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Note : Ce livre est l’édition grand public d’un autre livre de l’auteur
« Circoncision masculine - Circoncision féminine
Débat religieux, médical, social et juridique »
Edition L'Harmattan, Paris, 24x16 cm, 539 pages

« Cet ouvrage présente le débat religieux, médical, social et juridique chez les juifs,
les chrétiens et les musulmans autour de la circoncision masculine et féminine.
Si aujourd’hui la circoncision féminine fait l’objet d’une campagne nationale et
internationale visant à l’interdire, la circoncision masculine est acceptée et rare sont
ceux qui osent la critiquer. On estime, à tort, qu’elle est moins grave que la
circoncision féminine, voire bénéfique pour la santé.
L’auteur dénonce ce mythe entretenu par les Nations Unies et L’organisation
Mondiale de la Santé. Il démontre que la distinction entre circoncision masculine et
féminine est illusoire, toutes deux étant une violation flagrante de l’intégrité physique
que rien ne justifie. Cette distinction est la raison principale de l’échec de la
campagne contre la circoncision féminine. On ne peut garantir le droit à l’intégrité
physique de la fille si on nie ce droit à son frère. » — Voir site de l’auteur :
http://www.lpj.org/Nonviolence/Sami/Index.htm

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L’auteur, arabe chrétien, narre un événement marquant de son enfance : une foule
est amassée devant une maison d’où retentissent des cris stridents d’enfant que l’on
circoncit, des cris mêlés aux chants des femmes… « J’en garde encore le souvenir
malgré les années. (…) Une fête où certains se réjouissent alors que d’autres
pleurent. »
1993, l’auteur donne sa première conférence sur la circoncision dans le cadre d’un
colloque sur le droit des enfants. « La moitié de la salle a applaudit alors que l’autre
était enragée. »

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Depuis 1990, l’OMS a consacré le terme de « mutilation génitale féminine » pour


désigner la circoncision féminine, afin d’éviter toute assimilation de cette pratique de
sa dénonciation avec la pratique de la circoncision masculine. « Des raisons
politiques sont derrière cette décision : ne pas heurter les juifs et les musulmans. »
Les milieux opposés à la circoncision masculine ont à leur tour opté pour le terme
« mutilation génitale masculine », ce qui fait enrager les juifs.

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L’auteur répertorie quatre types de circoncision masculine, avec la subincision :
[Virilisante ou castratrice, on prête à la circoncision toutes les caractéristiques. Un
des prétextes primitifs avancés pour justifier la circoncision, c’est de faire saigner le
sexe masculin comme saigne le sexe féminine ; nombre de femmes, complexées
et/ou contrariées par les menstruations, ressentent comme une injustice d’être
handicapées par les menstruations, et se réjouissent alors sadiquement que l’homme
soit aussi saigné. C’est cette assimilation à la femme qui fait pratiquer la subincision,
notamment chez les peuplades matriarcales. On ne peut guère attribuer une valeur
virilisante à la subincision. C’est pourquoi elle ne sera pas reprise dans cette
transcription.]

Type 1 : Excision de la partie du prépuce qui dépasse le gland

Type 2 : La plus commune. Excision de toute la partie qui recouvre le gland (peaux et
muqueuse) ; et même au-delà, au moins jusqu’à la moitié de la moitié.

Type 3 : Excision complète de la peau de la verge, jusqu’au pubis ; voire excision du


scrotum et de la peau du pubis. Pratiquée en Afrique noire ainsi qu’au sud de
l’Arabie.

[Le livre « Le désert des désert », aux Editions Terre humaine/Plon, de Wildfred
Thesiger (explorateur britannique qui, de 1946 à 1950, voyage avec les Bédouins),
raconte cette pratique de la « circoncision totale » :
« Leurs amis les aidaient à enlever leurs pantalons, puis, l’un après l’autre, ces
jeunes gens, qui avaient l’air de filles avec leurs traits délicats et leurs longs cheveux
flottants, allaient se placer devant leurs tribus respectives. Chacun d’eux se tenaient
debout, les jambes écartées, les mains agrippées à sa chevelure, regardant sans
sourciller le poignard fiché devant lui ; pendant tout ce temps, un esclave manipulait
son pénis et, dès que l’organe était en érection, l’écorchait sur toute sa longueur. Sa
tâche achevée, l’homme faisait un pas de côté ; alors, le jeune homme bondissait en
avant et se mettait à danser frénétiquement devant la foule avide et curieuse, sautant
et gambadant au rythme entraînant des tambours, tandis que le sang giclait et lui
coulait le long des jambes. C’était là une variante d’un rite remontant à une période
bien antérieure à l’Islam. Dans les montagne du Hesjaz, on pratiquait encore,
généralement sur des hommes mariés, ayant eu déjà des enfants, une circoncision
totale qui consiste à leur enlever la peau, du nombril jusqu’à l’intérieur des cuisses. »
— Extrait du magazine Geo de Août 1998

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Le pourcentage de circoncis dans le monde est incertain, à cause de l’obscurantisme
qui entoure cette pratique. 50 % des hommes et des garçons pourraient être
circoncis ; en France, par exemple ce sont sans doute 30 % de la population
masculine (immigrés arabo-africain compris) qui est circoncise, ce qui est bien plus
important que le taux officiel qui établit à peine 10% le taux de circoncis (le taux de
circoncis est comme le taux de personnes d’origine afro-arabo-maghrébine ou le taux
de personnes survivant sans ressources issues d’un travail : sans doute 1,5 à 2 fois
supérieur au taux officiel). Les chiffres officiels établissent à 13_300_300 le nombre
de garçons circoncis annuellement, soit 25 garçons par minute, ou environ 1 garçon
toutes les 2 secondes.

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[Le mythe veut que les juifs pratiquent la circoncision après qu’un certain Abraham
eut reçu l’ordre d’un dieu nommé Yahvé d’instaurer la circoncision. Les textes des
religions monothéistes sont notoirement connus pour avoir été écrits à plusieurs
mains et à plusieurs époques. Leur honnêteté intellectuelle est mise en doute ; leurs
multiples invraisemblances confortent l’idée d’une falsification et d’une invention des
faits exposés. Pour les historiens les juifs ont tiré leur pratique des Egyptiens, qui
sont connus pour avoir pratiqué et pour pratiquer encore aujourd’hui tant la
circoncision masculine que féminine. Les juifs sont réputés avoir pratiqué la
circoncision féminine outre la circoncision masculine. « Strabon, qui avait visité
l’Egypte entre 25 et 23 av. J-C, écrit : Un autre usage spécial aux Egyptiens, et l’un
de ceux auxquels ils tiennent le plus, consiste à élever scrupuleusement tous les
enfants qui leur naissent et à pratiquer la circoncision sur les garçons et l’excision sur
les filles. Il est vrai que cette double coutume se retrouve aussi chez les juifs ; les
juifs sont originaires d’Egypte. »

La mythologie juive dit la pratique juive de la circoncision est d’inspiration divine ;


Cette pratique est considérée comme un signe d’alliance avec un dieu nommé
Yahvé, un signe qui devient garant du salut des juifs et de leur postérité. Pour les
juifs le monde est divisé entre les circoncis, terme noble, et les incirconcis, terme
péjoratif.
La circoncision s’impose aux juifs, mais également à leurs esclaves, et au sens large
à tous ceux qui tombent sous influence et autorité juive, sous domination juive…

Les juifs se livrent à une inversion des statuts : on pense naturellement qu’une
mutilation génitale retranche (l’enfant de la mère, l’home de la femme, l’humain du
divin), mais pour les juifs c’est tout le contraire, l’incirconcision retranche, la
circoncision relie…

Pour les juifs un incirconcis est un impur ; il est donc interdit de séjour, et
intouchable. L’homme intact est un paria qu’une juive ne peut épouser.
« L’interdiction de donner une juive à un incirconcis est liée au concept du Peuple
élu. »
Cette règle biblique a été formulée dans un projet de loi présenté à la Knesset en
septembre 1984. Ce projet prévoit des sanctions contre le mariage et les relations
sexuelles entre juifs et non juifs. Un député conservateur a comparé ce projet avec
les lois raciales nazies de 1935.

Le mépris que les juifs vouent aux hommes intacts leur interdit de frayer avec
eux ou de consommer leur nourriture. Cette séparation stricte entre circoncis et
incirconcis s’étend jusqu’à la tombe.
Les juifs circoncisent les juifs incirconcis avant de les enterrer ; car un incirconcis ne
peut côtoyer un circoncis, mêmes morts. C’est notamment le sort réservé aux juifs
émigrés de l’URSS. Le Jerusalem Report du 09.09.1993 écrit : « …partout en Israël
les société d’enterrement circoncisent les cadavres avant de les enterrer, sans
l’autorisation des familles des morts. »

La circoncision est tellement artificiellement sacralisée que la mythologie juive


raconte que des juifs de première importance sont nés circoncis [de même les
musulmans prétendent que leur prophète est né circoncis]. La mythologie juive
prétend même que le dénommé Yahvé n’aurait pas créé le monde si ce n’était pour y
instaurer la circoncision, qui vaut et supplantent même tous les autres
commandements ; ainsi les juifs donnent la priorité à la circoncision sur le sabbat ou
l’enterrement d’un parent.

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Les juifs n’ont pas toujours pratiqué la circoncision. Tout le monde tient pour
acquis que la circoncision est indissociable de la judéité, et tout le monde passe sous
silence le fait que les juifs n’ont pas toujours pratiqué la circoncision, et que certains
juifs ont toujours refusé et refusent encore de la pratiquer. Depuis l’antiquité de
nombreux juifs se sont même fait refaire un pseudo prépuce.
« Pour faire face au rejet de la circoncision, les rabbins ont prescrit vers l’an 140 une
forme d’amputation plus sévère, qui enlève non seulement le prépuce, mais aussi la
doublure du prépuce, rendant ainsi plus difficile l’étirement de la peau du pénis [qui
permet de recouvrir le gland]. »

Avec la révolution française de 1789 et son projet d’une société sans clivages
ni discrimination la circoncision fut dénoncée comme une entrave à l’entente
entre juifs et non juifs. En 1871 un synode juif prit une décision unanime suite à
l’augmentation du nombre d’enfants juifs qui n’étaient pas circoncis, déclarant qu’un
enfant était juif du seul fait de naître d’une mère juive, sans avoir à être circoncis
pour que cela soit établi.

Les juifs réformés qui ont émigrés en Amérique au XIXème siècle ont maintenu
le principe selon lequel la filiation juive se faisait par la mère, et non par la
circoncision. Pour ce qui est de la conversion au judaïsme, « toute personne
honorable et intelligente » doit être intégré « dans l’alliance sacré d’Israël », « sans
aucune rite initiatique ou l’observation d’une cérémonie quelconque. » Aucune
marque physique n’était requise.
Cependant, la circoncision se développa aux USA [avec le puritanisme victorien]. Les
juifs purent à nouveau circoncire sans nuire à la cohésion nationale. La deuxième
guerre mondiale porta un coup fatal au mouvement des juifs réformés, alors que les
juifs furent assimilés à la circoncision ; cette mutilation s’imposa à nouveau aux juifs
comme le propre des juifs.
Malgré ce retour de circoncision, l’opposition à la circoncision a ressurgit aux USA à
l’initiative des Chrétiens, ce qui permet aux juifs réformateurs de rejeter à nouveau la
circoncision.

Le débat sur la circoncision s’est également ouvert en Israël, où des juifs


refusent de circoncire leur garçons, estimant que naître d’une juive suffit à être juif.
Une association a même été constituée pour lutter contre cette pratique, association
attaquée par un rabbin pour qui « même si la circoncision lèse le plaisir sexuel, ce
n’est pas une tragédie ».
La rupture est consommée entre les juifs réformés et leur famille ; ainsi tel grand-
père a refusé de toucher son petit-fils intact ! Cela n’entame pourtant pas la
détermination des opposants à la circoncision. « Le chanteur et critique littéraire
Menachem Ben s’est joint à eux. Il a laissé ses fils incirconcis (…) Il dit les avoir
circoncis à sa manière, en suivant le verset qui dit : « Circoncisez-vous pour Yahvé,
ôtez le prépuce de votre cœur. » »
Les opposants à la circoncision ont entamé une procédure auprès de la cour
suprême israélienne afin que la circoncision soit reconnue contraire à la loi sur la
dignité humaine, et qu’elle soit pratiquée dans un milieu hospitalier, si et seulement si
les parents la souhaitent. La demande a été déclarée recevable, avant d’être
finalement rejetée sans justification…

[Le mode opératoire de la circoncision est laissé à la libre appréciation de


chacun... si on croit la variété des méthodes mises en œuvre pour circoncire.] Si la
circoncision a pour origine une prescription divine, rien dans la Bible n’indique de
quelle façon elle doit être pratiquée, quelle quantité de prépuce doit être sacrifiée…
Initialement la circoncision consistait à faire couler une goutte de sang (sic), avant e
consister en l’ablation de la partie périphérique du prépuce —celle qui dépasse du
gland (la milah), pour ensuite devenir une amputation du prépuce et de sa doublure
(la periah). Les rabbins on ajouté une troisième étapes (la mezizah), qui consiste à
sucer le sang avec la bouche.
La periah et la mezizah sont source d’infections, l’une parce le rabbin utilise un ongle
long et acéré comme instrument (plein de bactéries), l’autre à cause de l’emploi de la
bouche pour sucer la verge mutilée. « Des milliers d’enfants seraient décédés à
cause de cette pratique. Elle a causé entre les années 1805 et 1866 huit épidémies
de syphilis. » « Signalons que les juifs Caraïtes et les Samaritains ne connaissent
pas la pratique de la periah. »
Dans les rituels alternatifs, sans circoncision, le maître de cérémonie lit le passage
suivant de la Genèse : « Abraham étendis la main et saisit le couteau pour immoler
son fils. Mais l’ange de Yahvé l’appela du ciel et dit : N’étends pas la main contre
l’enfant ! Ne lui fais aucun mal. »

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Officiellement les juifs ne circoncisent pas les filles. Des documents témoignent
cependant de la pratique de la circoncision féminine chez certains juifs, à différentes
époques de l’Histoire.
[Différentes formes de circoncision féminine ont toujours été en usage en Egypte
(Cléopâtre et Néfertiti étaient excisées). Les Chrétiens coptes la pratiquent. On peut
penser que les juifs l’ont aussi adoptée, à une époque ou une autre ; quand ils
vivaient dans des pays où elle avait cours.]
Stabon décrit la tribu des Créophages en ces termes : »Chez ce peuple, tous les
hommes ont le gland déformé et comme mutilé, et toutes les femmes, conformément
à la coutume des juifs, subissent l’excision des petites lèvres. » Autre auteur, autre
récit : « La superstitution imposa la circoncision, l’excision, et maintes autres
pratiques semblables. »
L’excision est en usage chez les Falachas comme chez les Agazis. Les Falachas
disent que « l’excision était en usage à Jérusalem du temps de Salomom, et qu’eux
la pratiquaient déjà lorsqu’ils sortirent de la Palestine pour venir en Abyssinie ».
James Bruce ajoute que les missionnaires catholiques d’Egypte supposaient que
l’excision des femmes coptes était une coutume judaïque.
Sir Richard Burton écrit : « La circoncision féminine est la règle parmi certaine tribus
juives isolées. » « Je crois, malgré les savants historiens, qu’elle est pratiquée par
certains juifs orientaux. »
Les juifs nient avoir jamais pratiqué la circoncision féminine. Des juifs étaient
néanmoins réputés avoir participé, avec d’autres médecins occidentaux, à la pratique
de la circoncision féminine, notamment aux USA.
Sami a. Aldeeb dit connaître une trentenaire australienne, née d’un père juif et d’une
mère non juive, qui a été circoncise par un rabbin à l’âge de 12 ans, après avoir été
surprise par son père en train de se masturber.
La circoncision n’est pas évoquée dans la Bible, mais comme bien des coutumes
juives, qui ont été justifiées par une interprétation extensive des textes religieux.
Quelle est la part de Yahvé et la part des religieux dans les us et coutumes des juifs
(comme de tous ceux qui prétendent agir au nom de leur dieu) ? La circoncision
masculine est elle-même réputée avoir été « empruntée » aux Egyptiens, qui
auraient très bien pu également emprunter la circoncision féminine.

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La circoncision masculine

Les premiers chrétiens étaient partagés sur la question de la circoncision. Les


Chrétiens d’origine juive voulaient perpétuer la circoncision, les Chrétiens d’origine
païenne la jugeaient inutile, discriminatoire, et nuisible. Les Chrétiens ne
condamnent pas la circoncision en soi, ils relativisent son importance. Pour les
Chrétiens, c’est la circoncision du cœur et de l’esprit qui compte.
« Paul assimile la circoncision des juifs aux incisions sanglantes des cultes païens. »
Il dit : « Le juif n’est pas celui qui l’est au dehors, et la circoncision n’est pas au-
dehors de la chair. Le vrai juif l’est au-dedans et la circoncision dans le cœur, selon
l’esprit [de la lettre] et non selon [les mots de] la lettre.
La circoncision n’est rien, et l’incirconcision n’est rien. C’est moi, Paul, qui vous le
dit : si vous vous faites circoncire, le Christ ne vous servira de rien. Vous avez rompu
avec le Christ, vous qui cherchez la justice dans la loi, vous êtes déchus de la grâce.
Tout est pur pour les purs. Mais pour ceux qui sont souillés et qui n’ont pas la foi, rien
n’et pur. Leur esprit même et leur conscience sont souillés. »
La position des pères de l’Eglise est sans équivoque. Pour Cyrille le Grand : « si c’est
la circoncision qui est la meilleure sauvegarde de ce qui convient le mieux à la nature
corporelle, comment n’était-elle pas meilleure et préférable dès le début ? »,
« comment donc Dieu, l’artiste par excellence, lui qui a eu une telle attention dans les
petites choses, aurait-il fait une erreur dans la plus précieuse de toutes ? »
Pour les théologiens seul l’esprit de la lettre doit perdurer. Le cérémonial, qui relève
du monde matériel, doit s’adapter à son époque et évoluer avec elle.

Circoncision masculine chez les Coptes.

Les juifs et les judéo-chrétiens essayèrent de propager la circoncision dans la société


païenne convertie au christianisme. Leur prosélytisme achoppa sur l’impopularité de
la circoncision chez les non juifs.
Tandis que les lois romaines interdisaient aux juifs de circoncire des non-juifs, sur le
sol d’Egypte l’autorité de Rome était moins grande, si bien que les juifs purent y
répandre leur judaïsme.
Les Coptes d’Egypte se sont retrouvés isolés parmi les adeptes de a circoncision,
tant juifs, judéo-chrétiens, que musulmans. Contraints et forcés, ils finirent alors par
adopter la circoncision.

Circoncision féminine chez les Coptes

Comme en Egypte avant la conversion d’Egyptiens au christianisme, elle s’est


perpétuée depuis.
Les catholiques interdirent la circoncision en croyant qu’il s’agissait d’une pratique
juive, mais les convertis égyptiens, préférant les femmes circoncises, prenaient pour
femmes plutôt des circoncises hérétiques que des converties incirconcises. La
circoncision féminine fut donc permise.

La circoncision féminine chez les chrétiens américains

Pratiquée aux USA depuis 1860, soit 10 ans avant la circoncision masculine, elle
continue d’être pratiquée, bien moindrement [Notons le fort développement de la
nymphectomie et de l’ablation du prépuce clitoridien aux USA]
Les protestants américains [majoritaires aux USA] prônent ouvertement la pratique
de la circoncision dans le respect de la Bible et de ses préceptes, ce à quoi les
opposants à la circoncision répondre qu’ils doivent alors suivre toutes les
prescriptions « divines »… ce que les adeptes de la « circoncision religieuse » ne
font pas. [Pour le pervers et délirants adeptes de la circoncision, tout est prétexte à
circoncire, au mépris de toutes les incohérences et des contradictions des fous qu’ils
sont] De plus, la circoncision qui est pratiquée aujourd’hui (amputation de tout le
prépuce) est plus mutilante que la circoncision telle qu’elle était pratiquée dans les
temps bibliques (amputation de la seule partie périphérique du prépuce ; que l’on
désigne communément comme un acte consistant à « couper le bout de peau »).

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Premier constat : aucune allusion à la circoncision n’est faite dans le coran. La


circoncision est présentée comme obligation pour les musulmans à cause d’une
interprétation fantaisiste. Des auteurs musulmans modernes contestent
l’interprétation qui conduit à la circoncision. Pire, la circoncision est contraire à la
philosophie du coran. Des auteurs musulmans dénoncent la circoncision féminine,
mais avouent subir la censure [ou pire…] quand ils dénoncent la circoncision
masculine. Pour certains auteurs musulmans modernes, la justification de la
circoncision masculine sous couvert d’islam est due aux juifs convertis à l’islam, qui
ont réussi à imposer aux musulmans la circoncision qu’ils n’ont pas réussi à imposer
aux païens convertis au christianisme.
C’est surtout sur la sunnah que s’appuient les adeptes musulmans de la circoncision
masculine et féminine, sunnah dont l’authenticité est plus qu contestée, notamment
du fait de ses contradictions. L’interprétation de cette sunnah permet de légitimer la
circoncision masculine ET féminine. Les juristes musulmans classiques, tout courant
religieux confondus, légitiment tant la circoncision masculine que féminine ; à noter
qu’il existe un courant musulman contemporain, « coranite », qui n’accepte que la
coran comme source de loi musulmane, déligitimant ainsi la circoncision masculine
(voir www.free-minds.org/articles/circumcision.html)

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Pour les circonciseurs ritualistes il n’y a pas de considération médicale à avoir au


sujet de la circoncision, puisque pour eux la religion supplante toutes les autres
approches, surtout scientifiques et médicales. Quoi que l’on puisse dire de la
circoncision, cela n’a de valeur qu’à la lumière de la prétendue prescription divine.
Pour les primitifs adeptes des religions monothéistes primitives (que sont le judaïsme
et leurs dérivées chrétienne et musulmane] « Dieu le bon » ne peut prescrire une
chose mauvaise.
Quand les faits de la circoncision contredisent les concepts « divins », quand la
douleur et la mutilation contredisent les principes élémentaires de la « loi divine »,
ces faits sont tout simplement niés : ainsi, pour les circonciseurs invétérés la
circoncision n’est pas une mutilation, la circoncision n’est pas douloureuse, etc.
Les pratiquants de la circoncision nient la cruauté de la circoncision pour différentes
raisons : lors de l’amputation de son sexe, le bébé est en état de choc (il ne réagit
plus, et ne semble donc pas souffrir), le bébé naît drogué par l’anesthésie donnée à
sa mère, le circonciseur, comme tous les tortionnaires, est insensibilisé [comme les
bouchers des abattoirs qui ne s’émeuvent pas de ce qu’ils infligent aux bêtes], le
circonciseur dédramatise pour rassurer les parents, etc.
Les risques opératoires et post opératoires sont pourtant réels, et ils sont
relativement nombreux (hémorragie, infection, septicémie, nécrose, grangrène,
impotence, état de choc, coma, mort, etc.).

Circoncision masculine et plaisir sexuel

Les auteurs juifs, chrétiens, et musulmans, voient la circoncision masculine comme


un moyen de choix de réduire le plaisir sexuel de l’homme, et indirectement de la
femme.
Pour Philon la circoncision a pour but « l’excision des plaisirs qui ensorcellent
l’esprit : Les législateurs ont prescrit la mutilation de l’organe « du plaisir excessif et
superflu », « non de ce seul plaisir, mais par la figure de celui-ci, qui est le plus vif,
l’excision de tous les autres plaisirs ».
Pour Maïmonide la raison d’être de la circoncision « c’est de diminuer la cohabitation
et d’affaiblir l’organe sexuel », « le véritable but c’est la douleur corporelle à infliger à
ce membre et qui ne dérange en rien les fonctions nécessaires pour la conservation
de l’individu, ni ne détruit la procréation, mais qui diminue la passion et la trop grande
concupiscence. » « Que la circoncision affaiblit la concupiscence et diminue
quelquefois la volupté, c’est une chose dont on ne peut douter ; car, si dès la
naissance on fait saigner ce membre en lui ôtant sa couverture, il sera
indubitablement affaibli. »
Le théologien copte Ibn-al-Assal écrit : « Certains médecins philosophes distingués
disent que la circoncision affaiblit l’outil de la volupté, et ceci est souhaitable
unanimement. »
Al-Mannawi précise : « La gland est très sensible. S’il reste caché dans le prépuce, il
fortifie le plaisir lors de l’accouplement. Si le prépuce est coupé, le gland se durcit et
le plaisir s’affaiblit. C’est ce qui convient le plus dans notre loi : réduire le plaisir dans
le supprimer totalement, un juste milieu entre l’excès et la négligence.»
Conséquence soulignée par l’auteur : les circoncis ont une sexualité plus brutale,
plus violente, plus rapide, plus grossière, plus bestiale, car ils recherchent une
excitation que les hommes intacts obtiennent par la volupté, la sensualité, la subtilité,
la délicatesse, la tendresse.
[Que préfèrent les femmes ? Il y a celle qui préfèrent une pénétration tendre, et
celles qui préfèrent une sexualité brutale. On trouve donc des femmes triviales et
frigides qui préfèrent les circoncis et leur sexualité grossière, et des femmes
sensuelles et raffinées qui préfèrent les hommes intacts et leur sexualité raffinée ; les
femelles guenons d’un côté, les femmes appartenant au règne humain de l’autre.]
A une époque où la sexualité est louée et sublimée, les adeptes de la circoncision
retournent leur veste de vieux puritains castrateurs, et prétendent que la circoncision,
non seulement ne réduit pas la concupiscence, mais augmenterait même le plaisir
(sic !). [Les adeptes de la circoncision réduisent la sexualité à la pénétration et
l’éjaculation : ils prétendent que retarder l’éjaculation augmente le plaisir, alors que
l’éjaculation précoce relève davantage de facteurs psychologiques (peur du sexe
féminin, hyperémotivité, traumatisme sexuel comme la circoncision, etc.), comme le
montre l’existence de circoncis éjaculateurs précoces.]

Circoncision féminine et plaisir sexuel

Antiquement les raisons de circoncire les femmes sont les mêmes que celles
invoquées pour circoncire les hommes. La controverse a donc la même teneur.
Mahomet aurait autorisé la clitoridectomie en recommandant simplement de ne pas
couper tout le clitoris. Les opposants à la clitoridectomie affirment que les femmes
circoncises ne peuvent éprouver de plaisir sans leur organe du plaisir [alors que les
études montrent que les femmes excisées connaissent le plaisir et l’orgasme]. Les
défenseurs de la circoncision féminine prétendent qu’elle ne réduit pas la
concupiscence et qu’elle renforce même le plaisir de l’homme et de la femme [c’est
exactement le discours tenu sur la circoncision masculine ; procédant par
désinformation]. Tout dépendrait de l’âge auquel est pratiqué la clitoridectomie :
pratiquée avant la formation des nerfs vénériens, la jouissance est à jamais
corrompue, pratiquée après [à l’adolescence ou plus tard, comme c’est
traditionnellement le cas chez les africains] la jouissance demeure possible grâce à
l’ensemble des tissus érogènes du sexe féminin, notamment ceux qui entourent le
vagin.
Aux Usa, en 1959, Le Dr Rathmann se déclare favorable à la circoncision féminine
dont « la valeur pour améliorer la fonction a été acceptée par différentes cultures
durant les 3500 ans passés », qu’il recommande en cas de phimosis du clitoris et
dans tous les cas où le clitoris est enfoui, notamment chez les femmes adipeuses.
Dans les années 70, les magazines comme Playboy ou Cosmopolitan rapportent que
la circoncision féminine est l’opération la plus fréquemment pratiquée pour améliorer
la sexualité. Wallerstein estime en 1980 que 3000 circoncisions féminines sont
pratiquées annuellement aux USA, soit 50 fois plus en comptabilisant les
circoncisions pratiquées en cliniques privées.

Circoncision et masturbation
Les religions de la circoncision méprisent violemment la masturbation, qui est
associée à toutes les tares et toutes les maladies. Les tenants de la religion judéo-
chrétienne ont été des opposants acharnés à la masturbation. Sous couvert de
médecine, ils ont diabolisé la masturbation ils ont mis en place un ensemble de
mesures répressives allant jusqu’à la mutilation génitale (infibulation, clitoridectomie,
circoncision du pénis et du clitoris ; cette dernière intervention connaît actuellement
un regain d’intérêt majeur aux USA), en passant par des règles de conduite stricte,
le sport intensif, une alimentation non stimulante, ou encore des appareillages
destinés à empêcher tout contact avec les organes génitaux.
Dans l’Occident du XIXème siècle la phobie de la masturbation s’est répandue,
jusqu’à l’obsession, surtout en Angleterre et aux Etats-Unis ; pays sous influence du
puritanisme victorien professant l’existence d’une classe blanche supérieure, dont la
préservation, impérieuse, dépendait de son comportement sexuel. Les médecins
(particulièrement les juifs), les industriels, et les religieux, figurent sont les principaux
promoteurs de la lutte contre la masturbation ; ainsi, Harvey Kellogg (père des
céréales pour petit déjeuner) fit fortune en vendant des livres diabolisant la
masturbation. En Europe la clitoridectomie était en usage, notamment en Angleterre,
mais c’est aux USA que la circoncision féminine et masculine a perduré. « Le Dr alan
F. Guttamacher fait remarquer que jusque dans les années 1940, les filles étaient
souvent circoncises aux Etats-Unis pour soigner la masturbation. »

Circoncision et prévention des maladies

La circoncision masculine et féminine a été pratiquée aux USA comme


« traitement médical » de maladies diverses et variées, tant vénériennes que
psychiques et générales. La circoncision des nouveau-nés s’est banalisée avec la
systématisation des naissances en hôpital.

Concernant le cancer du pénis et du col de l’utérus, les arguments avancés en faveur


de la circoncision se sont avérés fallacieux, les chiffres tronqués, falsifiés, ou
abusivement extrapolés. Par exemple, tel faible taux de cancer est attribué à la
circoncision alors qu’il est plus vraisemblablement attribuable aux mœurs sexuelles,
ou à l’hygiène des femmes (les juives sont réputées avoir moins de cancer du col,
non parce que leur mari est circoncis, mais parce qu’elles pratiquent un bain rituel).
L’Académie américaine de pédiatrie rejette les arguments des défenseurs de la
circoncision masculine. « Dans sa lettre du 16.02.1996 envoyée à l’Académie, la
Société américaine du cancer dit qu’elle ne considère pas la circoncision routinière
« comme un mesure valide et efficace pour prévenir les cancers pénien et cervical.
Présenter la circoncision routinière comme un moyen préventif effectif ne fait que
distraire le public du devoir d’éviter les comportements qui sont prouvés comme
contribuant au cancer du pénis et au cancer cervical : spécialement fumer des
cigarettes et avoir des relations sexuelles non protégées avec de multiples
partenaires. Il n’est pas approprié de perpétuer la fausse croyance que la
circoncision prévient le cancer », ajoutant que « le nombre des décès causés par les
accidents de la circoncision équivaut à celui des décès causés par le cancer du
pénis ». Le Dr Denniston dit : « Il est déraisonnable et contraire à l’éthique de
suggérer que l’amputation d’un tissu normal soit pratiquée sur 100_000 bébés mâles
normaux pour une possible prévention d’un seul cas de cancer du pénis chez les
adultes (les statistiques donnent 1 cancer du pénis pour 100_000 mâles). En
comparaison, les risques d’un cancer du sein sont 100 fois plus élevés, mais
personne ne suggère d’enlever les seins de toutes les femmes pour prévenir cette
grave maladie. » [à noter que certaines américains ne font retirer les glandes
mammaires pour éviter le cancer des seins]

Le phimosis est un autre prétexte majeur pour circoncire de manière préventive ou


curative. L’observation de la situation dans les pays qui ne circoncise pas à la
naissance montre que le phimosis véritable est rare, et que le prépuce non
rétractable est normal chez l’enfant. C’est ainsi qu’en 1949, en Grande-Bretagne, le
Dr Douglas Gairdner montra que ce que l’on appelait phimosis n’était dans la grande
majorité des cas qu’une situation naturelle ; adhésion préputiale, étroitesse du
prépuce, sont normale chez l’enfant. La Grande-Bretagne cessa de rembourser la
circoncision néonatale, ce qui fit chuter le taux de circoncision.
En 1968, le Dr Jacob Oster étendit l’étude du Dr Gaidner au Danemark : 63% des
garçons de 6 à 7 ans avaient des adhérences préputiales, et 3% des 16 et 17 ans.
Sur presque 2000 garçons, 4 avaient besoin d’une dilation du prépuce, 3 durent être
circoncis. 0,15% des garçons sont potentiellement atteints de phimosis vrai.

Les infections des voies urinaires et les inflammations du prépuce constituent un


prétexte supplémentaire. Quelque 1% des garçons intacts auraient des infections du
tractus urinaires, soit dix fois plus que les circoncis. [Pour 1 garçon sur 100 touché
par une affection qui se traite par des mesures hygiéniques élémentaires, 100
garçons sont sexuellement mutilés. Que les personnes censées jugent de la
pertinence d’une telle mesure]
Ajoutons que ce type d’affection touche infiniment plus les filles et les femmes [la
vulve est couverte de bactéries d’origine fécale, la vessie est plus proche du méat
que chez les hommes, etc.]. Pourtant, nul ne préconise l’ablation des peaux de vulve
pour prévenir ce genre de problème ; les inflammations et les infections de la sphère
génitale féminine sont traitées avec des antibiotiques locaux ou généraux.

La palme revient au démon du jour : le sida. [C’est la superstar des circonciseurs qui
dandinent frénétiquement comme des pétasses en chaleur le spectre démoniaque
du grand méchant, de l’hyper terrorisant VIH. Le sida est l’arme foudroyante alors
laquelle les circonciseurs sabrent des verges de garçonnets sur l’autel de leur
perversité.] Le succès du sida auprès des circonciseurs commence à la fin des
années 80. Face à une opposition croissance envers la circoncision, les médecins
juifs ont commencé à propager l’idée fallacieuse établissant un lien entre VIH et
pénis intact.
En 1995 l’OMS publie des statistiques qui montrent que les pays qui circoncisent
massivement sont les plus atteints par le sida.
Extrait : 96.7% au Zimbabwe, 25,8 au Kenya, 16% aux Etats-Unis… 8,9% en Italie,
4,4% au Danemark, 3,5% en France, 1,6% en Norvège, 0,2% en Hongrie.

Position des organisations médicales

Association médicale britannique (1996) : « Il est rarement nécessaire de circoncire


un petit enfant pour des raisons médicales. »
Association australienne des chirurgiens pédiatres (1996) : « L4association
australienne des chirurgiens pédiatres ne soutient pas la circoncision routinière des
nouveau-nés mâles ou des enfants en Australie. Sur la base des données
actuellement disponibles, il est considéré comme inapproprié et non nécessaire
d’enlever de manière routinière le prépuce […]. La circoncision masculine néonatale
n’a pas d’indication médicale. »
Académie américaine de pédiatrie (1999) : « Les preuves scientifiques existantes
démontrent des bienfaits médicaux potentiels de la circoncision des nouveaux-nés
[comme l’ablation de la vulve ou du sexe lui-même] ; toutefois, ces données ne sont
pas suffisantes pour recommander la circoncision néonatale routinière. »
L’académie de pédiatrie américaine ne cautionne pas la circoncision systématique,
mais elle laisse aux parents le choix de circoncire ou non. C’est une position politique
lâche qui se préoccupe davantage de la susceptibilité des groupes religieux que de
l’intégrité génitale des garçons. C’est une position qui va à l’encontre de la
déontologie médicale, qui impose aux médecins de ne traiter qu’une partie malade
du corps, et uniquement avec le consentement éclairé du patient. [Un chirurgien
digne de ce nom ne procède pas à une intervention chirurgicale sans indication
médicale avérée. Un individu qui insiste pour être opéré sans raison médicale,
notamment dans le cadre d’une « chirurgie esthétique », doit être redirigé vers un
psychiatre et autre psychologue. La cupidité pousse néanmoins les médecins à
pratiquer des actes médicaux de manière abusives. C’est particulièrement le cas aux
USA, pays du dieu « Argent », mais aussi dans les autres pays ; comme en France,
où de simples généralistes se mettent à pratiquer de la chirurgie esthétique par
cupidité.]

La restauration du prépuce

Pratiquée depuis des siècles, elle connaît un retour en force depuis deux décennies.
Des milliers de circoncis s’intéressent à la possibilité de reconstituer leur intégrité
génitale, gage pour eux d’un mieux-être psychique et d’une amélioration de leur
sexualité et de leur plastique. Evidement les juifs pestent contre cette mouvance ;
dans l’antiquité la démarche provoquait le courroux des rabbins, qui avaient alors
instauré une circoncision plus mutilante (amputation totale du prépuce et de sa
doublure) pour rendre difficile ou impossible toute reconstruction du prépuce. [En
fait, les rabbins s’octroient, aujourd’hui encore, le droit de circoncire de force tout
enfant ayant un parent juif, même si un ou les deux parents refusent de faire
circoncire leur fils ; allant jusqu’à en appeler à un tribunal pour avoir le droit de
circoncire un fils de juifs envers et contre la volonté des parents]. Dans des sociétés
où la circoncision est largement tolérée ou massivement imposée, le désir de
restauration est incompréhensible, voire raillée, critiquée ou combattue ; les circoncis
qui cherchent désespérément à retrouver leur intégrité physique sont traités de
malades mentaux par les circonciseurs, alors que les malades sont les circonciseurs
qui détruisent un sexe normal, le désir d’avoir un corps intact est une démarche
normale, naturelle, saine. [Ceux qui s’arrogent le droit de mutiler le sexe des garçons
« pour leur bien », ceux qui s’arrogent un droit de propriété sur le corps des autres,
sont ceux qui s’arrogent le droit de dire aux circoncis comment ils doivent se sentir
en tant que circoncis et pourquoi ils ne doivent pas se sentir mal en tant que
circoncis (parce que « les femmes aiment les sexes circoncis », le « dieu » aime les
circoncis, etc.), allant jusqu’à reléguer toute velléité de la lutte contre la circoncision
en dernière position des luttes à mener pour améliorer la condition humaine.]
Jim Bigelow, pasteur et docteur en psychologie, est un des précurseurs du
mouvement de restauration, auteur du livre à succès « The joy of circumcising », qui
explique : « J’ai souffert de ma circoncision. J’ai tenté de me soulager en restaurant
mon prépuce. Ayant été satisfait du résultat, j’ai essayé de soulager la douleur des
autres. ». « Avant je faisais l’amour en noir et blanc, maintenant je fais l’amour en
couleur. A la question : « Qui s’adresse à toi, et combien coûte la consultation ? », la
réponse est : « Des chrétiens et des juifs me consultant ; ce qui rend furieux les
rabbins. Mes consultations sont gratuites. »

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De phénomène individuel, isolé, caractéristique des malades mentaux, la


circoncision est devenue un phénomène social et culturel. L’abandon de cette
pratique passe, en tant que phénomène social, par des moyens sociaux et
physiques.

Depuis les temps bibliques sont rapportés les cas d’individus qui s’automutilent en
invoquant l’ordonnance de voix intérieures. Leurs gestes, qui ont pu être attribués à
des forces supérieures sont aujourd’hui considérés comme le résultat de maladies
organiques ou psychiques, ou plus simplement de conditionnement mental.
Les religions [en tant que représentation formelle des malades mentales et autres
forces psychiques qui s’imposent aux esprits faibles] ont joué un rôle majeur dans la
propagation des mutilations génitales, surtout chez les plus faibles esprits, les
névropathes et les psychotiques ; qui se sentent valorisées par leurs « voix
intérieures », comme élus pour accomplir une mission terrestre, une mission de
purification… « Favazza signale les raisons souvent données par les femmes qui se
mutilent : contrôler son esprit, se sentir relaxée, se sentir réelle à nouveau, se sentir
moins seule, expier un péché, répondre à des voix intérieures, obéissance à des
mauvais esprits. » Deux types de prétextes sont invoqués pour s’automutiler : les
obligations religieuses [purification] et les forces extraterrestres [mission]. [il existe
des individus pratiquant les modifications corporelles, notamment génitales. Quand
un adepte de la subincision et autres modifications génitales parlent de sa
circoncision SUBIE à sa naissance, on peut penser que ces individus cherchent à se
réapproprier la mutilation génitale qu’ils ont subie et dont l’origine, le fondement, la
nature et la finalité leur échappe et les perturbe. En achevant de s’automutiler le
sexe, ils cherchent à se réapproprier leur corps, leur sort, leur sexualité ; même si
c’est par l’absurde, par une voix extrême, autodestructrice (plutôt choisir le moment
de sa mort que d’attendre que la mort frappe par la volonté d’un tiers.]
Les mutilations infligées correspondent souvent à celle figurée par les religions,
essentiellement les mutilations génitales. Ainsi, 500 personnes s’énucléeraient l’œil
chaque année aux Etats-Unis, tous chrétiens, influencés par l’évangile qui dit : « Si
ton œil droit est pour toi une occasion de péché, arrache-le et jette-le loin de toi. »
Favazza donne un exemple, celui d’un homme qui, après avoir vainement cherché à
« purifier son esprit » adoptant les signes extérieurs de la foi religieuse, s’est
émasculé castré pour expier des épisodes d’alcoolisme et de transgressions
sexuelles, assurant : « Même si on certifiera que je suis fou, il est beaucoup mieux
pour moi d’avoir pu me purifier. »
[Quand l’esprit est trop torturé, quand le psychisme est obnubilé par les tourments de
l’âme, quand l’esprit n’est pas ancré dans le corps et pas en harmonie avec la vie
terrestre, blesser ou mutiler le corps est un moyen de « revenir à soi dans le corps »,
de naître ou renaître au corps, même amputé, une façon de forcer l’esprit à
considérer le corps et la vie terrestre avec plus d’attention ; il ne s’agit alors pas
d’une démarche suicidaire mais d’une démarche de survie, même si elle implique un
sacrifice d’une partie du vivant.
Il s’agit d’un procédé psychique primitif en usage dans les pratiques magiques qui
consistent à mettre une charge émotionnelle dans un objet en le regardant comme
l’incarnation d’une maladie, d’un ennemi. Quand la conviction est établie que l’objet
(une poupée de cire par exemple) porte en elle le Mal, il suffit de détruire la poupée
pour que le Mal disparaisse de la personne malade.]
L’automutilation peut trouver sa source dans une enfance maltraitée, malheureuse,
qui s’est déroulée dans une environnement familial troublé, malsain. Le sujet
reproduit les mauvais traitements par habitude, avec le sentiment de ne pas avoir
assez de valeur pour mériter l’amour, le respect de son corps, les sentiments de joie,
etc. L’automutilation peut exprimer toute la rancœur que la personne éprouve envers
ceux qui l’ont maltraitée, à défaut de pouvoir ou d’avoir l’idée de s’en prendre à ses
tortionnaires. L’automutilation peut-être aussi une stratégie pour attirer l’attention,
pour échapper à un sort (au travail par exemple).
Les individus qui s’automutilent ont « le cerveau dérangé ». Le dénommé Abraham,
qu’imitent les circonciseurs juifs et les musulmans, est un personnage mythique sans
doute aussi dérangé.

Tous les adeptes de la circoncision ne sont pas des fous, mais tous subissent la
pression plus ou moins tyrannique, de la culture et de la société [les pays qui
pratiquent systématiquement la circoncision sont tous des pays aliénants,
antidémocratiques, obscurantistes ; la seule différence entre les pays d’apparence
démocratiques comme les Etats-Unis et les pays allègrement antidémocratiques
comme les pays musulmans, c’est que les pseudo démocraties abusent subtilement
leurs populations, qui sont instruites, tandis que les pays autocratiques peuvent
imposer des lois et des mœurs la grossièreté et la brutalité qui caractérise les pays
arriérés]. Les médecins n’échappent pas à la règle, eux aussi sont soumis à la
culture et à l’idéologie médicale dominante ; eux aussi se cachent derrière des
prétextes plus ou moins grossiers. « Au-delà de toute justification sociale ou
religieuse, il y a le désir, le besoin ou la nécessité de faire comme les autres. » Ainsi,
beaucoup d’américains circoncisent leurs garçons parce que les autres sont
circoncis ; de même qu’en Afrique certaines filles non excisées demandent à être
excisées, simplement pour ne pas subir les railleries et l’hostilité des filles excisées.

L’influence des juifs dans la propagation de la circoncision a été vue précédemment.


L’expansion musulmane a largement relayé le prosélytisme juif. « Au Soudan, les
enfants de la tribu Dinka sont kidnappés et vendus comme esclaves aux Arabes qui
les circoncisent. » Durant la guerre qui s’est déroulée en ex-yougoslavie, des
musulmans dont certains d’Afghanistan et d’Arabie saoudite, ont imposé à une
grande échelle des circoncisions sauvages et grossières sur des soldats serbes
bosniaques. « Et aujourd’hui de nombreux pauvres immigrés asiatiques se
convertissent à l’islam en Arabie et se font circoncire pour pouvoir rester dans ce
pays. » Les Américains participent aussi allègrement à la propagation de la
circoncision partout où ils s’installent, notamment par implantation de bases militaires
(en Asie, en Europe) ; ainsi les sud-coréens sont circoncis à 91%, à cause de
l’impérialisme américain.

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En tant que mutilation génitale, la circoncision apparaît comme un moyen de


contrôler la sexualité ; en la bridant. Ce qui parait évident quant à la circoncision
féminine ne l’est pas du tout avec la circoncision masculine [pour tous ceux qui
voient en l’érection et l’éjaculation la preuve que la circoncision ne nuit pas à la
sexualité masculine ; ceux qui réduisent la sexualité à l’érection et l’éjaculation].
Outre la circoncision, maintes autres moyens ont été mis en œuvre pour brider la
sexualité : infibulation masculine (anneaux pour sertir le prépuce) et féminine.
« L’infibulation a été proposée en Europe comme moyen de contrôler les naissances.
Le médecin français Dionis, ami du roi Louis XIV a décrit cette opération dont le but
était d’interdire les rapports sexuels avant les 25 ans » et « le Dr Karl August
Weinhold a proposé en 1827 le recours à l’infibulation massive des mâles de 1’ à 30
ans ; notamment des mendiants, chômeurs et des soldats sans grade. » L’infibulation
(comme l’excision) a été pratiquée en Occident, même au 20ème siècle pour lutter
contre la masturbation.

La circoncision ne constitue pas seulement un signe d’alliance avec un dieu ou un


préalable à l’union maritale, elle constitue aussi un signe d’unité tribale, ethnique.
Outre que la circoncision constitue un signe de reconnaissance mutuelle, la
cérémonie permet aux adeptes d’exprimer et de satisfaire leurs pulsions morbides
par le biais d’un acte cruel, destructeur, qui est un acte de mort partiel. [Chaque
circoncision est l’occasion d’assouvir sa soif de sang, sa haine de l’autre, notamment
des faibles (les enfants), et de la vie (le sexe)]. Ainsi rassasié de leur barbarie, les
membres de la communauté ne seraient plus enclins à retourner leur frustration et
leur agressivité vers la société. [C’est ainsi que les juifs ont développé la circoncision
aux Etats-Unis, comme sils essaient de la répandre partout où il sont implantés, afin
de ne pas être les seuls à circoncire, afin de bénéficier de la solidarité nationale ;
c’est d’ailleurs ce qui se passe en France avec les juifs et les musulmans ; dès lors
que les français chrétiens et athées tiennent pour acceptable le principe de
circoncisions, ainsi que le disent les juifs et leurs semi-clones, les musulmans, ils
n’ont plus de raisons fondamentale de se différencier des adeptes de la circoncision.
Ils perdent de vue que la circoncision est l’étendard de l’islamisme et du judaïsme
parasite, sinon dominateur. Inversement et parallèlement, partout où les juifs et les
musulmans se sont posés en dominateurs, les gens se sont fait circoncire pour ne
pas subir d’ostracisme de la part des juifs ou des musulmans.
Combien de françaises font circoncire leurs garçons « pour faire comme les
musulmans » ? qu’elles considèrent comme les dominants, sinon d’aujourd’hui, de
demain.]

Dans les sociétés modernes, à mesure que la naissance est passée sous contrôle
médical, la circoncision s’est développée [de manière industrielle]. C’est
particulièrement le cas aux Etats-Unis où le nombre de circoncisions masculines et
féminines coïncide avec le nombre de naissance en milieu hospitalier. « Les
médecins de l’armée américaine ont largement contribué à la diffusion de la
circoncision masculine », allant jusqu’à circoncire de force les conscrits intacts ;
prétendument afin de les aguerrir, de les rendre plus agressifs, plus indifférents à la
cruauté.

La loi de domination par la circoncision s’impose avec la loi du silence : les circoncis
ne doivent pas exprimer leurs ressentis négatifs à l’égard de la circoncision ; tout
comme les femmes et les enfants violés se voient, sous la menace, imposer le
silence sur ce qu’ils ont subi. Toute discussion sur le sujet est évitée, ou bien elle est
restreinte à une présentation conforme à l’ordre des dominants circonciseurs.
Sans les mensonges la circoncision apparaît telle qu’elle est : une mutilation, une
pratique sadique [propre au sadomasochisme intrinsèque des relations humaines].
Mais parce qu’elle est pratiquée par des individus qui s’imposent comme des
individus respectables, le caractère ignoble et haïssable de la circoncision s’efface
derrière les apparats pompeux des circonciseurs, qu’ils soient médecins ou religieux.

Pour ceux qui pratiquent la double circoncision, masculine et féminine, la circoncision


est une mutilation dont l’objet est d’enlever à chaque sexe sa partie sexuelle
complémentaire (la partie féminine de l’homme, dans le prépuce, la partie masculine
de la femme, dans le clitoris), de sorte à parfaire les sexes et à l’institutionnaliser
l’hétérosexualité [outre le fait qu’elle octroie aux circoncis et aux circoncises des
prérogatives nouvelles ; en somme la double circoncision, masculine et féminine,
instaure l’égalité des sexes. Cela explique pourquoi les femmes excisées africaines
s’accrochent à l’excision ; parce qu’elle leur donne le pouvoir de participer aux
décisions importantes de la tribu. Ce qui valait dans l’Afrique animiste vaut moins
depuis son islamisation, qui transforme la femme en accessoire pour l’homme en lui
ôtant toute autorité, tout pouvoir, même si elle est excisée.]
En conséquence, la circoncision masculine et féminine concourt à perpétuer
l’institution du mariage, dont la circoncision constitue un préalable ou un préparatif
incontournable.

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La pratique de la circoncision est indissociable de son poids économique. Beaucoup


de gens vivent de la circoncision, directement ou indirectement, surtout dans les
sociétés traditionnelles ; dans les sociétés mercantiles comme les Etats-Unis et de
plus en plus en France, la circoncision permet aux médecins de gagner plus d’argent
(pour eux la circoncision est « un extra »). [Les religieux font payer relativement cher
la domination qu’ils exercent au nom d’un dieu, ce qui leur assure les moyens de leur
subsistance et de leur domination. Les rites et les cérémoniaux sont relativement
coûteux, si bien que les pauvres renoncent souvent à la circoncision ; qu’ils soient
juifs ou musulmans, ce qui conduit les prosélytes à organiser des circoncisions de
masse gratuites. Quand ils ne renoncent pas, ils s’adressent au corps médical, qui la
pratique sans se livrer à la mascarade pompeuse des religieux, destinée à justifier
leur « émolument divin ». En outre, quand la Sécurité sociale rembourse la
circoncision, les adeptes de cette mutilation rituelle, qu’ils soient juifs mais surtout
musulmans, cherchent à se faire payer la circoncision sous couvert d’indication
médicale frauduleuse, grâce à un médecin complaisant, ceci, donc, aux frais de tous
les contribuables.
Ainsi, la lutte contre la circoncision, tant masculine que féminine, passe aussi par la
non prise en charge financière de cette mutilation rituelle. [C’est ainsi que le taux de
circoncision a baissé de manière drastique dans les pays comme l’Angleterre, le
Canada, ou certains Etats américains, dès lors que les assurances maladie ont
cessé de rembourser la circoncision. Néanmoins, certaines compagnies d’assurance
continuent de la rembourser, mais uniquement parce que leurs clients le demandent.]

Ce commerce de la circoncision s’étend naturellement aux instruments de la


mutilation. Dans les années 1950 l’industrie américaine de la circoncision a tenté de
répandre cette pratique en Europe ; Allemagne de l’Est et de l’Ouest en tête. « Vers
1957, la Gomco surgical manufacturing corporation a établi un centre européen de
distribution dans la ville d’Ulm, en Allemagne de l’Ouest. En 1959, 150 bébés
allemands ont été circoncis à titre expérimental, sans anesthésie, pour faire la
promotion du clamp Gomco. En 1963, le Dr. H. Koester a ouvré pour que tous les
enfants nés à la maternité de l’Université de Giessen soient circoncis avec cet
appareil. En 1968, 2832 bébés est-allemands ont été circoncis lors d’une opération
promotionnelle. » Par la suite les expérimentations ont cessé, rejetées par les
médecins. Les américains ont tenté la même campagne de promotion au Danemark,
en vain.

[Quand il n’est pas mangé, séché, enterré, jeté…] Le prépuce est une matière
première qui fait l’objet d’un commerce à destination des laboratoires de culture de
peau pour les grands brûlés [ou l’industrie cosmétique des crèmes anti-âge pour les
femmes]. Des entreprises cotées en Bourse [comme Novartis] réalisent de grands
profits avec le prépuce des bébés sexuellement mutilés.

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Les rabbins ayant ait de la circoncision une composante indissociable de l’identité


juive, toute attaque contre la circoncision a été présentée comme de l’antisémitisme.
L’antisémitisme ayant été diabolisé [notamment sur la base de la deuxième guerre
mondiale et de ses camps de concentration], les opposants à la circoncision [les plus
attachés à la culture judéo-chrétienne, les plus affectés par la campagne de
culpabilisation menée par les juifs] s’interdisent une dénonciation de la circoncision
religieuse, pour s’en tenir à la dénonciation de la circoncision routinière,
systématique, notamment néonatale, pratiquée par le corps médical ; ce qui implique
que les enfants juifs ne sont pas susceptibles d’être protégés comme les autres, ce
qui constitue une forme de discrimination, et même d’antisémitisme.
Non seulement les juifs ont paré à tout rejet de la circoncision, mais de surcroît ils se
sont livrés à un prosélytisme effréné qui a largement contribué à la propagation de la
circoncision masculine chez les chrétiens et les musulmans ; selon Romberg : « Si
les juifs avaient circoncis leurs petites filles, nous aurions aussi circoncis les nôtres. »
L’acharnement des juifs à promouvoir la circoncision pour n’importe quel prétexte
sanitaire (le dernier en date étant le sida) fait douter de leur motivation médicale, qui
est davantage un prosélytisme religieux déguisé ; la hantise des juifs étant de toute
évidence d’être isolés parmi les autres habitants et identifiables par leur pratique de
la circoncision.
Les adeptes de la circoncision féminine interprètent également toute critique de la
pratique comme une attaque contre l’Islam (pour eux il s’agit d’un complot
impérialiste de l’Occident contre l’Afrique et l’Orient). Tous, juifs comme musulmans,
voient dans la dénonciation de la circoncision, tant masculine que féminine, une
attaque contre les religions d’inspiration biblique. [Le Dr Pierre foldès, chirurgien qui
répare gracieusement le clitoris des femmes excisées, fait l’objet de menace de
mort… C’est le sort auquel doit s’attendre quiconque s’attaque frontalement à
l’empire des circonciseurs.]

(IIHWVSV\FKRORJLTXHV

Il est aujourd’hui admis [que le bébé est une personne à part entière ; une personne
consciente qui exprime son vécu par le biais d’un langage non verbal que les
personnes sensibles et capables d’empathie appréhendent] que l’expérience de la
naissance et de la petite enfance conditionnent quasi totalement la vie adulte, et par
conséquent, que la circoncision est une expérience marquante, et même
traumatisante, qui a des effets retentissants à courts, moyens, et longs termes, des
effets psychologiques et physiologiques. Déjà en 1945 le Dr David Levy, avait mis en
garde contre le traumatisme que cause sur les enfants des gestes comme la
circoncision. En 1949 Joseph Lewis confirmera les effets néfastes de la circoncision
sur les enfants.
Le comportement d’un garçon change souvent après une circoncis, par exemple en
devenant violent, agressif, enragé, destructeurs, ou en devenant, angoissé, agité,
suicidaire [sujet aux cauchemars, à l’insomnie, à la difficulté de concentration, etc.].
Les hommes qui revivent leur circoncision sous hypnose expriment de la colère et
une volonté de vengeance.
Selon Bettelheim : « Dans certaines tribus, il est clairement admis que, si le garçon
ne comprend pas les buts positifs de la circoncision, il es trop jeune pour la
cérémonie. On serait alors tenté d’ajouter : parce que cette intervention le conduirait
plutôt à l’angoisse de castration qu’à la liberté sexuelle. » La problématique est
identique avec la circoncision féminine : « Lantier fait remarquer, en ce qui concerne
la société somalienne, qui pratique la circoncision pharaonique [infibulation] : Dans
les milieux fanatiques, non seulement les femmes ainsi traitées ne souffrent jamais
de psychose, mais elles ignorent même l’angoisse et se disent heureuses. Par
contre, les somaliennes moins attachées que naguère aux coutumes, et qui se
croient moralement obligées de subir le sort traditionnel, sont facilement atteintes de
neurasthénie, et sombrent dans l’apathie et la tristesse. »
La relation avec les parents peut être sévèrement altérée à la suite d’une
circoncision ; un sentiment de trahison [un sentiment d’avoir été abusé, violé,
sexuellement mutilé, dépossédé de soi, de son intégrité, de son corps, de sa
sexualité, de son destin] prévaut chez le circoncis [qui n’a plus confiance en
personne, ni même en soi] ; même un bébé peut se mettre à refuser tout contact
avec sa mère [et son sein nourricier]. S’il est de surcroît privé d’affection, de
tendresse, d’attention, il privera les autres de son affection.
Et quand le circoncis réalise que la circoncision subie altère la qualité de ses
rapports sexuels, il perd l’estime de soi, et perd alors l’estime des autres [des
institutions, des modèles sociaux, culturels et sexuels ; associés à la circoncision] et
adopte des comportements asociaux. Il peut rechercher des rapports sexuels avec
des enfants pour « assurer sexuellement » [avec un partenaire sexuel sexuellement
moins mûr, moins développé ; aux sensations sexuellement moins éveillées] ; ce qui
se passe fréquemment aux Etats-Unis et dans les pays musulmans.
[On sait que les pédophiles s’orientent, consciemment ou inconsciemment, vers les
professions qui les mettent en contact avec les enfants] Certains se demandent quel
est le pourcentage de pédiatres et d’urologies qui ont choisi un tel métier pour
pouvoir infliger aux garions la circoncision qu’ils ont eux-mêmes subie. « Une étude
démontre que la circoncision était surtout pratiquée par des médecins vieux, mâles et
circoncis. ». « Donald Goldman [c.f. « Circumcision, The hidden trauma »] fait le lien
entre la circoncision masculin et la hausse du taux d’opérations faites aux femmes
sans nécessité médicale. [On peut se demander pourquoi la circoncision féminine ne
s’est pas développée plus tôt aux Etats-Unis. D’abord elle a été largement pratiquée,
puis abandonnée. Ensuite, le poids des statuts sociaux était sans doute trop
important pour être transgressé. Les femmes ayant elles-mêmes démantelée l’ordre
qui sacralisait la femme par aliénation, en faisant de son sexe la matrice sacrée de
l’espèce humaine divinisée, en désacralisant leur sexe les femmes ont ouvert la voie
à la circoncision féminine.]
Et si les hommes sont favorables à la circoncision féminine [même si on leur dit
qu’elle altère le plaisir sexuel], c’est pour priver les femmes du plaisir sexuel dont ils
ont été privé par la circoncision. [De même beaucoup de femmes plébiscitent la
circoncision masculine, comme tout autre mutilation génitale masculine, parce
qu’elles veulent que le plaisir sexuel des hommes soient nivelé par le bas, et ramené
au niveau du pitoyable plaisir vaginal des frigides que sont ces femmes ; on pourra
aussi évoquer l’esprit de vengeance de ces femmes, qui font aux garçons les actes
de violence qu’elles voudraient pouvoir infliger aux hommes, à qui elles reprochent
tous leurs malheurs, toutes leurs frustrations. Les femmes excisées ou infibulées
veulent toujours que les filles soient circoncises ; et on se doute des mécanismes
psychiques qui prévalent…Comment ne pas penser que les hommes circoncis
obéissent à la même mentalité, qui entend faire à autrui ce qu’autrui a fait à soi ?]. »

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« Chaque année 15 millions de personnes sont mutilés par la circoncision, acte


qu’Alice Miller considère comme le plus « grand crime de l’humanité ». Malgré ce
chiffre effarant, le législateur, les tribunaux et les juristes accordent peu d’importance
à cette pratique en raison de sensibilité religieuse et politique. »
Depuis toujours la circoncision masculine a été dénoncée, critiquée, rejetée, y
compris par certains juifs, ce que les rabbins n’ont jamais admis, imposant alors des
formes de circoncision toujours plus mutilantes, et allant jusqu’à circoncire de force
les enfants qui tombaient entre leurs mains. Moins ostensible, moins connue, la
circoncision féminine a été pratiquée (et continue d’être pratiquée) en Occident par
des médecins, à partir du 19ème siècle, afin de lutter contre la masturbation et les
maladies qui lui étaient imputées. Les mouvements féministes ont obtenu son
interdiction en s’appuyant sur le fait qu’elle n’est pas prescrite par la religion biblique,
qui est religion dominante. Ce ne fut pourtant pas chose aisée, au nom du respect
des cultures et des coutumes. La première forme de circoncision féminine (excision
du prépuce clitoridien) fut même soutenue dans les années 70, parce que les
américains la pratiquaient [et la pratiquent à nouveau, de plus en plus massivement]
L’interdiction de la circoncision féminine a pris corps dans les années 80-90 [ce qui
n’empêche pas qu’elle soit encore pratiquée en Occident : tout comme l’interdiction
du cannabis ou des drogues dures comme la cocaïne n’empêchent pas une
consommation en forte croissance].
L’ONU ne reconnaît pas à la circoncision masculine un caractère néfaste qui
justifierait sa condamnation ; elle reconnaît même le rôle bénéfique que les
circonciseurs affirment. L’ONU se base sur des a priori, puisque l’organisation n’a
jamais mené d’études pour mesurer les effets [anatomiques, psychiques,
physiologiques] de la circoncision. [Elle se cantonne au statu quo instauré par les
tenants du pouvoir mondial basé sur le judaïsme et ses cultures dérivées ; pouvoir
mondial qui n’est pas basé sur la culture et la morale des adeptes de la circoncision
féminine.] « La vraie raison du silence de l’ONU et de ses organisations est d’ordre
politique. Ceci m’a été expressément confirmé par le Dr Leila Mehra de l’OMS, en
janvier 1992, qui dit : « La circoncision masculine est mentionnée dans la bible. Est-
ce que vous cherchez à nous créer des problèmes avec les juifs ? » Même réponse
(apparemment convenue) donnée par la président du Comité inter-africain [qui
fédère plusieurs organisations], le même jour au même endroit. »
Les occidentaux obtiennent l’interdiction officielle de la circoncision féminine en
Afrique et dans les pays musulmans en menaçant de couper les aides économiques.
[Les détenteurs du pouvoir économique et militaire sont aussi des adeptes de la
circoncision masculine. Voilà pourquoi la circoncision masculine n’est pas combattue
comme la circoncision féminine.] Interdite dans les textes de loi, elle est toujours
pratiquée par la majorité, y compris en Occident (par une minorité) ; parce qu’il est
irréaliste de poursuivre pénalement tout une population attachée à cette mutilation.

Circoncision et droits fondamentaux

Dans sa lutte contre la circoncision féminine tout le monde met en avant les principes
fondamentaux des droits élémentaires ; notamment le droit à l’intégrité physique, le
droit de ne pas être soumis au traitement inhumain et à la torture… Ces droits sont
ostensiblement bafoués avec la circoncision masculine sans que cela ne trouble
quiconque. [Pour contourner les grands et beaux principes humanistes, il suffit de
leur opposer de grands et beaux principes religieux, médicaux, voire sociaux et
politiques. Le droit culturel des parents à pratiquer leur religion sur le sexe de leur
enfant surpasse les droits élémentaires de l’enfant.]
Autre principe bafoué : le principe de non discrimination sexuelle, ethnique,
religieuse. « La reconnaissance d’un droit aux femmes qui est nié aux hommes. La
condamnation de la culture africaine procirconcision féminine et l’acceptation de la
culture occidentale et orientale procirconcision masculine. [Il est fourbe de prétendre
admettre la circoncision masculine au nom de la liberté de croyance, de culture, si la
circoncision féminine n’est pas admise malgré le fait qu’elle relève de la liberté de
croyance et de culture. Si on autorise l’une et pas l’autre, c’est que, dans un cas et
pas dans l’autre, on introduit une autre considération, qui est discriminatoire, raciste
et sexiste.] Le refus de protection des garçons juifs et musulmans par peur des
conséquences politiques. » Cette discrimination est justifiée par la soi-disant gravité
de la circoncision féminine au regard de la circoncision masculine. [Si tel est le cas,
pourquoi ne pas promouvoir une circoncision féminine moins grave, équivalente à la
circoncision masculine, comme l’ablation du prépuce clitoridien ? au lieu d’interdire
radicalement toute forme d’excision du sexe féminin. Interdire l’amputation des peaux
de vulve, qui ne nuit en rien à la fonction sexuelle et reproductive de la femme, au
prétexte que l’infibulation et la clitoridectomie nuirait au sexe féminin, revient à
interdire la circoncision masculine parce que la circoncision totale, la castration et
l’émasculation détruisent le sexe masculin.]
13 millions de garçons sont circoncis annuellement, contre 2 millions de filles. On
prétend donc lutter contre 2 millions de crimes alors qu’on laisse se perpétrer 1 »
millions de délit à peine moins graves ? C’est partial, immoral et insensé. Une telle
distinction sexiste est contreproductive [elle induit en l’homme ainsi lésé un sentiment
de frustration, de jalousie, de dépit, et au final une indifférence des hommes face aux
malheurs des femmes].
Ainsi, les droits de l’Homme cessent d’être universels pour satisfaire les juifs et les
musulmans, qui taxent d’antisémite et d’anti-islamique toute dénonciation de la
circoncision masculine. Dans ce cas, quelle crédibilité accorder aux « organisation
des droits de l’Homme », aux législateurs, aux autorités judiciaires ? qui prennent
pour seule référence morale la bible (condamnant au mépris tout autre source de
morale), et qui sacrifient les principes universels au communautarisme, aux intérêts
corporatistes.
Pour comprendre les raisons de cette partialité des « Droits universels de l’Homme »,
il faut se rappeler que la Déclaration universelle et ainsi que la convention
européenne des droits de l’Homme ont été rédigées après la seconde guerre
mondiale, au regard des faits concentrationnaires ; afin de protéger les juifs, et
accessoirement toute minorité. D’ailleurs le principal rédacteur de la Déclaration
universelle est le professeur René Cassin, juif…

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[Révolution ou évolution des mœurs, éducation ou répression ? Le monde se


contente d’espérer une révolution tranquille, une mutation réversible, progressive et
incertaine, un feu sans flamme, en misant sur la sacralisation du seul sexe féminin et
sur l’éducation des seules femmes. Le résultat ne peut être que mitigé, voire
contraire à celui espéré.
Sans faire deux poids et deux mesures, lutter contre la circoncision, tant masculine
que féminine, implique d’informer ceux qui sont des êtres humains, et neutraliser
ceux qui sont des bêtes sanguinaires.]
« Si nous admettons le droit de l’humanité à rêver, nous devons reconnaître que le
mouvement d’opposition à la circoncision, tant masculine que féminine, constitue le
mouvement de réforme sociale le plus important de notre époque. Lors du troisième
colloque sur la circoncision qui a eu lieu à l’Université de Maryland en 1994, le
psychologue et pasteur Jim Bigelow haranguait les participants en ces termes :
« Nous sommes les pionniers. Avant nous, la barbarie. Après nous, la civilisation. »

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