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Comment se libérer de nos maux ? Schopenhauer cite parmi ceux qui nous tarabustent le
plus « une difformité, la pauvreté, la bassesse de la condition, la laideur, une demeure déplaisante ».
En outre, ces maux ne sont que relatifs, mais aussi universels. Il est possible de les transposer partout
et à toute époque. Cela signifie que, depuis l’existence de l’humanité, ces maux ont existé et n’ont
toujours pas disparu.
Il y a cependant eu de grandes avancées par rapport à ces conditions au fil du temps. Ainsi, en
comparaison avec des époques antérieures, il y a eu une certaine progression de la condition de vie.
Nos sociétés sont tournées vers la perfection et nous conduisent à un permanent jugement
personnel. Ce dernier, selon l’auteur, est issu de « toute erreur » et est évitable que si l’on se définit
correctement. Il est nécessaire de savoir qui l’on est, nos qualités, nos défauts, nos atouts, nos
faiblesses ainsi que notre but afin de ne pas sombrer dans le mécontentement de notre personne. Ce
mécontentement est, par ailleurs, issu d’un jugement extérieur, voire pire, d’un jugement de sa
personne. Est-il toutefois possible de nous définir de manière objective, sans alors faire preuve de
vanité ou de présomption ? Ignorons-nous nos maux car nous ignorons le moyen de nous en
libérer ? Ainsi, trouver une solution à nos maux nous permettrait alors de nous en débarrasser sans
pour autant les ignorer. Cette solution existe-t-elle réellement ou bien elle n’est qu’utopie ? Ne pas la
trouver serait, au contraire, un trouble pour la vie humaine : nous serions alors exposés à des maux,
dont l’unique remède est de chercher un moyen de les faire disparaitre ; si cependant nous n’en
trouvons pas, notre existence est vouée à ce mal.
Pour conclure