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Une fois sortie de l’union européenne le Royaume-Uni ne sera plus contraint de ses réglementations,

il pourra par exemple mettre en place des mesures pour limiter la venue des travailleurs en
provenance de l’union européenne ou bien de proposer des avantages fiscaux pour les entreprises
qui voudraient s’installer. Cependant le Royaume-Uni, elle sera probablement de maintenir les règles
de libres échanges qui existaient entre lui et l’union européenne. En effet plus de 50% des
exportations du Royaume-Uni vont vers l’union européenne, et 15% des exportations de l’union
européenne vont vers le Royaume-Uni et donc les deux parties n’ont aucun intérêt à mettre des
barrières douanières entre les deux. La décision de ne plus être membre de l’union européenne, a
impacté de manière timide les résultats économiques en effet on a assisté a une chute de la cote de
la bourse de -7% à -12% , également la chute de l’immobilier commercial, la chute du livre sterling a
impactée négativement les prix(augmentation de +0.6% ), et ceci a causé la hausse des prix de
certains produits importés par les entreprises , chose qui est normal vu que c’était la panique au
début. Or par conséquent le taux de chômage a dû se stabiliser après avoir baissé, on a assisté à la
remontée rapide de la bourse. Le gouvernement du Royaume-Uni avait d’ailleurs pris des mesures
pour amortir le choc comme la réduction du taux d’intérêt de 0.5% à 0.25%, le rachat des dettes
publiques d’un peu près de 70 Milliards £.
Cette incertitude qui flotte autour du BREXIT va engendrer une baisse des investissements dans le
Royaume-Uni ainsi une baisse de consommations, sans oublier que les économistes estiment qu’il est
fort probable de ressentir un ralentissement de l’économie de l’union européenne mais notamment
celle du Royaume-Uni, et celle de l’économie mondiale. En effet cette baisse sera vraisemblablement
la cause de la chute de taux de croissance du Royaume-Uni. Pour Catherine Mathieu observatoire
français des conjonctures économiques dit « que nous sommes dans une période de transitions et
d’attentisme pour l’économie, et que l’élément fondamentales à venir sera la négociation entre les
deux parties, les conséquences à long terme restent difficile à mesurer, par exemple le Royaume-Uni
veut contrôler ses frontières, mais va-t-il se maintenir dans le marché commun européen ? That is the
question ? La réponse les marchés seront rassurés ou risque au contraire de s’affoler et ils vont causer
un électrochoc dans l’économie, la bourse de Londres risque de voir ses activités réduites au profit de
Berlin ou Paris ».

Mais là ou le Brexit a tourné l’orage c’est en politique, les parties ont été très divisées au niveau du
Brexit, ce vote a laissé le 1er ministre David Cameron du royaume a démissionné de son poste, mais
aussi pour le leader des travaillistes Jeremy Corbyn. Ce turnover politique, et cette situation inédite,
a laissé à ce qu’on crée un ministère de la sortie de l’union européenne a été crée où David Davis a
été élu président de ce ministère. Ce ministère a permis d’embaucher plus de 300 personnes.

Le pays a été très divisé notamment sur la question de l’immigration, d’où la hausse de crime de
haine envers les polonais de +42%, même certains britanniques se renseignent même sur l’obtention
d’un passeport en Irlande et de rester dans l’UE malgré le vote. L’écosse et l’Irlande du Nord veulent
même rester dans l’UE. Vont-elles rester dans le Royaume-Uni ou vont-elles prendre leur
indépendance pour rester dans l’UE.

Maintenant quels sont les conséquences du brexit pour l’UE ? l’UE peut perdre presque 11MDS €
pour le financement du budget. Le président de la commission européenne a annoncé en septembre
une panoplie de mesures : 1-Investissement pour la croissance de l’UE.
2- Le développement de la 5G.
3- le renforcement de l’Europol
4-Surveillance des frontières

L’UE craint l’effet domino où d’autres états peuvent suivre le modèle britannique pour quitter cette
zone.

En résumé voici les différentes conséquences si le Brexit aura lieu :

1-Certaines entreprises sont contraintes d’augmenter les salaires

Selon une enquête du Guardian publiée en août, les entreprises britanniques ont du mal à recruter
depuis l’annonce de la victoire du Brexit. Cette décision du brexit a décourageré les citoyens
européens qui veulent tenter leur chance outre-Manche. Le nombre de candidats est passé de 24 à
20 pour un poste peu qualifié, de 19 à 10 pour un emploi moyennement qualifié et de 8 à 6 pour un
poste hautement qualifié, selon l’Institut agrée du personnel et du développement (CIPD). Résultat :
certaines entreprises se résignent à proposer des salaires plus attractifs et des « avantages
supplémentaires », comme l’indique au journal britannique Alex Fleming, recruteur au sein de
groupe Adecco.

2-Le prix de l’English breakfast pourrait augmenter

Il n’existe rien de plus britannique que l’English breakfast. Et pourtant son prix pourrait grimper. Dans
un article pour le site The Conversation, la chercheuse en ingénierie industrielle mécanique et
électrique de l’université de Loughborough, Hana Trollman, s’est penchée sur l’impact du Brexit sur
le prix des différents produits qui le compose.

Si les œufs et le pain de mie ne devraient pas être affectés, d’autres ingrédients dépendent du
marché européen. Comme les Britanniques ne produisent que 40 % du porc qu’ils consomment, le
prix du bacon et des saucisses risque de grimper. De la même manière, seules 20 % des tomates
consommées chaque année sont produites au Royaume-Uni. Si ce fruit n’est qu’optionnel dans
l’assiette de l’English breakfast, il est nécessaire à la conception de la sauce des fameux beans, les
haricots blancs à la sauce tomate.

3- Le risque d’une pénurie de sperme inquiète les couples britanniques

Les couples britanniques qui nécessitent un don de sperme pour procréer pourraient être confrontés
à des difficultés. En août, le gouvernement a expliqué qu’ils ne pourront plus faire appel aux banques
de spermes européennes, notamment en provenance du Danemark. L’année dernière, le Royaume-
Uni a importé 3 000 échantillons en provenance de ce pays.

Geetha Venkat, directrice de la clinique spécialisée dans les questions de fertilité Harley Street
Fertility Clinic, a confié à l’AFP que les couples ayant besoin de dons de sperme s’inquiétaient. Les
importations en provenance des États-Unis peuvent prendre jusqu’à trois mois, alors qu’il suffit
d’une semaine depuis le Danemark.
4- Le gouvernement fait aussi des stocks

En juillet, le ministre de la santé, Matthew Hancock, a annoncé que le gouvernement se préparait à


faire des stocks de vaccins, de matériel et de fournitures médicales et de produits sanguins. « On
nous a demandé de faire [des réserves] pour chaque médicament que nous fabriquons. C’est le plus
grand défi logistique auquel l’industrie a jamais fait face en temps de paix », a confirmé à l’AFP Mike
Thompson, le directeur général de l’association de l’industrie pharmaceutique britannique (ABPI).

Quelques jours plus tôt, le ministre du Brexit, Dominic Raab, avouait du bout des lèvres que le
gouvernement faisait en sorte qu’il y aurait un « approvisionnement alimentaire suffisant » en cas
d’absence d’accord avec l’Union européenne. Loin de trouver cet aveu inquiétant, Theresa May
assure que ces mesures devraient « rassurer » les citoyens britanniques…

L’entreprise de confiseries britannique Cadbury, détenue par le groupe Mondelez International, se


prépare, elle aussi, à une pénurie. Hubert Weber, le président de Mondelez Europe, a prévenu que le
Royaume-Uni n’était pas « autosuffisant » et pourrait manquer d’ingrédients. « Comme le reste de
l’industrie agroalimentaire et du secteur des boissons britanniques, nous préférerions un bon accord
qui assure la libre circulation des produits […] Mais nous nous préparons également à un Brexit dur »,
a confié le patron au journal britannique The Times. L’entreprise va donc stocker des ingrédients et
ses produits.

Le taux de croissance après le referendum a chuté, en effet avant le scrutin de 2016 le Royaume-Uni
était en tête de peloton des pays européens avec une croissance de 2.3%, dépassant la France et
l’Allemagne, aujourd’hui elle enregistre un taux de croissance de 1.5% et en 2019 elle enregistra un
taux de 1.3%. En 1er trimestre de 2018 l’investissement ils ont baissé de 0.2 % par rapport à la même
époque de l’année dernière. Pour le secteur auto on a enregistré un investissement de 2.9 Milliards €
en 2015 1.7 Milliards € en 2016 et seulement 1 Milliards € en 2017. Selon le cabinet de Backer &
McKenzie, plus de la moitié des entreprises européennes ont déjà réduit leur investissement sur le
Royaume-Uni et que certaines entreprises et banques pensent déjà à délocaliser leur siège social
vers Berlin ou Paris, comme ce qu’a fait Land Rover où ils ont délocaliser une usine de 4*4 en
Slovaquie, et AirBus qui a décidé de geler ces investissements ou Royaume-Uni voir même de quitter
le pays si le Brexit n’est pas avantageux pour eux, notamment Siemens, Jaguar, ou même le BMW
peut suivre la meme démarche. Beaucoup parle de l’impact d’AirBus sur l’économie britannique
chose qui est normal vu qu’elle embauche plus de 14 000 emplois directs et plus de 110 000 emplois
indirect avec un investissement de presque de 9 Milliard d’euros, surtout dans la région de
Portsmouth. D’autres secteurs seront touchés notamment le projet Galiléos, est un système de
positionnement par satellites (radionavigation) développé par l'Union européenne et incluant un
segment spatial dont le déploiement doit s'achever vers 2020. Bruxelles a décidé d’exclure les appels
d’offres des entreprises britanniques, aujourd’hui le gouvernement britannique est furieux des
décisions prises par l’UE, ainsi la décision de certain entreprises de quitter le pays n’a pas été
apprécié par le gouvernement britannique, voici la déclaration de Jeremy Hunt ministère de la
santé.( voir vidéo Brexit - des fleurons industriels tirent les premières conséquences).

Egalement pour les étudiants qui veulent poursuivre leurs études en UK, il faut savoir que le brexit va
impacter négativement le programme ERASMUS, en effet il sera remis en cause, et donc le coût des
universités britannique va augmenter par rapport aux autres universités.
Notamment se brexit peut remettre en cause la question du royaume en effet selon le referendum
l’Irlande du nord et l’écosse veulent à tout prix rester au sein de l’UE et refusent totalement cette
idée, cette décision pourra remettre en sujet un nouveau référendum à l’écosse afin de savoir si on
rester toujours au sein du royaume ou bien de rester au sein de l’union. Notamment on pourra
assister à la fusion de deux nations qui ont était en conflits pas mal de fois c’est la fusion des deux
Irlande

Et finalement, sans oublier la domaine sportive, notamment la premier league, il faut savoir que le
brexit peut impacter soit positivement ou négativement le secteur footballistique, en effet l’enjeu de
ce divorce est plutôt de mieux contrôler l’immigration notamment l’immigration à l’intérieur de l’UE.
En effet le foot anglais consomme de plus en plus de joueurs étrangers, ils étaient 3/10 en 1992 à la
création de la premier league, ils sont aujourd’hui à 7/10. En cas de Brexit dur, les conditions
d’obtention des permis de travail seraient pour les européens aussi compliquées que pour les non
Européens aujourd’hui qui doivent être tous internationaux et compter de très nombreuses
sélections pour obtenir le précieux sésame. Au cas où du brexit plus de 75% n’obtiendront pas leur
permis de travail. En 2015 N’golo Kanté, 0 sélection à l’époque avec l’équipe de France n’aurait pas
pu signer à Leicester.

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