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Semaine Représentation - 09/2018

Cours # 1 (bis)
Les instruments / le géométral
Olivier Malclès

École d’architecture

de la ville & des territoires

à Marne-la-Vallée
• Les instruments & les principes de dessin
• Les échelles de représentation
• Les systèmes de projection
• La géométrie descriptive & le géométral
• Le théorème de Thalès
• Les mentions obligatoires & les cotations
• Les formats normalisés
Les instruments
de dessin
Le porte-mine fin (0,3 à 0,9 mm)

Esquisses, croquis, sur calque ou papier (Les mines dures (H et 2H


sont cassantes)
Le porte-mine épais (2 mm ou plus)

Esquisses, croquis, sur calque ou papier (mines tendres)


Ébauche du dessin définitif (mines dures)
Les stylos tubulaires (calibré)

Croquis, dessin définitif


Pointes fines (<0,25) : éléments secondaires, pointillés, tiretés
(traitillés), hachures
Pointes moyennes (0,25-0,5) : éléments majeurs
Pointes épaisses (>0,5) : éléments coupés et pochés
Les instruments de dessin : té, kutsch,
Équerres 45 et 30-60
Le calque :
Utilisation du porte-mine ou du stylo
tubulaire.
- Possibilité d’effacer l’encre (lame de
rasoir)
- Possibilité de dessiner au brouillon puis
de décalquer
Les étapes du dessin :
1. Traits fins
2. traits épais
Etapes de dessin :
3. Suppression des traits inutiles
4. Poché ou hachure éventuels
Les échelles de représentation :

On adapte, pour chaque échelle :


- la nature et la quantité des informations
- les épaisseurs de traits
- les symboles employés, etc.
Les échelles :

Erik Gunnar Asplund, Chapelle de


Woodland,
Stockholm, Suède, 1918-1920
Les échelles :
Les échelles :
Les échelles :
Petite échelle, grande échelle :
une carte à petite échelle représente un grand territoire,
une carte à grande échelle représente un petit territoire

1/25 000 : 1cm = 250m


1/10 000 : 1mm = 10m
1/2 000 : 0,5mm/m : 0,5mm = 1m
1/1 000 : 1mm/m : 1mm = m
1/500 : 2mm/m : 2mm = 1m
1/200 : 5mm/m : 5mm = 1m
1/100 : 1cm/m : 1cm = 1m
1/50 : 2cm/m : 2cm = 1m
1/20 : 5cm/m : 5cm = 1m
1/10 : 10cm/m : 10cm = 1m …
Les systèmes de projection :
Mise à plat du globe
Projection de Mercator, 1569
Projection cylindrique tangente à l'équateur du globe terrestre sur une
carte plane
Carte marine, 1971
Etablie sur la base de la projection de Mercator car celle-ci conserve les
angles
Planisphère
Déformation des longueurs et des aires (L’Afrique est en réalité 14 fois
plus grande que le Groenland)
Projection orthographique de Gall Peters 1855-1967
(Conserve les longueurs et les aires)
Mappemonde de Rumold Mercator, 1587
Carte Dymaxion, Buckminster Fuller, 1946
La géométrie descriptive :

• Inventée par le mathématicien français Gaspard Monge (1746-1818)

• Trouve son origine dans l’architecture : la stéréotomie et l’art du trait


(charpente) ainsi que dans la chaudronnerie).

• Branche de la géométrie qui définit les méthodes nécessaires à la


résolution graphique des problèmes d’intersections entre volumes et
surfaces définis de façon géométrique dans l'espace à trois dimensions.
• Vise à rechercher la vraie grandeur de cotes, à tracer les courbes
d'intersections de solides, à déterminer la nature de courbes, à
développer des surfaces, à dessiner un objet selon un angle de vision
donné (rotation, rabattement, changement de plan dans l'espace).

• Consiste à représenter un ou plusieurs objets dans l’espace en


un minimum de projections orthogonales pour conserver, pour le
problème posé, le maximum de propriétés utiles (angles et longueurs).

Le choix des plans de projection est donc fonction du problème posé


(deux sont la plupart du temps suffisants.) Les objets sont considérés
comme des solides opaques. Les arêtes vues sont en trait noir continu et
les arêtes cachées sont en pointillé.
Le dessin géométral :
Le dessin géométral est une est une mise en œuvre directe de la
géométrie descriptive. Il s’agit d’un dessin à l’échelle.
Il est le résultat de projections orthogonales sur au moins deux plans de
projection (généralement, un plan horizontal et un ou plusieurs plans
verticaux).

Il restitue la disposition, la forme et les dimensions exactes des


différentes parties d'un objet sans tenir compte de la perspective (pour
les surfaces inclues dans un plan parallèle au plan de projection).
Il est à ce titre l’outil majeur de représentation de l’architecture.
Principe de projection
(Observateur situé à une distance infinie de l’objet)
Vue de dessus : plan de toitures
(Observateur situé à une distance infinie de l’objet)

Maisons Kingo, Jørn Utzon, Helsingør, 1956


Principe du rabattement
Projection d’une élévation
Le rabattement :
permet de reporter des longueurs sans les mesurer
Niche sphérique
Charpente de Notre-Dame, Dessin Eugène Viollet-le-Duc (1856)
Egg Chair, Arne Jacobsen (1958)
Citroën DS (1955)
MiG-21 (1960)
QUINTON Jean-Christophe, QUINTON Jean-Christophe,
Ermitage, Hérault, France, 2006. Maison M, Sillé-le-Guillaume, France, 2004.
QUINTON Jean-Christophe, QUINTON Jean-Christophe,
42 logements, Paris, France, 2012. 550 logements, Genève, Suisse, 2014.
Le rabattement sur une oblique
Le théorème de Thalès
Les mentions obligatoires :

- Titre
- Échelle (graphique / numérique)
- Nord ou orientation
- (légendes)
Les mentions
obligatoires
Les cotations :

Les cotations permettent d’indiquer numériquement


les dimensions d’un objet indépendamment de son
échelle de représentation.

Une cote comprend :


La valeur de la dimension
La ligne d’attache
La ligne de cote
Le tiret d’extrémité
Les formats normalisés :

Le format d'impression A est homothétique, c’est-à-


dire que ses proportions sont conservées lorsque l’on
plie une feuille en deux (dans son côté le plus long).
Cette particularité permet de pouvoir reproduire
chaque format A(x) dans son format A(x+1) ou A(x-1)
en conservant toutes les proportions du dessin qui se
trouve sur la page.

A0 : 84,1 x 118,9 cm = 1 m2
A1 : 59,4 x 84,1 cm = 0,5 m2

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