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1. La variole et la vaccine (1796)
Au XVIIIe siècle, la variole, avec ses pustules hautement contagieuses, fait des
ravages parmi les jeunes enfants, dans la campagne britannique comme
ailleurs en Europe. En Angleterre, on remarque que les fermiers ayant
contracté la vaccine, une forme de variole affectant les vaches mais bénigne
pour l'Homme, sont protégés de la variole.
En 1796, le médecin Edward Jenner a l'idée d'inoculer chez un enfant du pus
prélevé sur une fermière infectée par la vaccine. L'enfant résiste à la variole. Le
Britannique devient le premier à expérimenter scientifiquement la «
vaccination ».
Mais le procédé existait déjà, au moins depuis le début du XVIIIe siècle, sous
une forme empirique et aléatoire: la « variolisation ». La technique, qui
consistait à mettre une personne en contact avec les pustules d'un malade peu
atteint suscitait craintes, débats et polémiques médicales.
Les années 1920 voient apparaître les vaccins contre la tuberculose (le BCG mis au
point en 1921 par Albert Calmette et Camille Guérin), la diphtérie (1923), le
tétanos(1926) et la coqueluche(1926).
C'est aussi à partir de cette période qu'on commence à utiliser des sels
d’aluminium pour stimuler la réaction immunitaire et accroître l'efficacité des
vaccins.
En 1998, une étude publiée dans la prestigieuse revue médicale The Lancet
suggère un lien entre la vaccination ROR qui protège contre la rougeole, la
rubéole et les oreillons, et la survenue de l'autisme chez les enfants en bas âge.
L'étude s'avère être un « trucage » de son auteur Andrew Wakefield. Le démenti
officiel de la revue et les multiples travaux postérieurs démontrant l'absence
de lien entre vaccin et autisme ne parviendront pas à taire les craintes. La
fausse étude est encore aujourd'hui régulièrement citée par des opposants aux
vaccins.