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LECCIA
Année 2012-2013
Dossier n°1
Mme X âgée de 45 ans se plaint de bouffées vasomotrices de la face évoluant depuis 2 ans. Elle consulte en fait
pour une érythrose modérée qui se complique depuis quelques mois de papulo-pustules douloureuses évoluant
par poussées.
L’examen clinique montre des télangiectasies des pommettes et quelques pustules sur le nez.
4. Le traitement a été bien suivi mais il persiste toujours des poussées papulopustuleuses.
Quelle(s) autre(s) alternative(s) thérapeutique(s) avez-vous ?
Dossier n°2
Monsieur X âgé de 31 ans, toxicomane, consulte pour une importante dermatose érythématosquameuse du visage
et du thorax. Il existe également une desquamation importante du cuir chevelu.
Le patient est très gêné par ces lésions affichantes et très prurigineuses. Il se plaint par ailleurs d’une asthénie
depuis quelques mois et a perdu 6 kg en 2 mois.
1. L’aspect de dermite séborrhéique profuse dans ce contexte clinique fait évoquer un diagnostic.Lequel ?
Que proposez-vous au patient pour le confirmer ?
2. Quels sont les facteurs pathogéniques à l’origine de cette dermatose dans ce contexte clinique ?
Dossier n°3
Une adolescente de 19 ans consulte pour des lésions cutanées du visage apparues à l’âge de 15 ans. Jusqu’à
présent, elle n’a vu aucun médecin, elle essaie les crèmes et lotions utilisées par ses amies : rien n’est efficace. Elle
camoufle donc ses « boutons » sous du fond de teint.
Au ski et pendant les vacances d’été, elle n’a presque plus rien, seul le soleil l’améliore. Ses frères et sœurs n’ont
pas d’éruptions cutanées, ses parents n’en n’ont pas eu.
A l’examen, les lésions siègent au visage et au niveau du dos. Les lésions élémentaires consistent en microkystes,
comédons, papules et pustules. Cette jeune fille ne prend aucun médicament en dehors d’une pilule contraceptive
minidosée à base de norgestrel.
1. Vous retenez le diagnostic d’acné polymorphe. Quelles données de l’énoncé vous orientent vers ce
diagnostic ? Doit-on faire des examens complémentaires pour le confirmer ?
5. L’évolution après 3 mois se fait vers la persistance des lésions avec même l’apparition de lésions
nodulokystiques. Quel traitement proposez-vous ? Quels contrôles biologiques et cliniques s’imposent alors ?
Dossier n°4
Mme. A., âgée de 25 ans vous consulte pour une chute de cheveux qui a débuté, il y a 2 mois après le décès
accidentel d’un parent proche. L’examen dermatologique montre 5 plaques alopéciques, la plus petite faisant 2 cm
de diamètre, la plus grande 5 cm de diamètre environ. Ces plaques sont non squameuses, non atrophiques, bien
limitées.
Il existe en périphérie des plaques de cheveux cassés en « point d’exclamation ». Par ailleurs, plusieurs ongles sont
« grésés » présentant une microponctuation.
L’état général est bon mais la patiente est un peu dépressive. Elle ne prend aucun traitement et applique sur le cuir
chevelu une lotion antichute achetée en pharmacie.
2. Quels sont les éléments de mauvais pronostic à rechercher lors du diagnostic de pelade ?
4. Vous revoyez la patiente après 1 mois de traitement. La pelade s’est étendue sur la moitié du cuir chevelu et
les sourcils et cils sont atteints. Mme A a par ailleurs consulté un endocrinologue pour une dysthyroïdie. Quel(s)
traitement(s) proposez-vous alors ? Quelle est l’origine la plus probable de l’atteinte thyroïdienne ?
FIHU – Dermatoses faciales – Pr. LECCIA
Année 2012-2013