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Communauté de Communes du Canton de Rumilly
Ville de Rumilly
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SCHEMA GENERAL
D’ASSAINISSEMENT
Rapport d’étude
- Décembre 2002 -
Agence de CHAMBERY - Savoie Technolac BP 318 - 73375 LE BOURGET DU LAC - Tél.: 04 79 26 46 00 - Fax: 04 79 26 46 08
Agence.Chambery@saunier-envt.fr
COMMUNAUTE DE COMMUNES DU CANTON DE RUMILLY – SCHEMA GENERAL D’ASSAINISSEMENT – VILLE DE RUMILLY
SOMMAIRE
1 Introduction .........................................................................................................3
6 Conclusion..........................................................................................................47
Introduction
Aujourd’hui, se pose le problème pour 17 communes de la Communauté de
Communes du Canton de Rumilly de traiter les effluents collectés conformément
aux normes et à la réglementation en vigueur (en application de la Loi sur l’Eau
de janvier 1992). Une réflexion globale préalable est nécessaire pour appréhender
cet objectif de façon réfléchie et concertée de manière à optimiser
l’investissement et à limiter les coûts de fonctionnement.
Pour appuyer ces réflexions, les communes ont souhaité que soit défini un
schéma général d’assainissement dont l’objectif ultime est de proposer un
scénario de traitement cohérent des effluents permettant de répondre à
l’ensemble des contraintes :
- respect de la réglementation
- adaptation technique
- lorsque les eaux usées sont collectées et rejetées dans des eaux douces, les
communes faisant partie d’une agglomération dont la pollution produite
correspond à une population inférieure à 2 000 équivalents habitants
doivent être équipées d’un système de traitement des eaux usées avant le 31
décembre 2005 (Article 10 du décret 94-469 du 3 juin 1994)
- tout déversement d’eaux usées autres que domestiques, dans les égouts, doit
être préalablement autorisé par la collectivité à laquelle appartiennent les
ouvrages qui seront empruntés par les eaux usées avant de rejoindre le milieu
naturel (Article L.35-8 code de la Santé Publique).
- 2.2.0 : rejets
L’arrêté d’autorisation de rejet fixé par le service de la police des eaux pourra
prescrire des concentrations de rejets plus sévères.
2.2.2 Prétraitement
La « Fosse Septique Toutes Eaux » recueille les eaux vannes (W-C) et les eaux
ménagères. Son volume est d'au moins 3 m3 pour les logements jusqu'à 5 pièces
principales (nombre de chambres +2), il est augmenté de 1 m3 par pièce
supplémentaire.
Son volume est prévu pour que les eaux usées d'une famille moyenne y
séjournent au moins 3 jours. Elle doit être contrôlée et vidangée tous au moins
tous les 4 ans : en effet, les boues et graisses diminuent son volume utile ; si
celui-ci est trop réduit, les eaux usées sortant de la fosse risquent d'être trop
chargées en graisse et en matières en suspension qui peuvent colmater le
dispositif d'épandage.
La « Fosse Septique Eaux Vannes » ne recevant que les eaux de W-C., est admise
exceptionnellement dans le cas de rénovation d'installations anciennes, si elle est
complétée par un bac séparateur à graisses pour les eaux ménagères.
Il doit pouvoir être nettoyé sans occasionner de départ de boues vers le massif
filtrant. Il doit effectivement se bloquer et donc déborder en cas de problème.
Les tranchées filtrantes peuvent être remplacées par divers dispositifs pour
pallier certaines contraintes du sol (tertre filtrant, sol reconstitué, filtre à sable
drainant). Ces dispositifs n'assurent que la fonction traitement. Ils nécessitent
donc un dispositif d'évacuation des eaux (puits d'infiltration ou rejet vers le
réseau hydrographique).
Les puisards ou puits d'infiltration, ne sont que des procédés d'évacuation, sans
épuration, et ne peuvent être utilisés qu'à la sortie d'un dispositif de type filtre à
sable drainé après autorisation préfectorale.
Fig. 2-a : exemple d’une filière d’assainissement autonome avec épandage en tranchée
Fig. 2-b : exemple d’une filière d’assainissement autonome avec filtre vertical drainé
Eléments de connaissance de la
zone d’étude
Canton Rumilly
- chef lieu de Canton
Localisation
- rive gauche et rive droite du Chéran
Altitude (mairie) 335 m
Superficie 1689 ha
3.2 Géologie
3.2.1 Contexte
Le relevé géologique local figure sur la feuille XXXIII-31 au 1/50 000 du BRGM.
La zone d’étude est située dans une entité géologique appelée dépression
molassique. Ce large bassin sépare le massif du Jura à l’Ouest et ces derniers
chaînons (Gros Foug, Montagne de Cessens, Montagne des Princes) du massif
des Alpes (zones subalpine) à l’Est.
La dépression molassique tient son nom de la molasse, roche d’âge miocène qui
constitue son substratum rocheux. En surface, elle est revêtue de formations
quaternaires où prédominent les moraines würmiennes.
Ces matériaux affleurent sur les parois encaissées du Chéran et du Fier jusqu’à
Saint André (commune de Val de Fier) et sur d’importantes surfaces
principalement à Marcellaz, Boussy, Moye et Massingy.
§ Le calcaire
Le calcaire est présent sur la façade Ouest de la zone d’étude. Il affleure sur les
pentes et sommets de la Montagne des Princes, du Gros Foug et de la Montagne
de Cessens.
Les zones habitées, concernées par cette roche à l’affleurement, sont peu
nombreuses. Il s’agit des hameaux les plus élevés de Moye, Massingy, Lornay et
Val de Fier.
Ces formations plus marginales sont représentées localement par des sables et
graviers (Sud Est de Rumilly) ou par des argiles tourbeuses (marais de Bloye et
de Marcellaz l’Albanais).
Légende
Fz Alluvions modernes
3.3 Hydrogéologie
Les massifs du Gros Foug et de la Montagne des Princes sont parcourus par des
réseaux karstiques aquifères. Ces réseaux donnent des sources en pieds de
versants avec des débits irréguliers et une grande vulnérabilité vis-à-vis des
pollutions.
La molasse, quel que soit son âge, donne des sources nombreuses et peu
variables, mais de débit toujours faible.
- en rive gauche :
. Le Parmand
- en rive droite :
. La Morge
. Le ruisseau d’Essert
Le SDAGE, institué par la Loi sur l’Eau du 3 janvier 1992, fixe les orientations
fondamentales d’une gestion équilibrée de la ressource en eau sur le bassin,
définit et harmonise les objectifs de quantité et de qualité des eaux, ainsi que les
actions à mener pour les atteindre.
Il vise à assurer :
Tous ces objectifs doivent satisfaire aux exigences de la santé publique et des
différents usages de l'eau (AEP, agriculture, pêche, industries, loisirs...).
Pour satisfaire ces objectifs, l'Agence de l'Eau, appuyée par la DIREN, a mis en
place un réseau national de bassin pour surveiller la qualité des cours d'eau et
définir des objectifs à atteindre.
Dans le but de rendre ces résultats lisibles pour le plus grand nombre
d'utilisateurs et pour permettre leur transcription cartographique, des grilles de
qualité des eaux superficielles sont éditées par l'Agence de l'Eau et le Ministère
de l'Environnement. Elles fixent pour chaque paramètre les seuils de nuisances
définissant cinq classes de qualité, symbolisées selon un code couleur officiel.
La grille d’appréciation de la qualité des cours d’eau est présentée dans le tableau
3-b page suivante.
Tableau 3-b : grille de la qualité des eaux superficielles (valeurs exprimées en mg/l)
§ pH § Forme de l’azote
Caractère acide ou alcalin des eaux. - Azote ammoniacal : forme NH4
Seuls ont été appréhendés les cours d’eau susceptibles de recevoir les rejets de
filières de traitement et pour lesquelles aucune donnée existante n’était
disponible. Au total, une soixantaine de mesures a été réalisée.
- de vérifier que les projets sont compatibles avec les contraintes fixées pour le
milieu récepteur
Fig. 3-c : ajustement théorique du niveau de traitement d’un hameau à l’acceptabilité du milieu
Rejet 100 kg
DBO5/j
solution
Rejet 100 kg
DBO5/j
Création d’un
ouvrage d’épuration
rendement 90%
Flux rejeté Amélioration de la qualité
net 10 kg
DBO5/j
Tableau 3-c : principaux paramètres de qualités et objectifs de qualité des cours d’eau sur Rumilly
3 à l'amont de Hauteville/Fier
Qualité actuelle*
2 à l'aval de Hauteville/Fier
Le Fier
Objectif de qualité** 2
(de confluence
ruisseau du Marais
de l'Aile à Paramètre déclassant _
confluence Morge) Remarques : Eutrophisation de faible intensité ou importante mais occasionnelle à
l'aval de Hauteville
qualité mesurée en hiver 1998 pour le
physicochimie : 1B
SMIAC
hydrobiologie : 2
(étude IRAP)
Qualité 1994* 1B
Le Chéran
(aval Marigny)
Objectif de qualité** 1B
En concertation avec les services de la MISE 74, les valeurs de débit mesurées à
l’automne 2001 ont été corrigées pour obtenir des valeurs de débit d’étiage
fiables.
Toutes les mesures présentées sur la carte ci-avant doivent être divisées par un
coefficient correcteur de 4,5.
Ces espaces et les espèces particulières qui les ont colonisés sont aujourd’hui
menacés par le développement de l’activité humaine. Pour les préserver,
différentes procédures ont permis d’inventorier certains de ces milieux et
localement de les classer.
- Les ZNIEFF de type 2 sont constituées par des grands ensembles naturels
riches et peu modifiés, offrant des potentialités biologiques importantes
(massif forestier, massif montagneux, vallée, plateau, confluent…)
Dans chaque département, le préfet peut fixer par arrêté les mesures tendant à
favoriser sur tout ou partie du territoire la conservation des biotopes nécessaires
à l’alimentation, à la reproduction, au repos, à la survie des espèces dont les listes
ont été fixées réglementairement.
Les zones d’habitat d’intérêt européen abritant les espèces énumérées dans
l’annexe de la directive devront faire l’objet d’une protection et d’une gestion
visant à maintenir des milieux propres au développement et à la survie de ces
espèces.
30 d’entre eux ont des périmètres établis et ont fait l’objet d’une D.U.P.
(Déclaration d’Utilité Publique) et d’un arrêté préfectoral.
Les contraintes générales liées aux périmètres de protection établis sont les
suivantes :
Tableau 3-d : description des usages et contraintes du milieu naturel sur Rumilly
Procédures
Utilisation
Nom des captages
(régie ou gestion déléguée)
en cours terminée DUP
Boise Veise
Madrid Veise *
3.6.1.1 Population
La population de la Communauté de Communes atteint au recensement de 1999 :
22 170 habitants.
Cette tendance devrait se prolonger à moyen terme. Ainsi, nous pourrons prévoir
environ 26 000 habitants à l’horizon 2020.
3.6.1.2 Urbanisme
Cet aspect de l’étude est important. Il nous permet d’apprécier les potentialités
d’évolution de la commune en terme de population et de charges futures de
pollution à traiter. Il participera également au choix du mode d’assainissement
de tel ou tel secteur.
Démographie*
en 1999 en 1990 en 1982
Population
11230 9991 8863
Densité en 1999 665 hab/km²
Variation absolue de 1990 à 1999 1239
Augmentation en % de 1990 à 1999 14%
de 1990 à 1999 de 1982 à 1990 de 1975 à 1982
Taux de variation annuel
1,31% 1,51% 2,64%
Logements*
Nombre total de logements 4691
Résidences principales 4250
Résidences secondaires 178
Taux de résidences secondaires 4%
Logements vacants 263
* données communiquées par l'insee à l'issu de recensement de 1999
Urbanisme
P.O.S élaboré en 1978
Documents existants
dernière révision 1998
La consommation moyenne par habitant est calculée après avoir retranché les
volumes consommés par les gros consommateurs.
Le cas échéant, nous préciserons aux communes les établissements avec lesquels
il semble nécessaire de mettre au point une convention de rejet permettant de
définir clairement les charges et volumes maximums admissibles dans le réseau
collectif ainsi que la participation financière de l’établissement aux coûts
d’investissement et d’exploitation.
Les données concernant la commune de Rumilly sont décrites dans le tableau 3-f
page suivante.
Tableau 3-f : présentation des consommations en eau potable en situation actuelle et future sur
Rumilly
Consommations en eau potable en situation actuelle / volumes sanitaires théoriques
1 262 967 1 013 973 11 280 5049 4560 489 2,2 90,3% 0,246 10 188 90% 2 258
Station d'épuration
. Poste de relèvement
. Dégrilleur, dessableur / déshuileur
Principaux ouvrages . Décanteur primaire
. Bassin d'aération
. Clarificateur
Projets définis
. Trouver une solution pour le devenir des boues suite à la fermeture de la décharge intercommunale de Broise où elles
sont actuellement évacuées
. Mise en place d'une filière pour le traitement des graisses sur le site de la STEP
. Compactage des déchets issus du dégrillage
. Mise en place d'une centrifugeuse à la place du filtre presse actuel
Remarques
Une étude concernant la mise aux normes des rejets et du traitement du phosphore a été remise à la Collectivité.
3.7.2.1 Méthodologie
Afin de connaître l’état actuel des infrastructures d’assainissement autonome
existantes, il a été procédé à une enquêtes auprès des particuliers non raccordés.
Les questionnaires ont été distribués par les services municipaux courant juillet
2001.
50% seulement des fosses septiques ou fosses septiques toutes eaux sont
vidangées tous les 4 ou 5 ans.
Environ 70% des habitations rejettent leurs effluents sans autre traitement que la
décantation en fosse (quand elle existe).
- soit vers un assainissement de type collectif avec traitement des eaux usées
dans une installation complète dont la commune assure la maîtrise d’ouvrage.
Ceci nécessite la pose d’un collecteur spécifique d’eaux usées
Faisabilité de l’assainissement
individuel
Le principe de l’assainissement par le sol repose sur un transit assez lent des eaux
usées dans un milieu poreux (perméabilité comprise entre 4.10-6 m/s et 10-4 m/s
ou 15 mm/h et 350 mm/h). Ce niveau poreux, situé sous le drain d’infiltration,
doit avoir une épaisseur minimale de 1 mètre.
Tous les sols ne possèdent pas ces caractéristiques. En conséquence, l’étude des
sols doit définir les zones naturellement aptes, et les zones où des dispositifs plus
élaborés seront nécessaires afin que les conditions d’épuration soient
satisfaisantes.
Pour chaque zone étudiée, ces différents critères sont analysés et une
cartographie est définie selon des couleurs traduisant l’aptitude naturelle des sols
et les solutions, en terme de dispositifs, à mettre en place. La méthodologie du
choix de la filière est schématisée sur la figure 4-a ci-après.
Sol Eau
Méthode SERP
Roche Pente
Épaisseur de sol <15% oui
15 à 30 % oui sous
Caractéristiques conditions
du sous sol >30 % non
Les informations ainsi cartographiées seront reportées par écart sur la carte
d’aptitude des sols à l’assainissement autonome jointe au présent rapport.
Le principe des couleurs retenues est détaillé sur le tableau 4-a présenté ci-après.
Pour chaque secteur habité non raccordé, les formations géologiques sont
identifiées ainsi que les sols dérivés (épaisseur, texture et granulométrie,
constitution, degré d'humidité, extension latérale…).
Afin d’appréhender les capacités d’infiltration des terrains en place, des essais
sont menés dans les sondages. La capacité des sols à l’infiltration a été évaluée
par des tests d’infiltration réalisés à l’aide d’un infiltromètre à charge constante
(test Porchet). Pour chaque essai, nous opérons préalablement à la saturation du
Remarque : Pour les 12 autres communes de la zone d’étude, nous avons utilisé des
cartes d’aptitude des sols préexistantes pour étudier la faisabilité de l’assainissement non
collectif.
Ne connaissant pas les propriétaires des parcelles autour des secteurs bâtis, il est
parfois difficile de juger de la surface disponible pour chaque habitation. La
précision de l’étude de ces contraintes reste relative.
4.4.1 Descriptif
Les couleurs normalisées sont présentées dans le tableau 4-a ci-avant.
Les secteurs cartographiés en vert correspondent à des zones où l’épandage
souterrain en sol naturel est possible.
Les cartes existantes ayant été réalisées par plusieurs bureaux d’études
employant diverses méthodes cartographiques, une harmonisation des
documents a dû être créée.
4.4.2.1 Principes
§ Seules les 4 couleurs présentées dans le tableau 4-a ci-avant sont retenues dans
la cartographie. L’objectif étant de proposer au final une filière normalisée de
traitement (conforme au DTU 64.1) par couleur.
§ Les couleurs utilisées dans notre cartographie ne tiennent pas compte du rejet.
Les lieux de rejets potentiels pour les filières drainées sont cependant
indiquées (cours d’eau, réseaux d’eaux pluviales…). La contrainte liée à leur
absence sera prise en compte dans l’étude des scénarii d’assainissement.
§ Les filières non mentionnées dans le DTU 64.1 ne sont pas représentées sur la
carte (filtre à sable vertical drainé, suivi d’épandage, traitement par filtre à
pouzzolane…).
Filtre bactérien à pouzzolane avec rejet Filtre à sable vertical drainé avec rejet
en cours d’eau permanent
Filtre à sable vertical drainé suivi d’un Filtre à sable vertical drainé avec rejet
épandage en sol naturel en cours d’eau permanent
Filtre à sable vertical drainé avec rejet Filtre à sable vertical drainé avec rejet
en puits d’infiltration en cours d’eau permanent
Scénarii d’assainissement
envisageables
Des scénarii techniques sont ici exposés pour les secteurs actuellement non
desservis par l’assainissement collectif. Ces éléments serviront d’aide à la
décision pour le zonage d’assainissement de la commune.
Les scénarii ont été chiffrés sur la base des coûts unitaires suivants :
§ Réseaux
- conduite de refoulement :
§ Ouvrages particuliers
Les ouvrages particuliers seront chiffrés au cas par cas sur une base forfaitaire en
tenant compte des contraintes locales spécifiques (postes de refoulement,
traversées de rivières, encorbellement pour traversée de pont).
§ Traitement collectif
Dans cette étude, les collectivités concernées par l’étude d’une solution
d’assainissement collectif correspondent généralement à une charge inférieure à
2 000 EH (équivalents-habitants)
- le lagunage
Le fait de retenir une même filière pour la majorité des scénarii étudiés permet
d’obtenir une meilleure lisibilité des documents et une meilleure comparaison
des scénarii entre eux.
Remarques :
- le choix final des filières de traitement ne fait pas l’objet de cette étude
Les scénarii ont été chiffrés sur la base des coûts unitaires moyens suivants :
Le coût total de ces travaux d’assainissement a été estimé à 182 100 € HT (hors
Maîtrise d’œuvre).
La mise en place d’un poste de relevage sera nécessaire à l’aval de Broise. Les
effluents seront raccordés au réseau communal existant de Rumilly au niveau du
poste de relevage du Bouchet.
Ces travaux de mise en œuvre du collecteur d’eaux usées seront coordonnés avec
ceux de l’aménagement de la route départementale et ceux concernant la
protection du captage de Broise.
Nous rappelons que ces travaux s’intègrent dans les objectifs fixés par le Contrat
Rivière Chéran.
A l’issue de la présente étude, nous proposons d’inclure ces zones dans la future
zone d’assainissement collectif communale.
Tableau 5-a : coût des scénarii d’assainissement collectifs envisagés pour la commune de Rumilly
Scénario 2 :
211 000 € 2 800 € 15 60 EH
assainissement collectif de proximité
Balvey
Scénario 3 :
raccordement au réseau 233 000 € 3 100 € 15 60 EH
d'assainissement de Rumilly
Scénario 2 :
550 000 € 5 000 € 40 200 EH
assainissement collectif de proximité
Célaz
Chez les Gays
Scénario 3 :
raccordement au réseau 930 000 € 13 000 € 40 200 EH
d'assainissement de Rumilly
Scénario 2 :
l'Ermitage raccordement au réseau 130 000 € 1 750 € 8 40 EH
d'assainissement de Rumilly
Conclusion
Actuellement, la commune de Rumilly est équipée d’un réseau d’assainissement
collectif qui dessert environ 4 560 abonnés.
Le choix final des élus sera transcrit sur la carte de zonage de l’assainissement et
sa notice explicative. Ces documents constitueront le dossier d’enquête publique.
ANNEXE 4 Glossaire
Annexe 1
- Contexte
A moyen terme, 20 foyers sont envisageables sur ce secteur, soit environ 60 EH.
- Scénarii envisageables
1. Assainissement autonome
L’assainissement autonome peut être envisagé sur le village pour les habitations
existantes uniquement.
A terme, la réhabilitation des installations existantes sera nécessaire.
Les fiches présentées ci-après décrivent et comparent les différents scénarii envisagés.
RUMILLY – BALVEY
SCENARIO N°1 : ASSAINISSEMENT AUTONOME
Avantages Inconvénients
RUMILLY – BALVEY
SCENARIO N°2 : ASSAINISSEMENT COLLECTIF DE PROXIMITE
coûts
désignation quantités Totaux
unitaires HT
réseau gravitaire :
. sous terrain naturel 155 € 365 m 56 575 €
. sous chemin vicinal 200 € 0m 0€
. sous voie communale et départementale 260 € 370 m 96 200 €
branchements 800 € 20 16 000 €
station de traitement collective dimensionnée
forfait 42 000 €
pour 60 EH
RUMILLY – BALVEY
- Coût annuel d'exploitation :
coûts
opérations quantités Totaux
unitaires HT
réseaux : curage, entretien + inspections 0,6 € 735 m 441 €
coût d'exploitation pour le traitement des
forfait 2 350 €
effluents
Avantages Inconvénients
RUMILLY – BALVEY
SCENARIO N°3 : RACCORDEMENT AU RESEAU COMMUNAL
coûts
désignation quantités Totaux
unitaires HT
réseau gravitaire :
. sous terrain naturel 155 € 780 m 120 900 €
. sous chemin vicinal 200 € 0m 0€
. sous voie communale et départementale 260 € 370 m 96 200 €
branchements 800 € 20 16 000 €
RUMILLY - BALVEY
- Coût annuel d'exploitation :
coûts
opérations quantités Totaux
unitaires HT
réseaux : curage, entretien + inspections 0,6 € 1 150 m 690 €
coût supplémentaire pour l'exploitation de la
forfait 2 400 €
station communale
Avantages Inconvénients
RUMILLY - BALVEY
Annexe 2
- Contexte
A moyen terme, 60 foyers sont envisageables sur ce secteur, soit au maximum 200
EH.
- Scénarii envisageables
1. Assainissement autonome
L’assainissement autonome peut être envisagé pour les habitations existantes
uniquement.
A terme, la réhabilitation des installations existantes sera nécessaire.
Les fiches présentées ci-après décrivent et comparent les différents scénarii envisagés.
Avantages Inconvénients
coûts
désignation quantités Totaux
unitaires HT
réseau gravitaire :
. sous terrain naturel 155 € 0m 0€
. sous chemin vicinal 200 € 715 m 143 000 €
. sous voie communale et départementale 260 € 990 m 257 400 €
branchements 800 € 60 48 000 €
station de traitement collective dimensionnée
forfait 100 000 €
pour 200 EH
coûts
opérations quantités Totaux
unitaires HT
réseaux : curage, entretien + inspections 0,6 € 1 705 m 1 023 €
coût d'exploitation pour le traitement des
forfait 4 000 €
effluents
Avantages Inconvénients
coûts
désignation quantités Totaux
unitaires HT
réseau gravitaire :
. sous terrain naturel 155 € 550 m 85 250 €
. sous chemin vicinal 200 € 715 m 143 000 €
. sous voie communale et départementale 260 € 2400 m 624 000 €
poste de relevage forfait 30 500 €
branchements 800 € 60 48 000 €
coûts
opérations quantités Totaux
unitaires HT
réseaux : curage, entretien + inspections 0,6 € 3 665 m 2 199 €
poste de relevage forfait 3 400 €
coût supplémentaire pour l'exploitation de la
forfait 7 200 €
station communale
Avantages Inconvénients
- Contexte
A moyen terme, une douzaine sont envisageables sur ce secteur, soit environ 40 EH.
- Scénarii envisageables
1. Assainissement autonome
L’assainissement autonome peut être envisagé sur le secteur pour les habitations
existantes uniquement.
A terme, la réhabilitation des installations existantes sera nécessaire.
Le chiffrage présenté dans les fiches ci-après n’inclut pas les équipement de
refoulement chiffrés pour Massingy.
Les fiches présentées ci-après décrivent et comparent les différents scénarii envisagés.
RUMILLY – L’ERMITAGE
SCENARIO N°1 : ASSAINISSEMENT AUTONOME
Avantages Inconvénients
RUMILLY – L’ERMITAGE
SCENARIO N°2 : RACCORDEMENT AU RESEAU COMMUNAL
coûts
désignation quantités Totaux
unitaires HT
réseau gravitaire :
. sous terrain naturel 155 € 70 m 10 850 €
. sous chemin vicinal 200 € 0m 0€
. sous voie communale et départementale 260 € 420 m 109 200 €
branchements 800 € 12 9 600 €
RUMILLY – L’ERMITAGE
- Coût annuel d'exploitation :
coûts
opérations quantités Totaux
unitaires HT
réseaux : curage, entretien + inspections 0,6 € 490 m 294 €
coût supplémentaire pour l'exploitation de la
forfait 1 450 €
station communale
Avantages Inconvénients
RUMILLY – L’ERMITAGE
Annexe 4
Glossaire
GLOSSAIRE DES TERMES TECHNIQUES EMPLOYES
GLOSSAIRE
§ Bassin tampon : ouvrage sur un réseau d’assainissement unitaire dont le but est
de stocker temporairement les effluents collectés.
§ Bassin versant : surface collectant des effluents et/ou des eaux de ruissellement en
amont d’un point fixé.
§ Eaux usées domestiques : eaux composées des eaux vannes en provenance des
WC et des eaux ménagères en provenance des cuisines, des salles de bains et
douches, et des machines à laver
SAUNIER ENVIRONNEMENT
GLOSSAIRE DES TERMES TECHNIQUES EMPLOYES
§ Lits bactériens : procédé d’épuration reposant sur l’activité de bactéries fixées sur
des supports minéraux ou synthétiques
§ Pollution : elle est caractérisée par différents paramètres dont les principaux sont
les suivants :
____
(1) Pour des effluents eaux usées, les nitrites et les nitrates sont inexistants, ils sont créés après oxydation du
N.K.
SAUNIER ENVIRONNEMENT
GLOSSAIRE DES TERMES TECHNIQUES EMPLOYES
§ Réseau séparatif : système de collecte évacuant les eaux usées domestiques dans
un réseau spécifique
§ Réseau unitaire : système de collecte évacuant les eaux pluviales et les eaux usées
domestiques dans un même réseau
SAUNIER ENVIRONNEMENT