Académique Documents
Professionnel Documents
Culture Documents
LES F R A N Ç A I S
EN A M A Z O N I E
E
9 Série.
HENRY A . COUDREAU.
COLLECTION PICARD
B I B L I O T H È Q U E C O L O N I A L E E T D E VOYAGES
LES FRANÇAIS
EN
AMAZONIE
PAR
Henri A. COUDREAU
PROFESSEUR D E L ' U N I V E R S I T É
Illustrations p a r P . Hercouët e t F. M a s s é .
SEPTIÈME ÉDITION
PARIS
Librairie d'Éducation nationale -
ALCIDE PICARD, ÉDITEUR
18 ET 20, RUE SOUFFLOT
OUVRAGE ADOPTÉ
ET LIBRES
DE LA FLOTTE
A SES ÉCOLES
INTRODUCTION
Ce v o l u m e , a b r é g é d ' u n e œ u v r e p l u s i m p o r t a n t e 1 , a
p o u r o b j e t la v u l g a r i s a t i o n d e la q u e s t i o n a m a z o n i e n n e .
La question amazonienne n o u s intéresse à divers
titres.
D ' a b o r d , a u c u n e r é g i o n d u m o n d e où v i v e n t d e s F r a n -
çais n e s a u r a i t n o u s ê t r e é t r a n g è r e . T o u t e c o n t r é e o ù la
F r a n c e p o s s è d e de g r a n d s i n t é r ê t s d e c o m m e r c e o u d'in-
fluence, m é r i t e d ' ê t r e é t u d i é e p a r les F r a n ç a i s .
A la veille d e r e p a r t i r , h o n o r é d ' u n e m i s s i o n n o u -
velle, p o u r les t e r r i t o i r e s d e la H a u t e G u y a n e f r a n ç a i s e ,
je n e cesse d e p e n s e r q u e n o t r e G u y a n e n e s a u r a i t ê t r e
s e u l e m e n t la G u y a n e d e C a y e n n e , elle d o i t ê t r e u n ache-
m i n e m e n t à la r é a l i s a t i o n d u r ê v e déjà a n c i e n , m a i s de
p l u s e n p l u s s é d u i s a n t , d e la F r a n c e é q u i n o x i a l e .
L e s F r a n ç a i s e n A m a z o n i e , a p p u y é s s u r la vieille
c o l o n i e g u y a n a i s e , n o u s r e f e r o n t , j ' e n ai la p e r s u a s i o n
intime, une France équinoxiale plus magnifique que
j a m a i s o n n e l'a r ê v é e , u n e F r a n c e é q u i n o x i a l e q u e n o u s
a u r o n s , sans diplomatie, sans politique, sans conquête,
s a n s p r i s e de p o s s e s s i o n a d m i n i s t r a t i v e , m a i s p a r la
f é c o n d e i n f i l t r a t i o n d e la race et d u g é n i e . L e m i l i e u
amazonien d u M a r o n i au J u r u á , de C a y e n n e à Manáos,
réclame l'émigrant français.
HENRI A . COUDREAU.
AMAZONIE
CHAPITRE PREMIER
LA COLONIE F R A N Ç A I S E D E L'AMAZONIE
Voici ma conclusion :
La F r a n c e a de grands intérêts commerciaux avec l'Ama-
zonie. La colonie française de l'Amazonie est la première de
toutes les colonies étrangères. L'influence t e c h n i q u e de la
F r a n c e est énorme dans cette contrée. N o u s y avons, en pré-
vision, d'assez sérieux intérêts diplomatiques. Or, la France
ne possède, dans cet i m m e n s e et admirable pays, qui est
c o m m e u n nouveau monde dans le nouveau m o n d e , q u ' u n
seul représentant sans autorité, sans action, sans prestige,
un agent consulaire forcément effacé, s u r m e n é . Sans
demander de meâ culpâ au ministère des affaires étrangères,
nous sommes certain qu'il n o u s confesserait que dans
n o m b r e de contrées infiniment m o i n s intéressantes p o u r
nous, n o u s possédons une administration consulaire bien et
d û m e n t affirmée, payée, organisée et hiérarchisée Nous
croyons savoir qu'il est question de faire rétrograder, dans
cette même région du Brésil, au rang de simple vice-consu-
1. En 1883, le port de Manáos a vu arriver 240 steamboats. Punta-
Arenas, le principal port de Costa-Rica, où se trouve accrédité un chargé
d'affaires et consul général français, n'a compté cette année-là que
90 entrées de vapeurs, et le Guatémala, que 68 vapeurs à peine.
Les transactions commerciales du port de Manáos se sont élevées, en
1882-83, à plus de 22 000 000 de francs. Tout le commerce du Gua-
témala, qui a 1 252 497 habitants, tandis que la province de l'Amazonas
en a dix-huit fois moins, ne s'élève pas à 29 000 000. La valeur offi-
cielle des produits exportés par la douane de Manáos a été, pendant
l'exercice 1881-1882, de près de 4 000 000; en 1882-1883, de p r è s de
-6 000 000, et pendant le 1er semestre de l'année fiscale 1883-1884, de
3 5oo 000. Le chiffre d'exportation est à peu près égal au montant
•normal de l'exportation du Honduras, qui a 35o 000 habitants. La va-
EN AMAZONIE
17
l'AMAZONIE
I. — D é v e l o p p e m e n t é c o n o m i q u e de l'Amazonie.
1880
Produit». Quantité. Valeur.
Se décomposant ainsi :
Années. Revenus impériaux.
Années.
Années.
1878 1 958 : 748 $ 336
1879 2 833 : 263 $ 006
1880 2 826 : I 5 I $ 066
1881 3 557 : 427 $ 364
1882 5 278 : 137 $ 224
Années.
II. — Le M i l i e u A m a z o n i e n .
III. — La V i e é c o n o m i q u e .
ie
Gonçalves Vianna et C , établis au H a v r e , Vianna frères,
expédiant pour le compte des États-Unis, l'Angleterre et la
France;
ie
E. S c h r a m m et C , Allemands achetant p o u r le compte
de l'importante maison de Londres Heilberth S y m m o n s ;
ie
Martins et C , Portugais expédiant pour leur compte aux
E t a t s - U n i s et en Angleterre.
P a r m i les autres maisons, se détache la maison française
i e
Denis C r o u a n et C , qui expédie la plus grande partie de ses
envois à Londres pour le compte d'une maison de cette place.
Dans l'exportation de la gomme de Para, la France vient bien
loin après les Américains et les Anglais.
La gomme vendue est livrée dans le magasin du vendeur,
où elle est pesée et coupée par des nègres qui ont la spécia-
lité de-ce service. O n la coupe, afin de constater la présence
de l'entrefine et aussi p o u r déjouer les fraudes qui se
pratiquent avec le sernamby dans lequel on introduit quel-
quefois des corps étrangers. La gomme, pesée et coupée, est
mise en caisses de sapin fabriquées à Pará, avec des planches
expédiées des É t a t s - U n i s ou du C a n a d a .
O n calcule le poids pour les caisses de fine à environ
130 kilog., et pour celle de s e r n a m b y à environ 200. Les
droits de douanes à la sortie sont de 9 p o u r 100 p o u r toutes
les sortes. On paye en outre c o m m e droits provinciaux de
sortie, 13 pour 100 p o u r la première qualité, 12 pour
100 pour la seconde et 11 p o u r 100 p o u r le sernamby. Ces
droits sont calculés sur u n e valeur établie par une commission
composée d'employés de la douane, sur la m o y e n n e des prix
de la semaine antérieure. La différence des prix entre les
qualités est la suivante : étant donné le prix de la fine qui est le
prix régulateur, l'entrefine vaut 200 reis de moins, le sernamby
1500 reis. Avec tous les frais, la g o m m e mise à bord est
surchargée de 25 à 28 pour 100 de droits. Il faut en outre
estimer la perte en poids qui peut varier de 1 à 5 p o u r 100
suivant le temps du séjour en magasin et surtout suivant la
distance du lieu de production. La g o m m e des Iles arrive
42 LES FRANÇAIS
IV. — D e la C o l o n i s a t i o n de l'Amazonie.
V. — A c c l i m a t e m e n t de la r a c e b l a n c h e
en Amazonie.
à faire. Qu'il ne se prive pas non plus de vin. Les vins, qui se
bonifient très vite sous l'équateur, vieillissent vite, deviennent
plus légers, plus digestes. Le thé lui sera aussi d'un usage pré-
cieux. E t surtout le café, q u i , à lui seul, peut presque n o u r r i r
le travailleur. O n en prend é n o r m é m e n t , j u s q u ' à dix et
quinze fois par jour, en Amazonie, et c'est là u n e excellente
chose. C'est la vie en boulettes des philosophes arabes. A
l'état amer, sans sucre, le café sera u n succédané du q u i n -
q u i n a . Q u e le colon n'oublie jamais que le pot-au-feu est,
a-t-on dit, le meilleur des réformateurs passés, présents et
futurs. P l u s encore aux pays chauds qu'en E u r o p e , il est
la providence de l'homme blanc.
Les régions tropicales sont à peine au début du dévelop-
pement et de la prospérité que l'avenir leur réserve. Le temps
n'est plus où l'on ne voyait en elles que de curieux t e r r i -
toires où les nègres esclaves cultivaient sous le fouet q u e l -
ques bibelots exotiques. Le tropique deviendra le plus p u i s -
sant facteur de la production et de la c o n s o m m a t i o n
générales.
D a n s les contrées européennes, et m ê m e dans la presque
totalité des contrées de climat tempéré, la terre, premier
i n s t r u m e n t de tout travail, a atteint u n e valeur excessive.
Seules, les terres des régions tropicales, et particulièrement
celles de l'Amérique chaude, peuvent être données au plus
bas prix.
C e n'est que dans la zone tropicale qu'il est actuellement
possible de trouver d'immenses réserves disponibles, i n -
cultes, sans valeur. Il ne reste plus de grandes étendues de
terres tempérées disponibles, mais seulement quelques l a m -
beaux dispersés. Les terres tropicales sont de la plus exubé-
rante fertilité, leurs produits spontanés actuels, leurs forêts
économisées par les siècles, leurs capacités productives ont
des richesses qui n'ont pas de rivales dans la zone tempérée.
La race européenne est la plus apte à exploiter les terres
tropicales, parce que c'est elle qui dispose des moyens d'as-
sainissement, de défrichement les plus puissants, en m ê m e
EN AMAZONIE 63
VII. — L e s F r a n ç a i s e n A m a z o n i e .
les deux tiers de ses livres écrits en français. Les deux tiers
des habitants de la ville parlent ou lisent notre langue.
LA CAPITALE D E L'AMAZONIE
TONNAGE
NAVIRES ENTRÉS A VOILES A VAPEUR EN TONELADAS
1
PORTUGAISES
Hollandais * 665
Belges . . 1 » 202
TONNAGE
NAVIRES SORTIS A VOILES A VAPEUR EN TONELADAS
PORTUGAISES
Anglais. . 24 67 70 507
Brésiliens. 8 37 50 826
Français . 20 14 l6 768
Américains 18 3 12 202
Allemands 10 1 2 333
Portugais . i5 » 4 081
Norvégiens 1 i57
Suédois. . 3 » 909
Danois . . 6 1 246
Hollandais 2 443
Belges. . . 1 212
TONNAGE
ENTRÉS ET SORTIS VOILIERS VAPEURS EN
TONELADAS
Hollandais . 5 1 108
Belges . . . 2 » 414
.36 494 : 266 $ 744, dont 19 486 : 7З7 $ 090 avec les États-
U n i s ; 11 997 : 969 $ 128 avec l'Angleterre; 4 241 : 079 $
852 avec la F r a n c e ; 653 : З64 $ 816 avec le Brésil du Sud ;
et 115 : 115 $ 958 avec le Portugal. Soit environ 90 m i l l i o n s
de francs, dont environ 49 p o u r les É t a t s - U n i s , 28 pour
l'Angleterre, 11 p o u r la F r a n c e , 1 500 000 francs p o u r le
Brésil du Sud, et 5oo 000 p o u r le P o r t u g a l .
Voici quelle est la proportion des produits exportés pour
les cinq grandes nations importatrices en 1882 :
Les É t a t s - U n i s importent surtout du caoutchouc, p o u r
18 466 : 404 $ 136 ; des toucas p o u r 3o5 : 579 $ 96З ; du
q u i n q u i n a pour 276 : 870 $ 0 0 0 ; des peaux de cerf p o u r
174 : 782 $ 8 7 6 ; du copahu p o u r 67 : 657 $ 2 6 0 ; du cou-
m a r o u pour 63 : З29 $ 868 ; des cuirs de bœuf p o u r 56 : 4З5
$ 005 ; de la colle de poisson p o u r 22 : 2З6 $ 500; de l'ivoire
végétal p o u r 15 : 627 $ 0 0 0 ; du cacao pour 10 : 146 $ 440.
L'Angleterre reçoit les produits suivants : caoutchouc, 11
259 : 7З8 $ 15o; toucas, 298 : 476 $ 9 1 2 ; colle de poisson,
1З2 : 205 $ 752 ; q u i n q u i n a , 124 : 6 2 0 $ 0 0 0 ; cuirs de bœuf,
7З : 12З $ 25о; piaçaba, écrit aussi pia<ATTcaractère>ava, 55 : 676
7 З 2 ; c o u m a r o u , 40 : 057 $ 790.
La F r a n c e importe : cacao, 3 628 : 0 6 5 $ 4 4 0 ; c a o u t c h o u c
235 : 414 $ 9 2 9 ; cuirs de bœuf, 194 : 868 $ 8 2 6 ; q u i n q u i n a ,
70 : 206 $ 000.
Le Brésil du Sud : Produits des républiques voisines,
281 : 200 $ 2 З 9 ; chapeaux de paille; 267 : 965 $ 5 5 8 ;
u c u h u b a : 36 : 928 $ 2 0 0 ; salsepareille, 3o : 317 $ 428.
Voici quelle a été la progression de ces cinq nations de
1878 à 1882, en contos de reis :
BRÉSIL
ANNÉES É T A T S - U N I S ANGLETERRE FRANCE PORTUGAL
DU SUD
7
98 LES FRANÇAIS
STOCK AU
EXPORTATEURS ÉTATS-UNIS EUROPE TOTAL
3l DEC
E . S c h r a m et C l e
712 2l3 1 424 o35 2 i36 248 100 000
J . - C - G o n ç a l v e s V i a n n a et
Ci» I 094 l60 744 9 3 o 1 8 3 q 099 100 000
W . B r a m b e r et C ' . . . .e
STOCK
ANNÉES ÉTATS-UNIS EUROPE TOTAL
AU 3 l DEC.
DE L'ÉMIGRATION F R A N Ç A I S E D A N S LES
P R A I R I E S D E L'AMAZONIE
L'AMAZONIE C O N T E S T É E E N T R E LA F R A N C E
E T LE B R É S I L
e
A u xvi siècle, la France avait n o m i n a l e m e n t la possession
de la totalité de la Guyane, mais elle ne cherchait point à
occuper toute la contrée, Absorbée par les guerres d'Italie, puis
par les guerres de religion, elle laissait, avec indifférence,
E s p a g n o l s et Portugais s'adjuger la plus grande partie des
terres du nouveau monde.
L o r s q u e , en 1664, la première colonie française u n peu
i m p o r t a n t e fut fondée en Guyane, notre possession ne com-
prenait déjà p l u s , même n o m i n a l e m e n t , la totalité de la grande
île fluviale américaine, mais seulement les territoires entre
le M a r o n i , l'Amazone et le R i o - N e g r o . Éntre le Maroni et
l ' O r é n o q u e , les Hollandais avaient installé des colonies.
P o u r n o u s , n o u s n'occupâmes même pas toute notre pos-
session nominale d'entre M a r o n i , Amazone et R i o - N e g r o .
N o u s n o u s bornâmes à faire u n commerce d'échange avec
les Indiens de la côte, de Cayenne à l'embouchure du grand
fleuve. Le grand fleuve, n o u s ne l'explorâmes point. C'est
alors que les Portugais, voyant l'état d'abandon dans lequel
n o u s laissions cette partie de notre colonie, songèrent sérieu-
sement à nous évincer de la rive septentrionale de l'Amazone.
130 LES FRANÇAIS
I n t é r ê t de l a q u e s t i o n .
O p p o r t u n i t é de la s o l u t i o n d u différend.
1. Ecrit en 1885.
154 LES FRANÇAIS
M o y e n le p l u s s i m p l e d e r é s o u d r e la q u e s t i o n .
Le s t a t u quo. — Le p a y s c o n t e s t é . — M é t h o d e
à priori et méthode expérimentale.
R è g l e m e n t d u différend p a r u n e C o m m i s s i o n fran-
c o - b r é s i l i e n n e d'exploration d u p a y s c o n t e s t é .
Dans ces conditions, quel est le moyen de solution à
l'amiable q u i se présente de suite à l'esprit, qui s'impose?
Celui que nous indiquent les Brésiliens. U n e C o m m i s s i o n
160 LES FRANÇAIS
L E S I N D I E N S DE L'AMAZONIE
Ils passèrent dans une île. Le Renard dit à l'Homme qu'il avait tiré le
Jaguar de la fosse et que celui-ci, pour son salaire, voulait le manger.
Le Jaguar dit : Je veux le manger parce que j'ai faim. Les bienfaits
ne se payent pas.
L'Homme dit : C'est bien; allons voir la fosse.
Tous trois partirent, et l'Homme dit au Jaguar. Entrez, je veux voir
comment vous étiez.
Le Jaguar entra, l'Homme et le Renard roulèrent la pierre. Le Jaguar
ne put plus sortir. Alors l'Homme dit au Jaguar: Tu sauras maintenant
qu'un bienfait se paye par un bienfait.
Le Jaguar resta dans la fosse, l'Homme et le Renard s'en allèrent.
13
CHAPITRE VII
LA V I E A M A Z O N I E N N E : C O U N A N I
РAGES
Carte de l'Amazonie. . 27
Henri A. Coudreau 2
Donatien Barrau, la plus haute personnalité française de
l'Amazonie 11
Paysage des côtes З2
Paysage de l'intérieur (Haut Rio-Negro) 47
Montagnes de l'intérieur (Cairru, aux sources du Rio-Branco). 59
Village de àâo-Gabriel (Haut Rio-Negro) -2
Eglise de Panoré (Haut Rio-Negro) 83
F. G. de Santa Nery, célèbre publiciste amazonien 89
Estrada de Sâo Jeronymo à Pará . 9З
Une rue à Nazareth (Faubourg de Pará) 101
Fête champêtre aux environs de Pará 107
Métis d'indien et de blanc 119
Fort de Sâo Joaquim du Rio-Branco 131
Indien Macouchi 167
Indienne Macouchi 171
Maison d'Indiens civilisés. . 175
Village indien de Panoré 181
Ita pinins (La pierre peinte) 185
Le directeur d'Indiens, va chercher les Indiens au fond de
leurs retraites 189
Vous êtes-vous déjà noyé ? 199
A travers les étendues de ces herbages solitaires . 209
TABLE DES MATIÈRES
Introduction.. 5
er
CHAPITRE 1
CHAPITRE II
L'Amazonie 19
CHAPITRE III
La capitale de l'Amazonie 88
CHAPITRE IV
CHAPITRE V
CHAPITRE VI
CHAPITRE VII