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1. Définitions.
1.1 Un système
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Un système est un ensemble d’éléments unis par des relations, leurs propriétés et les valeurs
que peuvent prendre ces dernières, ainsi que son activité et l’organisation qui en découle.
EXEMPLE
1) L’entreprise peut être vue comme un système, composé d’éléments tels que des : «
employés », des « services », des « produits », etc.
Les propriétés décrivant ces éléments peuvent être « le matricule de l’employé », son « nom
», la « référence » du produit, sa « désignation », etc.
Entre ces éléments, on trouve des relations, telles la relation « est rattaché » entre un employé
et son service, la relation « est stocké » entre un produit et son dépôt de stockage… Les
propriétés de ces relations seront du type « date d’entrée dans le service », « quantité stockée.
1.2 L’Information
1.2.1 Défintion : Elément de connaissance susceptible d être codé pour être conservé, traité
ou communiqué
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• La valeur d'une information est proportionnelle à son impact et à son potentiel de
surprise. Cela dépend de plusieurs facteurs :
- de l'écoulement du temps (une information fraîche vaut beaucoup plus qu'une information
périmée),
- du récepteur de l'information (une information boursière a une valeur différente selon son
potentiel de surprise - telle qu'une information secrète ou inattendue), … etc.
La récolte, le stockage et la diffusion de l'information est devenue une industrie à part entière.
Et toute organisation quelle qu'elle soit, doit consacrer une partie de son effort à récolter,
traiter, stocker et diffuser l'information issue de son propre fonctionnement.
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Une information partielle peut être tout aussi dangereuse qu’une information inexacte. Le
gestionnaire doit disposer d’une information détaillée pour être en mesure de prendre une
bonne décision.
Pour poursuivre l’exemple précédent. avant de prendre une décision quant à sa réaction
à’attaque du concurrent, le gestionnaire du marché d’alimentation cherchera à savoir de
quel ordre sera la réduction de prix prévue : s’agit-il de 0,500 DT pour le produit.
L’information doit être ponctuelle
Certains renseignements peuvent prendre une valeur au fil des ans, par exemple les
prévisions de vente sont basées sur les ventes des périodes antérieures.
Ainsi, le gestionnaire d’un marché d’alimentation se servira de la courbe des ventes des
dernières semaines pour prévoir les ventes de la semaine prochaine. il peut consulter les
informations des années antérieures pour tenter d’établir un comportement régulier des
ventes selon les saisons ou les périodes de l’année.
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2. concision permettant de diminuer le temps de communication, fiabilité et réduction des
volumes de stockage
3. possibilité d appliquer des traitements algorithmiques permettant d obtenir de nouvelles
données.
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6.2 Mise en œuvre du système d’information informatisé Le Système d’Information
Informatisé repose sur le stockage de données numérisées représentant les informations
mémorisées par le SI. Ces données sont regroupées dans des fichiers dont l’accès est géré par
un Système de Gestion de Fichiers (SGF). Ces fichiers sont organisés selon une structure très
simple telle qu’une arborescence de dossiers. La structure d’un SGF est alors insuffisante
pour organiser efficacement les données à stocker et il est nécessaire d’y ajouter une base de
données qui définit une structure plus riche pour représenter les informations.
7. Rôle du système d information
On attribue généralement quatre rôles au système d information de gestion :
1 - Produire des informations légales ou quasi-légales réclamées par l’ environnement socio-
économique (factures, bulletins de salaire, ...)
2 - Déclencher des décisions programmées (réapprovisionnement des stocks, relance
client, ...)
3 - Aider à la prise de décisions non programmées en fournissant aux décideurs un ensemble d
informations brutes ou modélisées.
4 - Assurer la coordination des tâches en permettant les communications entre les individus
du système opérationnel.
Dans la vision systémique de l'entreprise (d'après Lemoigne) :
• Système opérant :
répond à la finalité de l'entreprise
dirige l'entreprise
• Système de pilotage :
cible les objectifs
a une fonction d'arbitrage, d'allocations de
ressources, de suivi de leurs utilisations,
d'adaptation du fonctionnement de l'entreprise
à son environnement
lien entre les deux systèmes
• Système d'information :
informe le S.P. des performances du S.O.
transmet au S.O. les instructions du S.P
8. Fonctions du système d information
Pour assurer son rôle de couplage entre système opérant et système de pilotage, il doit
disposer d un certain nombre de fonctions dont les quatre principales sont :
1 - saisie (dans le sens de capture de l information)
2 - mémorisation
3 - traitement
4 – communication
Saisie
Une donnée n existe pour le SIG que lorsqu elle a été saisie, lorsqu elle est présente dans le
système
Mémorisation
Pour qu’ une donnée saisie prennent une existence dans le système d information, elle doit
être mémorisée dans un endroit qui permettra de la retrouver et donc de l’ exploiter.
Pour que l’accès soit efficace et pertinent, la mémorisation suppose qu’ il y ait eu un effort de
modélisation et de structuration.
Traitement
La fonction de traitement que le système d information doit permettre :
1 – D’accéder aux données. Ceci doit pouvoir se faire de façon sélective, d’où l’importance de
la structure des bases de données et des langages de requêtes.
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2 - de les mettre en forme. Problème de l utilisation des données collectées dans des formats
différents avec des outils différents
3 - D effectuer des traitements. C est à dire de créer des informations avec une valeur ajoutée
par rapport aux données collectées permettant : décisions, planification, contrôle,
communication...
Communication
Il s agit d assurer, après les phases précédentes, les transferts d information vers le système
opérant ou vers le système de pilotage, et également entre l intérieur et l extérieur
de l organisation.
7. Les Bases de Données (BDD)
7.1 Définition
est un ensemble d’informations accessible par un ordinateur selon une structure définie pour
satisfaire simultanément plusieurs utilisateurs. Il est primordial de considérer l’objectif pour
lequel est connue la base de données pour représenter les informations pertinentes à son
utilisation.
7.2 Les familles des BDD
Il existe différentes familles de BDD qui diffèrent par l’approche suivie pour concevoir la
structure des données :
– l’approche hiérarchique (proposée vers les années 1960) qui organise les données
hiérarchiquement selon une arborescence ;
– l’approche relationnelle (proposée vers les années 1970, 1980) qui établit des relations
entre des blocs d’information;
– l’approche objet (proposée vers les années 1990) qui regroupe en blocs des types
d’information associés à leurs traitements.
- L’approche relationnelle est actuellement l’approche dominante car la plus utilisée dans les
solutions commerciales existantes.
7.3 Le Système de Gestion de Bases de Données (SGBD)
est un ensemble d’outils logiciels permettant la manipulation de BDD. L’objectif de ces outils
est non seulement de permettre aux concepteurs et administrateur de la BDD de la construire
et de la maintenir mais aussi de permettre sa manipulation (consultation de données,
modifications, . . . ) par des utilisateurs non-informaticiens.
Il est attendu d’un SGBD qu’il respecte les principes fondamentaux suivants :
– Fidélité : la BDD doit fournir une image fidèle de la réalité qu’elle modélise ;
– Unicité : la BDD ne doit pas contenir d’informations redondantes ;
– Indépendance : le modèle de stockage ne doit pas avoir d’influence sur le SGBD, pour
favoriser les évolutions et améliorations ;
– Concurrence : le SGBD doit pouvoir gérer plusieurs accès simultanés à une même donnée ;
– Performance : les temps d’exécution doivent être raisonnables ;
– Confidentialité : l’accessibilité des données dépend de l’utilisateur, et toutes les données ne
sont pas forcément accessibles à tous les utilisateurs ;
– Intégrité : Le SGBD doit fournir des garanties de fiabilité et de cohérence ;
– Robustesse : Le SGBD doit être tolérant aux problèmes matériels, logiciels ou humains.
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– Le niveau conceptuel identifie les informations à représenter et dresse un modèle de la
réalité observée. Il est géré par le concepteur de la BDD.
– Le niveau logique formalise le modèle conceptuel en utilisant un langage de définition des
données propre à une famille de BDD. Il est géré par le concepteur de la BDD.
– Le niveau physique s’intéresse aux stockages des données sur des supports informatiques. Il
est en général géré automatiquement par le SGBD avec quelques interventions du concepteur.
largement appel pour leur conception aux techniques de l’intelligence artificielle.
1. Notion de modèle
La modélisation, c'est-à-dire l'élaboration d'un modèle, est (plus
ou moins explicitement) à la base de toute simulation. Elle a
pour but de définir une représentation, par exemple un système
d’équations dont on peut tirer les différentes relations entre variables
caractéristiques du processus étudié.
Il peut être exprimé à l'aide de concepts différents (fonctions
mathématiques, langage naturel, langage formel) et admettre une
représentation graphique.
1.1 Modéliser, c est simplifier pour communiquer
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Le modèle est une représentation de la réalité.
1.1.1 Le modèle, outil de représentation
Un bon modèle doit permettre de faciliter la compréhension du
système étudié, car il en réduit la complexité. Il doit aussi
permettre de le simuler, c'est à dire de reproduire ses
comportements.
Par exemple, en construction, les modèles permettent de
dimensionner les éléments à utiliser pour éviter qu'un ouvrage ne
s'écroule à cause d'un vent trop fort.
Un bon modèle :
représente les éléments pertinents du système étudié
reproduit ses comportements
permet de simuler son fonctionnement
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un exemple :
Figure 1 : un modèle "grossier" mais identifiable : la Bretagne
ce schéma qui représent la Bretagne, n’est pas une réussite sur le plan
graphique. Cependant, chacun l’a reconnu !
Figure 2: la réalité correspondant au modèle
III. Les trois niveaux d’abstraction
Dans le processus de conception et de développement d’un système d’information, la méthode
merise
distingue trois niveaux d’abstraction :
Le niveau conceptuel, le niveau logique/organisationnel et le niveau physique.
Au niveau conceptuel, on s’interroge sur l’essence même du système d’information. Il s’agit
de
répondre aux questions : quoi? Que veut-on faire? Avec quelles données?
On développe à ce niveau le modèle conceptuel des données (MCD) et le modèle conceptuel
des
traitements (MCT).
Le niveau logique/organisationnel permet de tenir en compte les problèmes organisationnels:
à partir
des modèles conceptuels de données et de traitements et en faisant intervenir les contraintes
d’organisation,
on élabore le modèle logique de données (MLD) et le modèle organisationnel des traitements
(MOT).
Le niveau physique est caractérisé par la prise en compte des contraintes technologiques :
matériel,
logiciel, humain ... etc.
la méthode Merise s’avère appropriée ; c’est une
méthode française d’analyse et de conception des systèmes d’information,
élaborée en 1978 sous la direction du ministère de l’Industrie français.
L’année 1981 a connu l’apparition de Merise version 1 qui s’est enrichie des
premières années d’expérience.
En 1991, la version 2 de Merise a vu le jour, elle est une extension de la
méthode Merise version 1, elle intègre les flux et les données aux principes
de traitement. La puissance de cette approche réside dans le fait qu’elle
permet de schématiser les niveaux d’abstraction et offre un niveau de
granularité adaptable à tous les besoins. Elle utilise :
– un modèle fonctionnel basé sur les diagrammes de flux ;
– un modèle statique basé sur l’Entité-Association enrichi de méthodes de
traitement ;
– un modèle dynamique des objets explicitant le contrôle et les
interactions des objets.
Merise sépare les données et traitements et définit trois niveaux
d’abstraction qui permettent de décomposer les préoccupations du concepteur.
– Le niveau conceptuel s’appuie sur les invariants, il répond à la question
“quoi ?”
– Le niveau organisation et logique précise les aspects pratiques (qui fait
quoi ?) et la vision informatique de la solution (comment ?).
– Le niveau physique décrit l’outil informatique (avec quoi ?).
L’utilisation de Merise s’est progressivement étendue dans les services
informatiques des entreprises et des administrations. Aujourd’hui, elle est
utilisée dans plus de 75 % des services informatiques en France. Cette large
diffusion est due à son évolution et à son adaptation aux nouvelles
technologies : architectures client/serveur, interfaces graphiques, démarche de
développement rapide, approche objet, applications ouvertes
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intranet/intemet. Elle correspond aussi et globalement aux savoir-faire actuels
en ingénierie de systèmes d’information et de gestion. L’utilisation de la
méthode Merise dans le cas de la bibliothèque universitaire est justifiée par le
fait que :
• Merise est une méthodologie qui dispose de beaucoup d’outils de
développement informatique tel que AMC Designer, Power Designer,
Designor.
• Merise est présentée souvent comme une méthode d’analyse
informatique, elle offre une démarche rigoureuse pour l’établissement des
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MERISE
M´ethode d’Etude et de R´ealisation Informatique pour les Syst`emes d’Entreprise
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Exemples de niveaux d’abstraction
– Conceptuel
– Le client effectue une demande de service `a la compagnie pour assurer son v´ehicule.
Cette derni`ere lui propose un devis
– Organisationnel
– Un client effectue une demande de service `a l’agence de son choix, par courrier, pour
assurer un v´ehicule. Un agent de service concern´e, si le client est fiable (consultation
d’un fichier central inter assurances), prend contact par t´el´ephone pour une visite `a
domicile (apr`es 17 heures) afin d’examiner plus pr´ecis´ement ses besoins et ´etablir un
devis
– Physique
– Le fichier central inter assurances est accessible par internet. Les agences sont connect
´ees au si`ege de la compagnie par liaison ADSL. Chaque agence dispose de microordinateurs
de type PC et peut traiter ses donn´ees en local grˆace au SGBD Access
Le niveau Conceptuel
– Exprime les choix fondamentaux de gestion, les objectifs de l’organisation
– D´ecrit les invariants de l’organisation
– Le m´etier de l’organisation
– D´efinit
– Des activit´es
– Des choix de gestion
– Des informations
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Chapitre 2 : Modélisation des systèmes d’information
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Cette démarche lourde et parfois complexe est adaptée à l’automatisation de « gros systèmes
d’information ». Pour des informatisations plus modestes, elle peut être perçue comme un
carcan, et il convient donc de l’adapter afin de retenir uniquement les concepts et/ou les
étapes appropriées aux besoins.
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