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La sénescence est le processus de vieillissement biologique : c'est la suite des changements

irréversibles dans un organisme qui aboutissent à la mort.

Ce processus physiologique débute après la phase de maturité et se traduit par la dégradation


progressive et inéluctable des fonctions vitales : reproduction, motricité, système immunitaire,
etc

En biologie, la sénescence (du latin : senex, « vieil homme » ou « grand âge »), ou vieillissement,
est un processus physiologique qui entraîne une lente dégradation des fonctions de l'organisme.
Le vieillissement existe pour la plupart des espèces animales et végétales, mais pas pour toutes.
De très rares espèces ne manifestent aucun vieillissement observable, ou sont même capables
d'inverser leur processus de vieillissement et de retourner à l'état larvaire. On peut citer
notamment le krill et certains cnidaires tels que l'espèce de méduse Turritopsis nutricula et
certaines hydres1.

Le vieillissement d'un organisme débute après la phase de maturité, et progresse alors de façon
irréversible jusqu'à la mort. Il se caractérise le plus souvent par une dégradation des capacités
générales de l'organisme : psychomotrices, immunitaires ou reproductives.

Chez les végétaux, la sénescence peut ne toucher qu'une seule partie d'un organisme. C'est le
cas de la sénescence des feuilles par exemple qui se caractérise par leur jaunissement puis leur
chute en automne, ou encore des fruits lorsqu'ils tombent de la plante.

Sommaire [masquer]

1 Causes

1.1 Théories évolutionnistes

1.2 Compétition intercellulaire

2 Régulation génétique

3 Sénescence cellulaire

3.1 Phénotype des cellules sénescentes

3.2 Mécanisme moléculaire de la sénescence cellulaire

3.2.1 Sénescence réplicative

3.2.2 Sénescence induite par des stress

4 Sénescence et cancer

5 Notes et références

6 Voir aussi

6.1 Bibliographie

6.2 Articles connexes


6.3 Liens externes

Causes[modifier | modifier le code]

La question du vieillissement a longtemps intrigué les philosophes et les naturalistes, tant il est
difficile de lui trouver une explication sur le plan biologique.

Il existe un point de vue assez répandu tendant à considérer le vieillissement comme un long
processus d'usure physique des tissus qui serait de même nature que l'usure de la matière inerte
par le simple effet du passage du temps, c'est-à-dire par application du second principe de la
thermodynamique.

D'autres approches concernent la physiologie cellulaire, notamment par l'étude des


phénomènes d'oxydation (théorie mitochondriale ou théorie des radicaux libres de Denham
Harman) ou d'usure des télomères (théorie télomérique du vieillissement d'Alekseï Olovnikov).

Aucune de ces explications ne résiste à une analyse détaillée, ne rendant notamment pas
compte des différences de longévité qui peuvent exister entre différentes espèces.

La sénescence

vieillissement décompoition d'un plant de bourrache

Plant de bourrage en décomposition (sénescence)

Sur ce site, nous avons beaucoup parlé de croissance mais comme quasiment tous les êtres
vivants, les plantes subissent également la sénescence (autrement dit, leur vieillissement). Ce
processus est programmé génétiquement et correspond à la dernière étape du développement /
du cycle de la plante. Il est irréversible et abouti à la mort de l'organisme. La longevité peut
varier beaucoup d'une espèce à une autre. De quelques dizaines d'années pour les pommiers à
plus de 2000 ans pour certains chênes ou oliviers (voir un article sur les arbres les plus vieux du
monde).

Une des particularités des plantes, des vivaces en particulier, est que la sénescence ne peut
concerner qu'une seule partie de la plante.
Les conséquences de la sénescence chez les plantes et les arbres

Chez les plantes annuelles, les réserves énergétiques constituées pendant la croissance de la
plante sont consacrées à la formation des graines qui serviront à préserver l'espèce. Une fois les
graines formées et dispersées, la plante entière meure. On parle de sénescence, mais chez les
plantes, elle peut ne pas toucher toute la plante mais seuleument une partie comme les feuilles
ou les fruits. La dégénérescence des feuilles, des fleurs, des fruits arrive à des temps précis. Elle
peut par exemple être fonction des saisons.

La sénescence chez les plantes c'est donc tout simplement par exemple:

Les fruits qui mûrissent. Leur couleur change dû d'une part à la diminution de la chlorophylle,
d'autre part à l'augmentation des pigments jaunes, oranges et rouges. Des sucres sont libérés, le
fruit se détériore et libère les graines. Les bactéries et les champignons participent ensuite à sa
décomposition.

Les fruits qui tombent des arbres. Quand elles sont mûres, les pommes, les poires, les noisettes
tombent des arbres.

Les feuilles qui tombent des arbres. Les feuilles jaunissent tombent en groupe dans le cas des
arbres caduc. Pour les autres, elles tombent individuellement, une par une.
Les causes de la sénescence chez les plantes et les arbres

La sénescence des feuilles, par exemple, peut être due, en dehors du vieillissement naturel, à
de nombreux facteurs environnementaux comme:

la température,

la sécheresse,

le défaut en approvisionnement en éléments nutritifs,

l’attaque d’agents pathogènes

les variations d’éclairement

...

Comme dans le cas de la croissance, le vieillissement est contrôlé par des hormones. Ces
hormones répondent à des stimulis extérieurs (climat,...) et contrôlent le moment où les fruits
muriront et pourriront, les feuilles tomberont,... Ces signaux environnementaux externes,
comme les changements saisonniers (température ou de longueur de jour) et internes
(biochimique), induisent plus ou moins 2 catégories d'hormones, celles qui les protègent de la
sénescence (auxine, cytokine, gibberelline) et celle qui l'induise (gaz ethylène, acide abcissique).

NOTE: Quand on blesse le tissu du fruit ou des différents organes de la plante, de l'éthylène est
libéré. C'est pour cela que pour faire mûrir certains fruits plus vite, on les enferme dans un sac
avec des rondellles de pomme.

En savoir plus : https://www.conservons-notre-jardin.fr/regles-de-botanique/senescence/

Au
fil du temps la plante grandit

Une plante annuelle ou bisannuelle effectue son cycle de reproduction et meurt alors que les
espèces pérennes vont en réaliser plusieurs et se fortifier au fil des ans. La croissance des
vivaces, des arbres et arbustes suivent un rythme, celui des saisons.
Plantes herbacées

Dans certains cas, des plantes seront herbacées toute leur vie. Leurs tiges sont molles et
flexibles, résultant principalement d'une croissance primaire. Après floraison, un cycle de
reproduction, les plantes peuvent perdre ou non leurs feuilles en hiver. De nouvelles feuilles
repoussent au printemps suivant.

Exemples: violette, buglosse, ail des ours

Plantes ligneuses:

Dans d'autre cas, la jeune plante est souvent herbacée au début puis se lignifie dans le temps,
c'est la croissance secondaire. Elle grandit et se fortifie, les tiges grossissent, durcissent et
brunissent pour former un rameau. Après un cycle de reproduction sexuée achevé
(reproduction, fructification, dispersion des graines) en été, la plante se prépare à l'état de
dormance (repos, croissance ralentie) de l'hiver qui arrive. En automne, des bourgeons
terminaux entourés de brillantes écailles protectrices se forment pour protéger les feuilles et les
tiges vertes et fragiles. Le bourgeon dormant est ainsi protégé du froid pendant l'hiver. Au
printemps, chaque année, le démarrage de la croissance repousse les écailles sur le côté et à
l'extrémité des rameaux ligneux de nouvelles tiges herbacée apparaissent.
Des ensembles d'anneaux peuvent être observés sur les rameaux. Ils correspondent aux
cicatrices des écailles du bourgeon dormant et est donc indicateur du niveau de croissance du
rameau lors de la saison hivernale et de son âge.

Exemples: cassis, framboises, mûres,

Arbres et arbustes:

Les arbres et arbustes, comme précédement, se lignifient dans le temps jusqu'à la formation
d'écorce. Des bourgeons terminaux (entourés d'écailles) se forment en automne et de nouvelles
tiges herbacées apparaissent au printemps (voir photo ci-dessous). Les rameaux lisses et soyeux
du début se durcissent et craquellent.

Exemples: poiriers, pommiers, If ...

Nouvelle pousse herbacée sur une branche d' if


Sur une coupe de bois, 3 parties sont bien distinctes: le bois de coeur, l'aubier plus clair qui
conduit l'eau vers le haut et l'écorce. Chaque espèce possède des caracteristiques propres
(dessin sur bois de coeur, écorce). Des cernes, conséquence d'un changement brutal de vitesse
de croissance, de létat de dormance en hiver à une croissance accelerée au printemps, peuvent
également être observées. La largeur de la cerne est fonction des conditions climatiques. Plus
l'année sera humide, plus la cerne sera large. L'écorce est connue et utilisée pour ses propriétés
imperméables et respirantes.

En savoir plus : https://www.conservons-notre-jardin.fr/regles-de-botanique/au-fil-du-temps/


Le développement du végétal est sous le contrôle de
facteurs internes, des hormones comme l’auxine et de facteurs externes tels que l’éclairement.
Le port du végétal résulte des interactions entre ces facteurs.

Jeune plant de tabac, modèle végétal pour l'étude du contrôle hormonal du développement des
plantes

Croissance de plantules d'Arabette des dames

Cals embryogènes
Petit matériel de laboratoire pour culture in vitro de végétaux

Contrôle de l’élongation cellulaire

L’action de l’auxine

La paroi des cellules végétales est principalement composée de polysaccharides (celluloses,


pectines, et hémicelluloses) dont l’organisation lui apporte une certaine rigidité. Sous l’action de
l’auxine cette structure se modifie, la paroi devient plastique c'est-à-dire déformable de façon
irréversible. L’élongation des cellules est alors possible grâce à la pression de turgescence
exercée sur la paroi cellulaire par l’eau contenue dans la vacuole.

L’auxine agit aussi à long terme sur la croissance des cellules en contrôlant l’expression de
certains gènes qui codent pour des enzymes catalysant la synthèse des molécules de la paroi.

L’influence de la lumière : le phototropisme

L’éclairement interagit avec l’auxine et induit une croissance orientée du végétal. L’auxine se
répartit préférentiellement sur la face non éclairée du végétal. L’élongation des cellules y est
stimulée entraînant une courbure du végétal vers la lumière.

Contrôle de l’organogenèse

L’auxine n’agit pas seule sur le développement du végétal. L'organogenèse est déterminée par le
rapport des concentrations en auxine et en cytokinine, une autre hormone. On parle de balance
hormonale.

Au sein de la plante

L’auxine est répartie selon un gradient basipète : sa concentration décroît de l’extrémité (apex)
de la tige à la base du végétal. La forte concentration d’auxine au niveau du bourgeon terminal
(ou apical) inhibe le développement des bourgeons dits axillaires, sous jacents. C’est la
dominance apicale. Plus les bourgeons sont éloignés du sommet de la plante et plus ils peuvent
se développer : des ramifications apparaissent sur la tige.

En culture in vitro

Grâce à la propriété de totipotence des cellules végétales, il est possible d’orienter


l’organogenèse en jouant sur la balance hormonale. Une forte concentration d’auxine par
rapport à celle de cytokinine stimule la formation de racines ou rhizogenèse tandis qu’un rapport
faible entraîne au contraire la caulogenèse c'est-à-dire la formation de tig
es.

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