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Note : Ce livre est l’édition grand public d’un autre livre de l’auteur
« Circoncision masculine - Circoncision féminine
Débat religieux, médical, social et juridique »
Edition L'Harmattan, Paris, 24x16 cm, 539 pages
« Cet ouvrage présente le débat religieux, médical, social et juridique chez les juifs,
les chrétiens et les musulmans autour de la circoncision masculine et féminine.
Si aujourd’hui la circoncision féminine fait l’objet d’une campagne nationale et
internationale visant à l’interdire, la circoncision masculine est acceptée et rare sont
ceux qui osent la critiquer. On estime, à tort, qu’elle est moins grave que la
circoncision féminine, voire bénéfique pour la santé.
L’auteur dénonce ce mythe entretenu par les Nations Unies et L’organisation
Mondiale de la Santé. Il démontre que la distinction entre circoncision masculine et
féminine est illusoire, toutes deux étant une violation flagrante de l’intégrité physique
que rien ne justifie. Cette distinction est la raison principale de l’échec de la
campagne contre la circoncision féminine. On ne peut garantir le droit à l’intégrité
physique de la fille si on nie ce droit à son frère. » — Voir site de l’auteur :
http://www.lpj.org/Nonviolence/Sami/Index.htm
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L’auteur, arabe chrétien, narre un événement marquant de son enfance : une foule
est amassée devant une maison d’où retentissent des cris stridents d’enfant que l’on
circoncit, des cris mêlés aux chants des femmes… « J’en garde encore le souvenir
malgré les années. (…) Une fête où certains se réjouissent alors que d’autres
pleurent. »
1993, l’auteur donne sa première conférence sur la circoncision dans le cadre d’un
colloque sur le droit des enfants. « La moitié de la salle a applaudit alors que l’autre
était enragée. »
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L’auteur répertorie quatre types de circoncision masculine, avec la subincision :
[Virilisante ou castratrice, on prête à la circoncision toutes les caractéristiques. Un
des prétextes primitifs avancés pour justifier la circoncision, c’est de faire saigner le
sexe masculin comme saigne le sexe féminine ; nombre de femmes, complexées
et/ou contrariées par les menstruations, ressentent comme une injustice d’être
handicapées par les menstruations, et se réjouissent alors sadiquement que l’homme
soit aussi saigné. C’est cette assimilation à la femme qui fait pratiquer la subincision,
notamment chez les peuplades matriarcales. On ne peut guère attribuer une valeur
virilisante à la subincision. C’est pourquoi elle ne sera pas reprise dans cette
transcription.]
Type 2 : La plus commune. Excision de toute la partie qui recouvre le gland (peaux et
muqueuse) ; et même au-delà, au moins jusqu’à la moitié de la moitié.
[Le livre « Le désert des désert », aux Editions Terre humaine/Plon, de Wildfred
Thesiger (explorateur britannique qui, de 1946 à 1950, voyage avec les Bédouins),
raconte cette pratique de la « circoncision totale » :
« Leurs amis les aidaient à enlever leurs pantalons, puis, l’un après l’autre, ces
jeunes gens, qui avaient l’air de filles avec leurs traits délicats et leurs longs cheveux
flottants, allaient se placer devant leurs tribus respectives. Chacun d’eux se tenaient
debout, les jambes écartées, les mains agrippées à sa chevelure, regardant sans
sourciller le poignard fiché devant lui ; pendant tout ce temps, un esclave manipulait
son pénis et, dès que l’organe était en érection, l’écorchait sur toute sa longueur. Sa
tâche achevée, l’homme faisait un pas de côté ; alors, le jeune homme bondissait en
avant et se mettait à danser frénétiquement devant la foule avide et curieuse, sautant
et gambadant au rythme entraînant des tambours, tandis que le sang giclait et lui
coulait le long des jambes. C’était là une variante d’un rite remontant à une période
bien antérieure à l’Islam. Dans les montagne du Hesjaz, on pratiquait encore,
généralement sur des hommes mariés, ayant eu déjà des enfants, une circoncision
totale qui consiste à leur enlever la peau, du nombril jusqu’à l’intérieur des cuisses. »
— Extrait du magazine Geo de Août 1998
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Le pourcentage de circoncis dans le monde est incertain, à cause de l’obscurantisme
qui entoure cette pratique. 50 % des hommes et des garçons pourraient être
circoncis ; en France, par exemple ce sont sans doute 30 % de la population
masculine (immigrés arabo-africain compris) qui est circoncise, ce qui est bien plus
important que le taux officiel qui établit à peine 10% le taux de circoncis (le taux de
circoncis est comme le taux de personnes d’origine afro-arabo-maghrébine ou le taux
de personnes survivant sans ressources issues d’un travail : sans doute 1,5 à 2 fois
supérieur au taux officiel). Les chiffres officiels établissent à 13_300_300 le nombre
de garçons circoncis annuellement, soit 25 garçons par minute, ou environ 1 garçon
toutes les 2 secondes.
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&KDSLWUH/DFLUFRQFLVLRQFKH]OHVMXLIV
[Le mythe veut que les juifs pratiquent la circoncision après qu’un certain Abraham
eut reçu l’ordre d’un dieu nommé Yahvé d’instaurer la circoncision. Les textes des
religions monothéistes sont notoirement connus pour avoir été écrits à plusieurs
mains et à plusieurs époques. Leur honnêteté intellectuelle est mise en doute ; leurs
multiples invraisemblances confortent l’idée d’une falsification et d’une invention des
faits exposés. Pour les historiens les juifs ont tiré leur pratique des Egyptiens, qui
sont connus pour avoir pratiqué et pour pratiquer encore aujourd’hui tant la
circoncision masculine que féminine. Les juifs sont réputés avoir pratiqué la
circoncision féminine outre la circoncision masculine. « Strabon, qui avait visité
l’Egypte entre 25 et 23 av. J-C, écrit : Un autre usage spécial aux Egyptiens, et l’un
de ceux auxquels ils tiennent le plus, consiste à élever scrupuleusement tous les
enfants qui leur naissent et à pratiquer la circoncision sur les garçons et l’excision sur
les filles. Il est vrai que cette double coutume se retrouve aussi chez les juifs ; les
juifs sont originaires d’Egypte. »
Les juifs se livrent à une inversion des statuts : on pense naturellement qu’une
mutilation génitale retranche (l’enfant de la mère, l’home de la femme, l’humain du
divin), mais pour les juifs c’est tout le contraire, l’incirconcision retranche, la
circoncision relie…
Pour les juifs un incirconcis est un impur ; il est donc interdit de séjour, et
intouchable. L’homme intact est un paria qu’une juive ne peut épouser.
« L’interdiction de donner une juive à un incirconcis est liée au concept du Peuple
élu. »
Cette règle biblique a été formulée dans un projet de loi présenté à la Knesset en
septembre 1984. Ce projet prévoit des sanctions contre le mariage et les relations
sexuelles entre juifs et non juifs. Un député conservateur a comparé ce projet avec
les lois raciales nazies de 1935.
Le mépris que les juifs vouent aux hommes intacts leur interdit de frayer avec
eux ou de consommer leur nourriture. Cette séparation stricte entre circoncis et
incirconcis s’étend jusqu’à la tombe.
Les juifs circoncisent les juifs incirconcis avant de les enterrer ; car un incirconcis ne
peut côtoyer un circoncis, mêmes morts. C’est notamment le sort réservé aux juifs
émigrés de l’URSS. Le Jerusalem Report du 09.09.1993 écrit : « …partout en Israël
les société d’enterrement circoncisent les cadavres avant de les enterrer, sans
l’autorisation des familles des morts. »
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Les juifs n’ont pas toujours pratiqué la circoncision. Tout le monde tient pour
acquis que la circoncision est indissociable de la judéité, et tout le monde passe sous
silence le fait que les juifs n’ont pas toujours pratiqué la circoncision, et que certains
juifs ont toujours refusé et refusent encore de la pratiquer. Depuis l’antiquité de
nombreux juifs se sont même fait refaire un pseudo prépuce.
« Pour faire face au rejet de la circoncision, les rabbins ont prescrit vers l’an 140 une
forme d’amputation plus sévère, qui enlève non seulement le prépuce, mais aussi la
doublure du prépuce, rendant ainsi plus difficile l’étirement de la peau du pénis [qui
permet de recouvrir le gland]. »
Avec la révolution française de 1789 et son projet d’une société sans clivages
ni discrimination la circoncision fut dénoncée comme une entrave à l’entente
entre juifs et non juifs. En 1871 un synode juif prit une décision unanime suite à
l’augmentation du nombre d’enfants juifs qui n’étaient pas circoncis, déclarant qu’un
enfant était juif du seul fait de naître d’une mère juive, sans avoir à être circoncis
pour que cela soit établi.
Les juifs réformés qui ont émigrés en Amérique au XIXème siècle ont maintenu
le principe selon lequel la filiation juive se faisait par la mère, et non par la
circoncision. Pour ce qui est de la conversion au judaïsme, « toute personne
honorable et intelligente » doit être intégré « dans l’alliance sacré d’Israël », « sans
aucune rite initiatique ou l’observation d’une cérémonie quelconque. » Aucune
marque physique n’était requise.
Cependant, la circoncision se développa aux USA [avec le puritanisme victorien]. Les
juifs purent à nouveau circoncire sans nuire à la cohésion nationale. La deuxième
guerre mondiale porta un coup fatal au mouvement des juifs réformés, alors que les
juifs furent assimilés à la circoncision ; cette mutilation s’imposa à nouveau aux juifs
comme le propre des juifs.
Malgré ce retour de circoncision, l’opposition à la circoncision a ressurgit aux USA à
l’initiative des Chrétiens, ce qui permet aux juifs réformateurs de rejeter à nouveau la
circoncision.
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Officiellement les juifs ne circoncisent pas les filles. Des documents témoignent
cependant de la pratique de la circoncision féminine chez certains juifs, à différentes
époques de l’Histoire.
[Différentes formes de circoncision féminine ont toujours été en usage en Egypte
(Cléopâtre et Néfertiti étaient excisées). Les Chrétiens coptes la pratiquent. On peut
penser que les juifs l’ont aussi adoptée, à une époque ou une autre ; quand ils
vivaient dans des pays où elle avait cours.]
Stabon décrit la tribu des Créophages en ces termes : »Chez ce peuple, tous les
hommes ont le gland déformé et comme mutilé, et toutes les femmes, conformément
à la coutume des juifs, subissent l’excision des petites lèvres. » Autre auteur, autre
récit : « La superstitution imposa la circoncision, l’excision, et maintes autres
pratiques semblables. »
L’excision est en usage chez les Falachas comme chez les Agazis. Les Falachas
disent que « l’excision était en usage à Jérusalem du temps de Salomom, et qu’eux
la pratiquaient déjà lorsqu’ils sortirent de la Palestine pour venir en Abyssinie ».
James Bruce ajoute que les missionnaires catholiques d’Egypte supposaient que
l’excision des femmes coptes était une coutume judaïque.
Sir Richard Burton écrit : « La circoncision féminine est la règle parmi certaine tribus
juives isolées. » « Je crois, malgré les savants historiens, qu’elle est pratiquée par
certains juifs orientaux. »
Les juifs nient avoir jamais pratiqué la circoncision féminine. Des juifs étaient
néanmoins réputés avoir participé, avec d’autres médecins occidentaux, à la pratique
de la circoncision féminine, notamment aux USA.
Sami a. Aldeeb dit connaître une trentenaire australienne, née d’un père juif et d’une
mère non juive, qui a été circoncise par un rabbin à l’âge de 12 ans, après avoir été
surprise par son père en train de se masturber.
La circoncision n’est pas évoquée dans la Bible, mais comme bien des coutumes
juives, qui ont été justifiées par une interprétation extensive des textes religieux.
Quelle est la part de Yahvé et la part des religieux dans les us et coutumes des juifs
(comme de tous ceux qui prétendent agir au nom de leur dieu) ? La circoncision
masculine est elle-même réputée avoir été « empruntée » aux Egyptiens, qui
auraient très bien pu également emprunter la circoncision féminine.
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La circoncision masculine
Pratiquée aux USA depuis 1860, soit 10 ans avant la circoncision masculine, elle
continue d’être pratiquée, bien moindrement [Notons le fort développement de la
nymphectomie et de l’ablation du prépuce clitoridien aux USA]
Les protestants américains [majoritaires aux USA] prônent ouvertement la pratique
de la circoncision dans le respect de la Bible et de ses préceptes, ce à quoi les
opposants à la circoncision répondre qu’ils doivent alors suivre toutes les
prescriptions « divines »… ce que les adeptes de la « circoncision religieuse » ne
font pas. [Pour le pervers et délirants adeptes de la circoncision, tout est prétexte à
circoncire, au mépris de toutes les incohérences et des contradictions des fous qu’ils
sont] De plus, la circoncision qui est pratiquée aujourd’hui (amputation de tout le
prépuce) est plus mutilante que la circoncision telle qu’elle était pratiquée dans les
temps bibliques (amputation de la seule partie périphérique du prépuce ; que l’on
désigne communément comme un acte consistant à « couper le bout de peau »).
&KDSLWUH/DFLUFRQFLVLRQFKH]OHVPXVXOPDQV
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Antiquement les raisons de circoncire les femmes sont les mêmes que celles
invoquées pour circoncire les hommes. La controverse a donc la même teneur.
Mahomet aurait autorisé la clitoridectomie en recommandant simplement de ne pas
couper tout le clitoris. Les opposants à la clitoridectomie affirment que les femmes
circoncises ne peuvent éprouver de plaisir sans leur organe du plaisir [alors que les
études montrent que les femmes excisées connaissent le plaisir et l’orgasme]. Les
défenseurs de la circoncision féminine prétendent qu’elle ne réduit pas la
concupiscence et qu’elle renforce même le plaisir de l’homme et de la femme [c’est
exactement le discours tenu sur la circoncision masculine ; procédant par
désinformation]. Tout dépendrait de l’âge auquel est pratiqué la clitoridectomie :
pratiquée avant la formation des nerfs vénériens, la jouissance est à jamais
corrompue, pratiquée après [à l’adolescence ou plus tard, comme c’est
traditionnellement le cas chez les africains] la jouissance demeure possible grâce à
l’ensemble des tissus érogènes du sexe féminin, notamment ceux qui entourent le
vagin.
Aux Usa, en 1959, Le Dr Rathmann se déclare favorable à la circoncision féminine
dont « la valeur pour améliorer la fonction a été acceptée par différentes cultures
durant les 3500 ans passés », qu’il recommande en cas de phimosis du clitoris et
dans tous les cas où le clitoris est enfoui, notamment chez les femmes adipeuses.
Dans les années 70, les magazines comme Playboy ou Cosmopolitan rapportent que
la circoncision féminine est l’opération la plus fréquemment pratiquée pour améliorer
la sexualité. Wallerstein estime en 1980 que 3000 circoncisions féminines sont
pratiquées annuellement aux USA, soit 50 fois plus en comptabilisant les
circoncisions pratiquées en cliniques privées.
Circoncision et masturbation
Les religions de la circoncision méprisent violemment la masturbation, qui est
associée à toutes les tares et toutes les maladies. Les tenants de la religion judéo-
chrétienne ont été des opposants acharnés à la masturbation. Sous couvert de
médecine, ils ont diabolisé la masturbation ils ont mis en place un ensemble de
mesures répressives allant jusqu’à la mutilation génitale (infibulation, clitoridectomie,
circoncision du pénis et du clitoris ; cette dernière intervention connaît actuellement
un regain d’intérêt majeur aux USA), en passant par des règles de conduite stricte,
le sport intensif, une alimentation non stimulante, ou encore des appareillages
destinés à empêcher tout contact avec les organes génitaux.
Dans l’Occident du XIXème siècle la phobie de la masturbation s’est répandue,
jusqu’à l’obsession, surtout en Angleterre et aux Etats-Unis ; pays sous influence du
puritanisme victorien professant l’existence d’une classe blanche supérieure, dont la
préservation, impérieuse, dépendait de son comportement sexuel. Les médecins
(particulièrement les juifs), les industriels, et les religieux, figurent sont les principaux
promoteurs de la lutte contre la masturbation ; ainsi, Harvey Kellogg (père des
céréales pour petit déjeuner) fit fortune en vendant des livres diabolisant la
masturbation. En Europe la clitoridectomie était en usage, notamment en Angleterre,
mais c’est aux USA que la circoncision féminine et masculine a perduré. « Le Dr alan
F. Guttamacher fait remarquer que jusque dans les années 1940, les filles étaient
souvent circoncises aux Etats-Unis pour soigner la masturbation. »
La palme revient au démon du jour : le sida. [C’est la superstar des circonciseurs qui
dandinent frénétiquement comme des pétasses en chaleur le spectre démoniaque
du grand méchant, de l’hyper terrorisant VIH. Le sida est l’arme foudroyante alors
laquelle les circonciseurs sabrent des verges de garçonnets sur l’autel de leur
perversité.] Le succès du sida auprès des circonciseurs commence à la fin des
années 80. Face à une opposition croissance envers la circoncision, les médecins
juifs ont commencé à propager l’idée fallacieuse établissant un lien entre VIH et
pénis intact.
En 1995 l’OMS publie des statistiques qui montrent que les pays qui circoncisent
massivement sont les plus atteints par le sida.
Extrait : 96.7% au Zimbabwe, 25,8 au Kenya, 16% aux Etats-Unis… 8,9% en Italie,
4,4% au Danemark, 3,5% en France, 1,6% en Norvège, 0,2% en Hongrie.
La restauration du prépuce
Pratiquée depuis des siècles, elle connaît un retour en force depuis deux décennies.
Des milliers de circoncis s’intéressent à la possibilité de reconstituer leur intégrité
génitale, gage pour eux d’un mieux-être psychique et d’une amélioration de leur
sexualité et de leur plastique. Evidement les juifs pestent contre cette mouvance ;
dans l’antiquité la démarche provoquait le courroux des rabbins, qui avaient alors
instauré une circoncision plus mutilante (amputation totale du prépuce et de sa
doublure) pour rendre difficile ou impossible toute reconstruction du prépuce. [En
fait, les rabbins s’octroient, aujourd’hui encore, le droit de circoncire de force tout
enfant ayant un parent juif, même si un ou les deux parents refusent de faire
circoncire leur fils ; allant jusqu’à en appeler à un tribunal pour avoir le droit de
circoncire un fils de juifs envers et contre la volonté des parents]. Dans des sociétés
où la circoncision est largement tolérée ou massivement imposée, le désir de
restauration est incompréhensible, voire raillée, critiquée ou combattue ; les circoncis
qui cherchent désespérément à retrouver leur intégrité physique sont traités de
malades mentaux par les circonciseurs, alors que les malades sont les circonciseurs
qui détruisent un sexe normal, le désir d’avoir un corps intact est une démarche
normale, naturelle, saine. [Ceux qui s’arrogent le droit de mutiler le sexe des garçons
« pour leur bien », ceux qui s’arrogent un droit de propriété sur le corps des autres,
sont ceux qui s’arrogent le droit de dire aux circoncis comment ils doivent se sentir
en tant que circoncis et pourquoi ils ne doivent pas se sentir mal en tant que
circoncis (parce que « les femmes aiment les sexes circoncis », le « dieu » aime les
circoncis, etc.), allant jusqu’à reléguer toute velléité de la lutte contre la circoncision
en dernière position des luttes à mener pour améliorer la condition humaine.]
Jim Bigelow, pasteur et docteur en psychologie, est un des précurseurs du
mouvement de restauration, auteur du livre à succès « The joy of circumcising », qui
explique : « J’ai souffert de ma circoncision. J’ai tenté de me soulager en restaurant
mon prépuce. Ayant été satisfait du résultat, j’ai essayé de soulager la douleur des
autres. ». « Avant je faisais l’amour en noir et blanc, maintenant je fais l’amour en
couleur. A la question : « Qui s’adresse à toi, et combien coûte la consultation ? », la
réponse est : « Des chrétiens et des juifs me consultant ; ce qui rend furieux les
rabbins. Mes consultations sont gratuites. »
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Depuis les temps bibliques sont rapportés les cas d’individus qui s’automutilent en
invoquant l’ordonnance de voix intérieures. Leurs gestes, qui ont pu être attribués à
des forces supérieures sont aujourd’hui considérés comme le résultat de maladies
organiques ou psychiques, ou plus simplement de conditionnement mental.
Les religions [en tant que représentation formelle des malades mentales et autres
forces psychiques qui s’imposent aux esprits faibles] ont joué un rôle majeur dans la
propagation des mutilations génitales, surtout chez les plus faibles esprits, les
névropathes et les psychotiques ; qui se sentent valorisées par leurs « voix
intérieures », comme élus pour accomplir une mission terrestre, une mission de
purification… « Favazza signale les raisons souvent données par les femmes qui se
mutilent : contrôler son esprit, se sentir relaxée, se sentir réelle à nouveau, se sentir
moins seule, expier un péché, répondre à des voix intérieures, obéissance à des
mauvais esprits. » Deux types de prétextes sont invoqués pour s’automutiler : les
obligations religieuses [purification] et les forces extraterrestres [mission]. [il existe
des individus pratiquant les modifications corporelles, notamment génitales. Quand
un adepte de la subincision et autres modifications génitales parlent de sa
circoncision SUBIE à sa naissance, on peut penser que ces individus cherchent à se
réapproprier la mutilation génitale qu’ils ont subie et dont l’origine, le fondement, la
nature et la finalité leur échappe et les perturbe. En achevant de s’automutiler le
sexe, ils cherchent à se réapproprier leur corps, leur sort, leur sexualité ; même si
c’est par l’absurde, par une voix extrême, autodestructrice (plutôt choisir le moment
de sa mort que d’attendre que la mort frappe par la volonté d’un tiers.]
Les mutilations infligées correspondent souvent à celle figurée par les religions,
essentiellement les mutilations génitales. Ainsi, 500 personnes s’énucléeraient l’œil
chaque année aux Etats-Unis, tous chrétiens, influencés par l’évangile qui dit : « Si
ton œil droit est pour toi une occasion de péché, arrache-le et jette-le loin de toi. »
Favazza donne un exemple, celui d’un homme qui, après avoir vainement cherché à
« purifier son esprit » adoptant les signes extérieurs de la foi religieuse, s’est
émasculé castré pour expier des épisodes d’alcoolisme et de transgressions
sexuelles, assurant : « Même si on certifiera que je suis fou, il est beaucoup mieux
pour moi d’avoir pu me purifier. »
[Quand l’esprit est trop torturé, quand le psychisme est obnubilé par les tourments de
l’âme, quand l’esprit n’est pas ancré dans le corps et pas en harmonie avec la vie
terrestre, blesser ou mutiler le corps est un moyen de « revenir à soi dans le corps »,
de naître ou renaître au corps, même amputé, une façon de forcer l’esprit à
considérer le corps et la vie terrestre avec plus d’attention ; il ne s’agit alors pas
d’une démarche suicidaire mais d’une démarche de survie, même si elle implique un
sacrifice d’une partie du vivant.
Il s’agit d’un procédé psychique primitif en usage dans les pratiques magiques qui
consistent à mettre une charge émotionnelle dans un objet en le regardant comme
l’incarnation d’une maladie, d’un ennemi. Quand la conviction est établie que l’objet
(une poupée de cire par exemple) porte en elle le Mal, il suffit de détruire la poupée
pour que le Mal disparaisse de la personne malade.]
L’automutilation peut trouver sa source dans une enfance maltraitée, malheureuse,
qui s’est déroulée dans une environnement familial troublé, malsain. Le sujet
reproduit les mauvais traitements par habitude, avec le sentiment de ne pas avoir
assez de valeur pour mériter l’amour, le respect de son corps, les sentiments de joie,
etc. L’automutilation peut exprimer toute la rancœur que la personne éprouve envers
ceux qui l’ont maltraitée, à défaut de pouvoir ou d’avoir l’idée de s’en prendre à ses
tortionnaires. L’automutilation peut-être aussi une stratégie pour attirer l’attention,
pour échapper à un sort (au travail par exemple).
Les individus qui s’automutilent ont « le cerveau dérangé ». Le dénommé Abraham,
qu’imitent les circonciseurs juifs et les musulmans, est un personnage mythique sans
doute aussi dérangé.
Tous les adeptes de la circoncision ne sont pas des fous, mais tous subissent la
pression plus ou moins tyrannique, de la culture et de la société [les pays qui
pratiquent systématiquement la circoncision sont tous des pays aliénants,
antidémocratiques, obscurantistes ; la seule différence entre les pays d’apparence
démocratiques comme les Etats-Unis et les pays allègrement antidémocratiques
comme les pays musulmans, c’est que les pseudo démocraties abusent subtilement
leurs populations, qui sont instruites, tandis que les pays autocratiques peuvent
imposer des lois et des mœurs la grossièreté et la brutalité qui caractérise les pays
arriérés]. Les médecins n’échappent pas à la règle, eux aussi sont soumis à la
culture et à l’idéologie médicale dominante ; eux aussi se cachent derrière des
prétextes plus ou moins grossiers. « Au-delà de toute justification sociale ou
religieuse, il y a le désir, le besoin ou la nécessité de faire comme les autres. » Ainsi,
beaucoup d’américains circoncisent leurs garçons parce que les autres sont
circoncis ; de même qu’en Afrique certaines filles non excisées demandent à être
excisées, simplement pour ne pas subir les railleries et l’hostilité des filles excisées.
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Dans les sociétés modernes, à mesure que la naissance est passée sous contrôle
médical, la circoncision s’est développée [de manière industrielle]. C’est
particulièrement le cas aux Etats-Unis où le nombre de circoncisions masculines et
féminines coïncide avec le nombre de naissance en milieu hospitalier. « Les
médecins de l’armée américaine ont largement contribué à la diffusion de la
circoncision masculine », allant jusqu’à circoncire de force les conscrits intacts ;
prétendument afin de les aguerrir, de les rendre plus agressifs, plus indifférents à la
cruauté.
La loi de domination par la circoncision s’impose avec la loi du silence : les circoncis
ne doivent pas exprimer leurs ressentis négatifs à l’égard de la circoncision ; tout
comme les femmes et les enfants violés se voient, sous la menace, imposer le
silence sur ce qu’ils ont subi. Toute discussion sur le sujet est évitée, ou bien elle est
restreinte à une présentation conforme à l’ordre des dominants circonciseurs.
Sans les mensonges la circoncision apparaît telle qu’elle est : une mutilation, une
pratique sadique [propre au sadomasochisme intrinsèque des relations humaines].
Mais parce qu’elle est pratiquée par des individus qui s’imposent comme des
individus respectables, le caractère ignoble et haïssable de la circoncision s’efface
derrière les apparats pompeux des circonciseurs, qu’ils soient médecins ou religieux.
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[Quand il n’est pas mangé, séché, enterré, jeté…] Le prépuce est une matière
première qui fait l’objet d’un commerce à destination des laboratoires de culture de
peau pour les grands brûlés [ou l’industrie cosmétique des crèmes anti-âge pour les
femmes]. Des entreprises cotées en Bourse [comme Novartis] réalisent de grands
profits avec le prépuce des bébés sexuellement mutilés.
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Il est aujourd’hui admis [que le bébé est une personne à part entière ; une personne
consciente qui exprime son vécu par le biais d’un langage non verbal que les
personnes sensibles et capables d’empathie appréhendent] que l’expérience de la
naissance et de la petite enfance conditionnent quasi totalement la vie adulte, et par
conséquent, que la circoncision est une expérience marquante, et même
traumatisante, qui a des effets retentissants à courts, moyens, et longs termes, des
effets psychologiques et physiologiques. Déjà en 1945 le Dr David Levy, avait mis en
garde contre le traumatisme que cause sur les enfants des gestes comme la
circoncision. En 1949 Joseph Lewis confirmera les effets néfastes de la circoncision
sur les enfants.
Le comportement d’un garçon change souvent après une circoncis, par exemple en
devenant violent, agressif, enragé, destructeurs, ou en devenant, angoissé, agité,
suicidaire [sujet aux cauchemars, à l’insomnie, à la difficulté de concentration, etc.].
Les hommes qui revivent leur circoncision sous hypnose expriment de la colère et
une volonté de vengeance.
Selon Bettelheim : « Dans certaines tribus, il est clairement admis que, si le garçon
ne comprend pas les buts positifs de la circoncision, il es trop jeune pour la
cérémonie. On serait alors tenté d’ajouter : parce que cette intervention le conduirait
plutôt à l’angoisse de castration qu’à la liberté sexuelle. » La problématique est
identique avec la circoncision féminine : « Lantier fait remarquer, en ce qui concerne
la société somalienne, qui pratique la circoncision pharaonique [infibulation] : Dans
les milieux fanatiques, non seulement les femmes ainsi traitées ne souffrent jamais
de psychose, mais elles ignorent même l’angoisse et se disent heureuses. Par
contre, les somaliennes moins attachées que naguère aux coutumes, et qui se
croient moralement obligées de subir le sort traditionnel, sont facilement atteintes de
neurasthénie, et sombrent dans l’apathie et la tristesse. »
La relation avec les parents peut être sévèrement altérée à la suite d’une
circoncision ; un sentiment de trahison [un sentiment d’avoir été abusé, violé,
sexuellement mutilé, dépossédé de soi, de son intégrité, de son corps, de sa
sexualité, de son destin] prévaut chez le circoncis [qui n’a plus confiance en
personne, ni même en soi] ; même un bébé peut se mettre à refuser tout contact
avec sa mère [et son sein nourricier]. S’il est de surcroît privé d’affection, de
tendresse, d’attention, il privera les autres de son affection.
Et quand le circoncis réalise que la circoncision subie altère la qualité de ses
rapports sexuels, il perd l’estime de soi, et perd alors l’estime des autres [des
institutions, des modèles sociaux, culturels et sexuels ; associés à la circoncision] et
adopte des comportements asociaux. Il peut rechercher des rapports sexuels avec
des enfants pour « assurer sexuellement » [avec un partenaire sexuel sexuellement
moins mûr, moins développé ; aux sensations sexuellement moins éveillées] ; ce qui
se passe fréquemment aux Etats-Unis et dans les pays musulmans.
[On sait que les pédophiles s’orientent, consciemment ou inconsciemment, vers les
professions qui les mettent en contact avec les enfants] Certains se demandent quel
est le pourcentage de pédiatres et d’urologies qui ont choisi un tel métier pour
pouvoir infliger aux garions la circoncision qu’ils ont eux-mêmes subie. « Une étude
démontre que la circoncision était surtout pratiquée par des médecins vieux, mâles et
circoncis. ». « Donald Goldman [c.f. « Circumcision, The hidden trauma »] fait le lien
entre la circoncision masculin et la hausse du taux d’opérations faites aux femmes
sans nécessité médicale. [On peut se demander pourquoi la circoncision féminine ne
s’est pas développée plus tôt aux Etats-Unis. D’abord elle a été largement pratiquée,
puis abandonnée. Ensuite, le poids des statuts sociaux était sans doute trop
important pour être transgressé. Les femmes ayant elles-mêmes démantelée l’ordre
qui sacralisait la femme par aliénation, en faisant de son sexe la matrice sacrée de
l’espèce humaine divinisée, en désacralisant leur sexe les femmes ont ouvert la voie
à la circoncision féminine.]
Et si les hommes sont favorables à la circoncision féminine [même si on leur dit
qu’elle altère le plaisir sexuel], c’est pour priver les femmes du plaisir sexuel dont ils
ont été privé par la circoncision. [De même beaucoup de femmes plébiscitent la
circoncision masculine, comme tout autre mutilation génitale masculine, parce
qu’elles veulent que le plaisir sexuel des hommes soient nivelé par le bas, et ramené
au niveau du pitoyable plaisir vaginal des frigides que sont ces femmes ; on pourra
aussi évoquer l’esprit de vengeance de ces femmes, qui font aux garçons les actes
de violence qu’elles voudraient pouvoir infliger aux hommes, à qui elles reprochent
tous leurs malheurs, toutes leurs frustrations. Les femmes excisées ou infibulées
veulent toujours que les filles soient circoncises ; et on se doute des mécanismes
psychiques qui prévalent…Comment ne pas penser que les hommes circoncis
obéissent à la même mentalité, qui entend faire à autrui ce qu’autrui a fait à soi ?]. »
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Dans sa lutte contre la circoncision féminine tout le monde met en avant les principes
fondamentaux des droits élémentaires ; notamment le droit à l’intégrité physique, le
droit de ne pas être soumis au traitement inhumain et à la torture… Ces droits sont
ostensiblement bafoués avec la circoncision masculine sans que cela ne trouble
quiconque. [Pour contourner les grands et beaux principes humanistes, il suffit de
leur opposer de grands et beaux principes religieux, médicaux, voire sociaux et
politiques. Le droit culturel des parents à pratiquer leur religion sur le sexe de leur
enfant surpasse les droits élémentaires de l’enfant.]
Autre principe bafoué : le principe de non discrimination sexuelle, ethnique,
religieuse. « La reconnaissance d’un droit aux femmes qui est nié aux hommes. La
condamnation de la culture africaine procirconcision féminine et l’acceptation de la
culture occidentale et orientale procirconcision masculine. [Il est fourbe de prétendre
admettre la circoncision masculine au nom de la liberté de croyance, de culture, si la
circoncision féminine n’est pas admise malgré le fait qu’elle relève de la liberté de
croyance et de culture. Si on autorise l’une et pas l’autre, c’est que, dans un cas et
pas dans l’autre, on introduit une autre considération, qui est discriminatoire, raciste
et sexiste.] Le refus de protection des garçons juifs et musulmans par peur des
conséquences politiques. » Cette discrimination est justifiée par la soi-disant gravité
de la circoncision féminine au regard de la circoncision masculine. [Si tel est le cas,
pourquoi ne pas promouvoir une circoncision féminine moins grave, équivalente à la
circoncision masculine, comme l’ablation du prépuce clitoridien ? au lieu d’interdire
radicalement toute forme d’excision du sexe féminin. Interdire l’amputation des peaux
de vulve, qui ne nuit en rien à la fonction sexuelle et reproductive de la femme, au
prétexte que l’infibulation et la clitoridectomie nuirait au sexe féminin, revient à
interdire la circoncision masculine parce que la circoncision totale, la castration et
l’émasculation détruisent le sexe masculin.]
13 millions de garçons sont circoncis annuellement, contre 2 millions de filles. On
prétend donc lutter contre 2 millions de crimes alors qu’on laisse se perpétrer 1 »
millions de délit à peine moins graves ? C’est partial, immoral et insensé. Une telle
distinction sexiste est contreproductive [elle induit en l’homme ainsi lésé un sentiment
de frustration, de jalousie, de dépit, et au final une indifférence des hommes face aux
malheurs des femmes].
Ainsi, les droits de l’Homme cessent d’être universels pour satisfaire les juifs et les
musulmans, qui taxent d’antisémite et d’anti-islamique toute dénonciation de la
circoncision masculine. Dans ce cas, quelle crédibilité accorder aux « organisation
des droits de l’Homme », aux législateurs, aux autorités judiciaires ? qui prennent
pour seule référence morale la bible (condamnant au mépris tout autre source de
morale), et qui sacrifient les principes universels au communautarisme, aux intérêts
corporatistes.
Pour comprendre les raisons de cette partialité des « Droits universels de l’Homme »,
il faut se rappeler que la Déclaration universelle et ainsi que la convention
européenne des droits de l’Homme ont été rédigées après la seconde guerre
mondiale, au regard des faits concentrationnaires ; afin de protéger les juifs, et
accessoirement toute minorité. D’ailleurs le principal rédacteur de la Déclaration
universelle est le professeur René Cassin, juif…
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