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Examen: trois questions de cours + 1 à deux questions de réflexion.

Introduction

Nous avons tous deux points communs. Nous sommes tous des personnes juridiques. La personne
juridique occupe une place prépondérance dans le droit. Il y a une primauté par rapport à la notion
de bien. La personne occupe une place prépondérante dans le Code civil puisque c’est le premier
titre et premier chapitre. L’essentiel des dispositions qui suivent les personnes sont consacrés au
droit des biens. La diversité des personnes est colossale en droit. Les règles du droit des biens ont été
pensées et conceptualiser au service et à partir de la notion de personne. Toute personne mais
uniquement les personnes ont un patrimoine. Seuls les personnes juridiques ont un patrimoine. Le
patrimoine signifie que toutes personnes juridiques disposent d’une universalité de droit. Le
patrimoine est composé d’un ensemble de droit subjectifs et d’un ensemble d’obligations et de
devoirs. Le patrimoine se compose de tous les biens comme les créances. Le patrimoine a été
conceptualisé pour les personnes parce que ces dernières peuvent détenir une chose comme un
droit de propriété. Le droit de propriété rassemble trois prérogatives qui sont le fructus, l’abusus et
l’usus. La personne a des pouvoirs sur les choses. Il existe en droit une distinction entre les personnes
et les choses. Il y a donc une distinction entre les sujets de droits et les objets de droit. Seuls les
sujets de droit sont dignes d’une protection particulière par le droit. Les personnes relèvent de
l’existence et les choses relèvent de la possession, de l’appropriation. Si cette notion de personne a
une place prépondérance, c’est que les personnes ont un domaine spécial. Ce qui n’est pas une
personne est une chose. Hier, l’avènement du Code civil reposait sur une conception humaniste du
droit. L’avènement du Code civil est hérité de la philosophie des Lumières. Le droit est pensé pour et
par les individus. L’individu est un acteur de la vie sociale primordial. Depuis les années 1950, il y a un
phénomène de fondamentalisation du droit. Tous les droits de la personnalité deviennent de plus en
plus des droits fondamentaux puisqu’ils ont une valeur supra-législative. La Cour de cassation, la
convention européenne des droits de l’homme développe ce type de droit subjectif. Aujourd’hui, on
parle plutôt de la personne humaine. La primauté de la personne juridique par rapport aux biens
commence à s’étendre jusqu’à la personne morale.

Le mot personne vient du mot latin personare qui signifie ceux par quoi le son se manifeste.
Personare renvoie au masque de théâtre que porte un personnage pour incarner. Tous les individus
ont le droit de porter un masque parce qu’elles ont un masque de la personnalité juridique. Au côté
des personnes physiques, il y a des personnes morales. C’est un groupement de personnes qui
poursuit la réalisation d’un intérêt licite et ce groupement doit avoir une organisation portant de
poursuivre cet intérêt collectif. Etre humain et personne ne sont pas synonymes. Toute personne
juridique n’est pas un être humain. La personne juridique est une technique, une construction du
droit. La personnalité juridique est l’aptitude d’une personne a être titulaire de droit subjectifs et a
être assujettis à des obligations. Seul une personne juridique peut contractée. Seul une personne
juridique peut invoquer le droit à la vie… Le décrêt du 27 avril 1848: esclaves considérés comme des
choses. Historiquement, les personnes emprisonnées étaient considérer comme civilement morte.
Elles n’étaient plus considérer comme une personne juridique. Ceci fut abroger par une loi du 31 mai
1854.

La notion de personne est fonctionnelle. C’est une notion juridique qui dépend des effets de droit
que l’on peut lui attacher. Cette notion fonctionnelle est évolutive. Elle peut varier en fonction de
l’utilité. La notion de personne est attribuée au seul être humain. La personnification désigne la
capacité à être sujet de droit. La personne est aussi une réalité. Doubles évolutions: évolution
sociologique, historique résulte d’une volonté de préserver notre humanité. La personne physique
n’est plus seulement considérer comme une personne mais aussi comme une personne appartenant
à l’humanité. Comme telle elle fait l’objet d’une protection particulier. C’est cette protection
particulière qui reprend le critère de la dignité de la personne humaine. Dignitas est resté dans sa
fonction. On doit préserver la personne humaine pour ne pas qu’on lui porte atteinte. Le droit dans
certaines circonstances protègent la personne des fois contre elle-même. L’arrêt du Conseil d’Etat de
commune de Morsang-sur-Orge, le lancé de nains. Il s’agissait d’une personne de petite taille qui
s’habillait avec une combinaison de canards. Ce dernier était consentant à l’atteinte de son intégrité
physique. Le Conseil d’Etat a considéré que ce dernier en faisant des lancées de nains portait atteinte
à son intégrité physique. Ce dernier en faisant cette activité était considéré comme une chose. La
volonté du Conseil d’Etat était de protéger l’intégrité physique de cette personne. Néanmoins, en
droit chacun à la libre disposition de son corps.

IVG: équilibre entre la vie d’un être humain à une personne en devenir et d’une part à la protection
de vie privée d’une femme qui ne veut pas subir une grossesse. En dessous de 12 semaines, l’IVG est
possible sans invoquer un motif. Dès lors que l’on dépasse le stade des trois ans, le droit à la vie
l’emporte sur le principe de la disposition de la femme qui est enceinte.

Partie 1: L’existence des personnes

L’existence des personnes ne se limitent pas au fait d’exister. Ce n’est pas l’existence matérielle.
Même si la personnalité renvoie à une même technique juridique et même si les personnes morales
ont été imaginer en miroir, on ne peut considérer que l’existence des personnes physiques reposent
sur un même processus que les personnes morales. On distingue les personnes physiques et les
personnes morales. Les personnes physiques sont liées à la vie. Ce sont des être de cher et de sang.
Les personnes morales n’acquièrent pas la personnalité juridique par la naissance. Les personnes
sont moins capables que les personnes physiques. Les personnes morales ont une capacité de
jouissance spéciale.

Partie 2: La protection des personnes physiques

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