Académique Documents
Professionnel Documents
Culture Documents
L’EXPERT-COMPTABLE
EL OUNI Zouhaier
Note de synthèse…………………………………………………………………… 12
1
Section 3 : Étude des conditions à remplir………………………………………. 25
c) Contrat Ijara…………………………………………………………………….. 31
d) Contrat Musharaka…………………………………………………………….. 33
b) Contrat Ijara……………………………………………………………………... 42
d) Contrat de Musharaka…………………………………………………………………… 48
2
a) Analyse et étude de l’environnement bancaire………………………………….. 56
Chapitre 1 : La planification……………………………………………………... 71
3
Section 3 : Les procédures préliminaires………………………………………... 79
§1. La liquidation des droits non conformes aux principes de la finance islamique. 98
4
§3. Les indicateurs de performance………………………………………………… 102
Conclusion…………………………………………………………………………. 109
Bibliographie………………………………………………………………………. 112
Lexique…………………………………………………………………………….. 117
Annexes…………………………………………………………………………….. 118
Sommaire…………………………………………………………………………...183
5
LISTE DES ABREVIATIONS
6
LISTE DES FIGURES
7
LISTE DES TABLEAUX
8
Tableau N°25 Nombre des personnes pouvant bénéficier d’actions de 73
sensibilisation et de formation
9
Note à l’attention du jury
Pour remédier aux défaillances du mémoire que j’ai soutenu en novembre 2016,
j’ai apporté plusieurs modifications substantielles sur le fond et la forme.
Sur le fond :
J’ai été vigilant à ce que la nouvelle version soit plus riche, à la fois sur le plan
théorique, que technique et professionnel. Tout au long de la réécriture du
mémoire j’ai cherché à mieux valoriser les apports, en tenant compte de mes
expériences professionnelles, et des recherches documentaires plus approfondies.
En résume, ce mémoire, par rapport à la version précédente, renferme :
sur le plan technique : les outils que j’ai proposés ont été enrichis
grâce aux retours d’expériences (de ma part et celle de mes
collaborateurs).
J’ai proposé un nouvel outil d’analyse financière conçu sur Excel
(présentation des tableaux d’analyses, états financiers prévisionnels,
calcul des ratios). Ainsi, un traitement comptable approprié et spécifique
aux produits islamiques a été incorporé dans le mémoire.
10
Note à l’attention du jury
Sur la forme :
11
Note de synthèse
Note de synthèse
D
urant ces dernières années, outre le système bancaire conventionnel,
s’est développée une nouvelle institution : dite finance islamique.
Cette dernière a pesé en 2012 environ 1,4 trillion de dollars d’actifs
financiers1.
Pendant la même période, malgré le développement de la finance islamique au
niveau mondiale elle reste faible en Afrique du Nord et particulièrement en
Tunisie où le volume d’actifs gérés est de l’ordre de 1400 Millions de dinars (560
Millions d’Euros), soit seulement 2.2 % des actifs du secteur.
1 STORCK Michel. WEILL Laurent, HAZOUG Sami, les cahiers de la Finance Islamique, N°5,
(2013).
12
Note de synthèse
Nos réflexions et nos efforts seront orientés essentiellement sur certains aspects, à
savoir :
2
Moudharaba : est un contrat par lequel l’une des parties (investisseur) fournit le capital à
une deuxième partie (entrepreneur) qui s’engage dans la gestion des activités en donnant en
contrepartie son savoir-faire afin de réaliser des profits.
13
Introduction générale
Introduction générale
14
Introduction générale
La première partie portera sur l’étude de faisabilité du projet afin de fournir aux
dirigeants les facteurs clés de succès, avec une méthodologie pratique et
structurée.
Les banques de ces pays feront appel certes aux experts-comptables locaux, mais
peuvent aussi recourir aux experts-comptables français. Étant donné que la
finance islamique pourrait être une opportunité de mission pour l’expert-
comptable français. Il a une intervention très large dans le domaine de la finance
islamique et il doit maitriser les spécificités.
15
Partie 1 : Étude de faisabilité
PARTIE 1 :
ÉTUDE DE FAISABILITÉ
Tout d’abord, nous tenons à présenter la société (WIB), objet de notre étude dans
ce mémoire, et au sein de laquelle nous avons acquis une expérience significative.
Il s’agit d’un établissement de crédit, installé au sud tunisien. Il a été créé en 2002
avec un capital de 5 millions d’euros. Il a été augmenté à quatre reprises pour
atteindre les 20 millions d’euros, divisé en 4000 000 actions.
5
L’ICD est un membre du groupe banque islamique de développement. C’est un partenaire
stratégique qui s’engage à fournir un apport financier, et faire bénéficier la WIB de son
expertise technique en finance islamique. L’ICD a été créée pour soutenir le développement
économique des pays membres.
6
La CDC est une institution publique créée par le gouvernement Tunisien dans le but de
développer l’investissement à long terme. Elle participe à des investissements dans le cadre
de partenariats avec le privé.
16
Partie 1 : Étude de faisabilité
17
Chapitre 1 : Étude préalable
Chapitre 1 :
Étude préalable
Ainsi, notre rôle, à ce stade, consiste à analyser et étudier les enjeux et les
opportunités du projet de transformation ainsi que d’évaluer les différentes
solutions envisageables. La méthodologie est la suivante :
§ 1: La transformation totale
18
Chapitre 1 : Étude préalable
§ 2 : La transformation partielle
Au titre de cette étape, nous tenons à faire ressortir les contraintes de mise en
place des produits islamiques. Ces contraintes sont aussi bien d’ordre opérationnel
que juridique et comptable.
13EL ATTAR Abdelilah, ATMANI Mohamed Amine, (juin 2013), L’impact des accords de
Bâle 3 sur les banques islamiques, dossier spécial de recherches en Economie et Gestion.
14 JOUINI Elyès. PASTRÉ Olivier, Enjeux et opportunités du développement de la
financeislamiquepour la place deParis , Paris EUROPLACE, (2008), page 66.
21
Chapitre 1 : Étude préalable
Les divergences entre les deux référentiels pourraient être présentées comme suit :
Selon le référentiel IFRS, un actif est Le référentiel IFRS ne tient pas compte de quelques
comptabilisé au bilan lorsque qu’il : aspects, à savoir :
est probable qu’il procurera l’obligation de conformité de l’actif aux principes
des avantages économiques de la finance islamique.
futurs à l’entité, et l’acquisition au préalable par la banque du droit de
est mesuré de manière fiable. détention, de l’utilisation ou de cession du bien
(l’obligation de la propriété juridique et au contrôle
légal exercé sur l’actif, en contradiction avec les
dispositions du principe de prééminence de la
substance sur la forme).
la prise en compte et l’évaluation initiale des
éléments d’actifs sont fortement influencées par la
nature de l’accord et les termes contractuels
convenus entre les différentes parties.
22
Chapitre 1 : Étude préalable
Les dispositions prévues par le référentiel Divergences par rapport au référentiel AAOIFI
IFRS
Les dispositions prévues par le référentiel Divergences par rapport au référentiel AAOIFI
IFRS
17 Sukuk : sont des obligations classiques adossées à un actif tangible. Ils sont adossés à un
des actifs qui génèrent des flux financiers permettant ainsi de rémunérer les porteurs de ces
titres
23
Chapitre 1 : Étude préalable
Les dispositions prévues par le référentiel Divergences par rapport au référentiel AAOIFI
IFRS
24
Chapitre 1 : Étude préalable
Les dispositions prévues par le référentiel Divergences par rapport au référentiel AAOIFI
IFRS
Le référentiel IFRS prévoit que les états L’AAOIFI prévoit que les états financiers
financiers doivent comprendre ; doivent comprendre ;
un bilan, Pour les fonctions où la banque a un rôle
un compte de résultat, d’investisseur, elle doit publier :
un état de variation des capitaux un bilan,
propres, un état de résultat,
un tableau de flux de trésorerie, un tableau des flux de trésorerie,
des notes explicatives. un état des variations des revenus,
Pour les fonctions où la banque est
responsable des comptes d’investissements
restreints, elle doit publier :
Après avoir étudié la transformation et ses contraintes, nous allons nous intéresser
aux conditions à remplir pour faciliter ce passage.
25
Chapitre 1 : Étude préalable
a) Les principes négatifs
19 CHATTI Mohamed Ali, (Novembre 2012, Mai 2013), l’impact de l’application d’une
éthique bancaire sur la diversification des banques islamiques, études en économie islamique, Vol
6, Nos 1 et 2. pp1-27.
20 Musharaka : est un contrat via lequel deux ou plusieurs parties s’associent pour mettre en
26
Chapitre 1 : Étude préalable
nous amène à présenter un mini guide de contrôle de conformité des produits
islamiques.
Ce guide pourrait servir de support de travail pour les professionnels de
l’expertise comptable. Ainsi, il recense les questions clés que l’expert-comptable
va poser lors de la conduite du projet de transformation. Ce mini guide a été conçu
sur la base des documentations techniques et des entretiens avec des responsables
des banques islamiques.
27
Chapitre 1 : Étude préalable
Le schéma présenté ci-après décrit bien le principe de fonctionnement de
l’opération Mourabaha.
Source : HBERT Smith LLP, Guide de la Finance Islamique, (2009), première édition, page 6.
Conditions de conformité
Ce type de contrat est soumis à des conditions de validité spécifiques aussi bien
avant, pendant qu’après la concrétisation :
29
Chapitre 1 : Étude préalable
contrepartie son savoir-faire et son travail afin de réaliser des profits. Le schéma
présenté ci-après décrit le principe de fonctionnement de l’opération Moudharaba.
Source : HEBERT Smith LLP, Guide de la Finance Islamique, (2009), première édition, page 13.
Conditions de conformité
Ce contrat est soumis à des conditions de validité spécifiques :
30
Chapitre 1 : Étude préalable
c) Contrat Ijara
31
Chapitre 1 : Étude préalable
Figure N° 4 : Principe de fonctionnement du contrat Ijara
Source : HEBERT Smith LLP, Guide de la Finance Islamique, (2009), première édition, page 8.
Conditions de conformité
Les principales règles juridiques se rapportant au contrat Ijara sont les suivantes :
la banque reste le propriétaire du bien,
le client bénéficie d’un droit de jouissance durant la période de location,
le client a le droit de lever l’option d’achat à la fin du contrat.
les contractants doivent connaître et accepter préalablement à la
conclusion du contrat, l’objet du contrat, la date de règlement, le montant
du loyer et la durée de location,
selon les clauses contractuelles, le règlement du loyer peut être réalisé par
tranches, d’avance ou à terme,
les clauses contractuelles peuvent être révisées d’un commun accord entre
les parties que ce soit pour la durée de location ou le montant du loyer,
toute clause contractuelle prévoyant une augmentation du montant du
loyer en cas de non règlement est nulle,
sauf clause contraire, la banque est tenue de réaliser toutes les réparations
et les travaux nécessaires,
sauf clause contractuelle contraire, le bien objet du contrat de location peut
faire l’objet d’une autre sous-location,
32
Chapitre 1 : Étude préalable
c) Contrat Musharaka
Il s’agit d’une forme de partenariat entre la banque WIB et ses clients, dans lequel
chaque partie contribue au capital d’une société participative de manière égale ou
non afin de lancer un nouveau projet ou de contribuer à une affaire existante. Le
partage des pertes et des profits résultant de ce projet s’effectue selon des
proportions prédéfinies.
Le schéma présenté ci-après décrit le principe de fonctionnement de l’opération
Musharaka.
33
Chapitre 1 : Étude préalable
Source : HEBERT Smith LLP, Guide de la Finance Islamique, (2009), première édition, page 14.
Conditions de conformité
Comme pour les autres contrats nous avons procédé à l’élaboration d’un test de
conformité, qui prend en compte aussi bien le fond que la forme.
34
Chapitre 1 : Étude préalable
Après avoir étudié les différents types de contrats, qui pourraient présenter les
produits de la banque WIB, il convient d’étudier les statuts qui conditionnent ce
type d’institutions financières, son adoption et ses implications.
35
Chapitre 2 : Les implications de l’adoption du nouveau statut
Chapitre 2 :
Dans le cadre d’étude des effets de ce passage, nos réflexions et nos efforts sont
orientés essentiellement les aspects suivants :
36
Chapitre 2 : Les implications de l’adoption du nouveau statut
La constitution des réserves spécifiques
Quant aux normes internationales IAS/IFRS, aucune précision n’est apportée sur
les droits des titulaires des comptes d’investissement non affectés. Pourtant, ces
comptes constituent une des principales ressources des banques islamiques. Il
aurait donc fallu déterminer s’il faut les mettre au passif du bilan (comme des
dépôts) ou en hors-bilan.
37
Chapitre 2 : Les implications de l’adoption du nouveau statut
§ 2 : Les modifications au niveau des traitements comptables spécifiques
Fournisseurs Mourabaha
Avance versée par le client : l’avance versée par le client au fournisseur est
enregistrée au compte « Acomptes sur opérations de Mourabaha » lors de la
24 Selon le référentiel IFRS, l’actif objet de l’opération Mourabaha est présenté dès
l’acquisition au niveau du stock et doit être évalué au coût historique. Son évaluation à la date
de clôture est faite au plus bas entre le coût d’achat et la valeur de réalisation. Á l’inverse, le
référentiel AAOIFI prévoit la comptabilisation de l’actif dans la rubrique « actif disponibles à
la vente » au coût historique et la prise en compte de toute baisse de valeur au niveau des
provisions.
38
Chapitre 2 : Les implications de l’adoption du nouveau statut
constatation de l’opération, l’acompte est soldé par le crédit du compte
« Fournisseurs Mourabaha ».
Financement Mourabaha
Fournisseurs Mourabaha
Chèque de banque
25 La norme n° 2 de l’AAOIFI précise, que dans les cas où la banque islamique est
susceptible, au moment de la conclusion du contrat avec le client, d'obtenir une remise ou un
rabais sur l'actif disponible à la vente sur la base de la Mourabaha, et que le montant de la
réduction est reçu par la suite, ce montant ne doit pas être considéré comme une recette pour
la banque islamique, mais doit être réduit du montant de cet actif.
26 Selon le référentiel IFRS, la sortie de l’actif suite à sa vente donne lieu à la constatation
d’une créance financière qui est présentée au niveau des «créances à recevoir ».
27 La norme IFRS 15 prévoit que, tout revenu réalisé suite à une vente de biens ou de
marchandises en stock ou à une cession d’actifs mobilisés, est constaté au cours de l’exercice
de sa réalisation, indépendamment des encaissements à recevoir. En effet, selon la même, il
39
Chapitre 2 : Les implications de l’adoption du nouveau statut
moment de la réalisation de l’accord. Ces normes prévoient que les profits des
ventes doivent être comptabilisés suivant l’une des deux méthodes :
faut faire une distinction entre le produit financier et le produit commercial. En effet, au
moment de la livraison du bien et lorsque le transfert des principaux risques et avantages
inhérents à la propriété est opéré, toute différence entre le prix au comptant (sa valeur
actualisée) et le prix de vente à terme est considérée comme un produit financier et non
comme un profit sur cession.
40
Chapitre 2 : Les implications de l’adoption du nouveau statut
(dépréciation de valeur).
Diminution de la valeur
31/12/N Cas d’une promesse contraignante :
du terrain
le terrain est évalué dans le bilan à son
coût historique. La différence entre la
valeur du marché et le coût historique
est constatée en tant que provision.
28 Selon le référentiel IFRS, la marge bénéficiaire réalisée est considérée intérêt à recevoir et
est présentée au niveau des revenus financiers. La détermination et la prise en compte des
produits dépendent de l’échéancier de règlement convenu entre les deux parties et du taux
d’intérêt fixé par la banque. Par opposition aux dispositions prévues selon le référentiel
AAOIFI considère la marge bénéficiaire comme un produit commercial.
41
Chapitre 2 : Les implications de l’adoption du nouveau statut
b) Contrat Ijara
Le traitement comptable du contrat Ijara est présenté en tenant compte des étapes
suivantes :
la comptabilisation de l’immobilisation 29
: l’actif acquis, dans le but d’être
loué sous forme d’Ijara simple ou Ijara bittamlik (Leasing financier)30 est
enregistré au coût historique31. Il est présenté dans le bilan sous la rubrique
Investissements dans les actifs Ijara au coût historique, incluant les dépenses
nécessaires. Le schéma comptable proposé est le suivant :
Fournisseurs Ijara
29 Il est admis en IFRS 16 (la norme IFRS 16 Contras de location publié le 13/01/2016
remplace la norme IAS 17, qui s’applique aux exercices ouverts à compter du 01/01/2019)
de comptabiliser un bien loué parmi les actifs du preneur à la juste valeur du bien loué, ou à
la valeur actualisée des paiements minimaux. Dans l’actif de la banque en tant que bailleur, il
est admis de comptabiliser seulement des loyers sous forme d’une créance envers le client. Le
montant du loyer est défalqué entre le remboursement du principal et les produits financiers.
30 La norme IFRS 16 abandonne pour les preneurs, dès le début du contrat, la distinction
d’acquisition le bien doit être comptabilisé au coût historique. Ce coût comprend le coût
d’achat de l’actif après déduction des remises et des réductions obtenues, et est majoré des
frais nécessaires à la mise en place de l’actif loué.
42
Chapitre 2 : Les implications de l’adoption du nouveau statut
Deuxième cas : une location avec promesse d’achat à la fin du contrat (Ijara
muntahia bittamlik ).
32
Selon la norme n°8 de l’AAOIFI, les coûts directs initiaux encourus par le bailleur lors de
la mise en place du contrat de bail doivent être répartis sur toute la durée du bail sur la même
base retenue pour la constatation des revenus. Cependant, si ces coûts ne sont pas
significatifs, ils peuvent être constatés directement en charge au cours de l’exercice auquel le
contrat de bail est conclu.
43
Chapitre 2 : Les implications de l’adoption du nouveau statut
l’amortissement linéaire.
31/12/N
Ijara simple et Ijara muntahia bittamlik : le
revenu net d’Ijara est composé du montant de loyer
Les revenus net des amortissements. En principe les revenus du
contrat Ijara doivent être alloués
proportionnellement aux périodes financières
s’étalant jusqu’au terme du contrat.
Financement Moudharaba
44
Chapitre 2 : Les implications de l’adoption du nouveau statut
Il est à signaler qu’il faut distinguer trois cas possibles. Le premier consiste à
gérer les fonds en numéraire quand ils sont retirés en totalité, la deuxième consiste
à ne pas retirer les fonds en totalité et enfin traiter le cas des fonds en nature33.
En cas de perte : selon l’AAOIFI, la perte a été constatée directement dans les
comptes de charges, en contre partie d’une diminution du capital de Moudharaba
Financement Moudharaba
En cas de profit : par prudence, il n’y aura aucune écriture comptable. Les profits
sur contrat Moudharaba ne seraient acquis qu’à l’expiration du contrat. Selon le
référentiel de l’AAOIFI, les profits seront enregistrés aux comptes de la banque et
le Moudharib doit donc verser les profits même avant la fin du contrat. Le schéma
comptable sera comme suit :
Créances Moudharib
Comptes ordinaires
Financement Moudharaba
Créances Moudharib
33
L’AAOIFI n°3 préconise la valorisation de la sortie de l’immobilisation à sa valeur de
marché ou d’utilité.
45
Chapitre 2 : Les implications de l’adoption du nouveau statut
Au niveau des comptes consolidés de la banque, le traitement comptable de la
Moudharaba prévu par le référentiel IFRS dépend de la nature du contrôle exercé
par la banque. Pratiquement, l’entrepreneur est le premier responsable de la
gestion du projet. En fait, la banque n’exerce qu’une influence notable et donc la
méthode de mise en équivalence est appliquée34.
Moudharaba ».
Transfert du capital Le capital Moudharaba est la somme mise à la
30/06/N
au client disposition de l’entrepreneur. Les coûts de conclusion
du contrat sont exclus, sauf si cela est consenti par les
deux parties.
47
Chapitre 2 : Les implications de l’adoption du nouveau statut
d) Contrat de Musharaka
Le traitement comptable proposé traite principalement les aspects liés à la
reconnaissance, à l’évaluation à la date de clôture, et à la constatation dans les
pertes et profits 35.
Créance de Musharaka
Financement Musharaka
En cas de pertes
En cas de profits
Trésorerie
Profits de l’investissement sur Musharaka
Les Sukuks sont des obligations classiques adossées à un actif tangible. Ils sont
adossés à un des actifs qui génèrent des flux financiers permettant ainsi de
rémunérer les porteurs de ces titres. Ces derniers perçoivent une part des profits.
50
Chapitre 2 : Les implications de l’adoption du nouveau statut
Le traitement comptable des opérations du Sukuk diffère selon que l’on se place
du côté de la banque islamique, du SVP (Special Purpose Vehicule)37, ou alors du
côté des fonds d’investissement Sukuk38. En fait, la norme n° 14 de l’AAOIFI a
considéré que les porteurs de Sukuks sont regroupés dans une entité comptable
qui devra établir ses états de synthèse. La comptabilisation de l’opération Sukuk 39
la plus utilisée « Sukuk – Ijara » est schématisée en trois phases40. Nous allons
nous limiter au traitement comptable chez la banque islamique.
Comptes ordinaires
Immobilisations corporelles
Charges externes
Comptes ordinaires
37CHERIF Karim,La finance Islamique : Analyse des produits financiers islamiques, (02/10/2008 ),
109 pages.
38BANNENI Salima, Adaptation du plan comptable des établissements de crédit et application des normes
IFRS aux particularités de la finance islamique, (2014).
39L’IFRS 9 (a remplacé l’IAS 39) est assimilé à la norme comptable de l’AAOIFI n°14.
51
Chapitre 2 : Les implications de l’adoption du nouveau statut
Le processus de répartition des pertes et profits générés par les projets et les
investissements, conjointement financés par les fonds propres de la banque et les
fonds des titulaires de comptes d’investissement participatif, nécessite la mise en
place d’une démarche méthodique spécifique.
52
Chapitre 2 : Les implications de l’adoption du nouveau statut
la détermination de la date de distribution des profits dans les
comptes d’investissements participatifs,
les priorités d’investissements entre les comptes d’investissement
participatifs restreints et non restreints,
la définition d’un minimum de documents que chaque déposant doit
fournir et remplir avant toute ouverture de compte.
53
Chapitre 2 : Les implications de l’adoption du nouveau statut
Notre rôle s’attachera à identifier les principales zones de risques liés aux produits
financiers islamiques suivants : Mourabaha, Ijara, Moudharaba. Ces produits
représenteront la majeure partie des transactions de la banque WIB. Nous
proposons en annexe n° 4, l’identification des principales zones de risque liées à
ces produits.
Chapitre 3 :
Pour effectuer cette étude de faisabilité nous avons procédé à la collecte des
informations nécessaires, par le biais, entre autres, de questionnaires, de
discussions avec la direction et les cadres de la banque, l’étude de documents
importants, etc.
Dans notre cas et pour mettre en lumière les opportunités et les menaces du projet
de transformation, nous proposons la matrice de SWOT (Strengths, Weaknesses,
Opportunities, Threats) en tant qu’outil d’analyse stratégique.
55
Chapitre 3 : Les éléments de l’étude de faisabilité
FORCES FAIBLESSES
56
Chapitre 3 : Les éléments de l’étude de faisabilité
Nombre
Banques à capitaux étrangers 9
Banques publiques 7
Banques non résidentes 7
Banques à capitaux privé tunisiens 3
Banques mixtes 5
Source : site BCT
Ce tableau montre bien que le système bancaire tunisien semble concentré sur les
banques à participation publique majoritaire.
Le secteur bancaire tunisien est spécifié par un taux de bancarisation faible (32 %
seulement des tunisien âgés plus de 15 ans ayant un compte bancaire. Tandis que
pour le Maroc 39%, l’Egypte 10%).
En Tunisie, les crédits octroyés sont estimés à 70% du PIB (pour la Jordanie
118%, le Liban 151%).
Le volume moyen des avoirs gérés par une banque est dans l’ordre de 3,3
milliards TND (1, 32 milliards Euros). Par contre, au Maroc, ce volume est estimé
à 6,8% milliards TND (2,72 milliards Euros).
57
Chapitre 3 : Les éléments de l’étude de faisabilité
- Al Baraka Bank Tunisian, créée en 1983. Son capital est détenu par le
groupe bancaire islamique Al Baraka Banking (ABG).
- La Banque Zitouna créée en 2009.
47
ERNST & YOUNG, World Islamic Banking Competitiveness Report 2015/2016, (2015), 88
pages.
58
Chapitre 3 : Les éléments de l’étude de faisabilité
48BEAUGÉ Gilbert, Le contrôle bancaire et la politique des banques centrales : étude comparative, In :
Les capitaux de l’islam, CNRS Éditions 2001, p.165-186.
49En plus du cadre légal général de l’activité bancaire, nous citons les dispositions juridiques
spécifiques, à savoir :
59
Chapitre 3 : Les éléments de l’étude de faisabilité
60
Chapitre 3 : Les éléments de l’étude de faisabilité
Focus : Les compétences des salariés est un facteur clé de succès quant à la réussite du
processus. L’expert-comptable assistera la banque à évaluer ses moyens humains et
matériels nécessaires pour la réussite du processus.
Cette méthodologie a été traduite en un outil conçu sur Excel (annexe n° 5). Les
paramètres et les variables (en jaune) alimentent automatiquement les différents
tableaux de l’outil Excel. Cet outil nous permet de présenter tous les éléments de
calcul (les dépôts des clients, l’évolution des emprunts et autres, le programme
d’investissement, les charges d’exploitation, les revenus). Ces tableaux alimentent
automatiquement les états de résultats et les bilans prévisionnels. Cet outil nous
permet aussi de présenter les différents types de ratios (ratios de gestion,
ratios de rentabilité, ratios de structure).
Dans cette optique, nous allons procéder à l’analyse des différents soldes
intermédiaires de gestion et l’analyse par les ratios.
61
Chapitre 3 : Les éléments de l’étude de faisabilité
Au niveau de cette étape, nous nous limiterons à analyser le PNB, le RBE et le
résultat net de l’exercice.
62
Chapitre 3 : Les éléments de l’étude de faisabilité
Le résultat net atteindra 5 975 K euros en 2016 contre 6 515 K euros en 2017 soit
une évolution de 109,02 %.
Cette analyse nous parait comme une condition sine qua non quant au choix de
l’option relative à l’opération de passage.
63
Chapitre 3 : Les éléments de l’étude de faisabilité
nécessaires pouvant être suivi et évalué. Elle doit se conformer « pas à
pas » aux règles spécifiques régissant l'activité, en éliminant
progressivement les activités illicites et la pratique de l’intérêt. Cette
modalité de transformation est considérée comme étant plus efficace et
moins coûteuse.
Toute banque désirant s’établir en Tunisie est tenue d’obtenir un agrément auprès
du ministère des Finances suite à une demande instruite par la Banque Centrale de
Tunisie. Ainsi, dans le cadre du projet de transformation de la banque WIB,
l'agrément est accordé compte tenu :
50ADEL Saied, ZURINA Shafii, ( 2013), The obstacles facing conversion processus from
conventional banks to Islamic banking: A review of literature, The 5 th Islamic economicconference,
Malaysia.
64
Chapitre 3 : Les éléments de l’étude de faisabilité
Dans cette optique ; outre l’analyse de PNB, RBE et le résultat ; une analyse par
le biais des ratios nous parait nécessaire. Il s’agit: des ratios de structure, des
ratios de gestion, des ratios de rentabilité et des ratios de risque financiers.
Ce ratio présente la part des dépôts de la clientèle dans le total des ressources de la
banque. Il se calcul comme suit :
65
Chapitre 3 : Les éléments de l’étude de faisabilité
Ce ratio présente bien que la banque a réservé 79.97% ses ressources à l’octroi
des crédits, contre 85.24 % en 2018.
Ce ratio montre bien la capacité de la banque à financer les crédits accordés aux
clients à partir des dépôts de la clientèle. Il se calcul comme suit :
(Chiffres en k euros)
Le coefficient d’exploitation
66
Chapitre 3 : Les éléments de l’étude de faisabilité
67
Chapitre 3 : Les éléments de l’étude de faisabilité
Ce ratio atteindra une progression sur la période 2015-2019 en passant de 0, 28 %
en 2015 à 1,14 % en 2019. Cette amélioration est due principalement à la forte
progression du revenu de la banque
Ce ratio permet de comparer les résultats nets par rapport au PNB. Il se calcul
comme suit :
L’activité bancaire n’est pas escomptée des risques. L’analyse des risques
financiers doit être anticipée.
68
Chapitre 3 : Les éléments de l’étude de faisabilité
d) Les ratios de risques financiers
L’analyse financière par les ratios est un outil efficace pour la prise de décision
par les dirigeants de la banque. Ainsi, cette étude doit être dynamique pour
répondre aux différentes conjonctures économiques nationale et internationale.
Conclusion Partie I
69
Partie2 : Les étapes de la transformation
PARTIE II :
70
Chapitre 1 : La planification
Chapitre 1 :
La planification
La planification
Semaines 1 2 3 4 5 5 6 7 8 9 10 11 12 13 14 15 16 17
51Al-JARHI Mabid Ali. et MUNAWAR Iqbal, Banques islamiques : réponses à des questions
fréquemment posées, Institut islamique de recherches et de formations, document périodique
n°4, éditons King Fahd National LibraryCataloging-in-Publication Data, première édition,
(2002), page 61.
71
Chapitre 1 : La planification
Par conséquent, la banque WIB est tenue d’engager un dialogue avec les cadres et
les salariés sur les objectifs et l’étendue du processus de transformation. Il est utile
de recueillir leur avis car l’élaboration des outils de communication est nécessaire.
La banque est tenue d’identifier les besoins précis de sensibilisation des salariés et
des cadres concernés.
72
Chapitre 1 : La planification
Étape 2 : Conception
La banque peut opter pour des intervenants internes ou externes. Pour les internes,
la banque peut recourir à des formateurs internes, des dirigeants, des responsables
des ressources humaines ou bien des responsables de la communication. Pour les
externes, elle peut recourir à des experts en finance islamique et aux cabinets de
conseils.
Par ailleurs, la sélection des formateurs externes doit se fonder sur les bases
suivantes : s’assurer qu’ils maîtrisent le contenu de l’action et qu’ils comprennent
les besoins de la banque, qu’ils utilisent des méthodes pédagogiques adaptées à la
banque, qu’ils proposent souvent des actions de sensibilisation, et qu’ils maîtrisent
les techniques d’animation.
73
Chapitre 1 : La planification
l’action. En fait, cette démarche permet de réduire les éventuels coûts liés à
l’inadaptation du module de sensibilisation.
Effectif %
Personnel d’encadrement 90 58 %
Personnel de maîtrise 35 23 %
Personnel d’exécution 30 19 %
Total 155 100 %
le directeur général,
un ou plusieurs membres du conseil d’administration de la banque,
un ou plusieurs cadres de la banque.
74
Chapitre 1 : La planification
75
Chapitre 1 : La planification
76
Chapitre 1 : La planification
En effet, pour plus d’efficacité, le groupe de travail doit être représentatif des
différents métiers de la banque. Dès que le groupe est constitué, il faut l’animer
d’une manière claire, il est donc fondamental à chaque réunion de présenter les
objectifs et les enjeux. À notre humble avis, les conditions à satisfaire pour que le
groupe de travail soit efficace sont les suivantes :
Cette étape consiste à découper le projet en lots de tâches d’une façon logique.
Cette approche permet de mesurer plus facilement les tâches en termes de
ressources (matérielles, financières et humaines).
78
Chapitre 1 : La planification
79
Chapitre 1 : La planification
nouvelles
Nombre total des actions après augmentation : 30 000 000 actions
80
Chapitre 1 : La planification
Avant la Après la
transformation transformation
Capital 20 000 150 000
Réserves 10000 1 200
Réserves légales 900 1200
Primes d'émission 9100
Résultats 14500 14 886
Résultats reportés 11300 13 600
Résultat de l'exercice 3200 1 286
Total capitaux propres 44 500 166 0866
Libellés Montant en M€
Ainsi, après une prise en compte d’un résultat net prévisionnel au titre de
l’exercice de l’augmentation du capital de 1 286 M€, la valeur de l’action de la
banque WIB est de 5,526 €. En fait, pour un prix d’émission unitaire de 5 €, nous
dégageons une plus-value potentielle de 0,526 €.
Nous présentons ci-après l’évolution du cours boursier de l’action de la banque
81
Chapitre 1 : La planification
Cours boursier de
fin de l’exercice
Évolution du cours boursier
14.07 30
2012
20
2013 13.00 Évolution du
10 cours
2014 16.25 boursier
0
2015 19.40
2012 2013 2014 2015
52
FATMA Ahmed, KHALED Hussainey, (décembre 2015), Conversion intoIslamic Banks:
Jurisprudence, Economic and AAOIFI Requirements, European Journal of Islamic Finance
EJIF, article publié dans le site http://www.ojs.unito.it/index.php/EJIF, dernière
consultation le 20/02/2016.
82
Chapitre 1 : La planification
formation vise à assurer aux équipes du projet et aux salariés une maîtrise du
processus afin qu’ils puissent mettre en œuvre convenablement les différentes
tâches et activités du processus. Par ailleurs, plusieurs actions préalables seront
nécessaires, telles que :
Focus : Le premier capital d’une entité est son capital humain ; le secteur bancaire
ne fait pas exception ; pour cette raison la communication et l’encadrement de ses
ressources humaines conditionnent la réussite de l’opération du passage.
Pour permettre à la banque WIB de démarrer effectivement sur des bases solides,
il est intéressant d’établir une analyse approfondie des besoins en documents de
gestion nécessaires pour la poursuite de l’activité de la banque.
Une fois l’opération planifiée il convient d’étudier son exécution en passant par
des procédures de restructuration, des réajustements et enfin établir sa mise en
place et son suivi.
83
Chapitre 2 : Exécution des procédures de transformation
Chapitre 2 :
Nous avons illustré ici dans un schéma les étapes chronologiques d’exécution des
procédures de transformation de la banque WIB :
Semaines 17 18 19 20 21 22 23 24 25 26 27 28 29 30 31 32 33 34
84
Chapitre 2 : Exécution des procédures de transformation
§1 : La restructuration organisationnelle
- un pôle administratif,
- un pôle commercial et de marketing,
- un pôle juridique et contentieux,
- un pôle financier.
57 ADEL Saied, ZURINA Shafii, ( 2013), The obstacles facing conversion processus from
La banque WIB est tenue de créer un service d’audit interne de la charia, qui a
pour objectif d’évaluer le respect des principes de la finance islamique, ainsi que
les avis et recommandations du comité de la charia.
L’un des facteurs clés permettant à la banque d’atteindre ses objectifs est
l’efficacité de son système financier. La banque WIB a donc élaboré un plan de
restructuration de son système financier.
La clientèle de la banque est composée par des particuliers (clients à haut revenu,
moyen revenu, bas revenu) et des professionnels (institutionnels, multinationales,
groupes tunisiens, petites et moyennes entreprises). Nous avançons ci-après les
estimations des dépôts des clients qui sont présentées comme suit :
87
Chapitre 2 : Exécution des procédures de transformation
Cette phase sera axée sur la mise en œuvre d’une démarche de transformation du
système d’information comptable de la banque WIB.
88
Chapitre 2 : Exécution des procédures de transformation
Le plan du projet délimite aussi les travaux à mener qui peuvent être classés en
plusieurs chantiers, tels que le chantier d’étude d’impacts, le chantier des données,
le chantier plateforme technique, le chantier recette, le chantier homologation, le
chantier bascule, le chantier organisation, le chantier formation et le chantier
communication.
58 Actuellement, les progiciels bancaires intégrés sont conçus de manière modulaire. Chaque
module remplissant un certain nombre de fonctionnalités et étant automatiquement
interfacés avec les autres modules, de manière flexibles et paramétrables. Ces progiciels sont
conçus d’une manière à s’adapter à différents canaux et solutions.
59Il s’agit du contrôle de gestion, de la comptabilité, de la gestion actif et passif, de la gestion
des stocks, de la logistique et flux d’encaisse physiques.
89
Chapitre 2 : Exécution des procédures de transformation
60 Il y a deux grandes types de migrations : ♣ migration de type « big bang », c’est une
migration de la totalité des modules du système source à une date donnée vers le système
cible. ♣ migration étalée dans le temps des différents modules applicatifs les uns après les
autres, il s’agit d’une migration progressive par module.
90
Chapitre 2 : Exécution des procédures de transformation
61 Á ce stade, les comptables doivent : s’assurer que chaque événement de gestion attaché à
chaque processus génère un écriture comptable en cohérence avec les autres schémas,
s’assurer que les schémas comptables sont en conformités avec les référentiels comptables
choisis, mettre en exergue les différences des dispositions comptables entre le système
comptable cible et le système source.
91
Chapitre 2 : Exécution des procédures de transformation
Cette étape démarre à partir du moment où le chantier d’étude d’impacts est bien
avancé. Elle est découpée en chantiers principaux :
un chantier de migration des données et des référentiels62 qui se
chargera de définir les règles de migration qui permettront de
reprendre les données du système d’origine vers le système cible. Ce
chantier se chargera de déterminer les règles générales de migration, la
définition des règles détaillées pour chaque rubrique à migrer dans le
système cible et enfin d’effectuer les tests de chargement des données
dans le système cible.
62Cette étape nécessite l’existence, d’un progiciel de migration des données, une première
version de paramétrage et un échantillon du système source.
92
Chapitre 2 : Exécution des procédures de transformation
63les traitements de reprise diffèrent en fonction des cas de gestion suivants : ♦ les comptes
de prêts, ♦ les comptes à terme, ♦ les autres comptes clients: Impayés de prêts ou
portefeuille, ♦ les comptes internes auxiliaires : Chèques de banque, oppositions, provisions
pour achat de devise et provisions pour dépôt en garantie, ♦ les comptes de caisse : Caisse
agence, caisse GAB.., ♦ les engagements Hors bilan (Cautions, garanties…), ♦ les comptes
de portefeuille : Chèques et effets à l’escompte et à l’encaissement, abonnements
correspondants, recouvrement des valeurs, ♦ la reprise des Abonnement, ♦ les autres
comptes de la comptabilité générale.
93
Chapitre 2 : Exécution des procédures de transformation
Il est intéressant de bien choisir la date effective de migration appelée aussi date
de bascule. Cette opération consiste à détailler la totalité des saisies et des
contrôles comptables à opérer avant, pendant et après la bascule informatique.
Étape 3 : La stabilisation du système après migration
Après avoir évalué les politiques et les pratiques comptables, la banque WIB doit
présenter une démarche spécifique de traitement comptable, et de contrôle
découlant des changements du statut. En deux mots, nous pouvons déduire que les
spécificités des techniques financières de la banque WIB nécessitent de redéfinir
les différents postes des états financiers par rapport aux standards internationaux
qui ne sont pas parfaitement adaptés à leurs spécificités. Les éléments suivants
nécessitent une étude approfondie : la présentation des comptes d’investissements
non affectés, l’évaluation périodique des actifs et enfin la prise de connaissance
des pratiques comptables spécifiques aux banques islamiques.
95
Chapitre 2 : Exécution des procédures de transformation
65Al-JARHI Mabid Ali. et MUNAWAR Iqbal, Banques islamiques : réponses à des questions
fréquemment posées, Institut islamique de recherches et de formations, document périodique
n°4, éditons King Fahd National Library Cataloging-in-Publication Data, première édition,
(2002), page 43.
66BEAUGÉ Gilbert, le contrôle bancaire et la politique des banques centrales : étude
comparative, In : Les capitaux de l’islam, CNRS Éditions 2001, p.165-186.
96
Chapitre 2 : Exécution des procédures de transformation
67Pour résoudre ce type de problème, la banque WIB peut procéder à ces arrangements avec
quelques banques classiques, en proposant un système d’équilibre des soldes, c'est-à-dire la
régularisation immédiate de la situation en versant le reliquat
97
Chapitre 2 : Exécution des procédures de transformation
Á ce stade, l’élaboration d’un plan de liquidation des revenus non conformes aux
principes de la finance islamique s’avère nécessaire.
98
Chapitre 3 : Le suivi du processus de transformation
Chapitre 3 :
Le suivi du processus est un outil de gestion basé généralement sur des indicateurs
qui sont destinés à mesurer l’avancement du processus et à évaluer les objectifs
attendus.
En effet, pour l’élaboration de ce système, nous nous basons sur les critères
suivants : la pertinence, la quantification, la fiabilité et la disponibilité. Ainsi, le
système de suivi du processus de transformation, présenté en annexe 7 dans les
tableaux de l’outil Excel, comprend un plan d’action, un budget alloué et des
indicateurs.
Le plan d’action est utilisé comme outil de suivi de l’état d’avancement des
activités. Ainsi, les objectifs proposés du plan du processus transformation sont
les suivants :
99
Chapitre 3 : Le suivi du processus de transformation
taux de réalisation,
suivi du budget alloué pour chaque tâche.
100
Chapitre 3 : Le suivi du processus de transformation
Le plan doit être accessible et lisible par les différents acteurs du projet. En effet,
le plan du projet nécessite une révision et une mise à jour continue, il doit être en
permanence actualisé, pour qu’il puisse remplir son objectif et donner en retour
une image précise. La personne responsable du suivi du plan doit nécessairement
faire partie du comité de coordination.
101
Chapitre 3 : Le suivi du processus de transformation
Variation
Tâches Coûts budgétés Coûts réels
des coûts
102
Chapitre 3 : Le suivi du processus de transformation
103
Chapitre 3 : Le suivi du processus de transformation
104
Chapitre 3 : Le suivi du processus de transformation
105
Chapitre 3 : Le suivi du processus de transformation
106
Chapitre 3 : Le suivi du processus de transformation
Pour suivre ses activités, la banque doit en obtenir l’agrément auprès des autorités
compétentes. Parfois, l’obtention de l’agrément d’exercer l’activité d’une banque
islamique prend du temps et peut retarder le déroulement du processus.
107
Chapitre 3 : Le suivi du processus de transformation
CONCLUSION PARTIE II
Nous concluons que la mise en place d’un plan de transformation nécessite une
conception adaptée au contexte spécifique de la banque et de son environnement,
ainsi que la mise en place d’une démarche prédéfinie.
108
Conclusion générale
Conclusion générale
L
e marché bancaire islamique en Tunisie est un marché porteur, il a un
potentiel de développement important. Ce marché ne représente pour
l’instant que 2.2 % des actifs bancaires. A l’heure actuelle, en dépit des
changements législatifs qu’a connus la Tunisie, la finance islamique représente un
potentiel de développement et de croissance économique. Elle est considérée
comme un pôle d’attraction des partenaires stratégiques et des investisseurs
étrangers.
109
Conclusion générale
Les apports de ce mémoire s’articulent autour des trois domaines (nous avons
traités les aspects professionnel, scientifique et technique du passage d’une
banque conventionnelle à une banque islamique).
110
Conclusion générale
Focus : La conception de deux applications Excel que nous avons développé dans
ce mémoire constitue une aide précieuse pour l’expert-comptable quant à
l’opération du passage d’une banque conventionnelle à une banque islamique.
111
Bibliographie
Bibliographie
OUVRAGES
112
Bibliographie
113
Bibliographie
ARTICLES SCIENTIFIQUES
114
Bibliographie
115
Bibliographie
SITES INTERNET
116
Lexique
Lexique
Sukuk : sont des obligations classiques adossées à un actif tangible. Ils sont
adossés à un des actifs qui génèrent des flux financiers permettant ainsi de
rémunérer les porteurs de ces titres.
Mourabaha : est un contrat de vente conclu entre la banque (celle qui va octroyer
le financement) et un client.
Moudharaba : est un contrat par lequel l’une des parties (investisseur) fournit le
capital à une deuxième partie (entrepreneur) qui s’engage dans la gestion des
activités en donnant en contrepartie son savoir-faire afin de réaliser des profits.
Musharaka :est un contrat via lequel deux ou plusieurs parties s’associent pour
mettre en commun leurs capitaux en vue d’investir dans un projet.
Rab al mal : la personne qui investi les fonds dans un contrat de Moudharaba.
117
Liste des annexes
Annexe N°4 Identification des principales zones de risques liés auxproduits 127
financiers islamiques
Annexe N°6 Un modèle complet d’états financiers tels que préconisés par 149
le référentiel de l’AAOIFI
118
Annexe N°1 : Illustration d’une expérience de transformation
ANNEXE N° 1 :
Illustration d’une expérience de transformation
Nombre d’agences 24 24 48 50 51 54
Revenu net
217.350 59.940 7.560 7.830 81.810 135.270
119
Annexe N°1 : Illustration d’une expérience de transformation
Pour les autres indicateurs, nous remarquons que les actifs et les capitaux propres,
ainsi que les dépôts des clients, ont réalisé une évolution positive très importante.
Cette évolution s’explique par le fait que la banque a augmenté ses actifs, pour
opter le choix de créer de nouvelles agences, dans le but d’élargir sa part du
marché.
120
Annexe N°2 : La présentation des instances de réglementation internationale
ANNEXE N° 2 :
122
Annexe N°3 : Une démarche méthodique de détermination du panier des
profits à distribuer
ANNEXE N° 3 :
Les profits à répartir doivent être distingués des profits propres de la banque. Ils
sont déterminés après élimination d’une part, de tout produit qui bénéficie
exclusivement à la banque et d’autre part, des charges qui doivent être supportées
123
Annexe N°3 : Une démarche méthodique de détermination du panier des
profits à distribuer
Pour les charges à éliminer, leur déduction doit se faire selon la démarche
opérationnelle concrétisée par le schéma suivant :
Sommes déduites
Provisions individuelles/
Créances ou autres actifs
Zakat (**)
Provisions collectives
Impôts
Après détermination du profit à répartir
Toutes autres
Réserve de lissage des profits dépenses
communes non
spécifiques à la
banque (*)
Après détermination de la part des actionnaires
dans le panier des profits et avant répartition
des déposants
124
Annexe N°3 : Une démarche méthodique de détermination du panier des
profits à distribuer
(**) Le taux de zakat est de 2.5% pendant une année civile lunaire. La Banque
doit liquider la zakat, si elle a été expressément mandatée pour la liquider par une
loi, par ses statuts, par l'assemblée générale ou bien par les clients. Les modalités
de calculs et liquidation de zakat sont régies par la norme n° 35 promulguée par
l’AAOIFI.
Quant aux produits à éliminer : les produits cités ci-dessous doivent être
éliminés du panier des pertes et profits à répartir, c'est-à-dire qu’ils profitent
exclusivement aux actionnaires. Il s’agit notamment des produits des
investissements (les dividendes du portefeuille d’investissement et du portefeuille
commercial), des services financiers et des investissements des comptes courants.
125
Annexe N°3 : Une démarche méthodique de détermination du panier des
profits à distribuer
Il est à signaler que toute perte est déduite en premier lieu du profit du projet en
question. En cas d’insuffisance, le reliquat peut être déduit des autres projets,
puisqu’il s’agit de fonds affectés à un panier de projets et non à un projet
spécifique.
Les profits sont répartis entre la banque et les déposants. Cette répartition se fait :
126
Annexe N°4 : Identification des principales zones de risques liés aux
financiers islamiques
ANNEXE 4 :
73 Loyers, durée, périodicité de paiement des loyers, désignation du bien objet du contrat.
127
Annexe N°4 : Identification des principales zones de risques liés aux
financiers islamiques
128
Annexe N°4 : Identification des principales zones de risques liés aux
financiers islamiques
129
Annexe N°5 : Outil d’étude de faisabilité financière
ANNEXE N° 5 :
Pour financer son projet, la banque WIB compte augmenter son capital de 120
millions d’euros, pour devenir 150 millions d’euros.
Conformément à ce qui précède, nous présentons ci-après le tableau de la
simulation d’évolution des capitaux propres de la banque.
(Chiffres en K euros)
Avant la Après la
transformation transformation
Capital 20 000 150 000
Réserves 10000 1200
Réserves légales 900 1200
Primes d'émission 9100 0
Résultats 14500 14 886
Résultats reportés 11300 13600
Résultat de l'exercice 3200 1286
Total capitaux propres 44 500 166 086
130
Annexe N°5 : Outil d’étude de faisabilité financière
(Chiffres en K euros)
Outre les emprunts et les crédits encours, la direction de la banque a décidé dans
le cadre de financement de son projet de transformation de faire recours aux
crédits étrangers et à l’émission des Sukuks.
(Chiffres en k euros)
(Chiffres en k euros)
131
Annexe N°5 : Outil d’étude de faisabilité financière
La clientèle de la banque est composée par des particuliers (clients à haut revenu,
moyen revenu, bas revenu) et des professionnels (institutionnels, multinationales,
groupes tunisiens, petites et moyennes entreprises).
Nous avançons ci-après les estimations des dépôts des clients qui sont présentées
comme suit :
(Chiffres en k euros)
Nature des Type des clients 2016 2017 2018 2019 TCAM*
dépôts
Clients à haut revenu 34 317 60 055 105 096 183 918 85%
Dépôts des Clients à moyen revenu 17 158 30 884 55 592 100 065 85%
particuliers Clients à bas revenu 3 151 5 829 10 784 19 951 90%
Total dépôts particuliers 54 626 96 769 171 472 303 934 90 %
Institutionnels 89 486 143 178 229 084 366 535 80%
Dépôts des Multinationales 22 689 40 840 73 512 132 322 80%
professionnels Groupes tunisiens 17 332 31 198 56 156 101 080 80%
Petites et moyennes 32 142 54 641 92 890 157 914 80%
entreprises
Total dépôts des 161 649 269 857 451 643 757 851 80 %
professionnels
Total dépôts clientèle 216 275 366 625 623 115 1061 785
(Chiffres en K euros)
132
Annexe N°5 : Outil d’étude de faisabilité financière
(Chiffres en K euros)
133
Annexe N°5 : Outil d’étude de faisabilité financière
(Chiffres en K euros)
En se basant sur ce qui précède, nous estimons l’encours des clients à la fin de
chaque période comme suit :
134
Annexe N°5 : Outil d’étude de faisabilité financière
(Chiffres en K euros)
135
Annexe N°5 : Outil d’étude de faisabilité financière
(Chiffres en K euros)
(Chiffres en euros)
136
Annexe N°5 : Outil d’étude de faisabilité financière
(Chiffres en K euros)
137
Annexe N°5 : Outil d’étude de faisabilité financière
(Chiffres en K euros)
Dotations aux amortissements antérieurs à 2015 2479 2450 2402 2358 2349
Dotations aux amortissements des nouveaux 1058 1643 2394 2677 3514
investissements
(Chiffres en euros)
138
Annexe N°5 : Outil d’étude de faisabilité financière
(Chiffres en euros)
(Chiffres en K euros)
139
Annexe N°5 : Outil d’étude de faisabilité financière
(Chiffres en K euros)
140
Annexe N°5 : Outil d’étude de faisabilité financière
(Chiffres en K euros)
141
Annexe N°5 : Outil d’étude de faisabilité financière
(Chiffres en K euros)
PASSIF
PA1- Banque centrale et C.C.P
PA2- Dépôts et avoirs des
établissements bancaires
PA3- Dépôts et avoirs de la clientèle 141 083 216 275 366 625 623 115 1 061 785
PA4- Emprunts et ressources spéciales 139 934 142 204 134 439 115 919 137 393
PA5 - Autres passifs 7 240 7 110 26 527 39 953 31 236
TOTAL PASSIF 288 257 365 589 527 591 778 987 1 230 414
CAPITAUX PROPRES
CP1- Capital 150 000 150 000 150 000 150 000 150 000
CP2- Réserves
Primes d'émission -
Réserves légales 1 200 1 200 1 200 1 200 1 200
CP5- Résultats reportés 13 600 14 886 20 861 27 376 36 090
CP6- Résultat de l'exercice 1 286 5 975 6 515 8 714 16 847
TOTAL CAPITAUX PROPRES 166 086 172 061 178 576 187 290 204 137
TOTAL PASSIF ET CAPITAUX
454 343 537 650 706 167 966 277 1 434 552
PROPRES
142
Annexe N°5 : Outil d’étude de faisabilité financière
(Chiffres en K euros)
CH11- Impôt sur les sociétés -692 -3 218 -3 508 -4 692 -8 796
143
Annexe N°5 : Outil d’étude de faisabilité financière
Dépôts des clients 141 083 216 275 366 625 623 115 1 061 785
les dettes 139 934 142 204 134 439 115 919 137 393
Crédits aux clients 362 000 429 970 592 814 823 614 1 251 145
Capitaux propres 166 086 172 061 178 576 187 290 203 626
Total du bilan 454 343 537 650 706 167 966 277 1 434 552
144
Annexe N°5 : Outil d’étude de faisabilité financière
145
Annexe N°5 : Outil d’étude de faisabilité financière
Produit net bancaire / Capitaux propres 12,53% 17,54% 19,21% 21,89% 24,46%
Dotations aux provisions / Produit net bancaire 34,80% 23,55% 21,53% 19,48% 3,05%
146
Annexe N°5 : Outil d’étude de faisabilité financière
ROE = Résultat net / Total capitaux propres 0,77% 3,47% 3,65% 4,65% 8,02%
ROA = Résultat net / Total du bilan 0,28% 1,11% 0,92% 0,90% 1,14%
Résultat net / Produit net bancaire 6,18% 19,79% 18,99% 21,25% 32,79%
Commissions nettes / Produit net bancaire 0,00% 18,53% 16,94% 14,71% 12,58%
147
Annexe N°5 : Outil d’étude de faisabilité financière
148
Annexe N°6 : Un modèle complet d’états financiers tels que préconisés par le
référentiel de l’AAOIFI
ANNEXE N° 6 :
Actifs
Créances commerciales - -
Titres d'investissements - -
- -
Financement Mourabaha
Financement Moudharaba - -
Financement Musharaka - -
Stock - -
Investissement Immobiliers - -
Istisn'a - -
Autres placements - -
Autres actifs - -
Actifs net - -
Total actifs - -
149
Annexe N°6 : Un modèle complet d’états financiers tels que préconisés par le
référentiel de l’AAOIFI
Banque islamique
Etat de la situation financière arrêté
Au xxx (exercice) xx (exercice antérieur)
Passifs
Dettes - -
Dividendes proposés - -
Autres passifs - -
Total passifs
Intérêts minoritaires - -
Capital libéré - -
Réserves - -
150
Annexe N°6 : Un modèle complet d’états financiers tels que préconisés par le
référentiel de l’AAOIFI
Banque islamique
Revenus générés par les projets et contrats finances conjointement avec les - -
investissements
Total - -
Total - -
Revenus sur les ventes à termes financées par les fonds propres de la banque - -
Revenus sur les investissements financés par les fonds propres de la banque - -
Frais de personnel - -
Zakat - -
151
Annexe N°6 : Un modèle complet d’états financiers tels que préconisés par le
référentiel de l’AAOIFI
Résultats net - -
Ajustements - -
Flux nets provenant des activités d’exploitation
Dépréciation - -
Provision pour comptes douteux - -
Provision pour Zakat - -
Provision pour impôt - -
Zakat payée - -
Taxes payées - -
Retour sur comptes non affectés - -
Gain sur ventes d’actifs non courants - -
Dépréciation d’actifs loués - -
Provision pour dépréciation de litres - -
Dettes perdues - -
Flux nets provenant des activités d’exploitation
Ventes immobilières - -
Achats immobilières - -
Acquisition de valeurs mobilières - -
Augmentation d’investissements Moudharaba - -
Ventes de biens Istisna - -
Flux provenant des activités d’investissements
Dividendes payés - -
Trésorerie initiale - -
Trésorerie finale - -
153
Annexe N°6 : Un modèle complet d’états financiers tels que préconisés par le
référentiel de l’AAOIFI
Solde au xxx
Emission d’actions
Résultats net
Profits distribués
Transfert en réserves
Solde au xxx
Résultat net
Profits distribués
Transfert en réserves
Solde au xxxx
154
Annexe N°6 : Un modèle complet d’états financiers tels que préconisés par le
référentiel de l’AAOIFI
Etat sur les ressources et les emplois des fonds destinés à la zakat et autres
fonds à caractère philanthropique pour la période close au xxx (exercice) xx
(exercice antérieur)
Sources de Zakat
Fonds (notes …) - -
Donations - -
Total sources - -
Total emplois - -
155
Annexe N°6 : Un modèle complet d’états financiers tels que préconisés par le
référentiel de l’AAOIFI
Etat sur les ressources et les emplois des fonds destinés aux crédits
Solde d’ouverture - -
Prêts de bienfaisance - -
Sources du fonds - -
Solde à la clôture - -
Prêts de bienfaisance - -
156
Annexe N°6 : Un modèle complet d’états financiers tels que préconisés par le
référentiel de l’AAOIFI
xx xx xx xx xx xx xx x
Investissement en début de - - - - - - - -
période
Dépôts et émissions - - - - - - - -
Charges administratives - - - - - - - -
157
Annexe N°7 : Outil de gestion du processus de transformation
170
Annexe N°7 : Outil de gestion du processus de transformation
171
Annexe N°7 : Outil de gestion du processus de transformation
172
Annexe N°7 : Outil de gestion du processus de transformation
Annexe N°7 : Outil de gestion du processus de transformation
174
Annexe N°7 : Outil de gestion du processus de transformation
175
Annexe N°7 : Outil de gestion du processus de transformation
176
Annexe N°7 : Outil de gestion du processus de transformation
177
Annexe N°7 : Outil de gestion du processus de transformation
178
Annexe N°7 : Outil de gestion du processus de transformation
179
Annexe N°7 : Outil de gestion du processus de transformation
180
Annexe N°7 : Outil de gestion du processus de transformation
181
Annexe N°7 : Outil de gestion du processus de transformation
182
Annexe N°7 : Outil de gestion du processus de transformation
183
Annexe N°7 : Outil de gestion du processus de transformation
184
SOMMAIRE
Introduction……………………………………………………………….... 13
Chapitre 1 : La planification……………………………………………... 70
Section1 : Les procédures préparatoires………………………………………... 70
Section 2 : La préparation d’un plan d’exécution des tâches……….……….. 75
Section 3 : Les procédures préliminaires……………………………………….. 78
Chapitre 2 : Exécution des procédures de transformation……………... 83
Section 1 : Les procédures de restructuration……………………..…………... 84
Section 2 : Les procédures de réajustement…………………………………….. 87
Section 3 : Les procédures de liquidation des effets illicites…………………… 97
Chapitre 3 : Le suivi du processus de transformation………………….. 98
Section 1 : La mise en place du système de suivi……………………………...... 98
Section 2 : La gestion des risques liés à la transformation………………….... 103
CONCLUSION……………………………………………………………... 108
185