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Fonctions Mathematique
Fonctions Mathematique
∀x, y > 0, xα y β 6 M (x + y)
Continuité
Exercice 2 [ 01734 ] [correction] Exercice 7 [ 01738 ] [correction]
Soient A une partie non vide de R2 et x un point de R2 . On note Soit f : R2 → R définie par
d(x, A) = inf kx − ak 1 2 2
a∈A 2x + y − 1 si x2 + y 2 > 1
f (x, y) = 1 2
−2x sinon
Montrer que l’application d : R2 → R est lipschitzienne.
Montrer que f est continue.
Limite
Exercice 8 [ 01739 ] [correction]
Exercice 3 [ 01735 ] [correction] Soient f : R → R une fonction de classe C 1 et F : R2 → R la fonction définie par
Etudier les limites en (0, 0) des fonctions suivantes :
(
f (x)−f (y)
xy x2 + xy + y 2 x−y si y 6= x
a) f (x, y) = b) f (x, y) = F (x, y) =
x + y2
2 x2 + y 2 f 0 (x) si y = x
x2 y x2 y 2
c) f (x, y) = 2 d) f (x, y) = 2 Montrer que la fonction F est continue.
x + y2 x + y2
Exercice 39 [ 01775 ] [correction] a) Représenter les courbes paramétrées par ~γ1 et ~γ2 .
−−→ ~ dérive-t-il d’un potentiel U (x, y) ?
Soit F~ le champ de vecteurs du plan défini par F~ (M ) = OM b) Le champ de vecteurs V
OM . ~ selon ~γ1 et ~γ2 . Conclure.
c) Calculer la circulation de V
a) Calculer divF~ (M )
b) Le champ de vecteurs F~ dérive-t-il d’un potentiel ?
xα y β
f (x, y) =
x+y
Exercice 5 : [énoncé]
sur (R +? 2
) . a) |f (x, y)| 6 √ |xy|
2 2
= r |sin θ cos θ| −−−−−−−→ 0
x +y (x,y)→(0,0)
On a 1−cos(xy) t
x α+β b) f (x, y) = x x2 y 2 or lim 1−cos
t2 = 21 donc f (x, y) −−−−−−−→ 0.
f (x, x) = t→0 (x,y)→(0,0)
2x c) f (1/n, 0) → 1 et f (1/n, 1/ln n) → 1/e. Pas de limite en (0, 0).
f bornée implique α + β = 1. d) Quand x → 0, f (x, −x + x3 ) ∼ − x1 . La fonction f n’a pas de limite en (0, 0).
Inversement, supposons α + β = 1.
Si y > x alors α
xα y 1−α y x
0 6 f (x, y) = 6 61 Exercice 6 : [énoncé]
x+y x+y y
Par le théorème des accroissements finis, il existe cx,y ∈ 0, x2 + y 2 tel que
Si x > y alors idem.
F (x, y) = f 0 (c).
Quand (x, y) → (0, 0) alors cx,y → 0 puis F (x, y) → f 0 (0).
Exercice 2 : [énoncé]
Pour tout a ∈ A,
d(x, A) 6 kx − ak 6 kx − yk + ky − ak Exercice 7 : [énoncé]
donc Notons
d(x, A) − kx − yk 6 d(y, A)
D = (x, y) ∈ R2 /x2 + y 2 > 1 et E = (x, y) ∈ R2 /x2 + y 2 < 1
puis
d(x, A) − d(y, A) 6 kx − yk f est en chaque point de D et E.
Par symétrie, Soit (x0 , y0 ) tel que x20 + y02 = 1.
|d(x, A) − d(y, A)| 6 kx − yk Si (x, y) → (x0 , y0 ) avec (x, y) ∈ D alors
Ainsi x 7→ d(x, A) est lipschitzienne. 1 2 1
f (x, y) → x0 + y02 − 1 = − x20 = f (x0 , y0 )
2 2
Exercice 8 : [énoncé] b) √
Soit a = (α, β) ∈ R2 . f (1/n, 1/ n) = 1 → 1 6= f (0, 0)
Si α 6= β alors au voisinage de a, donc f n’est pas continue en (0, 0).
f (y) − f (x) f (β) − f (α)
F (x, y) = −−−−−→ = F (α, β)
y−x (x,y)→a β−α Exercice 12 : [énoncé]
Quand n → +∞
Si α = β alors :
1 1 1
Quand (x, y) → a avec x = y, F (x, x) = f 0 (x) → f 0 (α) = F (a). f , → 6= f (0, 0)
n n2 2
Quand (x, y) → a avec x 6= y, par le théorème des accroissements finis
donc f n’est pas continue en (0, 0).
F (x, y) = f 0 (c) Soit h = (α, β) ∈ R2 ,
t2 α 2 β
1 0 si β = 0
avec c compris entre x et y. Par le théorème des gendarmes, c → α et par (f (tα, tβ) − f (0, 0)) = 4 4 →
t t α + t2 β 2 α2 /β sinon
composition
F (x, y) → f 0 (α) = F (a)
Exercice 13 : [énoncé]
Finalement F est continue en tout a ∈ R2 . |x|
|f (x, y)| 6 |y| |x|+|y| 6 |y| → 0 donc f (x, y) → 0.
1 ∂f ∂f
h (f (h, 0) − f (0, 0)) = 0 donc ∂x (0, 0) = 0 et de même ∂y (0, 0) = 0.
Exercice 9 : [énoncé]
Soit ϕ : [0, 1] → R2 définie par ϕ(t) = a + t.(b − a). Exercice 14 : [énoncé]
Par composition f ◦ ϕ est continue sur le segment [0, 1]. On a
Comme (f ◦ ϕ)(0) = f (a) et (f ◦ ϕ)(1) = f (b), par le théorème des valeurs ∂f y ∂f 1
(x, y) = − 2 ϕ0 (y/x) et (x, y) = ϕ0 (y/x)
intermédiaire, il existe t ∈ [0, 1] tel que (f ◦ ϕ)(t) = y. ∂x x ∂y x
Pour x = ϕ(t) ∈ A on a y = f (x). d’où la relation.
Exercice 15 : [énoncé]
Exercice 10 : [énoncé]
La courbe Γ d’équation y 2 = x est une parabole séparant le plan en deux portions
a) ∂f
∂x (x, y) = yx
y−1
et ∂f y
∂y (x, y) = ln x.x . ouvertes
b) ∂f
∂x (x, y) =
√ 2x 2 et ∂f
∂y (x, y) =
√ 2y 2 . U = (x, y)/x < y 2 et V = (x, y)/x > y 2
x +y x +y
∂f ∂f
c) ∂x (x, y) = sin(x + y) + x cos(x + y) et ∂y (x, y) = x cos(x + y).
Exercice 11 : [énoncé]
a) Soit h = (α, β) ∈ R2 .
1 1 0 si α = 0
(f (t.h) − f (0, 0)) = (f (tα, tβ)) =
t t β 2 /α sinon
Donc
β 2 /α
si α 6= 0
Dh f (0, 0) =
0 si α = 0
Exercice 19 : [énoncé]
∂f 1 2
, 0 = sin n − cos n Par composition la fonction g est dérivable et
∂x n n
∂f g 0 (t) = 2∂1 f (2t, 1 + t2 ) + 2t∂2 f (2t, 1 + t2 )
diverge quand n → +∞, donc ∂x n’est pas continue en (0, 0).
Il en est de même de ∂f
∂y .
Exercice 20 : [énoncé]
a) (u, v) 7→ (u2 + v 2 , uv) est différentiable de R2 vers R2 car à composantes
Exercice 17 : [énoncé] polynomiales.
Introduisons ϑ primitive de ϕ sur R. ϑ existe et est de classe C 1 car ϕ est continue. Par composition g est différentiable.
b)
f (x, y) = ϑ(y) − ϑ(x) ∂g ∂f ∂f
(u, v) = 2u (u2 + v 2 , uv) + v (u2 + v 2 , uv)
donc par opérations f est de classe C 1 avec ∂u ∂x ∂y
et
∂f ∂f ∂g ∂f ∂f
(x, y) = −ϑ0 (x) = −ϕ(x) et (x, y) = ϑ0 (y) = ϕ(y) (u, v) = 2v (u2 + v 2 , uv) + u (u2 + v 2 , uv)
∂x ∂y ∂v ∂x ∂y
r2 cos θ sin θ ∂g ∂f ∂f
f (x, y) ∼ → 0 = f (0, 0) (r, θ) = cos θ (r cos θ, r sin θ) + sin θ (r cos θ, r sin θ)
(x,y)→0 r |cos θ| + |sin θ| ∂r ∂x ∂y
car le facteur et
cos θ × sin θ ∂g ∂f ∂f
(r, θ) = −r sin θ (r cos θ, r sin θ) + r cos θ (r cos θ, r sin θ)
|cos θ| + |sin θ| ∂θ ∂x ∂y
est bornée en tant que fonction continue et 2π-périodique. c) En résolvant le système formé par les deux équations précédentes.
La fonction f est donc continue sur R2 . ∂f ∂g ∂g
b) On a (x, y) = r cos θ (r, θ) − sin θ (r, θ)
∂x ∂r ∂θ
∂f 1
(0, 0) = lim (f (t, 0) − f (0, 0)) = 0 et
∂x t→0 t
∂f ∂g ∂g
Or pour x, y > 0 (x, y) = r sin θ (r, θ) + cos θ (r, θ)
∂f y cos(xy)(x + y) − sin(xy) ∂y ∂r ∂θ
(x, y) = avec (x, y) = (r cos θ, r sin θ).
∂x (x + y)2
Pas d’extremum. f est solution de l’équation aux dérivées partielles étudiée si, et seulement si,
∂g
d) Point critique (0, 0). ∂u = 0 ce qui conduit à g(u, v) = h(v) puis f (x, y) = h(2x + 3y) avec h fonction
1 1 1 2 de classe C 1 .
f (1/n, 0) = 2
+ 3 ∼ 2 > 0 et f (−1/n, −1/n + 1/n2 ) ∼ − 3 < 0
n n n n
Pas d’extremum.
Exercice 32 : [énoncé]
e) Points critiques (0, 0) et (1, 1).
Soit f : R2 → R une fonction de classe C 1 sur R2 solution de
Etude en (0, 0) :
∂f ∂f
f (1/n, 0) > 0 et f (1/n, 1/n) ∼ −3/n2 < 0 + =f
∂x ∂y
Pas d’extremum en (0, 0).
Etude en (1, 1) : Soit g : R2 → R définie par g(u, v) = f (u, u + v).
Posons u = x − 1 et v = y − 1. Par composition g est de classe C 1 sur R2 et
3 3 3 ∂g ∂f ∂f
f (x, y)−f (1, 1) = u3 +3u2 +v 3 +3v 2 −3uv = u3 + u2 + v 3 + v 2 + (u−v)2 (u, v) = (u, u + v) + (u, u + v) = f (u, u + v) = g(u, v)
2 2 2 ∂u ∂x ∂y
∂2g
Exercice 33 : [énoncé] (u, v) = 0
∂u∂v
Soient f : R2 \ {(0, 0)} → R de classe C 1 et g : R+? × R → R définie par
g(r, θ) = f (r cos θ, r sin θ). On obtient g(u, v) = C(u) + D(v) puis f (x, t) = C(x + ct) + D(x − ct) avec C et
Par composition, g est de classe C 1 . D fonctions de classe C 2 .
On a
∂g ∂f ∂f
(r, θ) = −y (x, y) + x (x, y)
∂θ ∂x ∂y x=r cos θ,y=r sin θ Exercice 36 : [énoncé]
Par surjectivité de l’application a) f (x, y) = 21 x2 y 2 + C te sur R2 .
p
b) f (x, y) = x2 + y 2 + C te sur R2 \ {(0, 0)}.
R+? × R → R2 \ {(0, 0)} , (r, θ) → (r cos θ, r sin θ)
c) Il n’y a pas de solution car ∂f x
∂x (x, y) = x2 +y 2 donne
on peut affirmer que f est solution de l’équation aux dérivées partielles étudiée si, f (x, y) = 21 ln(x2 + y 2 ) + C(y) qui injectée dans la deuxième équation donne :
et seulement si, y 0 −y
∂g x2 +y 2 + C (y) = x2 +y 2 qui est incompatible avec C fonction de la seule variable y.
(r, θ) = 0
∂θ
c’est-à-dire, si, et seulement si, g(r, θ) = C(r) avec C fonction de classe C 1 définie
sur ]0, +∞[. Exercice 37 : [énoncé]
p a) Puisque
On obtient alors f (x, y) = C( x2 + y 2 ) puis f (x, y) = D(x2 + y 2 ) avec D
→
− ∂F ~ ∂F ~
fonction de classe C 1 définie sur ]0, +∞[. ∇F = i+ j
∂x ∂y
on a
Exercice 34 : [énoncé] −−→ ∂2F ∂2F
∆F = divgrad F = +
Soient f : R+? × R → R une fonction de classe C 1 et g : R+? × ]−π/2, π/2[ → R ∂x2 ∂y 2
définie par g(r, θ) = f (r cos θ, r sin θ). Par composition g est de classe C 1 sur
b) Introduisons f et f˜ les représentations cartésiennes et polaires de F .
R+? × ]−π/2, π/2[ et
On a
r
∂g ∂f ∂f
(r, θ) = r cos θ (r cos θ, r sin θ) + r sin θ (r cos θ, r sin θ) F (M ) = f˜(r, θ) = f (r cos θ, r sin θ)
∂r ∂x ∂y
donc
f est solution de l’équation aux dérivées partielles étudiée si, et seulement si, ∂ f˜ ∂f ∂f
(r, θ) = cos θ (r cos θ, r sin θ) + sin θ (r cos θ, r sin θ)
∂g ∂r ∂x ∂y
r(ρ, θ) = r
∂r ce qu’on réécrit
ce qui conduit à g(r, θ) = r + h(θ) puis ∂F ∂F ∂F
(M ) = cos θ (M ) + sin θ (M )
∂r ∂x ∂y
p y p 2 y
f (x, y) = x2 + y 2 + h arctan = x + y2 + k De même
x x
∂F ∂F ∂F
1
avec k fonction de classe C définie sur R. (M ) = −r sin θ (M ) + r cos θ (M )
∂θ ∂x ∂y
On en tire −−→
a) divF~ (M ) = 0. Rot F~ (M ) = 2ωx~i + 2ωy~j + 2ωz~k = 2~
ω.
∂ f˜ ∂f ∂f b) Lorsque ω ~ ~
~ 6= 0, le champ F ne dérive pas d’un potentiel.
(ρ, ϕ, z) = cos ϕ (ρ cos ϕ, ρ sin ϕ, z) + sin ϕ (ρ cos ϕ, ρ sin ϕ, z)
∂ρ ∂x ∂y Lorsque ω ~ = ~0, le champ F~ est nul et donc d’un dérive de n’importe quel potentiel
constant.
qu’on réécrit :
∂F ∂F ∂F
(M ) = cos ϕ (M ) + sin ϕ (M )
∂ρ ∂x ∂y
Exercice 42 : [énoncé]
De même : a) On a
∂F ∂F ∂F
(M ) = −ρ sin ϕ (M ) + ρ cos ϕ (M )
∂f ∂
∂ϕ ∂x ∂y ∆ = (∆f ) = 0
∂x ∂x
Sachant ~uρ = cos(ϕ).~i + sin(ϕ).~j et ~uϕ = − sin(ϕ).~i + cos(ϕ).~j, on obtient :
car
∂2 ∂2 ∂2 ∂2
∂F 1 ∂F ∂F ∂F ∂F ∂F ∂ ∂ ∂ ∂
(M )~uρ + (M )~uϕ + (M )~k = (M )~i + (M )~j + (M )~k f = f et f = f
∂ρ ρ ∂ϕ ∂z ∂x ∂y ∂z ∂x2 ∂x ∂x ∂x2 ∂y 2 ∂x ∂x ∂y 2
∂f ∂f
Ainsi Ainsi ∂x est harmonique et il en est de même de ∂y .
→
− ∂F 1 ∂F ∂F ~ Aussi
∇F = ~uρ + ~uϕ + k
∂ρ ρ ∂ϕ ∂z
∂3f ∂2f ∂3f ∂3f ∂3f ∂2f
∂f ∂f
∆ x +y =x 3 + 2
+y 2 +x 2 +y 3 + 2
∂x ∂y ∂x ∂x ∂x ∂y ∂y ∂x ∂y ∂y
d’où
∆(f ) = 0 ⇔ ∀r ∈ R+? , rϕ00 (r) + ϕ0 (r) = 0
ϕ0 est solution sur R+? de l’équation différentielle
xy 0 + y = 0
f (x, y) = C 0 ln(x2 + y 2 ) + D
avec C 0 , D ∈ R.
Exercice 43 : [énoncé]
a) ~γ2 paramètre le quart d’une ellipse partant du sommet A(a, 0) jusqu’au
sommet B(0, b).
~γ1 paramètre le segment [A, B] de A vers B.
b) Le champ de vecteurs V ~ dérive du potentiel U si, et seulement si,
∂U ∂U
(x, y) = y et (x, y) = 2x
∂x ∂y
Un tel potentiel est alors de classe C 2 et l’égalité de Schwarz
∂2U ∂2U
=
∂x∂y ∂y∂x