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Exercice 1
A2. Soit (E’) : y '+ y = 0 ⇔ y ' = − y qui est une équation différentielle de la forme y’ = ay. Elle a donc pour solution
les fonctions de la forme y ( x ) = Ke − x où K ∈ ℝ .
A3. v est solution de (E) ssi v '+ v = e − x ssi v ' + v = u '+ u d’après le A1
ssi ( v − u ) '+ ( v − u ) = 0 par linéarité de la dérivation
ssi v – u est solution de (E’).
A4. D’après A2 et A3, on en déduit que v est solution de (E) ssi v – u est solution de (E’)
ssi v – u est de la forme Ke − x , K réel.
Par conséquent les solutions de (E) sont les fonctions v définies par v( x) = u ( x) + Ke − x , K ∈ ℝ avec u ( x) = xe − x .
A5. Soit g une solution de (E) : la condition initiale g(0) = 2 donne 2 = u (0) + Ke −0 ⇔ 2 = K .
Ainsi, v( x) = xe− x + 2e − x = e− x ( x + 2 ) .
B1.
> Les fonctions f k sont dérivables et on a f 'k ( x) = −e− x ( x + k ) + e − x × 1 = e − x (1 − x − k ) .
> La fonction exp étant strictement positive, f k est du signe de la fonction affine 1 – x – k.
Ainsi :
x -∞ 1-k +∞
f 'k + 0 -
f k (1 − k )
fk ր
−∞ ց −∞
1 − k 1 − k 1 − k
B2. La point M k a pour coordonnées cad − (1− k ) = donc ce point appartient bien à la
f k (1 − k ) e (1 − k + k ) e − (1− k )
courbe représentant x ֏ e− x .
B3ab. D’après le tableau de variation précédent, Γ k a un sommet au point d’abscisse 1 – k : seule une courbe
proposée a un sommet au point d’abscisse –1. Elle représente donc Γ 2 (notre fonction v de A5 !).
B4.
u = x + 2 u ' = 1
> On a −x
⇒ −x
donc d’après la formule d’IPP on a
v ' = e v = − e
∫ ( x + 2) e
2 2
−x
dx = [−( x + 2)e − x ]02 − ∫ −e − x dx = −4e −2 + 2 − [e − x ]02 = −5e −2 + 3 .
0 0
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> La fonction x ֏ ( x + 2 ) e − x étant continue et positive sur [0 ;2], l’intégrale correspond à l’aire géométrique du
domaine D des points situés entre la courbe et l’axe (Ox) et qui ont une abscisse comprise entre 0 et 2.
Exercice 2
2a.
n
convergent vers 1.
> Leur différence tend donc vers 0.
> un +1 − un = 1 − 10− n −1 − 1 + 10− n = 10− n (1 − 10−1 ) = 0,9 × 10− n > 0 donc cette suite est croissante.
> vn +1 − vn = 1 + 10− n −1 − 1 − 10− n = 10− n (10−1 − 1) = −0,9 × 10− n < 0 donc cette suite est décroissante.
=> Les deux suites sont donc adjacentes.
2b. Les deux suites divergent vers +∞ donc elles ne peuvent être adjacentes (sinon elles convergeraient !).
2c.
( −1) ( −1)
n n
1 1
> Comme pour tout n on a − ≤ ≤ , d’après le théorème des gendarmes la suite tend vers 0.
n n n n
Les deux suites sont donc convergentes vers 1.
> Par contre vn oscille donc elle n’est pas monotone (calculer par exemple les 3 premiers termes) : les deux suites
ne peuvent donc être adjacentes.
3.
> Comme un tend vers 1, si on veut que les deux suites soient adjacentes il faut déjà que vn tende aussi vers 1.
Par continuité de la fonction ln, la suite vn tend vers ln(a) et ln(a) = 1 donne a = e.
Ainsi il est déjà nécessaire que a = e.
> Vérifions si pour a = e ces deus suites sont adjacentes.
1 1 1
=> un est croissante puisque un +1 − un = − + = >0
n + 1 n n ( n + 1)
1
=> vn est croissante puisque le suite n ֏ , la fonction ln croit d’où le résultat par composée.
n
=> un − vn tend bien vers 0 puisque ces deux suites tendent vers 1.
Les deux suites sont donc adjacentes.
Exercice 3
1.
3 2 1
> Il a = 120 façons de piocher 3 boules parmi 10 : il y a = 21 façons de piocher les 2 blanches et = 3
10 7 3
façons de piocher la noire.
21× 3 21
> La probabilité cherchée est donc p = = : réponse A.
120 40
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2. Vu qu’il y a remise, tous les tirages sont indépendants. On répète donc 5 fois la même épreuve et ceci de manière
indépendante. Nous sommes en présence d’un schéma de bernoulli.
3
Si X désigne la v.a. qui compte le nombre de boules noires tirées, X suit une loi binomiale B 5; .
10
3 2
3 3 7 3 2
Ainsi p ( X = 3) = × × : réponse C (puisque = ).
5 10 10 5 5
3. Soit B l’événement la boule est blanche et G l’événement « le joueur gagne ». Voici l’arbre pondéré associé à la
situation :
1/6 G > D’après la formule de probabilité totale on a
B
7/10 5/6
G (
p (G ) = p ( B ∩ G ) + p B ∩ G = ) 7 1 3 1 23
× + × =
10 6 10 4 120
.
1/4 G 7
p(B ∩G)
3/10
14
B > La probabilité cherchée est alors pG ( B ) = = 60 =
3/4 G p (G ) 23 23
120
réponse B.
4. D’après le cours, pour une loi continue, on a p ( a ≤ X ≤ b ) = ∫a f (t )dt : une loi exponentielle ayant pour densité
b
Exercice 4
Soit α = 1 + i 3 et A(2).
1a. On a :
> α 2 − 4α = 1 − 3 + 2i 3 − 4 − 4i 3 = −6 − 2i 3
> 2α − 8 = 2 − 2i 3 − 8 = −6 − 2i 3
On a donc bien α 2 − 4α = 2α − 8 .
2b.
π π
π
( z − 0) ⇔ z ' = e 3 z
i i
> L’écriture de la rotation de centre O et d’angle est z '− 0 = e 3
donc E est d’affixe
3
π π
i i
z E = e 3 z D = 2e 3 eiθ .
π π
π π 1 i 3 α
> On remarque enfin que e 3 = cos + i sin = +
i i
= (cad que α = 2e 3 ).
3 3 2 2 2
=> On obtient bien zE = α e . iθ
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z B + z D α + 2eiθ α
3c. D’après le cours zF = = = + eiθ
2 2 2
α eiθ + α
3b. On admet que zG = .
2
α eiθ + α
− 2 × 22 iθ
zG − 2 αe +α − 4
On a =
z F − 2 α + 2e
2
iθ
=
α + 2eiθ − 4
or d’après le 1a on a (
α 2 − 4α = 2 α − 4 ) donc on obtient
−2
2
α 2 − 4α
α eiθ +
zG − 2 2 α 2eiθ + α − 4 α
= iθ
= × = .
zF − 2 α + 2e − 4 2 α + 2eiθ − 4 2
π
α
( zF − 2 ) = e 3 ( zF − 2 ) d’après 2b.
i
> Par conséquent on trouve que zG − 2 =
2
π
> On reconnaît alors l’écriture complexe de l’image de F par la rotation de centre A(2) et d’angle : le triangle
3
π
GAF est donc isocèle en A (car une rotation conserve les longueurs) et l’angle en A est .
3
=> Ce triangle est donc équilatéral.
π
4. On a donc AF² = f (θ ) et le minimum éventuel de f, d’après le tableau de variation est en − ou π .
6
π π
De plus f − = ... = 4 − 2 3 et f (π ) = 7 > f ( ) .
6 6
π
La fonction f admet donc un minimum en x = − , qui est positif (donc AF² peut l’atteindre) : la conjecture est
6
vérifiée.
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