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2 DIMANCHE D’AVENT A

Le passé vendredi nous avons célébré la fête de l’Immaculée Conception.


Fête de la grâce de Dieu, grâce que trouve sa plénitude en Marie.
Personne ne participe comme elle à la paternité et à l'amour de Dieu, les deux
caractéristiques essentielles et propres de la présence divine dans l’âme.

En nous la grâce attende sa plénitude. Nous sommes enfants de Dieu par le


Baptême, et notre âme est scellée pour toujours, cet réalité est irréversible. Mais
l’amour, la relation d’amitié avec Dieu il faut la cultiver au quotidien, pour y arriver à
la plénitude que le Seigneur désire de nous.

Les mots « préparer », « aplanir », « nettoyer » de l’évangile d’aujourd’hui le disent


avec force. La conversion de l’Avent, comme toute conversion, c’est une recherche
de l’essentiel. L’image du tri entre le grain et la paille peut nous aider.
Il peut y avoir beaucoup des choses que dans nos vies mérite d’être brûlé ou tout au
moins laissé de côté, mais aussi beaucoup encore ceux qui mérite d’être recueilli et
cultivé.

Le même jean Baptiste a expresse magnifiquement1 : Lui, il faut qu’il grandisse ; et


moi, que je diminue.
C’est la démarche de toute vraie conversion de qui n’a pas encore arriver au but :
laisser grandir le Christ dans sa vie.

Jusqu’à la plénitude qu’a trouvé saint Paul

1
Jean 3:30.
J'ai été crucifié avec Christ ; et si je vis, ce n'est plus moi qui vis, c'est Christ qui vit en
moi ; si je vis maintenant dans la chair, je vis dans la foi au Fils de Dieu, qui m'a aimé
et qui s'est livré lui-même pour moi.

Vivre dans la foi au Fils de Dieu, c’est le vrai point d’ancrage de l’âme.
La conversion c’est un travail du domaine spirituel, pas psychologique, voir
sentimental.
Le psychisme ou la psyché comprend les émotions, les sentiments, l’imagination ;
c’est un domaine mouvant, agité, incertain, mais aussi plein de richesses, désignant
une personnalité avec sa sensibilité et son univers particulier.
Mais le domaine de la psyché est fragile et volontiers troublé ; Il demeure fluctuant
et clair-obscur. Sur lui on ne peut rien bâtir, encore une fois, la psyché est un lieu
intermédiaire sur quoi rien ne peut être construit, mais qui au contraire a besoin
d’être soutenu, soit par le corps, soit par l’esprit.
La véritable dimension spirituelle de l’homme s’appelle l’esprit, que certains
désignent comme « la fine pointe de l’âme », C’est le lieu le plus profond de notre
être, le sanctuaire caché là où Dieu travail avec sa grâce.
Et qui a peu à voir avec l’intellect, mais figure la parcelle divine, impérissable en l’être
humain.
Il est l’unique point d’ancrage, il éclaire tout et est apte à tout transfigurer. Ainsi, seul
l’esprit est garant de la vie immortelle de la vie de la grâce.

Prions le Seigneur nous donne la sagesse du cœur laquelle éveille en nous cet soif de
l’essentiel et nous donne comme même la force de « préparer », « aplanir »,
« nettoyer ».

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