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05extrait Quadripoles Parametres S 2 PDF
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1 Introduction 2
1
Chapitre 1
Introduction
Nous avons choisi de présenter une théorie de la propagation la plus générale possible.
Le modèle à constantes réparties que nous utilisons est, comme nous le verrons dans
le chapitre 2 très général. Il permet de traiter bien d’autres applications que celle de la
propagation le long d’une ligne de transmission usuelle.
Cependant, pour ne pas nuire à la clarté de l’exposé, les notations et le vocabulaire
utilisés seront ceux classiquement employés depuis de nombreuses années, pour décrire la
théorie des lignes de transmission.
Nous n’utiliserons que les variables tension et courant, dans le plan de la notation
complexe puisque seul le comportement en régime sinusoïdal permanent sera décrit.
L’analyse des champs éléctromagnétiques ne sera pas abordée, même celle se limitant
au cas usuel d’ondes transverses électromagnétiques. C’est cependant le seul procédé cor-
rect en haute fréquence : les notions de tension et de courant devenant de plus en plus
contestables. Sachez que les premiers théoriciens de la radioélectricité (Hertz, Poincaré,
Mie,....) ont envisagé la ligne de transmission, comme un guide d’ondes électromagnétique
se propageant dans le diélectrique dans lequel cette ligne est plongée. Ce n’est pas la théo-
rie développée dans les chapitres suivants. La théorie que nous allons développer, comme
extension des circuits de Kirchhoff, a été inventée et mise au point par Lord Kelvin et
Oliver Heaviside.
2
Chapitre 2
I(z) I(z+dz)
Z
V(z) Y V(z+dz)
z z+dz
Z = R + jLω ou Z = R + pL
Y = G + jCω ou Y = G + pL
Bien entendu, Z et Y sont deux variables totalement décorrélées, ce qui veut dire qu’en
aucun cas, Y n’est égal à Z −1 .
Par contre, Z et Y sont des nombres complexes car la résolution se fait en régime
sinusoïdal permanent (jω) soit dans le plan de Laplace auquel cas v (z, t) et i (z, t) sont
3
PAD - Module Lignes de Transmission : Bases sur les lignes de transmission 4
remplacés par I (z, p) et V (z, p). Pour analyser le circuit, on applique les lois de Kirchhoff
en tension et en courant.
Le différentiel de courant : I (z) − I (z + dz) est égal au courant qui parcourt l’admit-
tance Y :
I (z) − I (z + dz) = Y dzV (z + dz)
Le différentiel de tension : V (z) − V (z + dz) est égal à la chute de tension aux bornes
de l’impédance Z :
V (z) − V (z + dz) = ZdzI (z)
d2 I dY dV d2 I dY −1 dI
− 2
= V + Y → − 2
= × − Y ZI
dz dz dz dz dz Y dz
d2 V dZ dI d2 V dZ −1 dV
− 2 = I +Z →− 2 = × − Y ZV
dz dz dz dz dz Z dz
Dans le cas général des lignes non uniformes (les paramètres linéiques sont fonctions de
z : Z (z) et Y (z)), tension et courant sont solutions des équations différentielles suivantes :
d2 V 1 dZ dV
2
= ZY V + (2.3)
dz Z dz dz
d2 I 1 dY dI
= ZY I + (2.4)
dz 2 Y dz dz
Dans le cas particulier des lignes uniformes, les paramètres linéiques ne dépendent
pas de z ; les équations précédentes se simplifient. V et I satisferont la même équation
différentielle :
d2 V
− ZY V = 0 (2.5)
dz 2
d2 I
− ZY I = 0 (2.6)
dz 2
X 2 − ZY = 0
PAD - Module Lignes de Transmission : Bases sur les lignes de transmission 5
√
a pour racine : ± ZY .
Les équations 2.5 et 2.6 ont donc comme solution :
√ √
ZY z ZY z
V (z) = V+ e− + V− e (2.7)
√ √
− ZY z ZY z
I (z) = I+ e + I− e (2.8)
Utilisant les deux définitions précédentes (ZC et γ) dans les relations 2.7 et 2.8, on
obtient la forme plus compacte suivante :
I1 I2
vers vers
V V2
alimentation 1 utilisation
z
-L 0
Le tronçon de ligne peut donc être considéré comme un quadripôle ; les conventions
de signe utilisées pour les tensions et les courants aux deux accès sont celles classiques
en théorie des circuits de Kirchhoff. Ecrivons que les relations 2.14 et 2.15 sont satisfaites
aux deux accès.
Accès 1 :
Accès 2 :
V2 = V (0) = V+ + V− (2.18)
I2 = I (0) = −YC (V+ − V− ) (2.19)
Notre objectif est d’obtenir une vision quadripolaire du tronçon de ligne de longueur
L. Les équations 2.16, 2.17, 2.18 et 2.19 font intervenir deux paramètres V+ et V− ; pour
définir la matrice de chaîne, nous devons exprimer (V1 , I1 ) en fonction de (V2 , −I2 ).
PAD - Module Lignes de Transmission : Bases sur les lignes de transmission 7
La résolution des équations 2.18 et 2.19 permet d’obtenir facilement les relations sui-
vantes :
1
V+ = (V2 − ZC I2 ) (2.20)
2
1
V− = (V2 + ZC I2 ) (2.21)
2
Utilisant les relations précédentes 2.20 et 2.21, dans 2.16 et 2.17, ces relations se
modifient de la façon suivante :
V1 = V+ eγL + V− e−γL = 21 (V2 − ZC I2 ) eγL + 12 (V2 + ZC I2 ) e−γL
Soit :
eγL + e−γL eγL − e−γL
V1 = V2 + ZC (−I2 ) (2.22)
2 2
I1 = YC V+ eγL − V− e−γL = YC 21 (V2 − ZC I2 ) eγL − 12 (V2 + ZC I2 ) e−γL
Soit :
eγL − e−γL eγL + e−γL
I1 = YC V2 + (−I2 ) (2.23)
2 2
Avec le formalisme matriciel, les vecteurs colonnes et en utilisant les relations de
définition des fonctions hyperboliques, les relations 2.22 et 2.23 peuvent se mettre sous la
forme :
V cosh γL Z sinh γL V
1 C 2
= (2.24)
I1 YC sinh γL cosh γL −I2
La matrice 2 × 2 définie par la relation 2.24 est la matrice de chaîne du tronçon de
ligne de longueur L, considérée comme un quadripôle au sens de Kirchhoff.
Le déterminant de cette matrice : ∆ = cosh2 γL − sinh2 γL est égal à 1 indiquant que
le quadripôle (longueur de ligne de transmission) est réciproque.
Connaissant littéralement la matrice de chaîne (formule 2.24), on peut déterminer
les expressions des autres matrices caractérisant un quadripôle de Kirchhoff. La matrice
impédance s’écrit en particulier :
coth γL 1
sinh γL
[Zij ] = ZC 1
(2.25)
coth γL
sinh γL
Ze = ZC (2.31)
I(z) I2
V(z) V2
Z(z)
z
z 0
Il suffit de rapporter dans les expressions générales 2.14 et 2.15, les expressions 2.20 et
2.21 exprimant V+ et V− en fonction de V2 et I2 . Le calcul est semblable à celui effectué
dans le paragraphe précédent (dans le cas L = −z). On obtient les relations suivantes :
L’impédance dans un plan d’abscisse z est par définition l’impédance appelée Z (z)
par laquelle on peut remplacer l’accès utilisation de la ligne (accès 2) sans modifier le
comportement de l’accès alimentation (accès 1). Conformément à la figure 2.3, on peut
écrire :
V (z) V2 cosh γz + ZC I2 sinh γz
Z (z) = =− (2.34)
I (z) YC V2 sinh γz + I2 cosh γz
Si l’on suppose de plus que l’extrémité réceptrice est raccordée à un dipôle d’utilisation
modélisé par une impédance Zu , on a la condition de fermeture :
V2 = −Zu I2
Cas V− = 0
e−αL δ (t − kL)
C’est une réplique de l’impulsion d’entrée, atténuée d’un facteur e−αL et décalée d’un
1
retard kL correspondant au temps mis par l’onde, se déplaçant à la vitesse vϕ = k
= ωβ ,
pour parcourir la distance L.
Cas V+ = 0
On peut faire des raisonnements en tout point semblable aux précédents. Le point
de départ est toujours, les équations 2.14 et 2.15. On met en évidence encore une onde
progressive, dont la vitesse de phase est cette fois-ci négative et a pour valeur :
ω
vϕ = −
β
L’onde se propage alors dans la direction des z négatifs, donc avec nos notations, de
droite à gauche. Si l’utilisation est toujours à droite, on parlera d’onde réfléchie sur la
charge.
Tous les développements faits dans le cas V− = 0 peuvent être reproduit dans ce cas.
Nous allons sur un exemple mettre clairement en évidence cette notion de ”stationna-
rité”. Supposons que la ligne soit terminée en z = 0 par un circuit ouvert : I (0) = 0. La
relation 2.15 impose : V− = V+ . La relation 2.14 devient donc :
V (z) = V+ e−γz + e+γz
Supposons de plus que la ligne est sans pertes (α = 0) et que l’origine du temps est
choisie de façon telle que V+ soit réel positif. On peut alors écrire :
V (z) = V+ e−jβz + e+jβz
v (z, t) = Re V (z) ejωt = V+ [cos (ωt − βz) + cos (ωt + βz)]
Soit :
v (z, t) = 2V+ cos (ωt) cos (βz) (2.43)
Pour obtenir l’expression du courant, on reprend l’équation 2.1 appliquée aux lignes
sans pertes ; quelques calculs conduisent à la relation :
Les deux variables, espace (z) et temps (t) apparaissent de façon séparée dans les
équations 2.43 et 2.44.
Si l’on se place en une abscisse quelconque (z donné), tension et courant s’expriment
en fonction du temps par une fonction cissoïdale : leur amplitude est indépendante du
temps : elle est stationnaire.
Sur la ligne, apparaissent des minima et des maxima de tension et de courant, dont
les positions sont fixes.
Si l’on compare 2.43 et 2.44, on constate que courant et tension sont déphasés de π/2
que l’on s’intéresse à la variation temporelle (sin ωt → cos ωt) ou à la variation spatiale
(sin βz → cos βz)
ω en temporel joue le même rôle que β en spatial. Donc il est judicieux de faire
correspondre ω = 2π/T avec β = 2π/λ.
T est la période temporelle ; λ apparaît comme la période spatiale : on l’appelle lon-
gueur d’onde.
On définit le coefficient de réflexion par le rapport des amplitudes complexes des ondes
réfléchie et incidente (en regardant vers les z croissants : l’alimentation est donc à gauche
et l’utilisation à droite) :
∆ V− eγz V− 2γz
Γ (z) = = e (2.45)
V+ e−γz V+
PAD - Module Lignes de Transmission : Bases sur les lignes de transmission 13
Les équations particulières 2.47 et 2.48, définies dans le plan de l’utilisation peuvent
alors se généraliser dans un plan d’abscisse z ; on a :
V (z) 1 + Γ (z)
Z (z) = = ZC (2.51)
I (z) 1 − Γ (z)
ou :
Z(z)
Z (z) − ZC ZC
−1
Γ (z) = = Z(z)
(2.52)
Z (z) + ZC +1
ZC
Les relations que nous venons d’établir sont la base des techniques de l’ingénieur
associées aux lignes de transmission.
Si l’on connaît les paramètres de la ligne (ZC , γ) et l’impédance en un plan d’abscisse
quelconque, on peut calculer l’impédance en tout autre plan, en particulier, l’impédance
d’utilisation.
Le coefficient de réflexion joue le rôle d’intermédiaire de calcul. Pour se rendre compte
de l’efficacité de cet outil, il suffit de réécrire la relation 2.45 de la façon suivante :
Les variations du facteur d’atténuation e−αz étant uniformes, les valeurs extrêmes des
modules de la tension et du courant correspondent aux valeurs extrêmes |1 + Γ (z)| et
|1 − Γ (z)|. Les vecteurs 1 + Γ (z) et 1 − Γ (z) sont facilement construits dans le plan
complexe, à partir du vecteur Γ (z), conformément à la figure 2.5.
L’examen de la figure 2.5 montre aussi que ces valeurs extrêmes correspondent à la
situation pour laquelle Γ (z) est réel, positif ou négatif, dans le cas d’une ligne sans pertes
(α = 0) ; de plus, dans ce cas, la tension passe par un maximum quand le courant passe
par un minimum.
Les propriétés précédentes ne sont pas vraies en présence de pertes, comme on le voit
facilement sur la figure 2.5.
PAD - Module Lignes de Transmission : Bases sur les lignes de transmission 16
soit :
m m
v (t) = V cos ω 0 t + cos (ω 0 + ∆ω) t + cos (ω 0 − ∆ω) t (2.56)
2 2
v (t) a donc trois composantes fréquentielles (ω0 , ω 0 + ∆ω, ω 0 − ∆ω) auxquelles il corres-
pond trois facteurs de propagation : (α0 , β 0 ), (α0 + ∆α, β 0 + ∆β) et (α0 − ∆α, β 0 − ∆β).
Supposons pour terminer que la ligne est infinie, c’est à dire qu’il n’y a pas d’ondes
stationnaires.
A une distance l du plan d’excitation de la ligne, en appliquant le principe de super-
position, la tension résultante sera la somme des tensions causées par les trois excitations,
aux pulsations ω 0 , ω0 + ∆ω, ω 0 − ∆ω. Soit :
m −(α0 +∆α)l
v (t, l) = V e−α0 l cos (ω 0 t − β 0 l) +
2
e cos [(ω0 + ∆ω) t − (β 0 + ∆β) l]
m −(α0 −∆α)l
+2e cos [(ω0 + ∆ω) t − (β 0 + ∆β) l]
(2.57)
Faisant l’hypothèse supplémentaire que le facteur d’atténuation α ne dépend pas de
la fréquence (∆α = 0), la relation 2.57 peut se mettre sous la forme suivante :
On peut associer aux ondes incidente et réfléchie, les puissances P+ et P− telles que :
P+ = 1
2
|V+ |2 YC∗ e−2αz et P− = − 12 |V+ |2 YC∗ |Γ| e−2αz de telle sorte que la relation suivante
est vraie :
1
|V+ |2 YC∗ e−2αz 1 − |Γ|2
P+ + P− = (2.63)
2
La puissance active associée à la superposition de ces deux ondes de puissance vaut
donc :
1
|V+ |2 (ReYC ) e−2αz 1 − |Γ|2
Re (P+ + P− ) = (2.64)
2
La puissance active n’étant pas calculée à l’aide d’une relation linéaire, il n’est pas
anormal que, dans le cas général, comme on peut s’en rendre compte en comparant les
relations 2.62 et 2.64, la puissance transmise n’est pas la somme des puissances associées
aux ondes progressives, incidente et réfléchie.
L’égalité est obtenue uniquement lorsque l’impédance caractéristique est réelle ou
lorsque le coefficient de réflexion prend des valeurs réelles. Dans le cas général, il y a
présence d’un terme supplémentaire de valeur :
ImYC
2ImΓ
ReYC
Ce terme rend certainement compte de l’interaction entre les ondes incidente et réflé-
chie ; son interprétation physique n’est pas évidente. Dans le cas particulier d’une impé-
dance caractéristique réelle, on a l’égalité : ReP = Re (P+ + P− ) ce qui rend particuliè-
rement attractif le raisonnement en ondes progressives, incidente et réfléchie.
Z = jX et Y = jB
Dans les mêmes hypothèses, l’application de la formule 2.13, permet de conclure que
l’exposant de propagation est imaginaire pur :
√ √
γ = ZY = j XB = jβ (2.66)
|Γ (z)| reste donc constant, quelque sot le plan d’abscisse z ; |Γ (z)| = |Γu |.
Le module du coefficient de réflexion est un invariant le long de la ligne. Comme noté
sur la figure 2.5 et dans le paragraphe 2-1-6, l’extrémité du vecteur Γ (z) décrit dans le
PAD - Module Lignes de Transmission : Bases sur les lignes de transmission 20
plan complexe, un arc de cercle centré à l’origine ; le point représentatif tourne dans le
sens des aiguilles d’une montre lorsqu’on se déplace vers le générateur.
Les relations de passage entre coefficient de réflexion Γ (z) et impédance en un plan
d’abscisse z sont inchangées :
1 + Γ (z)
Z (z) = RC (2.75)
1 − Γ (z)
Z (z) − RC
Γ (z) = (2.76)
Z (z) + RC
Les expression générales 2.54 et 2.55 concernant la tension, le courant et la puissance
le long de la ligne s’obtiennent facilement en imposant α = 0 :
1 |V+ |2
ReP = 1 − |Γ|2 (2.79)
2 RC
La relation 2.78, comme on l’a déjà signalé dans le paragraphe 2-1-8, conduit à une
interprétation physique fondamentale : la puissance active transportée peut se calculer
en additionnant algébriquement la puissance active transportée par l’onde progressive
incidente et la puissance active transportée par l’onde progressive réfléchie.
Une charge passive, par définition, ne peut que prélever de la puissance active sur la
ligne, soit :
Ru ≥ 0 =⇒ ReP (0) ≥ 0
|Γu |2 ≤ 1
Le cercle de rayon unité est donc fondamental dans le plan complexe : l’extrémité du
vecteur Γ (z) doit toujours se trouver dans son intérieur. Cette remarque ne s’applique
pas dans le cas de charges actives, la partie réelle de l’impédance Ru pouvant alors être
négative : |Γu | peut alors être supérieur à l’unité. C’est le cas pour des amplificateurs en
réflexion.
L’extrémité de Γ (z) tournant sur un cercle et les expressions 2.77 et 2.79 faisant
intervenir e−jβz , ces relations impliquent des variations périodiques pour la tension et le
courant le long de la ligne.
PAD - Module Lignes de Transmission : Bases sur les lignes de transmission 21
On calcule facilement le module de ces expressions qu’on peut mettre sous la forme :
Les valeurs extrémales des modules, aussi bien pour la tension que pour le courant
s’obtiennent aux abscisses où le coefficient de réflexion est réel. Soit, conformément à la
figure 2.5 :
2.3 Applications
Rdz Ldz
Cdz Gdz
α2 − β 2 = RG − ω 2 LC (2.90)
de la fréquence (ce qui n’est pas réaliste dans une grande bande de fréquence), on aboutit
aux conclusions suivantes :
A fréquence nulle, ces deux fonctions (α et β) passent par un minimum :
√
αmin = RG ; β min = 0 (2.94)
Une situation très particulière est celle pour laquelle la condition suivante est réalisée :
R L
= (2.96)
G C
L’impédance caractéristique, bien que la ligne ait des pertes, a une valeur réelle :
R L
ZC = RC = = (2.97)
G C
L’affaiblissement est constant :
√
αmax = αmin = RG (2.98)
Les propriétés précédentes, en régime fréquentiel sont celles d’une ligne non-dispersive ;
c’est pourquoi, la relation 2.96 est appelée condition de non-dispersion. En régime tem-
porel quelconque, on démontre que la dispersion entraîne la distorsion du signal transmis.
PAD - Module Lignes de Transmission : Bases sur les lignes de transmission 24
La relation 2.96 revêt donc une grande importance lorsqu’on étudie la propagation sur les
lignes de transmission de signaux impulsionnels.
La figure 2.8 représente les variations de α et β en fonction de ω, lorsque la condition
de non-dispersion (ou de non distorsion) est satisfaite.
1 dz
Cp
1 dz
Lp
F. 2.9 — Modélisation par capacité série - bobine parallèle d’une section infinitésimale.
Puisque
1 1
Z= et Y = (2.100)
Cp pL
on obtient, dans le plan de Laplace, les expressions suivantes pour l’impédance caracté-
ristique et l’exposant de propagation :
L 1 1
ZC ≡ RC = ; γ= (2.101)
C p LC