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Intel Core i5

La gamme Core i5 d'Intel est le milieu de gamme pour ses microprocesseurs en 2010, entre les gammes Core i3
(entrée de gamme) et Core i7 (haut de gamme).

Les premiers processeurs Core i5 sont commercialisés à la rentrée 2009.

Architecture

Les premiers Core i5 utilisent l'architecture Nehalem, qui apportent de nombreuses


modifications par rapport son prédécesseur, l'architecture Core

apparition d'un cache L3 de 8 Mio (2 Mio pour le Phenom et 6 Mio pour le Phenom II) ; les L2 (256 Kio) ne seront
pas partagés (L1=2×32 Kio)
second niveau de prédiction de branchement (second niveau de BTB, Branch Target Buffer) : pas encore
beaucoup de détails sur ce point
stockage des boucles logicielles après décodage (précédemment : avant décodage)
macro fusion des instructions 64 bits (uniquement valable pour les instructions 32 bits sur le Core2)

Socket LGA1156

Socket LGA1156

L'annonce de la commercialisation des Core i3 et i5 s'accompagne de l'apparition d'un nouveau socket de type
LGA. S'il reprend les dimensions des sockets LGA775, il conserve cependant la structure du LGA1366 et rajoute
une modification du système d'attache qui ne nécessite plus de soulever manuellement le couvercle, ce dernier
étant relevé par la barrette de maintien. L'annonce de ce nouveau socket porte alors à trois leur nombre (LGA775
- LGA1156 - LGA1366) au moment de la commercialisation des Core i5. Cette multiplication des sockets a
d'une part conduit à des critiques sur la politique d'Intel et d'autre part oblige le consommateur a renouveler en
profondeur sa configuration (remplacement de la carte mère ainsi que des barrettes mémoires) contrairement à
son concurrent AMD qui mise actuellement sur la rétro-compatibilité avec son socket AM3 favorisant
dorénavant une mise à niveau sans changement de carte mère, après de nombreuses variations récentes (939,
AM, AM2, AM3...).

Intégration du Northbridge

Initié avec le cœur Bloomfield (Core i7), l'intégration du northbridge au sein du processeur (CPU) atteint un
stade supplémentaire avec le cœur Lynnfield puisque ce dernier rajoute, en plus du contrôleur mémoire
(compatible DDR3), la gestion des lignes PCIe (16 lignes en norme 2.0). Le northbridge se retrouve ainsi
entièrement inclus dans le processeur ce qui en conséquence soustrait au chipset une partie de ses fonctions se
contentant alors du rôle de southbridge[note 1]. Le contrôleur mémoire évolue lui aussi et ne gère plus que deux
canaux de DDR3 pour marquer sa différence avec le haut de gamme Core i7, jusqu'à une fréquence de 2000
MHz, voire 2133 MHz (o/c). Outre une modification des relations avec le chipset, cette incorporation des
fonctions de northbridge a aussi pour effet d'augmenter le nombre de transistors (774 millions) et par la même la
taille du die (296 mm²) ce qui rend ainsi la puce plus volumineuse qu'un Bloomfield pourtant positionnée plus
haut en gamme (731 millions de transistors répartis sur un die de 263 mm²). Elle entraine aussi une modification
du lien QPI qui fait directement communiquer le processeur avec les lignes PCIe et la mémoire tandis que le lien
DMI devient le seul bus de communication entre le processeur et son chipset. Cependant cette nouvelle
répartition peut limiter les performances lors de l'utilisation de deux ports PCIe x16 2.0 ou plus dans le cadre
d'une utilisation multi-GPU par exemple. En effet seules 16 lignes en norme 2.0 sont fournis par le processeur
tandis que le chipset P55 ne propose que 8 huit lignes mais en norme 1.0[note 2]. L'utilisation d'un plus grand
nombre de lignes (16+16 lignes par exemple) nécessite donc de passer par le chipset ce qui dégradera fortement
les performances[1]. Seul le recours à une puce nForce 200[2] pour les cartes graphiques NVIDIA permet de
pallier ce problème, malheureusement cette puce n'est proposée que sur les cartes-mères haut de gamme. Le
second critère de limitation porte sur la gestion du DMI reliant le chipset au processeur et dont le débit plafonne
à 2 Go/s contre 25,6 Go/s pour le QPI. Le chipset doit en plus des lignes PCIe 1.0 gérer les ports SATA, USB, le
GIGABIT Lan ainsi que l'audio HD. L'utilisation cumulée de la bande passante par l'ensemble de ces
technologies entrainera automatiquement une saturation du lien DMI et donc une dégradation des performances.

Turbo Boost

Inauguré avec les Core i7, le mode turbo permet de surcadencer un ou plusieurs cœurs tout en désactivant les
autres et en restant dans les limites fixes par le TDP. Son impact sur le(s) processeur(s) est d'autant plus grande
que l'on désactive de cœurs et permet d'améliorer les performances pour les applications ne supportant pas le
multicœur. La hausse de fréquence s'effectue par pas de 133 MHz nommé bin par la documentation technique de
Intel[3]. Une hausse de 2 bins équivaut ainsi à une augmentation de 266 MHz de chaque cœur actif. Par rapport
aux Core i7, le Turbo Boost des Core i5 s'avère plus performant puisqu'il permet de gagner jusqu'à quatre ou cinq
bins pour un seul cœur actif.

Nomenclature

Bien que l'appellation Core i5 soit très vite apparue dans la presse spécialisée[4], car en continuité avec le Core i7,
il faudra attendre juin 2009[5] pour que Intel officialise sa marque pour segment intermédiaire. Le mois suivant,
les premières roadmaps[6],[7] portant sur le Core i5 750, premier modèle commercialisé, sont connues.

Logo

Ancien logo. Nouveau logo.

Le premier logo apparu pour les Core i5 était une forme dérivée du logo pour Core i7, lui-même inspiré des
précédents logos en écusson pour Core 2. Le logo était alors officieux étant donné que le core i5 n'était pas
encore commercialisé. Puis au cours du mois d'avril 2009, Intel décida de renouveler toute sa gamme de logos
pour des modèles en vignette horizontale[8]. Mais il fallut attendre la commercialisation des Core i5 pour
qu'apparaisse le nouveau logo. Cette évolution esthétique s'accompagna aussi d'une refonte du packaging[9].

Bug et autres problèmes

Sockets 1156 défectueux

Suite à des tests d'overclocking sur un Core i7 870, le site AnandTech[10] ainsi que plusieurs utilisateurs[11] ont
endommagé sérieusement leurs cartes mères à base de chipset P55 et leurs processeurs. Après investigation, il
s'est avéré que les responsables seraient le socket LGA1156 conçu par Foxconn dont les contacts socket-
processeur ne sont pas parfaits ce qui empêcherait ce dernier de recevoir toute l'énergie qu'il doit [note 3]. En
réponse à ce problème, les fabricants de cartes mères ont échangé leur socket contre des modèles de marque
Lotes ou Tyco/AMP. Dans le même temps, Foxconn a réagi en réalisant de nouveaux sockets.

Chipsets supportés

Les cœurs Lynnfield intègrent une bonne partie des éléments composant le Northbridge si bien que les chipsets
associés ne jouent plus que le rôle de southbridge. Ainsi outre le contrôleur mémoire, le contrôleur PCIe et les
I/O (entrées/sorties) font aussi partie intégrante du processeur. Enfin le remplacement du QPI des Core i7 par un
lien DMI pour la communication avec la carte mère[note 7] permet de réduire le coût de ces dernières. Les chipsets
pour Core i5 bénéficient en outre du support pour la technologie SLI par NVIDIA[14]

Les chipsets de la série H sont similaires aux modèles P, ils se distinguent uniquement par la gestion du
processeur graphique intégré avec le processeur (CPU-IGP : gamme Clarkdale). L'une des originalité des
modèles P/H57 portait sur l'introduction de la technologie Braidwood[15]. Cette technologie devait permettre
d'accélérer les transferts grâce à l'ajout d'une puce gravée en 34 nm et d'un connecteur pour mini SSD dont la
taille aurait été de 4, 8 ou 16 Go[16]. Cette technologie apparaissait ainsi comme la renaissance du Turbo Memory
mais des problèmes d'intégration logiciel ont poussé Intel à annuler pour le moment son développement [17].

Intel Core i7
Un microprocesseur Core i7 est un microprocesseur 64 bits fabriqué par Intel. Techniquement, il peut appartenir
à la famille Nehalem ou Westmere. Les Core i7 sont initialement des modèles quad-cœurs mais ont par la suite
été déclinés en modèles double-cœurs (Arrandale) et hexa-cœurs (Gulftown).

Lancés en novembre 2008, la gamme Core i7 d'Intel est le haut de gamme pour ses processeurs grand public en
2009.
Détails techniques

La commercialisation des Core i7 marque l'avènement de la nouvelle microarchitecture Nehalem chargée de


remplacer l'ancienne architecture Core. A partir de 2010, cette architecture cohabite avec son die-shrink en 32
nm, la microarchitecture Westmere.

Les sockets utilisés


Articles détaillés : LGA1156 et LGA1366.

Socket LGA1366

Les Core i7 utilisent deux sockets différents : LGA1366 pour les modèles Bloomfield (Core i7 9xx) et LGA1156
pour les modèles Lynnfield (Core i7 8xx et Core i5). La présence au sein d'une même gamme de deux socket
distincts pose un problème d'une part en terme d'évolution là où Intel ne proposait précédemment que le LGA775
et d'autre part en termes de communication vis-à-vis du consommateur.

L'hyperthreading

La commercialisation des Core i7 marque le retour de la technologie Hyperthreading (SMT deux voies) qui avait
disparu depuis les Pentium 4.

Le Turbo Boost

La technologie Turbo Mode a été officiellement présentée au cours de l'IDF 2008 de San Francisco[1]. Elle
permet de désactiver à la volée certains cœurs tout en augmentant la fréquence des autres. Son impact sur le(s)
processeur(s) est d'autant plus grand que l'on désactive de cœurs. La hausse de fréquence s'effectue par pas de
133 MHz nommé bin par la documentation technique de Intel[2]. Une hausse de 2 bins équivaut ainsi à une
augmentation de 266 MHz de chaque cœur actif. Cette solution permet ainsi de mieux tirer profit des
applications non développées pour la gestion multi-cœur. Elle se distingue toutefois de la technologie employée
sur les Penryn mobile qui se base sur les informations fournies par le système d'exploitation. Avec le Turbo
Boost, la gestion est interne au processeur.
Le mois suivant, Intel officialisait sa technologie sous le terme Dynamic Speed Technology (DST)[3] qui a depuis
été renommée Turbo Boost.

Le contrôleur mémoire DDR3

Le contrôleur des processeurs « Bloomfield » communique avec la mémoire à travers trois canaux, tandis celui
des processeurs Lynfield communique avec la mémoire à travers deux canaux.

Bug et autres problèmes

Sockets 1156 défectueux

Suite à des tests d'overclocking sur un Core i7 870, le site AnandTech[4] ainsi que plusieurs utilisateurs[5] ont
endommagé sérieusement leurs carte-mères à base de chipset P55 et leurs processeurs. Suite à des investigations,
il s'est avéré que les responsables seraient le sockets LGA1156 conçus par Foxconn dont les contacts socket-
processeur ne sont pas parfaits ce qui empêcherait ce dernier de recevoir toute l'énergie qu'il doit[note 1]. En
réponse à ce problème, les fabricants de carte-mères ont échangé leur socket pour des modèles de marques Lotes
ou Tyco/AMP. Dans le même temps, Foxconn a réagi en réalisant de nouveaux sockets.

Intel Core i3
La gamme Core i3 d'Intel, apparue en 2010, constitue l'entrée de gamme des processeurs basés sur la
microarchitecture Westmere. Ils se connectent sur le socket LGA1156.

Les gammes suivantes (dans l'ordre croissant) sont Core i5 et Core i7.

Architecture
Article détaillé : Westmere.

Les processeurs Core i3 utilisent l'architecture Westmere, mais le Turbo Boost n'est pas présent.

Gulftown
Le microprocesseur Gulftown d'Intel est un processeur hexa-core, appartenant à la famille Westmere. Il se
connecte sur un socket LGA1366 et possède 12 Mio de mémoire cache L3[1].

Les premiers Gulftown sont commercialisés début 2010[1]. Initialement prévus pour inaugurer la gamme Core i9,
ils sont finalement intégrés à la gamme Core i7. Le premier Gulftown est le Core i7 980X[1] cadencé à 3,33 GHz,
suivi du Core i7 970 cadencé à 3,2 GHz.

Certaines cartes mères utilisant un chipset X58 et sorties avant le Gulftown sont compatibles grâce à une mise à
jour du BIOS[2].

Intel devrait mettre à jour la gamme Gulftown en 2011 : la version Extreme cadencée à 3,46 GHz pourrait
s’appeler « Core i7 990X » et la version « non Extreme » serait le Core i7 980 à 3.33 GHz[3].
Intel Core 2

Intel Core 2 Duo E6600 Conroe

Un microprocesseur Core 2 est un microprocesseur 64 bits (compatible AMD64) fabriqué par Intel.

propos du nom

« Core » est en outre un terme anglais signifiant « noyau » ou « cœur », et désignant en informatique l'ensemble
des structures constituant un seul microprocesseur : unités de décodages, de prédiction, d'exécution, cache L1,
etc.

La tendance actuelle est de réunir plusieurs microprocesseurs sur un même die (puce de silicium), constituant
ainsi un bi-cœur, quadri ou plus (dual, quad ou multi core). Ceci explique le choix d'Intel des noms commerciaux
Core 1 et Core 2 et des noms de code en « Core Architecture ».

Registre (informatique)
En architecture des ordinateurs, un registre est un emplacement de mémoire interne à un processeur. Les
registres se situent au sommet de la hiérarchie mémoire : il s'agit de la mémoire au meilleur temps d'accès, mais
dont le coût de fabrication est le plus élevé car la place dans un microprocesseur est limitée. Leur nombre
dépasse les quelques Mo 2 à 3 sur la dernière génération de processeur en cache de niveau 2 et 3

Une architecture externe de processeur définit un ensemble de registres, dits architecturaux, qui sont accessibles
par son jeu d'instructions. Ils constituent l'état externe (architectural) du processeur. Cependant, une réalisation
donnée d'une architecture externe (microarchitecture) peut contenir un ensemble différent de registres, qui sont
en général plus nombreux que les registres architecturaux. Ils stockent non seulement l'état externe du
processeur, mais aussi celui de sa microarchitecture : valeurs opérandes, indicateurs, etc. Ce dernier état est
utilisé exclusivement par la microarchitecture, et n'est pas visible par le jeu d'instructions (architecture) [1].

La plupart des architectures modernes sont qualifiées de load-store : les programmes transfèrent d'abord des
données de la mémoire centrale vers des registres, puis effectuent des opérations sur ces registres, et enfin
transfèrent le résultat en mémoire centrale.
Utilisation des registres

On rencontre souvent les registres suivants :

compteur ordinal : indique l'emplacement de la prochaine instruction à être exécutée (synonymes : compteur de
programme, pointeur d'instruction) ;
pointeur de pile : indique la position du prochain emplacement disponible dans la pile mémoire ;
registre d'instruction : contient l'instruction en cours pendant son exécution ;
accumulateur : dans certaines architectures, stocke les résultats des opérations arithmétiques et logiques ;
registre d'index : utilisé comme index lorsqu'on utilise le mode d'adressage du même nom ;
registre d'état : décrit l'état du processeur ; il est le plus souvent interprété bit à bit (synonyme : drapeaux).

Certains registres sont destinés à stocker des adresses (les deux premiers dans la liste ci-dessus), d'autres des
données.

Sur certaines architectures, tout ou partie des registres spécialisés sont remplacés par un ensemble de registres
d'usage général interchangeables (parfois notés R0, R1, etc.). Par exemple, le Motorola 68000 dispose de 8
registres de données banalisés (D0 à D7) et de 8 registres d'adresses (A0 à A7, banalisés sauf A7 qui sert de
pointeur de pile).

Il est possible de faire correspondre les registres avec des adresses mémoire, typiquement à partir de 0 (c’est-à-
dire que les cases mémoire d'adresse 0 à 31 pourront correspondre aux registres R0 — R31). C'est par exemple le
cas des 16 registres du PDP-10. Les programmeurs astucieux désirant optimiser le temps d'exécution d'une
boucle de code avaient donc la possibilité de la stocker dans les registres. Cette méthode évidemment marginale
et dépendante de l'architecture de l'ordinateur montre la versatilité des registres généraux.

Réalisation physique

Divers procédés ont été retenus pour la réalisation des registres, notamment de la RAM statique, d'abord sous
forme de bascules individuelles, puis plus récemment sous forme de bancs de registres.

Interruption matérielle
On nomme IRQ (de l'anglais Interrupt Request, en français: demande d'interruption) une interruption qui est
déclenchée par une ligne d'entrée-sortie matérielle d'un microprocesseur ou d'un microcontrôleur.

Les interruptions matérielles sont utilisées en informatique lorsqu'il est nécessaire de pouvoir réagir en temps réel
à un événement asynchrone, ou bien, de manière plus générale, afin d'économiser le temps d'exécution lié à une
boucle de consultation (polling loop).

Les IRQ sur les architectures compatibles IBM PC

Les micro-ordinateurs compatibles avec l'IBM PC utilisent un microprocesseur compatible avec l'Intel 8088,
lequel dispose d'un tableau de 256 interruptions programmables. Parmi celles-ci, 16 sont directement déclenchées
par des événements d'entrée-sortie externes. Celles-ci sont nommées IRQn, n allant de 0 à 15. Les périphériques
(clavier, souris, imprimante) doivent pouvoir fonctionner en même temps, or le microprocesseur n'est capable
d'exécuter qu'une interruption à un moment donné. Le contrôleur d'interruption ou contrôleur d'IRQ a donc
pour tâche de sérialiser les appels d'interruption vers le microprocesseur. Certains périphériques étant plus
critiques que d'autres, la sérialisation des appels d'interruption est influencée par le numéro d'IRQ qui fixe une
priorité. Ainsi l'IRQn est prioritaire sur l'IRQn+1.

Dans le cas des premiers micro-ordinateurs Compatibles PC, les circuits intégrés 8259A et 8259B gèrent ces
requêtes.
IRQ et bus ISA historique

À chaque IRQ est associée un périphérique fixé par la conception de l'architecture ; 4 d'entre elles restant
disponibles pour des périphériques supplémentaires. La mise en place d'un périphérique (par exemple, d'une carte
d'extension) non prévu par ce schéma nécessite deux étapes : configurer le matériel (souvent en positionnant des
cavaliers sur la carte), afin de lui indiquer quelle ligne utiliser, et configurer le logiciel afin de lui indiquer quelle
ligne est utilisée par la carte. Une inadéquation entre la configuration du logiciel et du matériel, ou un conflit
matériel entre deux périphériques configurés tous deux pour utiliser la même ligne, est souvent cause de
dysfonctionnement.

Les IRQ sur les premiers IBM PC/XT étaient définies comme suit (par ordre de priorité décroissante) :

IRQ 0 : Horloge système


IRQ 1 : Clavier
IRQ 2 : Second contrôleur d'interruption (PC/AT)
IRQ 3 : Port série (COM2/COM4)
IRQ 4 : Port série (COM1/COM3)
IRQ 5 : Disque dur
IRQ 6 : Lecteur de disquettes
IRQ 7 : Port parallèle (LPT1)

On remarque que les COM1 et COM3 ainsi que les ports COM2 et COM4 utilisent les mêmes interruptions. Cela
semble illogique. Il est en fait possible d'utiliser le port COM1 et le port COM3 (idem pour COM2 et COM4) à
condition qu'ils ne soient pas actifs simultanément.

Lors du passage du PC/XT au PC/AT, un second contrôleur d'interruption fut ajouté en cascade du premier. Les
IRQ sur les premiers IBM PC/AT étaient donc définies comme suit (la priorité 0 étant la plus forte) :

IRQ 0 : Horloge Système -IRQ 1 : Clavier -IRQ 2 : N/A (cascade du second contrôleur) -IRQ 3 : Port série
(COM2/COM4) -IRQ 4 : Port série (COM1/COM3) -IRQ 5 : LPT2 (carte de son) -IRQ 6 : Lecteur de disquettes -IRQ
7 : Port parallèle (LPT1) -IRQ 8 : Horloge temps réel -IRQ 9 : N/A (PCI) -IRQ 10 : N/A -IRQ 11 : N/A (USB) -IRQ 12 :
N/A (PS/2) -IRQ 13 : Coprocesseur math. -IRQ 14 : Disque dur primaire -IRQ 15 : Disque dur secondaire

Les IRQ 9, 10, 11 ne sont pas utilisées, et sont disponibles pour des périphériques supplémentaires.

IRQ et bus ISA Plug'n'Play

La spécification ISA Plug and Play, fruit d'une collaboration entre Intel et Microsoft, vise à automatiser
l'attribution d'IRQ pour les périphériques utilisant le bus ISA.

Ordinateur central
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Ordinateur de la NASA en 1962


Un Dec PDP-10

Un ordinateur central[1], ou un mainframe, est un ordinateur de grande puissance de traitement.

On compte parmi les fabricants de ces systèmes de grandes compagnies telles Bull (avec les DPS/6 à DPS/8 sous
système GCOS), EMC² Computer, IBM avec les zSeries (le plus souvent sous système z/OS - anciennement
MVS, ou VSE, mais plus récemment aussi Linux) et iSeries, ou Unisys.

En pratique, le terme désigne aujourd'hui plutôt les ordinateurs issus de la gamme IBM 360 et 370, introduite en
1965, et dont l'IBM System zEnterprise est la dernière incarnation. Les grands systèmes non IBM sont plutôt
appelés "serveurs" ou "superordinateurs".

Un ordinateur central fonctionne selon un modèle centralisé en opposition aux modèles répartis. Il permet de
faire tourner de façon simultanée plusieurs sessions d'un système d'exploitation ou même de systèmes
d'exploitation différents (par exemple, sous l'hyperviseur VM).

Les ordinateurs centraux sont utilisés dans les très grandes entreprises (banques, compagnies d'assurances,
compagnies aériennes, sociétés de services, mairies ...). De par leur fiabilité et leur puissance, ils sont parfois les
seuls ordinateurs capables de répondre aux besoins de leurs utilisateurs (traitement de très grandes banques de
données accédées par des dizaines ou des centaines de milliers d'utilisateurs).

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