Tout à fait mon Colonel, il m’a même fait l’apologie de


l’auto-défense ! Au fait il un fusil de chasse non déclaré,
alors il doit passer cet après-midi à la caserne pour faire
la déclaration. Il me l’a brandi sous mon nez en me
disant, que le premier coup il s’était surprendre et ça
n’arrivera plus !

- Très bien Adjudant DUCOGNE, je vous attend à mon


bureau à 15 h 30 pour un briefing des affaires en cours !

- Bien chef, pas de soucis je serais ponctuel !

L’adjudant-chef Robert DUCOGNE raccrocha d’avec son


supérieur hiérarchique, Le Colonel TAITUS avec la corde
dans la bibliothèque ! Mais dans ce cas précis ils ne
jouaient pas au CLUEDO, ils avaient de vrai affaires avec
de vrai victimes. Il se dirigea vers la mairie, il vit au loin
l’abbesse Huguette CATTONI qui courait vers l’adjudant-
chef en l’invectivant. En Manipule (Aube) de cérémonie
elle courait vers notre gendarme :

- Ils m’ont cambriolé l’église tous mes objets de liturgie !

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Le CABINET des OBJETS PERDUS

- Madame l’Abbesse CATTONI, calmez-vous on va


procéder par ordre ! Avez-vous une liste de ce qui vous a
était dérobé ? Si vous avez des photos des objets cela
nous aiderez beaucoup !

- Je dois avoir des photos des objets, je vais chercher dans


la sacristie où peut-être dans mon téléphone intelligent
(smartphone) ! Un calice, un custode, un osculatoire...

- Il faut quand même aller à la gendarmerie, faire un dépôt


de plainte. Mais d’abord soyez vraiment sûr, que
personne n’ait rangé les objets dans un coin inhabituel.

- Je vais aller voir Madame le maire LABOUY, pour savoir


si personne n’est venue se servir pendant mon absence ?
Ce qui est bizarre, c’est que tout était fermé aucune porte
forcée, ni fenêtre d’ailleurs ! Je ne vois pas par où ils sont
rentrés ? où alors ils avaient les clés de l’église, mystère
vous avez dit mystère est ce que l’église a une tête de
mystère ?

- Bon vous passez soit à 14 h 00, soit après 16 h 00 car j’ai


un rendez-vous à 15 h 30 avec mon chef. Je prendrai
personnellement votre dépôt de plainte, je mettrais mes
meilleurs enquêteurs sur votre affaire !

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Le CABINET des OBJETS PERDUS

- Bon venez avec nous voir madame la maire, nous allons


mutualiser nos problèmes auprès de madame LABOUY.
Quand Béatrice LEGER la secrétaire de mairie vit
l’adjudant DUCOGNE et l’abbesse Huguette
CATTONI arrivaient en force dans la mairie. Elle les
intercepta en leur disant que Mme le maire Labouy
était occupée :

- Madame le maire LABOUY est en entretient, veuillez


patienter s’il vous plait ! Je vous direz quand elle sera
libre, veuillez patienter dans la salle d’attente s’il vous
plait !

Les deux chevaliers le premier de la justice, le second de


la parole de dieu, s’exécutèrent en s’asseyant sagement
dans la salle d’attente. Huguette CATTONI vêtue de sa
manipule et l’adjudant DUCOGNE en uniforme, ce qui
produisait un tel décalage entre les deux personnes un
gouffre infranchissable. L’une pour l’abbesse prônait
l’amour de son prochain, l’autre armés jusqu’aux dents la
justice et l’ordre ! Mais contre toute attente ils parlaient
ensemble sans se juger, même si parfois pour faire régner
l’ordre et la justice il fallait utiliser la force et la violence.
Mais l’abbesse avec sa bonté naturelle, savait très bien que
dans ce monde du yin et du Yang (du bien et du mal) sont
indivisible. Tout dans le monde à son opposé, le haut et le
bas, le chaud et le froid, l’atmosphère et le vide sidéral, le

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Le CABINET des OBJETS PERDUS

aimants + et polarité -, l’eau et le feu, le pot de terre et le


pot de fer etc ...
Béatrice LEGER la secrétaire de mairie en regardant dans
la salle d’attente, trouvée l’opposition assez étonnante et
rare dans la vie. Généralement dans la vie quand l’un
venait voir l’autre ce n’était jamais bon ! Et cela dans
n’importe quel sens que ce soit !
Quand tout à coup on vit Madame le maire redescendait
de son bureau avec Mr GRIGNON, qui était venu se
plaindre à madame le maire sur l’avancée de l’enquête des
gendarmes qui avait atterrie dans une voie sans issue.
Baptiser le père GROGNON par la majorité des habitants
de la commune, de par sa gentillesse et de sa
compréhension envers les autres ! D’autres l’appelait
aussi « le père CRO-MAGNON », ce qui avait le don de
l’agacer fortement car il ne voyait pas le rapprochement
entre son nom et Cro-magnon. Il arrivait à faire des
rapprochements plus alambiqués pour certaines choses,
mais quand ça le touchait de près ses analyses sont
beaucoup plus légères et superficielles !
Le père Grognon et madame le maire LABOUY on les
entendaient arrivés de loin, le père GRIGNON en profita
pour sauter sur l’occasion en disant :

- EH bien il tombe à point celui-là, en désignant


l’adjudant DUCOGNE !
- Bon Mr GRIGNON un peu de tact s’il vous plait ? voyons
déjà la raison pour laquelle ils sont là ! On ne va pas les
agresser dès leur arrivée ! Huguette quel bon vent vous
amène, priorité aux femmes hein mon adjudant ?

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Le CABINET des OBJETS PERDUS

- Je viens vers vous car dans l’église St Amans de notre


village, trois objets liturgiques ont disparus une Custode,
un Calice de cérémonie, un très bel Osculatoire en métal
doré. J’aurais voulus savoir si quelqu’un de chez vous,
ne serez pas venus emprunter ces objets ! ce qui est le
plus bizarre aucune portes et fenêtres n’ont étaient
forcées, alors nous avons pensés que ce pouvait-être
quelqu’un qui avait les clés de l’église ! Qui à part la
mairie ont les clés ?
- Je comprends Huguette, mais à ma connaissance je n’ai
donnée aucuns ordres en ce sens ! Donc il va falloir
élucider encore ce mystère, qui s’ajoute à tous les autres.
- Je trouve que les exactions sur la commune se multiplies,
jusqu’à lors plutôt calme d’habitude ! Mais là depuis
quelques temps, ça devient problématique mais équipes
ne fournissent plus ! Entre enlèvement, cambriolage,
épidémie étrange, et autres délits habituels comme excès
de vitesses nous sommes surchargés de travail !
- Pour soulager la gendarmerie, nous allons faire appel à
Alban ROUMAGNAC le radiesthésiste pour retrouver les
trois objets disparus et à Mr BORIN pour comprendre
comment ils ont pénétraient dans l’abbatiale ?
- Béatrice peux-tu contacter Alban et Mr BORIN, pour les
mettre sur cette affaire. J’appellerai moi-même la
présidente de région, pour l’intervention de Mr BORIN
sur cette affaire avec l’aval de Mme Karole DALGE.
- Bien je les appelle tout de suite Alban ROUMAGNAC et
Mr BORIN pour qu’il vienne tous les deux dès que
possible...

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Le CABINET des OBJETS PERDUS

Béatrice LEGER la secrétaire de Mairie partie à son


bureau, elle saisit son téléphone et appela les deux amis
dans la vie. Les deux enquêteurs complémentaires allaient
s’occuper d’un des dogmes de l’église : « Tu ne voleras
point ton prochain ». En espérant avoir le succès de ces
années passées 1500 objets retrouvés en 30 ans, avec un
objet en moyenne par semaine. D’où sa collection d’objets
insolites dans son bureau, bien rangés dans une belle
vitrine étagère. Sa vitrine à trophées faisait même un peu
flipper certains de ses visiteurs, dont le plus réticent était
le père GROGNON qui trouvait ce meuble bizarroïde
musée des horreurs.

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Le CABINET des OBJETS PERDUS

Cet amalgame d’objets en tous genres sans âmes pouvait


faire peur, ayant comme le seul point commun d’avoir
étaient retrouvés par Alban. N’ayant eu que très peu
d’échec dans ses fameuses recherches d’objets perdus, il
avait alors décidé de les exposer dans son cabinet ! Car
chaque objet avait sa propre histoire, il aurait pu écrire
l’histoire de chaque objet. Mais l’écriture n'était pas son
fort à Alban, lui connaissait l’histoire de chacun des
objets.
Quand le téléphone de son cabinet sonna, Alban répondit
tout de suite à Béatrice la secrétaire de Mairie. Cette
dernière lui exposa le soucis de Madame le maire
LABOUY et de l’abbesse Huguette CATTONI, il avait
disparu des objets liturgiques qu’il faudrait retrouver.

- Madame le Maire aimerait que vous soyez en binôme


avec votre ami Mr BORIN, vous pour la partie recherche
et Mr BORIN pour la partie technique à savoir comment
ils ont pénétraient dans l’abbatiale ?

- Avez-vous joint Jean-Léon pour l’avertir ? Sinon je peux


m’en charger si vous voulez ?

- C’est avec grand plaisir, car j’ai l’Abbesse CATTONI et


l’adjudant-chef DUCOGNE et madame le Maire
LABOUY pour une réunion courte (Briefing) ! Cela me
soulagera d’une tâche, c’est toujours ça de pris, merci
beaucoup Mr ROUMAGNAC !

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Le CABINET des OBJETS PERDUS

Béatrice raccrocha son téléphone et partie avec son bloc


sténo, pour réaliser des prises de notes pour une rédaction
concise de la réunion !
Alban lui de son côté appela son ami Jean Léon, pour lui
annoncer que la communauté avait encore besoin d’eux
pour un nouveau défi.

- Allo Jean Léon ! Dés que tu as un petit moment peux-tu


venir me voir, nous irons à l’abbatiale de St Amans à
Francon et à la mairie voire Julie LABOUY qui est
demandeuse auprès des autorités.

- Oui Alban je suis encore en vacances, alors j’appelle ma


patronne Karole DALGE. Pour lui dire que j’arrête mes
vacances le temps de l’enquête, pour être couvert en cas
d’accident de travail. Dans une heure je suis chez toi, et
ont entament cette nouvelle aventure !

- A tout à l’heure mon ami, tu n’auras qu’à dormir à la


maison dans la chambre d’amis. Je te préviens ce soir on
fera un apéro, gourmand avec que des bonnes choses.
Tchao mon ami, à tout a l’heure !

Une heure plus tard Jean Léon c’était arrêté manger, dans
le seul fast Food sur sa route Mc DANOLD au bord de
l’autoroute. Avec un petit maxi best off Mc baguette avec
un soda zéro, une frite. Même si son instinct lui disait de

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Le CABINET des OBJETS PERDUS

ne pas manger cette nourriture mal bouffe, mais quand tu


est pressé c’est bien pratique ! Ça ne lui prit que dix
minutes montre en main, pour être dans le temps impartit
fixer avec Alban. A 14 h 00 pile Jean-Léon arrivait chez
Alban sa nouvelle voiture de fonction toute électrique.
Une Renault ZEO commerciale avec ces 395 km
d’autonomie, deux places et l’arrière aménagée avec une
grille de sécurité et 500 litres de chargement pour le
matériel. Elle est toute blanche avec des parties bleu clair,
elle n’était pas siglée pour se fondre dans le flux des autres
voiture. Il sortit son sac de voyage dans une main et sa
mallette d’ordinateur dans l’autre pour aller sonnez chez
Alban. Jean-Léon avec sa ponctualité légendaire, frappa
le code sur la porte de la cuisine. Deux coups, un coup,
puis trois coups rapide, c’était le code des compères qui
pouvaient se reconnaitre sans se voir. Alban lui ouvrit la
porte en ouvrant grand les bras pour l’accueillir, Jean-
Léon lâcha ses sacs pour faire l’accolade en se frappant
mutuellement dans le dos avec son ami.

- Bon rentre mon ami ! Je ne te guide pas tu sais où est la


chambre ? Va poser tes affaires installe toi
tranquillement, après nous irons à la mairie ils nous
attendent avec impatience !
- J’en ai pour cinq minutes, et je redescend tout de suite et
on y va il me tarde déjà !

Il posa sa mallette sur le bureau, son sac sur le fauteuil


style louis XV au coin de la fenêtre. Puis il redescendit à
toute vitesse, dans l’escalier avec son allure féline et
aérienne. Ce qui eut pour conséquence qu’au bout à peine

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Le CABINET des OBJETS PERDUS

deux minutes plus tard, ils étaient prêts pour une nouvelle
enquête palpitante. Nos deux héros partirent dans la
voiture de service, dans un silence absolu sauf le
crissement des pneus sur le gravier blanc du chemin.

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Le CABINET des OBJETS PERDUS

CHAPITRE XVI
Le Mystère de l’abbatiale

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Le CABINET des OBJETS PERDUS

Ce ne fut qu’en début d’après-midi que nos deux


enquêteurs comme Sherlock Holmes et Dr Watson,
arrivèrent dans le plus grand silence du véhicule
électrique. Jean-Léon se gara sur le parking devant la
mairie. Quand Alban et J-Léon descendirent de voiture
pour se diriger vers la mairie, sur la porte de la mairie une
feuille collée avec du scotch. En indiquant de se diriger
vers l’abbatiale, si l’on voulait voir Madame le maire
LABOUY. Ils se dirigèrent vers la porte de l’abbatiale,
sous le caquetoire en tuile rouge, la porte était grande
ouverte sur qu’un seul pan de porte. Ils pénétrèrent tous
les deux dans l’édifice religieux :

- Mme CATTONI c’est Alban et J-Léon !

- Par ici Messieurs, nous sommes au fond dans la nef !

Sur la gauche de la bâtisse une porte en bois menant à la


sacristie, des vitraux de toutes beautés étaient présents
dans la nef. Deux sur les murs droit et deux sur le mur
gauche, des fenestrons plus fins par endroits. Nos deux
enquêteurs amateurs s’avancèrent un peu plus à l’intérieur
de l’édifice religieux, quoique magnifique ils prirent le
temps de l’observation. Avant le temps de la concertation
avec l’abbesse CATTONI, pour connaitre l’histoire de
cette disparition d’objets.
Quand ils arrivèrent tous les cinq dans la nef de
l’abbatiale, la maire et l’abbesse firent une passe d’arme
digne de duettistes répondants aux attaques par des

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Le CABINET des OBJETS PERDUS

contres de défense. L’abbesse exposa les faits de la


disparition de ces objets, et Julie LABOUY la maire du
village mis plutôt le cadre de l’enquête ! La
compréhension de l’entrée des voleur dans l’édifice, leur
modus operandi. L’adjudant DUCOGNE était à porter
tout son aide, car il sait que le vol d’objet religieux étaient
très courant sur tout le département. Par soit un réseau
organisé ou un seul homme qui opère, sur tous les édifices
religieux du département voire de la région Occitanie. La
gendarmerie en ce moment était très sollicitée (over
booké), donc ils se mettaient à la disposition des bonnes
volontés telle que nos enquêteurs en herbe. Qui
appellerons les gendarmes pour tous ce qui sera
interventions et interpellations dans la règle du droit !
Une fois toutes les faits exposés et la remise du double des
clés de l’abbatiale, Mme le Maire s’éclipsa sous prétexte
de rendez-vous avec sa secrétaire. L’abbesse donna des
photocopies de photos des objets disparus, étant
mutualisée avec plusieurs communes elle devait faire une
liturgie dans un autre village. Quinze minutes plus tard
Alban sortit son pendule, pour s’imprégner de lieux et se
faire des images mentale de l’abbatiale. Le pendule ne
réagissait pas comme à l’accoutumée, les mouvement
sporadiques et inhabituel du pendule perturbé fortement
Alban. Il préféra ranger le pendule dans son étui en
velours bleu saphir, en bon radiesthésiste il tendit les bras
avec les mains grandes ouvertes pour capter les ondes
magnétiques de l’endroit. Alban constata un très fort flux
magnétiques et telluriques, on sait que les anciens
construisaient les lieux de culte des druides avec des
dolmens couchés. Les préceptes druidiques enseignent

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Le CABINET des OBJETS PERDUS

que les forces magnétiques sont déterminées par les


courants telluriques.
Les ondes se dégagent verticalement en faisceaux plus ou
moins étendus, capable de traverser planchers et plafonds,
donc plus ou moins pénétrants.
On attribue généralement à leurs radiations une action
uniquement malfaisante pouvant être plus ou moins
graves ! Pour les plus réceptifs comme certains quand ils
rentrent dans une église, une sensation de froid ou de
chaud désagréable se fait sentir. Beaucoup pense que c’est
le lieux et l’ambiance qui génère cette sensation, mais pas
du tout c’est que vous êtes hyper-réceptif au magnétisme.
Certains dirons qu’à CARNAC les menhirs dressés vers le
ciel en lignes droites, auront étaient plantés là pour diriger
les courants magnétiques néfastes vers les cieux et les
astres ! Nos druides et nos anciens avaient des savoirs
obscurs incompréhensibles, de nos jours où le confort
douillet de nos intérieurs nous rendent handicapés du
magnétisme. Même les religions bouddhistes ou Shinto au
japon tiennent encore compte du magnétisme pour le
mobilier et l’immobilier. Pour ne pas bloquer les flux
bénéfiques, comme néfaste dans une maison. Alban aurait
pu le faire avec des baguettes plutôt que ces mains, mais
l’essentiel c’était de capter les flux pour déterminer une
zone de sécurité pour les ouailles !
Pendant ce temps-là Jean-Léon, lui inspecter les portes et
les serrures, pour déterminer comment ils avaient pu
pénétrer dans l’édifice ! Avec son smartphone très
sophistiqué à la main, il prenait des clichés sous tous les
angles des portes et fenêtres. Dans le fond sur le mur du
clocher se trouvait mezzanine à 3 mètres du sol, ou était

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Le CABINET des OBJETS PERDUS

juché un bel harmonium pour les messes de cérémonies.


Bien au-dessus de l’harmonium sur le plafond un vasistas
de désenfumage manuel, était un peu entre-ouvert avec
des dimensions approximatives de 40 cm X 60 cm. Le
principe c’est que ce vasistas s’ouvre manuellement avec
une poignée, lorsqu’un feu se déclare dans le bâtiment afin
que la fumée et la chaleur soit évacuée par le toit de
l’édifice. Jean-Léon s’approcha de la poignée de
commande du vasistas de désenfumage, il manœuvra la
poignée rien ne se passa un peu comme si le câble avait
été sectionné ou déconnectée du vérin d’ouverture.

Alors si par malchance le vasistas était un peu resté ouvert,


une personne voltigeur pas trop massif aurait très bien pu

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Le CABINET des OBJETS PERDUS

s’introduire à l’intérieur. Mais à ce stade ce n’était qu’une


théorie, il va falloir étayer sa thèse pour qu’elle soit
crédible.
Alban pendant ce temps-là essayer de déterminer le flux
d’énergie Tellurique, qui remonté juste devant l’autel de
la nef. Devant l’autel une barrière mobile avec des
cordons de velours pourpres passés dans les boules des
poteaux, placés en ligne droite les pieds chromés dorés
étaient placés à un mètre de distance de l’autel pour
canaliser les fidèles. Afin que les fidèles ne passent de
chaque côté de ce cordon, ayant déterminait la zone
néfaste il faudrait faire un demi-cercle avec cette barrière
mobile juste devant l’autel. Alban fit son demi-cercle
autour de la zone pouvant être néfaste, plus tard il en
parlera à l’abbesse Mme CATTONI. Même si cette
dernière ne croyait pas à ces rites païens souvent associés
au diable, mais par respect pour l’homme de bien qui était
apprécié d’un très grand nombres de personnes sur la
commune.
Jean-Léon lui continuait ses photographies (1) (grec ancien
Phôtos : Lumière / Gràphô : Ecrire = Ecrire avec la lumière), en
prenant des clichés de toutes les ouvertures. Tous les
espaces au sol, la moindre trace pouvait être un indice, il
prenait des clichés des escaliers, des colonnes, fenêtres,
fenestrons, chaque vitrail fut examiné avec détail. Les sept
vitraux furent auscultés scrupuleusement, les trois dans la
nef, ainsi que les quatre dans le reste de l’abbatiale. J-Léon
avait était chercher son échelle télescopique, de 5 mètres
dans le coffre de sa ZEO commerciale. Il avait profité pour
prendre une caméra infrarouge électronique, et divers
gadgets derniers cris analyseurs, détecteurs, ultrasons,
scanner laser, appareils photographiques hyper-macros.

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Le CABINET des OBJETS PERDUS

Après plus de deux heures de prospection d’indices


flagrants, J-Léon se dit qu’il allait inspecter l’extérieur de
la bâtisse. Il sortit du caquetoire pour descendre les cinq
petites marches, il gravit la petite colline en contournant j
le sapin et le camélia. Pour finalement atterrir à l’arrière
ouest du bâtiment, sur le mur du clocher ou clocher-mur
avec ses cinq cloches. Plus J-Léon approchait du clocher-
mur, il vit que le toit en tuile du caquetoire n’était qu’à
1,60 mètres. On pouvait aisément grimper sur la toiture du
caquetoire, un bon grimpeur en varappe pouvait
facilement accéder à la passerelle des cloches.

Jean-Léon commença à s’accrocher sur le bord du toit en


tuiles, pour se hisser à la force des bras sur le toit du
caquetoire. Après une petite impulsion sur les jambes, ce
sont les bras qui finirent le travail ! En pliant une des
jambes pour venir prendre appui sur le bord d’une tuile,
tout en gardant l’équilibre il ramena son pied à côté de son
genoux. Puis dans un dernier effort il forçat sur cette
jambe, pour que son genoux puisse se libérer afin de
rétablir l’équilibre. Pour rétablir réellement son équilibre
il tendit le bras pour que sa main à la gouttière, située
quarante centimètres plus haut !
Une fois son équilibre précaire rétablit sur les tuiles, il
décida de grimper le long de la gouttière qui montait
jusqu’au toit de l’abbatiale en tuile rouge également. J-
Léon commença à gravir la verticalité de la gouttière avec
la souplesse d’un félin, quand il entendit la voix de son
ami Alban :

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Le CABINET des OBJETS PERDUS

- Qu’est-ce que tu fais ? Tu vas te rompre les os si tu


tombes ! Descend de là fais pas le monte en l’air, mille
dieux !

- Ne t’inquiète pas mon ami, je suis un vrai chat de


gouttières aaAAhaaAHA !

Son ami le regarda vibrant de crainte de la chute, chaque


mètre gagnés était un petite victoire. Mais avec une très
grande souplesse J-Léon continua sa progression, puis
tout à coup il perdit ses appuis sur une partie plus humide.
Son pied sur la pointe du pied ripa sur le crépis humide, il
dut dans le même temps tirer sur ses bras pour éviter la
chute ! Jean-Léon se rétabli péniblement mais sans
dommages, il continua sa grimpette comme si de rien
n’était !

Une fois à la hauteur de l’horloges de l’église qui


indiquée 16 H 38, il dut tendre le bras gauche et la jambe
gauche pour attraper le bandeau du toit. J-Léon une fois
ayant saisi fermement le bandeau en zinc de la main
gauche, il lança sa main droite sur le bandeau aussi pour
tenter une traction en déviation tout en ramenant sa jambe
droite sur la protection en zinc. En tirant sur ses deux bras
et en s’aidant de ses jambes, il parvint à monter sur le toit
principal de l’abbatiale St Amans. Alban poussa un soupir
de soulagement, puis se tourna et vit qu’un attroupement
de villageois étaient là sur le parking. Par voyeurisme
macabre plusieurs des voisins c’étaient réunis non loin des
containers recyclages divers (verres, vêtements, cartons,

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Le CABINET des OBJETS PERDUS

ordures ménagères). J-Léon avait donc prouvé que l’on


pouvait rejoindre le toit de l’édifice religieux, ces curieux
voyeuristes en étaient tous témoins. Il fit très attention de
ne casser aucune tuiles, il marcha jusqu’à la passerelle des
cloches carillonaires. J-Léon s’arrêta face au vasistas de
désenfumage, on voyait nettement que le câble
d’ouverture avait désolidarisé de son support habituel car
étant entre ouvert. Il prit tout un tas de clichés prouvant
ses dires, sur la rambarde de la passerelle sur soudure mal
ébarbée des fibres de couleurs bleu était bien visibles ! Là
aussi il prit des photographies, puis il préleva des fibres
qu’il mit dans un petit sachet plastique pour analyses. Il
vérifia bien la passerelle pour trouver des traces fraiches,
il trouva aussi des traces de poudre blanche sur plateau de
la passerelle. La poudre ressemblée fortement à du talc ou
de la craie, à l’odeur ce ne devait pas être du talc, mais
peut-être de la magnésie ? La magnésie :

- La magnésie est simplement l'oxyde de magnésium dans


l'ancienne nomenclature chimique et minéralogique. En
minéralogie, la dénomination périclase s'est imposée à partir
du XIXe siècle. Le terme magnésie devrait en principe être réservé
à l'oxyde de magnésium, matière agressive et fortement basique,
même si certains milieux sportifs utilisent sans confusion possible
ce terme pour le carbonate de magnésium en poudre blanche,
anti-sueur desséchante, agrippante.

- Magnésie blanche : correspond au carbonate de


magnésium appelée de manière abusive « magnésie » par les
sportifs comme les gymnastes, les grimpeurs et les pratiquants
du CrossFit.

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Le CABINET des OBJETS PERDUS

Avec un pinceau il récupéra de la fameuse poudre


blanche, là à ce moment J-Léon pensa qu’il était heureux
d’être monté seul et surtout pas avec Françoise
SAGUAN ! Sinon elles auraient tout aspirées avec ses
nasaux, et ne plus avoir assez de matière à analyser ! J-
Léon préleva la poudre nécessaire dans un petit sachet
aussi, il avait une vision plus fidèle du profil des voleurs !
Mais surtout il ne voyait pas un employés de mairie,
effectuer cet exercice cela demander un minimum de
condition sportive. J-Léon pensa que les cambriolages
devenaient de plus en plus sophistiqués et sportif, ce qui
limité plusieurs morphologies d’individus ne cochant pas
les cases physiques. Pour la descente en rappel à
l’intérieur de l’édifice religieux, ce fera dans un second
temps n’ayant pas le matériel nécessaire (harnais, cordes,
mousquetons). Mais la théorie de J-Léon était fiable et
tenait bien la route, surtout que toutes les preuves étaient
là en photos numériques.
En quelques heures notre enquêteur favoris avait
reconstituer un puzzle des plus complexe, le modus
operandi de nos monte en l’air étant établi. Il ira voir
l’adjudant DUCOGNE à la gendarmerie pour se
renseigner, si d’autres cambriolages dans les églises de la
région avaient été opérés. Jean-Léon redescendit de la
passerelle délicatement pour atterrir sur les tuiles du toit,
il remonta la partie droite du toit jusqu’à la faitière faisant
la jonction entre les deux pentes du toit à 20° qui
équivalait à une pente à 36%. J-Léon avec une grande
précaution et malgré cette pente à 20° suffisante pour
évacuer l’eau de pluie vers les gouttières. Il revint sur le
bord tout à droite dans la descente pour mettre les deux
pieds sur la protection en zinc, de la main gauche saisir

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Le CABINET des OBJETS PERDUS

fermement le linteau en bois du bord du toit ! En faisant


des petits pas de glissement sur la protection en zinc, en
prenant soin de ne pas glisser dans le vide en pliant les
genoux. Il pouvait visualiser sa prochaine prise de la main
droite, le tuyau de la gouttière dans un dernier mouvement
de bascule en équilibre des jambes et la main gauche vers
le tuyau de la gouttière. Les mains de chaque côté du tuyau
de la gouttière, les deux pieds à cheval au-dessus de la
gouttière en appuis sur la pointe des pieds contre le crépis
du mur. Puis il attaqua le descente contre la gouttière, en
descendant une jambe et le bras du même côté l’une après
l’autre. Tout en assurant une bonne stabilité avec la pointe
des pieds et la flexion de ses bras, donnant un angle
sécurisé de 40% environ pour un équilibre parfait.
La descente fut moins périlleuse que la montée, il
finit par poser délicatement bien à plat les pieds sur le
dôme des tuile du caquetoire. Il fit deux petits pas pour
atteindre le bord du toit, dans un dernier petit saut il se jeta
dans le vide pour atterrir 1,60 m plus bas. Dans l’herbe
tendre et grasse de la colline en faisant un rouler boulet,
qui expulsa son smartphone de sa poche de pantalon.
Comme les parachutistes touchant le sol avec une flexion
des genoux, qui jouait le rôle de suspension au contact
avec le sol ! Alban ramassa l’appareil intacte et courut
vers son ami pour lui tendre la main droite, afin l’aider à
se relever en le tirant gentiment de l’attraction du sol. Une
fois debout Alban lui tendit son smartphone, qui réintégra
automatiquement la poche de son pantalon. Le cascadeur
arrivé au sol les curieux voisins se dispersèrent, pour tous
allez vaquer à leurs occupations habituelles le spectacle
étant terminait ! La partie investigation technique tirée
vers la fin, il ne lui restait qu’a prendre des clichés

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Le CABINET des OBJETS PERDUS

d’empreintes de pneumatiques sur le parking. Le seul


problème était que les traces étaient vraiment nombreuses,
il mit son appareil en panoramique pour un cliché plus
large. En 60 M-pixels il pourra faire des grossissements
de toutes les traces du parking. En faisant le tour du
parking pour les photographies, il trouva un petit sachet
en plastique contenant anciennement des manchons en
aluminium de fin de cordes. Il prit des clichés de toutes les
traces de pneus dans la zone autour du sachet, il prit aussi
le sachet de sangles alpines Runner avec des fibres bleus
à l’intérieur.
Ces sangles servaient pour s’assurer soit d’une
meilleur prise, soit de s’assurer un point d’ancrage solide
sur un support quelconque (dans notre cas la rambarde celui de la
passerelle). Alban revint vers lui avec les photographie des
objets qui avaient disparus à la main, J-Léon les parcourus
encore une dernière fois pour bien se les remémoriser. Il
regarda en détail le custode, une petite boîte en laiton avec
gravée sur le dessus du couvercle : « SACERDOS in
ETERNUM » sur les bords entourant le couvercle une
autre inscription : « IN NOMINE PARENTUM
TUOPUM » Le réceptacle des hosties était vierge
d’inscription et tout en laiton doré. J-Léon observa la
photo pendant plusieurs minutes, cinq toute au plus pour
que son cerveau imprime bien l’objet dans ses moindres
détails. Puis il passa au clichés suivant pendant encore de
longue minutes, sur le calice en laiton doré poli incrusté
de 4 pierres semi précieuses représentant les 4 points
cardinaux, un pied ciselé de décor florale en colonne avec
un pied évasé avec plusieurs bourrelets.

- Au NORD : une belle ONYX d’un noir profond.

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Le CABINET des OBJETS PERDUS

- SUD : Une jolie LAPIS LAZULI bleu azur.


- EST : Une belle OPALE de FEU rouge vif.
- OUEST : Un ŒIL de TIGRE marron clair marbré noir.

Puis entre les points cardinaux quatre pierres incrustées


beaucoup plus petite en PIERRE de LUNE (Blanche avec des
reflets bleu-violet). Une très belle coupe pouvant contenir le sang
du christ, pour l’Eucharistie le partage du pain et du vin
consacré. Puis il fit de même avec le magnifique
OSCULATOIRE, cette gravure moulée dans un alliage
doré. Représentant le christ sur la croix, pour expier nos
péchés ! L’abbesse CATTONI doit l’embrasser durant
L’Eucharistie, pour après saisir l’objet et le placer au-
dessus de la tête pour que tous les fidèles puissent
l’admirer.
Au bout de plus d’un quart d’heure, Alban l’invita à
rentrer au « Cabinet des objets perdus » pour
commencer les véritables recherches des objets disparus
ou volés. Dans son cabinet dans un confort de travail
feutrés, Alban pourra travailler sur ses cartes IGN, avec
son pendule pour une précision maximale sur les cartes de
campagne. Alban dans son « cabinet des objets
perdus », il travaillait à affiner la recherche de la
CUSTODE et du Calice de Cérémonie. Pour l’Osculatoire
ça fera partie d’une recherche en particulier. Pendant ce
temps J-Léon lui ira à la gendarmerie, chercher des
informations sur les cambriolage des églises et lieux de
cultes. Jean-Léon monta dans sa ZEO électrique, le ciel
venait de viré au gris le soleil avait disparu. Était-ce un
signe de mauvaise augure ? Mais trêve de pessimisme et
haut les cœurs, direction le bureau de l’adjudant-chef
DUCOGNE. Jean-Léon se présenta au plancton du bureau

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Le CABINET des OBJETS PERDUS

d’accueil, c’était un des deux jeunes GAV en stage à la


gendarmerie :

- Bonjour Monsieur BORIN que puis-je pour vous ?

- J’aurais voulus voir l’adjudant pour le cambriolage de


l’abbatiale St Amans, s’il est présent dans vos locaux !

- Je vais voir s’il peut vous recevoir, je vous promets rien !

- Merci jeune homme, je vous en serais grés !

Il disparut du comptoir d’accueil des mains courantes,


pour aller jusqu’au bureau de l’adjudant-chef
DUCOGNE. Après avoir frappé à la porte de son
supérieur hiérarchique, il entra dans le bureau de son chef
pour exposer son problème. L’adjudant accepta tout de
suite de le recevoir, le Gendarme Adjoint Volontaire
s’exécuta et revint vers son client à l’accueil.

- L’adjudant va vous recevoir Mr BORIN, suivait-moi je


vous prie ?

- Pas de soucis, en vous remerciant avec plaisir !

- Si vous voulez vous permettre, lui dit-il en ouvrant la


porte du bureau de l’adjudant-chef !

- Ah bonjour Mr BORIN, quel bon vent vous amène ?

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Le CABINET des OBJETS PERDUS

- J’aurais aimé avoir des renseignements sur tous les


cambriolages d’église avec des objets religieux
disparus ! dans l’ordre chronologique et les lieux des
communes dans la région Occitanie !

- Bon Mr BORIN je vais chercher, toutes les données et je


vous faire un rapport circonstanciés avec une case en
plus résolus et non résolus Mais pour avoir suivis moi-
même certains de ces dossiers, je peux vous dire sur le
canton ce sont plusieurs cas pouvant dépassés
allègrement la dizaine de cambriolages d’églises ... Pour
ceux que j’ai eu connaissances il sont tous irrésolus !

- Je pense mon Adjudant que c’est notre même équipe ou


personnages qui font ces cambriolages spectaculaires
avec des petits larcins peu cher, mais mal rembourser par
les assurances car difficiles à estimer.

- Mon cher Mr BORIN je fais parvenir par Courriel le


dossier avec toutes les informations sur tous ses
cambriolage sur nos lieux de cultes dans la régions !

- Merci beaucoup mon Adjudant, je vous serez gré de toute


votre bonne volonté ! En espérant progresser dans cette
enquête, qui nous réserve encore peut-être des surprises !

J-Léon ressortit du bureau de l’adjudant-chef DUCOGNE


pour se diriger vers la sortie, il salua le GAV de garde à
l’accueil avec politesse. Puis remonta dans sa ZEO de
service électrique, à la radio du véhicule une émission de
débat très animés sur la hausses des prix de l’essence à la

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Le CABINET des OBJETS PERDUS

pompe ! les participants se déchiraient entre eux, la


pagaille était devenue inaudible tout le monde parlaient en
même temps. L’animateur du plateau essayer de faire la
police sans y parvenir, jusqu’au moment il réussit à
prendre l’ascendant sur les participants. Etant redevenu le
donneur de parole questions, réponses, le calme et la
compréhension était de retour à l’antenne ! Avec un baril
de Brent aux alentours des 125 dollars, le prix à la pompe
du carburant battez tous les records à 2,108 € le litre de
carburant SP 98. Même du temps des gilet jaunes qui avait
commencés à 1,59 € le litre, ce qui avait eu pour résultat
d’enflammer tous les rond-point de France.

L’état n’avait jamais vu autant de taxes rentrer dans


ses caisses, car les carburants étant taxés à hauteur 61%
en moyenne par l’état, 20,8% pour le cout du baril de
Brent, 5,6 % pour le cout du raffinage, 9,2 % pour la
distribution, 3,4 % pour le transport. Une inflation à plus
de 8% partout en France, la guerre en UKRAINE contre
la RUSSIE où les exportations de gaz vers l’Europe ont
cessées. Le monde entier se retrouve dans une inflation
pouvant dépassée les deux chiffres un peu partout et même
en chine ! Qui était le magasin du monde entier, la
mondialisation et le consumérisme ont ses limites. Mais
les citoyens de chaque pays supporte en courbant le dos
pour le moment, jusqu’au point de rupture où les tensions
accumulées seront telles :

- GUERRES Russie Ukraine


- COVID depuis mars 2020
- INFLATIONS 9%
- SALAIRES augmentation de 3,5% maxi
- RETRAITES allongement du départ 65 ans

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Le CABINET des OBJETS PERDUS

- CONFINEMENTS et Télétravail
- ENERGIES carburants, électricité, chauffage

Les tensions seront telles qu’une nouvelle société pourrez


renaître de ces tensions, travailler toujours plus pour
gagner moins, On nous parle d’écologie pour payer des
carburants plus cher, car il y a urgence écologique ! Mais
seulement il n’y a pas de volonté flagrante d’agir dans ce
sens l’isolation des appartements, éviter de produire à
l’autre bout du monde, des industries moins polluantes !
Etc ... On s’aperçois que l’écologie n’est que de
l’esthétique politique, pour gagner des voix aux scrutins !
Mais surtout nous paupérisez encore plus, c’est un outil
pour dévaluer nos salaires en augmentant tout le reste.
Sans se rendre compte il était déjà arrivé à l’entrée du
village de Francon, une fois passez le panneau la propriété
d’Alban n’était plus très loin. Quelques dizaines de mètres
plus loin J-Léon arriva devant le portail d’Alban, il mit
son clignotant pour rentrer chez Alban. Il se gara au bout
de l’aller en graviers blancs, en face du « Cabinet des
Objets Perdus ».
Il frappa à la porte du bureau dans le même instant
Alban lui ouvrit la porte, comme s’il l’attendait derrière la
porte. C’était un vrai sorcier cet homme avec des capacités
extraordinaires, déjà il peut retrouver n’importe quoi et
n’importe où. En témoigner sa collection d’objets insolite
dans son bureau, il pouvait aussi détecter de l’eau à
plusieurs mètres sous terre. Il connaissait aussi les
fonctions des plantes, et pouvait aussi guérir soit avec les

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Le CABINET des OBJETS PERDUS

plantes, soit par magnétisme et massages avec une remise


en place des nerfs et des os dans leurs cavités premières
(Magnétiseur, Rebouteux, Phytothérapeute).

- Rentre mon ami, je t’attendais pour mon avancée dans


mes recherches et connaitre les tiennes.
- Alban tu est restez tout ce temps derrière la porte à
m’attendre ?

- Mais non je me suis levais 30 secondes avant que tu


arrives !

- Mais comment tu savez que j’arrivais ?

- Mais tu ne veux pas tout savoir sans payer quand même !

- AH Oui c’est vrai tu as une ligne directe avec le tout


puissant, c’est ça ?

- Pas du tout, arrête de te foutre de moi !

- Bon bref j’attends des nouvelles de l’adjudant


DUCOGNE, il doit me fournir les infos des cambriolages
des lieux de cultes dans la régions.

- Bon J-Léon viens voir sur la carte où ça fait vibrer et


tourner mon pendule.
Pendant que J-Léon suivait son ami vers son bureau,
quand tout coup une petite vibration à son poignet se fit

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Le CABINET des OBJETS PERDUS

ressentir. Il regarda sa montre connectée il venait de


recevoir un courriel de l’adjudant DUCOGNE, qui lui
désignait la listes des églises cambriolées ayant déclarées
des objets manquants. J-Léon sortit son téléphone pour
lire son message, les informations sur ces églises aux
nombres de six sur le canton avaient toutes visitées et
volées. Certainement par la même équipe ou le même
homme araignée. Ne sachant rien sur cette équipe J-Léon
décida de les baptiser les « OPERATION RAPETOUS »

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Le CABINET des OBJETS PERDUS

CHAPITRE XVII
Opération RAPETOUS

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Le CABINET des OBJETS PERDUS

Alban et J-Léon venait de baptiser leur nouvelle enquête,


ils savait que six communes dans le canton avait
constatées des vols. Mais combien d’églises avaient été
visitées, sans que personnes ne fassent de constats de vols
de disparitions. Alban avait une touche sur un autre
village, au Puy de Touges un petit village à 25 km au
NORD de Francon. Tout proche de l’église St Pierre au
Puy de Touges, des bâtiments agricoles avec un logement
insalubre. Apparemment vraiment peu usité par l’ancien
agriculteur, loue-t-il ses locaux pour un autre exploitant ?
En plus si son activité principale est nocturne personne ne
peut savoir ce qui se trame, lieux un peu isolés presque
insalubre ça n’intéresse personne ! C’est un peu comme
les clochards dans une ville on peut passer à côté sans le
voir, ou plutôt faire semblant de ne pas les voir car
dérangeant pour la vue de notre société. Hé si toute il
venait à heurter notre bulle personnelle par une intrusion
de mendicité, on tourne la tête en faisant mine de l’ignorer
comme si nous aussi avions des problèmes.
La meilleur cachette est à la vue de tous, avec une
indifférence la plus totale de tous car plus c’est gros mieux
ça passe !
Alban se dit que dans un tout petit village comme le Pouy
de Touges avec 412 habitants, mais il s’aperçut aussi que
dans une plus grosse ville comme AURIGNAC de 1 243
habitants avec la grotte de l’Aurignacien homme du début
du Paléolithique une culture Préhistorique. Faisait que son
pendule réagissait aussi avec force, un peu comme si le

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Le CABINET des OBJETS PERDUS

matériel avait été divisé à deux endroits différents ou si le


vol avait déjà était partagé entre associés. La recherche
pendulière devenait plus compliquée que prévue, Alban
allez aussi ressortir la vieille montre à gousset de son
arrière-grand-père ! Dans toutes les recherches
compliquées tous ses aïeux la ressortait régulièrement de
son écrin, soit par fétichisme familiale plus efficace que le
pendule. Alban allez affiner ses recherche avec cet objet
de famille, ayant plus de 150 ans qui est déjà un très bel
objet qui plus est. Mais qui est certainement plus sensible
car, peut-être incarnant l’esprit familiale des Roumagnac !
Si Alban affine ses recherches par lequel des sites fallait -
il commencer l’investigation ? J-Léon lui voudrait
commencer par AURIGNAC car, les église autour :
- La chapelle St ROCH
- Eglise St Pierre aux liens
- Notre dame St Bernard
- Notre Dame de Lorette

Toutes ces églises n’ont déclarées aucuns cambriolages.


Alors bizarrement dans le canton voisin celui de Francon,
beaucoup de ces églises avaient été visitées par les
« RAPETOUS ».
Donc J-Léon serait d’avis après analyse de la situation, de
commencer par cette ville d’AURIGNAC. Il demanda son
avis à Alban :

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Le CABINET des OBJETS PERDUS

- Qu’est-ce que tu en pense toi mon ami, de ma théorie de


commencer par AURIGNAC ?

- Je pense que c’est une méthode qui en vaut une autre, il


faut bien commencer par quelque chose de toute façon !
Mais sinon pour le moment, je ne peux pas te répondre
sans avoir vraiment affiné ma recherche ...

- Ouais je vois ! tu ne veux pas te mouiller, tu aurais dû


faire de la politique !

- AhaaAH ! je suis Mort de Rire, tu sais bien je fais un


métier de sorcier comme dit le père GRIGNON. Alors
méfie-toi à ce que tu avances, tu pourrais clairement
avoir des surprises !

- Toutes mes excuses monsieur le grand manitou des


sorciers SIOUX, je ferais une offrande au Totem de ta
tribu ! un bon foie Gras de Samatan, avec un bon Gaillac
rouge ça ira ?

- Oui ça ira ! mais que si tu rajoute un bon pain de


campagne, pour faire le casse-croûte ensemble mon ami !
Hihihi !

- Tu perds pas le NORD, espèce de gros gourmand. Un


vrai cochon dans un champs truffier !

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Le CABINET des OBJETS PERDUS

- En bon gascon depuis plusieurs générations, on est juste


de grands gastronomes en culottes courtes ! Mais pour
me mouiller un peu, je pense que c’est la théorie la plus
rationnelle mon ami !

Sans s’en apercevoir il avait mis au point une stratégie


dans leur enquête, ils fonctionnaient beaucoup au feeling
après analyses des faits pour l’un comme pour l’autre.
Alban entoura en rouge l’endroit précis du pendule sur la
carte IGN, ainsi que celui de Pouy de Touges sur un autre
carte Michelin celle-ci. Alban avait sa petite idée de
l’aventure, J-Léon lui ira planquer à Aurignac, pendant
qu’Alban lui surveillera le Puy de Touges.
A chacun dans son village et les enquêtes seront bien
gardées, tant que les gendarmes seront loin d’elles !

Jean-Léon lui partit au dépôt chercher un autre


véhicule plus adaptés pour les filatures le fourgon de
l’ONET son département territorial initial à la région
Occitanie. Technicien polyvalent dans cet office
régionale, la présidente de région avait décidée de monter
un nouveau service OMR (Office des Mystères à Résoudre). Dans
ce nouveau service n’avait pas encore été pourvu de
moyens logistiques et matériels. Mais il pouvait se servir
dans son ancien service, à volonté et sans aucunes
restrictions de moyens et de matériel. Puis il revint avec le
fourgon de L’ONET noir, sticker marquée en vert avec un
dessin d’arbre au bord d’une mare ! Un fourgon dernier
cri bardés de moyens technologiques stupéfiants, J-Léon

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Le CABINET des OBJETS PERDUS

se prenait un peu pour Elon Musk dans son bureau mobile


« Space X ». Il enfila aussi une tenue officielle de
l’ONET, quelle meilleur alibi qu’un agent territorial de
région Occitanie. Qui fouine un peu partout dans le
quartier, qui mesure, qui prend des notes, qui monte à
l’échelle, qui prend des photos. Faisant parti de la fonction
publique les territoriaux, sont un peu comme la douane
pour la police des fonctions similaires, mais rien avoir
malgré faisant parti du même ministère.

Alban lui avec LEONTINE sa PEUGEOT 203 pick-


up de 1950, avec son nom et son métier sur les portes.
Quel homme ayant toute sa raison pourrez faire une
filature, aux yeux de tous avec son nom sur sa voiture.
Mais de par sa profession il pouvait avec un minimum
d’accessoires, être très crédible en simulant la recherche
d’une veine d’eau avec une fourche de coudrier. Les
choses les plus improbables exécutées devant tout le
monde en public passent pour véridiques, fait avec naturel
la plupart des témoins ne peuvent penser que c’est une
action illicite. Là dans le cas d’Alban la meilleure cachette
est à la vue de tous, personne ne pensera qu’il surveille un
édifice ou une bâtisse ou des individus ! Au Puy de
Touges Alban monter son traquenard, pour piéger les
hypothétiques « Rapetous ». Dans la benne du pick-up
sous la bâche, un fauteuil de pêche pliable, des jumelles,
trois trappes avec un grillage en nylon pour regarder à
l’extérieur. Une trappe à droite sur la bâche, une à gauche,
et une au-dessus de la cabine du véhicule. Une grosse

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Le CABINET des OBJETS PERDUS

couverture en laine vierge et un plaid en polaire était pliée


sur le fauteuil, elle lui servira de Plaid quand il fera très
froid. Il ne manquait à Alban qu’une télévision, pour qu’il
se croit dans son salon. Alban alternera ses sortie de
recherche sur le terrain, et ses planques de filature à bonne
distance de la zone visée. Il garera sa 203 Peugeot bâchée
à côté du poteau d’éclairage du terrain de sport, avec une
vue plongeante sur le bâtiment suspecté par Alban. Placés
à une soixantaine de mètres de la grange, un peu masqué
par la végétation et les infrastructures ! C’était le point de
schouffe le plus adaptait pour la filature, avec un poêle à
alcool ce sera parfait.

Pendant ce temps-là J-Léon lui avait mis en place


toute une stratégie, pour que l’on ne vienne pas le
déranger ! Avec la pose de panneaux de chantiers 20
mètres avant et après le fourgon, des cônes de chantier
autour du camion. Des piquets en fer planter dans les
cônes, relier avec une rubalise blanche et rayée de rouge
pour délimiter l’emplacement du fourgon juste devant le
N° 9 une petite maison fermée. Quelques mètres plus bas
dans cette vieille rue, se trouvait au 11 rue des nobles une
vieille échoppe abandonnée. Ou plutôt qui avait l’air
abandonnée, mais qui était peut-être squattée ou louée
mais supposée occupée d’après Alban. Cette maison ne
payant pas de mine, pouvait être un refuge à des actions
moins licites qu’autorisées. Le fourgon ayant des vitres
teintées à l’arrière exposé un point de vue unique, sur la
masure désignée par Alban d’après le pendule ! Il avait un

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Le CABINET des OBJETS PERDUS

petit frigo électrique 12 V et chauffage d’appoint au


pétrole. Il pouvait tenir un siège de plusieurs jours. Sans
bouger de son fourgon avec des blousons polaires et un
transat pliable, quelques livres pour la nourriture
spirituelle. Une prise allume cigare 12-24V, située à
l’arrière du fourgon pour la recharge de son téléphone.
Dans une des étagères jumelles, canons à sons, lunettes
infrarouges, jumelles amplificatrices de lumières, caméra
thermique. Enfin tout le matériel du parfait petit espion. J-
Léon sortit sa caméra thermique et filma les maisons côté
droit car le fourgon étant à moins de dix mètres de la
maison incriminée. Il ne détecta aucune source de chaleur
à l’intérieur, donc elle devait-être vide en ce moment
même.

Puis il mis sa tenue de l’ONET (Office Nationale


Environnement Territoire), tout en gris, bleu, vert fluo la
tenue bigarrée se voyait de loin. Il sortit du fourgon pour
se présenter au voisinage, pour enquête sur
l’environnement dans le quartier certains se seraient
plaints de nuisances nauséabondes et magnétiques. Il
remonta la rue pour sonner à toutes les portes, et
commencer son enquête de porte à portes pour déterminer
la zone. Il monta tout en haut de la rue, près de la tour de
l’église Saint Pierre aux liens. Il commença par sonner aux
portes à droite, la première J-Léon frappa et attendit un
bon moment ! Au bout de 2 minutes il refrappa, et patienta
de nouveau un petit moment avant de passer à la
prochaine. J-Léon se présenta à la suivante un peu plus

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Le CABINET des OBJETS PERDUS

bas, il n’y avait pas de sonnette mais un heurtoir en forme


de main. Il heurta la porte trois fois bien fort, pour que les
gens à l’intérieur entendent bien qu’il y avait une personne
dehors. Il patienta une bonne minute quand il entendit des
bruits de pas de l’autre côté, des pas lents qui avait du mal
à ne pas faire frotter les semelle des chaussons sur le sol.
Il savait déjà que c’était une personne âgée sans l’avoir
vue. Jean-Léon aimait bien entrainer son cerveau à ses
exercices, çà lui permettez d’affiner sa perspicacité
naturelle. Il entendit le bruit de clés dans la serrure, puis
celui d’un verrou que l’on ouvre. La porte s’ouvrit enfin
dans un grincement lugubre, pour finir d’apercevoir une
petite dame d’un certain âge, certainement octogénaire
voire plus dur à définir !

- Bonjour mon petit monsieur, c’est pourquoi ?

- Bonjour Madame, Je suis Mr BORIN de l’office de


l’environnement des gens de votre quartier se sont plaints
de nuisances nauséabondes et sonores bizarres. Donc je
passe chez tout le monde pour savoir, dans quelle zones
se situe ses nuisances. Auriez-vous des nuisances chez
vous, qui vous dérange ?

- A part mon chat, je ne vois pas ! Car mon pauvre


Raymond étant partit il y a douze ans, du cancer un
homme si bon vous savez et travailleur avec ça !

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Le CABINET des OBJETS PERDUS

- Bon Ok veuillez m’excuser, j’ai beaucoup de travail !


Alors si tout va bien, je vous embête pas plus ! En vous
remerciant ma bonne dame !!!

J-Léon ne s’attarda pas plus car avec ce genre de dame qui


ne voient personnes, cela peut partir en queue de poisson
pendant des heures ! Racontant pendant des heures leur
vie, trop heureuse de voir quelqu’un ce qui est
compréhensible ! Mais là J-Léon n’avait pas le temps de
badiner avec elle ! Il fit quelques mètres de plus traversa
la rue pour faire le côté gauche, la toute première des
maisons contre l’église St Pierre avait l’air fermée depuis
très longtemps ! Cela ressemble plus à une maison de
vacances, qu’à autre chose ! Il n’y avait pas de sonnette,
et tous les volets étaient fermés avec des déjections
d’oiseaux coulant depuis les trois œil de bœufs du grenier
sur la façade. Le portail tout rouillé était fermé à clés, les
boules des piliers encadrant le portail ! Etaient-elles aussi
recouvertes de fientes de pigeons ou d’oiseaux, la masure
lui paraissait abandonnée il n’insista pas !

Son calepin officiel de l’ONET à la main, il se dirigea vers


son voisin le plus proche. A moins de dix mètres une
maison à l’allure modeste avec des volets marron foncé, il
chercha la sonnette mais que nenni ! Au premier étage les
volets d’une des fenêtres étaient grand ouverts, se qui
présagé qu’elle était habitée. Il n’y avait pas de heurtoir
non plus, il dut se résigner à frapper sur la porte en bois
avec ses doigts trois fois comme à son habitude ! Il

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Le CABINET des OBJETS PERDUS

patienta quelques minutes deux tout au plus, et il réitéra la


frappe à la porte. Un autre temps d’attente consentit pour
donner le temps aux gens d’arriver, puis il entendit une
voie grave lointaine lui répondre à travers la porte :

- J’ARRIVE Mille dieux, on se calme on est pas aux


pièces non plus !!!

- Oui oui, je vous ouvre tout de suite !

- Bonjour Monsieur, je me présente je suis Mr BORIN de


l’office de l’environnement ! Voici ma carte, des gens de
votre quartier se sont plaints de nuisances nauséabondes
et sonores bizarres. Donc je passe chez tout le monde
pour savoir, dans quelle zones se situe ses nuisances.
Auriez-vous des nuisances chez vous, qui vous dérange ?

- Non AUCUNES, C’est pour ça que vous me dérangez,


j’étais en plein travail de vernis des chaises de cuisine !
MAINTENANT à CAUSE de vous, faut que je reprenne
toutes la chaise que j’avais commencée ! BOUGRE de
BOURRIQUE, milladiou de MILLADIOU !

- Toutes mes excuses Monsieur, je ne fais que mon


travail !!!

- Bon ça va ! mais je n’aime pas faire deux fois mon travail,


alors je roumègue un peu ! Moi aussi je m’excuse !

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Le CABINET des OBJETS PERDUS

- PAS de soucis peut-être à une autre fois ?

J-Léon passa à son voisin juste après, qui avait les volets
de la même couleur que son voisin. Mais lequel des
voisins avait peint ses volets en premier, celui de gauche
ou celui de droite. Sa façade était beaucoup moins décatie,
la peinture de toutes les boiseries avait l’air mieux
entretenue. Le crépi des mur était en bon état, comparé à
son voisin qui lui par endroit on voyait les pierres
apparentes. Même sous la sous-pente un commutateur
d’une ancienne enseigne lumineuse, était présent mais
sans l’enseigne lumineuse.
On voyait bien des support métalliques tronçonnés, au
coin gauche de la maison soit un ancien bistrot ou tabac !
Sinon sur la façade il y aurait une vitrine, pour un tout
autre commerce ! J-Léon continuer à faire marcher sa
matière grise, pour toujours être plus acéré mentalement.
Il frappa à la porte du voisin personne dans le quartier
n’avait de sonnettes électrique, il frappe assez fort pour se
faire entendre. Dans la minute il entendit des pas
énergiques arrivés vers la porte d’entrée ! Un homme de
la cinquantaine ouvrit la porte, très énergique ce quinqua
avec une trombine de petit lutin malin l’accueillit sur le
seuil de la porte :

- Bonjour Monsieur, que puis-je pour vous ?

- Bonjour Monsieur, je me présente je suis Mr BORIN de


l’office de l’environnement ! Voici ma carte, des gens de

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Le CABINET des OBJETS PERDUS

votre quartier se sont plaints de nuisances nauséabondes


et sonores bizarres. Donc je passe chez tout le monde
pour savoir, dans quelle zones se situe ses nuisances.
Auriez-vous des nuisances chez vous, qui vous dérange ?

- Vous avez était sonné chez mon voisin ? Il vous à envoyer


balader non ? Moi ma nuisance c’est lui ! Alors si vous
pouvez le faire disparaître de mon environnement, j’en
serais très heureux ! mais à part lui je n’ai rien remarqué,
pas d’odeur, pas de bruits particuliers, pas de vibrations,
et rien de bizarre...

- Mais vous n’avez rien remarquer comme des travaux, ou


des gens anormaux dans le coin, des inconnus dans le
quartier ? Ou des activités nocturnes anormales dans
votre rue ?

- Non pas du tout mais moi, la nuit je dors car le jour je


travaille à domicile en télétravail dans l’infographie en
freelance !

- Alors Monsieur, si vous remarquez quoique ce soit vous


et votre voisin le désagréable. Je vous laisse ma carte,
appelez-moi sur mon GSM n’importe quand en
remerciant !
J-Léon fit son enquête de voisinage dans toutes la rue, le
fait de s’être présentait à tous les habitants de la rue.
Justifiez sa présente dans le quartier, avec un motif sérieux
en justifiant sa présence dans cette rue.

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Le CABINET des OBJETS PERDUS

Il pourra déambuler dans cette rue, sans que cela semble


incongru pour qui que ce soit dans le quartier. Sauf peut-
être pour le « Rapetous » Spiderman Français,
cambrioleur de nos église et édifices religieux en
Occitanie. Depuis deux heures dans cette rue il n’avait
rien détecté de suspect, alors peut-être Alban était-il
faillible ? J-Léon commencer à se poser des questions sur
la perspicacité légendaire de son ami, car jusqu’à
maintenant les statistiques était pour lui. Vue son nombres
de réussites comparées à son nombre d’échecs, mais cette
fois ci dans quelle colonne allait-on mettre cette affaire qui
ne commencée pas comme les autres affaires habituelles.
Il remonta la rue vers son fourgon en haut de la rue des
nobles, vers le passage dans le clocher de l’église St
Pierre. Avec à peine deux mètres de large, les véhicules
n’avaient que 20 cm environ de chaque côtés pour passer
sans frotter. Le fourgon avec ses 1,76 cm de large avait à
peine 12 cm de chaque côté. Vue l’étroitesse du porche du
clocher avait créé pour les charrette de l’époque qui avait
1,80 cm de large. Eglise Romane est intégrée dans les
remparts du XIIIe siècle dont elle est contemporaine,
notamment le clocher qui était une tour de la première
enceinte de la ville. Le porche, qui semble être un
réemploi d’un édifice démantelé, repose sur quatre
colonnes torses, surmontées de chapiteaux, et appuyés sur
une balustrade ornée de motifs de style gothique
flamboyant.

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Le CABINET des OBJETS PERDUS

La fin de journée approchée rapidement dans le fourgon,


sur un trépied J-Léon avait posé la caméra thermique
dirigée vers l’étage de l’échoppe abandonnée. La nuit
commencée à tomber, la température aussi tout devenait
lugubre par cette obscurité enveloppant tout. Parfois des
parties architecturales devenaient de monstrueux
Chimères mythiques, le pire était quand ces formes
devenaient mouvantes. Là cela devenait bien plus
inquiétant en laissant libre cours à son imagination, on
pouvez tout imaginer même les pires monstres légendaires
des contes féeriques passant du dragon à la sorcière !
Il y a un proverbe célèbre qui dit :
- La nuit tous les chats sont gris !
(Ce qui veut dire dans l’obscurité l’on ne distingue pas les détails comme en plein jour )

La caméra ne se déclenchée qu’à l’approche d’une source


de chaleur qui rentre dans son champs d’action, avec ses
détecteurs infrarouge puissants et sensibles. Il avait un peu
faim J-Léon, il venait de commencer à picorer dans un
paquet de chips de légumes. Le crépuscule étant bien
tombé depuis plus de trente minutes, il faisait de plus en
plus nuit quand une masse chaude mobile se déplacée sur
les toits. J-Léon suivi la masse chaude avec sa caméra
thermique, jusqu’au moment où elle disparue sur le toit de
la masure avec son échoppe dégradée. Il put continuer à le
suivre sur des fenêtres sans les volets, à l’étage il y avait
deux fenêtres et une porte fenêtre au-dessus de l’ancienne
échoppe. Pendant plusieurs minutes la masse chaude resta

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Le CABINET des OBJETS PERDUS

à l’étage, passant de pièces en pièces puis une des pièces


celle au-dessus du magasin la porte-fenêtre devint toute
orange vif à la caméra.
Ça voulait dire que la personne avait mise en route un
chauffage quelconque, soit un poêle ou une cheminée
donc la maison était occupée. Malgré la grande agilité et
ruse du squat-varappeur, J-Léon avait enregistré les films
de la caméra thermique pour constitution de preuve pour
la justice. La nuit était bien installée quand un deuxième
personnage, il regarda à droite puis à gauche pour
s’assurer que personne ne le surveillé.
J-Léon sortit son appareil de photo haute sensibilité
en mode de nuit, prit des clichés du personnage en mode
nuit avec une ouverture longue de la chambre du
diaphragme. Il s’arrêta devant la porte d’entrée avec un
trousseau de clés à la main, il trifouilla la serrure pendant
une bonne minute. Avant que cette dernière ne cède aux
assauts répétée de la clés ou du passe-partout supposé,
pour enfin ouvrir la porte d’entrée où la vitre cassée sur la
partie supérieur de la porte. Le patibulaire personnage fut
pris plusieurs fois en photos, à travers le films
réfléchissant sur les vitres du fourgon. On ne peut pas vous
voir de l’extérieur, mais on y voit très bien de l’intérieur.
Il regarda encore une fois à droite et une fois à gauche,
avant de refermer la porte d’entrée.
Cinq minute plus tard ce fut l’arrivée d’un troisième
larron en fourgon T1 Combi-Volkswagen des années
soixante, vint frappée à la porte de cette masure
abandonnée le jour. Mais très active a la nuit tombée avec

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Le CABINET des OBJETS PERDUS

ses trois petits Rapetous, qui préparent des mauvais coups


dans les églises à condition que ce soit bien eux ! Il ne
reste plus qu’à prouver leur implication dans cette affaire,
l’idéal serait de les prendre la main dans le sac en plein
flagrant délit ! Dans cette première phase des
investigations ce n’est que la prudence qui prime, ne pas
se faire repérer et faire des constats prouvant leurs
organisations répréhensibles !
J-Léon s’installa dans son transat pliable avec le
plaid polaire, prit un sandwich au jambon de pays dans le
réfrigérateur acheté chez le boulanger le matin même. Il
déboucha une bonne bouteille de Saint Mont, pour faire
glisser le sandwich gentiment dans l’estomac. Il était plus
de 22 H 30 quand il décida de dormir un peu, quelques
heures pour une récupération partielle avec plusieurs
pauses durant la nuit. Pour vérifier que ce petit groupe ne
c’était pas évaporait, pour faire des méfaits dans toute la
région ! Une fois sa collation avalée, l’endormissement
arriva très rapidement au chaud sous son plaid le petit
poêle à alcool maintenant la température à 20°c dans
l’habitacle. Dans un silence de cathédrale il céda aux bras
de Morphée, jusqu’au moment le bruit d’un véhicule
remontant la rue le réveilla.
Il vérifia la caméra thermique qui indiquée que
l’étage était chauffé, en supposant que le trio de Rapetous
étaient toujours-là. En tout cas le célèbre fourgon des
seventies était encore là, donc il avait tout à penser que
nos trois lascars étaient encore présents dans la masure.
Juste après cette maison une ruine avec des grands arbres

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Le CABINET des OBJETS PERDUS

à l’intérieur, qui donnée une allure fantasmagorique à


cette masure datant de plusieurs siècles. Beaucoup des
maison de cette rue datées du XV ième siècle au moyen
âge, la plupart étaient des maison à colombage avec des
briques roses toulousaines. Toutes regroupées à l’époque
à l’intérieur des murs fortifiés d’enceinte des villages,
elles étaient très serrées les unes contre les autres ! Ce qui
faisait du centre historique un agglomérat très compacte
d’habitations avec des jardins en périphérie de la cité.
C’est peut-être leur repaire ou antre officiel de vie en
commun, pour le Puy de Touges c’était peut-être une
habitation de secours ou de repli en cas de soucis. La nuit
se déroula sans aucuns mouvement, J-Léon pu dormir
presque d’une traite il avait juste mis une alarme à trois
heures du matin. Vers huit heure du matin les deux
suspects patibulaires de la veille, ressortirent ensemble de
la maison délabrée par la porte d’entrée en refermant à clés
la porte. Le troisième homme lui resta à l’intérieur, ou
ressortira par là où il était entré par les toits comme les
chats ! J-Léon dut prendre la décision sur le moment de
suivre les deux acolytes, avec son fourgon à bonne
distance pour ne pas se faire repérer par les deux suspects.
Les deux hommes descendirent un peu la rue étroite
jusqu’au fourgon T1Combi-Volkswagen bi-couleur Blanc
et orange pour la partie basse. Avec son moteur de
coccinelle 1400 cc avec un son pétaradant très spécifique,
J-Léon les laissa passés devant lui pour aller tout droit
sous le porche de la tour de l’église, pour prendre la rue
du château. J-Léon lui dut tourner trois fois à gauche car

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Le CABINET des OBJETS PERDUS

son fourgon trop large pour passer sous le porche du


clocher ! Afin pour contourner le jardin du clocher, puis
encore une dernière fois à gauche pour rejoindre la rue du
château où les suspects avaient emprunté cette rue. Notre
détective les perdus de vue pendant un petit moment, vue
qu’ils étaient dans une petite ruelle du centre historique ils
ne roulaient pas très vite 30 Km/h tout au plus.
Deux minutes plus tard ils étaient à portée de vue, ils
arrivaient devant la chapelle St Roch quand il les rejoint à
bonne distance. J-Léon en gardant une distance de sécurité
continua sa filature, après la chapelle St Roch il fallait
descendre la rue St Roch. Pour rattraper la rue de l’allée
toute en descente, puis prendre à droite au carrefour opérer
un demi-tour complet pour rependre la D23 sur une
dizaine de mètres jusqu’au stop ! Puis tourner à gauche au
stop sur la D635 sur 350 mètres environ, puis suivre la
D52C pour contourner le centre-ville toujours à bonne
distance laissant même des voiture entre eux. La filature
se passait plutôt bien ils n’avaient pas l’air anxieux, même
plutôt serein car roulant lentement sans dépasser la
limitation de vitesse de 50 km/h en ville.
Plusieurs voiture vinrent s’intercalées entre les deux
fourgons, étant dans une petite ville la circulation n’était
pas trop dense la filature était assez aisée. Ils sortirent du
centre-ville en prenant la direction A64, le Fréchet et
Boussens sur la D635 de nouveau. Sur plus d’un kilomètre
le vieux fourgon bi-couleur posa le premier bonhomme
chez CHAUSSON matériaux en face de l’entrée de la
carrière, puis il continua quelques dizaines de mètres plus

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Le CABINET des OBJETS PERDUS

loin pour finir de se garer sur le parking du garage ERIC


AUTO. Le premier devait travailler comme cariste dans
un magasin de matériaux, le deuxième devait-être
mécanicien car il sortit du fourgon pour enfiler une
combinaison avec des publicités un peu partout dessus.
J-Léon alla se garer au Car-Wash lavage
automatique à rouleaux, il pouvait observer les deux sites
CHAUSSON et le GARAGE. Il plaça son fourgon en
position de lavage, il sortit du véhicule replia ses
rétroviseurs et l’antenne du toit de la cabine. Il sortit sa
carte bleue pour payer son lavage au guichet automatique,
puis appuya sur le bouton N°5 lavage complet avec cire et
séchage à 20 €. Les rouleaux se lancèrent dans un nuage
d’eau et de savon projetées par des buses sur le fourgon,
le portique fit d’abord un aller-retour pour savonner
entièrement le camion.
En même temps l’automate prenait les dimensions
extérieur du véhicule, pour les rouleaux et ventilateurs
puissent être à bonne distances. Puis les rouleaux entrèrent
réellement en actions, pour passer sur le moindre
centimètre de la carrosserie ainsi que les jantes. Après ce
sera le rinçage avec projection d’eau dans les rouleaux,
puis ce sera le séchage avec une forte ventilation, et puis
pulvérisation d’une cire de finition avec un second
séchage rapide à très forte ventilation. Trente-cinq
minutes plus tard le camion était comme neuf, il brillait
comme un astre dans la nuit. Les deux larrons étaient sur
leurs lieux de travail, J-Léon décida de revenir à la masure
de la rue des Nobles pour essayer de dévoiler le visage du

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Le CABINET des OBJETS PERDUS

troisième personnage. Qui rester une énigme pour le


moment, car n’utilisant pas les moyens traditionnels pour
rentrer dans la maison une porte !
Ce que J-Léon fit dans un premier temps était de se
re-garer en amont dans la rue, puis un tour dans le quartier
pour repérer les véhicules stationnés en prenant les
immatriculations. J-Léon réinstalla sa caméra thermique
sur les fenêtres du 1er étage, il constata du mouvement à
l’étage avec le déplacement d’une source de chaleur. J-
Léon était presque sûr que le troisième Rapetous était dans
la maison, Il décida de monter à la tour du clocher de
l’église St Pierre.
Jean-Léon partit vers l’église St Pierre où il ira
frapper à la porte de la paroisse, pour demander de pouvoir
monter un poste d’observation en haut du clocher pour
faire des clichés des toitures alentours. Mais aussi filmé la
nuit les déperditions d’énergies par les toitures, avec sa
caméra thermique pour savoir les maisons à mieux isolées.
Ce sera sa mission officiel auprès de ce dignitaire
de dieux, pendant deux jours le temps de recenser les
habitations à améliorer ! J-Léon gara son fourgon un peu
plus haut au pied du clocher devant la maison fermée, et
si toute fois il avait besoin de matériel spécifique une fois
là-haut dans son nid d’aigle. Il passa à pied sous le porche
du clocher, puis ce dirigea vers la porte principale de
l’église St Pierre ! J-Léon quand il arriva à la porte
principale, il frappa avec un très gros heurtoir sur une
plaque en fer vissée sur la porte en chêne massif.

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Le CABINET des OBJETS PERDUS

- Boum, BOUM, BOUM !

Un curé sans âge vint ouvrir la porte !

- Que voulez-vous mon fils ?

- Bonjour Mon père, je me présente je suis Mr BORIN de


l’office de l’environnement pour l’isolation des
logements ! J’aurais besoin d’accéder à votre clocher,
pour faire une empreinte thermique des toitures du
quartier pour deux jours complets nuit et jour !

- Je vous précède pour vous montrer le chemin, par contre


je ne monterais pas avec vous ! Mais vieux genoux ne
supporteraient pas l’effort, peut-être mon cœur non
plus ?

- Je comprends très bien mon père, indiquez moi juste


l’escalier à emprunter pour me rendre au sommet du
clocher et les clés s’il y a une porte ; avec tous mes
remerciements mon père !

- Tenez la clé de la porte est là pendue au clou, faite très


attention vous êtes à treize mètres de haut, la chute serez
fatale assurément ! Je dis au sacristain de vous donner
aussi la clés de la porte principale !

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Le CABINET des OBJETS PERDUS

- Merci mon père, je ferais très attention ! Je n’ai pas envie


d’aller voir vôtre grand patron tout de suite !

- Je vous laisse mon fils, j’ai une réunion pour un baptême


à venir d’une belle petite fille ! Qui veut faire partie de la
maison de dieux, et de la grande famille chrétienne.

- Au revoir mon père, à très bientôt avec grand plaisir !

Le père Paul Alleric avec ses 78 ans, venait de


lancer la patate chaude à son sacristain Pierre Mendez qui
avait en charge tout l’entretien de la paroisse. Un homme
habillé d’une aube de bure marron avec un capuchon, une
croix en bois autour du cou, une corde de coton marron lui
ceinturant la taille. De vieilles sandales spartiates en cuir
au pied avec une paire de chaussettes en laine grises, une
bible à la main avec son chapelet et sa croix blanche.
Quand il arriva à la hauteur de J-Léon, il luit tendit une clé
énorme de 20 cm de long pesant bien plus de 200 gr. La
bénarde à gorges sur 4 cm de long sur une tige en fer de
90 mm de diamètre sur 13 cm de long.

- Bonjour le père Alleric m’a demandé de vous remettre


une clé de la porte principale de la maison de dieu ! Donc
voici la clé, ne la perdez pas nous en avons pas
beaucoup !

- En même temps je comprends pourquoi, pour faire un


double il faut un stock de ferraille impressionnant...

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Le CABINET des OBJETS PERDUS

- Cela ne fit pas rire le sacristain Mendez, même s’il avait


compris la blague. Il n’aimait pas que l’on se moque de
l’église, et surtout pas du matériel datant de plusieurs
siècles d’histoires. Merci Monsieur le sacristain !

J-Léon prit la clé sans ne rien dire, en ajoutant rien de plus


comme sa blague étant tombée à plat. Le sacristain lui
précisa que s’il avait besoin de quoique ce soit, il sera dans
l’église à frotter astiquer les candélabres. Car c’était leurs
semaine de nettoyages, la semaine prochaine il s’attaquera
à cirer le mobilier à la cire d’abeille qui leur rendra tout
leur lustre (Chaises, bancs, prie-Dieu, chair, porte-cierges,
confessionnal). Le sacristain avait un planning bien
chargé sans jamais s’ennuyer, toutes ses semaines étaient
bien organisées. J-Léon prit les deux clés pour attacher,
celle du clocher sur celle de la porte d’entrée beaucoup
plus massive.
J-Léon se retourna pour rentrer dans une petite porte,
qui menait au clocher par l’intermédiaire d’un escalier en
colimaçon. Au bout de 50 marches plus hautes un premier
palier avec trois grosses cloches, puis 20 marches plus
haut l’escalier en colimaçon en pierre continuait 5 mètres
plus haut. Puis il arriva à une petite porte de 1,50 cm
arrondie en haut, qui donnait sur la toiture du clocher en
face de la seule petite cloche, un point de vue exceptionnel
sur les toits du quartier. Maintenant qu’il possédait les clés
de la maison de dieu, et celle du ciel au-dessus il pouvait
aller chercher son sac d’affut photographique. Avec dans

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Le CABINET des OBJETS PERDUS

le sac un trépied, un appareil photo avec téléobjectif, une


tente d’affut modulable, une doudoune à capuche longue
jusqu’au cheville en plumes d’oie.
Une fois les lieux repérer il redescendit les 70
marches, pour aller chercher son sac, avant de faire le
montage sur le toit. Mais il ne sera pas obligé de rester sur
le toit du clocher, car l’appareil photo de haute sensibilité
était connecté en WIFI avec le PC portable et une
télécommande Bluetooth avec une portée de 100 mètres
environ. En posant le trépied avec l’appareil sous la tente
d’affut en cas de pluie en visant le toit qui l’intéressait.
Avec une vision instantanés des clichés sur le PC, il
pouvait répéter les prises de vues autant de fois qu’il
voudra bien au chaud dans son fourgon. La télécommande
prenait en compte la hauteur, la profondeur, droite,
gauche, le réglage de l’objectif et tout ça sans flash.
Une heure plus-tard l’installation était terminée, J-
Léon se plaça dans son fourgon dans son transat avec à
côté de lui le PC ouvert en charge et la télécommande qui
ressemblée vraiment à celle d’une télévision. J-Léon
commença les réglages de l’appareil photo étant encore en
plein jour, il pouvait faire des visées très précises. Il visa
un vasistas sur le toit de la masure, la toiture était encore
en bon état, disons en meilleur état que la façade ! La
toiture était bien rectiligne et bien plane prouvant sa bonne
santé, à part les murs et la façade en piteuse état et
quelques vitres cassées. Le tout avait l’air d’être habitable,
la preuve nos trois larrons étaient bien là ! Au-dessus de
l’échoppe ils avaient aménagés une grande pièce à vivre

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Le CABINET des OBJETS PERDUS

chauffée avec un poêle à alcool, dans les chambres avaient


des poêles à alcool individuels bien plus petits. Les
réglages bien effectués en haut en bas, à droite à gauche,
zoomer et dézoomer, netteté + ou – tout était OK !
Quand vers 10 Heures le vasistas sur le toit se
souleva, la tête du bonhomme apparue J-Léon mitrailla
son portrait ! Avec un bonnet sur la tête, l’homme svelte
avait un visage fin à angle saillant. Il sortit ses deux bras
du vasistas, pour poser ses main à plat sur les tuiles. Puis
avec une impulsions sur les mains, il sortit son corps en
entier par la petite ouverture. En se dépliant il posa ses
pieds à l’opposés des mains, avec des baskets très souples
il se posa en équilibre sur le bouts des pieds et sur ses
mains. Puis il se leva en pliant ses genoux, et la montée du
buste à la verticale les bras venant se placer le long du
tronc. Il commença à descendre la pente du toit vers un
arbre, qui dépassait de sa cime de plus de 2 mètres du plan
de toit. Il saisit un des troncs pour descendre dans les
branches tel un chimpanzé passant de branches en
branches.
En quelques secondes il était arrivé au pied de
l’arbres, ayant poussé dans la ruine mitoyenne de la
masure. Quelques secondes plus tard J-Léon vit sa tête
dépassée de la porte de la ruine, il regarda à droite puis à
gauche dans la rue des nobles. Quand il fut certain que
personne ne le regardait, il se lança sur le trottoir en
redescendant à pied la rue des nobles. Puis arriver à la
hauteur de la petite place, à l’angle de la rue des murs et
celle des nobles. Il monta dans une voiture garée sur cette

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Le CABINET des OBJETS PERDUS

dernière, une vieille 4L fourgonnette qui démarra du


premier coup avec le starter. Un gros nuage de fumée
blanche s’échappa du pot, puis petit à petit diminuée
rapidement en chauffant.
Puis en repoussant totalement le starter une petite
tirette située à côté du volant, et si elle tenait le ralentit
c’est qu’elle avait assez chauffée. Il passa la marche
arrière en poussant en avant la canne vers la gauche en
ayant embrayé, puis doucement en débrayant et accélérant
un peu. Elle fit un petit sursaut en reculant doucement, il
braqua le volant de la droite vers la gauche pour tourner à
gauche. J-Léon rangea dans la précipitations tout son
matériel PC, télécommande dans son casier d’étagère du
fourgon. La 4L allait être obligée de passer devant lui, il
fera comme pour ses collègues une filature à distance
allait commencée.
La 4L fourgonnette passa enfin devant le fourgon du
détective, pour s’engouffrer sous le porche du clocher de
l’église St Pierre aux liens. J-Léon fit une petite marche
arrière pour faire le tour du clos arborés du clocher, afin
de le contourner sans perdre de vue la 4L du voltigeur
Rapetous présumé. Il se dépêcha pour faire le tour sans
toutefois prendre de risque inconsidérés, J-Léon arriva à
garder un œil sur l’utilitaire 4L RENAULT Young
Oldtimer (Jeune Vieux). Il recommença la filature comme
pour les deux autres précédemment, jusqu’à la rue St
Roch, puis la rue de l’allée jusqu’au carrefour avec la D23
direction BOUSSAN sur une bonne quarantaine de
kilomètres. Avec le traversée de pleins petits villages de

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Le CABINET des OBJETS PERDUS

campagnes du Comminges, faisant descendre la vitesse


moyenne en dessous des 70 km/h. Le premier village
traversé était BOUSSAN la D23 traversera aussi, en
serpentant entre colline et forêt des petits lieux dits tous
avec des noms truculents. Comme la Bourdette, le
bourdillot, Cadours, la Hilette, etc ... Pendant plus d’une
heure traversée de nos campagnes, souvent rencontrant la
rivière le Louges encore plus sinueuse que le
départementale D23.
Dans son fourgon entre 50 et 100 mètres de distance,
il suivait la modeste 4L Fourgonnette qui cheminait
tranquillement sur la petite départementale. Avec des
décors alternants agraires ruraux et bucoliques collines de
pâturages, collines et des val de rivières passant du vert
tendre au marron foncé en passant par le mordoré. De la
brume au plein soleil 2 virages plus loin, J-Léon amoureux
des beaux tableaux rupestre de nos campagnes, en avait
plein les yeux avec cette variété de paysages composés un
peu comme des peintures de Monet, Degas, Renoir, Manet
nos plus grands impressionnistes Français.
Une heure plus tard le petit convoi approché du
POUY de TOUGES comme par hasard, notre amis Alban
aurait-il raison dans sa recherche. Mais pour l’instant il
avait encore une fois tapé juste, il n’y avait pas à mettre
en doute ses dons exceptionnels que doigt de dieux avait
touché son berceau à sa naissance. Malgré que beaucoup
de religieux catholique considère ça, comme de la
sorcellerie ou pire de la magie noire. Mais une chose est
sûre quand les gens ne comprenne pas ce que fait certaines

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Le CABINET des OBJETS PERDUS

personnes, on ramène ça à la magie ou au diable la religion


est très cartésienne quand ça l’arrange ! Pour nous faire
croire que Jésus a ressuscité plusieurs jours après sa mort,
là ils sont fort mais un guérisseur ou magnétiseur qui
guérit non, il n'y a que dieux qui peut faire des miracles !
Foutaises intellectuels ou ultra-chrétinisme, mais que
pensée de Lourdes et tous ces sanctuaires dans le monde
(Fatima) ? Rien ne cautionne l’obscurantisme, même si la
religion rentre dans le jeu !
Sur les deux site qu’Alban avait repérés viennent
par on ne sait quelle Energie se rejoindre, quand J-Léon
s’aperçu qu’il se rapprochait de POUY de TOUGES
devez appeler son ami. Vocalement il demanda au fourgon
d’appeler Alban ROUMAGNAC, l’assistant composa son
Numéro de téléphone :

- driiing, driiing, Allo J-Léon !

- Oui mon ami j’arrive vers toi, tu es où à quel endroit ?

- Je suis sur le bord du stade de foot et l’école primaire, en


face du bâtiment repérer et en dessous de l’église ! Peux-
tu te garais vers l’église sur le parking du cimetière
comme ça on cerne les bâtiments !

- Très bien je monterais vers le cimetière derrière l’église,


si mon client m’emmène là-bas sinon je me placerais au
mieux pour ne pas le perdre !

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Le CABINET des OBJETS PERDUS

- Comme tu le sens mon ami, mais ne nous grille pas tous


les deux ! Ce serait bête non, mais après tout on les a
logés si c’est bien eux ?

La 4L fourgonnette arriva par la D23 pour passer devant


l’ancien garage Citroën, mis son clignotant à droite pour
remonter la rue de l’église. Il remonta la rue jusqu’à
l’église, puis il remit son clignotant à droite en
rétrogradant en première. Le voltigeur s’engouffra dans le
chemin de terre, il continua jusqu’à une grande porte de
hangar coulissante avec une serrure. Il arrêta la 4L devant
la porte, il fouilla dans la poche de son blouson pour
ressortir une lanière publicité avec au bout une clés sur un
petit mousqueton. Le voltigeur glissa la clés dans la
serrure, tourna de deux tour complets vers la gauche pour
déverrouiller la porte.
Pour suivre tout ça à la jumelle depuis la cabine de
son fourgon, à 80 mètres de la 4L avec les jumelles il
pouvait suivre point par point son évolution. Puis le
voltigeur tira sur une des deux poignées pour faire
coulisser un des pans de la porte, puis ce fut au second pan
de la porte. Il remonta à bord de l’utilitaire en avançant à
l’intérieur du bâtiment sur quelques mètres, puis il referma
les deux panneaux de la porte coulissante. Pour J-Léon le
spectacle était terminé, le rideau Métallique suspendu
étant tiré, notre détective n’avait plus aucune vision sur les
événements qui se passaient à l’intérieur du hangar.

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Le CABINET des OBJETS PERDUS

Pendant ce temps il appela son ami le


radiesthésiste Alban ROUMAGNAC, le grand Calife du
magnétisme et associé dans cette enquête.

- Allo ooOH grand Calife du magnétisme, je me prosterne


devant toi ! Il est vrai que j’ai douté de tes capacités, aux
début de la filature du matin au soir. Puis vers 18 H 30 le
voltigeur que je filoche, apparut par le toit du bâtiment
incriminait. Mais pour preuve que tes détections sont
justes, car en même pas une journée elles se rejoignent
comme par magie ! Avec toi les enquêtes qui n’aurait
peut-être jamais abouties, vont être résolues en un tour
de main. Bravo mon ami, je te félicite vraiment !!!

- J-Léon arrête un peu ton passage de pommade, je ne fais


que je ce que je connais depuis des années !

- Tu es trop modeste mon ami, mais encore une fois je te


félicite pour ton acuité sensorielle. Bon le voltigeur
comme je l’appelle, je ne comprends pas qu’il est refermé
la porte du hangar après son entrée à l’intérieur ! A part
si c’est pour faire, des choses illicites à l’intérieur que
ceux de dehors ne doivent pas voire !

- Bon tu vois de mon côté depuis hier, rien ne s’est passé !


Je me suis bien ennuyé pas toujours au chaud, mais je me
suis organisé avec un peu de confort dans le pick-up !
Tiens J-Léon tu vas voir un gros camion, qui vas arriver
en bas de la route vers toi !

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Le CABINET des OBJETS PERDUS

- AAH OUI ! Je le vois bien, je croise les doigts pour qu’ils


viennent ici. Le voltigeur ouvre les portes du hangar, il
doit-être au téléphone avec eux ! Je sors mon appareil
photo pour prendre des clichés compromettants, pouvant
les confondre si ça aller plus loin. Bon je te laisse ! Je
vais être très occupé, on se rappelle plus tard mon ami !

Il sortit dans sac un appareil photo, avec un gros


téléobjectif de plus de 30 cm. Il le pose sur le centre du
volant, et le cercle extérieur du cerceau du volant. Une
télécommande à la main, il pouvait faire tous ses réglages
et visionner les images sur le petit écran mobile arrière.
Pendant plusieurs minutes J-Léon prit plusieurs dizaines
de photographies sous plusieurs angles, il prit aussi
plusieurs dizaines pour identifier le camion 33 Tonnes. Ce
camion immatriculé en Roumanie, venait-il faire une
livraison ou venait-il pendre une cargaison ?
Le camion Rouge marqué blanc Roumain rentra
dans le hangar, le voltigeur laissa la porte coulissante du
hangar grande ouverte ! Ce qui permis à J-Léon de
prendre des clichés à l’intérieur du bâtiment, puis on
entendit un moteur démarrer ! Il mit son appareil sur
caméra, et se mit à enregistrer pour réaliser un film et ne
rien louper ! D’un seul coup on vit apparaître un chariot
élévateur rouge et noir, avec une grosse caisse en bois sur
les palles du chariot. Les deux conducteurs Roumains
avaient tirés les bâches du camion vers la cabine, au volant
du chariot élévateur le voltigeur. Qui plaçait les caisses en

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Le CABINET des OBJETS PERDUS

bois sur le plateau du camion, les caisses s’enchainées les


unes après les autres sur le plateau comme un Légo géant !
Le chargement se fit avec beaucoup de célérité. Les
caisses de formes diverses s’emboîtées parfaitement,
comme si le voltigeur était un professionnel du Tetris avec
un schéma préétabli dans sa tête. En moins d’une heure le
chargement fut terminé, ils terminèrent par des cartons
diverses contenances. Mais que pouvait contenir cette
cargaison ? Des produits du terroir des fruits ou viande
sous vide, ou une cargaison moins licite avec des objets
de cambriolages de cultes religieux.
Une fois le chargement terminé et sanglé
solidement les chauffeurs Roumains, firent coulisser les
poteaux en aluminium avec les bâches en tirant des
poignées de chaque côté. En aillant soin de bien fermer les
portes arrière, posées sur des poteaux fixes. Puis fixant les
bâches avec des élastiques sur des crochets, prévus à cet
effet sur les différents supports bien repérés à cette
fonction. Pendant plus d’un quart d’heure les chauffeurs
et le voltigeur discutèrent à l’avant du camion, après s’être
salué ils remontèrent dans la cabine du camion. Pour
ressortir finalement en marche arrière du hangar sur une
vingtaine de mètres, sur le chemin de terre puis dans un
dernier virage sur la gauche. Ils remirent le camion face à
la sortie de l’exploitation, et plus rien ne distingué ce
camion Roumain de d’autres camion de logistiques
classiques à part peut-être les plaques d’immatriculations.
Après de derniers clichés prenant bien les visage des
chauffeurs Roumains, un dernier virage à gauche le 33

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Le CABINET des OBJETS PERDUS

Tonnes rouge avec le marquage blanc redescendit la rue


de l’église vers le centre du village.
Le voltigeur resta à l’intérieur mais avant il
ressortit la 4L fourgonnette du bâtiment, pour refermer les
portes coulissantes du hangar à clés. Puis il remonta dans
son véhicule utilitaire d’un autre temps, et repris la
direction d’AURIGNAC en descendant la rue de l’église.
Le voltigeur Rapetous avec sa 4L passa encore une fois
devant l’ancien garage Citroën, puis il tourna à gauche sur
la D23. La filature commença normalement avec 150
mètres de distance, entre lui et J-Léon discrètement le
suivi sans le perdre de vue.
Puis en arrivant aux abords du petit village de
BOUSSAN baigné par « la LOUGE », Petit charmant
village bucolique ressemblant à un village de la guerre des
boutons nous rappelant notre enfance. Tout y était paisible
en fait avec une agriculture rurale, loin du tumulte des
villes les enfants grandissent dans une certaine candeur !
Des jeunes parents plantés dans la vie actuelle, des gens
du 3 ième âge un peu plus vieux encore vivant en bleu de
travail ! Car étant dans leur jardin pas par plaisir mais
seulement pour survivre, ou dans la grange à travailler le
bois ! Soit pour fabriquer des meubles simples chaises,
bancs, tabourets, ou tout simplement à couper le bois pour
se chauffer.
Le poêle à Pellets piloter électroniquement avec un
thermostat, ou pire les pompes à chaleur qui pour les
vieilles et grandes maisons et mal isolées étaient
obsolètes. Bref un petit village que l’on aurait pu voir dans

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Le CABINET des OBJETS PERDUS

une publicité HERTA pour les plus anciens, mais surtout


un petit village ou l’entraide et la solidarité était faits
courants. En somme un village où tous les Français
aimerais vivre, où la guerre en Ukraine était loin, malgré
que le pétrole est monté à plus de deux €uros du litre (13
Francs) X 60 litres = 780 Francs le plein -→ 120 €uros.
On se rappelle le temps de notre jeunesse, quand votre
papa faisait le plein de sa R16 il mettait 180 Francs en
gagnant 5 000 Fr/mois.
On avait encore en tête nos parents qui disaient que
c’était une catastrophe, alors ils feraient un saut dans le
futur ils seraient bien étonnés ! En 1970 quand les jeunes
gens se projetaient dans le futur, ils voyaient des fusées et
des voitures autonomes comme dans le feuilleton « Âge
de Cristal ».
En descendant vers ce charmant petit village il
tourna à droite sur la D 52 direction St André, sur 300
mètres environ il mit son clignotant à gauche. Avec sa 4L
fourgonnette il tourna sur un petit chemin communal, juste
derrière le château de Boussan sur 600 mètres il parcouru
le chemin communal. Pour stopper sa 4L fourgonnette
dans une entrée de champs, entre deux haies champêtres
bordant le chemin. J-Léon lui se rentra dans un chemin
d’un champs sur la D 52, devant une serre de maraîchage
pour opérer un demi-tour dans le champs. Il fit la
manœuvre en vérifiant bien que personne n’arrivé à droite
et à gauche.
Mais il vérifia avant de traverser que notre voltigeur
Rapetous était toujours là, connaissant bien le village car

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Le CABINET des OBJETS PERDUS

un de ses amis Bruno Rochet habité cette belle commune.


J-Léon redescendit la D52 jusqu’au pont enjambant la
« LOUGE », petite rivière calme la plupart du temps.
Mais qui pouvait lors de pluie intensives sur la région,
inonder tous le bas du village et couper la D23 sans
pouvoir passer. J-Léon avec son fourgon traversa le petit
pont avec sa rambarde verte au-dessus de la « LOUGE »,
puis remonta la rue principale jusqu’au la fin de la cote,
devant l’église St Jean-Baptiste juchée en haut de la
colline.
Un emplacement de gravier qui servait souvent de
parking pour un petit bus scolaire, il se gara à moitié sur
le gravier et sur le bas-côté herbeux. Notre détective sortit
sa paire de jumelle pour observer ses faits et gestes, il avait
sorti un drone de sa voiture et posé par terre pour décoller
sans encombre. J-Léon n’en loupait pas une miette, il fit
décoller son drone blanc avec une caméra dessous du
corps de l’appareil. L’appareil vacilla un peu au départ
puis il vola en direction du château de BOUSSAN, qui
d’ailleurs n’était pas tout à fait un château, mais plutôt une
maison bourgeoise avec une tour pointue en ardoise.
Il fit passer son drone au-dessus de la luxueuse
demeure, en filmant et photographiant le toit et les
alentours. Le Rapetous Voltigeur ne manquait pas d’air il
était en plein repérage, peut-être de son prochain larcin ou
cambriolage ! Pendant une bonne dizaine de minute il fit
faire des cercles excentriques à son drone, en filmant tous
ce qu’il pouvait pour préparer son mauvais coup. De plus
généralement ils n’étaient pas obligés de rentrer dans

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Le CABINET des OBJETS PERDUS

l’habitation, si comme là elle était habitée ! Il fallait juste


se contenter du grenier qui souvent contenaient des petits
trésors : (Œuvres d’art, statues, sculptures, toiles de
maîtres, vases, vaisselle etc ...). Puis il ramena le drone en
douceur dans la prairie, il le posa près de la 4L
fourgonnette dans l’herbe grasse. Il réemballa tout son
matériel et le drone dans une grosse boîte en plastique
grise, il ouvrit le couvercle sortit une première mousse très
dense creusée avec des emplacements de la
télécommande.
La deuxième mousse devait contenir le drone,
d’ailleurs il y posa son précieux engin volant blanc. Mais
avant il sortit la carte mémoire de 256 Go contenant les
images, située sur la partie en dessous du drone à l’arrière
de la caméra dans une minuscule fente. Il prit la précieuse
carte mémoire, il la disposa dans un petit étui en
plastique ! J-Léon lui voyait tout sans rien louper du
spectacle, il démarra avec son fourgon pour devancer
notre Rapetous voltigeur.
Il l’attendra rue des nobles pour qu’il ne puisse
le détecter dans sa filature, J-Léon pouvait l’attendre à
côté de son antre de pirate des temps moderne. Notre
détective en herbe se gara dans la rue du château sur la
petite place, il était vers 15 H 00 il y avait des places un
peu partout sur la petite place de Madrid. Pour un mois de
décembre les températures étaient plutôt clémentes, après
avoir fermée son fourgon il se dirigea vers l’église St
Pierre aux liens. J-Léon parcouru les 60 mètres qui le
séparait de son nid d’aigle au sommet du clocher de

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Le CABINET des OBJETS PERDUS

l’église. La porte principale du monument religieux était


grande ouverte, ce qui lui valut de na pas sortir l’énorme
clé très encombrante. Il se dirigea vers le fond de l’église
où se trouvée l’escalier en colimaçon menant au toit du
clocher. Il monta les 70 marches de l’escalier d’un pas
alerte, il reprit son souffle devant la petite porte en bois
donnant accès à la plateforme. J-Léon se dirigea vers son
appareil photo sur le trépied pour vérifier que tout était en
ordre, il avait la télécommande dans sa poche. Il déplia
l’écran mobile à l’arrière de l’appareil pour faire les test
de vérifications : Droite, Gauche, Haut, Bas, Zoom +,
Zoom -.
Une fois ces six tests effectués, il pouvait
redescendre dans son fourgon en toutes sécurité ; mais
surtout au chaud et confortable. Il repartit du clocher en
prenant bien soin, de fermée la porte à double tours. Il
ressortit de la maison de dieux comme un tout autre fidèle,
d’un air triste et pensif comme quelqu’un qui venait de
parler à dieux. Le sacristain Pierre Mendez le salua en
sortant, J-Léon lui rendit son salut par un geste de la tête
et un petit sourire en hochant vers le bas puis vers le haut.
Le sacristain savait ce que faisait J-Léon dans son église,
il savait qu’il avait investi le toit du clocher pour mettre
des engins d’analyses du quartier.
Avec le sacerdoce l’homme savait aussi se taire,
pour garder les confessions ou indiscrétions pour lui et son
dieu qui lui voyait et savait tout. J-Léon lui aussi avait des
petits secrets qu’il ne pouvait pas toujours dévoilés, il
devait les analysés et résoudre les énigmes qui les reliés !

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Le CABINET des OBJETS PERDUS

Après avoir était un technicien scientifique reconnu dans


le service environnement et territoire à la région, il avait
vers les énigmes que personne à part lui n’arrivait à
résoudre.
Quand il remonta dans son fourgon sortit son PC
portable de son casier et la télécommande, il plaça sur un
cube de rangement placés sous sa table d’analyse et
travaux. Le cube de rangement à roulettes équipée de frein
sur trois des quatre roulettes, une fois les trois freins mit
le cube ne pouvait plus bouger. Puis il s’assis sur le relax,
pour visionner les images du toit et celles de la rue des
nobles. Quand il faisait pivoter l’appareil sur son trépied,
il était vers 17 h 00 quand la 4L fourgonnette réapparu
dans le bas de la rue des nobles.
Sur la petite place avec la statue de la vierge, il gara
la 4L fourgonnette à côté de la place handicapé et celle
réservé aux médecins. Il avait pointé le téléobjectif sur le
bas de la rue des nobles, quand il reconnut la 4L du
voltigeur il le suivi monter l’étroite ruelle. Il s’attendait à
ce qu’il passe encore une fois par la bâtisse en ruine
jouxtant, leur masure qui leurs servaient de PC
opérationnel pour élaborer leurs cambriolages. Entre les
églises et peut-être les châteaux ou demeures bourgeoises,
J-Léon et Alban étaient tombé sur une bande de Rapetous
très malins et organisés. Qui avait l’air d’exporter les
marchandises des vols vers l’étranger la Roumanie ou tout
autre pays de l’est de l’Europe.
Il suivi le voltigeur qui passa devant la ruine sans
y rentrer une seconde, il continua tout droit vers la porte

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Le CABINET des OBJETS PERDUS

d’entrée de l’échoppe. Il sortit une clés de sa poche et


ouvrit la porte avec, il entra et referma la porte sans laisser
la clé dans la serrure. Trente minute plus tard ce fut au tour
des deux autres lascars de se pointer dans la ruelle, ils
garèrent le fourgon Combi-T1 Orange et blanc devant la
bâtisse en ruine. Ils descendirent du fourgon Combi-
Volkswagen, le chauffeur sorti avec une clé à la main, le
second lui avait deux gros sacs de courses qui avait plein
comme des outres. Ils comptaient peut-être faire un apéro
entre eux, pour fêter le départ d’une des livraisons mais
est-ce la première ?
On avait là une équipe bien rodée qui ne faisait pas
beaucoup d’erreurs, sinon la gendarmerie aurait détectée
des failles ou des pistes menant à eux. La gendarmerie
avait donné une liste de six église dans le canton,
d’ailleurs celle de BOUSSAN était dans la liste ! C’est en
cambriolant l’église St Jean Baptiste à BOUSSAN, qu’ils
ont certainement repéraient la maison bourgeoise. Car
depuis l’église sur la colline, on avait une vue directe sur
le vallon en face de la maison bourgeoise que l’on ne
voyait que ça ! J-Léon en déduit que six églises ont
signalées des vols, ils ont dus en visiter beaucoup plus.
J-Léon était en train de réexaminer les preuves,
quand son téléphone se mit à sonner Driing, toodidoou
tooudidou Drinng. Il décrocha c’était l’adjudant-chef
DUCOGNE au bout du fil, malgré que maintenant les
téléphone n’avait plus de fil. Plus d’une trentaine d’églises
avaient été visitées dans toutes la région, de l’Atlantique à
la méditerrané. En passant par les Pyrénées en remontant

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Le CABINET des OBJETS PERDUS

jusqu’à l’auvergne, beaucoup des bâtiments religieux


avaient été visités par le gang des Rapetous ! Ont étaient
sur une organisation d’ampleur régionale, voire peut-être
internationale pour la Recel des œuvres d’arts ou
religieuses. Des personnes discrètes et d’apparences
normale et commune à la population, qui pourrait dire que
son voisin vit de larcins, vols, cambriolages et filouteries
illicites ! Des gens d’aspects normaux vous entourent tous
les jours, qui pourrait dire lesquels sont honnêtes de ceux
qui sont malhonnêtes. A part les assureurs, les banquiers
et les hommes politiques, qui eux sont des cas à part
reconnus depuis longtemps !
C’était peut-être qu’une tentacule de la pieuvre vu
les distances à parcourir, il y avait peut-être plusieurs
tentacules avec un cerveau central. A l’exemple des
grandes surface qui se regroupaient en centrales d’achats,
qui permettait de mutualiser les coûts de la structure. A ce
niveau ce n’était plus un hobby ou une passion cachée,
mais plus un véritable travail dans le monde du crime.
Après avoir raccrocher d’avec l’adjudant-chef
DUCOGNE, il prit peur c’était sa première enquête d’une
telle ampleur ! J-Léon avait l’impression d’avoir la main
sur une caisse de dynamite, entre excitation et fébrilité
cela lui procurait de drôle de sensations.

- Bonjour mon adjudant-chef, alors quoi de neuf sur


l’opération Rapetous !

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Le CABINET des OBJETS PERDUS

- Bonjour Mr BORIN, j’ai reçu le rapport de nos


gendarmerie de la région Occitanie ! Il est consternant
plus d’une trentaine d’églises, qui se sont aperçues d’une
visite ou des objets disparus ! Plus toutes celles qui ne ce
sont rendues compte de rien, le total serait bien plus
important ...

- Mon adjudant tenait vous bien je pense que le gang ne


s’est pas contentait des bâtiments cléricaux, je pense
qu’il s’attaquent aussi aux châteaux et maisons
bourgeoises avec le même Modus Operandi ! En France
comme en Europe de l’Est Roumanie notamment, avec un
cerveau est des bras indépendants comme une pieuvre !

- NOoon, QUOI ? Vous plaisantez j’espère, cela serait


une organisation énorme avec des tentacules en Europe
c’est ça ? Quelle histoire je n’en crois pas mes oreilles,
faites-moi un rapport détaillé pour réclamer des moyens
supérieurs s’il y avait besoin à mon supérieur
hiérarchique.

- Je vous fait ça dans la foulée, dès que j’ai un peu de


temps ! Ils sont très actifs, je suis sur le pont tout le temps
pour accumuler les preuves ! Alors donnez-moi un peu de
temps, soyez un peu conciliant avec nous ! Alban lui aussi
est en planque devant un autre site au POUY de TOUGE,
révéler comme un entrepôt de stockage nous pensons !
Maintenant vous en savez autant que moi verbalement,

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Le CABINET des OBJETS PERDUS

pour ce qui est du rapport écrit donnez-moi un peu de


temps CHEF merci !

Le militaire de carrière se frotter les mains cela pouvez-


être le tremplin qu’il attendait depuis des années, lui
restant une bonne dizaine d’années avant la retraite...
Alors une grosse affaire pourrait booster sa carrière ainsi
que son compte en banque, malgré qu’il ne se disait pas
carriériste ! Mais qui laisserait passer une promotion sans
bouger, alors on ne peut pas le blâmer c’était presque
logique. Juste après avoir raccroché avec le détective Mr
BORIN, il partit donner des nouvelles à son chef le
colonel TAITUS à son bureau. L’adjudant alla frapper au
bureau du colonel au 1 er étage à l’arrière de la
gendarmerie. La secrétaire Elise PANDORA n’étant pas
là, il frappa à la porte de son colonel. Il attendit plusieurs
secondes dans l’espoir d’un « ENTRER ! », mais rien que
nenni le silence ! Il refrappa encore une fois, mais sans
espoir se doutant que son chef était sorti en symposium
extérieur.
L’adjudant ne voulant pas laisser passer l’occasion
de marquer des points, auprès de son chef direct il lui fera
un SMS en lui demandant de le rappeler dès que possible.
Un quart d’heure plus tard le colonel rappela son
subalterne, ce dernier lui exposa point par point ce que J-
Léon le détective lui avait conter. Le colonel finit par dire
à l’adjudant-chef :

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Le CABINET des OBJETS PERDUS

- Finalement je m’aperçois que c’est lui que j’aurais dus


embaucher ! Il est bien plus efficace que VOUS PETIT
FONCTIONNAIRE des ARMEES !!!

- Ce n’est pas juste mon colonel, on se débrouille avec nos


peu de moyens ! Faisons appelle à la section de
recherche, pour qu’elle nous vienne en aide dans les
investigations.

- MAIS NON ! Je plaisante mon cher DUCOGNE, c’était


juste une boutade. Vous valez bien la brigade de
recherche, hein mon cher Robert. Mais une chose est
sûre, c’est qu’il est drôlement malin ce Mr BORIN !

Une fois les deux derniers Rapetous rentraient dans leur


quartier générale, ils allaient fomenter la prochaine
exaction malhonnête. Avec plans, photos, image de films
du drone, ils devaient mettre au point une stratégie pour
cambrioler sans aucune violence. C’est ce qui faisait leur
force, il agissaient pendant que les gens n’était pas présent
ce qui limitait les risques de violences. Car devant un juge
c’est toujours moins grave un cambriolage sans violence,
plutôt que le même avec violences c’est au moins le
double de la sentence. Le code du cambrioleur :

- 1) : Aucuns d’eux ne devaient jamais au grand jamais être


armé, pour n’importe quel opération c’était la seule
condition qu’ils s’étaient tous fixés !

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Le CABINET des OBJETS PERDUS

- 2) : Avoir un vrai métier la semaine, se faire passer pour


un citoyen lambda !

- 3) : Ne jamais exercer de violences, même si c’est la


police où la gendarmerie qui intervient !

- 4) : Attendre que les lieux visités soient vides de


personnels.

- 5) : Ne jamais prendre des objets trop massif, portable par


un homme seul maximum.

- 6) : Laisser le moins de traces possibles de son passages.

Voici les six règles d’or des Rapetous cambrioleurs


chaque structure ne se construisait par affinité des uns
avec les autres. Ce qui produisait des noyaux durs et
solides entre eux, que l’on ne pouvez pas pénétrer en
immersion. Ou alors très longtemps après, pour gagner
l’amitié de la cellule active.
C’est pour cela que J-Léon pu n’observer la
cellule active du clan des Rapetous seulement de
l’extérieur, sans une intervention directe qui ruinerait les
chances de son enquête ardue. Vers 24 h 00 J-Léon mit
son système en mode automatique sur la porte d’entrée,
pour passer une vrai nuit de repos dans son fauteuil relax.
En prenant trois clichés / minute, il pouvait couvrir tous
mouvements nocturnes des Rapetous si toutefois il y en
avaient. Car depuis deux jour il avait passé beaucoup

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Le CABINET des OBJETS PERDUS

d’heure sur cette enquête, qui demandée une


omniprésence pour les suivre à distance sans se faire
repérer.
La nuit fut réparatrice pour J-Léon, il n’avait pas
passer une nuit comme dans son lit ! Mais on peut dire
qu’il venait de récupérer, un peu de la fatigue de la veille.
Alban lui avait décidé de réemballer le camps hier soir,
n’aillant pas de mouvement depuis la cargaison d’hier.
Vers 20 h 00 il décida de rentrer chez lui au
« Cabinet des Objets Perdus », pour faire un vrai repas et
surtout un bon lit le sien ! Puis il était quand même moins
jeune avec 62 ans au compteur, J-Léon avait une vingtaine
d’années en moins que son amis ! Ce ne fut qu’a la levée
du jour vers 07 h 30 du matin, que notre enquêteur
autodidacte se réveilla. Première chose qu’il fit c’était
d’ouvrir son PC portable, pour vérifier les images de cette
nuit (1350 photos). Il checka toutes les photos qui ne
représentaient que cette morne porte d’entrée, il s’aperçu
que nos malfaiteurs avaient posés un morceau de
plexiglass pour remplacer la vitre cassée. Mais il constata
vite en mettant les photos en position galerie, sur les 1350
clichés toutes représentées la porte d’entrée. Mais ce
n’était pas étonnent car ils avaient dû faire une petite fête
hier soir, vu les sacs de courses bondés avec des bouteilles
dépassant des sacs ! J-Léon n’avait rien loupé du spectacle
puisqu’ils n’avaient pas bougés, il effaça les 1350 photos
de la porte d’entrée.
On était mercredi à 8 h 00 du matin quand ils
sortirent tous les trois de la vieille maison, deux se

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Le CABINET des OBJETS PERDUS

dirigèrent vers Combi-Volkswagen Orange et Blanc ! Le


voltigeur de l’équipe lui se dirigea vers la 4L
fourgonnette, garée une peu plus bas sur la petite place à
l’angle des deux rues. Etant seul il devait suivre deux
véhicule, fallait qu’il fasse un choix pour en éliminer un.
J-Léon choisit de suivre le voltigeur qui lui avait réussi
jusque-là, alors c’était fait il suivra la 4L fourgonnette. Il
rangea son matériel dans le fourgon, et attendra le passage
de l’utilitaire youngtimer RENAULT. Au bout de cinq
minute toujours pas de 4L fourgonnette, aurait-il pris une
autre direction il attendit encore un peu quelques minute !
mais vu que la youngtimer avait disparue, il se mettra sur
le rapport écris chez son amis Alban ! d’ailleurs il profita
du moment pour envoyer un SMS à son ami, puis pour
l’avertir de sa perte de filature du voltigeur. Alban lui
répondit presque aussitôt en lui disant :

- SMS : Pas de soucis, je t’attend avec un bon petit


déjeuner à la clé ! On fera le point sur l’affaire, puis tu
réaliseras ton rapport écrit bien documentait avec
des photos pour les gendarmes...

- SMS : Bon à tout de suite après avoir repris mon


matériel sur le toit du clocher vers 09 h 00, je me
dépêche !

Il monta sur le clocher de l’église démonta le trépied,


rangea l’appareil avec le téléobjectif dans son sacs de
transport. Pour finir par la tente de protection pliable, qui

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Le CABINET des OBJETS PERDUS

avait aussi son sac de rangement il prit tout son matériel


en bandoulière sur l’épaule. Puis emprunta l’escalier en
colimaçon, en prenant soin de fermés la porte à clés. J-
Léon pressé de retrouver son ami devant un bon café, se
pressa et descendit les 70 marches avec aisance et
légèreté. Il chercha le sacristain pour lui les clés du paradis
au patron de St Pierre (aux liens). Mr MENDEZ était en
train d’astiquer à la cire d’abeille, toutes les boiseries de
l’église une douce odeur de miel volée dans l’air.
Tous son matériel sur l’épaule le sacristain le
regarda s’éloigner d’un œil distrait, le personnage
atypique pour lui l’intriguer ! Trois minute plus tard il
était devant la porte latérale de son fourgon, il grimpa à
l’intérieur pour ranger son matériel dans le casiers
correspondants. Il ressortit de la partie arrière pour se
mettre au volant du fourgon, il partit sans demander son
reste un peu en colère d’avoir perdu le voltigeur. J-Léon
Pensait qu’il aurait pu lui faire vivre des sensations, qui
était vraiment étrange pour lui mêlant excitation et peur
stressante, mais pas paralysante bien au contraire.
Vers 09 h 25 il arriva à proximité de chez Alban,
il passa devant la mairie de Francon et l’église de St
Amans. J-Léon pensa à ce moment-là, qu’il n’avait pas
encore de bonnes nouvelles à annoncer à l’abbesse
CANTTONI. J-Léon aurait tant aimé lui annoncer à
l’abbesse CATTONI, qu’ils avaient retrouvés les objets
volés. Mais malheureusement ce n’était pas le cas, il passa
devant l’église avec beaucoup de regrets la mort dans
l’âme. Il continua se disant dans sa tête qu’il ferait tout,

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Le CABINET des OBJETS PERDUS

pour confondre les voleurs avec les victimes. Mais il avait


sa conscience pour lui, car il donnait tout ce qu’il peut
dans cette affaire ! Trois minute plus tard il arrivait devant
chez son ami Alban, il allait pouvoir enfin boire un café
digne de ce nom. Il se gara devant « le Cabinet des Objets
Perdus », dans l’allée en gravier blanc qui crissait quand
son fourgon roulé dessus...
Alban était à l’affut du moindre bruit il pistait
son arrivée, Alban avait hâte d’en savoir un peu plus sur
la cellule active d’Aurignac. Fallait-il continuer l’enquête
en prenant le risque de se faire repérer et de tout perdre,
ou fallait-il laisser la gendarmerie agir et de perdre une
partie du réseau. Pour Alban faisons le point sur cette
affaire avec un rapport circonstancier, puis on avisera pour
faire un coup de filet chez les Rapetous. Alban entendit le
fourgon dans son ami dans l’allée qui arrivé, il sortit de
son bureau pour accueillir son camarade de galère et
d’enquête.
Il lui serra la pogne et le dirigea vers la cuisine,
après avoir monté les deux petites marches du pas de la
porte. Alban se jeta sur sa nouvelle machine à café
expresso, les tasses étaient placées à côté de la machine
et remplit les deux tasses en même temps. Une très bonne
odeur de café frais flotté dans la cuisine, J-Léon plus
l’odeur des croissants encore tièdes lui avait ouvert
l’appétit. Au bout de la troisième viennoiserie, il
redemanda une nouvelle tasse de café à son ami Alban.
Jean-Léon se délecter de boire un très bon café avec des

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Le CABINET des OBJETS PERDUS

viennoiseries fraîches aussi, Alban s’exécuta avec grand


plaisir de voir son ami se régaler !

- Je te gardes à manger pour le déjeuner ?

- Si ça te dérange pas, sinon je t’emmène au restaurant se


faire un bon gastronomique !

- Non j’ai de quoi faire un petit Tchape, puis on sera sur


place si on veut bosser un peu correctement. Avec une
petite daube de sanglier offerte par un client chasseur, de
la terrine de chevreuil en entrée, un petit Bethmale et
feuillu d’Alban bien fait au Fromage. Accompagné d’un
bon vin rouge pour faire couler le tout, une croustade en
dessert à l’Armagnac. Ça te vas comme menu mon ami ?

- Tout me vas mon ami, sachant que sous tes petits airs de
ne pas y toucher ! Tu es un vrai gourmets, qui n’aime que
les bonnes choses naturelles ! Alors c’est parfait pour
moi, je sais que je vais me régaler !

- Alors à 11 H 00 je viendrai à la cuisine faire réchauffer


les gamelles et mettre la table, pendant que tu travailleras
un peu le gîte se mérite ...

- AAHaaaAAHaa ! comme diraient les jeunes MDR !

J-Léon se leva la tasse à la main et alla la poser dans


l’évier, il s’adressa à son ami en lui signifiant qu’il allait

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Le CABINET des OBJETS PERDUS

chercher son PC portable dans le fourgon ! Il monta à


l’arrière du fourgon pour saisir sa sacoche avec son PC
Portable, il prit les cartes mémoires de l’appareils photo,
son cahier de notes avec une trame rapide des événements.
J-Léon rangea le tout dans la sacoche, puis ce dirigea vers
« le Cabinet des Objets Perdus » le bureau de son ami le
radiesthésiste. Ils avaient deux heures complètes pour
avancer sur le dossier, puis envoyer le tout par Email à
l’adjudant-chef DUCOGNE gendarme de son état ! Ils
plongèrent tous les deux pendant une heure dans le
rapport, ce qui renseigna Alban des moindres faits et
gestes des cambrioleurs supposés ! Puis vers les onze
heures pétantes, il partit dans la cuisine préparer le repas
du midi en mettant la daube à mijoter tout doucement. Il
mit la table et coupa du pain de campagne dans la panière
en osier, puis retourna au travail avec J-Léon sur le
dossier. Pour la partie du POUY de TOUGE Alban lui
travailler sur son PC Portable, face à J-Léon a chaque bout
du bureau pour ne pas se gêner...
Vers midi ils s’arrêtèrent pour aller se restaurer,
Alban sortit sa terrine de chevreuil du réfrigérateur avec
le pot de cornichons. Ils mangèrent comme si cela faisait
une semaine qu’ils n’avaient pas manger, Alban servait la
nourriture et J-Léon se chargé lui de la boisson ! Alban
avait était chercher dans la cave, un bon St Emilion que
son fils Régis lui avait rapporté il y a quelques années. J-
Léon sortit du tiroir du plan de travail un tire-bouchon, et
déboucha la bouteille de précieux nectar avec précaution.
J-Léon se servit en premier pour le goûter le vin, au cas où

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Le CABINET des OBJETS PERDUS

il soit bouchonné et ne pas boire de petits morceaux de


lièges dégagés à l’ouverture sur la surface du verre.
J-Léon goutta ce jus de la treille qui puis est était
vraiment délicieux, ce nectar glissé dans la gorge avec la
douceur du fruit et la force du terroir. Un subtil équilibre
qui rendait ce spiritueux complexe, mais qui se marié
parfaitement avec la terrine de chevreuil et la daube de
sanglier, en attendant le gras en rondeur du fromage. Ils
passèrent un très bon moment à table ensemble, tout en
parlant de leurs projets, sans parler du travail un seul
instant. Vers quatorze heure ils appelèrent l’adjudant-chef
DUCOGNE à la gendarmerie du Fousseret, mais surtout
pour savoir quel stratégie adopter pour cette affaire. Après
plus de dix sonneries l’adjudant répondit à Alban :

- Allo adjudant-chef DUCOGNE, à qui ai-je l’honneur ?


- Bonjour mon adjudant, c’est Alban ROUMAGNAC à
propos de notre affaire « Opération Rapetous » !

- OUI BON ! J’ai eu ce matin J-Léon, il m’a expliqué la


situation et m’a demandé du temps pour la rédaction du
rapport.

- Oui mais ce matin, il pensait continuer sa filature du


« Voltigeur » comme on le nomme ! c’est le grimpeur de
l’équipe, mais il n’a pas pris le parcours souhaité pour le
suivre. Ayant changé d’option il a décidé de faire son
rapport ce matin avec chez moi. Dans la foulée on va vous
envoyez notre rapport commun par Courriel, si on

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Le CABINET des OBJETS PERDUS

pouvait se voir aujourd’hui pour mettre au point une


stratégie d’enquête.

- Je vois avec mon supérieur si on peut vous recevoir ce


jour, je vous rappelle si c’est possible de se rencontrer
aujourd’hui. A tout de suite, je l’espère si le colonel est
libre !

La compilation des rapports terminés il envoya le rapport


par Email à l’adjudant-chef, qui lui-même le transféra à
son Colonel Jean TAITUS. Puis il appela son chef pour
savoir s’il avait un peu de temps à lui consacrer ce jour.
Le colonel lui répondit qu’il n’avait un rendez-vous qu’à
18 h 00 ce soir ! Dans la foulée il rappela Alban pour lui
dire que c’était bon pour cet après-midi, mais avant quinze
heures cet après-midi.
- Bon J-Léon nous partons pour le Fousseret à la
gendarmerie, nous avons un rendez-vous avec le
colonel !

Vers 14 H 30 ils arrivèrent à la gendarmerie du Fousseret


avec son fourgon de L’ONET, les deux amis sortirent du
petit camion pour se diriger vers l’accueil de la
gendarmerie. Un jeune en tenue de gendarme se présenta
à eux :

- Bonjour Messieurs, je me présente gendarme BIZUT que


puis-je pour votre service ?

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Le CABINET des OBJETS PERDUS

- On a rendez-vous avec l’adjudant-chef DUCOGNE,


pourriez-vous lui dire que nous sommes là Svp !

- Je l’appelle tout de suite, s’il ne répond pas je lui envoie


un SMS ! Attendez-là dans l’espace d’attente, un petit
endroit avec quatre fauteuils une table basse et des revues
avec des journaux dessus ! Si vous désirez un café, j’irais
vous en chercher un en attendant !

On entendit une voix au loin criant le nom d’Alban :

- Mr ROUMAGNAC et Mr BORIN j’arrive nous allons


aller voir le colonel dans son bureau ! Veuillez bien me
suivre Svp !

Le plancton de l’accueil ouvrit le portillon style saloon,


et les invita à passer à l’intérieur pour rejoindre
l’adjudant-chef qui arrivé en gesticulant envers le GAV.

- Si vous voulez vous donner la peine Svp ?

En tendant son bras vers l’intérieur de l’accueil. Alban et


J-Léon rentrèrent en remerciant le Gendarme Adjoint
Volontaire. Les deux amis marchèrent d’un pas vif vers
l’adjudant-chef, pressés de connaître la suite des
événements avec les gendarmes.

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Le CABINET des OBJETS PERDUS

- Veuillez me suivre on va voir le colonel TAITUS à son


bureau. On pourra mettre au point une stratégie, en
essayant de retrouver les objets volés par les Rapetous.

Après le passage d’un bâtiment à un autre, ils se


retrouvèrent dans la cour derrière la gendarmerie. Un autre
bâtiment bien moins haut, avec deux étages seulement le
RDC et le premier étage ! Les deux amis avait un peu de
mal à suivre le rythme de l’adjudant-chef, il montèrent les
marches d’un escalier quatre à quatre ! Sur le palier à
l’étage, Elise PANDORA les attendaient avec ses formes
plantureuses et généreuses. Elle était-là avec sa petite robe
blanche à fleurs bleu, tenant la poignée de la porte du
colonel ; prête à l’ouvrir pour nous faire rentrer dans son
bureau...
Les deux amis n’eurent pas le temps de visiter les
locaux, ils se retrouvèrent en face du colonel qui avait l’air
pressé de tout savoir ! Vu qu’il n’avait pas eut le temps de
lire le rapport du duo d’enquêteurs, alors il attendait un
résumé précis pour prendre les bonnes décisions. J-Léon
qui avait plus l’habitude des discours, demanda quand
même à Alban s’il voulait faire le résumé de l’histoire.
Alban refusa poliment l’honneur que lui faisait son ami,
mais J-Léon était plus dans son rôle pour ce qui était de la
rhétorique ! Alors J-Léon commença par sortir son
rapport, pour narrer toute l’histoire de la filature entre
Aurignac et POUY de Touges !

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Le CABINET des OBJETS PERDUS

- Mon adjudant-chef vous allez appeler la douane, pour


que l’on intercepte le camion Roumain à la frontière avec
la Belgique, L’Allemagne, et l’Autriche et l’Italie vous
donnerez l’immatriculation du camion rouge marquer en
blanc. Avec un peu de chance ils ne sont pas encore sortis
du territoire, faîte suivre le dossier à toutes les douanes
concernées et tout de suite Adjudant-chef ! Pour le reste
je vous tient au courant, les trois zigotos j’envoie la
brigade de recherche et d’intervention (BRI) à Aurignac
et Le POUY de TOUGE. Un section d’hommes de la BRI
à AURIGNAC, pour les appréhender en douceur.
Pendant que l’autre brigade, surveillera et investira
l’entrepôt de POUY de TOUGE.

- Pour ce qui est d’Aurignac est-ce que je pourrez assister


à l’interpellation du gang des Rapetous !

- NON il est hors de question ! Vous êtes un civile et vous


ne pouvez pas intervenir pendant l’assaut et
l’arrestation !

- BIEN Sûr ! Je voudrez juste visiter la maison, fouillez


avec eux le logement pour trouver d’autres preuves mon
colonel.

- BON Très bien je donnerez des ordres dans ce sens ! En


tant que consultant pour la gendarmerie et découvreur de
la planque du gang ! Ça vous va comme ça Mr BORIN !

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Le CABINET des OBJETS PERDUS

- Très bien mon Colonel, je suis vraiment satisfait ! Mais


vous penserez à la rémunération d’Alban. Pour moi c’est
la région qui réglera mon salaire ! J’apprécies votre
réactivité pour le camion Roumain, en espérant qu’on va
l’intercepter avant la frontière !

- Monsieur BORIN dit le Colonel, d’après vous à qu’elle


heure peut-on intervenir sans risque pour la BRI. Le
créneau le plus approprié pour les prendre, tous les trois
ensembles !

- D’après ce que j’ai vu, ils rentrent du boulot vers 17 H


30. Donc entre 18 H 30 et 22 H 00, serait le meilleur
créneau pour moi.

- Donc à ce soir après 18 H 30 à Aurignac, pour après


l’interpellation. Vous pourrez fouiller la maison avec la
scientifique, sans les déranger bien sûr !

- Mr ROUMAGNAC vous voulez être présent au POUY de


TOUGE, vous aussi ?

- NON MERCI pas du tout, je n’ai pas l’esprit d’aventure


comme J-Léon. Alors je ne vous ennuierez pas, je vais
rester à bonne distance pour ne pas gêner les
professionnels !

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Le CABINET des OBJETS PERDUS

- Allez au revoir messieurs, je lance les opérations pour ce


soir à partir de 18 H 30 Pour Aurignac et Pouy du
Touge !

Ils sortirent du bureau Colonel tous les deux Alban et J-


Léon, tout le deux rassurés par les actions à venir intra-
hexagone avec la BRI et aux frontières du pays avec la
DOUANE Française. Quand ils sortirent du bureau du
Colonel de gendarmerie, vers seize heures de l’après-midi
reprirent le fourgon de L’ONET. Ils reprirent la direction
de Francon chez Alban, le posant au passage car n'aimant
pas les films d’action en réel il préférait rester chez lui !
Quarante minutes plus tard J-Léon arrivait à Aurignac
dans le bourg historique, il se gara assez loin du théâtre
des opérations !

Depuis seize heures quarante du soir la


gendarmerie, avait investi la place de la rue de l’allée pour
dégager la place des véhicules garés à cet endroit. Les
gendarmes locaux firent le ménage des véhicules sur la
place, jusqu’à l’arrivée de la Brigade de Recherche et
Intervention en force avec quatre véhicules. Il descendit
des véhicules une bonne quarantaine d’hommes, chaque
connaissait vraiment sa place dans la configuration des
intervention !

Chacun avait des spécialités différentes, mais


pouvaient en avoir plusieurs pour chaque hommes ! Ce
qui demandait une vrai polyvalence, pour cette Brigade

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Le CABINET des OBJETS PERDUS

qui est un des fleurons de la gendarmerie ! Suivant le rôle


qui auront à jouer dans le scénario, ils auront des
équipements différents ! Certains auront une armure avec
casques et boucliers pour les primo intervenants, puis ceux
qui seront en bouclage n’auront que l’armure avec un
calot ! Puis tout compte fait une armure dans un village
médiévale, ce n’est pas trop étonnant non plus ! Le
commandant de section mis en place le périmètre de
sécurité d’intervention, le bouclage terminé l’intervention
allez pouvoir commencer. Les hommes du peloton
d’intervention se déplacèrent le long des murs, avec les
deux hommes au béliers en tête du convois. Les six autres
collés aux deux premiers avait des boucliers, armures en
kevlar, casques, et armés jusqu’aux dents avec des fusils
automatique. Les deux dernier avaient armures, casques,
arme de poing plus précises, donnant plus de légèreté en
mobilité pour l’assaut. A 19 h 00 le commandant vint voir
J-Léon pour lui demander s’il était sûr de leurs présence à
l’intérieur, leurs véhicules étaient garés dans la rue ! Le
Combi Volkswagen Orange et blanc était garé dans la rue
des nobles, puis la 4L fourgonnette elle était bien sur la
petite place à l’angle des deux rues, la rue des nobles et la
rue des murs !

- Pour moi mon commandant tous les véhicules sont là, il


n’y a aucune raisons que nos trois brigands n’y soient
pas !

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Le CABINET des OBJETS PERDUS

- Bon OK ! Go on y va les gars !!! Taïaut Taïaut, haro à


l’ennemi !

Les six hommes avancèrent comme un seul homme, les


uns derrières les autres. Une fois devant les deux premiers
prirent le bélier, ils le balancèrent d’avant en arrière le
tube de métal très lourd. Après trois ou quatre allers
retours dans un fracas d’enfer, le tube frappa au niveau de
la serrure.

La fit volée en éclat, ainsi que le montant de la porte qui


explosa en plein de fétus de bois. Les deux suivants avec
les deux mobiles derrière les boucliers s’engouffrèrent

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Le CABINET des OBJETS PERDUS

dans l’entrée, puis montèrent les escaliers en face d’eux.


Puis quatre hommes en armure en Kevlar et casques,
investirent le RDC de chaque côté. Une porte à gauche
donnée sur la boutique, une autre sur la droite donnée dans
une pièce fourre-tout très encombrée.
A l’étage on entendit des hommes criés à plusieurs
reprises, en menaçant le gang des Rapetous en leur
demandant de se mettre à genoux, les mains sur la tête !
D’autres hommes montèrent à l’étage pour assister le
commando d’intervention, Les trois Rapetous finir avec
les mains dans le dos et des menottes aux poignets, les
gendarmes les dirigèrent vers la sortie et la rentrée en
centre de détention de MURET, au 25 route de Seysses
pour un petit séjour tous frais payés ! Quand ils passèrent
la porte d’entrée en file indienne, ils baissèrent un peu la
tête un peu comme s’ils avaient honte. J-Léon et le
commandant entrèrent dans la bâtisse, pour une fouille du
repaire des malfaiteurs.
Dans la grande salle à vivre dans un petit secrétaire
en bois, des tonnes de documents avec des projets
d’embauches des équipes de cambrioleurs. Au-dessus du
secrétaire en bois avec sa porte coulissante en arc de
cercle, sur un tableau de liège était épinglé des feuilles
aux nombres de cinq.

Quatre étaient des projets à concrétiser, la cinquième était


intitulée Midi Pyrénées.

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Le CABINET des OBJETS PERDUS

Midi Pyrénées Dpt Midi Pyrénées Dpt


Haute Garonne 31 Lot 46
Gers 32 Aveyron 12
Ariège 09 Tarn 81
Haute Pyrénées 65 Tarn-Garonne 82
Recrutement Recrutement
Complète X A Faire

Depuis six mois il avait déjà fait beaucoup de mauvais


coups, dans les églises pour commencer ! Il avait pour
projets de s’attaquer aux château et maison bourgeoises,
le plus dur était de trouver une équipe fiable, soudée,
fidèle au système ! Mais quand tu fais un métier illicite, la
fidélité est toute relative. Alors nos trois mousquetaires du
braquage, avait de très grand espoir s’ils n’avaient pas
croisés la route d’Alban et J-Léon plus filous que les
gendarmes qui étaient surexploités dans des tâches
subalternes. Dans une des chambres ils ont retrouvés les
objets de plusieurs fric-frac d’église du coin, dans le lot J-
Léon reconnu tout de suite l’Osculatoire de bel taille. Puis
en cherchant un petit plus, sous d’autre objets un tableau
en bois une icône religieuse le calice aux pierres semi-
précieuses.
Puis dans le tas il trouva le petit Custode avec les
inscriptions en latin dessus, il récupéra les trois objets en
le signalant au commandant. Ce dernier lui demanda de

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Le CABINET des OBJETS PERDUS

patienter, pour avoir l’autorisation du Colonel Jean


TAITUS superviseur de l’opération. Quelques minutes
plus tard le Colonel rappela le commandant, en lui
donnant son accord par Email. Car dans ce genre
d’opération, il faut toujours une trace écrite pour la prise
de responsabilité. J-Léon était récompensé de son travail,
il ira chercher Alban avant de remettre le butin à sa
propriétaire l’abbesse Cattoni. J-Léon appela Alban, en
expliquant qu’il venait de retrouver les objets dérobés à
l’église St Amans. Alban lui devra joindre madame la
maire ALBOUY, pour la remise des objets récupérés du
cambriolage.
L’adjudant sera aussi présent lors de la restitution
des objets, après l’abbesse devra aller signer son Procès-
Verbal de dépôt de plainte à la gendarmerie.
Pendant ce temps là au POUY de TOUGE, le
périmètre de sécurité autour de la ferme entrepôt de
stockage. La BRI gara dans la rue de l’église du village,
tous les fourgons et camion transportant le contingent
important d’hommes. Le bouclage servant comme un filet
de pêche, plus on concentre son périmètre sa piège les
petits poissons comme les gros pour faire un parallèle. Des
équipes plus en pointe qui intervenaient pour l’intrusion
dans les structures avec les même équipements et
stratégies dans cette brigade d’exception.
Le déploiement de force fut très impressionnant, tous
les voisins qui avaient été invités à rester chez eux, étaient
tous aux fenêtres pour comprendre ce qui se passer ! Dans
ce petit village d’habitude si calme, c’était un peu comme

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Le CABINET des OBJETS PERDUS

si poutine déclaré la guerre à l’Ukraine. Tous les


villageois s’attendaient à entendre des coups de feu, ou
fusillade comme pour les affaires de terrorismes
l’imagination collective marcher à plein dans leurs têtes.
Dans le cas présent le bélier avait été remplaçait par des
charges explosives pour faire fondre les serrures
éventuelles. Un autre homme avait une pince monseigneur
à la main pour les chaines et cadenas éventuels, puis les
deux traditionnels boucliers de protection, puis derrière
eux protégés avec une main sur les épaules avancés en
même temps.
Une équipe compacte qui avançait même si elle
recevait des tirs nourris, pour éliminait les assaillants
éventuels ! Le déploiement de force mais tous se passa
sans encombre, vu que sur le site il n’y avait personne sur
place sauf du matériel. Plus bas dans le centre du village
des habitants avaient sortis des jumelles, pour suivre en
direct le spectacle car dans un petit village comme celui-
ci les divertissements étaient rares. La nuit arriva très vite
et les habitants regagnèrent leurs pénates, pour allumer
FR3 voir si les informations régionales en parlaient déjà !
La BRI fit ses investigations sans aucune
opposition, ni des villageois, ni des malfaiteurs ce qui
rassurait le commandant. La BRI découvrit quelques
caisses d’objets d’arts et d’autres rapines diverses, mais le
plus gros avait dut partir par voie routière avec le camion
Roumain. Mais ils trouvèrent aussi beaucoup de bouteilles
de vins grands crus et autres, ainsi que d’autres alcools et

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Le CABINET des OBJETS PERDUS

eau de vie. On se dit qu’en moins d’une année ils avaient


beaucoup diversifiaient leurs maraudes illégales.
A la faveur de la nuit à Colmar la douane avait bien reçu
un signalement d’un camion immatriculé en Roumanie, de
couleur rouge et marqué en blanc. Dans l’ancien poste
frontière deux agents des douanes avec une grosse paire
de jumelle, observaient tous les camions rouge Roumain !
Les agents avait leur thermos de café, car cela faisait
quatre heures qu’ils observaient tous les camions rouge.
Quand vers deux heures du matin un camion rouge
Roumain marqués en blanc fit son apparition, les
inscriptions blanches du camion correspondantes à la
photo fournie. Les douaniers se mirent en place pour
intercepter l’équipage du camion, Quatre agents sortirent
du poste douaniers, deux se mirent devant la cabine et un
de chaque côté de la cabine pour faire sortir le chauffeur
et le passager. Pour être sûr que ce soient les bons clients,
les douaniers passeront la cargaison au scanner pour
camion.
On les amena vers un bureau chauffés avec des
sièges et un bureau, les premiers flocons de neiges se
mirent à tombés. Les douaniers placèrent le 33 tonnes sous
le portique du scanner, puis depuis une guérite comme
celle des péages sur les autoroutes lancèrent la mise en
route du scanner. La séquence complète se fera sur
période assez courte 7 à 8 minutes maximum. Les deux
agents des douanes qui assistaient nos deux chauffeurs des
Carpates, leurs proposèrent de vérifier les papiers de la
cargaison et du véhicule ainsi que le disque

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Le CABINET des OBJETS PERDUS

Chronotachygraphe (enregistreur de vitesses et temps de


conduite, temps de repos, temps de chargement et travail ). Les
deux agents scrutèrent scrupuleusement le disque, en
demandant des précisions sur certaines périodes d’arrêt et
de reprises. Les chauffeurs ne parlaient pas français, mais
par contre ils avaient un Anglais plus que correct. Dans les
douaniers il n’y avait que le chef qui maitriser un peu la
langue Shakespeare. Le chef se mit derrière l’ordinateur
avec son subordonné, avec le prétexte de vérifier le
fameux disque !
Entre deux réponse en anglais, ils sollicitaient les
deux Roumains afin qu’ils ne puissent pas réfléchir ! Mais
manque de pot les périodes étaient respectées à lettres, il
n’y avait pas grand-chose à redire ! Bon sur les temps de
pauses, le travail, la vitesse, tout était parfait, mais par
contre sur la cargaison ce n’était pas la même chose. Sur
la feuille de cargaison il était indiqué des fruits, des
pommes plus précisément ! Alors que faisait des objets
d’art, statuettes, peintures, chandeliers, calices,
osculatoires, custodes, bibles, encensoirs etc ... Les
douaniers firent voir les objets sur le scanner, en leurs
demandant des explications plausibles. Les Roumains
commencèrent par dire, qu’ils dépannaient une
association catholique des Carpates qui font venir des
dons d’églises de France. Les douaniers conduisirent les
deux chauffeurs en cellule, le temps que les douaniers
tirent tout ça aux clair. Les deux chauffeurs n’opposèrent
aucune résistance, pour finir dans les geôles des douanes.

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Le CABINET des OBJETS PERDUS

Le chef des douanes appela directement le Colonel Jean


TAITUS, pour lui apprendre la bonne nouvelle :

- Bonjour Colonel TAITUS, je me présente Je suis le


capitaine COMTE des douanes Françaises de Colmar.
Nous avons intercepté le camion Roumain que vous nous
avez signalé, ainsi que les deux chauffeurs et la
cargaison ! Ils nous ont dit qu’ils dépannaient une
association catholique des Carpates, en transportant ces
caisses mais qu’ils ne savaient pas d’où viennent ses
marchandises recouvertes de pommes !

- Bonjour mon Capitaine COMTE, je suis ravi de votre


coup de filet ! Je peux vous certifier que tous ces objets
sont bien volés, ils font partis d’une chaine de voleurs
internationaux naissante. Je peux vous garantir qu’on
vient de tuer dans l’œuf une organisation qui voulait
devenir plus grosse qu’un bœuf !

- Merci mon Colonel, je vous transfère les deux


bonhommes et la cargaison par retour de camion avec de
mes agents pour la logistique.

- MERCI beaucoup mon Capitaine ! Je vous félicite ainsi


que vos hommes, vous êtes la fierté de la France ! (En
prenant un peu la voix du général de Gaulle)

Le lendemain matin à Colmar c’était


l’effervescence, tous les agents des douanes étaient
volontaires pour emmener les prisonniers à TOULOUSE.

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Le CABINET des OBJETS PERDUS

Ils étaient même volontaires pour faire la logistique pour


la cargaison d’objets volés, le problème c’est qu’il n’y
avait que 5 places pour 10 agents à Colmar. Ça allait
pleurer dans les chaumières, le bureau du Capitaine
COMTE allait devenir le bureau des pleurs ! Le Capitaine
allait devoir faire des choix, il ne savait pas encore
comment trancher pour tel ou untel ! Pour le transport des
prisonniers, çà aller être plus simple il fallait absolument
des hommes costaud et des anciens du service. Pour le
reste il faudra faire des choix aléatoires au petit bonheur
la chance, il va prendre des petits papiers 3 blancs et 3
marqués TOULOUSE. Deux chauffeur poids lourds, pour
se remplacer pour le temps de conduite pour la cargaison.
Apres la pioche à l’aveugle des petits papiers, le capitaine
COMTE avait ses trois gagnants deux hommes et une
femme.
Avec un itinéraire de 867 Km et plus 13 heures de
route, avec les camion ne pouvant pas dépasser les 4
heures de conduite d’affilées, les temps de pauses et de
repos. Avec Paul dit Paulo et Robert dit Bob et pour finir
Ginette dit Gigi, notre trio de douaniers complétèrent
l’équipage des camions. Le capitaine COMTE venait de
constituer ses deux équipages, il gardait quand même un
minimum de main d’œuvre pour faire tourner le poste de
douane à Colmar. Les Haut-Rhinois étaient tous ravi de
cette petite balade dans le Sud-Ouest pays de la
gastronomie et surtout de la chaleur et beau temps. Ils ne
s’arrêtaient que pour faire le plein d’essence, et de la

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Le CABINET des OBJETS PERDUS

restauration rapide sandwich chips on était loin de la


grande cuisine.
Mais l’essentielle c’est qu’ils arrivent à la
gendarmerie du Fousseret avec toute la cargaison et les
deux chauffeurs Roumains ! Le colonel TAITUS fera
transférer les Roumain à la prison de Seysses le temps
qu’ils passent en jugement au tribunal de Toulouse. Les
prisonniers eux n’avait eut droit qu’à des sandwich et des
bouteille d’eau, il allait falloir un traducteur car personne
ne parler le Roumain des Carpates. Le Colonel pensa tout
à coup, pourvu qu’ils n’étaient pas cousins tous les deux
avec Dracula ou pire avec Frankenstein. Mais il avait la
solution la plus logique, il aller mettre un des deux GAV,
Loïc BIZUT pour garder les deux prisonniers. Le Colonel
TAITUS convoquera peut-être J-Léon, pour être sûr que
ce soient les personnages qui avaient chargés la cargaison
au POUY de TOUGE. Le duo d’enquêteur Alban et J-
Léon énervait un peu le colonel, car ils discréditaient la
gendarmerie ! Là ou ils réussissaient, la gendarmerie
n’avait pas prit la peine de s’y intéressée pensant à un cul
de sac.
Encore une fois c’était une victoire d’Alban
ROUMAGNAC qui venait de faire tomber une
organisation du crime internationale tout en restant dans
l’ombre. Mais cette fois-ci il pourra mettre dans sa vitrine
des centaines d’objets perdus et retrouvé, les gendarmes
dresseront juste une liste exhaustive des objets avec des
photos pour trouver des répliques pour sa vitrine. Mais si
dans tous les cas ils seront quand même associés à cette

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Le CABINET des OBJETS PERDUS

victoire, la gendarmerie du Fousseret prendra toute la


lumière ! Mais cela arrangé bien Alban, qui aimait sa
petite vie bien rangée. J-Léon lui voulu faire une synthèse
des papiers qu’il avait trouvé à Aurignac, surtout savoir si
d’autres branches de l’organisation n’étaient pas encore
actives.
Mais l’idée des trois Rapetous de mutualisé les
cambriolages, en une sorte de pieuvre avec des bras et des
cerveaux dans chaque tentacules.

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Le CABINET des OBJETS PERDUS

Pour découper les régions en plusieurs départements par


proximité immédiate, en mutualisant la recèle à grande
échelle avec l’internationale Européenne ou autre.

En tuant le monstre dans l’œuf, on a éviter toutes


une série de cambriolages et une fuite de noter patrimoine
Français. Le jour même la douane de Colmar mis les deux
hommes, dans un fourgon cellulaire en direction de la
Haute-Garonne. Pour que justice soit rendue, les deux
hommes jugés impartialement avec un procès au tribunal
correctionnel. Avec les trois autres Rapetous ce procès
sera exceptionnel, de part la dimension des méfaits qui
n’avaient pratiquement pas étaient détectés les victimes. Il
faut dire que le patrimoine religieux est mutualisé sur
plusieurs communes, ce qui veut dire que le même curé
peut faire la messe sur plusieurs communes différentes.
Alors il faut le dire que beaucoup de curés avec cette
mixités journalière, il était difficile pour ses précepteurs
de la religions de connaître tout le matériel religieux de
chaque église ! Un grand procès sera fait dans la ville rose
de TOULOUSE aux tribunal de grandes instances, au 2
Allée de Jules Guesde. Où une palanquée d’avocats, de
Juges, de greffiers, des traducteurs pour ce cas précis.

Dans cette fourmilière de justice bien orchestrée


par la reine qui est un Procureur général, on verra gravité
autour tout un tas de fonctions différentes et personnes
(accusé et victimes, journalistes, dessinateurs, policiers et
gendarmes). Ce sera un grand moment pour la ville rose,

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Le CABINET des OBJETS PERDUS

quand le procès se déroulera dans un temps encore


inconnus ! Pouvant se passer d’un an, à quatre ans
suivant les dossiers quelquefois pour étude du dossier.
Mais dans les cas les plus compliqués à dénouer, c’est
aussi la rapidité de l’enquête qui va déterminer la date.
Dans notre cas cela devrait-être rapide, un peu comme le
déroulement des opérations avec la BRI et des deux
consultants privés de la gendarmerie.

Le lendemain nous furent tous convoqués à la Mairie


de Francon, pour la restitution des objets dérobés dans
l’église de St Amans. Madame le Maire Julie Albouy était
avec l’abbesse CATTONI dans la salle des mariages, avec
une statue de Marianne en arrière-plan et des cocardes
bleu blanc rouge un peu partout. Quand Alban et J-Léon
arrivèrent ensemble dans la salle communale, elle était
déjà bien remplie ! En premier plan le colonel TAITUS et
son adjudant-chef DUCOGNE, les deux commandant de
la BRI, un peu plus loin un autre groupe avec la présidente
de région Mme DALGE Karole et le préfet Mr
GUILLAUT Etienne. Tout autour la PQR (Presse Quotidienne
Régionale) entourée tout ce beau monde, pour immortaliser
cet événement de la remise des objets volés à l’abbesses
CATTONI. Dans le fond de la salle une table avec des
verres et des boissons, pour offrir un vin d’honneur a la
fin de la cérémonie.
Madame le Maire Julie ALBOUY demanda à
Alban de s’approcher, de l’estrade où elles et l’abbesse
étaient devant le microphone. Alban monta sur l’estrade,

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Le CABINET des OBJETS PERDUS

pour dire à la Mairesse qu’il n’était pas seul pour cette


affaire :

- Quand Madame le Maire, Madame L’Abbesse CATTONI


et le Colonel TAITUS nous ont demandaient de les aider
dans cette affaire ! Moi et Mr BORIN nous avons accepté
de concert, pour aider l’Abbesse à retrouver ses objets
religieux et sacrés !

- Oui d’accord Mr ROUMAGNAC venez avec Mr BORIN


sur l’estrade, je connais votre grande humilité et votre
esprit de partage avec votre partenaire. Merci à vous
deux !

- Donc nous avons répondu à l’appel de l’Abbesse et de la


gendarmerie qui avait plusieurs affaires à résoudre.
N’ayant pas le don d’iniquité, la gendarmerie ont fait
appel à nos services ! Bon et puis c’est tout !

- Mr BORIN voulez-vous nous présenter les fameux objets,


que vous avez retrouvés à Aurignac rue des nobles dans
le centre historique du village chez les malfaiteurs !

- Après que notre amis Alban, à déterminait l’emplacement


exacte où les objets devaient être. Après une filature
ardue des trois instigateurs présumés, elle nous a menée
vers le deuxième site repérer par Alban. Qui était déjà
sur place à surveiller le bâtiment, ce qui nous a permis
d’avancer à grand pas dans cette enquête. Je ne vais pas

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Le CABINET des OBJETS PERDUS

tout raconter, je vais laisser le colonel TAITUS faire la


genèse du reste de cette aventure.

Alban tendit l’Osculatoire à l’Abbesse CATTONI, qui


avait un sourire qui lui traversa tout le visage. J-Léon lui
tendit le calice doré avec les pierres semi-précieuses à
cette dernière aussi. Puis J-Léon fouilla dans une des
poches de son pantalon, pour en ressortir la précieuse
Custode. Le visage de l’Abbesse rayonna de bonheur, on
crut même voir des petites larmes au coin de ses yeux !
Puis le colonel TAITUS lui plus habitué à la presse
Quotidienne Régionale et les grand discours prit la parole
et raconter en détail les opérations conjointes et
simultanées de la BRI. Deux sections distinctes opérantes
de concert à plusieurs dizaine de kilomètres de distances,
ces opérations furent un réel succès sans blessés et même
sans violences. Le démantèlement d’une organisation de
malfaiteurs internationaux, avec une symétrie implacable
qui ont pris par surprises les malfrats cambrioleurs. Sur le
deuxième site qui lui était désert, servait d’entreposage et
stockage de tous les vols de la région.

Ils ont même récupérés des schémas inquiétant,


prouvant qu’ils étaient aux prémices d’une organisations
en forme de poulpe en huit branches. Chaque branches
était une série de départements choisis pour leurs
proximité, une seule branche était active pour le moment
et servait de prototype pour le reste des cellules ou
branches.

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Le CABINET des OBJETS PERDUS

Pendant ce temps-là des petits groupes se


congratulés, tout en buvant un verre et en mangeant des
petits fours. L’abbesse CATTONI se confondit en
compliments auprès de ses réels sauveurs, avec Madame
le Maire et la présidente de région les trois associés firent
presque une haie d’honneur à nos deux héros. La
présidente de région Karole DALGE, était très fière de son
employé J-Léon BORIN étant rattaché à ses services. La
Maire elle c’était d’Alban ROUMAGNAC la plus grande
fierté du village, car sans lui rien n’aurait été possible
aussi. Chacun y aller de sa pommade dans le dos, Alban
et J-Léon s’éclipsèrent discrètement après deux verres de
mousseux très moyens, et trois petits fours semi-
industriels plutôt fades. La secrétaire de mairie Béatrice
LEGER, un peu rondouillarde mais très gourmande se
goinfrait de petits fours. Elle n’était pas seule dans ce cas,
beaucoup de journalistes étaient dans le même cas. Nos
deux héros ne se sentant pas très à l’aise en présence du
gratin de la société, qui d’autant plus devant toute la presse
régionale.

Demain ils passeront à un accident de la route, ou un


feu de Pinède et tout le monde les auront oubliés dans la
plus grande indifférence. Personne sur le moment ne se
rendirent compte de l’évaporation, jusqu’au moment où le
Colonel demanda où sont passés nos deux héros ? La PQR
en fera ses choux gras pour les moins vertueux, ils ne
manqueront pas de le souligner dans leurs journaux, qui

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Le CABINET des OBJETS PERDUS

n’étaient pas tous des torchons. Pour rejoindre son cabinet


pour feuilleter la liste des objets volés mais retrouvés,
pour les rajouter des répliques dans sa vitrine aux horreurs
comme disait J-Léon ! Car sa vitrine affichant des objets
divers et variés, mais sans aucune âme et pourtant tous une
histoire bien particulière. Il ne mettra peut-être pas la
totalité des objets qui avaient été dérobés, mais au moins
les trois : Le Calice, La Custode, L’Osculatoire !
Ces trois objets religieux allez finir pour sûr dans
le « Cabinet des Objets Perdus » pour que leurs histoire
rejoigne les autres objets avec des histoires différentes ...
Les deux amis partirent à pied jusqu’à chez Alban, chemin
faisant ils discutèrent un peu de l’avenir. Les deux
compères aimaient ses moments de complicité en
marchant tranquillement, cela faisait aussi partie de la
vie ! J-Léon avait envie de changer de cap professionnel,
il voudrait ne faire que des enquêtes qui le passionne aux
plus haut point ...

FIN

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Le CABINET des OBJETS PERDUS

TABLES des MATIERES


CHAPITRE I - La patrie-terroir Page : 001
CHAPITRE II – Dix ans de plus Page : 020
CHAPITRE III – La Radiesthésie Page : 035
CHAPITRE IV – Le Gîte Couronne Page : 051
CHAPITRE V – Le repas d’Alban Page : 069
CHAPITRE VI – La mémoire Oubliée Page : 099
CHAPITREVII – Le repas au Gîte Page : 176
CHAPITRE VIII – Opération Zombies Page : 213
CHAPITRE IX – La Supervision Page : 266
CHAPITRE X – L’Onirisme Page : 327
CHAPITRE XI – Le Kidnapping Page : 350
CHAPITRE XII– La Détention Page : 366
CHAPITRE XIII – L’Enquête du Rapt Page : 362
CHAPITRE XIV – Opération SAGARIS Page : 451
CHAPITRE XV - Fin Opération Grignon Page : 491
CHAPITRE XVI – Mystère à L’abbatiale Page : 510
CHAPITRE XVII – Opération Rapetous Page : 529
FIN Page : 604

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