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EQUIPEMENT DE FORAGE
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Année 2007 – 2008

1
SOMMAIRE

 Principe et choix des équipements


Plan de tubage et choix des éléments
Cimentation
Dimensionnement des crépines
Dimensionnement du gravier
additionnel

2
Rôle de l’équipement

Le revêtement des ouvrages de captage a pour objet :

 Le maintien en place des parois de l'ouvrage au cours


des travaux de sa réalisation et de son exploitation,
 D'isoler les parties de terrain comportant des risques
pour l'ouvrage (éboulement, niveau d'eau salé),
 D'abriter les équipements de pompage et les protéger
contre les risques d'éboulement des terrains des parois.

Le revêtement est constitué de tubes arrondis mis en place


à partir de la surface.
3
Principe du choix des
équipements

D’une manière générale il est nécessaire e connaître


l’équipement des forages avant même avant le
démarrage de l’exécution et ce pour deux raisons :

 Nécessité de décrire d’une façon détaillée ces


équipements et leurs mise en place dans les dossiers
d’appel d’offres pour permettre au entreprises de
présenter une offre logique ( non surestimer).

 Nécessité d’approvisionner le matériel et les matériaux


sur chantier ce qui demande beaucoup de temps
4
Composante des
équipements

L’équipement du forage comprend deux parties :

 La chambre de pompage : Tubage plein dans


lequel sera descendue une pompe la pompe
destiné à l’exploitation du forage. La chambre de
pompage est cimenté aux terrains.

 La colonne de captage : tubages perforés ou


crépines destinés à laisser passer l’eau de
l’aquifère
5
6
7
Facteurs déterminants
l’équipement des forages
Les équipements sont déterminés en premier lieu
par les caractéristiques hydrogéologiques de
l’aquifère :

1- Nature de l’aquifère : Elle détermine la zone à


capter, la nature des crépines, les dimensions des
ouvertures Préparation des données .

2- Productivité de l’aquifère : Elle détermine son débit


d’exploitation pour un rabattement donné et par
conséquent le diamètre et la longueur de la
chambre de pompage ainsi que le diamètre et la
longueur des crépines
8
Facteurs déterminants
l’équipement des forages

3- La profondeur de l’aquifère : Elle détermine non


seulement la longueur des tubages mais
également leur nature et la nécessité ou non de
télescoper les tubages.

4- La qualité de l’eau : c’est un facteur déterminant


dans le choix de nature des tubage (agressivité
de l’eau) ainsi que les zones à cimenter pour
éviter le captage des eaux de mauvaise qualité.

9
La coupe lithologique, les relevés de foration et
l'interprétation des diagraphies électriques
constituent les outils indispensables à la
définition de l'architecture de l'ouvrage de
captage.

10
Plan du tubages et choix des
éléments

Principe du plan de tubage:

Il convient de tenir compte dès le départ des


dimensions de l’ouvrage terminé Ce qui conduit à
réaliser dès la surface un trou suffisamment large
pour que le changements de diamètre aboutissent
finalement au diamètre requis pour que la chambre
de pompage puisse supporter la pompe capable de
produire un débit à une profondeur donnée.

11
Estimation du débit potentiel de l’ouvrage

Le débit de pompage peut être estimé ou calculé par :

 Des essais réalisés sur des sondages de


reconnaissance
Par des comparaisons avec des ouvrages
captant le même aquifère.
Par application des formules de l’Hydrauliques
souterraines

12
Ecoulement en régime permanent
Nappe captive

13
L’équation de la diffusivité en régime permanent s’écrit :
∂2h/∂x2 + ∂2h/∂y2 + ∂2h/∂z2 = 0
La solution requiert les hypothèses suivantes :
 Validité de la loi de Darcy
 Incompressibles de l'eau et du squelette solide de l'aquifère.
 Aquifère est homogène et isotrope,
 Épaisseur uniforme,
 Substratum horizontal imperméable.
 Débit de pompage est constant.
 Régime d'écoulement permanent.
 Puits pénètre entièrement l'aquifère et crépiné sur toute la
hauteur de l'aquifère (il existe des solutions pour les
pénétrations partielles)
 Composante verticale de la vitesse faible,
 Effet capacitif du puits négligeable,
14
Material Main Characteristics

15
Considérons un changement de coordonnées dans
un sytème d’écoulement radial :
r² = x² + y² ; avec : x = r cos() et y = r sin()

h(r) = a ln(r) + b
16
Le Débit traversant l’un de ces cercles de rayon r est :

Soit : a = Q/2T
La constante b peut être déterminée par la condition au
limite : r = Ra et h = h0 ; d’où la formule du rabattement
h(r) = h0-h(r) :

Thiem (1906) a démontré, par une méthode simple


Q = 2T (h1-h2) / In (r2/r1)
17
Nappe libre

18
L’équation de la diffusivité démontrée
précédemment en régime s’écrit :

19
Choix du diamètre de tubage

Evolution théorique du débit en fonction du diamètre


Le tableau obtenu par une série d'essais aux
U.S.A, donne les rapports entre les débits qu'on
peut obtenir, toutes autres choses égales, sur les
mêmes ouvrages en passant d'un diamètre à
l'autre.

Diamètre des D 2D 3D 4D 6D 8D
colonnes
Débit Q 1,12Q 1,19Q 1,25Q 1,35Q 1,43Q

20
Choix du diamètre de tubage

Le choix du diamètre est conditionné par


l’encombrement de la pompe qui sera installée
Cela ne veut pas dire qu'il n'est pas intéressant de
forer et tuber en gros diamètre. Le tableau suivant
donne les diamètres de tubage recommandés pour
les différents débits escomptés, compte tenu des
pertes de charge, selon le Ground Water
Development Course de l'Université de Minnesota.
Il est donc nécessaire recourir à de grands
diamètres, même pour des débits peu importants.

21
Les Choix du diamètre de
tubage

Diamètre de tubage recommandé en fonction du


débit

Débit Diamètre
(litres/seconde) (pouces)

<6 6
5 - 12 8
10 - 25 10
22 - 40 12
38 - 55 14
53 - 85 16

22
Choix du diamètre de tubage

L'idéal pour un forage serait de pouvoir


réaliser un trou de diamètre constant dans
lequel les tubages auraient la même section
d'un bout à l'autre. C n'est pas toujours
possible, notamment pour les forages profonds
où l'on doit forer en surface un trou
suffisamment large pour que les changements
successifs diamètre à chaque nouveau tubage
permettent d'aboutir à la fin au diamètre réduit
désiré sans qu'il y ait une diminution de la
capacité spécifique.
23
RESISTANCE DES TUBAGES

Pour un diamètre quelconque, existent plusieurs


qualités d'acier dénommées nuances ou grades qui
se traduisent par des charges de rupture de la
traction.

A chaque diamètre et chaque nuance,


correspondent plusieurs épaisseurs mais le
diamètre extérieur reste le même, seul le diamètre
intérieur change
24
RESISTANCE DES TUBAGES

1.Tubes API (American Petroleum Institute)

Sont utilisés dans le cas des forages


profonds, car soumis à des forces de traction,
d'écrasement et d'éclatement. Sont fabriqués
en cinq qualités d'acier de caractéristiques
suivantes:

25
Limite élastique en 10² bars Charge de Allongement
rupture en %
minimum
en 10²
bars
Nuance Minimum Maximum Moyenne
acier
H 40 27,5 34,4 41,3 29,5

J 55 37,9 55,1 44,8 51,7 24


K 55 37,9 55,1 69,5 51,7 19,5
C 75 51,7 62 58,6 65,5 19,5
P 110 75,8 96,5 86,1 86,1 15

26
RESISTANCE DES TUBAGES

Pour les forages d'eau seuls les grades J55 et


K55 sont utilisés. Les tubages API Sont fournis en
deux longueurs : range 1 (l = 6m), range 2 (l entre
8 et 12 m). Sont raccordés par des manchons
filetés.
Les caractéristiques géométriques et
mécaniques des tubes API sont nombreuses car,
dépendant des différents diamètres, de l'épaisseur,
des nuances d'acier, des types de manchon
…Elles sont données en détail dans le formulaire
du foreur (édition Technip 1989 pages 167 à 192)
27
Diamètre extérieure Epaisseur Diamètre Poids
" mm (mm) intérieure moyen
(mm) au mètre
(Kg)
4" 1/2 114,3 5,20 103,90 14,10
6,35 101,60 17,25
7,35 99,60 20,10
7" 177,8 6,91 163,98 29,75
8,05 161,70 34,20
9,19 159,42 38,70
9" 5/8 244,5 7,14 230,22 43,60
8,94 226,62 53,50
10,03 224,44 59,50
13" 3/8 339,7 8,58 322,94 71,40
9,65 320,40 81,10
10,92 317,86 90,75

Tableau 4 - Diamètre et poids moyen des casings


28
RESISTANCE DES TUBAGES

Le tableau 4 ne comporte que les séries


les plus utilisées en forages d'eau et dans
chaque série trois épaisseurs seulement. Il
existe bien d'autres dimensions en diamètres et
en épaisseurs dans les catalogues des autres
fabricants.

29
RESISTANCE DES TUBAGES

2. Tube en acier noir doux


Deux nuances d'acier sont utilisées au Maroc :
l'acier E24.2 et l'acier E28.2
Leurs caractéristiques chimiques et mécaniques sont
données ci-après :
composition chimique maximum Caractéristiques
en % mécaniques
Nuance C P S N2 R Re A%
acier N/mm² N/mm²
E 24 - 2 0,21 0,055 0,055 0,009 340- 235 22
460
E 28 - 2 0,23 0,05 0,05 0,009 400- 275 22
550
30
RESISTANCE DES TUBAGES

Ils existent en tubes sans soudure (E24.2


seulement) et en tôle roulée soudée (E24-2et
E28-2). Les tubes sans soudure sont disponibles
en diamètres petits et moyens (jusqu'à 10") en
raison de leurs diverses utilisations; ils peuvent
être en bouts lisses ou munis de manchons. Pour
des diamètres supérieurs à 10" ils nécessitent
des délais de fabrication et d'approvisionnement.

31
RESISTANCE DES TUBAGES

3. Tube en acier inoxydable

Ils sont indiqués pour le revêtement des forages en milieu agressif


existent en trois nuances selon leur résistance à la corrosion et leur
soudabilité
Nuances Propriétés

AISI 430 Bonne résistance à la corrosion en milieu


modéré et bon rapport lité/prix,
AISI 304 Très bonne résistance à la corrosion inter
cristalline et bonne soudabilité,
AISI 316 Identique à AISI304 et bonne résistance en
milieu acide. Utilisé dans les cas sévères
de corrosion.
32
Material Main Characteristics

33
RESISTANCE DES TUBAGES

4. Tubes en PVC

Fabriqués en polychlorure de vinyle selon la


norme DIN 4925, ils offrent les avantages suivants :

 La résistance à la corrosion garantit leur grande


longévité,
 La légèreté du matériau simplifie le transport et la
mise en œuvre du tube,
 La surface lisse du PVC évite tout risque
d'incrustation.

34
RESISTANCE DES TUBAGES

Ils présentent deux inconvénients majeurs :

- Leur faible résistance à l'écrasement comparativement


au tube en acier (environ 60 fois plus faible pour des
dimensions d'épaisseur et de diamètre identiques)
limitant leur utilisation en profondeur.
- La difficulté de leur stockage qui exige leur protection du
rayonnement solaire pour éviter leur vieillissement
prématuré causé par les rayons ultra violets.

Ils existent en différents diamètres(de 2" à 12" )


avec des raccordements par filetage (gaz ou
trapézoîdal) dans la masse(1/ 2 épaisseur ) ou par
tulipage fileté.
Les tubes PVC fabriqués actuellement limitent leur
utilisation à une profondeur ne dépassant pas150m.
35
RESISTANCE DES TUBAGES

Une colonne de tubage peut être exposée :

 Aux efforts de traction


 Aux efforts d’écrasement
 Aux efforts d’éclatement
 Aux efforts de flambage et flexion

36
RÉSISTANCE DU TUBAGE

Résistance à la traction

Chaque élément de tube introduit dans le


forage subit le poids de toute la colonne situé
au dessous de lui. Ce lui qui se fatigue le
plus est le dernier monté.
Par contre la poussée d’Archimède a
pour effet de soulager la crépine d’une
quantité non négligeable.

37
Principe d’Archimède :

Tout cops plongé dans un fluide subit une


poussée de bat en haut égale au poids du fluide
déplacé et appliquée au centre de gravité de ce
fluide.
Exemple :
Si on descend une colonne de tube de 300 m
de diamètre 9"5/8 d’un poids 53.5 kg/m
Et d’une densité d’acier de 7.85
38
Cette colonne pèse dans l’air :

300x53.5 = 16050 kg

Lorsqu’elle sera pénétrée dans le forage


plein de boue de densité 1.3 elle ne pèsera
que
16050 x(7.85-1.3)/7.85 =13392 kg

39
Si cette colonne est fermée à sa base
inférieure le volume interne est de 40.33 l/m

La poussée serait:
40.33x300x 1.30 =15729 kg

càd supérieure au poids de la colonne ouverte


dabs la boue mais après déduction du poids de
la colonne cette poussée sera de
15729- 13392 = 2337 kg
40
On devra donc remplir la colonne de tube
soit d’eau soit de boue d’une quantité telle
quelle descendra lentement dans le forage ce
qui permettra également de limiter le risque
d’écrasement.

41
RÉSISTANCE DE TUBAGE

Résistance à l’écrasement :
Des efforts se manifestent généralement
lorsqu'on vide la colonne pleine de boue pour la
mettre en production ou si la colonne est
descendue vide avec un bouchon ou un clapet de
pied. La pression hydrostatique centripète créée
par une charge de 10 mètres de boue de densité
1,3 est de 1,3 kg par cm2. Ainsi, une colonne de
13"3/8 d'épaisseur 8,38 mm (D/e = 40) risque
d'être écrasée à une profondeur de 540 mètres
(70x10/1,3).
42
RESISTANCE DES TUBAGES

Les fabricants de tubes API, tubes sans


soudure, tubes inoxydables fournissent les
résistances à l'écrasement et à l'étirement.
La résistance théorique à l'écrasement est
calculée à partir de la formule ci-après :

R (en bar) = ( E/D) 3 x 19600 x 220

• E = épaisseur en mm
• D = diamètre extérieur en mm
43
RÉSISTANCE DE TUBAGE

D/e Pression
d'écrasement
(Kg/cm2)
15 1000
20 500
25 280
30 150
35 100
40 70
45 50
Pression d'écrasement en fonction de D/e
D = diamètre extérieur e = épaisseur
44
RÉSISTANCE DE TUBAGE

Résistance à l’éclatement :

P = 2eR/D

P : pression critique en bars


e : épaisseur du tubage en cm
R : résistance du tubage en bar ( 60% de la limite
élastique)
D : diamètre intérieur e cm

45
RÉSISTANCE DE TUBAGE

Les risques de flambage et de flexion ne sont


pas à redouter pour les colonnes de tubage en
forages d'eau : le flambage pourrait se produire si
une colonne se posait sur le fond ou sur un
obstacle quelconque en cours de descente, mais
comme le tubage se trouve toujours dans un trou
de diamètre peu supérieur, le risque est peu
fréquent ; la flexion serait à craindre si l'on tentait
de descendre le tubage dans un forage présentant
une très forte déviation, mais dans ce cas la
descente de la colonne ne serait pas possible.
46
47
ZSM Joint
Drawings

48
RELATION TROU NU TUBAGE

49
Cimentation

Elle a pour objet de:

• Sceller le forage au terrain,


• Maintenir un tubage entre deux cotes,
• Assurer l'étanchéité des formations au droit
du tubage,
• Colmater les pertes indésirables,

Le fait pour le forage d'être cimenté le


protège contre la corrosion.
50
La fabrication du laitier de ciment pour les
besoins des forages d'eau se fait avec le ciment
CPJ45 à une densité de 1,7 à 2,0. Elle nécessite
l'emploi d'un mixer à boue et des bacs à boue
bien propres. La durée de la cimentation doit être
rapide et ininterrompue (ne pas dépasser 2 h) et
l'attente de prise 72 h au minimum; ces temps
doivent être contrôlés en surface sur un
échantillon de laitier .
51
Cimentation

Le poids du ciment à utiliser, le volume


d'eau à employer pour obtenir une densité
déterminée et le volume de laitier
correspondant sont donnés par le diagramme
triangulaire suivant

52
53
Cimentation

La cimentation s'effectue de deux façons :

• A partir de la surface par tube spaghetti


dans l'espace annulaire.
• A partir du fond tubage

54
Cimentation

La cimentation intervient immédiatement


après descente de tubage si l'ouvrage ne
comporte pas de gravier filtrant ou à la fin
des opérations de développement après
s'être assuré du tassement du gravier filtrant
dans l'espace annulaire

55
Cimentation

Une bonne cimentation suppose :

 le centrage parfait de la colonne de tubage


dans le forage au moyen de centreurs,
 la suspension de la colonne de tubage
permettant au laitier de ciment et de boue de
circuler librement,
 la suffisance de l'espace annulaire (2" à 4"),
 l'injection d'un volume de laitier de ciment au
minimum équivalent au volume théorique de la
colonne de l'espace annulaire à cimenter
56
Les crépines

Les crépines sont des ouvertures pratiquées


dans le tubage permettant le déversement de l'eau
de la nappe à l'intérieur du tubage.

Les principaux types de crépines sont :


• Crépines à fil enroulé.
• Crépines à nervures repoussées
• Crépines à persiennes
• Tubes perforés trous ronds
• Tubes perforés trous oblongs
• Crépines à massif de gravier agglomérés
57
Les crépines à fil enroulé

Principe de construction :

La construction de ce type de crépine, fil


profilé en V enroulé en spirale et soudé point
par point sur un faisceau de génératrices,
procure un certain nombre d’avantages parmi
lesquels : pourcentage de vide important,
ouverture continue et régulière limitant les
risques de colmatage.

58
Les crépines à fil enroulé

Propriétés mécaniques :

Suivant les conditions du forage


(profondeur,longueur et poids de la colonne
de captage, système de pose ou
d’accrochage), la construction de la crépine
peut être renforcée pour améliorer ses
propriétés mécaniques à l’écrasement et à la
traction. Pour les conditions extrêmes
(comme par exemple très grande profondeur)
, les crépines peuvent être renforcées par un
tube intérieur
59
Les crépines à fil enroulé

Utilisation :
Ces crépines sont recommandées dans les
conditions d’utilisation suivantes :
• Formation fine ou très fine,
• Forage qu’il n’est pas possible de
gravillonner,
• Couche aquifère peu épaisse,
• Forage de petit diamètre.
Elles sont bien adaptées à l’auto-développement,
leur construction permettant un accès direct à la
formation et favorisant l’élimination des fines.
60
Les crépines à fil enroulé

Dimensions :
Ils sont généralement utilisées dans des
diamètres allant de 2¨1/2 à 18¨, avec des
ouvertures variant de 0,1à 2,0 mm et
commercialisées en longueur pouvant
atteindre 9m en bouts lisses ou avec des
raccords filetés ou des manchons soudés.
Le tableau ci après donne le % des vides
en fonction des dimensions des fils enveloppe
61
Les crépines à fil enroulé

L REF 250 275 300 325 350 375 400

 L en 2,5 2,75 3,00 3,25 3,50 3,75 4,00 


mm
slot

0,000" mm % % % % % % % 3,25
mm
20 0,50 17 15 14 13 13 12 11

40 1,00 29 27 25 24 22 21 20

60 1,50 38 35 33 32 30 29 27 4 mm
80 2,0 44 42 40 38 36 35 33
62
Les crépines à fil enroulé

Aciers :

Les crépines sont principalement


fabriquées en acier inoxydable 304 ou 316
Sur demande, elles peuvent être fabriquées en
acier galvanisé.

63
Les crépines à nervures
repoussées

Principe de construction :
La tôle est repoussée vers l’extérieur, formant des
pontets parallèles aux génératrices du tube. Ce mode
de construction présente un certain nombre
d’avantages :
• Les principales caractéristiques mécaniques du
tube sont conservées puisqu’il n’y a pas
d’enlèvement de métal. La crépine à nervures
repoussées a dont une résistance à
l’écrasement, à la traction et à la torsion
notablement supérieure aux autres types de
crépines.
• La section intérieure de la crépine reste lisse, ce
qui facilite l’instrumentation en cas de besoin et
minimise les risques d’accrochage des outils.
64
65
Les crépines : Tubes
perforés
Trous oblongs :
Fentes rectangulaires en quinconce parallèle
aux génératrices du tube. A chaque dimension
de fente correspond trois densités de perforation
possible donnant respectivement 10, 15 et 20 %
de vide.
Trous ronds :
Trous ronds en quinconce, généralement de
15 ou 20 mm de diamètre. Trois densités de
perforation sont possibles : 10,20 ou 40 % de
vide.
66
Dimensions commercialisées

• Diamètres : de 6 5/8" à 56"


• Epaisseur : de 2 à 10 mm
• Longueurs : de 1 m to 12 m

67
Crépines à persiennes

Constructions :
La tôle est repoussée vers l’extérieur, formant
des fentes disposées perpendiculairement à
l’axe de la crépine.
Dimensions des fentes :
 Longueur : 26 mm
 Largeur : 1 à 3 mm
 Indice de vide : 1.5 à 6 %
68
Crépines à massif de gravier
aggloméré

Ces crépines sont obtenus par enrobage de


graviers, liés par une résine synthétique de
haute résistance à l’eau, sur des tubes
perforés ou crépines à nervures repoussées.

69
70
SIZING RULES

 Mechanical
resistance

 collapse
 tensile

 Slot size
 sieve analysis

71
72
73
74
Crépine à nervure
repoussées
1
Procédé de fabrication

Perforation
Roulage
3 4
4
Soudage 5
4
longitudinale Welding
Fittings

Soudage circulaire
75
76
77
78
79
80
81
82
83
84
85
86
87
88
Résistance des crépines

Ecrasement :
Ce risque peut exister au moment de la
mise en production lorsque o vide une colonne
de captage auparavant pleine de boue.
Les renseignements dèjà fournis pour les
tubages sont valables pour les crépines.
A titre indicatif le tableau donné pour les
tubages et qui indique les limites des pressions
admissibles doit être corrigé de la façon
suivante :
89
Résistance des crépines

Résistance mécanique

De manière que les tubage les crépines


doivent être étudiées pour résister aux
différentes fatigues aux quelles elles sont
exposées Les crépines.
Les deux risques qui menacent les crépines
sont le flambage et l’écrasement .

90
Flambage :
Si par accident ou fausse manœuvre une crépine
pose sur le fond du forage, elle supporte tout le poids
de la colonne qui la surmonte. Donc elle se fatigue
plus que le tubage de soutènement puisque son
diamètre est plus petit que ce lui du trou en sorte
qu’elle ne s’appuient pratiquement pas sur le parois du
trou.
La crépine travail donc au flambage.
Il donc prudent de connaître à l’avance le poids
qu’elle aurait à supporter dans cette hypothèse et de
s’assurer (auprès du constructeur) que leur
construction leur permet de supporter sans risque
cette charge verticale
91
Résistance des crépines

Les charges critiques de ce tableaux doivent être


multipliés par la rapport :

(S-s)/S
S : La surface latérale totale de la crépine
s : La surface totale du vide

Pour les crépine à fil enroulé ce rapport devient :


L/(L+e)
L : Largeur du fil
e : ouverture de la crépine
92
Résistance de tubage

D/e Pression
d'écrasement
(Kg/cm2)
15 1000
20 500
25 280
30 150
35 100
40 70
45 50
Pression d'écrasement en fonction de D/e
D = diamètre extérieur e = épaisseur
93
Résistance aux agents chimiques

Pendant la phase de développement ou à


l’occasion de maintenance du captage, Nous
sommes amener à utiliser certains produits
chimiques pour nettoyer le forage.
Les matières constitutives des crépines doivent
résister à l’attaque des solutions chimiques
acides ou basiques qui peuvent être employées.
94
On peut remarquer que certaines
crépines, notamment celle en gravier
aggloméré s’opposent au lavage au jet sous
pression et au développement par pistonage ou
tout autre procédé qui risque de provoque le
décollement du gravier enrobé.

95
96
Dimensionnement des
crépines

Les crépines doivent remplir un certain


nombre de critères et de fonctions :

Principaux critères :
• Pourcentage de vide élevé
• Ouverture non colmatable
• Bonne résistance à la corrosion
• Bonne résistance mécanique

97
Dimensionnement des
crépines

Principales fonctions :

• Extraction de l’eau et retenir le sable de la


formation
• Développement facile
• Tendance à l’incrustation minimale
• Pertes de charge minimales

98
Dimensionnement des
crépines

La maximisation de tous ces critères n’est pas


toujours possible
Les tubages perforés par exemple ont une
bonne résistance mécanique mais leur
pourcentage ne dépasse pas 12 %. Les crépines
PVC sont très résistants à la corrosion mais
présentent une faible résistance mécanique.

99
Dimensionnement des
crépines
Détermination de l’ouverture(slot) de la crépine :
La productivité d’un ouvrage varie selon la perméabilité
qui l’entoure immédiatement. La zone la plus importante
est celle qui est directement en contact avec la crépine.
C’est celle ou la vitesse d’écoulement dans le terrain est la
plus grande. L’opération développement a pour but
d’augmenter la perméabilité du terrain en contact avec la
crépine.
Pour cela on cherche à retirer de cette zone les
éléments les plus fins qui s’y trouvent.
Pour que cette action soit possible il faut que les fentes
de la crépines aient une ouverture dimensionnée de telle
sorte qu’elles ne laissent passer que les grains trop fins
indésirables.
100
101
Dimensionnement des
crépines

Le choix des grains à éliminer ne peut se


faire que par l’analyse granulométrique

La dimension des fentes sera donc définie


par l’étude des courbes granulométriques
établies d’après les échantillons recueillis
pendant le forage de reconnaissance

102
Prélèvement d’échantillons :
Le mode de prélèvement et la qualité des échantillons
sont directement liés à la technique de forage utilisée.

Forage au battage :
En terrains non cohérents, dans les sables en particuliers,
le fonçage s’effectue à la soupape. La représentativité des
échantillons ne pose pas de problèmes car les éléments
prélevés proviennent directement de la cote considérée sans
modification de composition ni délai de remontée à la
surface.
Ce mode de forage est peu utilisé en terrains sableux au
profit du rotary en raison de la mauvaise tenue des terrains
et la rapidité d’éxécution
103
Forage au rotary :

Les matériaux remontés du fond sont


hydrauliquement séparés par le fluide de forage, les
éléments fins remontant plus vite que les fractures
plus grossières. Il est également nécessaire de tenir
compte du délai de transport des échantillons du fond
vers la surface. Pour obtenir une bonne
représentativité des échantillons il est recommandé
de procéder ainsi :
104
Interrompre l’avancement de l’outil et laisser en
circulation jusqu’à ce que la boue ne contienne
plus de cuttings.

Reprendre l’avancement en notant les cotes de


début et fin de prélèvement et recueillir tous les
cuttings produit par la zone forée.

Lorsque la cote finale est atteinte, interrompre à


nouveau l’avancement, laisser la circulation et
continuer à prélever jusqu’à ce qu’il ne sorte plus
de cuttings.
105
L’ensemble des matériaux recueillis sera
mélangé soigneusement afin d’obtenir un
échantillons moyen qui sera analysé.
Les échantillons ne doivent pas être prélevés
sur le tamis vibrant mais directement dans la boue
à la sortie du forage. L’échantillon final est ensuite
essoré et placé dans un sac étiqueté

Le carrotage : est peu utilisé en forage d’eau car


trop cher, son exécution en terrains non cohérents
est, par ailleurs, délicate

106
Dimensionnement des
crépines

Analyse granulométrique :
L’étude granulométrique d’un échantillon s’opère en
faisant passer environ 500 grammes du matériau,
préalablement sèche et posé, à travers une série de
tamis superposés.
Les tamis sont équipés de toiles métalliques à
mailles carrées et assemblés de telle sorte que le tamis
à la plus grande maille se trouve en haut de la pile.
En dessous sont classés. De haut en bas, les autres
tamis avec des mailles de plus en plus fines, chacun
ayant des ouvertures dont la dimension est égale à celle
du tamis situé immédiatement au-dessus divisée par

107
Dimensionnement des
crépines

L’échantillon est placé au sommet de la pile et


l’ensemble est secoué par un agitateur mécanique
jusqu’à ce que toutes les parties aient été
tamisées.
La colonne est alors démontée et la portion de
l’échantillon restée dans chacun des tamis est
rigoureusement pesée.
On additionne les poids ainsi relevés de telles
sorte qu’on obtienne pour chaque tamis la quantité
totale des éléments qu’il aurait retenu s’il avait été
seul. On établit ensuite le pourcentage de chaque
résultat par rapport au poids total de l’échantillon.
108
109
Dimensionnement des
crépines

Nous précisons bien qu’il s’agit des refus des divers


tamis et non des tamisats.
Sur un graphique comportant en abscisses les
dimensions des mailles et en ordonnées les pourcentages
cumulés retenus, on porte les résultats ainsi obtenus et on
trace la courbe.
La pluspart des laboratoires d’analyse de matériaux
établissent des courbes des tamisats cumulés. On les
reconnaît aisément. car au lieu de s’infléchir du haut à
gauche vers le bas à droite, elles remontent du bas à
gauche vers le haut à droite. On passe facilement de l’une
à l’autre en traçant la figure symétrique par rapport à
l’horizontale passant par l’ordonnée 50 % .
110
Dimensionnement des
crépines
Certaines courbes sont tracées sur papier à échelle
logarithmique pour les abscisses et à échelle
arithmétique pour les ordonnées.
Cette méthode présente l’inconvénient de raccourcir
la portion de la courbe relative aux gros éléments et
d’allonger celle correspondant aux éléments fins.
Aucun terme simple, aucun mot précis ne peut être
employé pour donner une description complète d’un
échantillon de terrain constitué par un arrangement
d’éléments de différents grosseurs.
Entre les limites de la plus petite et de la plus grosse
particule, les éléments intermédiaires peuvent être
répartis d’une infinité de manières, ce qui donne lieu à
des courbes différentes
111
Dimensionnement des
crépines

L’examen d’une courbe granulométrique permet de


définir trois éléments essentiels : la finesse, la pente et
l’allure générale de la courbe.
Pour tenter de décrire la finesse, on pense à employer
les mots de sable fin, Sable grossier, gravier fin, etc.
malheureusement, nous n’avons pas en mémoire les limites
de grosseur de chacun de ces éléments. De sorte qu’une
personne peut fort bien qualifier de sable grossier, gravier
fin.
Aux USA, plusieurs organismes technologiques ont
tenté de codifier la classification des matériaux.
Le tableau ci-dessous donne deux exemples des
normes résultant de ce travail, l’un est fourni par le MIT
(Massachusetts institute of technology), l’autre par les
bureaux des sols.
112
Dimensionnement des
crépines

Classification Dimensions limites des grains

M.I.T. Bureau des


sols

Gravier fin ……… 2-95 mm 1-2 mm


Gros sable ………. 0,6 – 2mm 0,5 -2mm
Sable moyen ……. 0,25-0,6 mm 0,25-0,6 mm
Sable fin ………... 0,075- 0,25mm 0,1-0,25 mm
Vases et argiles Moins de Moins de
0,075 mm 0,05 mm

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Examinons les quatre courbes de la figure
suivante , nous pouvons, en appliquant les normes
du MIT, donner les applications suivantes aux
quatre matériaux qu’elles représentent :

 Classe A = Sable fin


Classe B = Sable fin et gros sable
Classe C = Gros sable
Classe D = Sable et gravier fin.

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115
Dimensionnement des
crépines

Les laboratoires des constructeurs des


crépines, spécialement ceux de JHNSON aux
USA et notamment en France) ont l’habitude
d’interpréter une courbe granulométrique et de
définir :
Les caractéristiques des crépines
Dimensions des fentes ( ou de l’ouverture unique –
JOHNSON)
Le calibre du gravier additionnel
Qu’on peut avoir intérêt à placer entre la crépine et
la formation.
116
Dimensionnement des
crépines

Allen HAZEN dans ses études des sables filtrants, a


défini comme suit le calibre caractéristique d’un échantillon :
C’est la grosseur d’un élément tel que 10 % est plus fin,
et 90% et plus gros que lui, par rapport au poids total de
l’échantillon.
Sur les courbes, c’est l’abscisse à 90 %. En classe C .Il
est 0,25 mm.
On peut aussi retenir comme indice de finesse le calibre
à 50 % qui, pour la courbe de la classe B , est
approximativement de 0,20 mm.
La deuxième observation à faire sur les courbes
granulométriques est la pente. HAZEN s’en sert pour
d définir le coefficient d’uniformité exprimé par le quotient
de la valeur de l’abscisse à 40 % par celle de l’abscisse par
à 90 %.
117
Dimensionnement des
crépines

Le coefficient d’uniformité de l’échantillon de la


Classe B est 2 ce lui de l’échantillon de la classe C
est 3.
C’est la pente moyenne entre la courbe entre
les points correspondant à 90% et 40%. Plus cette
valeur est faible plus que l’échantillon est uniforme
entre ces deux limites.
Pratiquement on dit qu’un matériau est
uniforme si son coefficient d’uniformité est inférieur
à2
118
Dimensionnement des
crépines

Ouverture de la crépine :

Deux cas sont à considérer :


1. Auto-developpement
2. Utilisation d’un massif de gravier

119
Auto-developpement:

Pour les terrains ne nécessitant pas un massif


de gravier additionnel (matériaux non uniformes).
L’ouverture de la crépine doit être telle que la
crépine retienne pendant le développement 40% à
50 % des sables.
La dimension de l’ouverture est donnée par la
valeur de l’abscisse correspondant à l’ordonnée
choisie ( 40 ou 50 %).

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122
Gravier additionnel:

On doit d’abord déterminer les caractéristiques du


gravier additionnel puis déterminer l’ouverture de la crépine
Pour une formation définie par la courbe granulométrique
le processus serait comme suit :

- On multiplie la valeur de l’abscisse à 70 % par un


nombre compris entre 4 et 6. 4 si le matériau est très
uniforme, 6 dans le cas contraire. Dans notre
exemple on prendra le nombre 6

- Le coefficient d’uniformité d’un bon gravier doit être


de 2 à 2.5
123
Dans l’exemple suivant on prend la valeur 2.5
Nous fixons point D de telle sorte que

BD = BC/(2.5-1) = BC/1.5

La droite DA constitue la portion caractéristique


du gravier additionnel

On prendra comme ouverture de la crépine la


valeur de l’abscisse à 90% de la courbe du gravier.

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Epaisseur du massif du gravier :

Il résulte de plusieurs expériences que pour


être efficace cette épaisseur ne doit pas être
inférieur à 3" (75mm).
Par contre il serait absolument inutile de prévoir
une épaisseur supérieur à 8 "(200mm)

126
Qualités requises pour le massif de gravier:

Le matériau doit être propre bien lavé il doit


être rond. Le gravier concassé ne convient
absolument pas. En fin il doit être siliceux et en
tout cas non calcaire.

127
Vitesse de l’eau à l’entrée de la
crépine

Vitesse à l’entrée de la crépine :


Les essais de laboratoire et les observations sur
terrain ont montré que la vitesse moyenne de l’eau à
l’entrée de la crépine ne doit pas dépasser 3 cm/s
d’entrée
Pour cette vitesse, la perte de charge au passage
de l’eau dans les ouvertures de la crépine, est
négligeable.
Les risques d’incrustations, inversement
proportionnels à la vitesse de circulation, comme les
risques de corrosion qui lui sont proportionnels se
trouvent pour cette vitesse (3cm/s) réduits au
minimums.
128
Vitesse de l’eau à l’entrée de la
crépine

Q = VA

Q : Débit pompé en m3/s


V : Vitesse à l’entrée de la crépine en m/s
A : Surface de vide (surface totale de la crépine
x %du vide) en m2

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Longueur et position des
crépines

Le débit est généralement fonction de la


longueur de la crépine tant que celle-ci se
trouve en regard d’une formation aquifère
saturée.
Cependant cette longueur variera selon la
pression de l’eau dans la nappe et selon la
nature et la granulométrie du terrain.
Quatre cas peuvent se présenter :

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•Nappe captive en terrain homogène :
L’expérience montre que la plus forte capacité
spécifique est différente selon les épaisseur des couche
aquifères :

 Si l’épaisseur de l’aquifère < 7.5 m il est intéressant


de crépinier 70 % . La crépine sera toujours placée
à la base de l’aquifère
 Si cette épaisseur est comprise entre 7.5 et 15 m il
vaut mieux crépiner 75 %
 Si l’épaisseur est supérieur à 15 m, les meilleurs
résultats proviendront d’un crépinage à 80%.
131
Si l’on se trouve en présence d’une
couche aquifère épaisse, il recommandé pour
des raisons économiques et de résistance
mécanique de fractionner la crépine par des
morceaux d’égales longueurs, séparées par
des morceaux de tubes pleins de même
diamètre et de même longueur.

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Nappe captive en terrain hétérogène :

Crépiner 70 à 80 % de la couche la
plus perméable

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• Nappe libre en terrain homogène :
Dans tel cas on hésite entre deux solutions :
1- Poser une longue crépine pour réduire la vitesse
à l’entrée dans cette crépine et travailler sur la
majeure partie de l’aquifère
2- Poser une crépine courte vers le bas de l’aquifère
pour augmenter le rabattement donc le débit.
L’expérience nous amène à faire la recommandation
suivante :
Crépiner seulement le tiers inférieur ( au plus la
moitié de l’épaisseur de l’aquifère).
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Nappe libre en terrain hétérogène :

Plusieurs cas peuvent se présenter :

1- Sable fin surmontant une épaisse couche de sable


grossier ou de gravier : Crépiner seulement 70 à
80% du sable grossier.

2- Forte couche de sable fin surmontant une couche


mince de sable grossier : Crépiner toute la couche
grossière et environ la moitié de la couche fine.

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3- Sable grossier surmontant une couche d’égale
épaisseur de sable fin : Crépiner tout le sable fin
et la moitié de la couche grossière avec des
ouverture différentes

4- Sable fin en sandwich entre deux couches de


matériaux grossier :
Crépiner toutes les deux couches inférieures et
le tiers ou la moitié de la couche supérieure
avec des ouverture appropriées

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