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Etude Du Lac Collinaire de Sadine 1. Mesures de L'Envasement
Etude Du Lac Collinaire de Sadine 1. Mesures de L'Envasement
MESURES DE L'ENVASEMENT.
H.CAMUS
A.SMAOUI
N.GUIGUEN
M.BEN YOUNES
NOVEMBRE 1992
République Tunisienne Institut français de recherche pour le
Ministère de l'Agriculture developpement en coopération.
Direction de la conservation -(ORSTüM)
des eaux et du sol.
par
Novembre 1992
AVANT-PROPOS
6 - ANNEXES. 27
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LEGENDE
1 - LE MILIEU NATUREL.
Le tracé des limites du bassin versant dans sa partie nord-ouest est difficile
à l'échelle du 1/50000, c'est pourquoi nous nous sommes aidé des photographies
aériennes. Nous présentons ci-après ses caractéristiques physiques, qui à l'erreur près
sont les suivantes:
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Douar.
Sur la carte de la figure 3, nous avons essayé de représenter les zones les
plus soumises à érosion et les zones suceptibles de "fournir" de la matière solide à
transporter lors des pluies par les rigoles et plus en aval par l'oued lui-même.
En descendant plus vers l'aval, les versants sont plus largement cultivés
avec des moyens mécanisés (céréales tels que blé et orge) lorsque les parcelles sont
grandes. C'est à ce niveau d'ailleurs que les risques d'érosion sont les plus
importants. En effet les sols sont labourés avec des disques, technique qui a tendance
à casser la structure du sol et surtout à privilégier les petites mottes. Si par hasard, les
pluies d'automne présentent un tant soit peu d'agressivité (Imax > 50 ou 60mm/h),
on voit immédiatement se creuser des sillons d'érosion, qui commence à entailler les
champs. Par la suite le développement de ces "rigoles" devient de plus en plus
important et le transport en suspension des particules les plus fines commence.
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cordons de pierres.
cordons de pierres consolidés avec du cactlJ.~.
Cactus.
Douar.
Q. 0,10 .{),~ km
Dans ce deuxième cas, il est fait appel à un échosondeur qui peut mesurer,
voire enregistrer, la profondeur grâce à la réflexion d'ondes acoustiques
(indispensable nous les grandes retenues souvent profondes de plusieurs dizaines de
mètres, tels les barrages de Nebeur sur l'oued Méllègue ou de Sidi Salem sur l'oued
Medjerdah) ou à une sonde manuelle lorsque les retenues sont petites et peu profondes
en basses eaux (moins de 5 mètres) comme c'est le cas à SADINE 1.
Ces transversales ont été matérialisées sur les rives par des piquets en fer,
dont l'intervalle entre eux est de 10 mètres pour les 8 premiers (Tl à T8) et de 20
mètres pour les 2 derniers (T9 et TIO) (cf.figA).
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Nous avons représenté sur les figures 6 à 8 les différents profils en travers
réalisés sur le lac collinaire de Sadine 1. L'examen de ces profils permet de voir
premièrement, que les dépôts solides constituent un niveau assez uniforme sur
l'ensemble du lac. En deuxième lieu, on distingue pas trace ni de l'ancien lit, ni du
"cône" qu'aurait dû créer la vidanger de fond. Ceci montre bien qu'il est illusoire de
vouloir "dévaser", même partiellement un lac collinaire comme Sadine 1 à partir
d'une vanne d'un diamètre aussi faible. Même un diamètre plus gros ( de l'ordre de
40 ou 50 centimètres) ne serait pas plus significatif. Si l'on veut éviter l'envasement
d'un ouvrage, c'est d'abord en développant judicieusement les travaux anti-érosifs
sur l'impluvium amont qu'il faut le faire. La vanne de vidange devant servir à vider
la retenue lorsqu'il est nécessaire d'effectuer des réparations ou des modifications de
l'ouvrage.
- Si l'on prend pour ces dépôts une valeur de la densité moyenne égale à
1.5 (observations effectuées sur l'oued Ez-Zioud dans le djebel Semmama en Tunisie
centrale (CAMUS et Al, 1988, 1989, 1990 et 1992), ce volume correspondrait à 1650
Tian, soit une valeur spécifique de 5.9 T/ha/an. Cette valeur moyenne sur 4 années
est dans le même ordre de grandeur que celle du Méllègue - 7.0 T/Ha/an mais très
nettement inférieure aux valeurs données pour des barrages comme celui du Nebaana
(23 TI Ha/an) ou du Masri (60 T/Ha/an (CLAUDE, 1977). La valeur maximale de
référence pour un petit bassin versant étant celle observée sur l'oued Zita lors de la
crue du 12 décembre 1973 avec 190.6 T/Ha. La valeur moyenne annuelle étant de
21.6 T/Ha/an sur 7 ans (CAMUS, 1983).
3.3 - COMMENTAIRES.
A quoi sont dûs ces transports solides? On sait qu'en Tunisie semi-aride
comme dans beaucoup d'autres régions l'érosion est fortement liée à l'agressivité des
pluies. C'est cette agressivité qui décape la surfaces des sols et c'est le ruissellement
généré par l'averse qui assure le transfert d'abord des matières fines en suspension,
puis des matériaux plus grossiers au fur et à mesure que l'on se dirige vers l'aval d'un
versant ou d'un oued. Dans l'état actuel de nos connaissances sur Sadine 1, on ne peut
que faire des "observations globales", mais il sera peut-être possible par la suite de
quantifier à une échelle plus fine les transports en suspension dans l'oued Zouatine.
Dans les pages qui suivent, nous avons représenté (Cf. fig. 6 à 8) les dix
profils transversaux du lac collinaire de Sadine 1. (Les données correspondantes à ces points
de nivellement et de mesure solll annexées au présent rapport).
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Distance (m)
Borne SH - 7,90m
23
3 - CONCLUSIONS
4 - BIBLIOGRAPHIE
CLAUDE (J), CHARTIER (R) - 1976 - "Mesures de l'envasement dans les retenues
de six barrages en Tunisie. Campagne 1975". DRE 1
ORSTOM, multig., 43p .. Ressources en Eau de Tunisie
n03, pp.37-51. ORSTOM, Cah.Hydro. 14 (1) 3-35.
AIHS n° 122, pp.219-222, Paris.
GIDGUEN (N), PEPIN (Y) - 1988 - "Exploitation de six stations hydrométriques sur
les bassins du Konkouré et de la FATALA en Guinée.
EDF INTERNATIONAL 1 ORSTOM, multig., 59p.,
Bamako (MALI).
CAMUS (H), DUMAS (R), BEN YOUNES (M) - 1986 - "Ruissellement et Erosion
en Tunsie centrale." ORSTOM/DGRE, multig. ,98p.,
Tunis.
CAMUS (H), SMAOUI (A), GUIGUEN (N), BEN YOUNES (M) - 1992 - " Etude
du lac collinaire de SADINE 1. Installations et premiers
résultats.", CESIORSTOM, multig., 44p, Tunis.
Le calcul des volumes entre deux cotes est effectué de la manière suivante:
COURBE HAUTEUR/DEBIT
Déversoir de SADINE 1
20 ...--=D=.b1::.:t~(",;:3::..:/.:..:..J----r-----,-----r-----,
!
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16 ... .~ ..•... .. - - - - t - - - - j - - - , I '
1
10 r------'
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Heu, ur (cm)
0+-==::::......-+---+---+----+---
TOO T20 T40 TtlO TtlO tlOO
ANNEXE 1.2
St1 -
Borne SH 711 621 531 0.0 18,0 0,000 7,90
St! -
PHE (20.05.92) 705 663 620 8,5 -0,042 7,86
Stl -
RI 2869 2535 2200 93,0 66,9 -1,914 5,99
St1 -
DRGH 1630 1264 896 106,3 73,4 -0,643 7,26
St1 -
DRGB 1982 1615 1248 105,7 73,4 -0,994 6,91
sn - DRDH 1683 1356 1028 108,0 65,S -0,735 7,17
sn - DRDB 2035 1709 1382 108,1 65,3 -1,088 6,81
St1 - A 2845 2643 2440 17,3 40,5 -2,022 5,88
St1 - R2 2748 2003 1262 19,3 148,6 -1,382 6,52
Points H M B A 0
D Dif. Alt.SH
Points H M B A 0
D Dif Ait AIt.SH
TRANVERSALE TI-T'l
RIVE DROITE R.D HVAS HrON PvAS PrON SED.
Rive droite 0
TRANSVERSALE T3 - TI)
RIVE DROITE R.D HVAS HrûNO PvAS PrONO SEOIM.
Rive droite 0
21,7
Rive droite 0
Axe du Lac
47 22
Rive Gauche 48
sn - T'4 3090 2790 2490 361,8 60,0
TRANSVERSALE T5-T'5
RIVE DROITE R.D HVAS HFON PvAS PFON SEDIM.
Axe du Lac 22
3518 3204 2902 332,8 61,6
STl-T6
Rive droite 0
Axe du Lac 22
Axe 3560 3208 2850 333,3 71,0
74 24 -0,970 -2,240 2,82 l,55 1,27
75 28 -0,900 -2,010 2,89 1,78 l, II
76 32 -0,870 -1,520 2,92 2,27 0,65
77 36 -0,800 -1,420 2,99 2,37 0,62
78 38 -0,820 -I,OGO 2,97 2,73 0,24
79 40 -0,400 -0,470 3,39 3,32 0,07
TRANSVERSALE T7-T'7
RIVE DROITE R.D HVAS HFON Pvt\S PFûN SEOIM.
Axe du Lac 22
Axe 3600 3204 2808 332,5 79,2
Rive gauche 41
sn - ST'7 3101 2662 2240 348,5 86,1
Rive droite 0
22
Axe du lac 3661 3200,000 2758,000 332,8 90,3
Rive gauche 29
TRANSVERSALE T9-T'9
RIVE DROITE R.D HVAS HFON PvAS l'FON SEDIM
Rive droite 0
Rive droite 0
Rive gauche 22
1 - 25.08.1992 H = 4.31 m.
2 - 17.09.1992 H = 3.69 m. minimum mlnlmorum
3 - 2.10.1992 H = 3,79 m. petite crue du 21.09.1992