Académique Documents
Professionnel Documents
Culture Documents
1- Hypothèses de l'étude
La suite de ce cours est valable pour :
– des pièces modélisées par des solides indéformables
– des liaisons sans frottement
– des liaisons à contact bilatéral : c'est à dire des liaisons dans lesquelles le contact est supposé
maintenu si le sens des actions mécaniques est inversé.
Exemple : Pour une liaison ponctuelle entre les pièces 1 et 2, le z
contact entre les pièces est supposé maintenu quel que soit le
sens des actions mécaniques sur les deux pièces. 1
{ }
X 1/ 2 L 1/2
{ }
R S S
{T S1 S2 }= 1 2 = Y 1/2 M 1/ 2
O M O S 1 S 2
O Z 1/2 N1/ 2 x , y , z
Suivant la nature de la liaison (L) certaines composantes du torseur {T S 1 S2 } sont nulles ou
STS IPM – Étude des produits et des outillages 02/2007 – jgb - liaisons_equival.odt
Liaisons équivalentes Page : 2
Exemple : pour l'exemple de la page précédente, on peut écrire les torseurs des six liaisons
répertoriées :
{ } { } { }
T L1 = T L 2 = T L3 =
x ,
y , z
x ,
y , z
x ,
y , z
{ } { } { }
T L 4 = T L5 = T L 6 =
x ,
y , z
x ,
y , z
x ,
y , z
4- Liaison équivalente
Supposons qu'il existe entre deux pièces (S1) et (S2) plusieurs L1
liaisons réalisées avec ou sans pièces intermédiaires. S1 S2
L2
La liaison équivalente à l'ensemble des liaisons situées entre les L3
pièces (S1) et (S2) est la liaison théorique (L) qui a le même L4
S3
comportement que cette association de liaisons, c'est à dire qui
L
transmet la même action mécanique et autorise le même S1 S2
mouvement.
Pour qu'une composante du torseur d'action mécanique de la liaison équivalente ne soit pas
nulle, il suffit qu'une seule composante correspondante d'une liaison (Li) ne soit pas nulle.
Exemples : Y S1 S2
On cherche la liaison équivalente aux liaisons (L1) (L2) X
(L1) et (L2) :
L1 : liaison pivot glissant d'axe O ,x P
L2 : liaison ponctuelle de normale P ,x O
STS IPM – Étude des produits et des outillages 02/2007 – jgb - liaisons_equival.odt
Liaisons équivalentes Page : 3
Les torseurs d'actions mécaniques de ces deux liaisons s'écrivent en O dans la base x ,y , z :
{ } { }
T L1 = T L 2 =
O x , y ,z O x ,y , z
Donc le torseur d'action mécanique de la liaison équivalente s'écrit :
{ }
T L=
O x ,
y , z
Conclusion : les deux liaisons (L1) et (L2) sont équivalentes à :
Hyperstatisme et mobilité
Remarque : ce chapitre présente une étude simplifiée qui ne saurait être généralisée.
Mobilité : le degré de mobilité de la liaison équivalente aux n liaisons en parallèle est égale à 6
-moins le nombre rs m=6−r S
si m = 0 la liaison équivalente est complète
si m > 0 la liaison équivalente est dite mobile à m degrés de liberté
{ } { } { }
0 0 X2 0 X2 0
T L1 = Y 1 M 1 T L 2 = 0 0 T L= Y 1 M 1
O Z1 N 1 x , y , z O 0 0 x , y , z O Z1 N 1 x , y , z
– Nombre d'inconnues dans {T L1 } et {T L2 } : X2, Y1, Z1, M1, N1
=> soit 5 inconnues => Ns = ...........
– Nombre de relations indépendantes qu'il est possible d'écrire : 5 (c'est le nombre de
composantes non nulle du torseur {T L} ) : rs = ..........
– Degré d'hyperstatisme h de la liaison équivalente : h=N S −r S => h = 5 – 5 = 0
=> la liaison équivalente est ...................
– Degré de mobilité : m = 6 – ......... = .............. => la liaison équivalente a ......... degré de liberté
(...............................................)
STS IPM – Étude des produits et des outillages 02/2007 – jgb - liaisons_equival.odt
Liaisons équivalentes Page : 4
L1 L2 L3 Ln
S0 S1 S2 Sn
Pour déterminer la liaison équivalente, il suffit d'écrire que chaque solide situé entre (S 0) et (Sn) est
en équilibre sous l'action des efforts transmissibles par les deux liaisons qui le concerne (en
négligeant le poids du solide)
Exemple :
Déterminer le torseur statique de la liaison équivalente aux deux liaisons en série entre (S0) et (S2).
L1 : Liaison plane de normale O ,z
L2 : Liaison rotule de centre O
Les torseurs statiques de ces deux liaisons s'écrivent en O dans la base O ,x ,y ,z :
{ } { }
T L1 = T L 2 =
O x , y ,z O x ,y , z
Si on néglige le poids du solide S1 par rapport aux efforts mis en jeu, on peut écrire qu'il est en
équilibre sous l'action deux actions représentées par les deux torseurs T L1 et T L 2 ; on peut
donc écrire : T L1 T L2 =0 soit T L1 =−T L 2 .
Cette égalité induit les six équations suivantes :
– /X : # ___________________ – /N : # ___________________
– /Y : # ___________________ – /M : # ___________________
– /Z : # ___________________ – /N : # ___________________
{ }
T L=
O x ,
y , z
STS IPM – Étude des produits et des outillages 02/2007 – jgb - liaisons_equival.odt
Liaisons équivalentes Page : 5
{ }
Liaison ponctuelle X 0
de centre O et de En tout point de
5 0 0 O ,x
normale x O 0 0 B
{ }
Liaison rectiligne 0 0
En tout point de
d’axe O
x 4 Y 0 O ,
x,
y
de normale
y O 0 N B
Liaison linéaire
{ }
0 0
annulaire
4 Y 0 Au point O
de direction x O Z 0 B
et de centre O
{ }
Liaison rotule X 0
3 Y 0 Au point O
de centre O Z 0
O B
{ }
Liaison appui X 0
plan En tout point de
3 0 M
l'espace
de normale
x O 0 N B
{ }
Liaison pivot 0 0
En tout point de
glissant 2 Y M
O ,x
d’axe O
x O Z N B
{ }
X 0
Liaison pivot En tout point de
1 Y M
d’axe O x O ,x
O Z N B
{ }
Liaison X L
hélicoïdale d’axe Y M En tout point de
Ox 1
O Z N B O ,x
de pas h Avec X=k.L
{ }
Liaison glissière 0 L
En tout point de
de direction 1 Y M
l'espace
O x O Z N B
STS IPM – Étude des produits et des outillages 02/2007 – jgb - liaisons_equival.odt