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Une selection d’exercices : Partie I

(pour d’autres exercices merci de visiter notre sites)

com
Exercice I : Résolution d’un système de nombres complexes :
(1) Trouver les nombres complexes z1 et z2 vérifiant la relation :

z1 z2 = i, z1 − z2 = 1 + i.

(2) Mettre z1 et z2 sous forme trigonométrique.

Démonstration. (1) Dans cette question il faut bien faire attention et de ne pas se lancer
dans des calcul orible. En effet, il serait maladroit de déterminer z1 en fonction de z2 , puis
de reporter l’expression de z1 dans la deuxième équation. Nous allons présenter une autre
méthode plus courte et plus élégante : On a
th. ( (
z1 z2 = i z1 (−z2 ) = i
⇐⇒
z1 − z2 = 1 + i z1 + (−z2 ) = 1 + i.

Donc z1 et (−z2 ) sont solution de l’équation :

t2 − (1 + i)t − i = 0. (E)

Le discriminant associé a cette équation est


ma
∆ = 2i + 4i = 6i
√ √ !!2
√ 2 2
= 6 + i .
2 2

Donc ∆ admet pour racines carrées :


√ √ √ √
∆1 = 3 + 3i et ∆2 = − 3 − 3i.
les

Les racines de l’équation (E) sont donc


1 + i + ∆1
z0 =
√2
1+ 3
= (1 + i)
2
et
1 + i + ∆2
z 00 =
√2
1− 3
= (1 + i).
2
1
Ainsi on z1 = z 0 et −z2 = z” ou z1 = z” et −z2 = z 0 . D’où les solutions du système sont
les couples (z 0 , −z”) et (z”, −z 0 ), soit

com
√ √ !
1+ 3 3−1
(1 + i), (1 + i) , et
2 2
√ √ !
1− 3 −1 − 3
(1 + i), (1 + i) .
2 2

Exercice 2 : Soit la fonction G :]0, +∞[→ R définie par


Z x2 −t
e
G(x) = dt, x > 0.
th. 0
G (x) =
x t
(1) Montrer que la fonction G est dérivable sur ]0, +∞[ et que
2
2e−x − e−x
, ∀x > 0.
x
(2) Montrer que l’équation G0 (x) = 0 admet une seule solution α ∈]0, +∞[.
(3) Montrer que G est croissante sur ]0, α[ est décroissante sur [α, +∞[.
(4) Montrer que la fonction
ma
e−t
f (t) = , t>0
t
est décroissante
(5) Montrer que

0 ≤ G(x) ≤ (x2 − x)e−x , ∀x ≥ 1.

(6) Calculer la limite de G(x) quand x tend vers +∞.


(7) Montrer que
les

∀x ∈]0, 1], G(x) ≤ e−x ln(x).

En déduire que G(x) tend vers −∞ quand x tend vers 0.

Démonstration. (1) Soit f :]0, +∞[→ R la fonction définie par


e−t
f (t) = , t > 0.
t
Le fonction f est continue sur ]0, +∞[, donc il admet une primitive F continument
dérivable sur ]0, +∞[ avec F 0 (t) = f (t) pour tout t > 0. On peut donc reécrire G(x)
2
en fonction de F . En effet, pour tout x > 0 on a
Z x2

com
G(x) = f (t)dt
x
Z x2
= F 0 (t)dt
x
= F (x2 ) − F (x).
Comme F et x 7→ x2 sont dérivables sur ]0, +∞[ alors G est aussi dérivable sur ]0, +∞[.
De plus pour tout x > 0, on a
G0 (x) = (F (x2 ))0 − F 0 (x)
= 2xF 0 (x2 ) − f (x)
= 2xf (x2 ) − f (x)
th. =
x
2
2e−x − e−x
.

(2) Soit x > 0. Alors


2
G0 (x) = 0 ⇐⇒ 2e−x − e−x = 0
2
⇐⇒ 2e−x = e−x
ma
 2

⇐⇒ ln 2e−x = ln(e−x )
⇐⇒ ln(2) − x2 = −x
⇐⇒ x2 − x − ln(2) = 0.
D’où les solutions de l’équation G0 (x) = 0 sont les racines de l’équations algèbrique
x2 − x − ln(2) = 0 avec x > 0. Le discriminant de cette équation est ∆ = 1 + 4 ln(2) > 00.
Deux racines eventuelles
p p
1 + 1 + 4 ln(2) 1 − 1 + 4 ln(2)
> 0 et < 0.
les

2 2
Comme on travail dans ]0, +∞[, on garde la racine positive
p
1 + 1 + 4 ln(2)
α= .
2
Il faut remarquer que α > 1.

(3) − (4) − (5) Pour déterminer le sense de variation de la fonction G, il suffit d’étudier
le signe de la fonction dérivée G0 sur ]0, α[ et sur [α, +∞[. Tout d’abord observons que G0
est continue sur ]0, +∞[. D’autre part, on a G0 (x) → +∞ quand x → 0+ et G0 (α) = 0.
Ce qui signifie que sur l’intervalle ]0, α], la courbe de la fonction G0 va descendre de
+∞ vers α toute en restant positive, G0 (x) ≥ 0 sur ]0, α]. Comme α est racine de G0 , la
3
courbe de G0 va passer par α et elle continue sa descente toute en restant négative, car
sinon elle va passer encore une fois par l’axe des abscisses, ce qui est impossible car α est

com
la seule racine de G0 . Donc G0 (x) ≤ 0 sur [α, +∞[. Donc G est croissante sur ]0, α, ] et
décroissante sur [α, +∞[.

(6) ◦ La fonction f est dérivable sur ]0, +∞[ et un calcul simple de sa dérivée nous
donne
1+t
∀t > 0, f 0 (t) = − 2 e−t < 0.
t
Et donc f est strictement décroissante sur ]0, +∞[.

◦ Soit x ≥ 1. Alors par mutiplication par x, on a x2 ≥ x. Comme f ≥ 0 alors G(x) ≥ 0


(l’intégrale d’une fonction positive est positif). De plus par décroissance de f, on peut
estimer th. Z x2
0 ≤ G(x) = f (t)dt
x
Z x2
≤ f (x)dt = (x2 − x)f (x) (car f (t) ≤ f (x))
x
e−x
≤ (x2 − x)
x
1
≤ (x2 − x)e−x (car ≤ 1).
ma
x

◦ Comme (x2 − x)e−x → 0 quand x → +∞, alors G(x) → 0 quand x → +∞.

(7) Soit x ∈]0, 1]. Pour t ≥ x on a −t ≤ −x et par croissance de la fonction exponentielle


on a e−t ≤ e−x . Alors
Z x2 −t
e
G(x) = dt
x t
Z x2
1
les

−x
≤e dt = e−x (ln(x2 ) − ln(x)).
x t
D’où G(x) ≤ e−x ln(x) pour tout x ∈]0, 1]. Comme e−x ln(x) → +∞ quand x → 0, alors
G(x) → +∞ quand x → 0. 

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