Vous êtes sur la page 1sur 23

www.inami.be www.coopami.

org

Les défis de la planification 
f
face aux mutations de l’environnement.
d l’
Cas de la elgique
Cas de la Belgique

Rabat – 26 mars 2011

Mi h l Vi
Michel Vigneul –
l Conseiller actuaire –
C ill t i C ll l E
Cellule Expertise&COOPAMI
ti &COOPAMI
Quels défis pour l’AMO par rapport à quelles mutations ?
l’universalité de la couverture au niveau de la population
la qualité des soins dispensés couverts par l’assurance
la qualité des soins dispensés couverts par l assurance
l’équité de la couverture en fonction des couches sociales
l’amélioration des remboursements
la mise en place de systèmes de prévention de maladies
la prise en charge de maladies de longue durée
l’extension
l extension de la couverture en intégrant de nouvelles pathologies
de la couverture en intégrant de nouvelles pathologies
l’intégration de nouvelles technologies et pratiques médicales
l’adaptation du financement par rapport à la situation économique
la prise en compte de contraintes démographiques (jeunesse/vieillissement)
…
PLAN de l’exposé
PLAN de l exposé

1. CADRE REGULATEUR national

2. ENCADREMENT préalable DE l’AVENIR

3. SUIVI permanent DE LA TENDANCE
p
CADRE REGULATEUR national
CADRE REGULATEUR national
La gestion de 
l’assurance soins de santé obligatoire en Belgique,

repose sur

un cadre régulateur national 
f
face aux défis
défi de l’avenir
d l’ i

dont l’INAMI est le centre de gravité.


ANAM

7 organismes assureurs
partenaires de gestion
partenaires de gestion
ne perçoivent pas               CNOPS ‐ CNSS
et 
ne recouvrent pas
les cotisations
les cotisations
via ses services administratifs l’INAMI :

Agrège au niveau national une base détaillée de données anonymisées
Agrège au niveau national une base détaillée de données anonymisées
(système d’information) qu’il exploite pour sa gestion de l’assurance soins 
de santé.
Encadre au niveau national l’élaboration des modifications de la 
nomenclature de l’AMO, les publie et veille à leur bonne application (pas 
d’assimilation des actes de la nomenclature). 
Elabore  au niveau national les tarifs de remboursement des soins de santé 
et les publie.
Réalise au niveau national les estimations techniques en vue de fixer 
annuellement le budget
ll l b d prévisionnel (objectif budgétaire global) des 
é ii l ( bj if b d é i l b l) d
remboursements des soins de santé.
Encadre la qualité
Encadre la q alité des soins.
des soins

Il y a lieu de distinguer :

‐ les services administratifs de l’INAMI

‐ du processus
du processus décisionnel en matière
en matière d
d’assurance
assurance
soins de santé encadré par l’INAMI
L’ Institut National d’Assurance Maladie Invalidité INAMI a été créé 
par la loi du 17/07/1963 pour gérer, avec des partenaires, au niveau fédéral 
l’assurance maladie obligatoire en Belgique.

Cette gestion est une gestion paritaire qui repose sur le principe de la 

CONCERTATION
qui implique :
des représentants du gouvernement, des organismes assureurs, des 
représentants du gouvernement des organismes assureurs des
prestataires de soins, des employeurs et des employés

qui implique :
‐les Commissions techniques /organismes assureurs + prestataires 
‐les
les Commissions de conventions /organismes assureurs + prestataires
Commissions de conventions /organismes assureurs + prestataires
‐la Commission de contrôle budgétaire /gestion paritaire
‐le Comité de l’assurance – instance décisionnelle /gestion paritaire
‐le Conseil général – instance décisionnelle /gestion paritaire
/
 la préparation de la concertation se déroule au niveau des conseils
techniques ou de groupes de travail créés au sein de ceux‐ci ;
 il existe 9 Conseils techniques (experts) ;
 qui traitent des modifications de la nomenclature des prestations de
santé ou de son interprétation ;

 la concertation se poursuit au niveau des commissions de


conventions et d’accords ;
 il existe 16 commissions de conventions ou d’accords ;
 qui traitent outre les propositions des conseils techniques les
aspects financiers : elles déterminent, chacune en ce qui la
concerne les moyens financiers qu
concerne, qu'elles
elles estiment indispensables
pour le financement des besoins de leur secteur.
A
S
S
U
R S
A O
N I
C N
E S

O D
B E
L
I S
G A
A N
T T
O E
I
R
E
C tt concertation
Cette t ti entre les acteurs
t l t s’exerce

non seulement sur les aspects de nomenclature 


g
mais également

lors de la fixation du budget annuel
de la fixation du budget annuel des dépenses
des dépenses (OB):

CA Comité de l’assurance MAS Ministre des Affaires Sociales


CG Conseil général MBU Ministre du Budget
CCA C
Commissions de conventions
i i d i et d’accords
d’ d OB Obj if B d é i
Objectif Budgétaire annuel
l
CCB Commission de contrôle budgétaire
Qu’est‐ce qu’un objectif budgétaire annuel global d’une année x ?

Estimations techniques
‐ à législation constante
à législation constante
‐ en prix « année (x‐1) »
TECHNIQUE
lé i l i
législation constante
Indexation des prix des prestations 
de santé pour l’«
de santé pour l année
année xx »

Intégrer les défis de  Nouvelles initiatives positives 
l’avenir pour l’« année x »
POLITIQUE
orientations annuelles

Intégrer les 
é l Economies structurelles 
ll
corrections de trend pour l’« année x »
ENCADREMENT préalable DE l
ENCADREMENT préalable DE l’AVENIR
AVENIR
En Belgique,
le système
y d’assurance soins de santé a encadré p
par la loi les
prévisions budgétaires d’une année x :
‐ timing : ll’objectif
objectif budgétaire global de ll’année
année x (dépenses
prévisionnelles) est fixé le troisième lundi d’octobre de l’année (x‐1)
‐ croissance : ll’objectif
objectif budgétaire global de ll’année
année x doit rester
dans les limites de l’objectif de l’année (x‐1) + norme de croissance
(qui est actuellement de 4,5 %) + inflation
La fixation annuelle de l’objectif budgétaire global ne fait donc pas
l’objet
j d’un vote annuel au p parlement,, celui‐ci p
peut modifier
f la
norme de croissance, ne s’adapte pas annuellement à la croissance
économique du pays.
SUIVI permanent DE LA TENDANCE
SUIVI permanent DE LA TENDANCE
En Belgique,
g q , un des volets de la réforme budgétaire
g ((2005)) a
consisté à quitter une approche globale mécanique purement
comptable du dépassement budgétaire basée sur l’arrêté dit
« des clignotants » pour évoluer vers une approche analytique
de compréhension de mécanismes d’évolution des dépenses
prestées basée sur des rapports « dd’audit
audit permanent » établis
semestriellement par l’actuariat de l’INAMI et transmis aux
commissions de conventions et d’accords,, à la commission de
contrôle budgétaire, aux instances décisionnelles, aux
ministres compétents.

On aborde dans ces rapports


pp d’audit p
permanent
notamment les aspects suivants :
confrontation des dépenses avec l’objectif partiel et les calculs
techniques
h i
confrontation des dépenses comptables et des dépenses
prestées (problème de sous/sur‐comptabilisation); croisement
avec des informations de trésorerie, des flux statistiques
spécifiques, des flux comptables liés aux bandes magnétiques des
hôpitaux …
suivi de l’exécution des nouvelles initiatives du gouvernement
 i i d l’ é i d d i i i ié
suivi de l’exécution des dossiers initiés par les Commissions de 
l C i i d
conventions et d’accords
suivi de l’exécution
suivi de l exécution des économies implémentées
des économies implémentées
détection des sous‐secteurs, des codes nomenclature qui ont 
une évolution anormale (hausse ou baisse) par rapport au passé 
(développement d’indicateurs spécifiques à chaque secteur)
développement de l’aspect intersectoriel dans l’analyse de 
l’é l ti d dé
l’évolution des dépenses (impact global pour le système)
(i t l b l l tè )
Ces rapports d’audit documentent l’explication de phénomènes
d’évolution
d évolution des dépenses (positives comme négatives) en y
associant les partenaires dans le but de :

 comprendre et observer avant d’agir ;


 raisonner sur les calculs techniques
q et p
plus sur les objectifs
j
budgétaires ;
 pouvoir justifier la prise de mesures d
d’économie
économie même ss’ilil n
n’yy a
pas de risques de dépassement de l’objectif budgétaire partiel du
secteur ;
 prendre de préférence des mesures d’économie structurelles au
lieu de mesures linéaires ;
 limiter la prise de mesures d’économie au seul moment de la
fixation des objectifs budgétaires (stabilisation des trends)
La loi permet, notamment sur base des rapports d’audit
permanent de prendre des mesures de correction à n
permanent, n’importe
importe
quel moment de l’année et pas uniquement en cas de risque de
p
dépassement d’objectifs
j budgétaires
g partiels.
p

Certaines de ces mesures de correction sont déjà incluses


« préventivement
é » dans
d l conventions ou accords
les d avec les
l
prestataires.

N.B. Les conventions ou accords ne contiennent pas que des


contraintes p
pour les pprestataires, des avantages
g existent à
signer la convention nationale ; indexation des prestations,
avantages sociaux, prime informatique, formation, …
Remboursements soins santé/Objectif budgétaire global
Dépenses COMPTABLES
26.000.000

25.000.000
objectif 
buddgétaire
24 000 000
24.000.000

23.000.000

22.000.000

21.000.000

20.000.000

19.000.000

18.000.000

17.000.000

16 000 000
16.000.000

15.000.000
dépenses de
14.000.000
remboursement
13.000.000

12.000.000

11.000.000
1999 2000 2001 2002 2003 2004 2005 2006 2007 2008 2009 2010 2011
Questions?

Vous aimerez peut-être aussi