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RAMILA BHIKOO
ELENA-MAGDALENA MACELARU
IBELISE PAIVA
TYPOGRAPHIE
ET
MISE EN PAGE
MASTER I ILTS/CDMM
CONCEPTION DE DOCUMENTS
L’index ............................................................................................ 18
2
CREATION DU DOCUMENT ................................................ 20
Format du texte et mise en page ..................................................... 20
Feuille de style ................................................................................ 20
Outils pour la construction du document...................................... 21
Modes d’affichage ................................................................................................ 21
Feuille de style ...................................................................................................... 22
Calibrage................................................................................................................ 23
GLOSSAIRE.......................................................................... 44
BIBLIOGRAPHIE .................................................................. 47
Sources papier................................................................................. 47
Sources électroniques...................................................................... 47
3
INTRODUCTION
Cette brochure, destinée aux étudiants, offre un accès aux règles de mise en page
et de typographie qui vous sera utile lors de la rédaction de vos futurs documents tant
sous format papier que sous format électronique.
Au cours d’une entrée en matière relativement théorique et afin de capter au
mieux l’attention de vos lecteurs vous assimilerez la logique de la mise en page.
La deuxième partie, plus pratique, est consacrée aux méthodes d’application grâce
auxquelles vous apprendrez à structurer et à organiser votre document et à mettre en
valeur le raisonnement que vous souhaitez véhiculer. Elle est agrémentée d’astuces Word
qui vous aideront lors de la réalisation de vos projets.
De plus, tout au long de la brochure, vous trouverez des astuces Word signalées
par une ampoule, des conseils d’application dans des encadrés verts, ainsi qu’un glossaire
récapitulatif des termes utilisés à la fin du document.
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PRINCIPALES LOIS DE MISE EN PAGE
Force du texte
L’œil du lecteur est attiré par les éléments les plus « forts » d’un point de vue
visuel. C’est pourquoi, les traits ou les caractères écrits en gros ou dans une dimension
supérieure, attireront l’œil du lecteur.
La force est donnée à travers plusieurs facteurs, les plus importants étant : la
dimension ou corps des caractères, l’épaisseur ou graisse des caractères et l’habillage du
texte.
Il faut donc bien choisir les éléments qui seront mis en valeur de cette façon.
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Contraste dans le texte
Le contraste, comme la force, est un élément essentiel pour mesurer la vraie valeur
des caractères, on pourrait dire qu’il est la base de la perception et de la lecture.
On peut donc parler de contraste entre la taille d’un titre et celle du texte qui suit.
Ou encore, de la couleur typographique, c’est-à-dire l’intensité du gris du paragraphe qui
résulte de la juxtaposition du noir des caractères et du blanc du papier.
Par exemple, on peut différencier les parties d’un texte lorsque le bloc
typographique où elles se trouvent est plus foncé, mais aussi grâce à l’interlignage ou à
l’étroitesse des caractères.
Le rôle du blanc fait aussi partie de ce principe. Le contraste entre celui-ci et le bloc
typographique à suivre aide à l’orientation de la lecture.
On parle donc des blancs horizontaux, qui marquent les ruptures sémantiques
entre les blocs typographiques, et des blancs verticaux, qui sont surtout utiles pour faire
une mise en page en plusieurs colonnes.
Par conséquent, on retient qu’un élément perd de sa force s’il n’y a pas assez de
blanc autour pour aider à la visibilité.
C’est pourquoi il faut aérer suffisamment la page et choisir judicieusement les
éléments que l’on veut faire ressortir.
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Simplicité et cohérence
Concernant les illustrations, la couleur est toujours plus attirante que le noir et
blanc. Entre deux produits annoncés dans des publicités, l’un en couleur et l’autre en noir
et blanc, l’acheteur choisira celui en couleur.
Cependant, il faut faire un bon usage des couleurs quand elles sont placées en sus
du noir. Si la majorité du texte doit être imprimée en noir, alors la couleur dite « couleur
d’accompagnement » sera discrète, sans agressivité et non tramée.
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Toute loi est relative à la structure du document
La combinaison des techniques nommées ci-dessus peut faire changer l’effet que
l’on voulait leur attribuer au départ. Tout dépend de la façon dont on présente l’ensemble
du document.
Par exemple, une petite illustration en noir et blanc isolée sur fond blanc attirera
beaucoup plus l’attention que cinq illustrations en couleur dans une page.
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STRUCTURE DU DOCUMENT
On appelle « belle page » la page droite d’un livre, d’une revue ou d’un journal.
Elle a toujours un numéro impair et elle constitue le recto de chaque feuille.
Son nom est dû au fait qu’elle attire plus l’attention que la page de gauche. C’est
pourquoi on y place d’habitude les informations ou constituants les plus importants du
document. C’est le cas, par exemple, du titre du livre ou des premières pages de chaque
chapitre.
La double page peut être perçue comme une unité de composition, la lecture étant
alors répartie sur les deux pages.
Ce type de composition est très utilisé dans les livres d’art ainsi que dans des
textes à caractère pédagogique ou scientifique.
En règle générale, on place sur une des pages un texte expliqué par des
illustrations ou des tableaux placés sur la seconde page.
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Le titre
Variantes linguistiques :
Les anglophones ont l'habitude d'utiliser des majuscules sur tous les mots
d'un titre : « Debian GNU/Linux: Guide to Installation and Usage ».
En français, seul le premier nom et les adjectifs qui le précèdent
comporteront une majuscule : « Debian GNU/Linux : guide d'installation
et d'utilisation ».
La table des matières, ou sommaire, est la liste des titres du document qui donne
au lecteur un aperçu des rubriques et l’aide à les trouver dans le document. Elle apparaît
au début d’un document et se compose de la liste des rubriques ou titres, de caractères de
suite (lignes pleines, en pointillés ou en tirets qui remplissent l'espace correspondant à la
tabulation) et des numéros de page. Ces deux derniers éléments sont facultatifs.
Il est conseillé de rédiger le sommaire sous forme de plan pour mieux se rendre
compte de l’organisation des titres et des sous-titres.
Chaque entrée de la table des matières possède un style qui détermine la mise en
forme de cette entrée, telle que le retrait et la police. À chaque entrée est également
attribuée un niveau de titre (de 1 à 9) qui indique le style utilisé pour cette entrée.
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Vous pouvez créer votre propre style ou utiliser les mises en forme intégrées des
styles d'entrées de la table des matières proposées par votre logiciel de traitement de texte.
Voici quelques exemples de ces mises en forme intégrées sous Word.
Table des matières Table des matières Table des matières Table des matières
utilisant la mise en utilisant la mise en utilisant la mise en utilisant la mise en
forme standard à partir forme Moderne forme Soigné forme Classique
d'un modèle
Le titre courant
Il fait partie de la mise en page. C’est un titre qui se reproduit en tête de chaque
page d’un livre. Souvent centré, on pourra le rencontrer sur les marges extérieures s’il est
court, mais aussi sur les marges intérieures, lorsqu’il est long.
Règles pour la création d’un titre courant :
• Il peut se composer soit du titre de l’ouvrage sur chaque page, soit du titre
de l’ouvrage en page pair et du titre du chapitre en page impair (cette
solution est la plus fréquente car la plus utile).
• Il est séparé du texte soit par un blanc, soit par un filet : l’esthétique est
fonction du style de l’ouvrage ou du rédacteur. Il en va de même avec le
style de caractère du titre courant, mais sachez toutefois qu’on le trouvera
plus souvent en italique, et d’un corps inférieur à celui du texte.
• Faites néanmoins attention à ne pas l’écraser face au folio (le numéro de la
page).
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Les légendes
Les légendes sont les textes explicatifs qui accompagnent les photographies.
Règles et conseils pour l’utilisation des légendes :
• Placez les légendes en tenant compte des attentes du lecteur. Normalement,
elles sont situées à proximité de l'illustration (juste dessous ou sur le côté).
• Ajouter tous les renseignements attendus par le lecteur.
• Faites attention à ne pas oublier les légendes des illustrations de la
couverture ou du frontispice (face à la page de texte).
Les notes
Appel de note
Les appels de notes sont des signes intercalés dans le texte pour signaler au lecteur
la présence d'une note explicative, soit au bas de la page, soit en fin de chapitre, soit en fin
d'ouvrage.
Les appels de notes sont soit :
• un chiffre ordinaire mis entre parenthèses : (1) ;
• un chiffre supérieur avec ou sans parenthèses : (1), 1 ;
• un astérisque avec ou sans parenthèses : (*), * ;
• une lettre italique entre parenthèses : (a).
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Notez que dans les ouvrages de mathématiques, les appels de note sont exprimés
par un symbole autre que des chiffres.
Rappel de note
Lorsqu'une note est trop longue pour entrer dans une seule page, on reporte la
suite de la note sur la ou les pages suivantes, en essayant si possible d'équilibrer le
volume des notes sur deux pages en regards.
Les enchevêtrements sur plusieurs pages ne sont pas esthétiques. Si les notes sont
nombreuses ou de longueurs trop importantes, il est préférable d'y consacrer une annexe
en fin d'ouvrage plutôt que de surcharger inutilement les pages.
Le glossaire
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Règles et conseils pour la création d’un glossaire :
• A la ligne en utilisant ou non les « puces et numéros » dans la barre
« Format »
EX :
Abattage
Terme utilisé en fauconnerie qui consiste à coucher l'oiseau et le couvrir d'un linge
afin de procéder aux soins sans le stresser.
Abcès
Un abcès est une accumulation de pus qui se forme à la suite d'une infection par
micro-organismes.
Espace insécable Espace qui ne peut pas être coupée (par une fin de
ligne par exemple). NB : en typographie, espace est
normalement un mot féminin
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• Avec des lettrines de manière à attirer l’attention :
EX :
ADF :
Automatic Document Feeder. Dispositif d'alimentation automatique
des documents originaux. Evite l'introduction manuelle feuille par
feuille : l'utilisateur peut faire autre chose pendant la copie.
Aiguillage automatique :
La machine reconnaît automatiquement si la communication émane
d'un fax ou d'un correspondant, ce qui permet d'utiliser les deux
fonctions (fax et téléphone) sur une même ligne téléphonique.
Pour présenter les entrées par ordre alphabétique à l’aide d’une lettrine.
Format => Lettrine puis choisir le type de lettrine et valider en cliquant sur
OK.
La bibliographie
La bibliographie contient l’ensemble des sources qui ont aidé à la rédaction d’un
document : références de livres, journaux, articles, etc. (les adresses Internet,
webographie)
Les références bibliographiques sont une trace de l’effort d’investigation personnel
et un indice de pertinence du travail effectué. Toujours placée avant l’index, la
présentation de la bibliographie doit se faire par ordre alphabétique (selon le nom de
l’auteur).
La bibliographie fournit au lecteur les informations nécessaires pour identifier sans
aucune ambiguïté un ouvrage, un article, une base de données, etc. Il ne s'agit pas de
rédiger une description bibliographique complète, mais de fournir suffisamment
d'éléments d'identification au lecteur pour qu'il puisse le retrouver et le consulter s’il en
éprouve le besoin.
Règles et conseils pour la création d’une bibliographie :
• Il faut respecter les règles typographiques : majuscule/minuscule,
guillemets et italique pour pouvoir différencier le nom de l’auteur du titre
du document, etc.
• Il faut aussi respecter les règles d’écriture des références
bibliographiques pour aider le lecteur à retrouver le document facilement.
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Sources papier
Livres
Un auteur :
NOM, Prénom. Titre du livre en italique, ASIMOV, Isaac. Comprendre le langage des
Ville de l'éditeur, Éditeur, année de sciences, Verviers, Marabout, 1976, 254 p.
l'édition, nombre de pages.
Deux auteurs:
Trois auteurs:
NOM, Prénom, et autres. Titre du livre en italique, Ville de l'éditeur, Éditeur, année de
l'édition, nombre de pages.
Sans auteur:
Revues
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Sources électroniques
Courriel
Autres sources
Entrevue
Notes de cours
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L’index
Un index répertorie les termes et thèmes abordés dans un document, ainsi que les
pages sur lesquelles ils apparaissent. Il se trouve à la fin d’un document, après le glossaire et
la bibliographie et peut être présenté par ordre alphabétique ou thématique.
On trouve différents types d’index : index des noms propres, index des lieux cités,
index des notions…
Règles pour la création d’un index
• On peut créer une entrée d'index pour un mot, une expression ou un symbole
individuels, un sujet couvrant un intervalle de pages ou en faisant référence à
une autre entrée (Exemple : "Transports. Voir Bicyclettes").
• Quand on crée un grand nombre d'entrées d'index pour un sujet spécifique,
on peut les créer à plusieurs niveaux. Par exemple, on crée l'entrée d'index
principale "Transports", puis on y regroupe les entrées d'index secondaires
"Bicyclette" et "Automobile".
Dans l'exemple d'index qui suit, on illustre différents types de marquages : mot
simple, expression, avec reformulation du libellé de l'entrée, mise en gras d'une occurrence
particulière, entrée avec sous- entrées, etc.
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Indexation automatique
Créez un document concordance.doc. Il contiendra un tableau à deux colonnes : à
gauche, les termes à indexer, à droite, les termes qui apparaîtront dans l’index
final.
Cliquez sur le menu Insertion => Référence => Tables et index => Onglet index.
Cliquez sur Marquage Auto, puis ouvrez le document contenant la concordance,
soit concordance.doc.
Génération de l’index :
A la fin de document, ouvrez le Menu Insertion, Référence, Tables et index.
Personnalisez la mise en forme puis OK.
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CREATION DU DOCUMENT
Le format du texte est lié à l’aspect visuel des mots sur la page.
Il prend en compte plusieurs éléments :
• la police, qui représente la forme des caractères,
• le style, qui est utilisé pour mettre le mot en gras, en italique ou en souligné,
• la taille, qui permet de réduire ou d’agrandir les caractères,
• la couleur, qui anime le texte ou met en évidence les informations
importantes.
La mise en forme consiste à adapter la page avant la rédaction d'un texte. Elle
contient surtout :
• les marges, qui servent à encadrer le texte
• le format de la page, avec les modes « portrait » et « paysage », qui permettent
de définir l'orientation générale du texte sur la feuille.
Remarque : Le mode « portrait » permet d’organiser le document verticalement. On l’utilise
surtout quand il y a beaucoup de texte, il assure un meilleur encadrement.
Le mode « paysage » permet d’organiser le texte horizontalement. Il est très utile
pour l’insertion de tableaux, d’illustrations, de dessins relativement volumineux, etc.
Feuille de style
Une feuille de style est un outil qui permet d'identifier les titres et les parties d'un
texte. Elle permet de faire les paramétrages de présentation sans avoir à s’en soucier lors de
la rédaction.
La feuille de style est un fichier créé à l'aide d'un traitement de texte. Il peut s'agir
d'un document vide dont la mise en page est prédéfinie, d'un formulaire à remplir ou d'un
document contenant des fonctions permettant de faciliter des saisies récurrentes (liste de
références bibliographiques par exemple).
L'utilisation des styles permet une mise en page homogène quelle que soit la
longueur, la complexité du document ou le nombre de fichiers qui le composent.
Un tel balisage du texte présente de nombreux intérêts :
• manipulation et mise en page rapides et uniformes;
• grande homogénéité des paragraphes;
• table des matières et listes des illustrations automatiques;
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• modification rapide et sûre de styles;
• constance tout au long de la rédaction
• la navigation dans le document
• la perception de la structure de tout ou partie du document
Par exemple, pour changer l’aspect des citations sur tout le document, il suffit d'en
modifier une et de demander au logiciel de traitement de texte d'appliquer la même
modification à toutes les occurrences de citations de tout le document.
• Remarque : Des feuilles de style sont disponibles sur Internet pour vous fournir une
aide lors de la rédaction informatisée d’un document. Il en existe pour divers logiciels,
au format PC ou Mac. Des explications sur leur utilisation sont également
téléchargeables.
* Feuille de style Word pour PC (.dot) - (.dot zippé)
* Feuille de style Word pour Mac (.dot) et MacOX (.sitx)
* Feuille de style pour StarOffice compressée (.zip)
Modes d’affichage
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Feuille de style
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Tous ces outils nécessitant l'utilisation de styles libèrent l'auteur de préoccupations
"secondaires" liées à la présentation de son document et lui permettent de se consacrer plus
entièrement à l'élaboration et à la structuration de son contenu. Ainsi, loin d'être une
contrainte, le modèle de document, ou feuille de style, par sa souplesse d'utilisation et
d'appropriation, par les fonctionnalités qu'il propose, permet d'améliorer significativement la
qualité des documents.
Calibrage
C’est une opération qui consiste à jouer sur l'encombrement et l'espacement des
caractères d'un texte afin qu'il occupe une surface définie de la page.
Selon la quantité de texte à disposition, le but du calibrage est de savoir sur combien
de pages va s’étendre votre document suivant le corps, l’interligne et le caractère choisis, en
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prévoyant une réserve pour les images. On peut le faire par exemple pour les deux pages
types de la maquette si leur volume de texte et d’images est à peu près équivalent.
C'est une méthode très pratique si on souhaite obtenir un nombre de pages prédéfini (par ex.
une brochure «piqué dans le pli» dont le nombre de pages doit être obligatoirement divisible par
quatre). En effet, cela évite d’arriver avec deux ou trois pages blanches en fin de document.
La place prise par les illustrations fait bien sûr aussi partie de cette estimation.
Le calibrage est aussi important pour rendre le texte lisible.
Dans Word, cette fonction permet d’avoir un aperçu des données statistiques
concernant le document.
Cliquer sur le menu Outils => Statistiques.
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ÉLEMENTS DE LA PAGE
Macrotypographie
Les marges
Elles délimitent la zone du contenu, ce qui inclut le texte et les illustrations. Les
marges doivent être uniformisées sur tout le document. Il faut qu’elles soient suffisamment
grandes pour éviter que le texte ne soit trop étalé en largeur, ce qui le rendrait illisible. Les
marges sont généralement de 2,5 centimètres sur le format A4, mais leur taille peut varier en
fonction du résultat que l’on souhaite obtenir. Il est préférable de choisir des marges
relativement égales afin d’éviter un déséquilibre de la page.
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Exemple de page avec des
marges de :
- 4 cm en haut
- 6 cm à gauche
- 3 cm en bas
- 3,5 cm à droite
Les paragraphes
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Le style de paragraphe le
plus souvent utilisé pour la mise
en page d’un document est le style
justifié. En effet, dans ce cas précis,
le commencement de la ligne et sa
fin sont alignés du côté gauche et
du côté droit, et le texte est
présenté sous la forme d’un
ensemble uniforme et régulier.
Aucune ligne ne dépasse du bloc,
ce qui donne du poids au texte.
Lorsque l’on centre un paragraphe, cela signifie qu’on lui donne de l’importance par
rapport au reste du texte. Ce mode sera essentiellement utilisé pour les titres et autres
éléments importants du texte, car la mise en relief du texte par sa disposition va attirer l’œil
du lecteur. Il conviendra de centrer le texte afin de le mettre en avant sans avoir à utiliser des
encadrés ou des éléments graphiques trop imposants qui alourdiraient le texte et le style de
la page. Cependant, il faut éviter de centrer tout un bloc de texte (voir exemple).
En effet, cela retire tout repère au lecteur et ne présente aucun intérêt. En revanche,
dans le cas de poèmes, où le texte est libre et permet un vagabondage de l’esprit, centrer les
paragraphes est une pratique courante.
L'invitation au voyage
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Il est rare d’aligner
un paragraphe à droite,
mais cette forme peut être
utilisée pour distinguer
les sources du texte ou
tout autre élément
important qu’il s’agit de
mettre en exergue
(légendes…).
Remarque : On constate qu’il vaut mieux éviter d’aligner un texte trop imposant sur un côté
ou l’autre de la page, car cela apporte un déséquilibre au document, et gêne la lecture.
Cliquez sur Ajouter/supprimer des boutons puis ajoutez les boutons souhaités.
Attention, pour mettre en page tout un bloc de texte, il sera préférable d’utiliser
la feuille de style.
Fantaisie:
Il est possible de jouer sur divers points pour mettre le texte en valeur. On peut
utiliser des formes géométriques (rectangle, triangle, cercle). Par exemple, le paragraphe en
cul-de-lampe droit est représenté par des lignes décroissantes qui forment un triangle
renversé. Le paragraphe en allégorie possède la même forme que l’objet qu’il décrit (les
lignes forment une image allégorique).
On peut aussi utiliser des bulles telles que celles des bandes dessinées afin de rompre
avec la rigidité du style normal.
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EX :
Ce tournoi fait
partie du Grand
Chelem …
Veuves et Orphelins
Une veuve est une ligne de texte qui se retrouve toute seule en haut d'une page ou
d'une colonne. Elle termine un paragraphe commencé en bas de la page précédente.
Un orphelin est une ligne de texte qui se trouve toute seule en bas d'une page ou
d'une colonne. Elle appartient à un paragraphe dont la suite est rejetée dans la page suivante.
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Pour interdire les veuves et orphelins.
Sélectionnez le texte à modifier.
Cliquez sur le menu Format => Paragraphe => Onglet Enchaînements.
Cochez la case Eviter veuves et orphelins puis cliquez sur OK.
L’interlignage
L’espacement
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Les illustrations
Elles peuvent servir à rendre le contenu de votre document plus clair, mais il ne faut
pas en abuser, sinon le lecteur sera plus attiré par les images que par le texte lui-même. Il est
préférable de laisser un espacement entre le texte et l’illustration qui l’accompagne, afin de
ne pas trop charger la page.
Les tableaux
Ils servent à organiser le texte. On peut présenter le texte dans un tableau à condition
qu’il soit organisé de façon aérée. Il est possible de s’aider d’un tableau pour présenter un
texte sans en faire apparaître les lignes, pour présenter un glossaire, un lexique ou d’autres
textes nécessitant une mise en page particulière.
Exemples de tableaux :
- pour un lexique:
- pour un glossaire :
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Pour créer un tableau :
Cliquez sur le menu Tableau => Insérer => Tableau.
Indiquez le nombre de lignes et de colonnes souhaitées et validez.
Ajustez votre tableau en cliquant sur Tableau => Personnaliser le tableau et
effectuez les modifications souhaitées.
Pour modifier les propriétés d’un tableau déjà créé :
Cliquez sur le menu Tableau puis sur Propriétés du tableau.
Pour ajouter une ligne à votre tableau :
Appuyez sur la touche Tab de votre clavier.
Corps
Il s’agit de la taille du caractère, c’est-à-dire, son œil, avec les ascendantes et les
descendantes. L’œil du caractère1 correspond à la hauteur du dessin d’une lettre courte.
1 En anglais : x-high
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On conservera un même corps pour
l’ensemble du texte à lire, deux autres
pour les titres et intertitres, un pour les
légendes.
Graisse
Chasse
La chasse d’un caractère, c’est la largeur de son dessin et de ses « talus », c’est-à-dire
la place non imprimée à droite et à gauche du caractère imprimé. Sa modification entraîne
l’élargissement ou le rétrécissement de la forme des caractères.
Pour les typographes, la gamme des chasses comprend le très étroit, qui sera assez
difficile à lire, l’étroit, le normal, le demi-large, le large et l’extra-large, d’emploi très rare,
souvent réservé à la publicité.
Remarque : en général, seuls les logiciels de PAO permettent à l’utilisateur de changer la
chasse.
Vous pouvez aussi modifier la chasse de votre texte si celui-ci appartient à une image
que vous collez sur votre document, puis que vous élargirez ou rétrécirez à votre guise.
33
Empattement
34
Trois classification des polices de caractères
35
Style des caractères : les 5 formes de base
Attention aux Didots, aux empattements filiformes, qui risquent d’être mal
imprimés dans les petits corps.
Utilisez une police Antique pour les titres (les polices de cette famille donnent
plus à voir qu’à lire) et une police de la famille Elzévir pour le corps du texte
(elle se « fond » dans le papier grâce aux empattements qui guident par
ailleurs l’œil vers le caractère suivant).
L’utilisation des capitales doit être limitée dans un texte car elles ralentissent la
lecture.
Vous les utiliserez ainsi :
• Au début d'une phrase
Pour les noms communs employés dans un sens absolu, à la première lettre des titres
d’ouvrages littéraires, pour les noms des points cardinaux lorsqu’ils désignent une région
• Après un deux-points : lorsque celui-ci annonce une citation fictive ou réelle
en style direct (mais non quand il précède une explication ou une
énumération).
EX : Il ne répondait pas à la question que se posait chacun d'entre nous : À quoi cela sert-il ?
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Le père demanda : « Pourquoi as-tu agi ainsi ? »
• Parfois même sans les deux-points
EX : C'est aux cris de Vive l'empereur ! que la foule accueillit le souverain.
• Au départ d'un alinéa… commençant directement par le texte
EX : Nous étudierons successivement :
La diplomatie des coups de force ;
Le déclenchement de la guerre.
• Au départ d'un alinéa… commençant par un numéro ou une lettre de
classification, suivi d'un point.
EX : Le Code pénal français distingue trois catégories d'infractions :
1. Les crimes ;
2. Les délits ;
3. Les contraventions.
• On les utilise aussi pour les titres.
Remarque : Pensez aux petites capitales pour les titres longs et les noms propres que vous ne
souhaitez pas trop faire ressortir.
Caractères romains
Ce sont des caractères droits, sans inclinaison. On les utilise généralement pour le
corps du texte car ils facilitent la lecture.
Ils sont opposés aux caractères italiques et fantaisistes.
Italique
Les italiques sont lentes à lire, utilisez-les avec modération, elles n’en seront que plus
efficaces. Elles marquent l’insistance, la distinction, les mots étrangers, les citations, les notes,
voire aussi les légendes des illustrations et photographies.
Elles contrastent avec le style romain du texte.
Cursive
Ce style de caractère est inspiré de l’écriture manuelle, rapide, caractérisée par son
inclinaison et les liens entre les lettres.
Ce style se situe entre l’italique et le fantaisie : une utilisation sporadique le mettra en
valeur, mais il sera plus lent à lire que le style romain. Vous pouvez l’utiliser pour les chapô,
les intertitres, ou tout simplement pour un effet de style.
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Marques typographiques
Deux types de ponctuation : la basse et la haute. Elles sont définies par rapport à la
ligne de base, c'est-à-dire la ligne virtuelle sur laquelle s'appuient les lettres pour s'aligner.
Le tiret
Utilisé seul, le tiret définit chaque terme d'une énumération ou le changement
d'interlocuteur dans un dialogue. Utilisés par paires, ils s'utilisent comme les parenthèses. En
fin de phrase, le second tiret est supprimé avant le point final.
Il existe trois longueurs de tirets, mais la plupart des logiciels ne font pas la différence.
Tiret court
C’est un trait d'union utilisé pour les mots composés
EX :
C'est-à-dire que...
Où est-il ?
Y a-t-il un arc-en-ciel ?
On l’utilise également pour une césure : c'est la coupure en fin de ligne d'un mot trop
long. On met un tiret à la fin de la première ligne (sans espace) et rien sur le début de la
deuxième.
EX :
anticonsti-
tutionnellement
Tiret moyen
On l’utilise pour les listes (voir la partie énumérations) et les incises.
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Mettre une espace avant et une espace après :
EX :
Le brave homme – pas si brave que ça, il faut le dire – ne dit rien.
Tiret long
On l’utilise pour les dialogues.
EX :
— Ça va ?
— Oui, et toi ?
— Oui, et toi ?
L’apostrophe
Notez qu'il n'y a d'espace ni avant ni après l'apostrophe.
La virgule
La virgule sépare les différentes parties d'une proposition ou d'une phrase. Elle
fragmente les énumérations et isole les mots mis en apposition. On ne met pas de virgule
devant une parenthèse, un tiret ou un crochet.
Le point
Le point marque la fin d’une phrase. Il est toujours suivi d’une espace et d’une
majuscule.
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La règle est : "signe double, espace double" (une espace avant, une espace après).
EX :
Oui ? Non ! Voyez donc : c'est ainsi ; ça ne se discute pas.
Le point virgule
Le point virgule scinde différentes propositions de même nature.
Les deux-points
Les deux-points introduisent une explication, une citation, un discours ou une
énumération.
Les guillemets
Les guillemets français sont le « pour le guillemet ouvrant et le » pour le fermant.
Tout autre type de guillemet est a priori à proscrire.
Variante linguistique :
Les notations anglo-saxonnes du genre « " » ou bien « " " » sont donc à
transcrire.
Il ne faut évidemment pas oublier les espaces insécables après le guillemet ouvrant et
avant le guillemet fermant.
Le point final se met avant ou après le guillemet fermant en fonction du contexte, il
n'est pas doublé.
Les parenthèses
Les parenthèses ajoutent une précision dans la phrase.
Les crochets
Les crochets signalent une précision à l'intérieur d'une parenthèse ou une coupure
dans une citation.
Le point d’exclamation
Après une espace insécable, on le trouve à la fin d’une phrase. Dans ce cas, il sera
suivi d’une espace et d’une majuscule. A la fin d’une proposition exclamative ou dans une
citation, on ne trouvera pas de majuscule après mais seulement une espace.
Le point d’interrogation
Il marque la fin d’une phrase ou d’une proposition interrogative. En français, il est
toujours précédé d’une espace insécable et suivi d’une majuscule.
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Positionnement des espaces
Les filets
Les filets sont de simples traits entrant dans la composition des tableaux et
éventuellement dans les travaux en multicolonnage.
Il y a de très nombreuses sortes de filets. Les plus courants existent ordinairement
dans des épaisseurs allant de 1 à 6 points. Les filets dits « fantaisie » peuvent présenter divers
aspects et leur épaisseur peut aller jusqu’à 24 points, voire même 36 ou 48 points.
Leur largeur est fonction du corps des caractères : s’ils sont trop larges, ils écraseront
le texte ; s’ils sont trop maigres, ils risquent de mal supporter une photocopie.
Conseils pour l’utilisation des filets : Positionnez les filets différemment pour éviter le
soulignement systématique : au dessous d’un titre, il devient un élément décoratif. Mais
n’oubliez pas que les filets verticaux sont des murs à franchir pour l’œil, vous les utiliserez
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pour mieux détacher un article d’un autre sur une colonne adjacente, par exemple, afin de
canaliser la lecture verticalement.
Les énumérations
Note linguistique :
Il faut savoir que nos amis anglophones ne prennent pas souvent soin
d'être constants dans le choix de la catégorie grammaticale du mot
débutant chaque partie d'une énumération.
Si on choisit un verbe pour la première partie d'une énumération, on
commencera toutes les autres parties de la même énumération par un
verbe. Etc.
Les citations
Elles vous permettent d’étayer votre argumentation. Pour cela, elles doivent se
différencier au sein du texte suivi, être facilement identifiables.
On les met toujours entre guillemets et en caractères italiques.
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Surtout, placez-les de manière pertinente dans votre texte, et n’omettez pas les
références de vos citations : faites apparaître le nom de leur auteur dans votre texte, ou
préciser-le en note de bas de page ou de fin de texte, avec les références de l’ouvrage dont
elles ont été tirées.
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GLOSSAIRE
Terme Définition
Espace insécable Espace qui ne peut pas être coupée (par une fin de
ligne par exemple). NB : en typographie, espace est
normalement un mot féminin
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Fausse page Lorsque la ligne finale d'une grande division
(partie ou chapitre) se trouve en page impaire (= page de
droite ou «belle » page), la division suivante tombe en
fausse page; on préfère alors généralement laisser cette
page en blanc et reprendre en belle page
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Police de caractères Assortiment d'une graisse, d'une chasse et d'un
style déterminés d'un caractère
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BIBLIOGRAPHIE
Sources papier
Sources électroniques
• (page consultée le 17 décembre 2005). Mise en page pour bien imprimer - Word
- Mise en page. [En ligne]. URL :
http://www.memoclic.com/formation_171/miseenpagepourbienimprime
r.html:
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• CARON, Rosaire. Université Laval. (page consultée le 10 décembre 2005).
Comment citer un document électronique?, [En ligne].URL:
http://www.bibl.ulaval.ca:80/doelec/citedoce.html
• TYPO & PRINT (page consultée en décembre 2005). La mise en page - Les
polices de caractères [Cahier 2 En ligne]. URL :
www.cuk.ch/articles/tests/afftest.php3?aff=313
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