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LA METHODE MERISE

PRESENTATION DE MERISE
I°/ Historique

Le projet qui a permis d’aboutir à la naissance de la méthode


MERISE a été lancé en 1977 par le Ministre de l’industrie de la France
dans le but de doter l’administration d’une méthode de conception
devant permettre à ses équipes de réussir leurs projets dans les coûts et
délais prévus.

Les principaux acteurs qui alors sont intervenus sont le CETE


(Centre d’Etudes Techniques de l’Equipement) d’Aix-en-Provence, un
certain nombre de SSCI (Sociétés de Conseil et d’Ingénierie
Informatique) et quelques universitaires.

MERISE est apparue en 1979. La naissance de MERISE marque


donc une date importante dans l’histoire du traitement de l’information.
Cette naissance résulte d’une part de l’inadéquation des méthodes
comme MINOS ou CORIG aux préoccupations actuelles et de la
généralisation des traitements conversationnels faisant suite aux
bouleversements technologiques des années 70 et, d’autre part, de
nombreux travaux sur les bases de données et sur « l’Approche
Système »

Le nombre de SSII (Sociétés de Services et d’Ingénierie


Informatique) capables de fournir des prestations autour de MERISE
ne cesse d’augmenter. Parmi celles-ci, citons quelques noms : Gamma
International, CGI, Cap Gemini Sogeti, SIS, Semagroup, Cecima, Méta
Informatique, Delf et autres. Les prestations fournies sont de plusieurs
types : Formation et monitorat, conception de systèmes d’information,
développement d’outils supports à MERISE.

De nombreuses directions informatiques, prenant conscience de


l’aide apportée par MERISE pour la conception de systèmes
d’information et la conduite de projets, favorisent son utilisation. C’est
ainsi que MERISE a été retenue par France Télécom, les AGT, Paribas,
EDF, le CEPME, la GMF, la CNAF, Rhône Poulenc, Ministère de la
justice, la Banque Worms, etc.

M. EL KASSIMI MOHAMED -1-


LA METHODE MERISE

Décembre 1976

SSCI MINISTERE DE UNIVERSITAIRES


L’INDUSTRIE

PROJET MERISE

ADMINISTARATIONS SECTEUR PRIVE


Juin 1979 1979 / 1980

Cette méthode permet de combiner d’une manière opérationnelle de


trois cycles :

CYCLE DE CYCLE
CYCLE DE VIE
DECISION D’ABSTRACTION

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II°/ Cycle de décision

Ce cycle permet un dialogue et une validation permanente entre les


informaticiens, utilisateurs et décideurs.

Tout au long de l’étude et de la maintenance, des décisions sont à


prendre, très générales d’abord, puis de plus en plus ponctuelles.

Les décisions globales doivent être prises par la direction générale,


mais à chaque niveau chacun doit être consulté.

Les diverses décisions se prennent au vu des différents documents


rédigés lors de l’avancement des travaux.

La hiérarchie MERISE des décisions à prendre est la suivante :

Avant la conception :

- La durée globale du projet ? (Mois ? Années ?)


- Risque d’échec ?

Lors de la conception :

- Découpage du système d’information en domaine,


- Les grandes orientations en matière de gestion, d’organisation et de
solutions techniques,
- Les postes de travail,
- Les tâches par poste,
- Les procédures manuelles,
- Les procédures automatiques,
- Les états de sortie,
- Les écrans de saisie,

III°/ Cycle d’abstraction

Ce cycle vise à concevoir le système d’information de chaque domaine


de l’entreprise en suivant une logique de modélisation à trois niveaux :
conceptuel, logique/organisationnel et physique.

Cette approche permet de bien séparer les différents types de


préoccupation, chacun des trois niveaux de MERISE répondant à des
préoccupations différentes.

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NIVEAUX DONNEES TRAITEMENT

Conceptuel
(QUOI ? / QUE VEUT ON MCD MCT
FAIRE ?)

Organisationnel
(QUI ? OU ? QUAND ? MLD MOT
POURQUOI ? Et
COMMENT ?)

Opérationnel
MPD MopT
( Avec Quels Moyens ?)

1°/ Le niveau conceptuel

L’objectif du niveau conceptuel est de répondre à la question QUOI ?,


de comprendre l’essence du problème.

Il s’agit de trouver les règles de gestion du domaine étudié.

Exemple : REGLES DE GESTION

- Un professeur ne peut donner qu’un seul type de cours.


- Un homme peut être marié avec plusieurs femmes.
- Prix Total = Prix Unitaire * Quantité

2°/ Le niveau logique / organisationnel

L’objectif du niveau logique est de répondre aux questions Qui ?,


Ou ?, Quand ?, Pourquoi ?, Et Comment ?

Il s’agit de trouver les règles d’organisation du domaine étudié.

Exemple : REGLES D’ORGANISATION

- Les cours de physique doivent toujours avoir lieu en salle 205.


- Toute commande doit être visée par le directeur financier.

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3°/ Le niveau physique

L’objectif du niveau physique est de répondre à la question avec quels


moyens ?

Les règles mises en évidence au niveau physique sont les règles


techniques.

Exemple :

- Avoir un système d’exploitation permettant un mode


multitraitement.

IV°/ Les étapes de MERISE (Cycle De Vie)

La méthode MERISE propose une démarche de six étapes pour


automatiser un système d’information :

 Schéma directeur,
 Etude préalable,
 Etude détaillée,
 Réalisation,
 Mise en œuvre,
 Maintenance,

1°/ Schéma directeur

L’objectif de cette étape est de faire le pont entre la stratégie de


l’entreprise et ses besoins en terme de systèmes d’information :

- D’une part :
 Il faut nommer le chef de projet,
 Définir les objectifs de l’étude,

- D’autre part :
 La normalisation de la situation existante,
 Découpage du système en domaines,

Ce découpage permet d’une part de créer des groupes de travail sur


des sujets distincts ayant peu de liaison entre eux, d’autre part, il permet
d’aborder les problèmes communs à plusieurs directions de l’entreprise.

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Voici les sept domaines de gestion d’une entreprise nationale :

o Domaine des achats,


o Domaine des études,
o Domaine de la fabrication,
o Domaine commercial,
o Domaine du personnel,
o Domaine de la qualité,
o Domaine des finances,

Exemple De Découpage d’un système :

SYSTEME Entreprise qui fabrique l’équipement informatique

Domaine 1 Domaine 2 Domaine 3

GESTION DIRECTION GESTION DES


COMPTABILITE (Suivi, …) RESSOURCES
ET FINANCIERE Domaine 4 Domaine 5 HUMAINES

VENTES APRES VENTE


(Facturation, (Maintenance)
transport, …)
Domaine 6

FABRICATION
(Fabrication, gestion du stock)

Résultat du schéma directeur :

- La détermination des domaines et des structures,


- La planification du développement,
- Avoir un plan détaille sur les applications à réaliser,
- Quelle est la stratégie des moyens en :
 Personnel (formation, embauche, …)
 Matériel (Micro-ordinateurs, Miniordinateur ou gros système)
- La stratégie des moyens logiciels (SGBD, SGF, Logiciels de gestion,
logiciels techniques, …)
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2°/ L’étude préalable

A la suite du schéma directeur, l’étude préalable aura pour but de


reprendre domaine par domaine et d’étudier de manière plus approfondie les
projets à mettre en œuvre et leur interfaçage.

SYSTEME Entreprise qui fabrique l’équipement informatique

Domaine 2

DIRECTION
(Suivi, …)

Sous Domaine1 / Projet 1 Sous Domaine2 / Projet 2

GESTION DE LA GESTION DES


SECRETARIAT REUNIONS

Une étude préalable doit être courte mais néanmoins complète, c’est
pourquoi, une étude préalable est réalisée sur un présentatif du domaine à
automatiser. Ce sous-ensemble est sélectionné en fonction d’un certain
nombre de paramètres précises.

Résultat de l’étude préalable :

Un rapport résumant les solutions proposées par l’équipe :


 Solutions techniques :
 Matériels,
 Logiciels,
 Solutions en moyens humaines :
 Embauche,
 Formation du personnel,
 Ajouter d’autres domaines,
 Ajouter d’autres projets.

Ce rapport sera présenté à la direction, c’est à elle de décider de


retenir une des solutions proposées ou d’arrêter le cycle de vie.

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3°/ L’étude détaillée

L’étude détaillée est effectuée projet par projet et se décompose en


deux phases principales :
- la conception fonctionnelle,
- la conception technique,

Faire le bilan de l’existant (matériels, logiciels,


humains, et méthodes de travail) et, en prenant
en compte les nouvelles orientations de la
direction, et lui proposer d’effectuer un choix
quant aux scénarios d’organisation qu’elle
souhaite mettre en œuvre afin d’atteindre le
futur système cible qui vient d’être fixé pour le
projet en cours.
CONCEPTION
FONCTIONNELLE L’analyste sera amené à réaliser un cahier des
charges utilisateurs. Ce cahier des charges
utilisateurs doit permettre aux utilisateurs de
prendre connaissance du futur système au
travers des maquettes d’écrans et des états
d’édition et de formuler des remarques à leur
sujet ou encore à propos des contrôles
fonctionnels que le futur système devra
effectuer.

Cette phase a pour but d’élaborer


l’architecture technique des programmes des
différentes transactions ou chaînes batch et les
modèles physiques de données nécessaires à
CONCEPTION
leur exécution :
TECHNIQUE
- Supports physiques (disquette, disque
dur, bande magnétique, etc.),
- Clés d’accès,
- SGBD,

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4°/ Réalisation (programmation)

La réalisation est effectuée en trois étapes :


- Codage des programmes,
- Tests et mise au point,
- Intégration de l’ensemble des transactions.

5°/ La mise en œuvre

La mise en œuvre des applications nécessite la réalisation de l’ensemble


des tâches suivantes :

 Création et initialisation des bases de données,


 Installation des nouveaux matériels informatiques,
 Formation des futurs utilisateurs aux nouvelles applications,
 Lancement définitif des nouvelles applications.

6°/ La maintenance

La maintenance des applications va permettre de faire vivre les


applications et de mettre à niveau jusqu’à leur mort.

V°/ Les modèles de MERISE

Pour mener à bien un projet en terme de coût et délais prévus,


MERISE propose six modèles. Un formalisme graphique est généralement
associé à chacun de ces modèles.

MODELES GRAPHIQUE
Modèle conceptuel des données Oui
Modèle conceptuel des traitements Oui
Modèle logique des données Oui
Modèle organisationnel des traitements Oui
Modèle physique des données Non
Modèle opérationnel des traitements Oui

L’ensemble de ces modèles recouvre les trois niveaux du cycle


d’abstraction du système d’information.

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Graphe de flux

Modèle conceptuel des données brut Modèle conceptuel des traitements

Modèle organisationnel des traitements

Les vues externes

Modèle conceptuel des données validé

Modèle logique des données

Modèle logique des données optimisé

Modèle physique des données Modèle opérationnel des traitements

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GRAPHE DE FLUX
I°/ Introduction

Le graphe de flux permet de donner un schéma général de


circulation et d’échange d’informations entre les différents intervenants
du système étudié ainsi qu’avec l’environnement.

II°/ Conception du graphe de flux

1°/ Les acteurs ou intervenants

Un acteur est un agent capable d’échanger de l’information avec


d’autres.
Il peut être soit interne, qui appartient au système, soit externe, qui
appartient à l’environnement.

Présentation graphique :

Un acteur est représenté par un ovale.

ACTEUR CLIENT

2°/ Le flux

C’est l’échange d’informations entre les acteurs. Un flux est


caractérisé par l’acteur émetteur et l’acteur récepteur.

Flux 3

ACTEUR 1 Flux 4
ACTEUR 2

Flux 1 flux 2

ACTEUR 3

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III°/ Etude De Cas :

On doit partir des orientations actuelles de gestion pour déterminer


les règles de gestion du futur système à mettre au place.

La situation actuelle est la suivante :

- Les commandes des clients jugés non solvables (les clients qui
ont les moyens pour payer leurs créanciers) sont refusées. (
Par le service commercial)
- Les commandes acceptées sont confrontées (au magasin) à
l’état du stock pour déterminer quels sont les manquants et
quelles sont les commandes disponibles.
- On cas de manquants, le service achat devra prendre toutes
dispositions pour réapprovisionner le stock si ce n’est pas
encore fait.
- Dés la livraison du fournisseur, les commandes devenues
disponibles subissent le même traitement que celles qui
l’étaient dés le départ (service magasin livre la marchandise
au client)
- Les commandes disponibles donnent lieu à la confection des
bons de livraisons destinés aux clients.
- A la livraison, ceux-ci peuvent refuser la marchandise,
auquel cas il y a retour de marchandise.
- Si le client accepte la livraison, la comptabilité émet une
facture qui ne sera soldée qu’après complet règlement, les
clients qui n’ont pas réglé à l’échéance devrant recevoir une
relance. Les factures soldées sont archivées dans le service
archive.

Questions :

1- Déterminer les acteurs internes et externes.


2- Etablir le graphe de flux.
3- Etablir la matrice de flux.

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1°/ Les intervenants

Les acteurs externes :


- Client,
- Fournisseur,
Les acteurs internes :
- Service commercial,
- Magasin,
- Service achat,
- Comptabilité,
- Archive,

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2°/ Le Graphe De Flux

Bon De Commande Commande Acceptée


CLIENT COMMERCIAL MAGASIN
Refus de la Commande

Marchandise + Bon Livraison


Manque

Retour Marchandise Réapprovisionnement


nt
Règleme

ACHAT
Relance

Facture
Acceptation de livraison

Bon De Commande
COMPTABILITE
Règlement
Livraison

Facture FOURNISSEUR

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3°/ La Matrice de Flux

Client Service Magasin Service Service achat Fournisseur


commercial comptabilité
Client -Bon de commande - Acceptation
- Règlement
Service -Refus de la -Commande
commercial commande acceptée
Magasin - Marchandise - Produits
- Bon de livraison manquants

Service - Facturation - Règlements


comptabilité - Relances - Factures
Service achat - - Commande
Réapprovisionnem produit
ent

Fournisseur - Facture - Livraison

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MODELE CONCEPTUEL DE DONNEES


(MCD)
I°/ Introduction

Le modèle conceptuel de données donne une représentation statique de


l’ensemble des données (documents de travail) manipulées par l’entreprise
ainsi que les relations entre ces données.

Afin de délimiter le domaine sur lequel porte le MCD, l’élaboration du


MCD est souvent précédée de celle du graphe des flux de données. Le graphe
de flux permet souvent de mettre en évidence des individus du MCD.

II°/ Les concepts de base

1°/ Le modèle entité - relation

C’est une description selon un modèle s’articulant autour de trois


concepts : entité, relation et attribut.

- Entité : une entité ou individu est la représentation dans le système


d’information d’un objet matériel ou immatériel.
- Relation : une relation est la prise en charge par le système
d’information qu’il existe une association entre des objets de l’univers
extérieur.
- Attribut : un attribut est la propriété d’une entité.

Exemple 1 :

FOURNISSEUR VENT PRODUITS


Nom Fournisseurs
Adresse Fournisseurs

Les entités : Fournisseur et Produits


La relation : Vent
Les attributs : Nom Fournisseurs, Adresse Fournisseur

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Exemple 2 :

- Entité : Produits,
- Attributs : Code, Désignation, prix

Code Désignation Prix


Entité 1 ART001 PC PEITUM III 5600,00
Entité 2 ART005 Clavier 102 touches 300,00
Entité 3 ART002 Souris PS 2 50,00

- Entité-type : C’est un regroupement des entités de même nature.


- Occurrence : Est une entité particulière appartenant à ce type
(Exemple : ART002 Souris PS 2 50,00)

2°/ Modèle individuel

C’est une description selon un modèle graphique dérivé du modèle


entité relation et s’articulant autour de trois concepts principaux :

 Concept objet : individu-type ou entité-type


 Concept de relation : relation-type
 Concept de propriété : propriété-type

CLIENT Nom individu type


Individu - type

Code client
Nom client
Prénom client Propriété type
Adresse client
Téléphone client

A°/ Individu type

C’est une classe d’objets ayant en commun un ensemble de propriétés.


Exemple :
Client (Code Client, Nom client, prénom client, adresse client)

B°/ Propriété type

C’est une classification de propriété semblable de toutes les


occurrences d’individus appartenant à un individu type ou de toutes les
occurrences de relation appartenant à une relation type.

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LA METHODE MERISE

Exemple :
Tous les clients ont une propriété semblable : Nom du client, prénom
du client, adresse du client…

C°/ Relation type

C’est une association entre plusieurs entités – types.

Nom de la relation type

Propriété relation type

Exemple :

PRODUIT FOURNISSEUR
fournit

CodeP PrixU CodeF


DésigP NomF
PreF

D°/ Occurrence d’un type

C’est un élément unique appartenant à ce type.

Exemple :
Pour l’individu type PRODUIT, je peux avoir comme occurrence
l’information suivante :
CodeP : ART5487
DésigP : TIDE Moyen

E°/ Identifiant

C’est une pointe dont la valeur identifiée de façon unique une


occurrence d’individu type.

Exemple :

CodeP, CodeF, CIN, …

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3°/ Les caractéristiques du modèle individuel

a°/ La dimension d’une relation type

La dimension d’une relation type est le nombre d’occurrences d’entités


concernées par une occurrence de la relation type.

LIVRE AUTEUR
ECRIRE

Dimension de cette relation est de 2.

b°/ Les fonctionnalités d’une relation type

C’est le degré de participation des occurrences d’un individu type à


une relation type.

- Relation Type TOTAL

Une relation type définie sur les individus types A et B est dite totale, si
chaque occurrence de A et chaque occurrence de B participe à une
occurrence de la relation type.

Exemple :

HOMME MARIE FEMME

Pour chaque homme de l’entité type « HOMME » on trouve une femme


dans l’entité type « FEMME »

Pour chaque femme de l’entité type « FEMME » on trouve un homme


dans l’entité type « HOMME »

M. EL KASSIMI MOHAMED -19-


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- Relation Type PARTIEL

Une relation type définie sur les individus types A et B est dite partielle, si
lorsque certaines occurrences de A et/ou certaines occurrences de B peuvent
ne pas participer à une occurrence de la relation type.

c°/ Les cardinalités d’une relation type

C’est le nombre de fois pour chaque occurrence d’individu type est


impliqué dans les occurrences de la relation type.

- Cardinalité minimum

C’est le nombre minimum de fois ou chaque occurrence d’une entité type


participe à la relation type.

- Cardinalité maximum

C’est le nombre maximum de fois ou chaque occurrence d’une entité type


participe à la relation type.

Représentation Graphique

(min,max) (min,max)
ENTITE RELATION TYPE ENTITE
TYPE 1 TYPE 2

Exemple :

(1,1) (0,n)

EST FILS DE
HOMME FEMME

(1,1) : un homme est fils d’au moins et d’au plus une femme. (c’est à dire
d’une femme et d’une seule)
(0,n) : une femme peut n’avoir pas d’enfants (0 enfant) ou au contraire en
avoir plusieurs (n enfants)

Dans la pratique, on gère les quatres cardinalités suivantes :


(0,1) : chacune des occurrences de l’individu est reliée au plus à une
occurrence de la relation.
(1,1) : chacune des occurrences de l’individu est reliée exactement à une
occurrence de la relation.

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(0,N) : chacune des occurrences de l’individu est reliée à un nombre


quelconque d’occurrences de la relation.
(1,N) : chacune des occurrences de l’individu est reliée à au moins une
occurrence de la relation.

d°/ Les règles de gestion

Les règles de gestion précisent les contraintes qui doivent être


respectées par le modèle.

Exemple :
Dans le MCD d’une école les règles de gestion peuvent être les
suivantes :

RG1 : Tout professeur enseigne en principe au moins une matière, mais


certains d’entre eux peuvent être dispensés d’enseignement en raison de
leurs travaux de recherche.

RG2 : Toute matière est enseignée dans au moins une classe.

RG3 : Toute classe a au moins trois enseignants.

Le MCD devient alors :

0,n 1,n
professeur enseigne matière

1,n

classe

Les règles de gestion expriment les contraintes d’intégrité du modèle.

e°/ Les contraintes sur une relation

Pour définir de façon formelle une relation, la liste des attributs ne


suffit pas. Il faut associer à la relation l’ensemble des contraintes qui existent
sur les valeurs de ses attributs.

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LA METHODE MERISE

Exemple :

Considérons la relation suivante :

ETUDIANT (Code, Nom, Prénom, Date_Naissance, Nationalité)

Code Nom Prénom Date_Naissance Nationalité


01 EL KASSIMI MOHAMED 21/03/1973 MAROCAINE
02 HANSALI JAMAL 01/01/1969 MAROCAINE
03 GAMBRIER MOGAN 01/12/1970 FRANCAISE
04 TITI KAMARA 07/11/1976 IVOIRIENNE

Exemples de contraintes :
- Les dates de naissances doivent être inférieures à l’année en cours.
- Le nom de l’étudiant est composé d’une suite de caractères
alphabétiques.
- Le prénom de l’étudiant est composé d’une suite de caractères
alphabétiques.

D’une façon pratique, le nombre des contraintes existant dans un schéma


peut être grand et leur nature très différente.

- Sexe : l’attribut « sexe » prend ses valeurs dans l’ensemble {Masculin


Féminin}
- Salaire net = salaire brut – retenues + indemnités

Parfois, l’existence de la valeur d’un attribut peut être liée à la valeur


d’un autre attribut.

Exemple : L’attribut nom-jeune-fille ne prendra de valeur que si le sexe


est féminin.

f°/ Les dépendances fonctionnelles


f.1°/ Définition

On dit que deux propriétés « A » et « B » sont reliées par une dépendance


fonctionnelle :

A DF B

Si la connaissance de la valeur de A détermine une et une seule valeur de B.

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LA METHODE MERISE

f.2°/ Cas pratique

Le système d’information d’une entreprise contient essentiellement les


propriétés figurant sur les bons de commande et les factures :
Document de travail :

Numéro du bon : ……………….. Date : … /.. / ……


Code client : …………..
Nom du client : …………………..
Adresse client : …………………

Code représentant : …………………


Nom représentant :…………………

COMMANDE

Référence Désignation Quantité Prix unitaire Montant total


Produit commandée

Montant Total

A la suite d’interviews des différents postes de travail du système


d’information existant, on rassemble des exemplaires de tous les documents
utilisés ainsi que les descriptions des divers fichiers en usage actuellement.
Règle de gestion 1 : Un client peut passer une ou plusieurs
commandes ou aucune commande.
Règle de gestion 2 : Une commande peut concerner un ou plusieurs
produits.
Règle de gestion 3 : Une commande est passée à un représentant qui
n’est toujours le même pour un client donné.
Règle de gestion 4 : Chaque client se voyait attribuer un représentant
habituel.

1°/ Dictionnaire Brut.


2°/ Dictionnaire Epuré
3°/ Trouver Toutes Les Dépendances fonctionnelles.
4°/ Etablir Le Graphe De Dépendances fonctionnelles.

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LA METHODE MERISE

Dictionnaire De Données Brut

On constitue un dictionnaire des données conformément à l’exemple


suivant :

Application : Gestion Des DICTIONNAIRE BRUT Réalisateur : M. EL


Commandes Client KASSIMI Mohamed
Date : 20/112001
Attributs Désignation Type Longueur Intégrité
NUMB Numéro de bon de commande N 4
DATB Date du bon de commande C 10 JJ/MM/AAAA
CODC Code client N 4
NOMC Nom du client A 30
ADRC Adresse du client C 50
CODR Code du représentant N 4
NOMR Nom du représentant A 30
REFP Référence du produit AN 5
DESP Désignation produit AN 30
QTEC Quantité commandée N 3
PRXU Prix unitaire du produit N 7 9999,99
MNTP Montant produit commandé N 8 PRIXU * QTEC
TOTC Montant total de la commande N 8  MNTP

Dictionnaire De Données Epuré

Règles de passage du dictionnaire de données brut au dictionnaire de


données épuré :
Il faut alors éviter les cas suivants :

- Synonymes : deux signifiants pour un m^me signifié


Exemple 1 :
CODC : Code client
NUMC : Numéro de client
Exemple 2 :
TVA
TAXE
La solution dans ces cas, c’est qu’il faut éliminer un des deux attributs.

- Polysème : Un signifiant pour deux signifiés.


Exemple 1 :
NOM : pour nom client et pour nom fournisseur.
La solution est d’ajouter un autre attribut : NOMC : pour nom du client et
NOMF pour le nom du fournisseur.

M. EL KASSIMI MOHAMED -24-


LA METHODE MERISE

- Les attributs calculés : dans le dictionnaire épuré, il faut éliminer les


attributs calculés (Un attribut calculé est un attribut qu’on peut le
déduire à partir d’autres attributs)
Exemple :

MNTP = QTEC * PRXU

Application : Gestion Des DICTIONNAIRE EPURE Réalisateur : M. EL


Commandes Client KASSIMI Mohamed
Date : 20/112001
Attributs Désignation Type Longueur Intégrité
NUMB Numéro de bon de commande N 4
DATB Date du bon de commande C 10 JJ/MM/AAAA
CODC Code client N 4
NOMC Nom du client A 30
ADRC Adresse du client C 50
CODR Code du représentant N 4
NOMR Nom du représentant A 30
REFP Référence du produit AN 5
DESP Désignation produit AN 30
QTEC Quantité commandée N 3
PRXU Prix unitaire du produit N 7 9999,99

Les Dépendances Fonctionnelles

L’objectif est de trouver est ce qu’il y a une relation entre les différents
attributs du dictionnaire de données épuré.

Exemple 1 :

Je souhaite savoir est ce qu’il y a une dépendance fonctionnelle par


exemple entre NUMB (numéro de bon de commande) et la DATB (la date du
bon de commande.
Est ce :
DATB DF NUMB
Ou bien
NUMB DF DATB

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LA METHODE MERISE

Méthode :

Pour le premier cas :

Je pose la question suivante :

Est-ce que pour une seule date (DATB) existe un seul numéro de bon
de commande (NUMB) ?
Non, pour une date DATB, l’entreprise peut avoir plusieurs bon de
commande, donc
DATB NUMB

DATB ne peut pas déterminer le numéro de bon de commande NUMB.

Pour le deuxième cas :

Je pose la question suivante :

Est-ce que pour un seul numéro de bon de commande (NUMB), on


trouve une seule date de bon ?
Oui, parce que le bon est établi dans une et une seule date particulière.
Donc :

NUMB DATB

NUMB détermine DATB.

Exemple 2 :

CODC NOMC

La connaissance du code client détermine une et une seule valeur de


NOMC. Autrement dit, si on connaît le code client, on doit pouvoir connaître
son nom et celui ci sera unique.

La réciproque est fausse. Le nom du client ne permet pas de


déterminer son code, car plusieurs clients peuvent avoir le même nom.

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LA METHODE MERISE

NUMB DATB
DATB NUMB

Pour un numéro de bon, il existe une et une seule date.


Pour une date, on peut trouver plusieurs bon qui ont été établi dans cette
date.

NUMB CODR
CODR NUMB

Pour un bon, il y a un et un seul code représentant. Mais pour un


représentant il peut être concerner par plusieurs bons.

NUMB NOMR
NOMR NUMB

Pour un bon, on trouve un et un seul nom de représentant.

NUMB CODC
CODC NUMB

Un bon concerne un et un seul client.


Un client peut être concerner par plusieurs bon.

NUMB NOMC
NOMC NUMB

Un bon concerne un et un seul client.


Un client peut être concerner par plusieurs bon.

NUMB ADRC
ADRC NUMB

Dans un bon, il existe une et une seule adresse client.


Une adresse, on peut la trouver dans plusieurs bon.

CODC NOMC
NOMC CODC

A partir d’un code client, on peut trouver le nom du client.


On peut trouver plusieurs clients qui portent le même nom.

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LA METHODE MERISE

CODC ADRC
ADRC CODC

Pour un code client, on peut identifier l’adresse client.

CODC CODR
CODR CODC

Dans cette gestion, chaque client est associé à un et un seul représentant.


Pour un représentant, il existe plusieurs clients.

REFP DESP
DESP REFP

A partir de la référence du produit, on peut déterminer la désignation du


produit. Mais pour une désignation particulière, il peut exister plusieurs
références.

REFP PRXU
PRXU REFP

Pour une référence particulière, il existe un et un seul prix unitaire.


Pour un prix, on peut avoir plusieurs produits qui ont le même prix.

NUMB, REFP QTEC


NUMB QTEC
REFP QTEC

Pour un bon, il existe plusieurs quantités commandées.


Pour un produit particulier, REFP, on peut trouver que cette quantité se
trouve dans plusieurs bons.

La quantité commandée, QTEC, est déterminée à partir des deux


informations qui sont le numéro de bon et la référence du produit.

f.3°/ Les propriétés des dépendances fonctionnelles

L’étude mathématique des dépendances fonctionnelles dans une


relation permet de donner les règles suivantes :

M. EL KASSIMI MOHAMED -28-


LA METHODE MERISE

La réflexivité Exemple

A DF A REFP REFP

La projection Exemple
Si Si
A DF B, C REFP DESP, PRXU

Alors Alors
A DF B REFP DESP
Et
A DF C REFP PRXU

L’augmentation Exemple
Si Si
A DF B REFP DESP
Alors Alors
A, C DF B REFP, PRXU DESP

L’addition Exemple
Si Si
A DF B REFP DESP
REFP PRXU
A DF C
Alors Alors
A DF B, C REFP DESP, PRXU

La transitivité Exemple
Si Si
A DF B NUMB CODC
et Et
B DF C CODC NOMC
Alors Alors
A DF C NUMB NOMC

M. EL KASSIMI MOHAMED -29-


LA METHODE MERISE

La pseudo transitivité Exemple


Si Si
A DF B NUMB CODC
Et Et
B, C DF D CODC, NOMC ADRC

Alors Alors
A, C DF D NUMB ADRC

Les nouvelles dépendances obtenues ainsi à partir des propriétés sont


en fait des parasites puisqu’elles sont déduites à partir d’autres.

Il faut éliminer des DF pour obtenir un ensemble minimal de


dépendances. Cet ensemble s’appelle la couverture minimale.

De nombreux algorithmes ont été proposés pour la recherche de la


couverture minimale. La plus utilisée est le graphe de dépendances
fonctionnelles :

f.4°/ Graphe De Dépendances Fonctionnelles

Le graphe de dépendances fonctionnelles (GDF) est la représentation


graphique des dépendances fonctionnelles entre les différents attributs du
dictionnaire de données épuré.

NUMB

DATB CODR CODC REFP

QTEC

NOMR NOMC ADRC DESP PRXU

M. EL KASSIMI MOHAMED -30-


LA METHODE MERISE

- La recherche de la couverture minimale

Pour trouver la couverture minimale, il faut que toutes les dépendances


fonctionnelles soient élémentaires et directes.

 Dépendance élémentaire

Une dépendance A, B --> C est dite élémentaire s’il n’existe pas des
dépendances telles que : A-->C ou B -->C

Exemple 1:

NUMB, REFP QTEC

NUMB QTEC
REFP QTEC

Donc la dépendance fonctionnelle NUMB, REFP ----> QTEC est


élémentaire.

Exemple 2 :

CODC, NOMC ADRC

Cette dépendance n’est élémentaire car :

CODC ADRC

Graphiquement
A B

 Dépendances directes

Une dépendance A--->B, dans une relation R, est dite directe s’il
n’existe pas d’attribut C distinct de A et B tel que A---->C et C---->B.

M. EL KASSIMI MOHAMED -31-


LA METHODE MERISE

Exemple 1 :

NUMB NOMR

N’est pas directe car

NUMB CODR et CODR NOMR

Graphiquement
Si A

Alors, il faut éliminer A ---->B

On application les deux règles de recherche de la couverture minimale


(ou la structure d’accès théorique SAT) qui sont avoir toutes les dépendances
élémentaires et directes, le graphe de dépendances fonctionnelles devient :

NUMB

DATB CODR CODC REFP

QTEC

NOMR NOMC ADRC DESP PRXU

M. EL KASSIMI MOHAMED -32-


LA METHODE MERISE

Après avoir trouver la couverture minimale, il faut marquer les clés.

Règle De Recherche De La clé

Si un attribut détermine un autre, il sera considéré comme clé.

NUMB

DATB CODR CODC REFP

QTEC

NOMR NOMC ADRC DESP PRXU

Maintenant, il faut regrouper chaque clé avec les attributs qu’il détermine.

NUMB

DATB CODR CODC REFP

NOMR NOMC ADRC DESP PRXU

QTEC

g°/ Le modèle conceptuel de données (MCD)

Règles de passage du graphe de dépendances fonctionnelles au modèle


conceptuel de données :
- Chaque groupe du graphe sera représenté par un individu type.
- L’intersection des groupes forme la relation.
- Les cardinalités sont recensées à partir des règles de gestion.

M. EL KASSIMI MOHAMED -33-


LA METHODE MERISE

MODELE CONCEPTUEL DE DONNEES

BONS 1,0
NUMB Contenir
DATB QTEC
CODR
CODC PRODUIT
0,n
1,1 REFP
DESP
1,1 PRXU
passer
obtenir
0,n
0,n

REPRESENT CLIENT
ANT
CODC
CODR NOMC
NOMR ADRC

M. EL KASSIMI MOHAMED -34-


LA METHODE MERISE

MODELE CONCEPTUEL DES


TRAITEMENTS
(MCT)
I°/ Introduction

Le modèle conceptuel des traitements (MCT) permet de mettre l’accent


sur l »ensemble d’opérations réalisées au sein de l’entreprise en répondant à
la question QUOI ?

La conception du modèle conceptuel des traitements se base sur le


graphe de flux et les règles de gestion.

II°/ Conception du MCT

1°/ Les événements

Un événement est un fait qui provoque la réaction du système


d’information.

Un événement est une action qui permet de déclencher plusieurs


opérations à l’intérieur de l’organisme.

Il existe deux types d’événements :

- Evénement déclencheur,
- Evénement résultat,

EVENEMENT DECLENCHEUR

[ REACTION DU SYSTEME ]

EVENEMENT RESULTAT

M. EL KASSIMI MOHAMED -35-


LA METHODE MERISE

Exemple :
Dans la gestion d’une banque :

Demande du solde

Réaction du système

Reçu du solde

2°/ Un processus

Un processus est un ensemble d’opérations qui concourent à


l’élaboration d’un ou plusieurs résultats. Cet ensemble d’opérations est
défini à partir des règles de gestion.

Un processus est déclenché par un événement.

Processus Opération 1
Opération 2
Opération 3
Opération 4

opération n

EVENEMENT DECLENCHEUR

[ PROCESSUS ]

EVENEMENT RESULTAT

3°/ Opération

Une opération est un ensemble de tâches qui sont exécutées de façon


enchaînée.

M. EL KASSIMI MOHAMED -36-


LA METHODE MERISE

Opération Tâche 1
Tâche 2
Tâche 3
Tâche 4

Tâche n

Exemple

Calcul de la moyenne d’un étudiant

– Note contrôle * 2 = N1
– Note examen * 3 = N2
– Note appréciation * 1 = N3
– Note de la matière = (N1+N2+N3)/6

Une tâche est une action unitaire réalisée dans une opération.

4°/ La synchronisation

Une synchronisation d’une opération marque le rendez-vous des


événements contributifs qui doivent être arrivés avant de déclencher
l’opération, selon une proposition logique (ou et de et) traduisant les règles
d’activation, c’est à dire les règles de gestion que doivent vérifier les
événements contributifs pour déclencher les actions.

Exemple

Demande du Numéro du
solde compte

A et B

5°/ Les règles d’émission

Une règle d’émission permet de passer une condition sur le résultat


d’une opération déclenchée par un ou plusieurs événements.

M. EL KASSIMI MOHAMED -37-


LA METHODE MERISE

Une règle d’émission peut être soit :

OK : Si le résultat de l’opération est bon,


OK : Sinon,
Toujours : S’il n’y a pas de condition sur l’opération.

6°/ La forme graphique du MCT

Evé1 Evé2 Evé3


a

(a et b) ou (a et c)

Opération

OK OK Tjs

Résultat 1 Résultat 2 Résultat 3

M. EL KASSIMI MOHAMED -38-


LA METHODE MERISE

III°/ Etude De Cas

On doit partir des orientations actuelles de gestion pour déterminer


les règles de gestion du futur système à mettre au place.
La situation actuelle est la suivante :
- Les commandes des clients jugés non solvables (les clients qui
ont les moyens pour payer leurs créanciers) sont refusées. (
Par le service commercial)
- Les commandes acceptées sont confrontées (au magasin) à
l’état du stock pour déterminer quels sont les manquants et
quelles sont les commandes disponibles.
- On cas de manquants, le service achat devra prendre toutes
dispositions pour réapprovisionner le stock si ce n’est pas
encore fait.
- Dés la livraison du fournisseur, les commandes devenues
disponibles subissent le même traitement que celles qui
l’étaient dés le départ (service magasin livre la marchandise
au client)
- Les commandes disponibles donnent lieu à la confection des
bons de livraisons destinés aux clients.
- A la livraison, ceux-ci peuvent refuser la marchandise,
auquel cas il y a retour de marchandise.
- Si le client accepte la livraison, la comptabilité émet une
facture qui ne sera soldée qu’après complet règlement, les
clients qui n’ont pas réglé à l’échéance devrant recevoir une
relance. Les factures soldées sont archivées dans le service
archive.
Questions :
1°/ Etablir le diagramme d’enchaînement des opérations.
2°/ Etablir Le Modèle Conceptuel des Traitements (MCT)

M. EL KASSIMI MOHAMED -39-


LA METHODE MERISE

 Le diagramme d’enchaînement des opérations :

Cas 1

Commande client

EXAMEN COMMANDE

Demande refusée

Cas 2

Commande client

EXAMEN COMMANDE

Demande acceptée

VERIFICATION DU STOCK

APPROV Rupture en stock

Remarque :

Il faut procéder de cette manière pour trouver tous les cas possible de
cette situation.

M. EL KASSIMI MOHAMED -40-


LA METHODE MERISE

 Modèle conceptuel des traitements

Demande Commande
client en attente
A

C
a ou bet c

EXAMEN COMMANDE

Ok Ok

Demande Commande
refusée acceptée

VERIFIVATION SCTOCK

Ok Ok
APPR
Manquant
Stock disponible

FACTURATION

Tjrs

Marchandise
acceptée
réglement livraison

COMPTABILISATION

OK NON-OK

Facture non soldée


Facture Soldée

M. EL KASSIMI MOHAMED -41-


LA METHODE MERISE

Suite

Facture soldée Facture Non-


Soldée

Date échéance

ARCHIVAGE

Tjrs

RELANCE

Facture archivée
Tjrs

Lettre de relance

Retour marchandise

MAJ Du Stock

Tjrs

Stock MAJ

M. EL KASSIMI MOHAMED -42-


LA METHODE MERISE

IV°/ Vérification du modèle conceptuel des traitements

Règle 1 Un événement externe ne doit pas être le résultat d’une opération.


Règle 2 Un événement interne doit être le résultat d’une opération.
Règle 3 Une synchronisation doit toujours pouvoir être réalisée.
Règle 4 Une même règle de gestion ne doit pas se trouver dans deux tâches
différentes.
Règle 5 Un processus (ensemble d’opérations) doit être déclencher par un
événement externe.
Règle 6 Il faut présenter tous les cas possibles dans les règles d’émission.
Règle 7 Le MCT ne doit pas présenter le cas suivant :

Il ne faut pas avoir un événement qui présente une situation


conflictuelle (un événement qui participe dans le déclenchement de
deux opérations)

M. EL KASSIMI MOHAMED -43-


LA METHODE MERISE

MODELE LOGIQUE DE DONNEES (MLD)


I°/ Introduction

Le modèle logique des données (MLD) se situe entre le modèle


conceptuel de données (MCD) et le modèle physique des données. (MPD) Il
représente l’univers des données décrit dans le MCD en tenant compte du
type de base de données choisi : relationnel ou navigationnel.

II°/ Le Modèle Logique de Données Relationnel

1°/ La normalisation du modèle de bases de données relationnelles

La normalisation consiste, à partir d’une relation dite universelle, à


faire éclater celle-ci en plusieurs tables plus réduites grâce aux formes
normales, qui sont basées sur les dépendances fonctionnelles.

L’objectif de la normalisation est de limiter le nombre de redondances


et les anomalies lors de la mise à jour de la base de données.

PREMIERE FORME NORMALE 1FN

Une table est dite en 1FN si chacun de ses attributs dépend


fonctionnellement de la clé et est non répétitive pour une occurrence de
celle-ci.

Clé1.1 Clé1.2 Attribut1 Attribut2 Attribut3

DEUXIEME FORME NORMALE 2FN

Une table est dite en 2FN si chacun de ses attributs non-clé dépend
complètement de la clé.

Clé1.1 Clé1.2 Attribut1 Attribut2 Attribut3

TROISIEME FORME NORMALE 3FN

M. EL KASSIMI MOHAMED -44-


LA METHODE MERISE

Une table est dite en 3FN si elle est en 2FN et s’il n’a pas de
dépendances fonctionnelles entre les attributs non-clé.

Clé1.1 Clé1.2 Attribut1 Attribut2 Attribut3

LA FORME NORMALE DE BOYCE-CODD (BCFN)

Une table est dite en BCFN si elle est en 3FN et si elle ne contient pas
de dépendances fonctionnelles autres que celles pour lesquelles un attribut
clé détermine un attribut non-clé.

Clé1.1 Clé1.2 Attribut1 Attribut2 Attribut3

Exemple :

Soit la table suivante dont la clé est composée du numéro du produit et


du numéro du fournisseur

CODP NUMF NOMF DESP PRXA PRXV NUMA NOMA

- Cette table est en 1FN.

- Cette table n’est pas en 2FN car une partie de la clé peut déterminer des
attributs de cette relation.

La solution est de décomposer la relation de telle sorte d’avoir la 2FN.

ACHAT
CODP NUMF PRXA
PRODUIT
CODP DESP PRXV NUMA NOMA
FOURNISSEUR
NUMF NOMF

M. EL KASSIMI MOHAMED -45-


LA METHODE MERISE

- La table PRODUIT n’est pas en 3FN car un des attributs non-clé peut
déterminer un autre.

PRODUIT
CODP DESP PRXV NUMA NOMA

La solution est de décomposer la table PRODUIT en deux tables :

PRODUIT
CODP DESP PRXV

ACHETEUR
NUMA NOMA

2°/ Les règles de passage du MCD au MLD relationnel

a°/ Cardinalité de type (1, 1) – (X, N)

Nous sommes dans les cas suivants :


- (1,1) – (0, N)
- (1,1) – (1, N)

Individu 1 Individu 2
1,1 relation X,N
Propr
Clef1 Clef2
Prop1.1 Prop2.1
Prop1.2 Prop2.2
Prop1.3 Prop2.3

Règle 1 : Chacun des individus du MCD devient une table relationnelle du


MLD.
Règle 2 : L’identifiant des individus du MCD devient la clef des tables
relationnelles du MLD.
Règle 3 : Les propriétés portées par les individus du MCD deviennent
attributs des tables du MLD.
Règle 4 : L’identifiant de l’individu qui a la cardinalité (X, N) devient une clé
étrangère de la table générée par l’individu ayant la cardinalité (1,1)
Règle 5 : Si la relation liant les individus est porteuse de propriétés, celles-ci
deviennent attributs de la table générée par l’individu ayant la cardinalité
(1,1)
Règle 6 : La relation disparaît.

M. EL KASSIMI MOHAMED -46-


LA METHODE MERISE

Nous avons finalement de schéma du MLD suivant :

Individu1 ( clé1, prop1.1, prop1.2, prop1.3, propr, clé2*)


Individu2 ( clé2, prop2.1, prop2.2, prop2.3)

b°/ Cardinalité de type (X, N) – (X, N)

Nous sommes dans les cas suivants :


- (0,N) – (0, N)
- (1,N) – (0, N)
- (1, N) – (1, N)
- (0, N) – (1, N)
(X,,N) (X,N)
Individu 1 Individu 2
relation
Propr
Clef1 Clef2
Prop1.1 Prop2.1
Prop1.2 Prop2.2
Prop1.3 Prop2.3

Règle 1 : Chacun des individus du MCD devient une table relationnelle du


MLD.
Règle 2 : L’identifiant des individus du MCD devient la clef des tables
relationnelles du MLD.
Règle 3 : Les propriétés portées par les individus du MCD deviennent
attributs des tables du MLD.
Règle 4 : La relation liant les individus du MCD devient une table
relationnelle du MLD. Sa clef est constituée des identifiants des individus du
MCD que la relation reliait au niveau du MCD.
Règle 5 : Si la relation liant les individus est porteuse de propriétés, ces
propriétés deviennent des attributs de la table relationnelle du MLD générée.

Nous avons finalement de schéma du MLD suivant :

Individu1 ( clé1, prop1.1, prop1.2, prop1.3)


Individu2 ( clé2, prop2.1, prop2.2, prop2.3)
Relation (clé1, clé2, propr)

M. EL KASSIMI MOHAMED -47-


LA METHODE MERISE

c°/ Cardinalité de type (1, 1) – (X, N) – (X,N) :

Nous sommes dans les cas suivants :


- (1,1) – (0, N) – (0,N)
- (1,1) – (0, N) – (1,N)
- (1,1) – (1,N) – (0,N)
- (1,1) – (1, N) – (1,N)

Individu 1 relation Individu 2


1,1 X,N
Propr
Clef1 Clef2
Prop1.1 Prop2.1
X,N Prop2.2
Prop1.2
Prop1.3 Prop2.3
Individu 3

Clef3
Prop3.1
Prop3.2
Prop3.3

Règle 1 : Chacun des individus du MCD devient une table relationnelle du


MLD.
Règle 2 : L’identifiant des individus du MCD devient la clef des tables
relationnelles du MLD.
Règle 3 : Les propriétés portées par les individus du MCD deviennent
attributs des tables du MLD.
Règle 4 : L’identifiant de l’individu qui a la cardinalité (X, N) devient une clé
étrangère de la table générée par l’individu ayant la cardinalité (1,1)
Règle 5 : Si la relation liant les individus est porteuse de propriétés, celles-ci
deviennent attributs de la table générée par l’individu ayant la cardinalité
(1,1)
Règle 6 : La relation disparaît.

Nous avons finalement de schéma du MLD suivant :

Individu1 ( clé1, prop1.1, prop1.2, prop1.3, propr, clé2*, clé3*)


Individu2 ( clé2, prop2.1, prop2.2, prop2.3)
Individu3 (clé3, prop3.1, prop3.2, prop3.3)

M. EL KASSIMI MOHAMED -48-


LA METHODE MERISE

d°/ Cardinalité de type (X,N) – (X, N) – (X,N) :

Nous sommes dans les cas suivants :


- (0,N) – (0, N) – (0,N)
- (0,N) – (0, N) – (1,N)
- (0,N) – (1,N) – (1,N)
- (1,N) – (1, N) – (1,N)

Individu 1 relation Individu 2


X,N X,N
Propr
Clef1 Clef2
Prop1.1 Prop2.1
X,N Prop2.2
Prop1.2
Prop1.3 Prop2.3
Individu 3

Clef3
Prop3.1
Prop3.2
Prop3.3

Règle 1 : Chacun des individus du MCD devient une table relationnelle du


MLD.
Règle 2 : L’identifiant des individus du MCD devient la clef des tables
relationnelles du MLD.
Règle 3 : Les propriétés portées par les individus du MCD deviennent
attributs des tables du MLD.
Règle 4 : La relation liant les individus du MCD devient une table
relationnelle du MLD. Sa clef est constituée des identifiants des individus du
MCD que la relation reliait au niveau du MCD.
Règle 5 : Si la relation liant les individus est porteuse de propriétés, celles-ci
deviennent attributs de la table générée par l’individu ayant la cardinalité
(1,1)

Nous avons finalement de schéma du MLD suivant :

Individu1 ( clé1, prop1.1, prop1.2, prop1.3)


Individu2 ( clé2, prop2.1, prop2.2, prop2.3)
Individu3 (clé3, prop3.1, prop3.2, prop3.3)
Relation (clé1, clé2, clé3, propr)

M. EL KASSIMI MOHAMED -49-


LA METHODE MERISE

e°/ Exercice d’application

Soit : le MCD suivant :


MODELE CONCEPTUEL DE DONNEES

BONS 1,0
NUMB Contenir
DATB QTEC
CODR
CODC PRODUIT
0,n
1,1 REFP
DESP
1,1 PRXU
passer
obtenir
0,n
0,n

REPRESENTANT CLIENT

CODC
CODR NOMC
NOMR ADRC

Question : Traduire le MCD ci-dessus en MLD relationnel.

BONS (NUMB, DATB, CODR, CODC, CODC*, CODR*)

REPRESENTANT (CODR, NOMR)

CLIENT (CODC, NOMC, ADRC)

PRODUIT (CODP, DESP, PRXU)

CONTENIR (NUMB, CODP, QTEC)

M. EL KASSIMI MOHAMED -50-


LA METHODE MERISE

III°/ Le Modèle Logique de Données CODASYL

1°/ Les règles de passage du MCD au MLD CODASYL

a°/ Cardinalité de type (X, 1) – (X, N)

Nous sommes dans les cas suivants :


- (0,1) – (0, N)
- (1,1) – (1, N)

Individu 1 Individu 2
X,1 relation X,N
Propr
Clef1 Clef2
Prop1.1 Prop2.1
Prop1.2 Prop2.2
Prop1.3 Prop2.3

Règle 1 : Chacun des individus du MCD devient un record en MLD.

Règle 2 : Le record propriétaire correspond à l’individu ayant la cardinalité


(X,N). L’autre est memdre.

Record Record
Propriétaire Membre

Règle 3 : L’identifiant des individus du MCD devient la clé des records du


MLD générés par ces l’individus.
Règle 4 : Les propriétés portées par les individus du MCD deviennent
champs des records générés.
Règle 5 : Si la relation entre les individus est porteuse de propriétés, celles-ci
migrent vers le membre, c’est à dire le record qui correspond à l’individu
ayant la cardinalité (X,1).
Règle 6 : La relation disparaît.

M. EL KASSIMI MOHAMED -51-


LA METHODE MERISE

Nous avons finalement le schéma suivant :

Individu 1 Individu 2

Clé1 Clé2
Prop1.1 Prop2.1
Prop1.2 Prop2.2
Prop1.3 Prop2.3
Propr

b°/ Cardinalité de type (X, N) – (X, N)

Individu 1 Individu 2
X,N relation X,N
Propr
Clef1 Clef2
Prop1.1 Prop2.1
Prop1.2 Prop2.2
Prop1.3 Prop2.3

Règle 1 : Chacun des individus du MCD devient un record propriétaire en


MLD.
Règle 2 : L’identifiant des individus du MCD devient la clé des records du
MLD générés par ces l’individus.
Règle 3 : Les propriétés portées par les individus du MCD deviennent
champs des records générés.
Règle 4 : La relation devient un record membre.
Règle 5 : La clé du record membre généré par la relation est constituée des
identifiants des deux individus qu’elle reliait au niveau conceptuel.
Règle 6 : Si la relation est porteuse de propriétés, celles-ci deviennent des
attributs du record généré par la relation.

Individu 1 Individu 2

Clé1 Clé2
relation
Prop1.1 Prop2.1
Prop1.2 Prop2.2
clé1
Prop1.3 Prop2.3
Clé2
propr

M. EL KASSIMI MOHAMED -52-


LA METHODE MERISE

c°/ Cardinalité de type (X,1) – (X,1)

Dans le cas de cardinalité de type (x,1)-(x,1), il n’y a pas de règles de


passage systématique au MLD. Il faut étudier les cas individuellement, selon
les besoins du projet.
Le cas de (1,1)-(1,1) est un cas qui ne doit normalement pas se
présenter.

d°/ Résumé des cas possibles

(0,1) (1,1) (0,N) (1,N)

(0,1) A traiter Cas par A traiter Cas par (0,n) Propriétaire (1,n) Propriétaire
cas cas (0,1) Membre (0,1) Membre
(1,1) A traiter Cas par (0,n) Propriétaire (1,n) Propriétaire
cas (1,1) Membre (1,1) Membre
(0,N) (0,n) Propriétaire (0,n) Propriétaire Individu1 Individu1
(0,1) Membre (0,1) Membre propriétaire propriétaire
Individu 2 Individu 2
propriétaire propriétaire
Relation Relation
membre Membre
(1,N) (1,n) Propriétaire (1,n) Propriétaire Individu1 Individu1
(0,1) Membre (1,1) Membre propriétaire propriétaire
Individu 2 Individu 2
propriétaire propriétaire
Relation Relation
Membre membre

e°/ Cardinalité de type (X, 1) – (X, N) – (X,N)

Individu 1 relation Individu 2


X,1 X,N
Propr
Clef1 Clef2
Prop1.1 Prop2.1
X,N Prop2.2
Prop1.2
Prop1.3 Prop2.3
Individu 3

Clef3
Prop3.1
Prop3.2
Prop3.3

M. EL KASSIMI MOHAMED -53-


LA METHODE MERISE

Règle 1 : La relation disparaît.


Règle 2 : L’individu ayant la cardinalité (X,1) devient un record membre.
Règle 3 : Les autres individus deviennent des records propriétaires.
Règle 4 : L’identifiant des individus du MCD devient la clé des records du
MLD générés par ces individus.
Règle 5 : Les propriétés portées par les individus du MCD deviennent
champs des records générés.
Règle 6 : Si la relation est porteuse de propriétés, celles-ci deviennent des
attributs du record membre.

Individu 3 Individu 2

Clé3 Clé2
Individu 1
Prop3.1 Prop2.1
Prop3.2 Prop2.2
Clé1
Prop3.3 Prop2.3
Prop1.1
Prop1.2
Prop1.3
propr

M. EL KASSIMI MOHAMED -54-


LA METHODE MERISE

f°/ Exercice d’application

MODELE CONCEPTUEL DE DONNEES

BONS 1,0
NUMB Contenir
DATB QTEC
CODR
CODC PRODUIT
0,n
1,1 REFP
DESP
1,1 PRXU
passer
obtenir
0,n
0,n

REPRESENTANT CLIENT

CODC
CODR NOMC
NOMR ADRC

Question : Traduire le MCD ci-dessus en MLD CODASYL

BONS PRODUIT

NUMB CODP
DATB DESP
CODR PRXU
CODC
CONTENIR

NUMB
CODP
REPRESE CLIENT QTEC
NTANT
CODC
CODR NOMC
NOMR ADRC

M. EL KASSIMI MOHAMED -55-

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