Académique Documents
Professionnel Documents
Culture Documents
1° définition.
Ce sont des mécanismes dans lesquels une ou plusieurs roues dentées (engrenages)
appelées satellites tournent, en roulant, autour d’un axe fixe. Les axes mobiles (axes des
satellites) sont portés par un clavier tournant autour de l’axe fixe. Par conséquent, entre les
engrenages extrêmes et les satellites peuvent être intercalées des roues intermédiaires tournant
sur des axes portés par le levier porte-satellites.
3° formule de willis.
On donne sur la fig.4.10 le schéma d’un ces trains, constitué par les roues dentées 1,2,3 et
par le levier H appelé bras porte-satellites. La roue 2 s’appelle roue-satellite. Les roues 1 et 3
sont les roues centrales.
Dans ce train toutes les roues dentées sont mobiles et le nombre de degrés de mobilité est
égal à deux:
W = 3n – 2pi – ps = 3.4 – 2.4 – 2 = 2
Désignons par,
1 la vitesse angulaire de la 1ére roue du train d’engrenage, 3 la vitesses angulaire de la
3éme roue du train, h la vitesse angulaire du bras porte-satellites.
On peut établir très facilement la relation, dites le willis, entre 1, 2 et h de façon
suivante:
Si le bras porte-satellite H est fixe et si on communique aux engrenages la rotation ayant
la vitesses angulaire (-h) la vitesse angulaire des ohainons sera donc:
1n 0 , mais h ∞.
Problème , déterminer le rapport de transmission h1 du mécanisme planétaire
(fig.4.12), sachant que les nombre de dents sont: Z1 = 100 , Z2 = 99 , Z2’ = 100 , Z3 = 101.
Solution:
h1 = 1/1h = 1/1-h13 = 1/1- (Z2. Z3/ Z1.Z2) = 1/1-(99*101/100*100) = 10000.
C’est à dire h1 = nh /n1 = 10000.
Si n1 = 1-(h1 / nn ), le nombre de tours par minute du bras porte-satellites sera égal à nh =
10000. h /nn
D’ou
kn1 = Vk1 *(O1N1/ O1K) = 1 O1 N1 (1 = Vk1/ O1K)
Vkn2 = Vk2 * (O2N2 / O2K) = 2 O2 N2 (2 = Vk2/ O2K)
d’ou
k1 = Vk1 * KN1 / O1K = 1 KN1 et k2 = Vk2 * KN2 / O2K = 2 KN2
nous avons défini au n°4.2 que les cylindres primitifs rouaient sans glisser l’u sur l’autre.
Mais pendant le roulement des roues a lieu le glissement des engrenages. Les vitesses de
glissement sera donc:
Vs1 = Vk1 - Vk2 = 1 KN1 - 2 KN2
Vs2 = Vk2 - Vk1 = 2 KN2 - 1 KN1
Conséquence 2.
Lorsque 12 = 1 /2 const. le pole d’engrènement est le point immobile.
Ry = r/ Cos αy
D’autre part:
CCo = r (θy + αy ) et YC = rb*tgαy.
En égalisant les parties droites on a:
rb *(θy + αy ) = rb*tgαy
d’ou
Oy = tgαy – αy.
La fonction tgαy – αy s’appelle involuté de αy et elle est désignée par inv αy , c’est à
dire,
invαy = tgαy – αy
il est évident que lorsque deux profils conjugués cessent d’être en contact un autre couple des
profils conjugués est déjà en contact. Pour cela il faut que l’angle de conduite α1 soit
supérieur à l’angle de pas 1 autrement dit que le rapport α1/ 1 (α2/ 2) soit supérieur à 1.
On désigne ce rapport par εα et on appelle coefficient de recoupement.
εα = α1/1 = α2/ 2
transformons cette formule on a:
εα = gα/ח.m. Cosα
pour trouver gα considérons la fig.4.19.
on voit que gα = ab,
ab = ap + bp = (aN2-pN2) + (bN1-N1p) = aN2 + bN1-(pN1+pN2),
pN1 = rw1sinαw(Δ O1N1P1) et pN2 = rw2sinαw(Δ O2N2P2).
Ou la vitesse tangentielles:
Vk1t = 1.K.N1 ;
Vk2t = 2.K.N2 .
l’intensité du glissement du profils 1 en voisinage du point K peut être évaluée par la grandeur
θ1(thêta).
qui s’appelle coefficient de glissement spécifique du premier profil par rapport au deuxième.
Le coefficient de glissement spécifique du deuxième profil est:
θ2 = Vs2 / Vk2t = Vk2t - Vk1t / Vk2t = 1 - Vk1t / Vk2t.
en désignant par ρ1 = KN1 et ρ2 = KN2 les rayons de courbure dans le point de contact on
a:
2 / 1 = - Z1/Z2
en utilisant ces formules construisons le diagramme des coefficients θ1 ,θ2 en fonction de la
position du point de contact sur la ligne d’action théorique N1 N2 (fig.4.21).
au point N1 ρ1 = 0 et θ1 ∞ , θ2 = 1.
au point N2 ρ2 = 0 et θ2 ∞ , θ1 = 1.
Le point P, c’est le centre instantané des vitesses en mouvement relatif, dans:
Vk1t - Vk2t = 0 . θ1 = θ2 = 0 à ce point.
Les valeurs négatives des coefficients θ1 et θ2 se rapportent aux pieds des dents et les
valeurs positives aux pieds des dents et les valeurs positives aux têtes. Les valeurs maximales
des coefficients et sont aux points ,,a’’ et ,,b’’ respectivement.
Puisque et (voir la fig.4.20),
Les vitesses tangentielles sont:
Vk1t = 1. ρ1 = 1.rb1 = tyα1
Vk2t = 2. ρ2 = 2.rb2 = tyα2
Nous avons vu au n°4.7 que 1. rb1 = 2.rb2 (théorème principal de l’engrènement).
Maintenant les coefficients de glissement dans le point K s’expriment:
enfin, on obtient:
Pour les points extrêmes f1 et f2 des profils actif les coefficients de glissement sont égaux à:
θ f1 = (tyαa2- tyαw).(1-12)/ tyαw -12 (tyαk2 - tyαw)
θ f2 = (tyαa1- tyαw).(1+12)/ tyαw .12 -(tyαk1 - tyαw),
ou
αa1 = arooos.rb2/ ra2.
En appliquant les dernières formules, on construit la courbe du changement des
coefficients de glissement sur le profil actif d’une dent (fig.4.22). On peut constater que cette
courbe caractérise l’usure des dents.
Le glissement des dents s’effectue à cause de l’usure des dentures conjuguées et des pertes
d’énergie, dues au frottement de glissement. Il est facile de voir que l’usure des pieds est plus
grandes que celle des têtes (fig.4.22). pour diminuer l’usure des profils la partie utile de la
ligne d’action ab doit être disposée dans la zone de plus petites valeurs absolues des
coefficients de glissement spécifiques.
On obtient la meilleure solution pour la longueur ab donnée, en disposant le segment ab
de telle manière que la condition choix des déports (voir la suite).