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ÉDITION ÉLECTRONIQUE
Londres, 2010
Seconde
Édition édition, 2010
électronique, 2011
PUBLICATION DE L’OMI
Numéro de vente : ED982F
ISBN 978-92-801-2389-0
La présente publication a été établie à partir des documents officiels de l’OMI et tous les efforts ont
été faits pour éliminer les erreurs et reproduire fidèlement le texte original. L’attention du lecteur est
attirée sur le fait que, en casPUBLICATION
de divergence, c’est
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texte officiel de l’OMI qui fait foi.
Les droits de reproduction et/ou de traduction de cet ouvrage peuvent être cédés.
Pour plus de renseignements, contacter le Service des publications de l’OMI
à l’adresse copyright@imo.org.
iii
iv
vi
vii
viii
.1 par les amendements de mai 2006, qui ont été adoptés par la
résolution MSC.207(81) et sont entrés en vigueur le 1er juil-
let 2010;
Chapitre I
Généralités
1.1 Définitions
1.1.5 L’angle de la rampe de lancement est l’angle que forme par rapport
à l’horizontale le rail de largage de l’embarcation de sauvetage en position
de largage lorsque le navire est sans différence.
1.1.9 L’angle d’impact dans l’eau est l’angle que forme avec l’horizontale
le rail de largage d’une embarcation de sauvetage au moment du contact
initial avec l’eau.
1.1.10 Les termes utilisés dans le présent recueil ont la même signification
que ceux qui sont définis à la règle III/3.
.10 chaque fois qu’il convient, être protégés contre les courts-
circuits afin d’éviter des dommages ou des lésions.
*
Se reporter à la Recommandation sur l’utilisation et la pose de matériaux
rétroréfléchissants sur les engins de sauvetage que l’Organisation a adoptée par la
résolution A.658(16), telle qu’elle pourrait être modifiée.
Chapitre II
Engins de sauvetage individuels
10
11
2.2.1.3 Si une brassière de sauvetage pour adulte n’est pas conçue pour
la corpulence de personnes d’un poids de 140 kg et d’un tour de poitrine
de 1 750 mm, elle doit être dotée d’accessoires appropriés qui permettent
de la fixer sur de telles personnes.
12
2.2.1.5 Une brassière de sauvetage pour adulte doit être d’une construction
telle que :
*
Se reporter à la Recommandation révisée sur la mise à l’essai des engins de
sauvetage que l’Organisation a adoptée par la résolution MSC.81(70), telle que
modifiée.
13
*
Se reporter à l’illustration de la page 13 du Guide de poche sur la survie en eau
froide et à la Recommandation révisée sur la mise à l’essai des engins de sauvetage
(résolution MSC.81(70), telle que modifiée).
14
2.2.1.11 Une brassière de sauvetage doit avoir une flottabilité qui ne soit
pas réduite de plus de 5 % après une immersion de 24 h en eau douce.
*
Se reporter aux Symboles relatifs aux engins et dispositifs de sauvetage que
l’Organisation a adoptés par la résolution A.760(18), telle que modifiée.
15
2.2.1.16 Une brassière de sauvetage doit être dotée d’une ligne flottante
ou autre dispositif que l’on puisse déployer pour l’attacher à la brassière de
sauvetage d’une autre personne dans l’eau.
2.2.1.17 Une brassière de sauvetage doit être dotée d’un moyen permettant
à un sauveteur de tirer hors de l’eau et hisser dans une embarcation, un
radeau ou un engin de sauvetage la personne qui porte cette brassière.
16
*
Se reporter au paragraphe 3.1.3 de la Recommandation révisée sur la mise à l’essai
des engins de sauvetage que l’Organisation a adoptée par la résolution MSC.81(70),
telle que modifiée.
17
2.3.1.5 Une combinaison d’immersion qui est flottante et est conçue pour
être portée sans brassière de sauvetage doit être pourvue d’une ligne flottante
ou autre dispositif qui puisse être libéré pour l’attacher à la combinaison
portée par une autre personne dans l’eau.
18
doit figurer sur la combinaison d’immersion, indiquant que celle-ci doit être
portée avec une brassière de sauvetage compatible.
19
2.4.1.3 Une combinaison de protection contre les éléments doit être munie
d’un appareil lumineux satisfaisant aux prescriptions du paragraphe 2.2.3
de manière à pouvoir satisfaire aux dispositions des paragraphes 2.2.3.1.3
et 2.4.1.2.2, et du sifflet prescrit au paragraphe 2.2.1.14.
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21
Chapitre III
Signaux visuels
3.1 Fusées à parachute
3.1.1 La fusée à parachute doit :
.1 être contenue dans une enveloppe résistante à l’eau;
.2 comporter un mode d’emploi ou un schéma d’utilisation bref
et clair imprimé sur son emballage;
.3 comprendre un dispositif d’allumage incorporé; et
.4 être conçue de façon à ne pas gêner la personne qui la tient
lorsqu’elle est utilisée conformément au mode d’emploi du
fabricant.
22
23
Chapitre IV
Embarcations et radeaux de sauvetage
4.1 Prescriptions générales applicables
aux radeaux de sauvetage
4.1.1.2 Le radeau de sauvetage doit être construit de façon telle que, lorsqu’il
est lancé à la mer d’une hauteur de 18 m, le radeau et son équipement
continuent de fonctionner de manière satisfaisante. S’il doit être arrimé à
une hauteur de plus de 18 m au-dessus de la flottaison d’exploitation la
moins élevée, il doit être d’un type qui a subi avec succès un essai de chute
d’une hauteur qui soit au moins égale à celle à laquelle il doit être arrimé.
24
4.1.2.2 Sauf dans le cas des radeaux de sauvetage qui sont destinés à être
mis à l’eau au moyen d’un dispositif approuvé satisfaisant aux prescriptions
de la section 6.1 ou qui ne sont pas censés être transférés aisément d’un
bord à l’autre du navire, la masse totale du radeau, de son enveloppe et de
son armement ne doit pas dépasser 185 kg.
4.1.3.2 Le radeau de sauvetage doit être muni d’une bosse résistante d’une
longueur au moins égale à 10 m plus la distance entre la position d’arrimage
et la flottaison d’exploitation la moins élevée ou d’une longueur de 15 m si
cette dernière valeur est supérieure. La résistance à la rupture de la bosse
et de ses accessoires, y compris de son dispositif d’attache au radeau de
25
4.1.3.3 Un feu extérieur à commande manuelle doit être fixé dans la partie
supérieure de la tente ou de la structure du radeau de sauvetage. Il doit être
blanc et pouvoir fonctionner de façon continue pendant 12 h au moins avec
une intensité lumineuse de 4,3 cd dans toutes les directions de l’hémisphère
supérieur. Toutefois, s’il s’agit d’un feu à éclats, il doit lancer un nombre
d’éclats par minute qui ne soit pas inférieur à 50 et qui ne soit pas supérieur
à 70 pendant la période de fonctionnement de 12 h, avec une intensité
lumineuse effective. Ce fanal doit s’allumer automatiquement lorsque la
tente est mise en place. Les piles doivent être d’un type qui ne risque pas
de se détériorer au contact de l’eau ou de l’humidité dans le radeau de
sauvetage arrimé.
26
4.1.4.2 Tous les radeaux de sauvetage sous bossoirs des navires à passagers
doivent être disposés de telle sorte qu’ils puissent recevoir rapidement leur
plein chargement en personnes.
4.1.4.3 Tous les radeaux de sauvetage sous bossoirs des navires de charge
doivent être disposés de telle sorte qu’ils puissent recevoir leur plein
chargement en personnes dans un délai maximal de 3 min à compter du
moment où l’ordre d’embarquer est donné.
4.1.5 Armement
27
28
*
Note : Une ration type appropriée a la composition suivante :
Ration : 500–550 g
Valeur énergétique : 10 000 kJ au moins
Humidité : 5 % au plus
Sel (NaCl) : 0,2 % au plus
Hydrates de carbone : 60 à 70 % en poids = 50 à 60 % en valeur énergétique
Matières grasses : 18 à 23 % du poids = 33 à 43 % de la valeur énergétique
Protéines : 6 à 10 % en poids = 5 à 8 % en valeur énergétique.
†
Se reporter aux recommandations de l’Organisation internationale de normalisation,
en particulier à la publication ISO 18813:2006, Navires et technologie maritime –
Équipement de survie pour embarcations de survie et bateaux de sauvetage.
29
*
Se reporter aux recommandations de l’Organisation internationale de normalisation,
en particulier à la publication ISO 18813:2006, Navires et technologie maritime –
Équipement de survie pour embarcations de survie et bateaux de sauvetage.
†
Se reporter aux Instructions sur les mesures à prendre à bord des embarcations et des
radeaux de sauvetage que l’Organisation a adoptées par la résolution A.657(16).
30
4.1.5.4 Dans les cas appropriés, le matériel d’armement doit être arrimé
dans une enveloppe qui, si elle ne fait pas partie intégrante du radeau de
sauvetage ou si elle ne lui est pas attachée à demeure, doit être arrimée et
assujettie à l’intérieur du radeau de sauvetage et pouvoir flotter sur l’eau
pendant 30 min au moins sans que son contenu soit endommagé.
31
32
4.2.2.3 Le radeau de sauvetage doit pouvoir être gonflé par une personne.
Le radeau de sauvetage doit être gonflé au moyen d’un gaz non toxique.
Le système de gonflage, y compris toutes soupapes de sûreté installées
conformément aux dispositions du paragraphe 4.2.2.4, doit satisfaire
aux prescriptions d’une norme internationale jugée acceptable par
l’Organisation*. Le gonflage doit pouvoir se faire dans un délai de 1 min
lorsque la température ambiante est comprise entre 18°C et 20°C et dans
un délai de 3 min lorsque la température ambiante est de -30°C. Une
fois gonflé, le radeau de sauvetage doit garder sa forme lorsqu’il a son
chargement complet en personnes et en armement.
*
Se reporter aux recommandations de l’Organisation internationale de normalisation,
en particulier à la publication ISO 15738:2002, Navires et technologie maritime –
Systèmes de gonflage au gaz pour dispositifs de sauvetage.
33
4.2.4.1 Une entrée au moins doit être munie d’une rampe d’accès,
capable de soutenir une personne pesant 100 kg qui est assise ou est
agenouillée et ne se tient à aucune autre partie du radeau de sauvetage,
afin de permettre aux personnes d’accéder au radeau de sauvetage depuis
la mer. La rampe d’accès doit être fixée de manière que le radeau ne se
dégonfle pas sensiblement si la rampe est endommagée. Dans le cas d’un
radeau de sauvetage sous bossoirs comportant plus d’une entrée, la rampe
d’accès doit être installée à l’entrée qui se trouve du côté opposé aux filins
d’amarrage au navire et aux installations d’embarquement.
4.2.4.2 Les entrées qui ne disposent pas d’une rampe d’accès doivent être
munies d’une échelle d’embarquement dont le barreau inférieur ne doit
pas se trouver à moins de 0,4 m au-dessous de la flottaison du radeau de
sauvetage à l’état lège.
34
4.2.5.2 La stabilité d’un radeau de sauvetage doit être telle que, lorsqu’il
est à l’envers, il puisse être redressé sur houle et en eau calme par une seule
personne.
4.2.5.3 La stabilité d’un radeau de sauvetage doit être telle que, lorsqu’il a
son plein chargement en personnes et en armement, il puisse être remorqué
à une vitesse quelconque allant jusqu’à 3 nœuds en eau calme.
35
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4.2.7.2 Des dispositions doivent être prises pour que soient portés sur
chaque radeau de sauvetage le nom et le port d’immatriculation du navire
sur lequel celui-ci sera installé, de telle manière que l’identification du navire
puisse être modifiée à tout moment sans qu’il faille ouvrir l’enveloppe.
4.2.8.2 Les enveloppes rigides des radeaux de sauvetage qui sont mis
à l’eau au moyen d’un dispositif doivent être attachées de façon que ni
l’enveloppe ni des sections de celle-ci ne puissent tomber à l’eau pendant
et après le gonflage et la mise à l’eau du radeau de sauvetage contenu dans
l’enveloppe.
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4.3.4.1 Une entrée au moins doit être munie d’une rampe d’accès, capable
de soutenir une personne pesant 100 kg qui est assise ou agenouillée et ne
se tient à aucune autre partie du radeau de sauvetage, afin de permettre aux
personnes d’accéder au radeau de sauvetage depuis la mer. Dans le cas
d’un radeau de sauvetage sous bossoirs comportant plus d’une entrée, la
rampe d’accès doit être installée à l’entrée qui se trouve du côté opposé aux
filins d’amarrage au navire et aux installations d’embarquement.
38
4.3.4.2 Les entrées qui ne disposent pas d’une rampe d’accès doivent être
munies d’une échelle d’embarquement dont le barreau inférieur ne doit
pas se trouver à moins de 0,4 m au-dessous de la flottaison du radeau de
sauvetage à l’état lège.
4.3.5.2 La stabilité d’un radeau de sauvetage doit être telle que, lorsqu’il a
son plein chargement en personnes et en armement, il puisse être remorqué
à une vitesse quelconque allant jusqu’à 3 nœuds en eau calme.
.3 numéro de série;
.6 SOLAS;
.8 longueur de la bosse;
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4.4.1.5 Les places assises sont fournies par des bancs de nage, des bancs
ou des sièges fixes construits de façon à pouvoir supporter :
.1 une charge statique équivalant au nombre de personnes,
pesant chacune 100 kg, pour lequel des places sont prévues
conformément aux prescriptions du paragraphe 4.4.2.2.2;
.2 une charge de 100 kg à chacune des places assises, lorsqu’une
embarcation de sauvetage devant être mise à l’eau au moyen
de garants est soumise à une chute dans l’eau depuis une
hauteur de 3 m au moins; et
.3 une charge de 100 kg à chacune des places assises, lors-
qu’une embarcation de sauvetage mise à l’eau en chute libre
est mise à l’eau depuis une hauteur égale à 1,3 fois au moins
la hauteur pour laquelle elle a été approuvée.
41
42
DiameÁtre
de 125 mm
Figure 1
43
4.4.3.5 Toutes les surfaces sur lesquelles les occupants pourraient marcher
doivent avoir un revêtement antidérapant.
44
qu’elle est autorisée à recevoir sont assises dans une position normale d’un
même côté de l’axe longitudinal.
4.4.6.2 Le moteur doit être muni soit d’un dispositif de mise en marche
manuel, soit d’un dispositif de mise en marche alimenté par deux sources
d’énergie indépendantes pouvant être rechargées. Toutes les aides au
démarrage nécessaires doivent également être prévues. Les dispositifs de
mise en marche du moteur et les aides au démarrage doivent permettre
de faire démarrer le moteur à une température ambiante égale à -15°C
dans un délai de 2 min à compter du début des opérations de démarrage,
sauf si l’Administration estime, compte tenu de la nature des voyages que
le navire transportant l’embarcation de sauvetage est constamment appelé
à faire, qu’une température différente est appropriée. Le fonctionnement
des dispositifs de mise en marche ne doit pas être entravé par le capot du
moteur, les sièges ou d’autres obstacles.
45
4.4.6.5 L’arbre de l’hélice doit être conçu de façon que celle-ci puisse être
découplée. Des dispositions doivent être prises pour que l’embarcation
puisse aller en marche avant et en marche arrière.
46
*
Se reporter à la publication 60092-101 de la CEI.
47
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49
50
51
gêner les opérations d’abandon. Tous les objets faisant partie de l’armement
des embarcations de sauvetage doivent être aussi petits et légers que possible
et ils doivent être emballés de manière adéquate et peu encombrante.
Sauf disposition contraire, l’armement normal de chaque embarcation de
sauvetage doit comprendre :
.1 à l’exception des embarcations de sauvetage à mise à l’eau
en chute libre, un nombre suffisant d’avirons flottants pour
avancer en eau calme. Des dames de nage, des tolets ou
des dispositifs équivalents doivent être prévus pour chaque
aviron. Les dames de nage ou les tolets doivent être attachés
à l’embarcation par des aiguillettes ou des chaînes;
.2 deux gaffes;
.3 une écope flottante et deux seaux;
.4 un manuel de survie*;
.5 un compas efficace en état de fonctionner qui soit lumineux
ou muni de moyens convenables d’éclairage. Si l’embarcation
de sauvetage est complètement fermée, le compas doit être
installé de façon permanente au poste de barre; dans tous les
autres types d’embarcation de sauvetage, il doit être pourvu
d’un habitacle, si cela est nécessaire pour le protéger contre
les intempéries, et de moyens de fixation convenables;
.6 une ancre flottante de dimensions appropriées munie d’une
aussière résistante aux chocs pouvant être empoignée
solidement lorsqu’elle est mouillée. La résistance de l’ancre
flottante, de l’aussière et de la ligne de déclenchement, si elle
existe, doit être suffisante quel que soit l’état de la mer;
.7 deux bosses résistantes d’une longueur au moins égale au
double de la distance entre la position d’arrimage de l’embar-
cation et la flottaison d’exploitation la moins élevée ou d’une
longueur de 15 m, si cette dernière valeur est supérieure. À
bord des embarcations de sauvetage destinées à être mises
à l’eau en chute libre, les deux bosses doivent être arrimées
près de l’avant et être prêtes à être utilisées. À bord des autres
embarcations de sauvetage, une bosse fixée au dispositif de
dégagement prescrit au paragraphe 4.4.7.7 doit être placée à
l’extrémité avant de l’embarcation de sauvetage et l’autre doit
*
Se reporter aux Instructions sur les mesures à prendre à bord des embarcations et des
radeaux de sauvetage que l’Organisation a adoptées par la résolution A.657(16).
52
53
*
Se reporter aux Directives améliorées applicables aux extincteurs portatifs à usage
maritime que l’Organisation a adoptées par la résolution A.951(23).
54
55
4.6.2 Habitacle
56
57
4.6.4 Propulsion
58
59
Appui-tête latéral
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. 33 moitié de l’angle siège/dossier
0m
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Figure 2
60
4.7.4 Construction
*
Se reporter aux prescriptions relatives à la stabilité après avarie du Recueil
international de règles relatives à la construction et à l’équipement des navires
transportant des produits chimiques dangereux en vrac (Recueil IBC), que le
Comité de la sécurité maritime a adopté par la résolution MSC.4(48) et du Recueil
international de règles relatives à la construction et à l’équipement des navires
transportant des gaz liquéfiés en vrac (Recueil IGC), que le Comité de la sécurité
maritime a adopté par la résolution MSC.5(48).
61
62
63
Chapitre V
Canots de secours
5.1.1.3 Les canots de secours peuvent être de type rigide, de type gonflé,
ou peuvent combiner ces deux types; ils doivent :
.1 ne pas avoir une longueur inférieure à 3,8 m ni une longueur
supérieure à 8,5 m; et
.2 pouvoir transporter au moins cinq personnes assises et une
personne couchée sur une civière portant toutes une combi-
naison d’immersion et, si cela est exigé, une brassière de
sauvetage. Nonobstant les dispositions du paragraphe 4.4.1.5,
les places assises, sauf dans le cas du barreur, peuvent être
prévues sur le plancher, à condition que l’analyse de l’espace
64
5.1.1.4 Les canots de secours qui sont à la fois rigides et gonflés doivent
être conformes aux prescriptions pertinentes de la présente section d’une
manière jugée satisfaisante par l’Administration.
5.1.1.5 À moins d’avoir une tonture suffisante, le canot de secours doit être
muni à l’avant d’une tente qui recouvre au moins 15 % de sa longueur.
5.1.1.8 Un canot de secours doit être muni d’un moteur placé à l’intérieur
ou d’un moteur hors-bord. S’il est équipé d’un moteur hors-bord, le
gouvernail et la barre franche peuvent faire partie du moteur. Nonobstant
les prescriptions du paragraphe 4.4.6.1, un moteur hors-bord fonctionnant
à l’essence et muni d’un système d’alimentation approuvé peut être installé
dans un canot de secours à condition que le réservoir d’essence soit
spécialement protégé contre l’incendie et les explosions.
65
5.1.2.1 Tous les objets faisant partie de l’armement des canots de secours à
l’exception des gaffes qui doivent rester claires pour permettre de déborder
le canot, doivent être arrimés à l’intérieur du canot de secours par des
saisines, stockés dans des coffres ou des caissons, assujettis à des supports
ou à des garnitures semblables ou maintenus par d’autres moyens adéquats.
L’armement doit être assujetti de manière à ne pas gêner les opérations de
mise à l’eau ou de récupération. Tous les objets faisant partie de l’armement
des canots de secours doivent être aussi petits et légers que possible et ils
doivent être emballés de manière adéquate et peu encombrante.
66
*
Se reporter aux Directives améliorées applicables aux extincteurs portatifs à usage
maritime que l’Organisation a adoptées par la résolution A.951(23).
67
.2 deux éponges;
.3 un soufflet ou une pompe à main efficace;
.4 une trousse d’outils placée dans une enveloppe convenable
et destinée à la réparation des crevaisons; et
.5 une gaffe de sûreté.
5.1.3.2 Tout canot de secours gonflé doit être construit de manière que
lorsqu’il est suspendu à l’élingue ou au croc de levage :
.1 il ait une résistance et une rigidité suffisantes pour pouvoir être
amené et récupéré avec son plein chargement en personnes
et en armement;
.2 il ait une résistance suffisante pour supporter une charge
correspondant à quatre fois la masse de son plein chargement
en personnes et en armement à une température ambiante
de 20 ± 3°C, aucune des soupapes de sécurité ne fonction-
nant; et
.3 il ait une résistance suffisante pour supporter une charge
correspondant à 1,1 fois la masse de son plein chargement
en personnes et en armement à une température ambiante
de -30°C, les soupapes de sûreté fonctionnant toutes.
5.1.3.4 Les canots de secours gonflés doivent non seulement satisfaire aux
prescriptions du paragraphe 4.4.9 mais doivent également porter l’indication
d’un numéro de série, du nom du constructeur ou de la marque de fabrique
et de la date de construction.
5.1.3.5 La flottabilité d’un canot de secours gonflé doit être assurée soit par
une chambre unique comportant au moins cinq compartiments distincts qui
68
5.1.3.8 Des bandes de ragage doivent être placées sous le fond du canot
de secours gonflé et aux points vulnérables de sa paroi extérieure, d’une
manière jugée satisfaisante par l’Administration.
5.1.3.10 Des renforts appropriés doivent être prévus pour amarrer les
bosses avant et arrière et les filières disposées en guirlande à l’intérieur et à
l’extérieur du canot de secours.
69
5.1.4.2 Sauf dans les cas prévus dans la présente section, tous les canots
de secours rapides doivent satisfaire aux prescriptions des dispositions de
la section 5.1, à l’exception des paragraphes 4.4.1.5.3, 4.4.1.6, 4.4.7.2,
5.1.1.6 et 5.1.1.10.
70
Chapitre VI
Dispositifs de mise à l’eau et d’embarquement
71
6.1.1.4 Chaque dispositif de mise à l’eau doit être conçu de telle façon
que les opérations courantes d’entretien soient réduites seulement au
minimum. Tous les éléments du dispositif nécessitant un entretien régulier
par l’équipage du navire doivent être faciles à atteindre et à entretenir.
6.1.1.5 Le dispositif de mise à l’eau et ses accessoires autres que les freins
de treuil doivent avoir une résistance suffisante pour supporter une charge
d’essai statique en usine qui ne soit pas inférieure à 2,2 fois la charge
maximale admissible.
6.1.1.6 Les éléments de structure ainsi que les poulies, garants, boucles,
mailles, pièces d’attache et tous autres accessoires utilisés dans les dispositifs
de mise à l’eau doivent être conçus avec un facteur de sécurité en fonction
de la charge maximale admissible prévue et des résistances à la rupture des
matériaux utilisés dans la construction. Un facteur minimal de sécurité
de 4,5 doit être appliqué à tous les éléments de structure et un facteur
minimal de sécurité de 6 doit être appliqué aux garants, aux chaînes de
suspension, aux mailles et aux poulies.
6.1.1.9 Tout dispositif de mise à l’eau pour canot de secours doit être
pourvu d’un treuil à moteur capable de sortir le canot de l’eau avec son
*
Se reporter aux prescriptions relatives à la stabilité après avarie du Recueil
international de règles relatives à la construction et à l’équipement des navires
transportant des produits chimiques dangereux en vrac (Recueil IBC), que le
Comité de la sécurité maritime a adopté par la résolution MSC.4(48) et du Recueil
international de règles relatives à la construction et à l’équipement des navires
transportant des gaz liquéfiés en vrac (Recueil IGC), que le Comité de la sécurité
maritime a adopté par la résolution MSC.5(48).
72
6.1.1.11 Le dispositif de mise à l’eau des canots de secours doit être doté
d’estropes de récupération par gros temps, lorsque des blocs de garants
lourds constituent un danger.
6.1.2.2 Le mécanisme de mise à l’eau doit être disposé de telle façon qu’il
puisse être manœuvré par une personne se trouvant à un emplacement situé
sur le pont et, à l’exception des moyens secondaires de mise à l’eau utilisés
pour les embarcations de sauvetage à mise à l’eau en chute libre, et par
une personne se trouvant à l’intérieur de l’embarcation ou du radeau de
sauvetage ou du canot de secours; l’embarcation ou le radeau de sauvetage
doit pouvoir être vu par la personne qui actionne le mécanisme de mise à
l’eau depuis le pont.
6.1.2.3 Les garants doivent être des câbles d’acier résistant aux torsions et
à la corrosion.
6.1.2.4 Dans le cas d’un treuil à tambour multiple, les garants et le câble
de commande du treuil doivent être disposés de façon qu’ils se déroulent
à la même vitesse lors des opérations d’amenage et qu’ils s’enroulent
régulièrement et à la même vitesse sur les tambours lors des opérations de
hissage, sauf lorsqu’ils sont munis d’un dispositif compensateur efficace.
6.1.2.5 Les freins du treuil d’un dispositif de mise à l’eau doivent avoir une
résistance suffisante pour supporter :
.1 une charge d’essai statique qui ne soit pas inférieure à 1,5 fois
la charge maximale admissible; et
73
6.1.2.6 Une commande à main efficace doit également être prévue pour les
opérations de récupération de chaque embarcation ou radeau de sauvetage
et de chaque canot de secours. Les manivelles ou les volants de commande
à main ne doivent pas pouvoir être entraînés par les éléments mobiles du
treuil lorsque l’embarcation de sauvetage, le radeau de sauvetage ou le
canot de secours est amené ou hissé mécaniquement.
6.1.2.11 Tout dispositif de mise à l’eau doit être muni de freins capables
d’arrêter la descente des embarcations ou radeaux de sauvetage ou des
canots de secours et de les maintenir en toute sécurité avec leur plein
74
6.1.2.12 Les freins à main doivent être installés de façon telle qu’ils restent
toujours serrés, sauf si l’opérateur, soit sur le pont, soit dans l’embarcation
ou le radeau de sauvetage ou le canot de secours, maintient la commande
de frein dans la position qui correspond aux freins desserrés.
6.1.4.1 Tout dispositif de mise à l’eau en chute libre doit satisfaire aux
prescriptions du paragraphe 6.1.1 et doit en outre satisfaire aux prescriptions
suivantes.
75
6.1.4.7 Tout dispositif de mise à l’eau en chute libre doit être équipé de
moyens secondaires pour mettre à l’eau l’embarcation de sauvetage au
moyen de garants. Ces moyens doivent être conformes aux prescriptions du
paragraphe 6.1.1 (à l’exception de l’alinéa 6.1.1.3) et du paragraphe 6.1.2
(à l’exception de l’alinéa 6.1.2.6); ils doivent permettre de mettre
l’embarcation de sauvetage à l’eau lorsque le navire a une assiette
défavorable pouvant atteindre 2° seulement et une gîte pouvant atteindre 5°
seulement d’un bord ou de l’autre et ils ne doivent pas nécessairement
satisfaire aux prescriptions relatives à la vitesse énoncées aux paragra-
phes 6.1.2.8 et 6.1.2.9. Si le dispositif secondaire de mise à l’eau ne dépend
pas de la gravité, de la puissance mécanique accumulée ou d’autres moyens
manuels, le dispositif de mise à l’eau doit être relié à la source d’énergie
principale et à la source d’énergie de secours du navire.
Tout dispositif de mise à l’eau des radeaux de sauvetage doit satisfaire aux
prescriptions des paragraphes 6.1.1 et 6.1.2, à l’exception des prescriptions
concernant l’embarquement en position d’arrimage et la récupération des
radeaux de sauvetage chargés, un actionnement manuel étant autorisé
pour déborder le dispositif à l’extérieur du navire. Le dispositif de mise à
l’eau doit en outre comporter un croc de dégagement automatique conçu
de façon à empêcher le largage prématuré du radeau pendant la mise à
l’eau et à permettre son largage lorsqu’il est à flot. Le croc de dégagement
76
6.1.6.1 Des mains courantes doivent être prévues pour assurer la sécurité
du passage entre le pont et le sommet de l’échelle, et vice versa.
6.1.6.3 Les cordages latéraux de l’échelle doivent être constitués par deux
cordages en manille nus de chaque côté, ayant une circonférence de 65 mm
au moins. Chaque cordage doit être d’une seule longueur, sans joints au-
dessous du barreau supérieur. D’autres matériaux peuvent être utilisés à
77
6.1.7.1 Tout dispositif de mise à l’eau d’un canot de secours rapide doit
satisfaire aux prescriptions des paragraphes 6.1.1 et 6.1.2, à l’exception du
paragraphe 6.1.2.10, ainsi qu’aux dispositions de la présente section.
6.1.7.4 Les freins du treuil devraient avoir une action progressive. Lorsque
le canot de secours rapide est abaissé à la vitesse maximale et que les freins
sont serrés brusquement, la force dynamique supplémentaire qui s’exerce
sur le câble à retardement ne devrait pas être supérieure à 0,5 fois la charge
de service du dispositif de mise à l’eau.
6.1.7.5 La vitesse d’amenage d’un canot de secours rapide avec son plein
chargement en armement et en personnes ne devrait pas dépasser 1 m/s.
Nonobstant les prescriptions du paragraphe 6.1.1.9, la vitesse de hissage
d’un canot de secours muni de tout son armement et avec 6 personnes à
bord ne devrait pas être inférieure à 0,8 m/s. Le dispositif devrait également
pouvoir hisser le canot de secours avec le nombre maximal de personnes
que le canot de secours peut recevoir, tel que calculé conformément
au paragraphe 4.4.2.
78
*
Se reporter à la Recommandation révisée sur la mise à l’essai des engins de
sauvetage que l’Organisation a adoptée par la résolution MSC.81(70), telle que
modifiée.
79
80
81
82
Chapitre VII
Autres engins de sauvetage
7.1.2 La fusée, dans le cas d’une fusée tirée au moyen d’un pistolet, ou
l’ensemble, dans le cas d’une fusée et d’une ligne constituant un tout, doit
être contenu dans une enveloppe résistante à l’eau. En outre, dans le cas
d’une fusée tirée au moyen d’un pistolet, la ligne et les fusées ainsi que
le dispositif d’allumage doivent être rangés dans une boîte qui assure une
protection contre les intempéries.
83
7.2.2.2 Lorsque le navire fait route dans des conditions normales, le niveau
minimal de pression acoustique requis pour la diffusion d’annonces urgentes
doit être :
.1 dans les espaces intérieurs de 75 dB (A) et être supérieur
de 20 dB (A) au moins au niveau de brouillage des fréquences
vocales; et
.2 dans les espaces extérieurs de 80 dB (A) et être supérieur
de 15 dB (A) au moins au niveau de brouillage des fréquences
vocales.
*
Se reporter au Recueil de règles relatives aux alertes et aux indicateurs de 2009,
que l’Organisation a adopté par la résolution A.1021(26).
84
89
90
Les engins de sauvetage installés à bord des navires le 1er juillet 2010 ou après
cette date devraient satisfaire aux prescriptions applicables de la présente
Recommandation ou à des prescriptions pour l’essentiel équivalentes, telles
que spécifiées par l’Administration. Lorsque des modifications importantes
ont été apportées aux normes de fonctionnement du matériel ou aux
méthodes d’essai qui figurent dans la présente Recommandation, un élément
de matériel qui a été soumis auparavant aux essais indiqués dans la résolu-
tion A.521(13) ou dans des versions antérieures de la résolution A.689(17)
devra être soumis uniquement aux essais affectés par ces modifications.
Les engins de sauvetage installés à bord des navires avant le 1er juillet 2010
peuvent satisfaire aux prescriptions applicables de la Recommandation sur
la mise à l’essai des engins de sauvetage adoptée par la résolution A.521(13),
de versions antérieures de la résolution A.689(17) ou à des prescriptions
pour l’essentiel équivalentes, telles que spécifiées par l’Administration, et
peuvent continuer à être utilisés à bord du navire où ils sont actuellement
installés à condition de demeurer propres à l’emploi.
Les essais au titre des prescriptions du Recueil LSA qui ne sont pas inclus dans
la présente Recommandation devraient être des essais jugés satisfaisants par
l’Administration.
Il conviendrait de s’assurer que les engins de sauvetage qui ne sont pas
visés par les essais décrits dans la présente Recommandation satisfont aux
prescriptions applicables du Recueil LSA.
91
1 Bouées de sauvetage
93
94
95
1.9.4 Les signaux fumigènes devraient également être soumis aux essais
et inspections prescrits aux paragraphes 4.2.4, 4.3.1, 4.3.3, 4.5.5, 4.5.6,
4.8.2 et 4.8.3.
1.9.5 Un signal fumigène devrait être mis à l’essai dans des vagues d’une
hauteur de 300 mm au moins. Le signal devrait fonctionner de manière
efficace et pendant une durée minimale de 15 min.
1.9.6 Une force de 225 N devrait être appliquée à l’attache qui relie le
signal fumigène à déclenchement automatique à la bouée de sauvetage. Ni
l’attache ni le signal ne devraient être endommagés à l’issue de cet essai.
2 Brassières de sauvetage
96
*
Se reporter aux recommandations de l’Organisation internationale de normalisa-
tion (ISO), en particulier la publication 12402-7 de l’ISO, Équipements individuels de
flottabilité – Partie 7: Matériaux et composants – Exigences de sécurité et méthodes
d’essai.
97
C – Cylindre
125 mm de diamètre pour les tailles adultes
50 mm de diamètre pour les tailles enfants
L – Charge d'essai
98
B
J C
H D
Soudure
Intérieur
du matériau
flottant
E
F
G
Dimensions en millimètres
Taille A B C D E F G H J
Adulte 610 114 76,2 127 381 432 508 25,4 178
Enfant 508 102 76,2 102 279 330 406 22,2 152
Nourrisson 305 63,5 38,1 63,5 191 203 241 19,1 76,2
99
C – Cylindre
125 mm de diamètre pour les tailles adultes
50 mm de diamètre pour les tailles nourrissons et enfants
L – Charge d’essai
Les essais ci-après devraient être effectués sur huit échantillons de chaque
matériau flottant utilisé pour les brassières de sauvetage. Les échantillons
devraient mesurer au moins 300 mm² et avoir la même épaisseur que dans
la brassière de sauvetage. Dans le cas du kapok, la brassière de sauvetage
tout entière devrait être soumise à l’essai. Il conviendrait de relever les
dimensions des échantillons au début et à la fin de ces essais. Lorsque
plusieurs couches de matériau sont utilisées pour obtenir l’épaisseur
souhaitée de la brassière de sauvetage, le matériel le moins épais devrait
être utilisé pour les échantillons.
100
2.6.5 Les essais devraient être effectués en eau douce et les échantil-
lons devraient être immergés pendant 7 jours à une profondeur d’eau
de 1,25 m.
101
*
Il convient de se reporter aux recommandations de l’Organisation internationale
de normalisation, et en particulier à la publication ISO 12402-7, Vêtements de
flottaison individuels – Partie 7 : Matériaux et composants – Prescriptions de sécurité
et méthodes d’essai.
102
Tableau 2.1 – Sélection des sujets pour la mise à l’essai des brassières
de sauvetage pour adulte
Habillement
2.7.3 Les sujets devraient porter les vêtements qui sont spécifiés pour
l’essai et qui correspondent à leur taille, comme suit :
.1 les vêtements ordinaires sont les vêtements habituellement
portés à l’intérieur, qui n’empêchent pas normalement d’en-
dosser une brassière de sauvetage;
.2 les vêtements pour mauvais temps sont les vêtements appro-
priés pour un environnement hostile, y compris une veste
polaire avec capuche et des gants chauds en coton.
103
2.7.4.2 Pour chaque sujet qui, lors d’une première tentative, a mis plus
d’une minute pour revêtir la brassière ou n’a pu entièrement y parvenir,
une démonstration est effectuée ou des instructions sont données pour le
familiariser avec la procédure d’endossement de la brassière. Les sujets
devraient alors pouvoir revêtir la brassière sans assistance sur des vêtements
ordinaires, avec les mêmes instructions et dans les mêmes délais que ceux
qui sont indiqués au paragraphe 2.7.4.1. Chaque sujet devrait pouvoir
revêtir correctement la brassière en une minute.
104
Habillement
2.8.4 Les sujets devraient connaître parfaitement chacun des essais décrits
ci-après, et notamment les conditions de relaxation et d’expiration, le visage
tourné vers le bas. Ils devraient revêtir la brassière sans assistance, en ne
s’aidant que des instructions fournies par le fabricant. Une fois dans l’eau,
ils devraient s’assurer qu’il n’y a pas trop d’air coincé dans leur brassière de
sauvetage ou dans leur maillot de bain.
Essais de redressement
105
106
Angle du visage –
degrés par
rapport à
Franc-bord – mm l'horizontale
Angle du torse –
degrés par
rapport à la
verticale
2.8.7 Après les essais dans l’eau décrits aux paragraphes 2.8.5 et 2.8.6
ci-dessus :
107
.4 Angle formé par le visage (la tête). L’angle moyen formé par le
visage de tous les sujets ne devrait pas être inférieur à l’angle
moyen obtenu avec le matériel d’essai de référence, moins 5°;
et
.5 Emplacement de l’appareil lumineux de la brassière de sauve-
tage. L’emplacement de l’appareil lumineux de la brassière de
sauvetage devrait lui permettre d’être visible sur un secteur
aussi large que possible de l’hémisphère supérieur.
108
Essai de stabilité
2.9.1 Pour les brassières de sauvetage de taille enfant, les essais devraient
être effectués avec au moins 9 individus en bon état physique, et pour les
brassières de sauvetage de taille nourrisson, ils devraient être effectués avec
109
au moins 5 individus en bon état physique. Tous les sujets d’essai devraient
être sélectionnés de la façon indiquée dans le tableau 2.2 ou dans le
tableau 2.3, comme suit :
.1 un sujet devrait être sélectionné pour chaque case contenant
le chiffre «1»;
.2 les sujets restants devraient être sélectionnés pour les cases
contenant la lettre «X», sans réutiliser la même case;
.3 40 % des sujets au minimum devraient être de sexe masculin
et 40 % au minimum de sexe féminin;
.4 les brassières pour nourrisson devraient être mises à l’essai
sur des nourrissons pesant seulement 6 kg;
.5 un ou plusieurs mannequins peuvent être utilisés à la place
d’individus pour la mise à l’essai des brassières de sauvetage
pour nourrisson s’il a été établi que les mannequins, comparés
à des sujets humains, donnent des résultats représentatifs.
Tableau 2.2 – Sélection des sujets pour la mise à l’essai des brassières
de sauvetage pour enfant
Tableau 2.3 – Sélection des sujets pour la mise à l’essai des brassières
de sauvetage pour enfant
110
2.9.2 Lors de la réalisation des essais dans l’eau prévus à la section 2.8, les
brassières pour nourrissons et les brassières pour enfants devraient satisfaire
aux prescriptions ci-après quant à leurs caractéristiques de flottabilité et de
stabilité dans les conditions les plus défavorables :
.1 Délai de retournement. Le délai moyen de retournement
pour tous les sujets revêtus de la brassière de sauvetage qui
est mise à l’essai ne doit pas être supérieur au délai de retour-
nement moyen obtenu avec le matériel d’essai de référence
de la taille appropriée;
.2 Franc-bord. La moyenne des résultats obtenus pour la
distance de la bouche au-dessus de l’eau pour tous les sujets
ne devrait pas être inférieure à la moyenne obtenue avec le
matériel d’essai de référence de la taille appropriée;
.3 Angle formé par le torse. La moyenne des résultats obtenus
pour tous les sujets ne devrait pas être inférieure à la moyenne
obtenue avec le matériel d’essai de référence de la taille
appropriée, moins 10°;
.4 Angle formé par le visage (la tête). La moyenne des résultats
obtenus pour tous les sujets ne devrait pas être inférieure à la
moyenne obtenue avec le matériel d’essai de référence de la
taille appropriée, moins 10°; et
.5 Mobilité. La mobilité du sujet dans l’eau et hors de l’eau devrait
être prise en considération pour déterminer si un dispositif
peut être approuvé et devrait être comparée à la mobilité lors
du port du matériel d’essai de référence de la taille appropriée
alors que le sujet grimpe hors de l’eau, monte et descend des
escaliers, ramasse un objet qui se trouve par terre, et utilise
une tasse pour boire.
111
Chaque brassière devrait ensuite être soumise aux essais décrits dans les
paragraphes 2.2, 2.3 et 2.5. Une brassière de sauvetage qui a été gonflée
automatiquement devrait être soumise à l’essai prescrit au paragraphe 2.2
avec un compartiment non gonflé et l’essai devrait être répété jusqu’à ce
que chaque compartiment ait été mis à l’essai non gonflé. Pour l’essai au
112
2.10.2 L’essai prescrit au paragraphe 2.7 devrait être effectué avec des
brassières de sauvetage gonflées et avec des brassières dégonflées.
2.10.3 Les essais prescrits au paragraphe 2.8 devraient être effectués avec
des brassières de sauvetage gonflées automatiquement, avec des brassières
gonflées manuellement, et aussi lorsqu’un des compartiments est dégonflé.
L’essai effectué avec l’un des compartiments dégonflé devrait être répété
autant de fois qu’il est nécessaire pour que chacun des compartiments soit
dégonflé à tour de rôle.
113
114
L’essai de charge sur la tête de chargement devrait être effectué sur deux
brassières de sauvetage, l’une préalablement entreposée à une température
de -30°C pendant 8 h et l'autre à une température de +65°C pen-
dant 8 h. Après avoir été ajustées sur le mannequin, les brassières de
sauvetage devraient être gonflées, et une force constante de 220 ± 10 N
devrait être exercée sur la tête de chargement le plus près possible de
l'endroit où elle pénètre dans la chambre de flottabilité. Cette charge devrait
être maintenue pendant 5 min, au cours desquelles la direction et l'angle
dans lesquels elle est exercée devraient être constamment changés. Lorsque
l'essai est terminé, la brassière de sauvetage devrait être intacte et conserver
sa pression pendant 30 min.
115
La brassière de sauvetage, emballée selon l’usage, devrait être posée sur une
table. Un sac contenant 75 kg de sable, d’un diamètre de 320 mm à la base,
devrait être abaissé sur la brassière de sauvetage d’une hauteur de 150 mm
en 1 s. Cette opération devrait être répétée 10 fois, après quoi le sac devrait
rester sur la brassière de sauvetage pendant au moins 3 h. La brassière de
sauvetage devrait alors être immergée dans l’eau et elle devrait entièrement
se gonfler. Il faudrait l’inspecter pour s’assurer qu’elle ne présente aucune
boursouflure ou aucune altération de ses propriétés mécaniques et vérifier
qu’elle ne présente aucune fuite.
116
117
15°
500 mm
30°
30°
1 500 mm
500 mm
02049f
118
Une des personnes au moins, mais pas plus de deux, devrait être du sexe
féminin et pas plus d’une personne du sexe féminin ne devrait appartenir à
la même catégorie de taille.
119
Essai d’endossement
Essai d’ergonomie
3.1.6 Un sujet assis qui porte la combinaison et qui garde la tête immobile
ne devrait pas avoir un champ de vision latéral inférieur à 120°.
120
la bouche par rapport à la surface de l’eau alors que le sujet est au repos.
Le franc-bord de la combinaison de protection contre les éléments sans
brassière de sauvetage devrait être de 50 mm au moins. L’emplacement de
l’appareil lumineux de la brassière de sauvetage devrait lui permettre d’être
visible sur un secteur aussi large que possible de l’hémisphère supérieur.
Essai de redressement
3.1.9 Après un saut dans l’eau d’une hauteur suffisante pour que le corps
du sujet soit complètement immergé, la quantité d’eau ayant pénétré dans
la combinaison portée par chacun des sujets participant à l’essai ne devrait
pas dépasser 500 g. La quantité d’eau peut être déterminée en calculant la
différence entre les masses combinées du sujet et de la combinaison (déjà
mouillés) telles que mesurées avant le saut et immédiatement après le saut.
Les masses devraient être déterminées au moyen d’une balance ayant une
précision de ± 100 g.
Essai d’infiltration
121
3.1.13 Après que toutes ses ouvertures ont été rendues étanches, la
combinaison d’immersion ou la combinaison de protection contre les
éléments devrait être immergée sous une couche de 100 mm de gazole
pendant 24 h. Le gazole déposé à la surface devrait ensuite être essuyé et la
combinaison soumise à l’essai prescrit au paragraphe 3.1.11. Il ne devrait
pas entrer plus de 200 g d’eau dans la combinaison.
3.1.14 L’un ou l’autre des essais ci-après peut être effectué à la place de
l’essai de résistance aux hydrocarbures prescrit au paragraphe 3.1.13 ci-
dessus.
122
Essai au feu
Essai de flottabilité
Essai de résistance
Généralités
123
l’Administration et qu’il a été prouvé que les résultats obtenus lors des essais
correspondent de manière satisfaisante à tous points de vue aux résultats
des essais effectués avec des sujets humains.
3.2.2 Si l’essai doit être effectué avec des sujets humains, ceux-ci
devraient être soumis à un examen médical avant de pouvoir participer à
l’essai. Chaque modèle de combinaison d’immersion ou de combinaison
de protection contre les éléments doit faire l’objet d’un essai avec les sujets
spécifiés au paragraphe 3.1.1.
3.2.3 Lorsque des sujets humains participent aux essais, ceux-ci devraient
toujours être menés sous la supervision d’un médecin. Des appareils de
réanimation d’urgence devraient être disponibles pendant tous les essais.
Pour des raisons de sécurité, l’électrocardiogramme doit être contrôlé
pendant chaque essai. L’essai devrait être arrêté si les sujets le souhaitent, si
leur température interne baisse de plus de 1,5°C à l’heure après la première
demi-heure, si la température cutanée de la main, du pied ou de la région
lombaire descend en dessous de 10°C, ou si le médecin présent le juge
souhaitable.
3.2.4 Lors des essais effectués avec des sujets humains, il conviendrait de
mesurer de manière continue la température interne (température rectale) et
la température cutanée dans la région lombaire, sur les mains, les mollets,
les pieds (cous-de-pied) et les talons. Le système de mesure devrait avoir
une précision de ±0,2°C. Des relevés correspondants appropriés devraient
être effectués si un mannequin est utilisé à la place d’un sujet humain.
3.2.5 Avant les essais, la même quantité d’eau que celle résultant de l’essai
de saut prévu au paragraphe 3.1.9 devrait être versée dans la combinaison
sèche d’immersion ou de protection contre les éléments qui est portée par-
dessus les vêtements secs spécifiés pour les essais au paragraphe 3.2.6, le
sujet étant allongé.
3.2.6 Pour ces essais, les sujets devraient porter des vêtements courants,
c’est-à-dire :
.1 des sous-vêtements (à manches et à jambes courtes);
.2 une chemise (à manches longues);
.3 un pantalon (autre qu’en laine); et
.4 des chaussettes de laine.
124
125
3.3.1 Cet essai devrait démontrer que le tissu utilisé pour la fabrication
du moyen de protection thermique peut conserver son étanchéité à l’eau
sous une colonne d’eau de 2 m de hauteur.
3.3.5 Pour ces essais, les sujets devraient porter les vêtements prescrits
aux paragraphes 3.2.6 et 3.2.8.
126
3.3.8 On devrait démontrer que, s’il gêne le sujet pour nager, le moyen
de protection thermique peut être enlevé en 2 min au plus par le sujet alors
que celui-ci se trouve dans l’eau.
3.3.9 Après que toutes ses ouvertures ont été rendues étanches, le moyen
de protection thermique devrait être immergé sous une couche de 100 mm
de gazole pendant 24 h. Le gazole déposé à la surface devrait ensuite être
essuyé et il faudrait vérifier que la conductance thermique ne dépasse
pas 7 800 W/(m2·K).
4.1 Généralités
*
Ces essais ne s’appliquent pas aux signaux fumigènes pour lesquels il convient de
se reporter aux paragraphes 1.9.2 et 4.8.1.
127
*
Ces essais ne s’appliquent pas aux signaux fumigènes pour lesquels il convient de
se reporter aux paragraphes 1.9.2 et 4.8.1.
128
129
4.7.1 Trois feux à main devraient être allumés et ils devraient brûler
pendant une durée de 1 min au moins. Lorsqu’ils ont brûlé pendant 30 s,
ils devraient être immergés sous 100 mm d’eau pendant 10 s et continuer à
brûler pendant encore 20 s au moins.
4.7.3 Trois feux à main devraient être allumés à 1,2 m au-dessus d’une
cuve d’essai carrée de 1 m de côté contenant 2 ℓ d’heptane flottant sur
une couche d’eau. L’essai devrait être effectué à une température ambiante
de +20°C à +25°C. On devrait laisser brûler les feux complètement et
l’heptane ne devrait être enflammé ni par les feux ni par des matériaux
provenant de ceux-ci.
130
dans des conditions ambiantes normales, devraient être activés. Après avoir
émis de la fumée pendant 1 min, ils devraient être complètement immergés
pendant 10 s au moins et devraient continuer à émettre de la fumée pendant
et après l’immersion; la durée totale d’émission de fumée ne devrait pas être
inférieure à 3 min.
131
4.8.4 Un signal fumigène devrait être mis à l’essai dans des vagues d’au
moins 300 mm de haut. Le signal devrait pouvoir fonctionner de la manière
prévue pendant au moins 3 min.
132
5.2.2 L’essai de saut peut être simulé en laissant tomber une masse
appropriée équivalente, disposée de façon à toucher le radeau de sauvetage
avec des chaussures comme indiqué au paragraphe 5.2.1.
5.2.4 Dans le cas d’un radeau de sauvetage réversible muni d’une tente,
il faudrait soumettre à cet essai les deux côtés du radeau de sauvetage, sauf
si leur configuration est identique.
133
134
L’essai d’embarquement devrait être effectué dans une piscine par une
équipe de quatre personnes au maximum, qui devraient être d’âge mûr et
de morphologies différentes correspondant aux indications données par
l’Administration. De préférence, les personnes choisies ne devraient pas
être de très bons nageurs. Pour cet essai, ces personnes devraient être vêtues
d’une chemise et d’un pantalon ou d’un bleu de chauffe et elles devraient
porter des brassières de sauvetage approuvées pour adultes. Chacune d’elles
devra nager 100 m environ avant d’atteindre le radeau pour se hisser sur
celui-ci. Il ne doit pas y avoir de période de repos entre le moment où la
personne cesse de nager et celui où elle cherche à monter sur le radeau.
Chaque personne séparément devrait essayer de se hisser sur le radeau sans
l’aide des autres nageurs ou des personnes qui se trouvent déjà à bord.
L’eau devrait être suffisamment profonde pour que les nageurs ne puissent
pas se hisser à bord en s’aidant d’un appui extérieur. Les dispositions seront
jugées satisfaisantes si trois des personnes se hissent à bord du radeau
sans assistance et que la quatrième y prend place avec l’aide de l’une des
autres. L’essai susvisé devrait aussi être effectué avec des personnes portant
une combinaison d’immersion et une brassière de sauvetage. Après l’essai
d’embarquement, il devrait être démontré par une personne portant une
combinaison d’immersion homologuée que l’entrée de la tente du radeau
135
136
137
des essais portant sur trois échantillons distincts de chacun des éléments. La
contrainte combinée des composantes de l’élingue de levage devrait être au
moins égale à six fois la masse du radeau lorsqu’il est chargé du nombre de
personnes pour lequel il doit être approuvé et de son armement.
Essai de chute
138
5.17.1 Cet essai vise à démontrer que, dans le cas où l’un quelconque
des compartiments a été endommagé ou ne se gonfle pas, le ou les
compartiments intacts peuvent soutenir le nombre de personnes pour lequel
le radeau de sauvetage doit être approuvé, le franc-bord restant positif sur
la périphérie du radeau de sauvetage. Pour cet essai, on peut faire appel à
des personnes ayant une masse moyenne de 75 kg et occupant les positions
assises normales ou utiliser une masse répartie de manière équivalente.
Essai de redressement
5.17.2 Cet essai n’est pas requis pour un radeau de sauvetage réversible
muni d’une tente. Pour cet essai, le radeau de sauvetage devrait être retourné
de façon à simuler le gonflage en position retournée.
.1 Le radeau de sauvetage gonflable devrait être chargé de sa
boîte d’armement la plus lourde. Toutes les entrées, tous les
hublots et toutes les autres ouvertures de la tente du radeau
de sauvetage devraient être en position ouverte afin de
permettre à l’eau de s’infiltrer dans la tente lorsque le radeau
de sauvetage a chaviré;
.2 on devrait ensuite complètement remplir d’eau la tente du
radeau de sauvetage. Excepté dans le cas d’un radeau de
sauvetage à redressement automatique, on peut à cette fin
affaisser partiellement, si nécessaire, les supports de la tente,
ou encore mettre le radeau dégonflé à plat sur la surface de
l’eau, à l’envers, et commencer le gonflage. Un radeau de
sauvetage à redressement automatique devrait se redresser
automatiquement dans cet état et il devrait être possible de
monter à son bord, alors qu’il est en position droite, 1 min
après le début de l’essai. Si le radeau de sauvetage gonflable,
autre qu’un radeau de sauvetage à redressement automa-
tique, ne se redresse pas de lui-même, on devrait le laisser en
position retournée pendant au moins 10 min avant d’essayer
de le redresser;
139
Essai de gonflage
*
La pression de service est déterminée par la pression nominale de fermeture des
soupapes de sûreté, s’il en est installé, à cette exception près que, si la pression
réelle de fermeture des soupapes de sûreté, déterminée au moyen d’essais, est de
15 % supérieure à la pression nominale de fermeture, il conviendrait d’utiliser la
valeur la plus élevée.
140
Essai de pression
141
25 mm 50 mm 25 mm
150 mm
Couture cousue 50 mm
150 mm r = 15 mm
02051f
Les coutures devraient être mises à l’essai aussi bien dans le sens
de la chaîne que dans celui de la trame.
142
.2 Méthode d’essai :
.2.1 Placer les éprouvettes d’essai sur l’eau contenue dans
un récipient fermé, pendant 12 semaines, à une tempé-
rature de 93 ± 2°C.
.2.2 Après avoir conditionné les éprouvettes de la manière
indiquée ci-dessus, sécher les éprouvettes pendant 1 h
à une température de 80 ± 2°C et les conditionner à
une température de 20 ± 2°C pendant 24 h, l’humidité
relative étant de 65 %.
143
144
145
146
147
148
149
150
151
152
.1 Essai de porosité
Il conviendrait de préparer et mettre à l’essai
une éprouvette du tissu, conformément au para-
graphe A.2.10.2 de la norme ISO TR 6065.
.2.2.8 Résistance aux huiles
.1 L’essai est réalisé selon la méthode prescrite
ci-dessous. Après exposition de la surface
externe à l’huile ASTM n° 1, à une tempéra-
ture de 20 ± 2°C pendant 2 h, le revêtement
ne devrait pas se séparer du textile et si l’on
presse l’une contre l’autre deux surfaces expo-
sées, elles ne devraient pas être poisseuses. Le
revêtement ne devrait pas tacher lorsqu’on le
frotte du doigt une seule fois.
.2 L’essai devrait être effectué au moins 16 h
après la vulcanisation ou le traitement.
.3 L’appareillage, la préparation des éprouvettes
et la méthode d’essai devraient être conformes
aux spécifications énoncées au paragra-
phe A.2.5 de la norme ISO/TR 6065. Chacune
des faces revêtues devrait être soumise à cet
essai.
.2.2.9 Déformation de la trame
La trame du tissu ne devrait pas être déformée
de plus de 100 mm, pour une largeur de tissu
de 1,5 m. Il conviendrait de tracer un trait sur le
tissu, perpendiculairement à la lisière et de mesurer
la déformation de la trame, en biais et/ou courbe.
.2.2.10 Résistance au blocage
.1 L’essai est réalisé selon la méthode prescrite
ci-dessous; le tissu ne doit pas montrer de
signe de blocage.
.2 La préparation des éprouvettes et la méthode
d’essai devraient être conformes aux spécifi-
cations énoncées dans la norme ISO 5978;
toutefois, la charge devrait être appliquée
pendant 7 jours.
153
154
155
156
157
soient mis à l’essai dans les conditions spécifiées dans les paragraphes qui
suivent pour la vitesse du vent.
158
159
Les feux des radeaux de sauvetage devraient être soumis aux essais présents
au paragraphe 10.1.
6 Embarcations de sauvetage
6.1.2 Lorsque l’on place des poids dans l’embarcation de sauvetage pour
simuler la charge exercée par une personne occupant un siège, le centre
de gravité du poids placé sur chaque siège devrait se trouver à 300 mm au-
dessus du siège et contre le dossier du siège.
160
6.2.4 Les échantillons devraient être mis à l’essai tels que fournis par le
fabricant et à la température ambiante normale (environ 18°C).
6.3.1 L’embarcation non chargée devrait être placée sur des supports
ou accrochée aux crocs de levage et des repères devraient permettre de
mesurer l’affaissement de la quille. Il faudrait ensuite effectuer les mesures
prescrites au paragraphe 6.3.4.
161
162
163
Essai de chute
6.4.4 L’essai de chute devrait être effectué sur l’embarcation utilisée pour
l’essai de résistance aux chocs.
6.4.7 Les essais de résistance aux chocs et de chute devraient être jugés
satisfaisants si :
164
165
6.6.1 Les emplacements sur lesquels les passagers seront assis devraient
être chargés à raison d’une masse de 100 kg sur chaque emplacement
de l’embarcation destiné à une personne. Ces emplacements devraient
pouvoir supporter ces charges sans subir de déformation ou de dommage
permanents.
166
6.6.2 Les sièges subissant les forces d’accélération les plus élevées et
les sièges qui ne sont pas fixés de la même façon que les autres sièges de
l’embarcation devraient être chargés d’une masse de 100 kg. Cette charge
devrait être répartie sur le siège de manière à appuyer à la fois sur le dossier
et sur le siège. Les sièges devraient être capables de supporter cette charge
au cours d’une mise à l’eau en chute libre depuis une hauteur égale
à 1,3 fois la hauteur pour laquelle l’embarcation doit être approuvée, sans
subir de déformation ou de dommage permanents. Cet essai peut être
effectué dans le cadre de l’essai prescrit aux paragraphes 6.3.7 à 6.3.9.
167
6.8.2 Les poids représentant les personnes qui se trouveraient dans l’eau
une fois l’embarcation envahie (niveau d’eau supérieur à 500 mm au-dessus
des sièges) peuvent être omis. Les poids représentant les personnes qui
ne seraient pas immergées une fois l’embarcation envahie (niveau d’eau
inférieur à 500 mm au-dessus des sièges) devraient être placés aux endroits
où ces personnes seraient normalement assises, leur centre de gravité étant
situé environ à 300 mm au-dessus des sièges. Les poids représentant les
personnes qui seraient en partie immergées dans l’eau une fois l’embarcation
envahie (niveau d’eau compris entre 0 et 500 mm au-dessus des sièges)
devraient en outre avoir une densité égale à environ 1 kg/dm³ (lest d’eau
par exemple) afin de représenter un volume semblable à celui d’un corps
humain.
Vérification du franc-bord
6.8.5 Cet essai devrait être jugé satisfaisant si le franc-bord mesuré sur le
côté le plus bas n’est pas inférieur à 1,5 % de la longueur de l’embarcation
ou à 100 mm si cette valeur est supérieure.
168
169
Le croc ne devrait pas être endommagé à l’issue de cet essai et, dans
le cas d’un essai réalisé sur l’eau, ni l’embarcation de sauvetage ni
son armement ne devraient être endommagés.
170
6.10.4 Le moteur devrait être mis en marche à trois reprises. Les deux
premières fois, il devrait être laissé en marche suffisamment longtemps
pour prouver qu’il tourne à la vitesse de service. Après les deux premiers
démarrages, le moteur devrait être laissé à l’arrêt jusqu’à ce que toutes
les parties aient retrouvé la température de l’enceinte. Après le troisième
démarrage, on devrait laisser tourner le moteur pendant au moins 10 min
et, durant cette période, faire marcher la transmission en utilisant toutes les
positions du levier de vitesses.
Compas
171
6.10.8 II devrait être démontré au moyen d’un essai qu’il est possible de
hisser à bord de l’embarcation de sauvetage des personnes en détresse se
trouvant dans l’eau.
Essai de remorquage
Le feu des embarcations de sauvetage devrait être soumis aux essais prescrits
au paragraphe 10.1.
172
173
174
175
Essai au feu
176
177
178
6.17.3 Les accéléromètres devraient être fixés sur une partie rigide de
l’intérieur de l’embarcation de sauvetage de façon à réduire au minimum
les vibrations et le glissement.
179
x Ax
ge ed
u siè us
ièg
ed ey
Ax
Masse
corporelle
z
ge
02052f
u siè
ed
Ax
Coefficient
Axe de coordonnées Fréquence naturelle (rad/s)
d’amortissement
x 62,8 0,100
y 58,0 0,090
z 52,9 0,224
180
_______________
d 2
√( __dS ) + ( __S ) + ( __dS )
2 y 2
x z
≤1
x y z
181
fmodèle = ______
20
______
√ _____
Lmodèle
L
prototype
Dans cette formule, fmodèle est la fréquence du filtre à utiliser, Lmodèle est la
longueur du modèle d’embarcation de sauvetage et Lprototype est la longueur
du prototype d’embarcation.
________________
Accélération
Direction de l’accélération Exercice de
Situation critique
formation
+ X - - Globes oculaires vers l’intérieur 15,0 18,0
- X - - Globes oculaires vers l’avant 15,0 18,0
+ Y - - Globes oculaires vers la droite 7,0 7,0
- Y - - Globes oculaires vers la gauche 7,0 7,0
+ Z - - Globes oculaires vers le bas 7,0 7,0
- Z - - Globes oculaires vers le haut 7,0 7,0
182
Essai de remorquage
Essai visant à évaluer l’espace occupé par les passagers assis à bord des
canots de secours rigides
183
2130
820 115
610
360
380
Essai de surcharge
Essais de fonctionnement
Le canot devrait être essayé à une vitesse de 6 nœuds au moins pendant une
période suffisante pour que l’on puisse déterminer la quantité de carburant
consommée et vérifier que le réservoir de carburant a la capacité requise.
184
du canot de secours (si le canot de secours rigide est équipé d’un moteur
hors-bord).
Essai de redressement
Essai de manœuvrabilité
7.1.8 Cet essai vise à démontrer que l’on peut faire avancer le canot de
secours rigide et le manœuvrer en utilisant ses avirons ou ses pagaies en
eau calme à une vitesse d’au moins 0,5 nœud et sur une distance de 25 m
au moins lorsqu’il contient le nombre de personnes pour lequel il doit être
approuvé, chacune portant une brassière de sauvetage.
Inspection détaillée
7.2.1 Les canots de secours gonflés devraient être soumis aux essais
prescrits aux paragraphes 6.4.1, 6.6.1, 6.7.2, 6.9.1 à 6.9.4, 6.10 (excepté le
paragraphe 6.10.1), 6.11, 6.12, 7.1.2, 7.1.3 et 7.1.5 à 7.1.8.
Essais de chute
185
Essais de chargement
Essais de stabilité
186
7.2.8 Pour les essais ci-après, le canot de secours gonflé devrait contenir
le nombre de personnes pour lequel il doit être approuvé avec, puis sans,
le moteur et le carburant ou une masse équivalente placée à l’endroit du
moteur et du réservoir de carburant :
.1 lorsque le compartiment de la chambre à air avant est
dégonflé;
.2 lorsque toute la chambre à air d’un côté du canot de secours
est dégonflée; et
.3 lorsque toute la chambre à air d’un côté et le compartiment
avant sont dégonflés.
7.2.10 Pour simuler son utilisation par gros temps, le canot de secours
gonflé devrait être équipé d’un moteur plus puissant que celui qui lui est
destiné et être exploité à régime élevé par vent de force 4 ou 5 ou par mer
agitée de force équivalente pendant 30 min au moins. À l’issue de cet essai,
le canot de secours ne devrait laisser apparaître aucun signe de flexion ou
de déformation permanente et la perte de pression devrait être minimale.
7.2.11 Cet essai vise à démontrer que le canot de secours peut, lorsqu’il
est complètement rempli d’eau, porter tout son armement, le nombre de
personnes pesant chacune 82,5 kg pour lequel il doit être approuvé et une
masse équivalant à celle de son moteur et de son réservoir de carburant. Il
187
Essais de surcharge
*
Se reporter aux recommandations de l’Organisation internationale de normalisation,
en particulier à la norme ISO 15372 Navires et technologie marine – Bateaux de
sauvetage gonflables – Supports textiles revêtus pour chambres gonflables.
188
.9 adhérence du revêtement;
.10 résistance aux hydrocarbures;
.11 allongement à la rupture;
.12 résistance à la perforation;
.13 résistance à l’ozone;
.14 perméabilité aux gaz;
.15 résistance des coutures; et
.16 résistance aux ultraviolets.
Essai d’amarrage
7.2.15 Le canot de secours gonflé devrait être soumis aux essais prescrits
au paragraphe 5.5.
Inspection détaillée
7.3.2 Les essais prescrits aux paragraphes 7.2.8, 7.2.9 et 7.2.15 ne sont
pas applicables aux canots de secours rigides/gonflés dont la flottaison est
située au-dessous de la partie inférieure de la chambre à air gonflée.
189
190
Essai de puissance
7.7.2 Le moteur muni d’une hélice appropriée devrait être placé dans un
assemblage d’essai de telle façon que l’hélice soit complètement immergée
dans une citerne d’eau, afin de simuler les conditions de service.
191
toutes les parties du moteur atteigne celle de l’enceinte. Pour cet essai, la
température du carburant, celle de la batterie et celle du moteur devraient
être mesurées. On devrait faire démarrer le moteur à deux reprises au cours
des 2 min qui suivent le début de la procédure de démarrage et le laisser
en marche suffisamment longtemps pour pouvoir vérifier qu’il tourne à
la vitesse de service. Il est recommandé que cette période de contrôle ne
dépasse pas 15 s.
192
mise à l’eau, à l’exception des freins du treuil, devraient recevoir une charge
d’essai statique correspondant à 2,2 fois leur charge maximale admissible.
La charge étant entièrement à l’extérieur du bord, on devrait lui faire décrire
un arc d’environ 10° de part et d’autre de la verticale dans l’axe longitudinal
prévu. On devrait effectuer cet essai tout d’abord en position verticale puis
dans des conditions de bord simulant une gîte de 20° tant à l’intérieur qu’a
l’extérieur. Aucune déformation importante ou autre dégât ne devrait être
observé à l’issue de cet essai. Dans le cas des embarcations à mise à l’eau en
chute libre, les dispositifs de mise à l’eau utilisés pour abaisser l’embarcation
au moyen de garants, à l’exception des freins du treuil, devraient recevoir
une charge d’essai statique correspondant à 2,2 fois sa charge maximale
admissible, la charge étant entièrement à l’extérieur du bord. La rampe de
mise à l’eau et son raccord au mécanisme de largage devraient recevoir une
charge d’épreuve statique correspondant à 2,2 fois leur charge maximale
de service. Aucune déformation importante ou autre dégât ne devrait être
observé à l’issue de cet essai.
193
194
8.1.7 Une fois les essais achevés, il faudrait démonter le treuil pour
l’inspecter. Ces essais et l’inspection devraient normalement avoir lieu en
présence d’un représentant de l’Administration.
Définitions
*
Ce paragraphe ne s’applique pas aux embarcations de sauvetage à mise à l’eau en
chute libre.
195
8.2.4 Ces deux crocs devraient ensuite être soumis cinq fois aux essais
prescrits aux paragraphes 8.2.5 à 8.2.17.
196
Essai de charge
8.2.5 La charge maximale qui doit s’exercer sur le croc pour permettre le
dégagement automatique à l’aide de charges devrait être déterminée de la
façon suivante :
8.2.6 Le croc devrait être soumis à une charge ayant une masse
de 200 kg et le mécanisme de manœuvre devrait être prêt à fonctionner. Le
croc devrait ensuite être soumis à une charge cyclique comprise entre 30 kg
et 200 kg, à une fréquence de 1 ± 0,2 Hz. Le croc ne devrait pas s’ouvrir
avant 300 cycles. Il faudrait enregistrer le nombre de cycles nécessaires
à l’ouverture du croc ou indiquer si l’essai a été interrompu au bout
de 300 cycles.
197
198
8.2.15 Le croc devrait s’ouvrir sans faute 100 fois dans chacun de ses
modes d’ouverture avec la charge maximale permettant l’ouverture pour
chaque mode. Le croc devrait ensuite être démonté et chacun de ses
éléments devrait être examiné. Aucun de ses éléments ne devrait présenter
de signes d’usure excessive.
8.2.16 Le croc devrait être monté dans une chambre froide à une
température de -30°C pour simuler qu’il est prêt à fonctionner et être soumis
à une charge de 25 kg. Une couche de glace d’une épaisseur uniforme de
3,5 cm devrait lui être appliquée par pulvérisation d’eau froide à des angles
supérieurs à 45° par rapport à l’horizontale, avec pauses intermittentes pour
permettre à la glace de se former. Le croc devrait ensuite être manœuvré et
dégager sans faute sa charge.
199
9 Appareils lance-amarre
Les fusées utilisées dans les appareils lance-amarre devraient être soumises
aux essais prescrits aux paragraphes 4.3.1, 4.3.3, 4.4, 4.5.1 (le cas échéant),
4.5.5 et 4.5.6.
Il faudrait lancer trois projectiles attachés à une ligne et celle-ci devrait être
portée à une distance de 230 m au moins par temps calme. L’écart latéral par
rapport à la ligne de tir ne devrait pas être supérieur à 10 % de la distance
parcourue par le projectile. Si le projectile est lancé au moyen d’une charge
d’explosif, l’un des projectiles devrait alors être lancé en utilisant le double
de la charge normale.
200
10.1.2 Dans le cas des sources d’énergie rendues actives par l’eau de mer,
quatre feux d’embarcations ou de radeaux de sauvetage de chaque type,
préalablement entreposés à une température de -30°C, devraient, après
avoir été soumis à au moins dix cycles de température complets, être allumés
dans de l’eau de mer à une température de -1°C; quatre feux de chaque
type, préalablement entreposés à une température de +65°C, devraient être
allumés dans de l’eau de mer à une température de +30°C et quatre feux
de chaque type, préalablement entreposés dans des conditions ambiantes
normales, devraient être allumés dans de l’eau douce à la température
ambiante. Les feux de la tente ou de l’habitacle devraient être de couleur
blanche et fournir une intensité lumineuse qui ne sera pas inférieure à 4,3
cd dans toutes les directions de l’hémisphère supérieur pendant une durée
de 12 h au moins (voir le paragraphe 10.4). Les feux de l’intérieur devraient
fournir pendant 12 h au moins une intensité lumineuse suffisante pour
permettre de lire les instructions relatives à la survie et à l’armement.
201
10.1.4 Dans le cas d’un feu à éclats, l’essai vise à prouver que le nombre
d’éclats par minute de la période de fonctionnement de 12 h n’est pas
inférieur à 50 et n’est pas supérieur à 70, avec une intensité lumineuse
réelle de 4,3 cd au moins (voir le paragraphe 10.4)
202
203
204
Méthode d’essai
Une unité devrait être soumise à l’essai de résistance aux vibrations prescrit
au paragraphe 8.7 de la publication 60945:2002 de la CEI.
Critères d’acceptation
Méthode d’essai
Aspergillus niger;
Aspergillus terreus;
Aureobasidium pullulans;
Paecilomyces variotii;
Penicillium funiculosum;
Penicillium ochro-chloron;
Scopulariopsis brevicaulis; et
Trichoderma viride.
Le feu devrait ensuite être placé dans une chambre de moisissure maintenue
à une température de 29 ± 1°C et avec une humidité relative d’au
moins 95 %. La période d’incubation devrait être de 28 jours. Après cette
période, le feu devrait être inspecté.
Critères d’acceptation
205
Méthode d’essai
Critères d’acceptation
Méthode d’essai
Critères d’acceptation
Méthode d’essai
206
Critères d’acceptation
Méthode d’essai
Critères d’acceptation
Méthode d’essai
Critères d’acceptation
207
10.4.8 Essai au feu (cet essai ne s’applique pas aux feux intérieurs
des embarcations ou radeaux de sauvetage)
Méthode d’essai
Une unité devrait être soumise à un essai au feu. Un bac d’essai d’au moins
30 cm × 35 cm × 6 cm devrait être placé dans un endroit à l’abri des
courants d’air. On devrait verser de l’eau dans le bac d’essai jusqu’à une
hauteur d’au moins 1 cm puis suffisamment d’essence pour atteindre une
hauteur totale d’au moins 4 cm. L’essence devrait être alors mise à feu et
devrait brûler librement pendant au moins 30 s. L’unité mise à l’essai devrait
alors être passée au travers des flammes, la source lumineuse leur faisant
face et ne se trouvant pas à plus de 25 cm au-dessus du rebord supérieur du
bac d’essai, de telle sorte que la durée d’exposition aux flammes soit d’au
moins 2 s.
Critères d’acceptation
Méthode d’essai
Il devrait être démontré qu’au moins un feu pour chacune des gammes
spécifiées de températures atteint l’intensité lumineuse requise dans toutes
les directions de l’hémisphère supérieur; on utilise à cette fin un photomètre
étalonné conformément aux normes photométriques de l’établissement
national compétent de normalisation (note : la publication 70 de la CIE
contient des renseignements supplémentaires). Il convient de choisir pour
208
Critères d’acceptation
Les feux soumis à l’essai devraient continuer de fournir, dans toutes les
directions de l’hémisphère supérieur, une intensité lumineuse qui ne soit
pas inférieure à l’intensité spécifiée, pendant une période au moins égale
à la durée spécifiée. Toutes les mesures d’intensité lumineuse et de tension
devraient être enregistrées dans la documentation. Dans le cas d’un feu à
éclats, il devrait être établi que la fréquence des éclats pendant la période
de fonctionnement spécifiée n’est ni inférieure à 50 éclats, ni supérieure
à 70 éclats par minute et que l’intensité lumineuse réelle est au moins égale
à l’intensité minimale spécifiée dans toute les directions de l’hémisphère
supérieur. L’intensité lumineuse réelle doit être obtenue à partir de la
formule suivante :
t2
( ∫ldt
t1
________ )
0,2 + (t2-t1) max
où :
Les feux à éclats dont la durée ne doit pas être inférieure à 0,3 s peuvent
être considérés comme des feux fixes/continus, aux fins de la mesure de
leur intensité lumineuse. Ces feux devraient fournir l’intensité lumineuse
209
Intensité
(cd)
Intensité
requise
Feu «allumé»
Durée
d’incandescence
10.4.10 Chromaticité
Méthode d’essai
Critères d’acceptation
210
la zone correspondant aux feux blancs sont fournies par les coordonnées
suivantes :
211
.4 Essai de résistance
212
213
11.3.2 Les essais ci-après devraient être effectués dans une profondeur
d’eau appropriée. La plate-forme sur laquelle repose le radeau devrait être
abaissée dans l’eau comme suit :
.1 en position horizontale;
.2 à des angles de 45°, puis de 100°, le dispositif de dégagement
hydrostatique se trouvant du côté supérieur;
.3 à des angles de 45°, puis de 100°, le dispositif de dégagement
hydrostatique se trouvant du côté inférieur; et
.4 en position verticale.
12.1 Matériaux
Les matériaux de construction utilisés pour les dispositifs d’évacuation en
mer doivent être soumis à des essais portant sur les normes applicables
énoncées au paragraphe 5.17.13.
214
215
216
217
12.6 Fonctionnement
12.6.1 Il faudrait démontrer, en effectuant au port un déploiement complet
du dispositif, y compris la mise à l’eau et le gonflage de tous les radeaux
de sauvetage associés, que le dispositif constitue un moyen d’évacuation
satisfaisant. Pour cet essai, le nombre de personnes à utiliser devrait être
celui pour lequel le dispositif doit être homologué. Il faudrait chronométrer
218
219
220
Les matériaux utilisés pour tous les éléments des projecteurs devraient être
amagnétiques.
221
Interférences
Alimentation en électricité
13.3 Commandes
222
Intensité lumineuse
Durée de fonctionnement
223
1 Généralités
1.1 Sauf en ce qui concerne les engins de sauvetage d’un type particulier
qui doivent être inspectés conformément aux dispositions du chapitre III de
la Convention internationale de 1974 pour la sauvegarde de la vie humaine
en mer, telle que modifiée, ou du Recueil international de règles relatives
aux engins de sauvetage (Recueil LSA), les représentants de l’Administration
devraient effectuer des inspections aléatoires chez les fabricants afin de
s’assurer que la qualité des engins de sauvetage et des matériaux utilisés
satisfait aux spécifications du prototype de l’engin de sauvetage qui a été
approuvé.
225
Essais d’installation
Les mécanismes de dégagement rapide des bouées de sauvetage munies de
signaux fumigènes à déclenchement automatique et d’appareils lumineux
qui se trouvent sur la passerelle de navigation du navire devraient être
soumis, à l’aide d’un signal fumigène fictif si nécessaire, à des essais qui
permettent de démontrer que les bouées de sauvetage et leurs accessoires
tomberont en s’écartant du bord du navire lorsqu’on fera fonctionner le
mécanisme de dégagement.
4 Engins pyrotechniques
On devrait mettre à feu un nombre statistiquement suffisant d’engins
pyrotechniques de chaque série fabriquée pour vérifier leur bon
226
227
5.1.7 Les pressions exactes pour les essais PSN peuvent être calculées selon
l’équation suivante :
228
229
Vérification de l’installation
Essai en charge
230
S = 0,4 + (0,02 H)
231
particulière les autres points ci-après, une fois que les bossoirs et les treuils
ont été installés :
.1 la masse appliquée sur le câble de commande devrait être
suffisante pour compenser le frottement des diverses poulies
sur le câble, lorsque l’embarcation de sauvetage est déplacée
de la position d’arrimage à la position d’embarquement;
.2 il devrait être possible de faire fonctionner le frein du treuil
depuis l’intérieur de l’embarcation de sauvetage;
.3 le fonctionnement du frein du treuil ne devrait pas être
perturbé par la masse du câble de commande déployé au
maximum;
.4 le câble de commande devrait être assez long à tous les
stades de l’abaissement; et
.5 des dispositions devraient être prises pour retenir l’extrémité
libre du câble de commande dans l’embarcation de sauve-
tage jusqu’à ce que l’embarcation soit dégagée du dispositif
de mise à l’eau par la personne qui actionne ce dernier.
Essai de récupération
6.1.11 Dans le cas des dispositifs de mise à l’eau pour canots de secours,
il faudrait démontrer que le canot de secours, avec tout son armement et
une masse égale au nombre de personnes qu’il est autorisé à transporter,
peut être récupéré au moyen d’un treuil à une vitesse qui n’est pas inférieure
à 0,3 m/s.
232
Essai de fonctionnement
Marquage
233
Essai d’abaissement
234
235
Annexe 1
DISPOSITIF TÉMOIN POUR ADULTE – CONCEPTION ET FABRICATION
1 Généralités
Le dispositif témoin est destiné à servir uniquement de norme de référence
représentant le degré souhaité de performance dans l’eau d’une brassière
de sauvetage qui est prescrit par la Convention SOLAS de 1974 et il n’est
pas considéré comme étant représentatif de toute autre performance
requise des brassières de sauvetage. Le dispositif témoin pour adulte est
conçu pour aller à des personnes ayant un tour de poitrine de 700 mm
à 1 350 mm et être d’un port confortable; il est non réversible de manière
que la personne qui le porte distingue facilement l’endroit de l’envers, même
en cas d’éclairage réduit. Le dispositif témoin pour adulte consiste en deux
types de mousse flottante en forme de gilet, recouverts d’une enveloppe en
nylon résistant, assujettie au corps au moyen de sangles de 25 mm munies
de dispositifs de fermeture et de réglage. L’enveloppe retient la mousse au
moyen de fermetures à glissière plutôt que de coutures, ce qui permet de
retirer facilement les plaques de mousse pour vérifier leur flottabilité et pour
les remplacer ou les compléter si elles dépassent les limites de tolérance.
Des fermetures à boucle et à crochet sont utilisées sur les poches intérieures
contenant les plaques de mousse pour que ces dernières soient maintenues
en position et ne glissent pas.
2 Matériaux
Tous les matériaux utilisés devraient satisfaire à la norme ISO 12402-7.
2.1.1 Rigidité
Deux mousses de rigidité différente sont utilisées; l’une est souple, l’autre
est rigide. Un essai de flexion sur deux appuis est prévu pour déterminer
l’acceptabilité des mousses pour l’application envisagée. Le montage est
décrit en détail à la figure A.1 et les valeurs mesurées sont indiquées dans
le tableau A.1. Pour sélectionner le type de mousse à utiliser pour chaque
plaque spécifique, voir les tableaux A.2 et A.3. Pour mesurer le fléchissement
au centre d’une plaque de mousse de section définie (a × b) et de 110 mm
236
2.1.2 Forme
La forme de chaque plaque de mousse est indiquée sur les figures A.8
à A.11. Les dimensions sont données dans les tableaux A.2 et A.4.
2.1.3 Flottabilité
3 Fabrication
La fabrication et le montage du dispositif devraient être conformes aux
indications des tableaux A.2 à A.4 et des figures A.2 à A.14. Une tolérance
de ± 6 mm est applicable partout pour le découpage et l’assemblage. Une
tolérance de ± 6 mm est également applicable pour la découpe des mousses
mais il devrait être satisfait aux critères de flottabilité du tableau A.3.
3.1 Coutures
Les tolérances pour les coutures sont de 13 mm, sauf mention contraire.
Toutes les coutures sont faites au point de chaînette pour qu’elles ne
s’effilochent pas lorsqu’on applique une force dans leur sens sur un fil
quelconque des points. Les coutures devraient avoir une densité de 7
à 12 points par 25 mm de longueur de couture. Les coutures des sangles
arrêtées par des points carrés avec diagonales mesurent 15 × 18 mm, sauf
237
mention contraire. Les coutures des sangles arrêtées par des brides mesu-
rent 15 × 2 mm.
Légende
1 Mousse au début de l’essai
2 Charge centrée
3 Charge
4 Fléchissement de la mousse au bout de 30 s
Figure A.1 – Essai de flexion de la mousse
238
239
240
241
242
a
La flottabilité de la plupart des mousses varie avec le temps, la variation la plus
importante ayant lieu dans les premiers mois suivant la fabrication. Il faudra évaluer le
type exact de mousse sélectionné pour déterminer la valeur du complément de flottabilité
nécessaire au moment de la fabrication pour maintenir les valeurs spécifiées.
b
Répartition de la flottabilité : 69 % devant ± 1,5 point de pourcentage
243
Dimensions en millimètres
Figure
Lettre A.6,
A.2 A.3 A.4 A.5 A.8 A.9 A.10 A.11 A.12 A.13 A.14
A.7
a 72 294 23 308 73 198 76 20 188 100 100 25
b 298 100 516 142 73 46 46 56 274 35 35 160
c 438 1 106 618 10 130 76 394 51 414 20 20 53
d 442 199 102 288 205 81 38 216 343 35 300 25
e 432 398 342 72 76 51 229 147 120 30 45
f 141 597 476 470 157 165 259 223 260
g 100 1 124 65 394 45 85
R 70
h 705 141 46 40
i 199 8 55
j 398 20 225
k 188 20 75
l 723 76
m 46
n 38
o 165
p 25
244
Légende
1 Pince
Figure A.2 – Enveloppe extérieure, sections du devant et du dos
245
Légende
1 Pince
Figure A.3 – Enveloppe intérieure
246
247
Légende
1 Rainure
α 45°
248
Légende
1 Échancrure
2 Côté vers le corps
Épaisseur = 25 mm
249
Légende
1 Fixation de ceinture (1 867 mm) à l’extérieur de l’enve-
loppe du dos
2 Fixation de fermeture à glissière (440 mm) sur le devant
3 Fixation de sangle de poitrine (sangle (127 mm) à l’exté-
rieur de l’enveloppe du devant
4 Fixation de ceinture (152 mm) à l’extérieur de l’enveloppe
du devant
5 Fixation de passant de sangle (76 mm) à l’extérieur de
l’enveloppe du devant
6 Fixation de fermeture à glissière (370 mm) aux enveloppes
du devant et du dos
7 Pince
8 Fixation de la sangle du col (1 384 mm) à l’extérieur de
l’enveloppe du devant
Figure A.12 – Fixations aux enveloppes du devant et du dos
250
Légende
1 Fixation de ceinture (1 867 mm) à l’extérieur de l’enveloppe
du dos et à l’enveloppe intérieure (voir la figure A.12)
2 Fixation de fermeture à glissière (440 mm)
3 Fixation de la poche intérieure en tissu à l’enveloppe
intérieure du devant
4 Fixation de la poche intérieure en tissu au centre de l’enve-
loppe intérieure du devant
5 Fixation de passant de sangle (89 mm) à l’extérieur de
l’enveloppe
6 Pince
Figure A.13 – Fixations à l’enveloppe intérieure
251
Légende
1 Fixation de la sangle du col (1 384 mm) à l’extérieur de
l’enveloppe intérieure avec du tissu de renfort à l’intérieur
2 Fixation de fermeture à glissière (280 mm) aux enveloppes
extérieure et intérieure
Figure A.14 – Fixations aux enveloppes extérieure et intérieure du col
Appendice
Numéro de série du dispositif témoin : ____________
Afin que les essais sur des personnes soient reproductibles, la flottabilité
générale et la répartition de la flottabilité entre le devant et le dos du
dispositif témoin doivent être maintenues dans une étroite marge de
tolérance, comme il est indiqué au tableau 1.
1
Valeurs mesurées ou adaptées aux température et pression ordinaires.
2
La répartition de la flottabilité se calcule en divisant la flottabilité du devant par la
flottabilité globale.
252
1
Plus plaques complémentaires, le cas échéant.
253
1
Il n’est pas nécessaire de vérifier la flottabilité du devant à gauche et à droite si sa
répartition se situe dans la marge de tolérance.
2
Si la température et la pression ne correspondent pas aux conditions ordinaires au
moment de leur mesure, il convient d’adapter leurs valeurs en conséquence.
254
255
256
Annexe 2
DISPOSITIF TÉMOIN POUR ENFANT – CONCEPTION ET FABRICATION
1 Généralités
Le dispositif témoin est destiné à servir uniquement de norme de référence
représentant le degré souhaité de performance dans l’eau d’une brassière
de sauvetage, qui est prescrit par la Convention SOLAS de 1974 et il
n’est pas considéré comme étant représentatif de toute autre performance
requise des brassières de sauvetage. Le dispositif témoin pour enfant est
destiné à des personnes dont le poids est d’environ 15 à 43 kg ou la taille
de 100 à 155 cm. Il est conçu pour aller à des personnes ayant un tour
de poitrine de 50 cm à 70 cm. Ce dispositif est constitué de couches de
mousse flottante en forme de brassière, recouvertes d’une enveloppe en
nylon résistant, assujettie au corps au moyen d’une ceinture facile à fermer
et à régler rapidement et d’une sangle de poitrine dont la fermeture et le
réglage s’effectuent au niveau du cou. L’enveloppe retient la mousse au
moyen de fermetures à glissière plutôt que de coutures, ce qui permet de
retirer facilement les plaques de mousse pour vérifier leur flottabilité et pour
les remplacer ou les compléter si elles dépassent les limites de tolérance. Le
dispositif témoin est conçu pour être d’un port relativement confortable et
il n’est pas réversible.
2 Matériaux
Tous les matériaux utilisés doivent satisfaire à la norme ISO 12402-7.
2.1.1 Rigidité
2.1.2 Forme
La forme de chaque couche de mousse est indiquée sur les figures B.2
et B.3. Les dimensions sont données dans les tableaux B.1, B.2 et B.3.
257
2.1.3 Flottabilité
3 Fabrication
La fabrication et le montage du dispositif devraient être conformes aux
indications des tableaux B.1 et B.5 et des figures B.1 à B.9. Une tolérance
de ± 6 mm est applicable partout pour le découpage et l’assemblage. Une
tolérance de ± 6 mm est également applicable pour la découpe des mousses
mais il devrait être satisfait aux critères de la flottabilité du tableau A.3.
3.1 Coutures
Les tolérances pour les coutures sont de 13 mm, sauf mention contraire.
Toutes les coutures sont faites au point de chaînette pour qu’elles ne
s’effilochent pas lorsqu’on applique une force dans leur sens sur un fil
quelconque des points. Les coutures devraient avoir une densité de 7
à 12 points par 25 mm de longueur de couture. Les coutures des sangles
arrêtées par des points carrés avec diagonales mesurent 30 × 15 mm pour
la ceinture et 15 × 13 mm pour le passant de ceinture et la sangle de
poitrine, sauf mention contraire. Les coutures des sangles arrêtées par des
brides mesurent 30 × 2 mm pour la ceinture et 15 × 2 mm pour le passant
de ceinture et la sangle de poitrine.
258
259
260
261
* Mesurée dans le sens opposé à celui qui est indiqué sur la figure.
a
La flottabilité de la plupart des mousses varie avec le temps, la variation la plus
importante ayant lieu dans les premiers mois suivant la fabrication. Il faudra évaluer le
type exact de mousse sélectionné pour déterminer la valeur du complément de flottabilité
nécessaire au moment de la fabrication pour obtenir les valeurs spécifiées.
b
Répartition de la flottabilité : 71,5 % devant ± 1,5 point de pourcentage.
262
a 420 75 80 75 90 1 150 * 45
b 210 105 110 40 135
c 92 85
d 210 45
e 356 25
f 230 33
g 460 115
h 375 25
i 580 265
263
Gauche Droite
Légende
1 Tissu d’enveloppe intérieure
2 Tissu d’enveloppe extérieure
3 Partie réglable de la fermeture de ceinture
4 Fermetures à glissière pour accès aux compartiments à
mousse droit et gauche du devant
5 Ceinture
6 Partie fixe de la sangle de poitrine
7 Fermetures à glissière pour accès au compartiment à
mousse du dos
8 Passant
9 Partie fixe de la fermeture de ceinture
10 Couture au point de chaînette pour séparation des
compartiments à mousse
11 Partie réglable de la sangle de poitrine
Figure B.1 – Disposition générale, côté droit au-dehors
(extérieur et intérieur)
264
Légende
1 Rogner le coin supérieur droit uniquement pour les
couches de plaque gauche, conformément aux valeurs
données dans le tableau B.2
2 Rogner le coin supérieur gauche uniquement pour les
couches de plaque droite, conformément aux valeurs
données dans le tableau B.2
3 Extérieur
4 Intérieur
Figure B.2 – Plaques de mousse du devant (côtés droit et gauche)
265
Légende
1 Renforts en tissu pour la fixation des sangles de poitrine
2 Renforts en tissu pour la fixation de la ceinture et du
passant
Figure B.5 – Renforts en tissu
266
Légende
1 Bride d’arrêt
2 Sangle
3 Enveloppe extérieure et renfort (vue inférieure
uniquement)
Légende
1 Sangle
2 Double bride d’arrêt (ou couture en carré et croix)
3 Partie fixe de la fermeture
4 Partie réglable de la fermeture
5 Double bride d’arrêt (ou couture en carré et croix)
6 Sangle
7 Patte
8 Enveloppe extérieure et renfort (vue inférieure
uniquement)
267
Légende
1 Partie fixe de la fermeture
2 Couture en carré et croix (ou double bride d’arrêt)
3 Sangle
4 Patte, plier deux fois la sangle et fixer par une bride
d’arrêt
5 Partie réglable de la fermeture
6 Enveloppe extérieure et renfort (vue inférieure
uniquement)
Figure B.8 – Montage de la ceinture
268
Légende
1 Couture sur le renfort en tissu intérieur pour la sangle
de poitrine sur les côtés droit et gauche de l’enveloppe
extérieure
2 Couture sur le renfort en tissu intérieur pour la ceinture
et le passant sur les côtés droit et gauche de l’enveloppe
extérieure
3 Pli du tissu et ligne d’imbrication des dents de la ferme-
ture à glissière lorsque celle-ci est fixée aux enveloppes
extérieure et intérieure
4 Pli du tissu et ligne d’imbrication des dents de la ferme-
ture à glissière lorsque celle-ci est fixée aux enveloppes
extérieure et intérieure
5 Coutures au point de chaînette (tissu contre tissu)
6 Couture au point de chaînette avec tolérance de 5 mm et
couture d’ourlet (tissu contre tissu)
7 Découpe après couture
Figure B.9 – Montage initial (côté droit au-dehors, sauf mention contraire)
269
Appendice
Numéro de série du dispositif témoin : ____________
Afin que les essais sur des personnes et des mannequins soient repro-
ductibles, la flottabilité générale et la répartition de la flottabilité entre le
devant et le dos du dispositif témoin devraient être maintenues dans une
étroite marge de tolérance, ainsi qu’il est indiqué dans le tableau 1.
1
Valeurs mesurées ou adaptées aux température et pression ordinaires.
2
La répartition gauche-droite de la flottabilité des plaques de devant doit être telle qu’il
n’y ait pas d’écart supérieur à 1,3 N entre celles-ci.
3
La répartition de la flottabilité se calcule en divisant la flottabilité du devant par la
flottabilité globale.
270
que celles-ci sont réinstallées dans l’ordre (il serait extrêmement difficile
d’évacuer l’air piégé si l’on devait mettre à l’essai le dispositif tel quel).
271
1
Il n’est pas nécessaire de vérifier la flottabilité du devant à gauche et à droite si sa
répartition se situe dans la marge de tolérance.
2
Si la température et la pression ne correspondent pas aux conditions ordinaires au
moment de leur mesure, il faudrait adapter leurs valeurs en conséquence.
272
Légende
1 Couper le coin supérieur droit uniquement pour les
couches de plaque gauche A et B.
2 Couper le coin supérieur gauche uniquement pour les
couches de plaque droite A et B.
3 Extérieur
4 Intérieur
273
* Mesurée dans le sens opposé à celui qui est indiqué sur la figure.
274
Longueur
Largeur
1
Pour mousse d’une épaisseur de 7 mm.
2
La couche complémentaire est d’une longueur fixée de manière qu’elle se positionne
correctement dans la brassière de sauvetage, mais sa largeur peut être modifiée de façon
à obtenir la flottabilité voulue.
275
Annexe 3
DISPOSITIF TÉMOIN POUR NOURRISSON –
CONCEPTION ET FABRICATION
1 Généralités
Le dispositif témoin est destiné à servir uniquement de norme de référence
représentant le degré souhaité de performance dans l’eau d’une brassière de
sauvetage, qui est prescrit par la Convention SOLAS de 1974 et il n’est pas
considéré comme étant représentatif de toute autre performance requise des
brassières de sauvetage. Le dispositif témoin pour nourrisson est destiné à des
personnes dont le poids est inférieur à 15 kg ou la taille inférieure à 100 cm.
Il est conçu pour aller à des personnes ayant un tour de poitrine inférieur
à 50 cm. Ce dispositif est constitué de couches de mousse flottante en forme
de brassière, recouvertes d’une enveloppe en nylon résistant, assujettie au
corps au moyen d’une ceinture facile à fermer et à régler rapidement et d’une
sangle de poitrine dont la fermeture et le réglage s’effectuent au niveau du
cou. L’enveloppe retient la mousse au moyen de fermetures à glissière plutôt
que de coutures, ce qui permet de retirer facilement les plaques de mousse
pour vérifier leur flottabilité et pour les remplacer ou les compléter si elles
dépassent les limites de tolérance. Le dispositif témoin est conçu pour être
d’un port relativement confortable et il n’est pas réversible.
2 Matériaux
Tous les matériaux utilisés doivent satisfaire à la norme ISO 12402-7.
2.1.1 Rigidité
2.1.2 Forme
La forme de chaque couche de mousse est indiquée sur les figures C.2
et C.3. Les dimensions sont données dans les tableaux C.1, C.2 et C.3.
276
2.1.3 Flottabilité
3 Fabrication
La fabrication et le montage du dispositif devraient être conformes aux
indications des tableaux C.1 et C.5 et des figures C.1 à C.9. Une tolérance
de ± 6 mm est applicable partout pour le découpage et l’assemblage. Une
tolérance de ± 6 mm est également applicable pour la découpe des mousses
mais il devrait être satisfait aux critères de la flottabilité du tableau C.4.
3.1 Coutures
Les tolérances pour les coutures sont de 13 mm, sauf mention contraire.
Toutes les coutures sont faites au point de chaînette de manière qu’elles
ne s’effilochent pas lorsqu’on applique une force dans leur sens sur un
fil quelconque des points. Les coutures devraient avoir une densité de 7
à 12 points par 25 mm de longueur de couture. Les coutures des sangles
arrêtées par des points carrés avec diagonales mesurent 30 × 15 mm pour
la ceinture et 15 × 13 mm pour le passant de ceinture et la sangle de
poitrine, sauf mention contraire. Les coutures des sangles arrêtées par des
brides mesurent 30 × 2 mm pour la ceinture et 15 × 2 mm pour le passant
de ceinture et la sangle de poitrine.
277
278
279
280
* Mesurée dans le sens opposé à celui qui est indiqué sur la figure.
a
La flottabilité de la plupart des mousses varie avec le temps, la variation la plus
importante ayant lieu dans les premiers mois suivant la fabrication. Il faudra évaluer le
type exact de mousse sélectionné pour déterminer la valeur du complément de flottabilité
nécessaire au moment de la fabrication pour obtenir les valeurs spécifiées.
b
Répartition de la flottabilité : 59,2 % devant ± 1,5 point de pourcentage.
281
a 390 75 80 75 90 950* 45
b 195 105 110 40 115
c 85 140
d 220 45
e 245 25
f 241 33
g 482 95
h 260 25
i 490 160
282
Gauche Droite
Extérieur (devant) Intérieur
Légende
1 Tissu d’enveloppe intérieure
2 Tissu d’enveloppe extérieure
3 Partie réglable de la fermeture
4 Fermetures à glissière pour accès aux compartiments à
mousse droit et gauche du devant
5 Ceinture
6 Partie fixe de la sangle de poitrine
7 Fermetures à glissière pour accès au compartiment à
mousse du dos
8 Passant
9 Partie fixe de la fermeture
10 Partie réglable de la sangle de poitrine
Figure C.1 – Disposition générale, côté droit au-dehors
(extérieur et intérieur)
283
Légende
1 Rogner le coin supérieur droit uniquement pour les
couches de plaque gauche, conformément aux valeurs
données dans le tableau C.2
2 Rogner le coin supérieur gauche uniquement pour les
couches de plaque droite, conformément aux valeurs
données dans le tableau C.2
3 Extérieur
4 Intérieur
Figure C.2 – Plaques de mousse du devant (côtés droit et gauche)
284
Légende
1 Renforts en tissu pour la fixation de la sangle de poitrine
2 Renforts en tissu pour la fixation de la ceinture et du
passant
Figure C.5 – Renforts en tissu
Légende
1 Bride d’arrêt
2 Sangle
3 Enveloppe extérieure et renfort (vue inférieure
uniquement)
Figure C.6 – Passant
285
Légende
1 Sangle
2 Double bride d’arrêt (ou couture en carré et croix)
3 Partie fixe de la fermeture
4 Partie réglable de la fermeture
5 Double bride d’arrêt (ou couture en carré et croix)
6 Sangle
7 Patte
8 Enveloppe extérieure et renfort (vue inférieure
uniquement)
Figure C. 7 – Montage de la sangle de poitrine
(partie réglable à gauche et partie fixe à droite)
286
Légende
1 Partie fixe de la fermeture
2 Couture en carré et croix (ou double bride d’arrêt)
3 Sangle
4 Patte, plier deux fois la sangle et fixer par une bride
d’arrêt
5 Partie réglable de la fermeture
6 Enveloppe extérieure et renfort (vue inférieure
uniquement)
Figure C.8 – Montage de la ceinture
287
Légende
1 Couture sur le renfort intérieur pour la sangle de poitrine
sur les côtés droit et gauche d’enveloppe extérieure
uniquement
2 Couture sur le renfort intérieur pour la sangle de poitrine
sur les côtés droit et gauche d’enveloppe extérieure
uniquement
3 Pli du tissu et ligne d’imbrication des dents de la fermeture
à glissière lorsqu’elle est fixée aux enveloppes extérieure
et intérieure
4 Pli du tissu et ligne d’imbrication des dents de la fermeture
à glissière lorsqu’elle est fixée aux enveloppes extérieure
et intérieure
5 Coutures au point de chaînette (tissu contre tissu)
6 Couture au point de chaînette avec tolérance de 5 mm et
couture d’ourlet (tissu contre tissu)
7 Découpe après couture
Figure C.9 – Montage initial (côté droit au-dehors, sauf mention contraire)
288
Appendice
Numéro de série du dispositif témoin : ____________
Afin que les essais sur des personnes et des mannequins soient reproductibles,
la flottabilité générale et la répartition de la flottabilité entre le devant et le
dos du dispositif témoin doivent être maintenues dans une étroite marge de
tolérance, ainsi qu’il est indiqué dans le tableau 1.
1
Valeurs mesurées ou adaptées aux température et pression ordinaires.
2
La répartition gauche-droite de la flottabilité des plaques de devant doit être telle qu’il
n’y ait pas d’écart supérieur à 1,3 N entre celles-ci.
3
La répartition de la flottabilité se calcule en divisant la flottabilité du devant par la
flottabilité globale.
289
que celles-ci sont réinstallées dans l’ordre (il serait extrêmement difficile
d’évacuer l’air piégé si l’on devait mettre à l’essai le dispositif tel quel).
290
1
Il n’est pas nécessaire de vérifier la flottabilité du devant à gauche et à droite si sa
répartition se situe dans la marge de tolérance.
2
Si la température et la pression ne correspondent pas aux conditions ordinaires au
moment de leur mesure, il convient d’adapter leurs valeurs en conséquence.
291
Légende
1 Couper le coin supérieur droit uniquement pour les
couches de plaque gauche de A à E.
2 Couper le coin supérieur gauche uniquement pour les
couches de plaque droite de A à E.
3 Extérieur
4 Intérieur
292
* Mesurée dans le sens opposé à celui qui est indiqué sur la figure.
293
Longueur
Largeur
1
Pour mousse d’une épaisseur de 7 mm.
2
La couche complémentaire est d’une longueur fixée de manière qu’elle se positionne
correctement dans la brassière de sauvetage, mais sa largeur peut être modifiée de façon
à obtenir la flottabilité voulue.
294
L’ASSEMBLÉE,
297
*
Le chapitre III de la Convention SOLAS de 1974 a, depuis, été entièrement révisé
(résolution MSC.47(66)). Le nouveau chapitre III de la Convention SOLAS est entré
en vigueur le 1er juillet 1998.
†
Résolution A.689(17), telle que modifiée par les résolutions MSC.81(70),
MSC.200(80), MSC.226(82) et MSC.274(85).
299
1 Dispositions générales
1.1 Objet
Le présent Recueil énonce les critères applicables aux engins et aux dispositifs
de sauvetage qui devraient être pris en considération, ainsi que les essais
sur prototype qui devraient être effectués, pour évaluer des conceptions
nouvelles et les faire accepter à l’échelle internationale au moyen de la
procédure d’amendement de la Convention.
1.2 Application
1.2.1 Le présent Recueil s’applique à tous les prototypes d’engins et
de dispositifs de sauvetage nouveaux pour lesquels il n’est pas prévu de
dispositions dans le chapitre III de la Convention, telle que modifiée, et
que les Gouvernements contractants souhaitent faire accepter à l’échelle
internationale.
1.2.2 Les Gouvernements contractants devraient appliquer les dispo-
sitions du présent Recueil lorsqu’ils mettent en place des engins et des
dispositifs équivalents en application de la règle I/5 de la Convention.
1.3 Définitions
1.3.1 Les termes, expressions et définitions appropriés qui figurent à la
règle I/2 et à la règle III/3 de la Convention telle que modifiée s’appliquent
également au présent Recueil. En outre, aux fins du présent Recueil et sauf
disposition expresse contraire :
.1 Dispositif équivalent désigne une installation, un matériau, un
engin, un appareil ou un dispositif particulier ou toute combi-
300
2 Critères généraux
301
302
.10 être entretenus et mis à l’essai pour vérifier qu’ils satisfont aux
prescriptions du présent Recueil.
.1 objet;
.2 principe d’exploitation;
.3 description matérielle;
.4 mode d’exploitation;
2.1.3 Les affiches et les panneaux placés à proximité des engins et des
commandes devraient :
303
304
305
2.1.12 Des dispositifs devraient être mis en place pour alerter toutes les
personnes à bord.
2.2 Abandon
306
2.3 Survie
2.4 Repérage
*
Il convient de se reporter aux prescriptions en matière de stabilité après avarie
qui figurent dans le Recueil international de règles relatives à la construction et à
l’équipement des navires transportant des gaz liquéfiés en vrac (Recueil IBC) adopté
par le Comité de la sécurité maritime par la résolution MSC.4(48) et dans le Recueil
international de règles relatives à la construction et à l’équipement des navires
transportant des produits chimiques dangereux en vrac (Recueil IGC) adopté par le
Comité de la sécurité maritime par la résolution MSC.5(48).
307
2.4.2 Les moyens visuels de repérage des personnes dans l’eau devraient
permettre à un navire de repérer la personne en cas de houle :
2.5 Récupération
308
309
310
311
312
.4 s’ils sont conçus pour être mis à l’eau en chute libre, être
suffisamment robustes et avoir des caractéristiques en matière
de plongée suffisantes pour résister à une chute à la mer de la
hauteur maximale à laquelle il a été prévu de les arrimer à la
conception compte tenu de conditions défavorables, le navire
ayant une assiette positive ou négative allant jusqu’à 10°
ou une gîte allant jusqu’à 20° d’un bord ou de l’autre, sans
313
.8 une fois qu’ils sont prêts à être mis à l’eau, permettre au plein
chargement en personnes, à l’exception des personnes trans-
portées sur civière, d’embarquer rapidement et, dans le cas
des navires de charge, d’embarquer dans un délai de 3 min
au maximum à partir du moment où l’ordre est donné;
314
315
316
317
318
.4 une fois qu’ils sont prêts à être mis à l’eau, permettre l’em-
barquement du plein chargement en personnes, à l’exception
des personnes transportées sur civière, dans un délai maximal
de 3 min;
319
*
Il convient de se reporter aux prescriptions en matière de stabilité après avarie qui
figurent dans le Recueil de règles relatives à la construction et à l’équipement des
navires transportant des gaz liquéfiés en vrac (Recueil IBC) adopté par le Comité de
la sécurité maritime par la résolution MSC.4(48) et dans le Recueil de règles relatives
à la construction et à l’équipement des navires transportant des produits chimiques
dangereux en vrac (Recueil IGC) adopté par le Comité de la sécurité maritime par la
résolution MSC.5(48).
320
321
.12 avoir été soumis à des essais sur prototype en ce qui concerne
les alinéas 3.4.1.2 à 3.4.1.11 et, en ce qui concerne l’ali-
néa 3.4.1.1, sur houle.
322
323
324
325
326
Édition de 2010
Supplément
mai 2012
Depuis la publication de l’édition de 2010 du Recueil international de règles relatives aux engins de sauvetage
(Recueil LSA), le Comité de la sécurité maritime (MSC) a adopté des résolutions qui ont modifié ledit Recueil
et la Recommandation révisée sur la mise à l’essai des engins de sauvetage. Le présent supplément inclut, dans
l’ordre chronologique de leur adoption, les amendements adoptés qui sont entrés en vigueur ou entreront en
vigueur avant qu’une nouvelle édition ne soit publiée.
CHAPITRE IV
EMBARCATIONS ET RADEAUX DE SAUVETAGE
Aux paragraphes 4.2.2.1, 4.2.3, alinéa .3 et 4.3.3, alinéa .3, remplacer «75 kg»
par «82,5 kg».
CHAPITRE IV
EMBARCATIONS ET RADEAUX DE SAUVETAGE
3 Au paragraphe 4.4.7.6, renuméroter l'actuel alinéa .3, qui devient l'alinéa .8, et
remplacer l'expression «sans une force excessive» par l'expression «et les indicateurs ne
doivent pas indiquer que le mécanisme de dégagement est réenclenché».
5 Au paragraphe 4.4.7.6, renuméroter les actuels alinéas .4 à .8, qui deviennent les
alinéas .10 à .14, respectivement.
9 Au paragraphe 4.4.7.6, renuméroter l'actuel alinéa .9, qui devient l'alinéa .17, et
dans le nouvel alinéa .17, remplacer les références aux paragraphes «4.4.7.6.2.2
et 4.4.7.6.3» par des références aux paragraphes «4.4.7.6.7, 4.4.7.6.8 et 4.4.7.6.15».
PARTIE 1
ESSAIS SUR PROTOTYPE POUR ENGINS DE SAUVETAGE
4 Aux paragraphes 7.1.1 et 7.4.1, remplacer les références aux paragraphes "6.9.5"
et «6.9.6» par «6.9.6» et «6.9.7», respectivement.
Édition de 2010
Supplément
Janvier 2016
À sa quatre-vingt-treizième session, le Comité de la sécurité maritime a
adopté le 22 mai 2014, par la résolution MSC.368(93), des amendements
au Recueil international de règles relatives aux engins de sauvetage
(Recueil LSA) dont le texte figure ci-après. Ces amendements entrent en
vigueur le 1er janvier 2016.
Chapitre II
Engins de sauvetage individuels
Copyright © Organisation
Licensed maritime
to TARIQinternationale
IBN ZIYAD for 2016 (Numéro
1 copy. de vente : ID982F)
© IMO
*
Se reporter à l’illustration de la page 9 de la publication intitulée A
Pocket Guide for Cold Water Survival, 2012 Edition (Guide de poche sur la
survie en eau froide) (en anglais seulement) et à la Recommandation révi-
sée sur la mise à l’essai des engins de sauvetage (résolution MSC.81(70),
telle que modifiée).».