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Institut d’Aéronautique
et des Etudes Spatiales
Département de Navigation Aérienne
Support de Cours
FONCTIONS PRINCIPALES
D’ECTRONIQUE (FPE)
FAIT PAR :
DR KOUIDER ELOUAHED
Boulenouar
Année universitaire :
2020/2021
0
Sommaire
Les Amplificateurs Opérationnels: 2
I.Introduction. 2
I.1.L'Amplificateur Opérationnel Parfait. 2
I.1.1.Principe. 2
I.1.2.Symbole : 2
I.1.3.Caractéristiques d’un amplificateur opérationnel : 3
I.2.Différents types de contre-réactions 3
I.2.1.Contre réaction série-série : 3
I.2.2.Contre réaction série-parallèle : 3
I.2.3.Contre réaction parallèle-série 4
I.2.4.Contre réaction parallèle-parallèle : 4
I.3.Application des amplifications opérationnels : 5
I.3.1.Montages de Base à AOP. 6
I.3.1.1.Amplification 6
I.3.1.2.Amplificateurinverseur. 6
I.3.1.3.Amplificateurnon inverseur. 7
I.3.1.4.Montage suiveur. 8
I.3.2.1.Montages Opérationnels. 8
II.2.1.Additionneur inverseur. 8
I.3.2.2.Montage soustracteur (différentiel). 9
I.3.2.3..Montage intégrateur. 10
I.3.2.4.Montage dérivateur. 11
I.3.2.5.Montagelogarithmique. 11
I.3.2.6.Montage exponentiel. 12
Exercices 13
II. Les Filtres 16
II.1 Aspects Historiques 16
II.2 Définition 16
II.3. Filtres passifs 16
II.4 Types de Filtres 16
II.5 Montages Fondamentaux 17
II.5.1. Filtre passe bas 17
II.5.2. Filtre passe haut 17
II.5.3. Filtre passe bande 18
II.5.4. Filtre rejecteur 18
II.6. Filtres actifs 19
II.6.1.Filtres mono-boucles 20
II.6.2.Filtres multi-boucles 20
Exercices d’examen type 22
III. Oscillateurs 28
III.1Principe de l’oscillateur sinusoïdal à réaction 28
III.2,Principaux types d’oscillateurs à réaction 29
1
Les Amplificateur Opérationnels:
I.INTRODUCTION.
Comme nous avons pu le constater dans les chapitres précédents, les montages amplificateurs
de base à transistors ne sont pas très commodes d'emploi :
- ils sont tributaires des dispersions des transistors, ce qui fait que leurs caractéristiques
sont imprécises et non répétables ;
Les amplificateurs opérationnels sont nés au début des années 60, quand on a commencé à
intégrer plusieurs transistors et résistances sur le même substrat de silicium ; cette technologie
a permis de bâtir des montages complexes, et de les faire tenir sur une petite plaquette de
silicium encapsulée dans un boîtier (généralement à 8 broches) commode d'emploi.
Les amplificateurs opérationnels ont beaucoup progressé depuis leur création, et tendent
maintenant à devenir très proches de l'amplificateur idéal (l'amplificateur opérationnel parfait,
AOP).
I.1.1.PRINCIPE.
A la base, l'AOP est un amplificateur différentiel, donc muni de deux entrées , l'une dite non
inverseuse (V+) et l'autre inverseuse (V-), et d'une so
I.1.2.Symbole :
8 7 6 5
1 et 5 : réglage de l’offset
2 : entrée non inverseuse
3 : entrée inverseuse
4 : tension +Vcc
6 : sortie 1 2 3 4
7 : tension-V
8 : non utilisée
2
I.1.3.Caractéristiques d’un amplificateur opérationnel :
E1
Verr = E1-E1 tension de décalage Verr
E2
L’amplificateur opérationnel n’est jamais utilisé seul sauf dans le cas de comparateur.
Verr = E1-E2
E1 + -
S
E2
E S
Amplificateur op
Vin Vs
Réaction
E Amplificateur op
Vs RL
Vin
Réaction
3
I.2.3.Contre réaction parallèle-série
Ei
Op
Réaction
i
Op RL
Réaction
Exemple 1 :
Verr=1mV
A
Verr V0 Vf=200mV
V0=10V
Vin=201mV
Vin
Calculez: A*B
𝐴𝑠𝑝 = 𝑉0/𝑉𝑖𝑛
Vf B
𝑉0 10
A : Gain de l’amplitude op𝐴 = = = 104
𝑒𝑟𝑟 1×10−3
𝑉𝑓 200×10−3 𝑉0 10
B: Gain de la C.R𝐵 = = = 0.02𝐴𝑠𝑝 = = = 50
𝑉0 10 𝑉𝑖𝑛 201×10−3
4
Exemple 2 :
•
A
Verr V0 RL
i=0
Vin
R2
VF
R1 V0
𝑅1 𝑅1 1 𝑉0 2
𝑉𝑓 = , 𝑉𝑓 = , 𝑉0 = = 0.1𝑉 , 𝐴 = = = 106
𝑅1+𝑅2 𝑅1+𝑅2 1+19 𝑉𝑒𝑟𝑟 2∗10−6
𝑉𝑓 0.1 𝑉0 2
𝐵= = = 0.05 , 𝐴𝑠𝑝 = = = 20
𝑉0 2 𝑉𝑖𝑛 0.1
5
I.3.1.MONTAGES DE BASE À AOP.
opérationnel : les caractéristiques de cet ampli nous donnent la possibilité de créer des
fonctions mathématiques telles que dérivée, intégrale, Log... Ces fonctions ont autrefois (il y a
25 ans !) été utilisées dans des calculateurs analogiques, et permettaient notamment de
résoudre des équations différentielles, et ainsi de simuler des réponses de systèmes physiques
divers (mécaniques, acoustiques...). D'où le nom "opérationnel". Nous étudierons les fonctions
opérationnelles de base.
I.3.1.1.AMPLIFICATION
I.3.1.2.Amplificateur inverseur.
C'est le montage de base à amplificateur opérationnel. L'entrée non inverseuse est reliée à la
masse ; le signal d'entrée est relié à l'entrée inverseuse par une résistance R1, et la sortie est
reliée à cette entrée par une résistance R2.
La mise en équation est très simple, et s'appuie sur les conditions vues lors de la définition de
l'AOP.
Les impédances d'entrée étant infinies, il n'y a pas de courant qui rentre dans l'entrée
inverseuse (V-) ; par conséquent, tout le courant i arrivant dans R1 ira par R2 vers la sortie de
l'AOP.
Comme V+ est à la masse, V- se retrouve au même potentiel : comme ce point n'est pas relié
physiquement à la masse, on parle de masse virtuelle ; pratiquement, et du point de vue calcul,
tout se passe comme si V- était vraiment relié à la masse.
𝑉𝑠 𝑅2
Ve = R1iVs = -R2I d’où: 𝐴𝑣 = =−
𝑉𝑒 𝑅1
6
Le gain en tension est donc négatif, et sa valeur ne dépend que des deux résistances R1 et R2,
qui peuvent être très précises : contrairement aux montages à transistors, le résultat va être
fiable et répétable !
On voit ici les limites de ce montage amplificateur : pour obtenir un fort gain en tension, il faut
augmenter R2 et diminuer R1 ; or, on va de ce fait diminuer l'impédance d'entrée. Comme celle
ci devra rester suffisamment grande et que d'autre part, on ne peut pas augmenter R2 au delà
de quelques M (problèmes de bruit, les imperfections des amplis réels deviennent sensibles...),
le gain sera limité et ne pourra pas trop dépasser quelques centaines, ce qui est déjà très bon !
L'impédance de sortie sera nulle, comme celle de l'AOP, et comme celle de tous les autres
montages basés sur un AOP :
Zs = 0
L'amplificateur non inverseur est le deuxième amplificateur de base. Pour calculer le gain en
tension, on va se servir de l'équation et en déduire : 𝑉𝑒 = 𝑉−
𝑅1
R2 et R1 forment un pont diviseur entre Vs et V- , soit :𝑉𝑒 = 𝑉𝑠
𝑅1 + 𝑅2
𝑉𝑠 𝑅2
On en tire :𝐴𝑣 = =1+
𝑉𝑒 𝑅1
Le gain est non seulement positif (ampli non inverseur), mais il est aussi toujours supérieur à 1,
alors que l'ampli non inverseur autorisait un gain (en valeur absolue) inférieur à 1, soit une
atténuation. Notons que pour un ampli, cette caractéristique n'est pas trop gênante...
Pour ce qui est de l'impédance d'entrée, on attaque directement l'entrée de l'ampli : elle sera
donc infinie dans le cas d'un AOP, et très grande dans tous les cas ; de plus, elle ne dépend
pas du gain choisi, ce qui laisse plus de latitude dans le choix de R1 et R2 pour régler le gain
que dans le cas du montage inverseur. L'impédance de sortie est nulle :
𝑍𝑒 = ∞𝑍𝑠 = 0
7
Tout comme pour l'amplificateur inverseur, une généralisation de ce montage est faisable avec
n'importe quels dipôles d'impédance Z1 et Z2 remplaçant respectivement les résistances R1 et
R2. l'expression du gain devient :
𝑉𝑠 𝑍2
𝐴𝑣 = =1+
𝑉𝑒 𝑍1
I.3.1.4.Montage suiveur.
Ce circuit est aussi idéal en entrée et en sortie d'un montage pour bénéficier d'impédance
d'entrée infinie (ou presque) et d'impédance de sortie très basse.
I.3.2.1.MONTAGES OPÉRATIONNELS.
Après les fonctions d'amplification de base, on va voir plusieurs montages opérationnels, dans
le sens où ils vont réaliser des opérations arithmétiques sur un ou plusieurs signaux.
II.2.1.Additionneur inverseur.
8
La loi des nœuds en V- nous donne :𝑖 = 𝑖1 + 𝑖2 + 𝑖3
En sortie, on a :
𝑉𝑠 = −𝑅𝑖
𝑅 𝑅 𝑅
𝑉𝑠 = − (𝑉𝑒1 + 𝑉𝑒2 + 𝑉𝑒3 )
𝑅1 𝑅12 𝑅3
On voit qu'on peut ajuster le gain globalement en jouant sur R, et le gain de chaque entrée en
jouant sur les résistances Ri. Ce montage offre donc toutes les souplesses.
Ce montage permet d'amplifier la différence de deux signaux. C'est un montage de base très
important en mesures.
Pour calculer le gain en tension de cet étage, on va faire appel à la formule du pont diviseur et
au théorème de superposition. Le lien va encore être l'équation :
𝑉+ = 𝑉−
𝑅2
𝑉+ = 𝑉𝑒1
𝑅1 + 𝑅2
La formule du pont diviseur est ici appliquée sans approximation, car l'impédance d'entrée de
l'AOP est infinie.
Le calcul de la tension sur l'entrée inverseuse se fait en deux temps, et avec l'aide du théorème
de superposition :
𝑅4 𝑅3
𝑉− = 𝑉𝑒2 + 𝑉𝑠
𝑅3 + 𝑅4 𝑅3 + 𝑅4
9
𝑅3 𝑅2 𝑅4
Finalement :𝑉𝑠 = 𝑉𝑒1 − 𝑉𝑒2
𝑅3 + 𝑅4 𝑅1 + 𝑅2 𝑅3 + 𝑅4
Tel quel, ce montage n'est pas un ampli de différence ; il faut imposer des conditions sur les
résistances. Si on pose :
𝑅2 𝑅4
𝐾 = =
𝑅1 𝑅3
1+𝐾
En remplaçant k par sa valeur et compte tenu de la propriété suivante : 𝐾 =
1+ 1/𝐾
On a bien en sortie la différence des deux signaux d'entrée multipliée par le gain k.
I.3.2.3..Montage intégrateur.
Nous attaquons ici les montages opérationnels plus sophistiqués que de simples additions ou
soustractions.
En sortie, le condensateur a aux bornes de ses armatures une charge électrique q égale à
𝑞 = 𝐶𝑉𝑠
Cette charge électrique est l'intégrale du courant i qui traverse le condensateur ; compte tenu du
sens de i, on a : 𝑞 = ∫ −𝑖𝑑𝑡
1
Si on remplace i et q par leur valeur en fonction de Ve et de Vs , on obtient : 𝑉𝑠 = − ∫ 𝑉𝑒 𝑑𝑡
𝑅𝐶
10
I.3.2.4.Montage dérivateur.
Le courant i est la dérivée de la charge électrique q présente sur les électrodes du condensateur :
𝑑𝑞 𝑑𝑉𝑒
𝑖= finalement, on obtient:𝑉𝑠 = −𝑅𝐶
𝑑𝑡 𝑑𝑡
I.3.2.5.Montage logarithmique.
Dans ce montage, on retrouve la structure traditionnelle de l'ampli inverseur, mais avec une diode
en contre-réaction. Cette diode, dont la caractéristique courant/tension est logarithmique va nous
donner une fonction de transfert de ce type.
En entrée, on a :𝑉𝑒 = 𝑅
𝑞𝑣𝑑
Et en sortie :𝑉𝑠 = −𝑉𝑑 𝑖 = 𝑖0 (𝑒 𝐾𝑇 − 1)
Lorsque le terme en exponentielle est significativement supérieur à 1 (Vd > 50mV environ), on
𝐾𝑇 𝑖
peut écrire : 𝑉𝑑 = 𝐿𝑜𝑔 ( )
𝑞 𝑖0
𝐾𝑇 𝑉𝑒
Soit, en remplaçant i par sa valeur : 𝑉𝑠 = − 𝐿𝑜𝑔 ( )
𝑞 𝑅𝑖0
11
aurait peu d'intérêt ; mais, si on se rappelle qu'additionner des logarithmes revient à faire une
multiplication, on en perçoit l'utilité !
I.3.2.6.Montage exponentiel.
Pour multiplier deux signaux, il ne suffit pas de prendre le Log de chacun des signaux, et
d'additionner ; il faut ensuite prendre l'exponentielle du résultat. Ce circuit est fait pour ça.
Par des calculs analogues aux précédents, on démontre facilement et de la même manière :
𝑞𝑣𝑒
𝑉𝑠 = −𝑅𝑖0 𝑒 𝐾𝑇
En pratique, on trouve des circuits intégrés tout faits comprenant le montage Log, le montage
exponentiel, ainsi que les compensations thermiques et diverses possibilités de réglage de gain.
12
Exercices
i
EXERCICE 1 R1 R2 i"
EXERCICE 2 R
+
2. Calculer v' en fonction de v1 et v2 . +
3. Calculer vs en fonction de v' , R2 et R1 . -
R
En déduire vs en fonction de R2,R1, v1 et v2. v1 v'
Conclure . v2 R2 vs
R1
EXERCICE 3 R1
.
1. Exprimer v+ en fonction de v0 , R1 , R2. R2
2. Exprimer v- (tension entre l'entrée moins de l'AOp et -
la masse ) en fonction de v1 , vs , R1 et R2 +
3. En déduire vs en fonction de v1 , v0 , R1 et R2 . +
Comment appelle-t-on ce montage ? v1 R2
4. R1 = 20kΩ . Pour quelle valeur de R2 vs=10(v0-v1) v0 R1 vs
v+
.
R2
EXERCICE 4
13
EXERCICE 5
1. Déterminer v+ en fonction de ve , R et r . R
2. Calculer v- en fonction de ve et vs . -
3. En déduire vs en fonction de ve , R et r . +
+
4. En supposant r <<R , montrer que vs=ve.r/2R
R
ve
R+r vs
v+
R2 R3 R4
R1
- R3
v1
+ -
+ +
v2 +
vs1 vs
E t age n° 1 E t age n° 2
1. Etage 1: Exprimer vs1 en fonction de v2, R1 et R2 . Quel est le nom de ce montage ?
R1=R2 1 en fonction de v2 .
2. Etage 2 : Exprimer vs en fonction de vs1, v1, R3, R4 . Quel est le nom de ce montage .
R3 4 1 et v1 .
14
3. Exprimer vs en fonction de v1 et v2 . Vérifier que vs=A (v2-v1). Préciser A en déduire le
nom du montage .
4. Applications numériques :v1=0,5V, v2 =1V, calculer les courants d'entrée du montage et la
tension de sortie .
R"
+ R
+ -
- A O1 +
+ A O2
v1 vs1
vs 2
R' v2
R
. aR
1. Déterminer v' en fonction de v1 et a. Quelle est
la fonction réalisée ?
+ R
2. Calculer vs en fonction de v' et v2 .(On + -
calculera v- en fonction de v' ,vs, R et a en - +
+
utilisant le théorème de superposition ) v1
3. Montrer que vs=Ad(v2-v1). Quelle valeur doit R/a v' v2 vs
on donner à a pour que Ad=10. R
15
II. Les Filtres
Les filtres électriques, inventés par Zobel dés 1923 ont permis l'extension considérable des
télécommunications. Jusqu'à ces dernières années, ils étaient presque uniquement réalisés à
l'aide de composants passifs doués de propriétés résonnantes : inductances, capacités,
quartz…etc. L'avènement du transistor, et plus récemment de l'amplificateur opérationnel
intégré, a permis de construire des résonateurs d'un type nouveau, ne mettant en oeuvre
que des résistances et des condensateurs associés à ces éléments actifs. Les filtres actifs,
présentent de nombreux avantages surtout dans le domaine des basses fréquences. Ils sont
légers, peu encombrants et d'un coût modique.
II.2 DEFINITION
16
- passe bande : le circuit conserve les signaux ayant une fréquence comprise entre deux
seuils
- réjecteur : le circuit coupe les signaux ayant une fréquence comprise entre deux seuils
On peut déterminer sans calcul le type de filtre réalisé par un circuit. Pour cela, on étudie
le comportement asymptotique du circuit :
a) Filtre idéal Ce filtre ne laisse passer que les basses fréquences du signal d’entrée
Les hautes fréquences sont donc filtrées. La limite entre BF et HF est appelée fréquence de
coupure fc.
La bande passante est la gamme de fréquence non filtrée : BP = [0, fc]
a) Filtre idéal Ce filtre ne laisse passer que les hautes fréquences. BP = [fc, ∞[
La fonction de transfert d’un filtre passe haut du 1er ordre est la suivante :
17
Exemple : Le circuit CR
Pour caractériser les filtres passe bande, on introduit le terme de bande passante, qui
correspond à la gamme de fréquence que le filtre laisse passer.
La bande passante BP est définie par : fCH-fCB (fréquence de coupure haute moins
fréquence de coupure basse)
18
Fig.12. Filtre passe rejecteur
II.6. Filtres actifs
Nous étudierons des filtres dits « actifs », car incluant des amplificateurs opérationnels.
L'amplificateur opérationnel ouvre les portes d'un ensemble de fonctions de filtrage, qu'on
dénomme filtres actifs, par opposition aux filtres passifs (fabriqués avec des composants
du même nom) qui ne peuvent qu'atténuer le signal. Avec un AOP, on va pouvoir amplifier
certaines fréquences autant qu'en atténuer d'autres.
T(jw) T(jw)
F F
Fc Fc
T(jw) T(jw)
Fc1 Fc2 F f0 F
19
II.6.1.Filtres mono-boucles
Z2
Z1
- -
Ve + VS
𝑍2
tel que le gain est : GV = −
𝑍1
R1
Exemple :
R C
- -
Ve + VS
II.6.2.Filtres multi-boucles
20
Y3 Y5
Y1 Y4 -
Ve Y2 + VS
On peut remarquer qu'à la base, la structure ressemble fort à deux filtres passifs R-C passe
bas concaténés. La différence vient du fait que le premier condensateur n'est pas relié à la
masse, mais à la sortie du filtre qui est isolée de la deuxième cellule passe-bas par un
𝑉𝑆
montage suiveur. Calculer GV = et la fréquence de coupure.
𝑉𝑒
La topologie de ce filtre est la même que celle du précédent, sauf qu'on a permuté les
𝑉𝑆
résistances et les condensateurs. Calculer la fonction de transfert GV = et la fréquence
𝑉𝑒
de coupure.
21
Exercices types d’examen
EXERCICE N°1 : ( 08 pts )
C = 7 à 50PF
Soit le circuit ci-contre qui représente un filtre.
Calculer : R2 = 50K
1- La valeur A=VS/VE
2- Quelle est la valeur maximale et minimale de A
3- Quel est la nature du filtre -
4- Quelle est sa bande passante R1= 1à10K
VE +
VS
M
Problème : ( 12 pts )
R = 10kΩ ; C = 20nF
Ve R C R Vs Figure 2: Filtre
Ie R A R D iS on donne R = 10 KΩ
- S
IC + Figure 3: Filtre actif
Ve C Vd VS
22
Exercice n° 2 :
R1
Ve Figure 1
R3
R4 RC
IC
Exercice n° 3 :
et 0 ? R VS
3.- Quel est la nature du filtre ?
4- Calculer la fréquence de coupure fc
Exercice n° 4 :
Figure 3
23
EXERCICE N°5 :
e1
R1
VS
R2
e2
EXERCICE N° 6:
EXERCICE 7:
On considère un pont de Wheaststone déséquilibré par la résistance R1, variable sous l'effet d'un
paramètre extérieur (température, contraintre…).
L'information est fournie par la tension de sortie de l'amplificateur opérationnel supposé idéal et en
régime linéaire. On donne R2= R3= R4= R et R1=R.
Calculer Vs en fonction de , K, Vo
R6 =kR
_
R3 R4
Rg R2 R1 + Ru
VS
Vg Vo R5 = kR
24
EXERCICE 9:
E2 VS2 R4
EXERCICE N° 10 :
R2
R1 R4
IS
U
UE M
R3 RU
R5 US
M
EXERCICE N° 11:
et 0 ? R VS
3.- Quel est la nature du filtre ?
4.- Calculer sa fréquence de coupure
25
EXERCICE N° 12 :
KR1
R
R1
V1 VS
Figure 4 V2
EXERCICE N° 13 : R2
R3
VA
VS
R4
VB
Figure 2
EXERCICE N° 14 :
+
R1
Ve R3
Vs
R4 R2
26
EXERCICE N° 15 :
27
III. Oscillateurs
L’oscillateur sinusoïdal à réaction est un système bouclé placés volontairement dans un état
d’instabilité. Il est constitué d’une chaîne directe A(jω) apportant de l’amplification et d’un
quadripôle de réaction B(jω).
Le signal Vs doit être non nul, donc on peut écrire : T j A j.B j 1
Pour qu’un système bouclé oscille, il faut qu’il existe une fréquence f0 ou une pulsation ω0
pour laquelle le gain de boucle soit égal à 1 : c’est la condition de Barkhausen :
La première condition est une condition d’entretien des oscillations. La deuxième condition sur
l’argument donne une information sur la pulsation d’oscillation ( les imaginaires sont nuls)
À la mise sous tension d’un système bouclé possédant une fréquence f0 à laquelle la
condition de Barkhausen est vérifiée, l’oscillation ne démarre pas
28
Avec T= A.B (fonction de transfert en boucle ouverte FTBO)
Remarque : Pour que l’oscillation puisse démarrer, il faut avoir, au moment de la mise sous
tension de l’oscillateur, une amplification un peu supérieure à l’atténuation du quadripôle de
réaction
III.2 Principaux types d’oscillateurs à réaction
Chaîne directe
R2
A( j) 1
R1
On trouve à la sortie un signal s(t) quasi sinusoïdal, de fréquence f0, à condition que
R2 > 2R1.
29
b- Oscillateur Colpitts
30
c- Oscillateur Clapp
d- Oscillateur Hartley
31