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Comment Réussir L
Comment Réussir L
productions écrites
Les examens du baccalauréat national et régional nécessitent une préparation succincte de la part
des élèves en première année et en deuxième année du baccalauréat, chacun commence la
préparation au temps qui lui convient le plus.
La préparation telle qu’on la définit est la phase qui précède l’examen, mais pour d’autres la
préparation commence bien avant l’examen ! C’est normal de la voir ainsi, vu que les matières de
l’examen national ou régional sont pour la plupart des matières développées au fil du temps. Par
exemple l’épreuve du français au régional fait appel à tous les acquis en cette langue, depuis le
primaire jusqu’au lycée, ce n’est pas une question de préparation de quelques jours pour cette
matière.
Dès qu'on vous a déposé le sujet, lisez-le en entier, calmement. Prenez environ cinq à dix minutes.
Il est essentiel de ne pas commencer immédiatement. Essayez d'avoir une vision d'ensemble de
l'épreuve.
Lisez votre énoncé une seconde fois et notez déjà quelques remarques sur votre brouillon ou dans
la marge. ( idées principales, phrases clés, éléments de solutions, références etc…) Puis dès le
début, commencez par ce que vous savez, ce qui vous paraît facile. Allez en priorité vers ce que
vous connaissez. Vous pourrez ensuite consacrer le temps qu'il vous reste à des points plus
complexes.
Astreignez-vous aussi à soigner votre présentation. C'est ce que l'examinateur verra en premier. Si
vous relisez votre copie avec plaisir, vous pouvez alors supposer qu'il en sera de même pour le
correcteur. C'est un bon test.
Il est important d'aérer votre présentation, d'aller à la ligne de temps en temps, de faire des
paragraphes et de laisser des interlignes.
Pensez à soigner votre écriture. Si votre texte est illisible, il est probable que le correcteur ne
passera pas des heures à essayer de le décrypter. Les ratures aussi sont à proscrire. N'oubliez pas
non plus de prendre soin de votre style quelle que soit la matière, et soyez vigilant face à votre
orthographe.
Relire sa copie cinq ou dix minutes avant la fin de l'épreuve est indispensable. Vous pourrez ainsi
vérifier votre orthographe, que vous n'avez pas oublié de mots, pas fait d'erreur sur des dates, des
chiffres etc.. Tous ces conseils nécessitent une pratique sur le long terme, c'est pourquoi vous
devez commencer à le pratiquer dès le début de votre années scolaire.
L'épreuve de français
Exemples de productions écrites:
LA PEINE CAPITAL
EXPRESSION ÉCRITE
FRANÇAIS
L’Homme a toujours essayé de faire dominer la loi pour lutter contre le crime. Transgresser cette loi
peut coûter trop cher. La peine capitale
en est la sanction la plus ancienne. Les méthodes pour tuer diffèrent, le résultat toutefois est
toujours le même. Mais, cette sanction est-elle le
moyen le plus fiable ?
Pour répondre à cette problématique, on va de prime abord parler des conséquences d’une telle
punition; en second lieu, on va montrer son
inutilité En réalité, tuer un criminel signifie sans trop réfléchir tuer toute une famille. Cette dernière,
sera directement touchée. L’orphelinat des
enfants pourrait avoir également des résultats inattendus. On peut imaginer que deviendra le fils
d’un condamné à mort. De plus, tuer un
homme, et au lieu de faire peur aux autres, peut faire de lui un héros.
La preuve en est que le taux de la criminalité est toujours en progression dans les pays où la peine
est pratiquée Il est vrai que le criminel doit
être puni, mais comment? En exerçant un autre crime? En tuant une personne qui peut être
innocente? En massacrant un individu désespéré?
En faisant couler le sang et les larmes La justice est entre deux forces: la loi et la réalité. Et avant de
juger quelqu’un, il faut juger la société et les
condition où il vit. Pour conclure, on peut dire que la peine capitale n’est plus un moyen fiable pour
combattre la criminalité. Et si on a à tuer
quelqu’un, c’est la misère et le désespoir.
La violence à l'école
Les enquêtes et les sondages d'opinion montrent que « les actes de violence » sont en vigueur au
sein des établissements scolaires. Mais, les causes de ces actes divergent d'un milieu à l'autre, ce
qui obsède incessamment l'esprit des gens qui veillent sur le domaine éducatif, les incitant ainsi à
rechercher des solutions susceptibles d'éradiquer cette calamité.
D'abord, la démission des parents dans l’éducation des enfants aggravée par le chômage et la
pauvreté qui les rendent incapables d’acheter les fournitures et payer certaines taxes (droit
d’inscription, gardiennage…), ce renoncement favorise les comportements violents à l’école et la
délinquance juvénile.
Ensuite, la violence ne se limite pas aux élèves eux-mêmes, mais elle arrive aussi à impliquer le
corps éducatif, surtout les enseignants, dans ce gouffre. En effet, l'absence de communication entre
les professeurs et les élèves, peut entraîner une certaine incompréhension qui aboutira à des
paroles ou des gestes grossiers.
Enfin, la surcharge démesurée des classes scolaires engendre la violence, étant donné que les
circonstances déplorables dans lesquelles étudient les élèves ne permettent guère de s'harmoniser
avec une ambiance estudiantine normale si bien que l’intolérance et l’incivilité règnent en maître.
D'ailleurs, certains adolescents exploitent cette surcharge croissante pour s'affranchir de toutes les
règles et affirmer leurs volontés. Ils se transforment ainsi en provocateurs intolérables.
En définitive, il est primordial de prendre des mesures aptes à rendre à l’école sa mission essentielle
et à sensibiliser les différents intervenants à la communication et à la tolérance : « La prévention
vaut mieux que la guérison », dit le dicton.
Beaucoup de jeunes fument alors que cela est nuisible pour la santé. Il semble nécessaire de
rappeler que la cigarette est dangereuse et qu'elle peut même devenir meurtrière.
D'abord, il convient de souligner que le tabac est un poison. En effet, les substances qui
composent une cigarette sont incontestablement nocives pour les consommateurs. Parmi ces
produits chimiques, on trouve de l'acétone, du méthanol, de l'ammoniac et même du polonium.
Toutes ces substances inhalées favorisent les maladies et entraînent des défaillances respiratoires,
des problèmes vasculaires et cardiaques.
Ensuite, le fait de fumer est non seulement dangereux pour la santé mais cela peut aussi tuer. La
cigarette contient plus de cinquante substances cancérigènes. Elle est donc à l'origine de multiples
cancers, parfois mortels : les cancers de la bouche, du larynx, du pharynx, de l'œsophage,…. Une
expérience scientifique a ainsi prouvé que les risques de cancer sont quatre fois plus élevés chez
les fumeurs que chez les non-fumeurs.
De plus, la cigarette est une drogue. En effet, elle contient de fortes doses de nicotine à laquelle
l'organisme devient rapidement dépendant. Certains fumeurs peuvent ainsi consommer plus d'un
paquet par jour. Or, plus on fume, plus la pulsion à recommencer est forte. On
parle alors d'addiction puisque le fumeur est atteint d'une affection cérébrale chronique caractérisée
par une dépendance à la nicotine
En outre, sachant que le prix des cigarettes ne cesse d'augmenter, l'addiction entraîne des coûts
excessifs, parfois au détriment d'autres achats plus utiles : un jeune qui fume un paquet par jour
dépense des sommes qui auraient mieux servis à améliorer son quotidien.
Enfin, il a été démontré hors de tout doute que la fumée de cigarette est dommageable pour
l'organisme que ce soit pour la santé du fumeur lui-même ou encore pour celle du non-fumeur
respirant la fumée ambiante : on parle alors de tabagisme passif, tout aussi préjudiciable et à
l'origine des mêmes problèmes médicaux. Les risques engendrés par le tabagisme passif sont
encore plus élevés pour les personnes fragiles : enfants, femmes enceintes, personnes âgées
notamment. Il n'est pas rare d'apprendre qu'une serveuse de bar par exemple qui n'a jamais fumé
de sa vie développe un cancer. Ainsi, il devient inadmissible de laisser des gens altérer la qualité de
notre air lorsqu'on en connaît la toxicité.
En conclusion, la cigarette est une drogue meurtrière qui met en péril aussi bien les fumeurs que
leur entourage. Par conséquent, il ne faut pas commencer à fumer et, si c'est le cas, il est vivement
conseillé d'arrêter au plus vite pour espérer rester en bonne santé ou ne pas mourir prématurément.
L'immigration
Dans notre société, de nombreux jeunes marocains voient l'Europe comme un Eldorado. Beaucoup
pensent qu'ils peuvent réaliser leurs rêves facilement là-bas. D'autres, au contraire, estiment que
le Maroc de nos jours n'est plus celui d'auparavant et qu'on peut assurer un bel avenir dans son
propre pays.
Il faut d'abord rappeler que les pays de l'Europe sont très développés sur le plan économique et
démocratique. C'est pourquoi plusieurs jeunes marocains pensent que là-bas, ils peuvent trouver
facilement un travail et construire une vie parfaite. Non seulement le chômage et l'injustice sociale
poussent les jeunes à vouloir traverser la Méditerranée, mais aussil'opinion positive que portent les
marocains sur l'Europe, surtout quand les immigrants retournent dans leur pays d'origine, avec des
voitures et des fortunes.
Mais, Il ne faut pas oublier que le Maroc de nos jours s'achemine vers le développement à son tour.
L'économie est en train de changer pour le mieux et le tourisme devient un secteur important.
En outre, l'investissement dans de multiples grands projets ces dernières années contribue à la
création d'emplois et à la régression de la misère. Il est, alors, possible que le Maroc puisse assurer
un bel avenir aux jeunes.
Cependant, le désir et l'ambition des jeunes de nos jours qui veulent réaliser leurs rêves
rapidement, d'autant plus que nous vivons dans un temps de la vitesse, les poussent à chercher
des opportunités ailleurs. Ces jeunes insistent sur le fait que le Maroc avec ses potentialités
modestes, une économie assez faible et une éducation qui ne correspond pas au marché du travail
ne peut offrir des opportunités d'embauche et de carrière. L'exemple le plus éloquent est celui des
jeunes diplômés, qui ne trouvent pas du travail, et qui manifestent chaque jour devant le parlement
sans que le gouvernement s'intéresse plus aux aspirations des jeunes. Ainsi, l'Europe représente
un paradis pour eux.
En conclusion, il me semble que le Maroc ne peut pas encore réaliser les rêves de ses
jeunes. Néanmoins, dans notre pays, il y a de vrais trésors : la solidarité entre les gens, la paix et
les valeurs morales.
Exemple d’un texte argumentatif présentant deux arguments et un contre-argument qui sont
articulés à l’aide de marqueurs de relation
Ensuite, la Toile est un outil de communication d’une rare efficacité. Grâce au courrier électronique,
le monde est devenu un petit village. Ainsi, des individus se trouvant dans des coins diamétralement
opposés du globe peuvent communiquer rapidement et facilement.
Certes, certains utilisateurs abusent parfois des plaisirs que procure la navigation dans Internet et y
consacrent un peu plus de temps que ne le souhaiterait leur entourage, négligeant ainsi d’autres
obligations ou activités. Cependant, il est difficile aujourd’hui de résister à une telle ouverture sur le
monde, à une telle facilité de trouver autant de réponses et d’informations, en aussi peu de temps,
et tout cela depuis son domicile.
https://sites.google.com/site/francaislyceemarrakech2/connecteurs/productionecrite
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1 amener le sujet
2 poser le problème
3 annoncer le plan
Comment ?
tout le monde rêve de trouver un travail qui lui permet de fonder une famille.
2- posez le problème
Exemple : Mais certaines personnes estiment que le travail manuel n'a plus de
valeur d’autre au contraire affirment que le travail manuel a encore de la valeur
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Rédiger un texte argumentatif
français – examen régional
0
PARTAGES
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a/à
- a est une forme conjuguée du verbe avoir ; à est une préposition invariable.
- Pour les distinguer : quand on peut remplacer le son /a/ par avait, c'est qu'il s'agit du verbe avoir,
on l'écrit donc a. Si cela est impossible, on l'écrit à.
et/est
- est est une forme conjuguée du verbe être ; et est une conjonction de coordination invariable.
- Pour les distinguer: est peut se remplacer par était ; et peut se remplacer par et puis.
ou/où
- ou est une conjonction de coordination. où est un pronom relatif ou un adverbe interrogatif qui
désigne généralement un lieu.
- Pour les distinguer: ou peut être remplacé par ou bien.
ce/se
- ce fait partie du GN. C'est un déterminant démonstratif masculin singulier (il désigne, montre
quelque chose ou quelqu'un).
Exemple: ce garçon est sportif
- se fait partie du verbe pronominal. On le trouve à l'infinitif, à la 3ème personne du sg et du pl.
Exemples: Il se prépare à sortir. Elle se pressent vers la sortie. Se ranger. S'habiller.
ces/ses/c'est/s'est
- ces et ses font partie du GN. Ce sont des déterminants pluriels. ces + nom = ceux-là ou celles-là;
ses + nom = les siens ou les siennes.
- ces est un déterminant démonstratif: il désigne, montre quelque chose ou quelqu'un. (c'est le
pluriel de ce, cet ou cette)
Exemples: ces enfants sont insupportables; ces filles sont bruyantes.
- ses est un déterminant possessif: il exprime l'idée de possession. (c'est le pluriel de son ou sa)
Exemples: Elle a mis ses bottes. Elle a ciré ses souliers.
- c'est est un présentatif. Il est suivi d'un GN ou d'un adjectif. On peut le remplacer par cela est.
Exemples: c'est lui; c'est mon voisin; c'est important.
- s'est fait partie du verbe pronominal conjugué au passé composé; si on met le verbe à l'infinitif, on
retrouve se + verbe.
Exemples: il s'est promené (se promener); il s'est arrêté (s'arrêter)
Dans un GN, les accords dépendent du nom: le déterminant, les adjectifs épithètes ou les adjectifs
épithètes détachés (ou apposés) doivent être accordés au genre (maculin ou féminin) et au nombre
du nom (singulier ou pluriel) qui constitue le noyau de ce GN.
- Le verbe doit être accordé avec le sujet. C’est la partie conjuguée de la forme verbale qui change:
la terminaison du verbe ou de l’auxiliaire (dans le cas du verbe conjugué à un temps composé) .
- Il faut faire attention dans certains cas à bien identifier le sujet: si le sujet est inversé (“demanda-t-
il”, “Sur la mer roulaient des vagues”), il faut bien le repérer; le sujet est parfois éloigné du verbe; s’il
y a plusieurs sujets; si le sujet est un mot de sens collectif (une foule de, beaucoup...)
- Afin de faire correctement les accords, il faut aussi connaître par coeur les conjugaisons. (voir le
point V)
- Le passé simple et l’imparfait pour la 1ère personne des verbes du 1er groupe: -ai /-ais?
-ai: 1ère pers. du sg. du passé simple.
-ais: 1ère et 2ème pers. du sg de l’imparfait.
Pour les différencier, on met le verbe sur lequel on hésite à la 3ème pers. du sg: “je parlai” donne “il
parla” alors que “je parlais” donne “il parlait”. Sur la 3ème pers., la différence est facile à faire.
- Le présent de l’indicatif et le présent du subjonctif aux personnes du singulier pour les verbes
du 1er groupe, certains verbes en -ir et certains verbes du 3ème groupe.
Pour les différencier, on remplace le verbe sur lequel on hésite par un verbe pour lequel la
prononciation est vraiment différente: “vendre” ou “lire” par exemple.
“Tu vois”, ou “tu vends”, ou “tu lis” (présent de l’indicatif);
“il faut que tu le voies”, “que tu le vendes”, “que tu le lises” (présent du subjonctif)
http://www.weblettres.net/brevet/index.php?page=orthographe