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Exercice I : Résolution d’un système de nombres complexes :
(1) Trouver les nombres complexes z1 et z2 vérifiant la relation :
z1 z2 = i, z1 − z2 = 1 + i.
Démonstration. (1) Dans cette question il faut bien faire attention et de ne pas se lancer
dans des calcul orible. En effet, il serait maladroit de déterminer z1 en fonction de z2 , puis
de reporter l’expression de z1 dans la deuxième équation. Nous allons présenter une autre
méthode plus courte et plus élégante : On a
th. ( (
z1 z2 = i z1 (−z2 ) = i
⇐⇒
z1 − z2 = 1 + i z1 + (−z2 ) = 1 + i.
t2 − (1 + i)t − i = 0. (E)
com
√ √ !
1+ 3 3−1
(1 + i), (1 + i) , et
2 2
√ √ !
1− 3 −1 − 3
(1 + i), (1 + i) .
2 2
com
G(x) = f (t)dt
x
Z x2
= F 0 (t)dt
x
= F (x2 ) − F (x).
Comme F et x 7→ x2 sont dérivables sur ]0, +∞[ alors G est aussi dérivable sur ]0, +∞[.
De plus pour tout x > 0, on a
G0 (x) = (F (x2 ))0 − F 0 (x)
= 2xF 0 (x2 ) − f (x)
= 2xf (x2 ) − f (x)
th. =
x
2
2e−x − e−x
.
2 2
Comme on travail dans ]0, +∞[, on garde la racine positive
p
1 + 1 + 4 ln(2)
α= .
2
Il faut remarquer que α > 1.
(3) − (4) − (5) Pour déterminer le sense de variation de la fonction G, il suffit d’étudier
le signe de la fonction dérivée G0 sur ]0, α[ et sur [α, +∞[. Tout d’abord observons que G0
est continue sur ]0, +∞[. D’autre part, on a G0 (x) → +∞ quand x → 0+ et G0 (α) = 0.
Ce qui signifie que sur l’intervalle ]0, α], la courbe de la fonction G0 va descendre de
+∞ vers α toute en restant positive, G0 (x) ≥ 0 sur ]0, α]. Comme α est racine de G0 , la
3
courbe de G0 va passer par α et elle continue sa descente toute en restant négative, car
sinon elle va passer encore une fois par l’axe des abscisses, ce qui est impossible car α est
com
la seule racine de G0 . Donc G0 (x) ≤ 0 sur [α, +∞[. Donc G est croissante sur ]0, α, ] et
décroissante sur [α, +∞[.
(6) ◦ La fonction f est dérivable sur ]0, +∞[ et un calcul simple de sa dérivée nous
donne
1+t
∀t > 0, f 0 (t) = − 2 e−t < 0.
t
Et donc f est strictement décroissante sur ]0, +∞[.
−x
≤e dt = e−x (ln(x2 ) − ln(x)).
x t
D’où G(x) ≤ e−x ln(x) pour tout x ∈]0, 1]. Comme e−x ln(x) → +∞ quand x → 0, alors
G(x) → +∞ quand x → 0.