Académique Documents
Professionnel Documents
Culture Documents
Chapitre 2
Convertisseurs de base
Chapitre 2 Convertisseurs de base
SOMMAIRE DU CHAPITRE
1 Connexion d’une source à une charge____________________________________________ 1
2 Conversion continue continue - dc-dc converters ___________________________________ 4
2.1 Hacheur abaisseur – Buck converer ________________________________________________ 4
2.2 Hacheur élevateur – Boost converter _______________________________________________ 5
2.3 Autres types des convertisseurs continu- continu _____________________________________ 5
Hacheur abaisseur-élevateuer ______________________________________________________________ 5
Hacheur cuk _____________________________________________________________________________ 6
Hacheur zeta ____________________________________________________________________________ 6
Hacheur SEPIC : Single-Ended Primary-Inductor Converter ________________________________________ 6
Fig.2.2. Cellule de commutation de base entre Fig.2.3. Cellule de commutation de base entre
une source de tension et une charge inductive une source de courant et une charge capacitive
La figure 2.24 montre l’utilisation des cellules de commutation pour la connexion des sources
aux charges. Les sources et les charges du même type doivent être connectées à travers un circuit de
couplage intermédiaire, comme indiqué sur les figs.2.4.c et 2.4.d.
Les cellules de commutation de base permettent de réaliser les quatre types des convertisseurs
(dc-dc, dc-ac, ac-dc et ac-ac) ainsi que de faire l’extension à des convertisseurs plus complexes tels
que les convertisseurs à plusieurs étages de conversion (ac-dc-ac par exemple) et les convertisseurs
multiniveaux.
Suivant l’application pour laquelle le convertisseur est utilisé, on distingue entre deux cas de
figures :
Une charge alimentée par une ou plusieurs sources : dans ce cas, chaque source peut
être connectée soit à un interrupteur, c.à.d. au point M ou N (fig.2.5.a-2.5.d), soit au
pôle, c.à.d. le point milieu du bras, le point P (fig.2.5.e et f) ;
Une source alimentant une ou plusieurs charges : dans ce cas, chaque charge peut être
connectée soit à un interrupteur, c.à.d. au point M ou N (fig.2.5.g), soit au pôle, c.à.d.
au point milieu P du bras (fig.2.5.h et i).
Dans les schémas précédents, les interrupteurs de puissances sont représentés d’une manière
générale. Le choix des interrupteurs de puissances à utiliser pour chaque application, ainsi que le
choix du convertisseur à utiliser, dépend du type de la source et de la charge utilisée, ainsi que des
exigences de l’application concernée.
Le choix des interrupteurs et des convertisseurs à utiliser tient compte de plusieurs
spécifications telles que
l’unidirectionnalité ou la bidirectionnalité en courant ;
l’unidirectionnalité ou la bidirectionnalité en tension ;
la conduction naturelle ou forcée ;
le blocage naturel ou forcé ;
la fréquence de commutation ;
le rang du courant et de la tension, c.à.d. la gamme de puissance
le cout….etc.
Fig.2.8 Quatre types des hacheurs : a-abaisseur élévateur, b- hacheur cuk, c- hacheur zeta, c- hacheur
SEPIC
Hacheur cuk
Il est montré à la fig.2.8.b. Il connecte une source de courant à une charge inductive (charge
de courant). Les courants d’entrée et de sortie sont continus. La tension de sortie est négative.
Hacheur zeta
Il est montré à la fig.2.8.c. Il connecte une source de tension à une charge de courant. Le
courant d’entrée est discontinu, tandis que le courant de sortie est continu. La tension de sortie est
positive.
Hacheur SEPIC : Single-Ended Primary-Inductor Converter
Il est montré à la fig.2.8.d. Il connecte une source de courant à une charge de tension. Le
courant d’entrée est continu, tandis que le courant iD est discontinu. La tension de sortie est positive.
Les hacheurs cités précédemment sont des hacheurs à un quadrant. Les hacheurs à deux et à
quatre quadrants ont des topologies différentes, et connectent entre deux sources de tensions ou de
courant.
La tension de sortie vao indiquée à la fig.2.9 a la forme d’une onde carrée. Son analyse en série de
fourrier est donné par l’équation suivante :
4 V dc 1 1 1
v ao
2 sin t 3 sin 3t 5 sin 5t 7 sin 7t ... (2.2)
4 1 1 1
v ab V dc sin t sin 3t sin 5t sin 7t ... (2.5)
3 5 7
Sous forme compacte, cette équation s’écrit :
1 4
v ao V dc .sin 2 (2 p 1).Fm .t (2.6)
p 0 2 p 1
La fig.2.13 indique le spectre d’harmoniques de la tension vab. En plus du fondamentale, la
tension vao est composée des harmoniques impaires : la troisième, la cinquième, la septième…etc. La
forme de ce spectre est similaire à celui de la tension de sortie de l’onduleur en demi-pont, sauf que
les amplitudes des harmoniques sont doublées.
Le THD de cette tension de sortie est relativement élevé (0.4). Ainsi, si la charge de l’onduleur
exige une bonne qualité de tension, il est déconseillé de le commander en pleine onde. Si la charge
est de type RLC, on peut tolérer la commande en pleine onde, car ces types des charges ont un bon
pouvoir de filtrage, et peuvent filtrer les harmoniques de faibles fréquences de la tension de sortie.
4 1 3 1 5
v ab V dc sin sin t sin sin 3t sin sin 5t
2 3 2 5 2
1 7
sin sin 7t ...
7 2
(2.7)
L’amplitude de l’harmonique n (n=1, 3, 5,7…..) est alors donnée par :
4V dc n
V max (n ) sin (2.8)
n 2
On déduit que la commande en pleine onde décalée de l’onduleur en pont complet permet de modifier
l’amplitude du fondamentale et les amplitudes des harmoniques de sa tension de sortie. Ces
amplitudes sont des fonctions de l’angle de décalage θ. La fig. 2.15 donne l’évolution de ces
harmoniques en fonction de θ.
Onduleur triphasé
Le schéma d’un onduleur triphasé est indiqué à la fig.2.16. Il est composé de trois bras – trois
phases-, chacun composé de deux interrupteurs commandés d’une façon complémentaire, pour éviter
le court-circuit de la source Vdc.
Les tensions entre phases de
l’onduleur sont données par :
v ab v ao v bo
v bc v bo v co (2.9)
v ca v co v ao
1
v an 2v ao v bo v co
3
1
v bn 2v bo v ao v co
3
1
v cn 2v co v ao v bo
3
(2.12)
Charge inductive
La charge inductive provoque un retard du courant de la charge (fig.2.21). et la conduction de
la diode après la fin de la demi-période. Une tension négative s’applique alors à la charge. La valeur
moyenne de la tension de charge dépend du facteur de puissance de la charge
Fig.2.23. Redresseur commandé monophasé simple alternance : avec diode de roue libre
3V m
V0 sin (2.16)
n
Commande en MLI
Le schéma du redresseur MLI est indiqué ç la fig.2.28. Ce type de redresseur est bidirectionnel
en puissance. Son courant de sortie est quasiment sinusoïdale, et le facteur de puissance de son côté
alternatif est unitaire et commandable. La Commande en MLI sera expliquée dans les chapitres
suivants.
Vm 1 sin 2
V 0 (2.17)
2 2