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MARCEL PROUST : DU COTE DE

CHEZ SWANN - RESUME


A LA RECHERCHE DU TEMPS PERDU - MARCEL PROUST

Résumé détaillé. - 1/7 : Du côté de chez Swann

Première partie : COMBRAY

Réveils. L'obscurité de la nuit ; le monde des rêves. La confusion spatio-temporelle.


L'apparition successive des chambres d'autrefois : à Combray, à Tansonville chez Mme de
Saint-Loup, les chambres d'hiver et d'été, la chambre Louis XVI, la chambre à Balbec.
L'habitude.

Le drame du coucher à Combray. La lanterne magique : Golo et Geneviève de Brabant.


Leur figure surnaturelle et mystérieuse. Soirées de famille : les tours de jardin de la
grand-mère sous la pluie. Le petit cabinet sentant l'iris. Le baiser du soir. Visites de
Swann. Son père. Sa vie mondaine, insoupçonnée de mes parents. La stabilité des classes
sociales. Les taquineries de la grandtante à l'égard de Swann. Les deux Swann : le bon
voisin et l'homme du monde. Notre personnalité sociale est une création de la pensée des
autres. La maison de Mme de Villeparisis à Paris : le giletier et sa fille. Le neveu de Mme
de Villeparisis. Le grand-père, amateur de potins. Le préjugé idéaliste des tantes Céline et
Flora. L'angoisse de monter l'escalier sans viatique. La rédaction d'une lettre à Maman ;
le code de Françoise. Swann a connu une angoisse semblable à la mienne. Ma résolution
de revoir Maman avant de me coucher. Mon éducation. La conversation des parents après
le départ de Swann. L'étonnement de Maman me voyant dans l'escalier. La conduite
arbitraire de mon père. Ma mauvaise conscience. Les cadeaux de ma grand-mère ; ses
idées sur les livres, sur l'art. Lecture de George Sand, François le Champi. La voix de
Maman.

Résurrection de Combray par la mémoire involontaire. Le Combray nocturne et partiel


dans la mémoire volontaire. Notre passé est caché en quelque objet matériel. La
madeleine trempée dans la tasse de thé. Mon effort pour percer le secret du plaisir.
Combray ressuscité par le goût de la madeleine.

II

Combray. L'aspect extérieur de la ville de Combray. Les deux chambres de ma tante


Léonie. Son perpétuel monologue. Son tilleul. Sa table servant d'officine et de maître-
autel. Françoise. Maman et Françoise. Le matin, conversation entre ma tante et Françoise
sur de petits événements. Tout le monde se connaît à Combray. L'église : son porche, ses
vitraux. Deux tapisseries représentant le couronnement d'Esther. Les objets précieux.
L'église : un espace à quatre dimensions. Sa crypte, son abside, son clocher. La
comparaison avec d'autres clochers. Les silhouettes changeantes du clocher de Combray.
Legrandin. Sa critique du snobisme. Eulalie. Les deux catégories de gens que déteste ma
tante Léonie. Déjeuners du dimanche. Un coin du jardin, l'arrière-cuisine et le cabinet de
l'oncle Adolphe. Mon amour platonique du théâtre : titres sur les affiches. Mes
conversations avec mes camarades sur les acteurs. Visite chez mon oncle, à Paris. Chez
lui, rencontre avec la dame en rose. Mon baiser sur la main de la dame. Brouille de
l'oncle Adolphe avec ma famille. La fille de cuisine, enceinte. La Charité et l'Envie de
Giotto. La splendeur du dehors perçue dans la chambre. Lecture au jardin, sous le
marronnier. L'état de ma conscience pendant la lecture. Les personnages de roman.
Paysages évoqués par les livres. Mes rêves de voyage et d'amour. La fille du jardinier et
le passage des cuirassiers. Bloch m'initie à Bergotte. Bloch et ma famille. Bloch mis à la
porte. Le style de Bergotte. Ses premiers admirateurs : l'amie de ma mère, le docteur du
Boulbon et moi. Bergotte et moi. Swann lié avec Bergotte. La Berma. Façons de parler et
tour d'esprit de Swann. L'amitié de Mlle Swann avec Bergotte la rend prestigieuse à mes
yeux. La tante Léonie et sa pepsine. La pluie ; les visites simultanées d'Eulalie et du curé.
Le peintre dans l'église. Les vitraux critiqués par le curé. L'histoire de l'église Saint-
Hilaire. Le point de vue qu'on a du clocher. Eulalie et Françoise. La tante épuisée par le
discours interminable du curé. La délivrance de la fille de cuisine. Les cauchemars de ma
tante. Les déjeuners du samedi. Les aubépines sur l'autel de l'église, au "mois de Marie".
Vinteuil. La visite chez Vinteuil. Sa fille a l'air d'un garçon. Promenades au clair de lune
autour de Combray. Les rêveries de la tante sur les cataclysmes. Son "spectacle dans un
lit". Tante Léonie et Louis XIV. L'attitude étrange de Legrandin. Françoise dans la
cuisine. Les asperges. Françoise tuant le poulet. Sa cruauté et sa douceur. Salut exagéré
de Legrandin à une dame. Il m'invite à dîner. Legrandin est snob. Sa description poétique
de Balbec. Il refuse de nous offrir une lettre d'introduction auprès de sa soeur, Mme de
Cambremer.

Du côté de chez Swann. Le coucher du soleil au moment du retour. Les deux côtés :
l'idéal de la vue de la plaine et l'idéal du paysage de rivière. Les lilas de Tansonville. Le
parc Swann. Son étang. Le chemin des aubépines. Le coquelicot. L'épine rose.
L'apparition de la petite Swann. La dame en blanc et le monsieur habillé de coutil. Le
nom de Gilberte. Tante Léonie rêve de revoir Tansonville. La naissance de l'amour pour
Gilberte : charme du nom de Swann. Adieux aux aubépines. Le vent de Combray. La
lune. L'amie de Mlle Vinteuil s'installe à Montjouvain. Douleur de Vinteuil. La
bienveillance de Swann envers Vinteuil. Vinteuil a-t-il un parent ? Le climat pluvieux du
côté de Méséglise. Le porche de Saint-André-des-Champs. Françoise et Théodore.
Roussainville sous la pluie. La mort de ma tante Léonie. Le chagrin de Françoise.
Exaltation dans la solitude d'automne. Désaccord entre nos sentiments et leur expression
habituelle. Les mêmes émotions ne se produisent pas simultanément chez tous les
hommes. Naissance du désir. Désir d'embrasser une paysanne dans les bois de
Roussainville. Le petit cabinet sentant l'iris. Je vois Mlle Vinteuil à Montjouvain. Le
portrait de Vinteuil. Mlle Vinteuil et son amie. Scène de sadisme. Réflexion sur le mal et
le sadisme.
Du côté de Guermantes. Le départ par la petite porte du jardin, la rue des Perchamps.
Paysage de rivière : la Vivonne. Le Pont-Vieux, le pêcheur inconnu, le vieux château en
ruine. Les boutons d'or. Les carafes dans la Vivonne. Les plantes d'eau. Les nymphéas. Le
goûter. La jeune femme dans la maison de plaisance. Les Guermantes ; Geneviève de
Brabant, ancêtre de la famille de Guermantes. Rêves et découragement d'un futur
écrivain. La duchesse de Guermantes dans la chapelle de Gilbert le Mauvais. Déception.
Ses regards. Son sourire. Le pressentiment de la révélation des moments privilégiés. Les
impressions cachées sous les sensations. Les clochers de Martinville ; première joie de la
création littéraire. Composition d'un poème en prose. Ma rêverie sur Mme de
Guermantes. Passage de la joie à la tristesse ; les leçons des deux côtés. La réalité ne se
forme-t-elle que dans la mémoire ?

Réveils. Le lever du soleil.

Deuxième partie : UN AMOUR DE SWANN

Le "petit clan" des Verdurin. Le Credo des "fidèles". Le déroulement des soirées. Odette
fait inviter Swann par les Verdurin. Vie mondaine et amoureuse de Swann. Première
rencontre de Swann et d'Odette. Deuxième rencontre. Portrait d'Odette. Swann devient
amoureux d'Odette. Swann et Vermeer. Swann amené chez les Verdurin.

La soirée Verdurin. Le docteur Cottard. Swann fait excellente impression. Saniette. La


tante du pianiste. Mme Verdurin sur son perchoir. La sonate en fa dièse. Odette et Swann
sur le canapé de Beauvais. Swann a déjà entendu, l'année précédente, la sonate exécutée
au piano et au violon. La petite phrase. Vinteuil. Mme Verdurin apprécie Swann.

Swann ne lâche plus jamais les Verdurin. Ses amitiés puissantes et leur mauvais effet.
Swann passe le début de la soirée avec une petite ouvrière, la fin avec Odette. La petite
phrase de Vinteuil, air national de l'amour de Swann et d'Odette. Le chrysanthème, le thé
d'Odette. Une seconde visite : Odette ressemble à la Zéphora de Botticelli. Odette,
"oeuvre florentine". Comment Swann s'efforce de prévenir la lassitude ; ses lettres feintes
provoquent des réponses tendres : la lettre d'Odette écrite le jour de la fête de Paris-
Murcie.

Un soir, Swann ne trouve pas Odette chez les Verdurin. Il la cherche dans la nuit. Il la
retrouve ; les catleyas. Elle devient sa maîtresse. "Faire catleya". Il entre maintenant chez
elle tous les soirs. Transformation de Swann. Lois immuables et naturelles de l'amour.
Incuriosité de Swann. Ce qu'il pense d'Odette. Ce qu'Odette pense de Swann. Le chic
selon Odette. Son mobilier, son mauvais goût. Swann adopte les goûts de sa maîtresse et
apprécie les Verdurin ; la réciproque n'est plus vraie. Un "nouveau", le comte de
Forcheville.

Un dîner Verdurin. Brichot et Blanche de Castille. Le peintre. Mme Cottard. La salade


japonaise ; Serge Panine. Révélations de Forcheville sur les fréquentations aristocratiques
de Swann : mauvais effet sur les Verdurin. Définition de l'intelligence. Saniette. Après le
dîner. Allusion à la baronne Putbus. Swann s'inquiète de Forcheville, qu'Odette voit
s'éloigner avec regret. Swann menacé de disgrâce chez les Verdurin.

Progrès de l'amour de Swann, qui comble Odette de présents et d'argent. La femme


entretenue. Swann se sent souffrant et triste, agité, fiévreux. Jalousie. "Pas de catleyas ce
soir". Swann, revenant plus tard chez Odette, se trompe de fenêtre. Il imagine sa
maîtresse avec d'autres. A l'occasion de l' "exécution" de Saniette, Swann surprend la
complicité d'Odette et de Forcheville. Sa jalousie a maintenant un aliment. Voyage avec
Odette dans le Midi. Swann n'est pas invité par les Verdurin à Chatou, et imagine la
soirée. Swann exclu du salon Verdurin.

Le salon Verdurin est maintenant un obstacle aux rendez-vous de Swann et d'Odette. Une
nuit de Cléopâtre. Les scènes de Swann. Odette moins jolie que deux ans auparavant ;
elle s'absente souvent. Swann songe à la rejoindre. Son agitation douloureuse. Tout ce
que dit Odette lui paraît suspect. Retours de tendresse d'Odette. Soirées chez elle avec
Forcheville. Les soupçons de Swann se calment, puis sa douleur le reprend. Projet de
voyage à Bayreuth. Les deux images d'Odette. Tendresse et jalousie. Efforts de Swann
pour espacer ses visites. Mais l'amour de Swann en est arrivé à un degré où il ne peut plus
être guéri. Les rares parties de lui-même étrangères au chagrin : le "fils Swann". Swann,
Charlus, l'oncle Adolphe et Odette. Le passé d'Odette à Bade et à Nice. Enquête sur les
activités d'Odette. Swann désire mourir. L'Odette d'aujourd'hui et l'Odette d'autrefois, que
Swann évite de comparer, se superposent à la soirée de Mme de Saint-Euverte.

La soirée Saint-Euverte. Swann envoie Charlus chez Odette. Indifférent à tout ce qui n'est
pas son amour, il contemple une suite de tableaux : les grooms ; les valets de pied ; les
monocles. On joue un air d'Orphée et Saint-François de Liszt ; Mme de Cambremer et
Mme de Franquetot ; la marquise de Gallardon ; la princesse des Laumes. La musique de
Chopin. La coterie des Guermantes et son esprit. Mme des Laumes et Swann.
Conversations de salon. Conversation entre Mme des Laumes et Swann. La jeune Mme
de Cambremer. Exécution de la petite phrase de Vinteuil, qui rend à Swann tout son
bonheur perdu. Le violon. Le langage de Vinteuil, ce frère inconnu et sublime. Le dernier
mouvement de la sonate. Swann comprend que le sentiment qu'Odette avait eu pour lui
ne renaîtra jamais.

L'agonie d'un amour. Swann souhaite voyager. Le Mahomet II de Bellini. Jalousie de


Swann à l'égard de Forcheville. Une lettre anonyme. D'autres accès de jalousie entre des
périodes de calme : Les Filles de marbre, Bréauté, Mme Verdurin. Interrogatoire d'Odette
sur ses relations avec les femmes. Autres révélations d'Odette. La visite de Forcheville, le
jour de la fête de Paris-Murcie ; Odette avait menti à Swann. Certains soirs, Odette
redevient gentille. Enquête de Swann dans une maison de rendez-vous. Les voyages
d'Odette procurent à Swann un apaisement momentané. Mme Cottard déclare à Swann
qu'Odette l'adore, ce qui hâte la guérison de ce dernier. L'affaiblissement de l'amour de
Swann. Il revoit une dernière fois cette Odette qui le faisait souffrir : il rêve de Napoléon
III, avec Odette, Mme Verdurin, Forcheville. Il va rejoindre à Combray Mme de
Cambremer. Avant de partir, il repense à son rêve, et revoit l'image d'Odette, qui n'était
pas son genre.
Troisième partie : NOMS DE PAYS : LE NOM

Rêverie sur des noms de pays. Les chambres de Combray. La chambre du Grand Hôtel de
la Plage de Balbec. Le Balbec réel et le Balbec rêvé. Le Balbec décrit par Legrandin et
par Swann. Le beau train généreux d'une heure vingt-deux. Rêve de printemps florentin.
Les mots et les noms. Parme, Florence et Balbec. Les noms des villes normandes. Projet
de voyage à Florence et à Venise. L'image de Florence. Rêverie sur Venise. Le docteur ne
me permet pas de voyager ; il m'interdit aussi d'aller entendre la Berma.

Aux Champs-Elysées. Une fillette aux yeux roux. Le nom de Gilberte. Les parties de
barres. Le temps qu'il fait. Irai-je aux Champs-Elysées ? Jours de neige. La lectrice des
Débats. L'apparition de Gilberte, courant à toute vitesse. "Non, non, on sait bien que vous
aimez mieux être dans le camp de Gilberte". Désir de la revoir. La Gilberte rêvée et la
Gilberte réelle sont comme deux êtres différents. Marques d'amitié : la bille d'agate ; la
brochure de Bergotte sur Racine ; "vous pouvez m'appeler Gilberte". Pourquoi ces
marques d'amitié ne m'apportent pas le bonheur espéré. Journées de printemps en hiver :
allégresse et déception. On ne savait jamais sûrement par quel côté Gilberte viendrait. Le
Swann de Combray est devenu un personnage nouveau : le père de Gilberte. Gilberte
m'annonce avec une joie cruelle qu'elle ne reviendra pas avant le 1er janvier aux Champs-
Elysées. Mon chagrin ; je me plais à imaginer une lettre de Gilberte. Maintenant c'est à
cause de Gilberte que j'aime Bergotte. Souci perpétuel que j'avais de me faire valoir à ses
yeux. Dans mon amitié avec Gilberte, c'est moi seul qui aimais. Le nom de Swann.
Swann rencontrant ma mère aux Trois-Quartiers lui parle des Champs-Elysées.
Pèlerinage avec Françoise à la maison des Swann, près du Bois.

Mme Swann au Bois. L'allée des Acacias. Les élégances féminines. Différentes toilettes
de Mme Swann. "Odette de Crécy". Traversée du Bois un matin de novembre 1913. Les
différentes parties du Bois. Le changement des modes. On ne peut retrouver dans la
réalité les tableaux de la mémoire. Tout est fugitif, comme les années.

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