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A.Lachhab
CPGE - SAFI
October 2021
Introduction
Ce chapitre étudie les actions de contact qu'exercent l'un sur l'autre de
deux solides en contact. Ces actions a de contact ne sont que des forces
électromagnétiques qui s'exercent entre les particules chargées appartenant
aux deux solides. On les modélise par les lois de Coulomb (1779) qui
décrivent de manière ecace les comportements observés
expérimentalement, mais n'ont pas de fondement théorique : il s'agit de
lois phénoménologiques.
a. L'origine microscopique des actions de contact est de nature
électromagnétique entre particules chargées ; en comprimant un solide sur un
autre, on réduit les dimensions des zones de connement des particules chargées
qui constituent les solides
S1
•I plan tangent (Π)
(Σ)
z
S2
O y
x
A.Lachhab Modélisation des eorts entre solides en contact 3 / 21
Modélisation des eorts entre solides en contact
Solides en contact
Considérons deux solides S1 et S2 (gure ??) en contact surfacique (Σ)
et en mouvement par rapport à un référentiel <. Soit I un point
quelconque de contact avec I ∈ (Σ), alors :
~
R
S1
•I plan tangent (Π)
(Σ)
z
S2
O y
x
A.Lachhab Modélisation des eorts entre solides en contact 3 / 21
Modélisation des eorts entre solides en contact
Solides en contact
Considérons deux solides S1 et S2 (gure ??) en contact surfacique (Σ)
et en mouvement par rapport à un référentiel <. Soit I un point
quelconque de contact avec I ∈ (Σ), alors :
~
R
S1
•I plan tangent (Π)
(Σ)
z
S2
O y
x
A.Lachhab Modélisation des eorts entre solides en contact 3 / 21
Modélisation des eorts entre solides en contact
Solides en contact
Considérons deux solides S1 et S2 (gure ??) en contact surfacique (Σ)
et en mouvement par rapport à un référentiel <. Soit I un point
quelconque de contact avec I ∈ (Σ), alors :
~
R
S1
•I plan tangent (Π)
(Σ)
z ~
T
S2
O y
x
A.Lachhab Modélisation des eorts entre solides en contact 3 / 21
Modélisation des eorts entre solides en contact
Solides en contact
Considérons deux solides S1 et S2 (gure ??) en contact surfacique (Σ)
et en mouvement par rapport à un référentiel <. Soit I un point
quelconque de contact avec I ∈ (Σ), alors :
~
N
~
R
S1
•I plan tangent (Π)
(Σ)
z ~
T
S2
O y
x
A.Lachhab Modélisation des eorts entre solides en contact 3 / 21
Modélisation des eorts entre solides en contact
Solides en contact
Considérons deux solides S1 et S2 (gure ??) en contact surfacique (Σ)
et en mouvement par rapport à un référentiel <. Soit I un point
quelconque de contact avec I ∈ (Σ), alors :
~
N
~
R
−
→
M
S1
•I plan tangent (Π)
(Σ)
z ~
T
S2
O y
x
A.Lachhab Modélisation des eorts entre solides en contact 3 / 21
Modélisation des eorts entre solides en contact
Solides en contact
Considérons deux solides S1 et S2 (gure ??) en contact surfacique (Σ)
et en mouvement par rapport à un référentiel <. Soit I un point
quelconque de contact avec I ∈ (Σ), alors :
~
N
~
R
−
→
M
S1
•I plan tangent (Π)
(Σ)
z ~
T
S2
O y
x
A.Lachhab Modélisation des eorts entre solides en contact 3 / 21
Modélisation des eorts entre solides en contact
Solides en contact
Considérons deux solides S1 et S2 (gure ??) en contact surfacique (Σ)
et en mouvement par rapport à un référentiel <. Soit I un point
quelconque de contact avec I ∈ (Σ), alors :
~
N
~
R
−
→
M
−
→ S1
Mt •I plan tangent (Π)
(Σ)
z ~
T
S2
O y
x
A.Lachhab Modélisation des eorts entre solides en contact 3 / 21
Modélisation des eorts entre solides en contact
Solides en contact
Considérons deux solides S1 et S2 (gure ??) en contact surfacique (Σ)
et en mouvement par rapport à un référentiel <. Soit I un point
quelconque de contact avec I ∈ (Σ), alors :
~
N
~
R
−
→
M −
→
Mn
−
→ S1
Mt •I plan tangent (Π)
(Σ)
z ~
T
S2
O y
x
A.Lachhab Modélisation des eorts entre solides en contact 3 / 21
Modélisation des eorts entre solides en contact
−
→ −→ →
− −
→ → →
− −
ZZ
d MI = IM ∧ d R M et MI = d MI (d R M )
M∈(Σ)
−
→ −→ →
− −
→ → →
− −
ZZ
d MI = IM ∧ d R M et MI = d MI (d R M )
M∈(Σ)
−
→
De même, on peut écrire M sous la forme :
−
→ −→ →
− −
→ → →
− −
ZZ
d MI = IM ∧ d R M et MI = d MI (d R M )
M∈(Σ)
−
→
De même, on peut écrire M sous la forme :
−
→ −
→ −
→
MI = MI ,t + MI ,n
−
→ −→ →
− −
→ → →
− −
ZZ
d MI = IM ∧ d R M et MI = d MI (d R M )
M∈(Σ)
−
→
De même, on peut écrire M sous la forme :
−
→ −
→ −
→
MI = MI ,t + MI ,n
−
→ −
→
I MI ,t moment de frottement de roulement, tel que MI ,t ∈ (Π).
−
→ −→ →
− −
→ → →
− −
ZZ
d MI = IM ∧ d R M et MI = d MI (d R M )
M∈(Σ)
−
→
De même, on peut écrire M sous la forme :
−
→ −
→ −
→
MI = MI ,t + MI ,n
−
→ −
→
I MI ,t moment de frottement de roulement, tel que MI ,t ∈ (Π).
−
→ −
→
I MI ,n moment de frottement de pivotement, tel que MI ,n ⊥(Π).
~I
R
ϕs
S1
•I plan tangent (Π)
(Σ)
S2
~2→1
R
~2→1
R ~2→1
R
ϕ ϕ
I I
→
− −→ →
− −−→
ZZZ ZZZ ZZZ
P(S/<) = dP(M/<) = V (A/<) .d FM + Ω .d MA
M∈S M∈S M∈S
→
− −→ →
− −−→
ZZZ ZZZ ZZZ
P(S/<) = dP(M/<) = V (A/<) .d FM + Ω .d MA
M∈S M∈S M∈S
→
− →
− → − −−→
P(S/<) = V (A/<) . F + Ω .MA
→
− −→ →
− −−→
ZZZ ZZZ ZZZ
P(S/<) = dP(M/<) = V (A/<) .d FM + Ω .d MA
M∈S M∈S M∈S
→
− →
− → − −−→
P(S/<) = V (A/<) . F + Ω .MA
→
− −→ →
− −−→
ZZZ ZZZ ZZZ
P(S/<) = dP(M/<) = V (A/<) .d FM + Ω .d MA
M∈S M∈S M∈S
→
− →
− → − −−→
P(S/<) = V (A/<) . F + Ω .MA
→
− −→ →
− −−→
ZZZ ZZZ ZZZ
P(S/<) = dP(M/<) = V (A/<) .d FM + Ω .d MA
M∈S M∈S M∈S
→
− →
− → − −−→
P(S/<) = V (A/<) . F + Ω .MA
→
− −→ →
− −−→
ZZZ ZZZ ZZZ
P(S/<) = dP(M/<) = V (A/<) .d FM + Ω .d MA
M∈S M∈S M∈S
→
− →
− → − −−→
P(S/<) = V (A/<) . F + Ω .MA
Dénitions
Liaison :
Liaison parfaite :
Dénitions
Liaison : On appelle liaison toute relation imposée aux degrés de
liberté, c'est-à-dire aux paramètres indépendants qui dénissent la
position d'un système, et cela indépendamment des lois de la
dynamique.
Liaison parfaite :
Dénitions
Liaison : On appelle liaison toute relation imposée aux degrés de
liberté, c'est-à-dire aux paramètres indépendants qui dénissent la
position d'un système, et cela indépendamment des lois de la
dynamique.
Liaison parfaite : Une liaison est parfaite si la puissance totale des
actions de contact est nulle.
Dénitions
Liaison : On appelle liaison toute relation imposée aux degrés de
liberté, c'est-à-dire aux paramètres indépendants qui dénissent la
position d'un système, et cela indépendamment des lois de la
dynamique.
Liaison parfaite : Une liaison est parfaite si la puissance totale des
actions de contact est nulle.
Remarque : Comme cette puissance est indépendante du référentiel
considéré, le caractère parfait d'une liaison est une propriété intrinsèque.
Exemples
Liaison glissière parfaite :
Liaison pivot parfaite :
Exemples
→
−→−
Liaison glissière parfaite : P = R V (g ,I ) = 0 ⇒ R//−
→
V
=T =0
(g ,I )
Exemples
→
−→−
Liaison glissière parfaite : P = R V (g ,I ) = 0 ⇒ R//−
→
V
=T =0
(g ,I )
Exemples
→
−→−
Liaison glissière parfaite : P = R V (g ,I ) = 0 ⇒ R//−
→
V
=T =0
(g ,I )
Exemples
→
−→−
Liaison glissière parfaite : P = R V (g ,I ) = 0 ⇒ R//−
→
V
=T =0
(g ,I )
Exemples
→
−→−
Liaison glissière parfaite : P = R V (g ,I ) = 0 ⇒ R//−
→
V
=T =0
(g ,I )
Exemples
→
−→−
Liaison glissière parfaite : P = R V (g ,I ) = 0 ⇒ R//−
→
V
=T =0
(g ,I )
Exemples
∆
solide (S1 )
• solide (S2 )
O
Exemples
∆
•
O
Exemples
Liaison rotule parfaite :
Exemples
Liaison rotule parfaite : Lorsque un solide (S2 ) limite les mouvement
d'un autre solide (S1 ) à un mouvement de rotation autour d'un point
O d'un référentiel <. Alors pour une liaison rotule parfait on a :
Exemples
Liaison rotule parfaite : Lorsque un solide (S2 ) limite les mouvement
d'un autre solide (S1 ) à un mouvement de rotation autour d'un point
O d'un référentiel <. Alors pour une liaison rotule parfait on a :
→
−→− →→
− −
P = R V (g ,I ) + MI Ω S1 /< = 0
Exemples
Liaison rotule parfaite : Lorsque un solide (S2 ) limite les mouvement
d'un autre solide (S1 ) à un mouvement de rotation autour d'un point
O d'un référentiel <. Alors pour une liaison rotule parfait on a :
→
−→− →→
− −
P = R V (g ,I ) + MI Ω S1 /< = 0
→
− →
−
Si on néglige les forces de frottements alors R ⊥ V (g ,I ) , or
→
−
Ω S1 /< 6= ~0, donc :
Exemples
Liaison rotule parfaite : Lorsque un solide (S2 ) limite les mouvement
d'un autre solide (S1 ) à un mouvement de rotation autour d'un point
O d'un référentiel <. Alors pour une liaison rotule parfait on a :
→
−→− →→
− −
P = R V (g ,I ) + MI Ω S1 /< = 0
→
− →
−
Si on néglige les forces de frottements alors R ⊥ V (g ,I ) , or
→
− → →
− −
Ω S1 /< 6= ~0, donc : P = MO . Ω S1 /< = 0.
Exemples
Liaison rotule parfaite : Lorsque un solide (S2 ) limite les mouvement
d'un autre solide (S1 ) à un mouvement de rotation autour d'un point
O d'un référentiel <. Alors pour une liaison rotule parfait on a :
→
−→− →→
− −
P = R V (g ,I ) + MI Ω S1 /< = 0
→
− →
−
Si on néglige les forces de frottements alors R ⊥ V (g ,I ) , or
→
− → →
− −
Ω S1 /< 6= ~0, donc : P = MO . Ω S1 /< = 0. Retenons donc :
−
→
Liaison rotule parfaite autour de O ⇒ MO = ~0