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Sommaire
Transformateurs Monophasés........................................................................................................................................2
I) Présentation.............................................................................................................................................................2
III.4) Rendement....................................................................................................................................................12
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V.2) Refroidissement naturel dans l'huile...............................................................................................................13
Transformateurs Triphasés...........................................................................................................................................15
I) Présentation...........................................................................................................................................................15
I.4) Modélisation....................................................................................................................................................17
II) Essais..................................................................................................................................................................... 18
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Transformateurs Monophasés
I) Présentation
I.1) Notations :
On notera d’un indice Convention Convention
récepteur C générateur
1 le primaire i1 i2 i2
f1 i2
2 le secondaire 1 e2 v2
v1 e1
i2
f2
v ou 0 les grandeurs à vide N1 spires N2 spires
r1 résistances r2 résistances
Remarque :
Ceci fait que suivant les auteurs les orientations des vecteurs et tensions peuvent différer.
Si l’orientation des tensions en fonction des bornes homologues est la suivante les relations marquées d’un
seront de signe opposé
I.2) Principe :
Le transformateur est constitué de deux bobines couplées par un noyau de fer conduisant le flux créé par l’une
jusqu’au secondaire. Les tensions induites sont proportionnelles aux nombres de spires.
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I.3) Relations générales d’un transformateur parfait:
Si on fait rentrer un courant par les bornes homologues, il apparaît une fém e
telle que la bobine se comporte comme un générateur.
d d
e1 = - N1 e2 = - N 2
Toutes les pertes sont négligées : le flux traverse donc les deux bobinages ainsi : dt dt
d d V2 N2
v1 = -e1 = N1 et v2 = e2 = - N 2 �V =- N
dt dt 1 1 i1 i2
v1 v2
donc V2 = -mV1
V20 N 2
rapport de transformation m = = avec V20 et V1N tensions efficaces au primaire et au secondaire et N 1
V1N N1
et N2 nombres de spires au primaire et au secondaire.
Relation de Boucherot :
Donc v1 = N1
(
d SBˆ sin wt ) =N 2p f
}
w SBˆ cos wt soit
dt 141 2 43
V1 2
V1 = 2p ˆ
N1 fBS
1232 ˆ
�f : fréquence (Hz);
�
V2 = 4, 44 N 2 fBS �B max : valeur maximale du champ magnétique (T)
2
�
4,44
et avec �S : section du circuit magnétique (m )
� l � N2 i1
�=
� �donc N = - i donc I1 = - mI2 .
� µS � 1 2
V20 N 2 I1N
m= = = .
V1N N1 I 2 N
P1 = V1.I1.cos 1 = P2 = V2.I2.cos 2; et 1 = 2
Q1 = Q2 = V2.I2.sin 2 et
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II) Transformateur réel
V1
f1 V20
1
L’équation des flux donne : 10 = C 0 + f 1
N1 spires N2 spires
d ( f 1 + C 0 )
r1 résistances r2 résistances
d f1 fuites f2 fuites
Si l’on considère le courant sinusoïdal ce qui n’est en toute rigueur pas le cas on peut passer aux grandeurs
complexes.
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2
�r1 I102 : pertes Joules de l'enroulement primaire
V' � 2
P10 = r1 I102 + qui mesuré est égal à P10 = V1 I10 cos 10 .
10
avec �V '10
�R = Rµ I µA : pertes fer du circuit magnétique
2
Rµ
� µ
�µ
Q10 = V1 I10 sin 10 .
Primaire Secondaire
Flux 1 = f 1 + C 2 = f 2 + C
d1 d 2
Tensions v1 = r1i1 + N1 v2 = -r2i2 - N 2
dt dt
d f 1 d d f 2 d
v1 = r1i1 + N1 + N1 C v2 = -r2i2 - N 2 - N2 C
dt dt dt dt
di1 d di2 d
v1 = r1i1 + l + N1 C v2 = - r2i2 - l -N2 C
3
f1 f2
dt 1 2 dt3 dt 14 2 4
dt
V1� V2�
Tensions
dC N12 di1 dC N 2 di
= N1
V1� = = - N2
V2� =- 2 2
avec dt � dt avec dt � dt
{ fer { fer
L pure L pure
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Schéma
V2� N 2
On s’aperçoit alors que le rapport de transformation m = - =
V1� N1
Un bilan plus précis des ampères tours N1i1 + N 2i2 = � . Si l’on ne néglige pas la force magnétomotrice �
alors on peut identifier cette perte d’ampère tours à un courant magnétisant que l’on trouve d’ailleurs à vide (le
courant secondaire étant nul) : N1i1 + N 2i2 = N1iµ soit en complexe N1 I1 + N 2 I2 = N1 Iµ donc I1 = -mI2 + Iµ
.II.2.2) Représentation de Fresnel
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.II.2.3) Bilan de puissances
.II.3.1) Simplifications
I1
Le rapport des courants est alors tel que m = -
I2
( )
+ r1 + jl f 1w I1 alors le rapport des tensions à vide :
Comme la tension primaire est V1 = V1�
V20 V20 V
= � 20 = -m
V1 V1�+ ( r1 + jl f 1w ) I10 V1�
On remarque que l’on peut toujours introduire les pertes fer par la présence du courant I µ courant absorbé à vide par
le transformateur
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.II.3.2) Schéma équivalent
Z
Or V2 = Z �
I2 donc V1 = �
I1 .
m2
Z
=
Tout se passe comme si Z � était branché directement aux bornes du primaire
m2
Pour ramener les impédances r1 et l f1 au secondaire il suffit d’exprimer U 2 qu’en fonction des grandeurs du
V2� I1
secondaire : m = - =
V1� I2
V2 = V2�- ( r2 + jl f 2w ) I2
{
- mV1�
- ( r2 + jl f 2w ) I2 avec V1�
V2 = - mV1� = V1 - ( r1 + jl f 1w ) I1
- mI2
� } �
V1 - ( r1 + jl f 1w ) I1 �- ( r2 + jl f 2w ) I2
En remplaçant V2 = - m �
� �
� �
V2 = - mV1 - m 2 ( r1 + j l f 1w ) I2 - ( r2 + jl f 2w ) I2
En développant {
V20
� �
En regroupant les termes V2 = V20 - ( m r1 + r2 ) + j ( m l f 1 + l f 2 ) w �I2 Cela fait apparaître deux impédances :
� 2 2
�14 2 43 1 44 2 4 43 �
� R2 L2 �
RS = m 2 r1 + r2 et LS = m 2 l f1 +l f2
Ou
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.I.1.1.3) Schéma équivalent ramené au primaire
Pour ramener les impédances r2 et l f2 au primaire il suffit d’exprimer V1 qu’en fonction des grandeurs du primaire :
V2� I1
m=- =
V1� I2
V1 = V1�+ ( r1 + jl f 1w ) I1
{
-V � 2
m
V2�
V1 = - = V2 + ( r2 + jl f 2w ) I2
+ ( r1 + jl f 1w ) I1 avec V2�
m
- I1
� } m�
1� �
V2 + ( r2 + jl f 2w ) I2 �+ ( r1 + jl f 1w ) I1
En remplaçant V1 = - �
m� �
� �
1 1
En développant V1 = - V2 + 2 ( r2 + jl f 2w ) I1 + ( r1 + jl f 1w ) I1
m m
� �
V � �r2 � �l ��
En regroupant les termes V1 = - 2 + �
� 2 + r1 �+ w �I1 Cela fait apparaître deux impédances :
j � f 22 + l f 1 �
m � �m 2 43� m
14
� 1 42 43 �
� �
�
� R1 L1 �
r2 l
RP = 2
+ r1 et LP = f 22 + l f1
m m
Si la bobine primaire est parcourue par i1 = Iˆ1 sin wt un flux 1 de même forme est produit par les spires de ce
bobinage, flux dont une fraction C = 12 ( 1 = 12 + 1 f ) coupe les spires du bobinage secondaire.
Si M12 est le coefficient d'induction mutuelle entre les deux bobinages, il apparait aux bornes du secondaire une fém
dC di � p�
induite e2 = - N 2 = - M 12 1 = - M 12w Iˆ1 sin �
wt + �soit, en utilisant la notation complexe, E2 = - jM 12w I1
dt dt � 2�
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N11
Inductance propre ou self inductance : L1 = avec 1
i1
N 212 N121
Inductance mutuelle : M 12 = et M 21 =
i1 i2
Rq : Si le secondaire est un circuit fermé, la fém e 2 va engendrer un courant i2 lequel produit à son tour un flux dont
une fraction induit dans l'enroulement primaire une fém e 1 telle que E1 = - jM w I2 .
N2 � N 2 N1 �
1 � M= L1 � M= � 2
M = N2 � N N N1 � N 2 N1 � � L2 �N 2 �
i1 �M = 2 L1 = 1 L2 et �M = et �M = L2 L1 et =� �
N N N 2 � N 2
L1 �N1 �
N11 = L1i1 �
�
1 2
L1 = 1 � L1 = 1 � N1 = L1��
� � � � �
1
Avec fuites de flux: coefficients de couplage
12
Les fuites entre les deux bobines font apparaître 1 = 12 + 1 f i1
1f
Donc N11 = N112 + N11 f et comme 12 = 21 i2
1f
N 1 = N112 + N11 f N
Alors {1 { { et comme i2 = 1 i1
L1i1 Mi2 l 1 f i1 N2
N N
l f1 = L1 - M 1 l f2 = L2 - M 2
Alors N 2 et de même N où apparaissent les inductances primaires : comme
123 1231
L1 p L2 p
1 p N1 N1 N2
L1 p =
i1
=
i1
( 1 - 1 f ) alors L1 p = L1 - l f1 =M
N2
et de même L2 p = L2 - l f2 =M
N1
(
donc L1 - l f1 )(L
2 -l f2 ) =M 2
et en se servant des inductances primaires M = L2 p L1 p
On chiffre le couplage plus ou moins serré des bobinages par deux coefficients :
12 21 M 12
Coefficient de couplage : 12 < 1 et k12 = = �1 permet de voir le niveau de couplage.
1 2 L1 L2
Il dépend surtout de la position géométrique des circuits, d’autant plus proche de 1 que les circuits sont
couplés
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Coefficient de dispersion de Blondel : On caractérise parfois le couplage par le coefficient de dispersion
L1 L2 - M 2 M 122
de Blondel qui permet de chiffrer les fuites : s 12 = = 1 - k12 = 1 -
2
L1 L2 L1 L2
Sans fuite : L1 L2 = M � s 12 = 0
2
Dans l’étude des transformateurs et de machines asynchrones on utilise également la définition du coefficient de
L1
dispersion de Blondel : s =
Lµ
1
Coefficient d’Hopkinson : rapport du flux total sur le flux utile g = = 1+ f 1 > 1
12 12
N 22 N N
Comme on a toujours L2 = L
2 1 alors l‘inductance mutuelle devient
M = kL2 1 = kL1 2 = k L1 L2
N1 N2 N1
Selon l'instant de mise sous tension, l'intensité absorbée peut atteindre des valeurs importantes :
La mise sous tension d’un transformateur provoque une surintensité transitoire d’enclenchement pouvant atteindre
jusqu’à 13 fois le courant nominal avec des constantes de temps de 0,1 à 0,7 seconde.
L'asymétrie et la valeur crête du courant sont maximales lorsque l'enclenchement est effectué au passage à zéro de
la tension et lorsque l'induction rémanente sur la même phase atteint sa valeur la plus élevée.
Ce phénomène correspond à une manœuvre normale d’exploitation du réseau ; il ne doit donc pas être interprété
comme un défaut par les protections qui devront laisser passer ce régime transitoire.
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III) Exploitations de mesures et essais
W A I10
AC
V1N V V V20
V20
On en déduit m �
V1
V1�
2
V12
( V1I10 )
2
De même Q10 = S10 - P =
2 2
- P = l f 1w I +
2 2
� �Q10 soit Lµ
Lµw Kapp Lµw
10 10 10
P1CC
Donc RS �
I 22CC
2
mV1CC �mV1CC � 2 Q1CC
On en déduit aisément Z S = donc X S = LS w = � �- RS = 2
I 2CC
�I 2CC � I 2CC
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RS LS
I2CC N1 spires
r1 résistances
f1 fuites
V’2 =mV1CC
Supposons qu’au moment où les tensions atteignent leur maximum, la borne 1 soit positive par rapport à la borne 2,
et que la borne 3 soit positive par rapport à la borne 4. On dit alors que les bornes 1 et 3 possèdent la même
polarité. On l’indique en plaçant un point noir vis-à-vis la borne 1 et un autre près de la borne 3. Ces point sont
appelés marques de polarité.
I1 1 3 I2
V1 V2 Z
2 4
On raccorde une pile de 1,5 V aux bornes basse tension du transformateur à travers un poussoir S.
Lors de la fermeture (une seule impulsion) du poussoir, une tension est induite dans le secondaire. Si à cet instant
l’aiguille du voltmètre dévie dans le bon sens, la borne du transformateur reliée à la borne positive du voltmètre est
marquée H1 et l’autre est marquée H2. Quant aux bornes à basse tension, celle qui est reliée au pôle positif de la pile
se nomme X1 et l’autre X2.
La fréquence.
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Le facteur K des transformateurs :
hmax
De nombreux analyseurs de réseaux calculent le facteur K du courant de charge directement ( K = �h I
h=2
2 2
h ).
Une fois le facteur K de la charge connu, il suffit de choisir un transformateur avec un coefficient de surclassement
immédiatement supérieur à la valeur du facteur de charge K dans la série normalisée 4, 9,13, 20, 30, 40, 50.
Il est important de noter qu’une charge purement linéaire – appelant un courant purement sinusoïdal- aurait un
facteur K unitaire. Un facteur de charge K supérieur à 1 indique que les pertes dues aux courants de Foucault sont K
fois supérieures aux pertes pour la fréquence fondamentale. Les transformateurs de facteur de charge K sont donc
conçus pour avoir de très faibles pertes dues aux courants de Foucault àla fréquence fondamentale.
http://fr.leonardo-energy.org/wp-content/uploads/2008/01/3_5_2_harmoniques_choix-et-dimensionnement-des-
transformateurs.pdf
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J:\COURS\04 Bts\BTS Electrotechnique\Sciences Appliquées\H2 Pollution harmonique norme
CEM\CA8332\Appli_facteur_K.pdf
V2 + RS I 2 cos 2 + X S I 2 sin 2
Donc DV2 = V20 - V2 = - V2 et comme q et faible donc cos q » 1
cos q
Il est commode d’indiquer la chute de tension pour le courant nominal par un pourcentage de la tension à vide :
V20 - V2
DV2 % = 100 = R% cos 2 + X %sin 2 chute de tension
V20
RS I 2 n
R % = 100 est la chute de tension ohmique pour le courant nominal
V20
X S I2n
X % = 100
V20
V1CC
( R% ) + ( X %)
2 2
VCC % = 100 = pourcentage de la tension primaire nécessaire pour obtenir le
V1
courant nominal lorsque le secondaire est court-circuité.
SCC est définit comme la puissance apparente que le transformateur absorberait s’il était sous tension
nominale
III.4) Rendement
Le rendement est déterminé soit :
P2 P2
h= =
P1 P2 + PJ + Pfer
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P2 V2 I 2 cos 2 V2 cos 2
h= = =
P1 V2 I 2 cos 2 + RS I 22 + Pfer Pfer
V2 cos 2 + RS �I 2 +
I2
h
Pertes
Joules
100
Pertes
Fer
I2
I2N
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IV.5) Transformateur d'isolement :
Transformateur tel que m = 1. Utilisé pour assurer une isolation galvanique entre circuits, ou
encore adapter le régime de neutre (schéma de mise à la terre) aux besoins de l'installation.
Exemple : IT TN-S
IV.9) Autotransformateur :
Transformateur simplifié à un seul enroulement. Ne permet
pas l'isolation galvanique, mais autorise un réglage fin de la
tension secondaire par déplacement du curseur servant de
connexion de sortie sur l'enroulement.
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D’autres infos
Transformateur type
http://www.augier.com/fra/public/public3fr.htm
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Transformateurs Triphasés
I) Présentation
I.1) Constitution :
Un transformateur triphasé comporte un primaire et un secondaire qui peuvent être couplés de diverses manières.
La fréquence d’utilisation.
S S
Les courants nominaux I 2 N = et I1N =
3U 2 n 3U1N
I.3) Couplages :
U 20
Le rapport de transformation d’un transformateur triphasé est le quotient m = .
U1
N2
A la différence du transformateur monophasé ce rapport n’est pas toujours égal à car il dépend du mode de
N1
couplage.
.I.3.1) Notations :
Une ligne correspond aux enroulements sur un noyau.
A,B,C sont les bornes hautes tension et a,b,c les bornes basses tension.
p
L’indice horaire est un nombre h multiplié par qui indique le déphasage
6
uur
compté en sens horaire d’une tension simple ou composée du secondaire Van ou
uuur uuur uuuu
r
U ab par rapport à une tension simple ou composée du primaire VAN ou U AB
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.I.3.3) Choix des couplages :
La présence du neutre dans les installations basse tension permet d’obtenir 2 types de tension : simple pour
les usages domestiques usuels ou composée pour l’alimentation des petits moteurs.
Il est intéressant en haute tension d’avoir un couplage qui fait apparaître le neutre. Le neutre, les parties
métalliques et magnétiques sont mises au potentiel de la terre ce qui réduit l’isolement des bobines haute
tension.
On évite d’avoir le même couplage au primaire et au secondaire pour ne pas transmettre intégralement le
déséquilibre éventuel des courants. Sin le neutre est nécessaire des deux côtés alors le montage Yz ou Zy est
alors communément employé.
N2
Yy 0
N1
N2
Yd 1
3 N1
3 N2
Yz 11
2 N1
N2
Dy 11 3
N1
N2
Dd 0
N1
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2 N2
Zy 1
3 N1
.I.3.5) Exemple :
Couplage étoile triangle Yd1 :
r r
o Les tensions sur une même colonne VA et Va sont toujours en phase :
r r r
on recherche le déphasage de VAN par rapport à Van (identique à U AB
r r r r
par rapport à U ab ). La construction de Fresnel donne U AB = VA - VB et
r r p
Va = U ab nous permet de déterminer Urab r = donc l’indice
U AB 6
horaire est de 1
Van U ab N 2 Van N2
o Rapport des tensions : comme = or U ab = 3 �
Van donc =
VAN VAN N1 VAN 3 N1
Van N2 3 N2
= = � Van 3 N2
VAN N � 2 2 N1 donc =
1 VAN 2 N1
3
I.4) Modélisation
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Le modèle ci-dessous est celui de la phase A. Les tensions secondaires Va , Vb , Vc sont modifiées lorsque le
transformateur est chargé. Pour la phase a, on introduit V 20 tension à vide phase neutre ce qui permet de faire
intervenir l’indice horaire.
( )
r r p
e ja avec a = V�
p
V20 = mV1 � A , Va 0 = 2p - h � donc V = m �
- jh
6 20 e 6
V1
II) Essais
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II.3) Essai en court circuit à courant nominal sous tension réduite
P1CC
RS =
3 �I 22CC
2
�mV � Q
donc X S = LS w = � 1CC �- RS2 = 12CC
�I 2CC � 3I 2CC
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II.4) Diagramme de Kapp :
Comme en monophasé on obtient
II.5) Rendement :
P2 P2
h= =
P1 P2 + PJ + Pfer
P2 3U 2 I 2 cos 2 3U 2 cos 2
h= = =
P1 3U 2 I 2 cos 2 + 3RS I 22 + Pfer Pfer
3U 2 cos 2 + 3RS I 2 +
I2
Supposons que l’on construise une usine dont l’ensemble des récepteurs absorbe une puissance apparente de 1
MVA. On installera un transformateur d’alimentation de puissance apparente légèrement supérieure à 1 MVA.
Si l’usine décide de s’agrandir et que l’ensemble des récepteurs doit absorber, 3 MVA, deux solutions se présentent.
Une deuxième solution consiste à acheter un transformateur de puissance apparente un peu supérieure à 2
MVA et à le placer en parallèle sur le transformateur déjà en place. Cette solution est moins onéreuse.
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Mais, pour que l’on puisse coupler à vide 2 transfos triphasés, il faut que leurs diagrammes vectoriels de tension
coïncident (pas de ddp entre deux bornes), il faut que les deux transformateurs possèdent le :
Même décalage angulaire ou même indice horaire (éventuellement séparés de 4 ou 8) , ils doivent
donc appartenir au même groupe.
De plus, pour avoir une répartition correcte des puissances entre les 2 transfos en charge, il faut
aussi qu’ils aient la même chute de tension donc pratiquement la même tension de court -circuit
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II.7) Transformateur triphasé en charge en régime sinusoïdal déséquilibré
Si le système des tensions primaire et secondaire est équilibré, on peut alors déterminer les courants secondaires par
la méthode de Fortescue par exemple.
Puis l’étude du théorème d’Ampère permet de trouver la relation entre courants primaires et secondaires.
Sur chaque colonne en négligeant le courant à vide (donc µ infini), le théorème d’ampère est applicable et donne
�N I i i =» 0 soit N I - N 2 I + N 2 I = 0
1 1 2 3
i 2 2
L’étude du théorème d’Ampère permet de trouver la relation entre courants primaires et secondaires.
Sur chaque colonne en négligeant le courant à vide (donc µ infini), le théorème d’ampère est applicable et donne
�N I i i =» 0 soit N I - N 2 I + N 2 I = 0
1 1 2 3
i 2 2
Les composantes continues des courants n’interviennent pas dans le couplage, mais modifient le flux magnétique.
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