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Journal dépendant paraissant le jeudi de chaque semaine. EDMONTON, ALBERT A, LE JEUDI 21 AOCT 1928 Lr,, Onzième année, 44

-- REVANCHE L'ACTUALITÉ SOUS LA LOUPE '


PACIFIQUE Brièvetés CHEZ LES FRANCO-ALBERTAIN-
S
;
Un exemple encourageant, on motif de tenir POURQUOI PAS EN PARDONNEZ-LUI- , SEIGNEUR !
ALBERT A.'
Leur dernier congre. Quelques observations d'ordre généra- l- .
Nous publions en page intérieure le compte-rend-
résumé de l'adoption du rapport du sous-comi-
u forcément Ceux qui viennent de la provin-
"Langue et Educa- ce de Québec ou qui la connaissent vivent
Dans une bonne paroisse dit centre de l'Alberto, deux éléments
eôte-à-eôt-
Ils cherchent loyalement ensemble un terrain d'en-
La presse. Orner Héroux (Le Devoir). ''.
tion" de la Société Nationale l'Assomption. On y voit que plusieurs un peu savent sans doute que dans tente.
des recommandations de la Société nationale ont été acceptées. la vieille province français- - et ca- Or il est arrivé ceci que nous soulignons en passant, au momrrt
On trouvera dans une page intérieure le texte des voeux adoptes -
, l

A l'avenir il y aura dans le Nouveau-Brunswic- k au dernier congrès de l'Association canadienne-françai- s de l'Alberta.


français, dans tholique, on a conservé une cou- d'aller sous presse.
VeM ne représente naturellement qu'une partie du travail de l'asseni- - i

reconstituée, des écoles officiellement bilingues, des tume charmante qui est celle de Un prédicateur passa là. ces jours derniers, pour y prêcher une. l"
blé': les points sur lesquels on s'est mis d'accord t dont l'on se ?

Il'Acadie Mais il y a plus et c'est ce qui rend cette victoire la croix du chemin.
tout instituteur ou institutrice qui se consacrera à l'enseigne-
,
retraite. Irlandais pur, it a le derme et l'épidémie sensibles su,- les
A un endroit où les étrangers questions de race, un sens obtus du rôle des nationalités. Du haut de
-

propose de poursuivre la réalisation aussi prochaine que poible. - r

Le gros fait qu'il faut d'abord noter a ce propos, c'est l'existence ?


ment devra être muni de certificats bilingues. passent nombreux on a, après dé- la chaire sacrée, il a prononcé un éloquent discours (ce ne fut pas un et la persistance de l'Association. Du moment qu'elle existe, la société
C'est ainsi par exemple que l'enseignement du français, au lieu libération, élevé .une croix de plus sermon) sur le rôle que nous CA SA DIENSFRAXÇAIS dcvor
d'être comme il la été jusqu'ici facultatif, sera obligatoire et toute de trente pieds de hauteur. Le assumer. peut rendre des services indéfiniment variés et auxquels peut-êtr- e l'on j
ne pense même pas aujourd'hui; et elle peut être fortifiée et perfec- -
personne qui se --destine 4 cette carrière aura à subir un examen im- travail de l'érection, le coût du Trop longtemps, a affirmé ce docte grand homme, on nous a dit,
tionnée. V î
j
portant sur cette matière. Les règlements à cet effet seront en bots et l'entretien, tout cela est que la langue est la gardienne de la foi. Lui, si savant, voudra sans
confié au dévouement des habi- doute nous apprendra ce que nous ne savons pas. Un journaliste ça Or VAssociation ctnadienne-français- e de l'Albtrta subsiste depuis !
vigueur le 1er juillet 1929.
deux ans, elle a crée des cercles, elle en a assuré la vie, elle a rendu )
Notre confrère l'"Evangéline", de Moncton, le vaillant hebdo- tants des environs. C'est ainsi, connaît si peu!
Qu'il nous dise, entre deux crises de nationalisme outrancier, ce des services, en dépit des difficultés de caractère permanent qui tien-
madaire indépendant des Acadiens, fait remarquer que si la loi n'est par exemple, que le touriste qui
circule un dans la sont devenus pux Etats-Uni- s les fils de la Verte Erin qui y ont nent à la distance et à la dispersion des groupes, en dépit des diffi-
pas parfaite, elle a tout de même donné un résultat encourageant: peu campagne que
cultés accidentelles qui sont rarement absentes des débuts d'une oeuvre. '
"C'est en somme, l'effort le plus intelligent, nous pourrions dire le québecquoise a l'occasion de cons- émigré. Il est un fait reconnu qu'une revue aussi bien faite que
seul intelligent, que l'on a fait à Frédéricton pour donner à ce pro- tater l'intensité de foi vive, mais l"' America" a souvent souligné, c'est que les Irlandais, dans une Et, 1 la suite de ce congrès, le deuxième depuis la fondation, l'on ; ;

blème de l'enseignement du français dans les écoles publiques fré- peu ostentatoire de la brave po-- I forte proportion ont perdu leur foi religieuse, aux Etats-Uni- Est-c- e paraît bien disposé & fortifier l 'oeuvre, à lui donner des ramifications ï re-

pulation. parce la langue les mettait en contact étroit nouvelles. Une certaine similitude de situation, l'exemple des associa- - JK.
quentées par de petits Acadiens, une solution véritable." que anglaise avec les
Pourquoi ici en Alberta dans protestants, et que dès lors, il y avait danger d'attiédir leur foi tions voisines paraissent pousser les s à créer les orga- -
Franco-Albertain-
J j
N'est-c- e
pas merveilleux, n'est-c- e pas prometteur la revanche de nismes qui existent déjà chez leurs voisins de la Saskatchewan et du
cette paisible raeet Proscrits, pourchassés en 1755, les Acadiens ont nos paroisses canadiennes-française- s,
religieuset '
telles que Légal et Morinville Il n'est pas osé de présumer l'affirmative. La langue n'est Manitoba. C'est tout à fait naturel. ;

été disséminés sur tous les continents et sur tous les rivages du monde ;

habité et même sauvage Tenaces et remplis d'un farouche et in- et ailleurs, n'y aurait-i- l pas de ces pas toujours la gardienne de la foi, mais elle le devient par des (Suite page 8) . .
;
' i
croix attestant fièrement le sens circonstances comme celles où nous sommes placés. Disons par exemple
descriptible courage, ils sont revenus à pieds à travers les forêts épais-
: ;

ses d'alors,, dans la province de Québec et sur la terre ancestrale. de nos origines et notre foi dans qu'un Allemand catholique qui demeure en Italie peut perdre sa lan-
Plusieurs d'entre ces déportés séparés de leurs femmes ou de leurs
l'Au-del- à t gue. Ce fait ne lui fera pas oublier sa religion, au contraire, il vivre LA FORMATION D'UNE ÉLITE j
I

enfants sont restés dans la Louisiane et là ils sont demeurés fidèles Nous savons qu'il suffit de men- en contact plus intime avec la majorité catholique de l'Italie.
au passé. Ceux venus dans la province de Québec se sont fondus avec tionner ce point pour qu 'on le dis- Mais ici en Canada, où la majorité est protestante, et c'est la même !
la population Canadienne-Français- e.
cute dans ses possibilités. Le coût situation aux Etats-Uni- la perte de son idiome pour un italien, un
s,
Discours prononcé pax le R. P. J. Portier, S. J., an congrès de I'A.C.TJL. i
Les autres, comme nous le disions il y a un instant, ont tenté de est minime mais cette coutume a polonais, n'implique pas nécessairement qu'il va ipso facto abdiquer '. .: .. i l
retourner au foyer familial, mais là ils constatèrent qu'il avaient à une trop grande importance pour sa foi. Non, mais vivant dans une atmosphère en majorité protestan-
, ,
î t !

'
recommencer leurs efforts. Ils s'installèrent à côté des usurpateurs, qu'on la néglige. Encore une tra- te, la propension est forte au mariage mixte, d'autant plus que la I CE QU'EST UNE ÉLITE t

dition à conserver! langue commune favorise ces contacts, ces rapprochements.


préparant dans le travail, et dans l'acceptation de la loi sacrée de la Le mot élite vient du latin eligere, qui veut dire choisir parmi
une revanche, celle des berceaux. Les années Qui osera soutenir, sans que j'aie besoin de chiffres à l'appui de i,
procréation, pacifique '
ont passé. La population du Nouveau-iBrunswic- est maintenant PARLONS MIEUX mon avancé, que le mariage mixte n'est pas plus fréquent chez les plusieurs et retirer des autres hommes pour en faire un être à part. s f
j

Ici en Alberta, le contact avec irlandais que chez nos compatriotes du Québec ,ou de nos centres de Un homme d'élite est un homme de dévouement, de sacrifice, un g
i

acadienne dans une proportion de 40 pour cent. Les Acadiens possè-


homme de direction, un chef. Et puisque je parle au Congrès de t
dent aujourd'hui leurs sénateur, ministre dans le cabinet fédéral, l'anglais oblige notre langue à un langue française de l'Ouest?
s
j '
'
dur impôt: celui de la contamina- l'Association Canadienne-français- e de l'Alberta, L'homme d'élite, dans
juges, évêques. C'est dire en un mot qu'ils sont en train de se créer
N'est-i- l
pas plus à craindre ce mariage mixte chez nos compa- i ;

tion. Notre devoir triotes notre province, sera un instruit et doué d'une
homme-intelligen- t,

un organisme national propre. Pour concrétiser tout ce travail de est de réagir, des, Etats-Uni- s
que chez ceux que l'on n'a pu chasser outre-frontiè- .

et de constamment. Il faut f Oui c'est incontestable. culture générale, large d'esprit, parfaitement au courant des besoins "j
lente organisation, pour tenter la renaissance de la mentalité dans un réagir '
cadre français, il faut maintenant 's'emparer de l'école. Nous félici- nous surveiller, sous peine de ne Donc la langue française ou la langue gaélique est préservatrice religieux et nationaux de notre pays et de notre province, un homme
tons nos frères de l'Acadie français4 'avoir compris cette nécessité. plus parier dans quelques années, de. la foi ancestrale. convaincu, à l'exemple de Napoléon au milieu des plus dangereuses
'
Notre confrère "l'Action Catnolique" dans son analyse de cette. qu'un charabia incompréhensible. Alors pourquoi venir nous chanter ce refrain de la àhanson con- batailles, que le boulet qui tuera les Canadiens-Françai- s de l'Alberta . ?
De ce jour-là- , ceux nous accu- nue: "Vous Canadiens-Françai- renoncez â la langui de vos pères, n'est pas encore fondu, un homme de caractère, nn homme énergique,
victoire fait l'observation suivante à nous destinée: "Ce qui vient de qui s,

I
i se passer au Nouveau-Brunswic- k donnera du courage à nos frères des sent maintenant à tort de parler abdiquez votre personnalité national, ne vous occupez plus de ces dévoué, désintéressé qui saura se sacrifier, s'imposer à nos compatrio- - ',
,
tes, faire cesser nos luttes inutiles, grouper nos forces, les organiser
f provinces de l'Ouest. Ils savent déjà ce qu'il faut iaire, car dans "patois" auront raison. "choses humaines' matt mettez votre influence avec nous afin que
et les mobiliseren un régiment combatif fr puissant, nn homnie qui ' "

f chacune de ces provinces ils ont mis sur pied les associations qu'il Lisons la ; .préface du volume nous puissions
dlrmyJlond entiefc quejsi l'Eglisé est férte sur la -
i
'"S " "faut pour lutter lorsque cela devient nécessaire, et, surtout, pour cons- -
' ! Bon langage ' que nous publions terre canadienne,' est vivante, si elle va de l'avant, cela est dû saura, comme le sénateur Belcourt l'a fait dans l'Ontario, se trouver - I
des alliés parmi nos compatriotes d'autres races et augmenter le nom- -
truire à leurs frais ce que demain-l- a loi pourrait bien prendre à son en page 2. aux sacrifices des pauvres prêtres missionnaires irlandais qui ont ac- - i J

Il ne s'agit pas de parler fran- compagné Mgr Orandin, le Père Lacombe, Mgr Taché, (quandt), au bre des amis précieux que nous comptons déjà parmi eux, rapprocher ' s t

compte. de nous ceux qui sont susceptibles de comprendre ce qui signifie le -


' çais avec pédantisme ni affeetâ-tion- , dévouement de ceux qui encore à l'heure actuelle sont les collaborateurs
j
,
"Tirons donc une fois encore cette conclusion que nous aurons
mais avec une simplicité cor- de Mgr Charlebois. Non merci, il fait encore trop froid au Keewatin, mot justice, afin d'assurer dans cette province le complet exerti"' de i
la justice que nous mettrons. Les sacrifices faits pour l'obtenir ne j
nos droit de catholiques et de Canadiens-Françai- ? ùévvbppenunt
seront jamais perdus. . Les résultats se feront parfois attendre, mais recte. Loin de nous aussi la pen- et le poste ne vaut pas encore la peine. Quand toutes les églises seront
s,

sée de nous moquer de ceux de nos construites, que tous les postes seront découverts, défrichés, il existera et le perfectionnement de nos écoles françaises, en un mot qui no.is '
ils viendront."
aidera à vivre d'une vitalité vigoureuse comme race catholique et i
Ici en Alberta, j'ai déjà eu l'occasion de le dire, nous avons l'im- frères qui ont été dans la dure né- telle chose que d'habiles et puissants moissonneurs.
f

mense avantage de jouir de la sympathie de nos compatriotes protes- cessité de voisiner avec l'anglais Que nous reste-t-i- l à fairet française. . . ;

tants. Sachons en profiter. Dans un article paru au "Journal' dès le bas âge, sans jamais Notre devoir, encore et tout envers l'Eglise notre mère.
par-dess-
.
Prêtres d'élite j

d'Edmonton,' en marge de ce que nous écrivions sur le congrès de l'occasion d'apprendre adéquate- Soyons fidèles à cette foi que nous défendons depuis notre plus tendre Nous devons avoir des prêtres d'élite et des laïcs d'élite. î
?

l'A.C.F.A., notre confrère daignait nous assurer qu'en cette province ment la langue maternelle. Pour enfance, mais ayons la fierté de la race qui nous a donné le jour. Dans un discours prononcé à Paris, en 1891, l'honorable Honoré î t j

nous ne trouverions pas de fanatisme, mais des difficultés inhérentes ma part, je préférerai toujours un Il nous faut de plus, cesser la division dans notre forteresse et Mercier rappela le fait suivant. Lors de la cession du Canada à .:.î H
au fait que notre minorité est dispersée sur un territoire immense. compatriote qui me parlera en mau- nous unir, car non seulement on nous subit en maugréant, mais on veut l'Angleterre, "l'on raconte qu'un des anciens colons pleurait en voyant j ;
Notre jeune organisme national, l'A.C.F.A., est le lien entre tous vais français, que celui qui par notre disparition. Mais n'en déplaise à quiconque, nous restons . à
disparaître à l'horizon le drapeau de la France qu'il aimait tant. Un s
les rameaux de la race française en Alberta. ' respect humain se servirâ exclusi- notre poste, nous nous organisons afin que cesse cette anomalie d'être prêtre français, s 'approchant de lui, lui dit: "Pourquoi désespères-t- u t ...
"
T 1

Non, les coups ne viennent pas des protestants surtout. Ouvrons vement de l'anglais. intrus dans notre propre maison, dans la maison que nous avons cons- La France n'est pas partie tout entière. Regarde. . . le prêtre est près i i
les yeux, et regardons où logent nos adversaires Précisément parmi truite de nos labeurs. Nous dirons à nos compatriotes qui ont eu à de toi pour t'aider à rester Français." Dans le premier. siècle de la '
ceux, qui par leurs affinités religieuses devraient se trouver à nos NE LES OUBLIONS PAS - (Suite domination anglaise, ce sont les prêtres séculier français et canadiens-françai- s
Dans quelques mois on se dirige- page 8) -

.côtés. Question de tempérament, d'hérédité, qu'y pouvons-nous- ! ij d'élite qui ont eu le rôle le plus important dans notre survi- - .

i Nos frères de la Nouvelle-Angleterr- e sont, eux aussi, payés pour ra vers la province de Québec avec vance; et depuis lors, dans tous les groupements où les Canadiens-Françai- s
savoir qu'ils auraient dû plus tôt faire l'union dans une société vivante, le voyage de la Survivance. sont en minorité, c'est encore le clergé qui, dans la survivance,
Maintenant leur lutte est longue et pénible. Il y a cependant de La faveur dont jouissent ces N'oublions pas .
- a eu lajilus grande influence par son action modeste, intime, lente,
I
1

l'espoir, car on ouvre les yeux un peu partout sur leur situation. voyages prouve bien leur utilité. continue, désintéressée. -
.
I 1

'1 Pourvu que la grosse "Presse',' de Montréal ne continue pas Il faut les continuer. LE CONCERT DUPRAT Il faut donc préparer des prêtres d'élite qui, comme le veut saint ' i
d'endormir notre population, en l'entretenant de récits de meurtres, Pourquoi cette année ne tentera-
M. et Mme Duprat poursuivent leur tournée en- - Alberta. Paul, se donnent à tous, s et étrangers, mais qui
Canadiens-Françai-

i ou en marquant traîtreusement sa sympathie envers ceux qui nous ont it-on pas une innovation f Nous se rappellent qu'ils doivent une affection spéciale à leurs compatriotes, '
'
versé l'anesthésiant. ' avons dans les états du nord-oue- st Vendredi soir dernier, ils étaient à Saint-Vince- et dimanche nt
;

des prêtres éclairés qui comprennent combien, chez nous, de fait, la


i
Que chaque paroisse incite à l'association, que l'Association nous des Etats-Uni-s de nombreux frères k Saint-Pau- l.
'
conservation de la langue est unie à la conservation de la foi; des - . 1
- force & nous grouper, que nos Canadiens-Françai- s n'oublient pas leur disséminés. N'est-i- l pas impor- Ils feront visite le 24 à Donnelly et le 26 à Falher.
,.

vient de faire lundi dernier, tant de les grouper, de les réunir prêtres qui prêchent l'évangile dans la langue pionnière de la foi j j
devoir, que tous imitent ce que Et puis ce sera le tour de la capitale. catholique au Canada, qui comprennent que l'école française est la
' ! i i
- en enrôlant treize nouveaux membres dans l'A.C.F.A. avec, promesse pour les réchauffer de la bonne Le 30 du mois courant, ils chanteront dans la .salle meilleure sauvegarde de notre race, qui soient prêts à faire tontes les î i

d'intensifier cette propagande. C'est en répétant ce geste, partout, atmosphère française! .


à Edmonton. La salle n'est pas très grande; il vaut donc mieux ' démarches nécessaires, avec respect, mais fermeté, pour nous assurer i
sur tous les points du territoire albertain que nous arriverons à quelque Venant de Minneapolis, de Du-lut- se presser et s'éviter des désappointements. des écoles françaises non seulement à la campagne, mais aussi à la ville. . : t
chose. " r; de toutes les parties de l'Oré
On a cru choisir cette salle cette année parce que l'accoustique
Membres de l'A.C.F.A., nous aurons bientôt besoin de vous, soyez gon, du Washington, il nous sem- Il faut préparer des prêtres albertains. Bien que le concours de " '
'
y est meilleure.
-
prêts pour les grandes manoeuvres qui se préparent. Vous serez là,' ble, que, si nous prenons les mesu- prêtres français et canadiens-françai- s d'autres provinces nous soit j
n'est-c- e pas t Rodolphe, LAPLANTE. res nécessaires, plusieurs de nos Ma troupe-terminer- sa tournée en visitant Chauvin le 4 sept. encore précieux, une province qui compte 40,000 Canadiens-Françai- s '
compatriotes se joindraient à nous Nous prions les secrétaires d'aider à la vente des billets dès doit avoir assez de coeur et d'honneur pour sè pourvoir de prêtres.
à ou dans une autre vil- ; maintenant et de s'adjoindre des collaborateurs. Allez passer Autrement, ou bien les parents ne font pas leur devoir et ne préparent
de de- - Winnipeg
,
tits Canadiens-Françai- s soirée et aider la cause française en notre province
Coin de FA.C.F.A. main. La langue et la foi mar-
le et de là, nous pourrions conti- une agréable pas l'âme de leurs enfants à la vocation sacerdotale que Dieu leur ?
nuer la route ensemble. Ces tout en répandant-l- a chanson française.' t, destine, ou bien les jeunes gens n'ont pas assez de courage pour suivre . ;
i

chent ensemble chez nous quoi-qu'e- n Saskatchewan leur a fait le plus chaleureux accueil.
- La tournée Duprat a été un boni disent certaines gens peu gens, après avoir goûté de la gaieté l'appel de Dieu. , .. ' . S
s
chez nous une réception digne de leur talent et de l'oeuvre
'
i
nous caractérise, se-
succès dans la région de l. charitables: si vous enlevez l'une, française, qui ILarénovation nationale qu'ils poursuivent Il notis faut des prêtres d'élite. Nous avons aussi besoin de laïcs. - ';;
ront peut-êtr- e désireux de venir-cohabite-
Ce sera maintenant le tour ! vous affaiblissez l'autre. . en foule le 24 à Donnelly et le 26 à Falher. Laïcs d'élite '
avec nous. Voilà, ce nous
Dbnnelly et Falher avec un con- Article intéressant dans le Les billets sont en vente a prix de 60 cent pour les adultes et de
un travail important qui Quand on chercha à détourner M. de Maisonneuve de son projet
cert à Edmonton, à Saint-Joachi-
"Journal" de mardi : L'on deman- semble, !
26
cenjs ponr les enfants. Quelques sièges réservés a 76 cents.
d'aller fonder Montréal à cause des dangers auxquels il s'exposait, il
le jeudi, 30 courant. Venez enten- - de au gouvernement ce que l'on devrait retenir l'attention de nos Ponr Information, adresset-von- i aux' officiers du cercle local de 1' A.0 JL J
sociétés nationales et de nos com- répondit brièvement: "Quand bien même tous les arbres de Montréal
. dre, ces beaux chants de terroir va faire pour répandre d'avanta-
par ces artistes que sont M. et ge l'enseignement; du français en pagnies
de chemin de fer. s v , nos amis d'Edmonton
A se changeraient en autant d'Iroquois, c'est mon devoir d'y aller et
Mme Duprat. Alberta. Nos amis les Anglais y j'irai." . .

Mercredi soir l'on aura pris une gagneraient à nous connaître et A QUAND LES. CONFÉRENCES Le concert Duprat est annoncé pour le jeudi, 30 août, dans la -
Il nous faut encore des laïcs de cette trempe. Nous avons besoin
décision pour remplir la vacance combien de préjudices disparaî- salle paroissiale de
Saint-Joachi- ' d'hommes politiques de première valeur, comme La Fontaine, Cartier,
Nous publions, cette semaine, la
Bourassa. Il nous faut une élite politique qlii comprendrait des
..,... de secrétaire-généra- l. Donnez tout traient si une majorité des Cana- dernière partie des discours pro- Lç programme est varié, vivant, tout ce qu'il faut pour inté-- i
votre concours à celui qui sera diens connaissait - les deux lan- noncés lors du Congrès de l'A.C. resser. hommes vraiment supérieurs capables de faire abstraction de leurs
choisi. Il y a beaucoup de travail gues officielles du pays. Soyez présents, si vous ne voulez manquer l'un des concerts intérêts personnels et des partis politiques et que notre nationalité
. FJL On verra que cette année, j

à faire dans notre province et il ' de l'année. . suivrait comme chefs, phlsqTi 'elle reconnaîtrait en eux des hommes
C. E. GARIÊPT, nous avons accordé à notre société attrayants
j .
'
On peut se procurer des billets en s 'adressant a la Librairie Pigeon. vraiment supérieurs. -
faut que nous sachions nous don- Secrétaire général, nationale une publicité généreuse, Hfttes-vou- s afin de n'être pas déçn's. -
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ner la main pour protéger les pe- - '40 édifice Gariépy. (Suite page 8) ; j (Suite page 8) ,
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