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La compétitivité économique est une notion économique qui s'applique à une entreprise, un secteur
économique, ou un territoire (pays, bassin économique...). Elle désigne la capacité d'une telle entité
à fournir et vendre durablement un ou plusieurs biens ou services marchands sur un marché donné
en situation de concurrence.

Ce terme est passé dans le langage courant avec une acception très large et quelque peu vague, pour
évoquer la capacité à réussir économiquement dans un environnement concurrentiel, en innovant,
en croissant, en réalisant du bénéfice, etc.

La pertinence de cette notion, notamment son application à la compétitivité nationale, fait l'objet de
controverses parmi les économistes[1].

Ce terme est également utilisé dans le langage spécialisé de l'économie, pour qualifier la proximité
plus ou moins grande d'un marché réel avec le marché théorique du modèle de concurrence parfaite.

 

La compétitivité de la production d'une entreprise ou d'un territoire se mesure par la différence de


prix de revient relativement à la concurrence extérieure (territoires ou entreprises).

Une entreprise peut améliorer sa compétitivité si elle se place sur des créneaux particuliers : qualité
élevée, innovation, etc. Si une entreprise est seule (à un moment donné) à produire un type
particulier de biens ou de services, on ne peut pas parler de compétitivité économique; par ailleurs,
l'entreprise pourra être très rentable (marché porteur) ou au contraire en déficit (secteur non
rentable économiquement).

À l'échelle d'un territoire, ou d'un bassin d'emploi, la spécialisation productive peut également être
source de forte compétitivité, grâce à des rendements d'échelle et d'externalités positives.

     

Elle est principalement fonction :

des coûts de production : coût du capital (c'est-à-dire taux d'intérêt et rendement attendu par le
marché boursier) et coût du travail (salaires des mains-d'œuvre qualifiées et non-qualifiées)

de la productivité : bonne organisation, main-d'œuvre qualifiée,etc.

de l'imposition locale et nationale, et des contraintes administratives

de la présence d'infrastructures (routes, réseau de télécommunications,...)

d'externalités positives, liées par exemple à la présence de fournisseurs, d'un réseau dense dePME

de la disponibilité de main-d'œuvre formée répondant aux besoins de ou des entreprises (liée au


système éducatif)
des coûts de transport jusqu'à la zone de consommation

d'une qualité de production adaptée à la demande

de l'adéquation de la production avec la demande intérieure et extérieure.

du taux de change par rapport à des producteurs extérieurs (lorsque la monnaie domestique est
sous-évaluée, la compétitivité est améliorée).

La compétitivité repose également sur la capacité d'innovation technique et commerciale lorsqu'il


s'agit de compétitivité dite "hors-prix" (ou qualité).

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La compétitivité-coût est la compétitivité qui est liée aux coûts de production : coût du travail et coût
du capital...

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La compétitivité-prix est une des formes de compétitivité qu'une entreprise peut choisir d'utiliser
pour vendre plus. Elle repose sur la diminution du prix des biens ou services qu'elle produit, pour lui
permettre d'écouler plus vite et plus facilement ses stocks de marchandise.

On peut évaluer l'évolution de la compétitivité-prix d'un pays en soustrayant la variation des prix à
l'importation de celle des prix à l'exportation. Le taux de change peut avoir un impact important sur
la compétitivité-prix : une dépréciation de la monnaie nationale, en augmentant le prix des produits
importés, entraînera une amélioration de la compétitivité-prix. Par exemple une parité euro/dollar
élevée défavorise la compétitivité-prix à l'exportation des entreprises de l'Union européenne.

La compétitivité-prix, au-delà des variations du taux de change, dépend du coût du travail et du coût
du capital dans l'économie.

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La compétitivité hors-prix est une forme de compétitivité moins visible que le prix de vente, mais qui
joue un rôle important dans la rentabilité d'une entreprise.

Elle repose sur la capacité d'innovation et l'amélioration constante de la productivité et de la qualité.


Cette forme de compétitivité entraîne généralement une hausse des prix de vente des biens ou
services de l'entreprise, mais incite les consommateurs désireux d'une meilleure qualité, qui veulent
"monter en gamme", à acheter ses produits. En général, le taux de marge est plus élevé pour les
produits les plus coûteux. L'innovation nécessite des coûts de recherche et la protection de la
propriété intellectuelle.

Cette compétitivité par l'innovation peut concerner aussi un bassin économique, en concurrence par
rapport à d'autres, d'où les politiques visant à constituer ou renforcer des pôles de compétitivité

Pour une économie, la stabilité du taux de change, au-delà de son niveau, est également bénéfique
pour la compétitivé (la volatilité et donc le risque des investissements étant moins grands).


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Une faible compétitivité de l'économie d'un pays n'incitera pas les entreprises étrangères à placer
des centres de production ou de recherche dans le pays.

Par ailleurs, cette faible compétitivité fragilisera les entreprises nationales, leur faisant perdre des
parts de marché par rapport aux concurrents étrangers.

Au final, ceci diminuera la production par travailleur et l'emploi total au sein du pays (et donc
augmentera le taux de chômage)

Une faible compétitivité renforcera les politiques de la relance économique

Palmarès de la compétitivité [modifier]

D'après le classement de 2007 de l'International Institute for Management Development[2] et du


Forum économique mondial[3], les États-Unis demeurent le pays le plus compétitif de la planète[4].
La France se classe au 28e rang, l'Allemagne au 16e rang.[5]

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