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Comment réussir l'épreuve de français avec exemples de

productions écrites

Les examens du baccalauréat national et régional nécessitent une préparation succincte de la part
des élèves en première année et en deuxième année du baccalauréat, chacun commence la
préparation au temps qui lui convient le plus.

La préparation telle qu’on la définit est la phase qui précède l’examen, mais pour d’autres la
préparation commence bien avant l’examen ! C’est normal de la voir ainsi, vu que les matières de
l’examen national ou régional sont pour la plupart des matières développées au fil du temps. Par
exemple l’épreuve du français au régional fait appel à tous les acquis en cette langue, depuis le
primaire jusqu’au lycée, ce n’est pas une question de préparation de quelques jours pour cette
matière.

Dès qu'on vous a déposé le sujet, lisez-le en entier, calmement. Prenez environ cinq à dix minutes.
Il est essentiel de ne pas commencer immédiatement. Essayez d'avoir une vision d'ensemble de
l'épreuve.
Lisez votre énoncé une seconde fois et notez déjà quelques remarques sur votre brouillon ou dans
la marge. ( idées principales, phrases clés, éléments de solutions, références etc…) Puis dès le
début, commencez par ce que vous savez, ce qui vous paraît facile. Allez en priorité vers ce que
vous connaissez. Vous pourrez ensuite consacrer le temps qu'il vous reste à des points plus
complexes.

Astreignez-vous aussi à soigner votre présentation. C'est ce que l'examinateur verra en premier. Si
vous relisez votre copie avec plaisir, vous pouvez alors supposer qu'il en sera de même pour le
correcteur. C'est un bon test.
Il est important d'aérer votre présentation, d'aller à la ligne de temps en temps, de faire des
paragraphes et de laisser des interlignes.
Pensez à soigner votre écriture. Si votre texte est illisible, il est probable que le correcteur ne
passera pas des heures à essayer de le décrypter. Les ratures aussi sont à proscrire. N'oubliez pas
non plus de prendre soin de votre style quelle que soit la matière, et soyez vigilant face à votre
orthographe.

Relire sa copie cinq ou dix minutes avant la fin de l'épreuve est indispensable. Vous pourrez ainsi
vérifier votre orthographe, que vous n'avez pas oublié de mots, pas fait d'erreur sur des dates, des
chiffres etc.. Tous ces conseils nécessitent une pratique sur le long terme, c'est pourquoi vous
devez commencer à le pratiquer dès le début de votre années scolaire.

L'épreuve de français
Exemples de productions écrites:

LA PEINE CAPITAL

EXPRESSION ÉCRITE
FRANÇAIS
L’Homme a toujours essayé de faire dominer la loi pour lutter contre le crime. Transgresser cette loi
peut coûter trop cher. La peine capitale
en est la sanction la plus ancienne. Les méthodes pour tuer diffèrent, le résultat toutefois est
toujours le même. Mais, cette sanction est-elle le
moyen le plus fiable ?
Pour répondre à cette problématique, on va de prime abord parler des conséquences d’une telle
punition; en second lieu, on va montrer son
inutilité En réalité, tuer un criminel signifie sans trop réfléchir tuer toute une famille. Cette dernière,
sera directement touchée. L’orphelinat des
enfants pourrait avoir également des résultats inattendus. On peut imaginer que deviendra le fils
d’un condamné à mort. De plus, tuer un
homme, et au lieu de faire peur aux autres, peut faire de lui un héros.
La preuve en est que le taux de la criminalité est toujours en progression dans les pays où la peine
est pratiquée Il est vrai que le criminel doit
être puni, mais comment? En exerçant un autre crime? En tuant une personne qui peut être
innocente? En massacrant un individu désespéré?
En faisant couler le sang et les larmes La justice est entre deux forces: la loi et la réalité. Et avant de
juger quelqu’un, il faut juger la société et les
condition où il vit. Pour conclure, on peut dire que la peine capitale n’est plus un moyen fiable pour
combattre la criminalité. Et si on a à tuer
quelqu’un, c’est la misère et le désespoir.

La violence à l'école

Les enquêtes et les sondages d'opinion montrent que « les actes de violence » sont en vigueur au
sein des établissements scolaires. Mais, les causes de ces actes divergent d'un milieu à l'autre, ce
qui obsède incessamment l'esprit des gens qui veillent sur le domaine éducatif, les incitant ainsi à
rechercher des solutions susceptibles d'éradiquer cette calamité.

D'abord, la démission des parents dans l’éducation des enfants aggravée par le chômage et la
pauvreté qui les rendent incapables d’acheter les fournitures et payer certaines taxes (droit
d’inscription, gardiennage…), ce renoncement favorise les comportements violents à l’école et la
délinquance juvénile.

Ensuite, la violence ne se limite pas aux élèves eux-mêmes, mais elle arrive aussi à impliquer le
corps éducatif, surtout les enseignants, dans ce gouffre. En effet, l'absence de communication entre
les professeurs et les élèves, peut entraîner une certaine incompréhension qui aboutira à des
paroles ou des gestes grossiers.

En outre, l’absence ou le non fonctionnement des structures démocratiques devant favoriser la


concertation et le dialogue amène souvent les élèves à trouver d’autres voies pour se faire entendre.

Enfin, la surcharge démesurée des classes scolaires engendre la violence, étant donné que les
circonstances déplorables dans lesquelles étudient les élèves ne permettent guère de s'harmoniser
avec une ambiance estudiantine normale si bien que l’intolérance et l’incivilité règnent en maître.
D'ailleurs, certains adolescents exploitent cette surcharge croissante pour s'affranchir de toutes les
règles et affirmer leurs volontés. Ils se transforment ainsi en provocateurs intolérables.

Par conséquent, les responsables administratifs et pédagogiques sont appelés à instaurer la


stabilité et la sureté dans les institutions puisque la violence en menace l’équilibre. En d'autres
termes, il s'avère indispensable de combattre avec détermination les actes qui se produisent dans
les écoles : le bien-être de la majorité des élèves devrait l'emporter sur celui de l'élève délinquant et
il faudrait tout mettre en œuvre pour aider les élèves intransigeants et les ramener sur le droit
chemin.

En définitive, il est primordial de prendre des mesures aptes à rendre à l’école sa mission essentielle
et à sensibiliser les différents intervenants à la communication et à la tolérance : « La prévention
vaut mieux que la guérison », dit le dicton.

Le tabac et les jeunes

Beaucoup de jeunes fument alors que cela est nuisible pour la santé. Il semble nécessaire de
rappeler que la cigarette est dangereuse et qu'elle peut même devenir meurtrière.

D'abord, il convient de souligner que le tabac est un poison. En effet, les substances qui
composent une cigarette sont incontestablement nocives pour les consommateurs. Parmi ces
produits chimiques, on trouve de l'acétone, du méthanol, de l'ammoniac et même du polonium.
Toutes ces substances inhalées favorisent les maladies et entraînent des défaillances respiratoires,
des problèmes vasculaires et cardiaques.

Ensuite, le fait de fumer est non seulement dangereux pour la santé mais cela peut aussi tuer. La
cigarette contient plus de cinquante substances cancérigènes. Elle est donc à l'origine de multiples
cancers, parfois mortels : les cancers de la bouche, du larynx, du pharynx, de l'œsophage,…. Une
expérience scientifique a ainsi prouvé que les risques de cancer sont quatre fois plus élevés chez
les fumeurs que chez les non-fumeurs.

De plus, la cigarette est une drogue. En effet, elle contient de fortes doses de nicotine à laquelle
l'organisme devient rapidement dépendant. Certains fumeurs peuvent ainsi consommer plus d'un
paquet par jour. Or, plus on fume, plus la pulsion à recommencer est forte. On
parle alors d'addiction puisque le fumeur est atteint d'une affection cérébrale chronique caractérisée
par une dépendance à la nicotine

En outre, sachant que le prix des cigarettes ne cesse d'augmenter, l'addiction entraîne des coûts
excessifs, parfois au détriment d'autres achats plus utiles : un jeune qui fume un paquet par jour
dépense des sommes qui auraient mieux servis à améliorer son quotidien.

Enfin, il a été démontré hors de tout doute que la fumée de cigarette est dommageable pour
l'organisme que ce soit pour la santé du fumeur lui-même ou encore pour celle du non-fumeur
respirant la fumée ambiante : on parle alors de tabagisme passif, tout aussi préjudiciable et à
l'origine des mêmes problèmes médicaux. Les risques engendrés par le tabagisme passif sont
encore plus élevés pour les personnes fragiles : enfants, femmes enceintes, personnes âgées
notamment. Il n'est pas rare d'apprendre qu'une serveuse de bar par exemple qui n'a jamais fumé
de sa vie développe un cancer. Ainsi, il devient inadmissible de laisser des gens altérer la qualité de
notre air lorsqu'on en connaît la toxicité.

En conclusion, la cigarette est une drogue meurtrière qui met en péril aussi bien les fumeurs que
leur entourage. Par conséquent, il ne faut pas commencer à fumer et, si c'est le cas, il est vivement
conseillé d'arrêter au plus vite pour espérer rester en bonne santé ou ne pas mourir prématurément.

L'immigration

Dans notre société, de nombreux jeunes marocains voient l'Europe comme un Eldorado. Beaucoup
pensent qu'ils peuvent réaliser leurs rêves facilement là-bas. D'autres, au contraire, estiment que
le Maroc de nos jours n'est plus celui d'auparavant et qu'on peut assurer un bel avenir dans son
propre pays.

Il faut d'abord rappeler que les pays de l'Europe sont très développés sur le plan économique et
démocratique. C'est pourquoi plusieurs jeunes marocains pensent que là-bas, ils peuvent trouver
facilement un travail et construire une vie parfaite. Non seulement le chômage et l'injustice sociale
poussent les jeunes à vouloir traverser la Méditerranée, mais aussil'opinion positive que portent les
marocains sur l'Europe, surtout quand les immigrants retournent dans leur pays d'origine, avec des
voitures et des fortunes.

Mais, Il ne faut pas oublier que le Maroc de nos jours s'achemine vers le développement à son tour.
L'économie est en train de changer pour le mieux et le tourisme devient un secteur important.

Par ailleurs, L'analphabétisme et l'ignorance régressent de jour en jour. En effet, l'éducation et


l'enseignement sont devenus une priorité pour les gouvernements marocains.

En outre, l'investissement dans de multiples grands projets ces dernières années contribue à la
création d'emplois et à la régression de la misère. Il est, alors, possible que le Maroc puisse assurer
un bel avenir aux jeunes.

Cependant, le désir et l'ambition des jeunes de nos jours qui veulent réaliser leurs rêves
rapidement, d'autant plus que nous vivons dans un temps de la vitesse, les poussent à chercher
des opportunités ailleurs. Ces jeunes insistent sur le fait que le Maroc avec ses potentialités
modestes, une économie assez faible et une éducation qui ne correspond pas au marché du travail
ne peut offrir des opportunités d'embauche et de carrière. L'exemple le plus éloquent est celui des
jeunes diplômés, qui ne trouvent pas du travail, et qui manifestent chaque jour devant le parlement
sans que le gouvernement s'intéresse plus aux aspirations des jeunes. Ainsi, l'Europe représente
un paradis pour eux.

En conclusion, il me semble que le Maroc ne peut pas encore réaliser les rêves de ses
jeunes. Néanmoins, dans notre pays, il y a de vrais trésors : la solidarité entre les gens, la paix et
les valeurs morales.

Internet et les nouveaux moyens de communication

Exemple d’un texte argumentatif présentant deux arguments et un contre-argument qui sont
articulés à l’aide de marqueurs de relation

A. Introduction : Sujet amené / Sujet posé / Thèse ou prise de position.

L’autoroute électronique ne cesse de faire de nouveaux adeptes et de gagner en popularité. Malgré


cela, un certain nombre d’irréductibles refusent encore d’utiliser cette technologie de pointe. Cette
réticence nous paraît excessive et totalement injustifiée, surtout si l’on considère les nombreux
aspects positifs du Net.

B. Développement : 1er argument qui appuie la thèse.


D'abord, Internet est un instrument de recherche remarquable. En effet, en quelques minutes
seulement, l’utilisateur de l’autoroute électronique accède à une banque de données parmi les plus
riches qui soient.

C. Développement : 2e argument qui appuie la thèse.

Ensuite, la Toile est un outil de communication d’une rare efficacité. Grâce au courrier électronique,
le monde est devenu un petit village. Ainsi, des individus se trouvant dans des coins diamétralement
opposés du globe peuvent communiquer rapidement et facilement.

D. Développement : Contre-argument / Réfutation.

Certes, certains utilisateurs abusent parfois des plaisirs que procure la navigation dans Internet et y
consacrent un peu plus de temps que ne le souhaiterait leur entourage, négligeant ainsi d’autres
obligations ou activités. Cependant, il est difficile aujourd’hui de résister à une telle ouverture sur le
monde, à une telle facilité de trouver autant de réponses et d’informations, en aussi peu de temps,
et tout cela depuis son domicile.

E. Conclusion : Synthèse et reformulation de la thèse.

En somme, l’inforoute est un merveilleux outil d’information et de communication, pourvu qu’on en


use avec modération en profitant des bienfaits qu’il est censé procurer.

https://sites.google.com/site/francaislyceemarrakech2/connecteurs/productionecrite

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méthode de l'introduction d'un texte argumentatif

l'argent peut-il nous rendre heureux?

vous réponderez à cette question dans un développement argumenté: introduction,


développement et conclusion

dans votre cahier de leçon, écrivez la méthode ci-dessous.

Une stratégie pour introduire le sujet


L’introduction comporte trois étapes :

1 amener le sujet

2 poser le problème

3 annoncer le plan

1-Presentation générale du sujet : amener le sujet

Comment ?

Après avoir bien lu le sujet et dégagé son domaine d’application, on essaie de


l’aborder à partir des entrées suivantes : quoi, qui, où, quand, fait divers, constat,
approche philosophique ou sociologique etc,. je choisis une ou deux entrée pour
amener le sujet.

soit le sujet suivant " le travail manuel a-t-il encor de la valeur?

tout le monde rêve de trouver un travail qui lui permet de fonder une famille.

2- posez le problème

Chaque sujet pose un problème : le problème est un désaccord de point de vue :


certains pensent une chose d’autres pensent le contraire

Exemple : Mais certaines personnes estiment que le travail manuel n'a plus de
valeur d’autre au contraire affirment que le travail manuel a encore de la valeur

3-Annonce du plan sous forme:

-de question: le travail manuel a –t-il encore de la valeur ?

- prise de position: le travail manuel a encore de la valeur

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Rédiger un texte argumentatif
français – examen régional
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Texte argumentatif 1ere bac (production écrite du français au régional)


Un texte argumentatif est une forme de discours qui a pour but de soutenir, de défendre ou de réfuter une thèse
(ou un point de vue, une opinion), de convaincre et de persuader le lecteur à propos d’un thème ou d’un sujet et
l’inciter à modifier son opinion ou son jugement, ou l’inciter à agir. Ceci en utilisant des arguments enchaînés
grâce à des liens logiques et basés sur des faits ou des observations.
Cette forme de texte fait partie de l’épreuve du français dans l’examen du régional au Maroc. Parfois il est
demandé aux élèves de rédiger un texte argumentatif, est ce dans la partie de production écrite au régional.

Production écrite à l’examen régional : comment rédiger un texte


argumentatif?
D’abord et avant de commencer à rédiger un texte argumentatif pour répondre à une question de production
écrite, il est important de lire l’énoncé et comprendre clairement les consignes pour savoir ce qu’on vous
demande exactement : Qui est-ce que vous devez convaincre? S’agit-il de défendre ou de réfuter une thèse?
Ensuite, faites un brouillon dans lequel vous allez poser la structure du texte que vous allez suivre, votre position,
vos arguments et vos exemples. Classez ensuite vos arguments du moins convaincant au plus convaincant.
Relisez et corrigez les incohérences et l’orthographe. Commencez ensuite à rédiger le texte argumentatif en
suivant la structure appropriée.

Une petite stratégie pour rédiger un texte argumentatif pour la production


écrite
Pour pouvoir rédiger un texte argumentatif, il faut définir la stratégie la plus efficace pour :

 faire connaitre sa position par rapport à un sujet,


 se mettre en valeur,
 la faire admettre à un auditoire,
 démontrer avec ordre et progression,
 contredire une thèse opposée,
 critiquer une position contraire,
 servir une cause ou un parti.
Comment rédiger un texte argumentatif : Structure à respecter
Il faut aussi respecter une structure pour rédiger un texte argumentatif. C’est à dire:
–Une introduction : qui contient une présentation du sujet, une reformulation de la thèse (réponse à la
problématique) et une annonce du plan sous forme de questions.
–Un corps du texte : le corps du texte se compose de plusieurs paragraphes, de connecteurs et comporte les
arguments accompagnés d’exemples, commençant par les arguments faibles et finissant par les arguments plus
forts pour donner de plus en plus de poids à votre opinion. Il faut aussi commencer par contredire la thèse
opposée et finir par confirmer et défendre la thèse ou le point de vue en question. Rappelez-vous que chaque
argument, son explication et son exemple doivent représenter un seul paragraphe. Changer de paragraphe à
chaque argument rend votre devoir plus clair et mieux organisé.
–Une conclusion : la conclusion comporte un bilan des réponses aux questions posées dans l’introduction, une
récapitulation courte des éléments développés dans le corps du texte et enfin, finir par son avis personnel
accompagné d’une phrase choc (exemple: proverbe, citation, une question, ou une réorientation vers une autre
problématique..)

Comment rédiger un texte argumentatif : Connecteurs logiques


Rédiger un texte argumentatif demande l’utilisation de plusieurs connecteurs pour lier entre les paragraphes
afin de créer une succession d’idées logique et donner plus de sens à ce que vous rédigez. En voici des exemples:
Écrire un texte argumentatif n’est donc pas si compliqué. Il suffit de respecter la structure (introduction, corps,
conclusion), d’utiliser des arguments solides ainsi que des exemples pour les appuyer et de connecter les idées
par des moyens linguistiques qu’on appelle les connecteurs logiques.

Sujet de production écrite texte argumentatif


Un sujet de production écrite texte argumentatif, ces sujets varient d’une année à une autre mais les thèmes
restent les mêmes : l’enfance, les traditions, la société marocaine, la peine capitale, les sujets d’actualité.
Les sujets de production écrite pour un texte argumentatif, sont abordables dans le sens où les sujets sont déjà
traités en classe, et ne sont pas compliqués à développer.

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Règles de base de l'orthographe


I- Les homophones grammaticaux
(se prononcent de la même façon mais ont une nature différente et s’écrivent différemment)

a/à
- a est une forme conjuguée du verbe avoir ; à est une préposition invariable.
- Pour les distinguer : quand on peut remplacer le son /a/ par avait, c'est qu'il s'agit du verbe avoir,
on l'écrit donc a. Si cela est impossible, on l'écrit à.

et/est
- est est une forme conjuguée du verbe être ; et est une conjonction de coordination invariable.
- Pour les distinguer: est peut se remplacer par était ; et peut se remplacer par et puis.

é/er (participe passé en -é ou infinitif en -er?)


- Après les prépositions (à, de, par, pour, sans…), on met toujours un infinitif, en -er.
- Un truc : si on peut remplacer le verbe sur lequel on hésite par un verbe du 3ème groupe à l'infinitif
(lire, prendre), alors, c'est un infinitif en -er. Sinon, ce n'est pas un infinitif, on écrit donc -é.
Exemples: Je vais marché?/marcher? On peut dire: “Je vais prendre”. Donc on écrit: “Je vais
marcher”. J'ai mangé?/manger? “J'ai prendre” est incorrect, donc on doit écrire: “J'ai mangé”.
- Après, s’il s’agit d’un participe passé, on se pose la question de l’accord du participe passé (voir le
point IV).

ou/où
- ou est une conjonction de coordination. où est un pronom relatif ou un adverbe interrogatif qui
désigne généralement un lieu.
- Pour les distinguer: ou peut être remplacé par ou bien.

ce/se
- ce fait partie du GN. C'est un déterminant démonstratif masculin singulier (il désigne, montre
quelque chose ou quelqu'un).
Exemple: ce garçon est sportif
- se fait partie du verbe pronominal. On le trouve à l'infinitif, à la 3ème personne du sg et du pl.
Exemples: Il se prépare à sortir. Elle se pressent vers la sortie. Se ranger. S'habiller.

ces/ses/c'est/s'est
- ces et ses font partie du GN. Ce sont des déterminants pluriels. ces + nom = ceux-là ou celles-là;
ses + nom = les siens ou les siennes.
- ces est un déterminant démonstratif: il désigne, montre quelque chose ou quelqu'un. (c'est le
pluriel de ce, cet ou cette)
Exemples: ces enfants sont insupportables; ces filles sont bruyantes.
- ses est un déterminant possessif: il exprime l'idée de possession. (c'est le pluriel de son ou sa)
Exemples: Elle a mis ses bottes. Elle a ciré ses souliers.
- c'est est un présentatif. Il est suivi d'un GN ou d'un adjectif. On peut le remplacer par cela est.
Exemples: c'est lui; c'est mon voisin; c'est important.
- s'est fait partie du verbe pronominal conjugué au passé composé; si on met le verbe à l'infinitif, on
retrouve se + verbe.
Exemples: il s'est promené (se promener); il s'est arrêté (s'arrêter)

II Les accords dans le Groupe Nominal

Dans un GN, les accords dépendent du nom: le déterminant, les adjectifs épithètes ou les adjectifs
épithètes détachés (ou apposés) doivent être accordés au genre (maculin ou féminin) et au nombre
du nom (singulier ou pluriel) qui constitue le noyau de ce GN.

III L’accord sujet-verbe

- Le verbe doit être accordé avec le sujet. C’est la partie conjuguée de la forme verbale qui change:
la terminaison du verbe ou de l’auxiliaire (dans le cas du verbe conjugué à un temps composé) .
- Il faut faire attention dans certains cas à bien identifier le sujet: si le sujet est inversé (“demanda-t-
il”, “Sur la mer roulaient des vagues”), il faut bien le repérer; le sujet est parfois éloigné du verbe; s’il
y a plusieurs sujets; si le sujet est un mot de sens collectif (une foule de, beaucoup...)
- Afin de faire correctement les accords, il faut aussi connaître par coeur les conjugaisons. (voir le
point V)

IV Le problème de l’accord du participe passé


1° J’écris correctement le participe passé dans sa forme de base (masculin singulier): mets le
participe passé au féminin et éventuellement prononce-le; enlève le “e” final qui est la marque du
féminin. Tu sauras alors comment écrire la fin du part. passé au masculin: détruite-détruit, mise-mis,
finie-fini...
2° Je regarde s’il s’agit d’une forme vraiment verbale (avec un auxiliaire) ou d’un adjectif qualificatif.
Si c’est un adjectif, j’accorde le participe passé avec le nom (ou pronom) qu’il qualifie.
3° Dans le cas de la forme verbale, j’identifie si l’auxiliaire est “être” ou “avoir”:
1) “Etre”: j’accorde le participe passé avec le sujet du verbe.
2) “Avoir”: je regarde si le verbe (auxiliaire + part. passé) possède un COD placé avant lui.
- pas de COD ou COD placé après: pas d’accord: le participe reste écrit au
masculin singulier.
- COD avant le verbe: j’accorde le participe passé (pas le verbe, uniquement le
participe passé) avec ce COD (pas avec le sujet du verbe!!!)
4° Je rédige ma réponse en suivant cet ordre logique et je fais attention à ce que j’écris [je ne
confonds pas “verbe” et “participe passé”, ni “sujet” avec “COD” par exemple]

V Quelques confusions à éviter dans les conjugaisons

- Le passé simple et l’imparfait pour la 1ère personne des verbes du 1er groupe: -ai /-ais?
-ai: 1ère pers. du sg. du passé simple.
-ais: 1ère et 2ème pers. du sg de l’imparfait.
Pour les différencier, on met le verbe sur lequel on hésite à la 3ème pers. du sg: “je parlai” donne “il
parla” alors que “je parlais” donne “il parlait”. Sur la 3ème pers., la différence est facile à faire.

- Le futur de l’indicatif et le conditionnel présent (ou futur dans le passé): -rais/-rai?


-rais: 1ère et 2ème pers. du conditionnel présent.
-rai: 1ère personne du sg du futur de l’indicatif.
Pour les différencier, on met le verbe à la 3ème pers du sg: “Je vous disais que je viendrais” donne
“qu’il viendrait”; “Je vous dis que je viendrai” donne “qu’il viendra”. Sur la 3ème pers., la différence
est facile à faire.

- Le présent de l’indicatif et le présent du subjonctif aux personnes du singulier pour les verbes
du 1er groupe, certains verbes en -ir et certains verbes du 3ème groupe.
Pour les différencier, on remplace le verbe sur lequel on hésite par un verbe pour lequel la
prononciation est vraiment différente: “vendre” ou “lire” par exemple.
“Tu vois”, ou “tu vends”, ou “tu lis” (présent de l’indicatif);
“il faut que tu le voies”, “que tu le vendes”, “que tu le lises” (présent du subjonctif)
http://www.weblettres.net/brevet/index.php?page=orthographe

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