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Histoire de l'astronomie
L'histoire de l'astronomie, particulièrement celle de l'astronomie occidentale, et le
développement de la science moderne sont intimement liés. Plusieurs des grands
courants philosophiques qui caractérisent la pensée scientifique trouvent leur origine
dans la résolution d'un problème astronomique. La plupart des grandes cultures (les
Égyptiens, les Mayas, les Indiens ou les Chinois) se sont intéressées à l'astronomie,
mais ce sont les Grecs de l'Antiquité qui, les premiers, ont tenté d'expliquer d'une
manière logique et systématique le fonctionnement de l'Univers en utilisant des
modèles et des observations. L'astronomie moderne (de même que toutes les
sciences) trouve son origine dans la tradition grecque. Au long des prochaines pages
nous verrons comment la science et l'astronomie se sont développées à partir des
idées des premiers philosophes de la Grèce antique jusqu'à une forme plus moderne
avec Isaac Newton. Encore une fois, il n'est pas important de mémoriser toutes les
dates. Le plus important est de bien comprendre le développement des idées et des
méthodes de la science moderne.
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Objectifs du Chapitre 2
Objectifs du chapitre 2
c Décrire l'évolution de la pensée scientifique dans son ensemble
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c Expliquer l'importance de la révolution copernicienne dans l'histoire
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c Expliquer l'importance des mathématiques dans l'évolution de la démarche scientifique
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c Dresser la liste des événements qui ont marqués l'histoire de l'astronomie
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Yannick Dupont
V2.0, été 2001
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Chapitre 2
L'astronomie primitive
Dans la plupart des civilisations anciennes, allant de l'aube de l'humanité jusqu'au
7ième siècle av. J.-C. en Grèce, l'astronomie consiste d'abord à observer, à l'oeil nu,
la voûte étoilée. La légende veut que des bergers veillant à leurs troupeaux, la nuit,
soient les premiers astronomes. Il est probable aussi que le sorcier d'une tribu ou le
grand-prêtre d'un village devint le premier astronome-astrologue.
L'astronomie est donc alors une science pratique. Le mouvement des astres sert à
prédire le changement des saisons, ce qui est important pour l'agriculture,
l'organisation de longs voyages et de campagnes militaires. On retrouve d'ailleurs
de nombreux vestiges de ces études dans la plupart des premières civilisations. En
Egypte ancienne, l'année commence lorsque l'étoile Sirius apparaît à l'aube, ce qui
est le signe que la crue du Nil est proche. Dans le nord de l'Europe, les celtes
alignent d'immenses pierres pour marquer certaines dates importantes de l'année
comme l'équinoxe du printemps (ex. les monuments mégalithiques de Stonehenge).
Les Polynésiens naviguent d'île en île en s'orientant avec les étoiles.
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Pour les Sophistes, les vérités absolues sont des mythes relatifs à l'individu. Cette
école de pensée considère qu'une certitude est une invention culturelle, les
Sophistes affirment donc qu'un individu devrait se conformer au idées dominantes
de son époque plutôt que de s'accrocher à une certitude qu'il considère absolue.
Socrate (470-399 av.J.-C.) était en désaccord avec les Sophistes et enseignait qu'il
était possible d'atteindre la vérité grâce à la collaboration avec les autres tout en
étant critique de ce qu'on appelle le "gros bon sens". Cette idée d'être sceptique afin
de mieux comprendre la nature est une des caractéristiques de la science moderne.
Platon (427-347 av.J.-C.), un disciple de Socrate, a poussé les idées de son maître
un cran plus loin. Pour Platon il existe des vérités absolues et les mathématiques en
sont la clé. Ainsi, malgré le fait qu'une affirmation à propos du monde qui nous
entoure puisse être imparfaite, relative à un individu et à son milieu, les
mathématiques sont affranchies de ce genre d'influences et donnent accès à des
certitudes absolues. Par exemple, 2+2 = 4 est toujours vrai ici ou ailleurs. La
philosophie de Platon s'articulait autour de quatre points principaux:
4) Les mathématiques sont des pensées pures. Elles sont donc éternelles et
accessibles à tous.
Un des problèmes sur lesquels Platon et ses disciples se sont penchés était de
trouver une explication géométrique du mouvement apparemment désordonné des
planètes, plus particulièrement leur "étrange" mouvement rétrograde. Pour
résoudre ce problème, ils s'appuyaient, comme la plupart des penseurs grecs de
l'époque, sur un paradigme énoncé par Pythagore (~569 - 457 av.J.-C.), un
philosophe qui vécut peu avant Socrate. Un paradigme résulte d'un consensus
général sur le fonctionnement du monde qui nous entoure. Il s'agit d'une
construction mentale qui en facilite l'interprétation. Le Paradigme de Pythagore
comportait les trois éléments suivants à propos du mouvement des corps célestes:
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1) Les planètes, le Soleil, la Lune et les étoiles se déplacent sur des orbites
parfaitement circulaires.
Donc pour Platon et ses élèves, quelque soit le scénario qu'ils concoctaient, la Terre
devait toujours être immobile au centre des orbites planétaires. Seul un élève,
Aristarque (310-230 av J.-C.), conçut un modèle où le Soleil était situé au centre.
Son modèle fut rejeté car il allait à l'encontre des observations "évidentes" qui
montraient que la Terre est immobile. Parmi ces observations on retrouve:
1) La Terre ne fait pas partie du monde des corps célestes. Nous savons aujourd'hui
que la Terre n'est qu'une des planètes du système solaire en orbite autour d'une
étoile ordinaire, elle-même située en périphérie d'une grande galaxie. Cette
conception moderne nous semble banale, mais elle n'a été acceptée qu'à partir du
moment où les télescopes ont élargi notre vision du ciel.
2) Les corps célestes sont des points lumineux brillants tandis que la Terre n'est
qu'une immense boule de roche et d'eau non-lumineuse. L'astronomie moderne
nous révèle que les étoiles sont des objets semblables à notre Soleil et situées à de
grandes distances de nous. Les planètes sont des objets comme la Terre qui
réfléchissent la lumière du Soleil.
3) La voûte céleste montre peu de changements tandis que la Terre est un endroit
de changements continuels, de corruption et de destruction. Nous savons
maintenant que les étoiles naissent et meurent (parfois de façon spectaculaire) mais
sur des échelles de temps beaucoup plus longues que la durée moyenne d'une vie
humaine. De plus, les étoiles se déplacent les unes par rapport aux autres, mais les
distances sont si grandes qu'il faut des centaines d'années pour que les
changements soient apparents à l'oeil nu.
4) Finalement, nos sens nous indiquent que la Terre semble stationnaire. L'air, les
nuages, les oiseaux et toutes choses qui ne sont pas en contact avec le sol ne sont
pas projetés dans l'espace comme ils le devraient si la Terre était en mouvement.
Les concepts de force et d'inertie n'existaient pas pour les Grecs de l'Antiquité. Il
faudra attendre près de 2000 ans après Platon pour que Galilée et Newton jettent
les bases de la physique moderne.
Pour Platon et plusieurs de ses disciples, puisqu'on peut concevoir un nombre infini
de modèles et de théories à partir des observations (qui demeurent imprécises), il
devient impossible de connaître empiriquement la nature réelle de l'Univers. Ils
adoptent donc un point de vue instrumental, c'est à dire que les diverses théories
sont des outils commodes mais ne correspondent pas à la réalité observée. Leurs
modèles sont plutôt basés sur des principes d'esthétique que sur des observations
précises. Ils utilisent le cercle et la sphère considérés comme les formes les plus
pures.
Aristote (384-322 av.J.-C.), un des disciples de Platon, est probablement celui qui
influença le plus la majorité des domaines de la connaissance dans l'histoire de
l'humanité. Pour celui-ci, les mathématiques ne sont pas qu'un outil qui permette
une description du monde qui nous entoure, au contraire, elles caractérisent
l'Univers tel qu'il est. Donc, plutôt qu'une infinité de modèles, Aristote adopte un
point de vue réaliste et considère qu'un seul modèle doit être correct. Le modèle
qu'il choisi est celui développé par Eudoxe (405-355 av.J.-C.) un autre disciple de
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Platon. Dans ce modèle géocentrique (voir la Figure 2.1), le Soleil, la Lune, les
planètes et les étoiles sont situés sur des sphères cristallines. Chaque objet possède
une sphère qui lui est propre. Les étoiles sont sur la sphère la plus grande qui
englobe tout le reste.
Au fil du temps, d'autres modèles ont été développés afin d'expliquer correctement
le mouvement des planètes. Un de ces modèles utilisait des épicycles - de petits
cercles attachés sur un plus grand cercle centré sur la Terre. Une planète sur un
épicycle effectuait un petit mouvement circulaire tout en se déplaçant autour de la
Terre. L'animation suivante montre que, si les déplacements de la planète et du
centre de l'épicycle se font dans le sens anti-horaire, alors la distance planète-Terre
change et lorsque celle-ci effectue son mouvement rétrograde, elle est plus près de
la Terre et semble plus brillante, en accord avec les observations.
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Les raffinements de son modèle étaient en désaccord avec celui d'Aristote et le Paradigme de
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Pythagore. Ainsi, une planète en mouvement sur son épicycle traversait régulièrement la sphère
cristalline associée à celle-ci et, de plus, son mouvement n'était pas exactement centré sur la
Terre. Pour réconcilier son modèle avec les vues de l'époque, Ptolémée adopta un point de vue
instrumentaliste (semblable à celui de Platon et ses disciples), c'est à dire que son modèle
pouvait servir à prévoir la position des planètes mais que le modèle d'Aristote représentait la
réalité. Cette contradiction entre la réalité et la description utilitaire du modèle de Ptolémée
était tout à fait en accord avec le mode de pensée de l'époque. De nos jours, il est évident
qu'un modèle doive correspondre le plus possible à la réalité. D'une certaine façon, la science
moderne rejoint le point de vue réaliste d'Aristote!
La Renaissance
Durant les 14 siècles qui s'écoulent après la diffusion du modèle de Ptolémée, les
idées progressent très peu en astronomie. Les Arabes préservent et propagent les
idées de Ptolémée et d'Aristote de même que les idéaux grecs de logique et de
raisonnement. Ils produisent des tables pour l'astrologie, qui bénéficient de
l'introduction des chiffres arabes et de l'invention du zéro, ainsi que d'observations
faites avec des instruments plus précis. On doit aussi aux Arabes, en des formes
modifiées, de nombreux noms d'étoiles (Aldébaran, Altaïr, Bételgeuse, Rigel, Véga,
...) et des mots tels que zénith, azimut, nadir et almanac.
Les penseurs de cette époque (de même que ceux d'aujourd'hui) s'appuient
désormais sur un principe simple pour choisir entre deux ou plusieurs modèles
pouvant expliquer les mêmes observations: le principe du Rasoir d'Occam. Ce
principe, énoncé par le philosophe anglais William d'Occam (1284-1347) au milieu
du 14ième siècle, propose que: le meilleur modèle est celui qui demeure le plus
simple et qui nécessite le moins d'hypothèses et/ou de modifications pour expliquer
un ensemble d'observations. C'est ce principe qui a poussé certains penseurs à
remettre en question le modèle géocentrique de Ptolémée au début de la
Renaissance.
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Tycho Brahe avait calculé que si la Terre était en mouvement alors les étoiles
devraient être à plus de 700 fois la distance entre Saturne et le Soleil. Il était
convaincu que dans un Univers harmonieux et élégant, Dieu n'aurait pas fait un tel
gaspillage d'espace. Il fallait donc que la Terre soit immobile. De nos jours, nous
savons que les étoiles les plus près sont situées à plus de 28,500 fois la distance
entre Saturne et le Soleil.
Le modèle de Tycho Brahe n'eut apparemment que peu d'impact sur ses
contemporains. Par contre, c'est par la très grande qualité de ses observations que
Tycho Brahe allait jouer un rôle de premier plan dans la détermination du véritable
mouvement des planètes. Grâce à l'appui du roi du Danemark qui finança la
construction de l'observatoire d'Uraniborg, Tycho Brahe accumule pendant plus de
20 ans des mesures très précises sur la position et le mouvement des planètes.
Obtenues sans l'aide d'un télescope, ses observations des positions planétaires
étaient au moins dix fois plus précises que celles des autres observateurs.
Vers la fin de sa vie, suite à des disputes avec ses bienfaiteurs, Tycho Brahe doit
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s'exiler à Prague. C'est là qu'il fait la rencontre d'un jeune et brillant mathématicien
du nom de Johannes Kepler qu'il prend à son service afin d'analyser ses
observations.
Galilée
L'invention du télescope remonte assurément à la fin du 16ième siècle dans le nord
de l'Europe (Angleterre et Pays-Bas), et probablement même avant cette époque.
C'est avant tout un instrument qui sert pour la navigation et les batailles navales.
L'astronome et physicien Galileo Galilei (1564-1642 A.D.) est, à notre
connaissance, le premier à utiliser un télescope à des fins astronomiques à partir de
1609. Cet instrument lui confère un avantage marqué sur ses contemporains. Ainsi:
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Ces quatres lunes (Io, Europa, Ganymède et Callisto) sont aussi connues sous le
nom de satellites galiléens en son honneur. Pour Galilée, Jupiter représente une
imitation réduite du système solaire. Puisque ces lunes tournent autour de Jupiter et
non de la Terre, peut-être que d'autres objets, incluant les planètes, ne tournent
pas autour de la Terre.
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Pour Galilée, ces observations montrent clairement que le modèle héliocentrique est
davantage qu'un outil commode pour le calcul, il correspond à la réalité! Cette
démonstration devient une arme puissante contre la structure hiérarchique de
l'Église du 17ième siècle.
On considère Galilée comme le père de la science moderne parce que ses idées
n'étaient pas seulement basées sur le raisonnement mais aussi sur
l'expérimentation. Il s'agit d'un changement révolutionnaire pour la science car
l'expérimentation devient un ingrédient essentiel de la découverte des lois de la
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nature.
Ses arguments en faveur d'un Univers héliocentrique, ainsi que sa façon critique
d'aborder la description des phénomènes naturels par le biais de l'observation, le
plaçaient en opposition directe avec la vision officielle de l'Église. La lutte entre
Galilée et l'Église n'était pas une lutte entre la science et la religion mais, plutôt, une
bataille entre deux façons d'accéder à la Connaissance. Le but de Galilée était
d'améliorer l'Église en donnant une meilleure compréhension de la façon dont Dieu
avait réellement conçu le monde.
La mécanique céleste
Kepler et les lois du mouvement planétaire
Le mathématicien Johannes Kepler (1571-1630 A.D.), forcé de s'exiler à Prague
pour des raisons religieuses, est engagé par Tycho Brahe pour travailler sur le
modèle géocentrique de ce dernier. Kepler était un homme très religieux et
individualiste. Il était en désaccord avec l'Église catholique romaine et avec l'Église
luthérienne. Il avait plutôt une foi mystique dans la doctrine néo-platonicienne. Il
désirait avoir accès aux meilleures données astronomiques disponibles, car il croyait
que les théories mathématiques les plus harmonieuses et élégantes devaient
correspondre à la réalité. Kepler était motivé par sa foi en Dieu. Il voulait découvrir
Son plan de l'Univers. D'une certaine façon, il partageait la vision grecque que les
mathématiques sont la langue à travers laquelle Dieu s'exprime. Il savait que les
modèles antérieurs manquaient de précision, donc que personne n'avait encore
déchiffré correctement la vision de Dieu.
Puisque, selon Platon, il devait exister un nombre infini de modèles possibles, Kepler
devait en choisir un comme point de départ. Bien qu'il était à l'emploi de Tycho
Brahe pour travailler sur son modèle géocentrique, Kepler ne croyait n'y en celui-ci,
ni en celui de Ptolémée (en fait, d'après lui, le modèle de Ptolémée était une horreur
mathématique!). Sa foi néo-platonicienne l'amena à choisir le modèle héliocentrique
de Copernic au détriment de celui de son employeur.
Une ellipse est un cercle aplati, caractérisée par un paramètre qu'on appelle l'
excentricité. Un cercle a une excentricité nulle, et une ligne droite une excentricité
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égale à un. Dans le cas des planètes, l'excentricité de leur orbite respective est très
petite, donc les orbites sont presque circulaires. C'est la raison pour laquelle les
astronomes avant Kepler étaient convaincus que les orbites étaient des cercles
parfaits. La différence est si petite qu'il fallait des observations d'une grande
précision pour qu'on puisse la déceler. La découverte de Kepler est un tribut à
l'excellent travail observationnel de Tycho Brahe.
Outre la description de la forme des orbites planétaires, Kepler remarqua aussi que
la vitesse de déplacement d'une planète sur son orbite devait changer. Ainsi,
lorsqu'une planète est plus près du Soleil, elle se déplace plus rapidement que
lorsqu'elle est à son point le plus éloigné. C'était la seconde faille dans le Paradigme
de Pythagore!
La deuxième loi de Kepler est donc: la ligne imaginaire reliant le Soleil à une
planète balaie des surfaces égales en des temps égaux (voir Chapitre 8).
La troisième loi de Kepler, aussi appelée Loi Harmonique, s'énonce comme suit:
le carré de la période orbitale d'une planète est proportionnel au cube de la distance
moyenne entre celle-ci et le Soleil (voir Chapitre 8).
2) Sur Terre, qu'est-ce qui ramène les objets au sol lorsqu'ils sont lancés dans les
airs?
3) Pourquoi sommes-nous retenus au sol alors que la Terre tourne sur elle-même?
4) Pourquoi la Lune ne tombe-t-elle pas sur la Terre comme le ferait une pomme se
détachant d'un arbre?
Isaac Newton (1643-1727 A.D.), un des hommes de science les plus brillants qui
ait vécu, a suggéré qu'une force fondamentale, la gravité, agissait entre les objets
et était la cause du mouvement des planètes et de la Lune. Pour en arriver à cette
conclusion, Newton avait auparavant énoncé trois lois du mouvement des corps en
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se basant, entre autre, sur les travaux de Galilée. Ces trois lois sont:
L'intuition de Newton fût d'affirmer que cette loi de gravitation s'applique quels que
soient les objets en cause, dans l'espace comme sur la Terre. Il s'agit d'une loi
universelle. Il put démontrer qu'une seule force (décrite par la loi de gravitation)
arrivait à expliquer le mouvement des planètes et de la Lune dans l'espace de
même que la trajectoire des corps à la surface de la Terre. Newton parvint donc à
unifier la physique terrestre et la physique céleste. La Terre n'était plus un endroit
particulier, différent du reste de l'Univers.
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4 - Il existe
5 - L'univers évolue
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Échelle astronomique
Échelle biologique
Échelle sociologique
http://www.hao.ucar.edu/public/education/education.html#history
Est un excellent site sur l'histoire des sciences (anglais)
http://www-groups.dcs.st-and.ac.uk/~history/Indexes/Full_Alph.html
Base de données sur tous les scientifiques du monde, toutes époques confondues
(anglais)
Yannick Dupont
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