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Faire Voler Un Bateau
Faire Voler Un Bateau
Quentin Rouch, Victor Durand, Maxime Gabou - encadrés par Mr. Nassiet et
Mr. Raimi
Introduction
Les bateaux ne sont plus aujourd’hui qu’un moyen de transport, ils sont utilisés certes pour
transporter des personnes, ainsi que des marchandises avec la mondialisation, mais on les
utilise aussi beaucoup comme loisir, avec l’apprentissage de la voile, les croisières, les
régates, la recherche de vitesse… Ces bateaux se doivent d’être performants quant à leurs
utilisations. C’est la raison pour laquelle nous avons choisi d’aborder ce sujet et
particulièrement l’étude des foils.
Pour ce faire, nous avons dans un premier temps élaboré un bateau ainsi que des profils de
foils sur SolidWorks et fait des simulations d’écoulements des fluides dessus. Nous avons
ensuite imprimé notre maquette en 3D et fait des essais réels sur l’eau. Ces
expérimentations nous ont permis de comparer les performances de vitesse d’un bateau à
moteur avec et sans foils.
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Table des matières
Introduction………………………………………………………………..….1
Table des matières………....…………………………………………..........2
Remerciements………………………………………………………………..3
I. Présentation des composants liés à notre étude…………..……4
Le bateau……………………………………………………...…….…...4
Les principaux foils……..…………………………………………........4
Tableau des avantages et inconvénients……………………….…….6
II. Les paramètres influençant sur les foils………………….….……7
la vitesse……………………………………………………………..…...7
la portance………………………………………………………..……....8
la traînée……………………………………………………………..…...8
le poids…………………………………………………………..………..9
La cavitation………………………………………………...…………….9
La ventilation…………………………………………………………......9
III. Modélisations et simulations pour réaliser un foil optimal.…...10
Modélisation de la coque et des foils…………...…………….……....10
Simulation sur la coque………………………………………………....11
Simulation sur les foils………………………………………….…...12-13
Simulations sur l’assemblage coque + foils……………...…….....14-15
IV. Impression 3D et réalisation d’une maquette………………....…..16
Impression de l’ensemble……………………………………..………...17
V. Essais réels de la maquette………………………………………......18
Essais avec un courant artificiel………………………………………..18
Essais sur un plan d’eau………………………………………………...19
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Remerciements
- Le chef des travaux ainsi que son assistant pour le prêt de l’imprimante 3D
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I. Présentation des composants liés à notre étude
A. Le bateau
Il existe de nombreux types de bateaux, tels que les voiliers, les cargos, les barques… Nous
avons choisi de travailler sur un bateau à moteur hors-bord de type barque, l’image que vous
pouvez voir ci-dessous représente le bateau que nous avons créé. Les composants présents
seront les plus importants pour la suite.
Dérive Coque
Les foilers (ou hydrofoils) sont notre objet d’étude, c’est une surface immergée
ressemblant fortement à une aile d’avion permettant de créer une portance et faire se
soulever un bateau au-dessus de l’eau, le faire voler.
Tel une aile d’avion ils se caractérisent par un profil, une surface, une corde, un poids…
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Nous allons vous présenter les principaux foils ainsi que ceux que nous utiliserons lors de
nos expériences en tenant compte de leurs avantages et inconvénients.
1.Foil en T
Celui-ci sera placé à l’arrière de notre bateau. Il est caractérisé par sa forme de T renversé.
Ces foils sont considérés comme les plus simples mais sont peu répandus, car ils doivent
souvent être assistés par un système de régulation pour la hauteur.
2. Foil en V
Utilisé sur les foilers et hydrofoils il s’agit de simples plans porteurs rectilignes inclinés le plus
souvent à 45°. Ils sont très utilisés sur les catamarans et trimarans car elle exerce une force
anti-dérive.
Ce sont les foils utilisés à l’avant des bateaux à moteur, comme celui que nous utiliserons. Il
permet de ricocher sur l’eau, de s’immerger jusqu'à que la portance soit égale au poids.
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II. Les paramètres influençant sur les foils
A.la vitesse
Pour que le bateau puisse “décoller” au dessus de la surface de l’eau grâce aux foils,
il devra prendre de la vitesse. En effet, plus la vitesse atteinte par le bateau sera grande,
plus l’écoulement de l’eau autour du foil sera important. Cet écoulement intense va donc
induire une différence de pression entre l’intrados et l’extrados du foil. L’extrados va subir
une dépression alors que l’intrados va être en surpression, cela va donc créer une force de
portance qui va permettre d’élever le bateau.
B.La portance
La portance est la force qui permet au foil de s’élever et ainsi de faire “voler” le bateau
au dessus de la surface de l’eau. Elle dépend du milieu dans lequel a lieu le déplacement (ici
l’eau), de la vitesse de déplacement mais aussi de la dimension et de la forme du foil.
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Elle s’exprime par la formule :
F = (½)ρV²SCz
Où :
- F représente la portance exprimée en Newton (N);
- ρ représente la masse volumique du milieu dans lequel le déplacement a lieu,
exprimée en Kilogramme par mètre cube (Kg/m³);
- V représente la vitesse exprimée en mètre par seconde (m/s);
- S représente la surface alaire, c’est à dire la surface du foil exprimée en mètre
carré (m²);
- Cz représente le coefficient de portance (sans unité).
C. La traînée
F = (½)ρV²SCx
La traînée qui est formée par la portance du foil est dite “traînée induite”.
Le nombre de Reynolds joue un rôle par rapport à la traînée du bateau. C’est un nombre
sans dimension, exprimé par :
Re = V*c/v
Où :
Plus le nombre de Reynolds sera petit, moins il y aura de turbulences au niveau du foil.
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D. Le poids
Le poids du foil représente la force qui l’attire au centre de gravité de la Terre. D’après
la première loi de Newton, il faudra une force identique ou supérieure à celle du poids, dans
le sens contraire pour que le foil puisse s’élever.
La portance va permettre après une certaine vitesse atteinte par le bateau d’élever le
foil car cette force sera supérieure au poids.
E. La cavitation
La cavitation est un phénomène qui se produit lorsque la pression à l’extrados est trop
faible. Nous avons vu précédemment que plus le bateau va vite, plus l’extrados du foil va
subir une dépression. Or, si l’eau est soumise à une pression trop faible, et qu’elle passe en
dessous de la pression de vapeur saturante, elle va passer de l’état liquide à l’état gazeux.
L’eau va donc bouillir et ainsi former des bulles qui vont exploser violemment, ce qui risque à
long terme d'abîmer les foils.
F. La ventilation
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III. Modélisations et simulations pour réaliser un foil
optimal
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Intro : Pour effectuer toutes ces simulations nous avons utilisé l’outil Flowsimulation, qui est
un module de simulations intégré avec le logiciel SolidWorks. Il permet d’effectuer des
calculs de mécanique des fluides. Avec cet outil, nous avons pu notamment obtenir les
résultats simulés de la portance appliquée au bateau ainsi qu’aux foils. Grâce à la simulation
des flux exercés sur le bateau par l’eau, la traînée du bateau seul puis avec les foils a aussi
pu être simulée.
B. simulation du bateau
Pour la simulation du bateau, nous avons juste à chercher la traînée car il ne crée pas de
portance, il est juste soumis à la poussée d’Archimède.
Pour calculer la surface immergée il fallait trouver la ligne de flottaison. Pour ce faire nous
avons calculé la surface de la section du bateau à différentes hauteurs. Nous augmentons
2mm par 2mm. Nous savons que notre bateau pèse 200 grammes donc le volume d’eau à
déplacer est de 200 cm^3 soit avec une masse volumique de 1000 kg/m^3, 200 grammes
d’eau à déplacer.
Hauteur superficie
Nous obtenons alors une hauteur de flottaison de 2 cm. Mais nous obtenons en vrai une
hauteur de 1.5 cm, car le bateau imprimé en PLA est plus léger que prévu, il pèse 70
grammes
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Calculons la traînée du bateau
F = (½)ρV²SCx ⇔ 4.320=0.5*1000*16*8280*10^-6*Cx
Cx=4.32/66.4
Cx=0.07
Ce bateau a une portance nulle, ou du moins sa force verticale est caractérisée par la
résistance du bateau à l’opposition de son poids, c’est la poussée d’Archimède.
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lignes représentant l’évolution de la vitesse sur le profil, respectant également l’accélération
sur l’extrados
Les valeurs soulignées sont les valeurs de portance du foil arrière mesurées
aux valeurs correspondantes.
F = (½)ρV²SCz ⇔ 1.54=0.5*1000*16*1208*10^-6*Cz
Cz=1.54/9.56
Cz=0.162
A une vitesse de 3m/s :
F = (½)ρV²SCz ⇔ 0
.87=0.5*1000*9*1208*10^-6*Cz
Cz=0.87/5.44
Cz=0.162
A une vitesse de 2m/s :
F = (½)ρV²SCz ⇔ 0.38=0.5*1000*4*1208*10^-6*Cz
Cz=0.38/2.35
Cz=0.162
Le coefficient de portance ne varie pas selon la vitesse, il doit donc être identique quelque
soit la vitesse. Nous trouvons bien un Cz uniforme donc la cohérence est bonne. Ici nous
vérifions la cohérence des mesures mais nous pouvons mesurer pour une seule vitesse, car
une fois le coefficient de portance trouvé (comme le coefficient de traînée) nous pouvons
calculer les valeurs pour n’importe quelles vitesses.
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Calculons le coefficient de traînée et de portance du bateau foilé.
F = (½)ρV²SCx ⇔ 1.43=0.5*1000*16*((2*1208+1858)*10^-6)*Cx
Cx=1.43/36.8
Cx=0.04
Ecart : (0.07-0.04)/0.07 = 43 %
Nous obtenons un coefficient de traînée inférieur de 43 % par rapport à la coque seule donc
les simulations montrent bien que les foils réduisent la traînée du bateau.
.20 N à 4m/s
D’après nos mesures, la portance du bateau foilé est de 4
F = (½)ρV²SCz ⇔ 4.20=0.5*1000*16*((2*1208+1858)*10^-6)*Cz
Cz=4.20/36.8
Cz=0.12
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Soit nous obtenons un écart de coefficient de traînée de :
La mise en place de foils permet théoriquement au bateau de réduire sa traînée de 50% (Si
le bateau est totalement hors de l'eau !), nous allons alors vérifier par la suite les valeurs
expérimentales trouvées lors des essais.
la vitesse n’est pas assez élevée donc le profil décroche et crée des tourbillons
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IV. Impression 3D et réalisation d’une maquette
A.Impression de l’ensemble
L’impression de la maquette s’est faite à l’aide d’une imprimante 3D Ultimaker 2. Elle nous a
permis de créer la coque et les foils, fidèles aux pièces créées au préalable sur SolidWorks.
L’imprimante fonctionne avec le logiciel Cura. On peut importer les pièces modélisées avec
SolidWorks vers ce logiciel qui nous permet de choisir dans quelle position nous voulons
imprimer les pièces ainsi que de nombreux paramètres personnalisables comme la densité
de la pièce (quantité de matériau par rapport à la forme de la pièce) ou la précision de
l’impression. La coque étant une pièce de grande taille, nous avons choisi une densité légère
et une précision faible. Cela nous permet d’avoir un temps d’impression relativement
raisonnable (10h) et d’avoir une maquette légère (70g). Pour les foils, la précision doit être
meilleure. De plus, ils sont soumis à des efforts importants d’où notre choix de choisir la
densité maximale, qui est le maillage solide. De plus, vu que nos foils sont des pièces de
modélisme, une erreur de 1 mm lors de l’impression du composant peut avoir une influence
importante et donc fausser nos mesures. C’est pour cela que nous avons choisi la précision
maximale pour l’impression de nos foils.
Avant impression, nous avons dû faire une mise à l’échelle des composants comme la coque
pour qu’elle puisse rentrer dans le cadre d’impression mais aussi une procédure de réglages
de l’imprimante avec notamment le réglage du plan de base par rapport à la pointe
d’impression ou le choix de matériau utilisé (PLA dans notre cas). Nous l’avons positionnée
de façon à avoir le moins de “matière de soutien” permettant de maintenir une structure lors
de son impression.
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Cependant, nous avons eu des problèmes pour l’impression des foils. Nous avons
commencé par positionner le profil inférieur du foil sur la base en verre de l’imprimante. La
forme du profil n’a pas été respectée à cause d’une mauvaise gestion du logiciel pour le
soutien du profil et le manque de précision de l’imprimante.
profil bas du foil raté lors de la première impression foil imprimé avec sa matière de soutien à enlever
Nous avons donc décidé d’imprimer les foils avec le profil vers le haut. La forme du profil a
alors été respectée mais la matière de soutien fut majoritairement présente.
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V. Essais réels de la maquette
Intro : cette partie est la plus importante de notre projet, elle nous a demandé un
investissement important mais bon quand on travaille sur de la physique c’est un plaisir !
Nous avons fait 3 tests :
● Sur un plan d’eau avec un moteur électrique
● Dans un coffre créant un courant artificiel
● Par traction du bateau avec un fil
Le but de cette expérience et de créer un courant artificiel pour faire des mesures de
traînée et de portance sur la maquette. Ce courant nous permet de garder la maquette en
statique ce qui facilite grandement les mesures. Pour cela nous avons dans un premier
temps utilisé un tube de pvc de 125mm de diamètre coupé en deux sur lequel nous avons
collé aux extrémités des bouchons pour que le tout soit étanche. Nous avons aussi utilisé
une pompe débitant 2 litres/s. Nous avons commencé par positionner la pompe dans un bac.
En effet cette pompe dite “vide cave” pompe de l’eau par le bas, quand elle détecte une
certaine profondeur d’eau, elle se met automatiquement en route. Nous pouvons cependant
l’actionner quand nous le souhaitons en tournant l’interrupteur de flottaison. Nous avons
alors raccordé la sortie de pompe à un embout adaptateur pour tuyau d’arrosage, lui même
raccordé à un coude plongé dans le tube. Nous avons alors eu un problème de débit, ce
dernier étant fortement diminué par les nombreux raccords. Le débit étant trop faible, le
courant créé était alors trop faible. Nous avons donc décidé de connecter la sortie de pompe
directement à l’entrée du tube pvc. Le courant est alors suffisant mais nous avons encore à
corriger les problèmes de remous en début de tube. Mais nous avons découvert que malgré
le fait que le tuyau pvc était le plus large possible, il ne l’était pas assez car sa forme
cylindrique et sa courbure, diminuant la profondeur sur les côtés, empêche de mettre le
bateau foilé, c’est la raison pour laquelle nous avons fabriqué un caisson en bois plus large
et plus profond.
Avec un nouveau caisson, nous avons décidé de faire un circuit fermé. Dans un
réservoir d’eau est disposée la pompe, qui débite l’eau sur notre caisson en bois afin de
créer un courant. L’eau arrivant au bout du caisson est récupérée en passant via un tuyau en
pvc relié au réservoir de départ. Nous avons testé l’expérience, mais nous ne disposons pas
encore de dynamomètres afin de réaliser nos mesures. Celles-ci seront présentées au jury le
7 décembre.
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Première idée pour effectuer nos mesures : un tube en PVC
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B) Essais sur un plan d’eau
Tout d’abord, nous avons équipé notre bateau d’un moteur électrique de type
hors-bord, fixé sur notre bateau grâce à des encoches spécialement prévues pour accueillir
le système. Il s’agit d’un moteur dont la tension à ses bornes doit être de 3 Volts. Le but de
cette expérience est de déterminer la vitesse approximative pour laquelle le bateau foilé
commence à s’élever. Mais malheureusement, la propulsion du moteur n’était pas
suffisamment importante. Le bateau n’a pas décollé car la vitesse n’était pas assez élevée.
De plus, le moteur-hors bord, placé à l’arrière, de part son poids, faisait élever l’avant de la
coque du bateau. Le foil à l’avant du bateau n’était plus très bien immergé dans l’eau. Cette
expérience s’est soldée par un échec.
Ensuite, nous avons percé un trou à l’avant de la coque de notre bateau afin d’y
insérer une ficelle. Nous avons alors pu tirer le bateau nous mêmes “à la main”, pour palier
au manque de puissance du moteur électrique. Nous avons vu que le bateau commençait à
s’élever, mais l’expérience était trop aléatoire car un membre de l’équipe devait courir le long
de la piscine tout en tirant le bateau, ce qui n’était pas très sécuritaire. De plus, nous tirions
la ficelle vers le haut, ce qui faisait décoller le bateau non pas par lui-même, mais à cause de
nous. Pour avoir un résultat optimal, il aurait fallu que l’on tire la ficelle au niveau de la
surface de l’eau pour être sûrs que nous n’étions pas à la source du décollage du bateau.
Nous avons trouvé alors une autre technique pour résoudre ce problème. Une
personne, avec une perceuse, va enrouler le fil accroché au bateau à la mèche de la
perceuse, elle-même tenue par une personne au niveau de l’eau. En ayant testé cette
technique, nous avons malheureusement cassé le bateau. En effet, le bateau arrivant au
bord de la piscine, nous avons arrêté la perceuse mais vu que l’inertie du moteur de la
perceuse était trop importante, le bateau s’est accidenté contre la paroi de la piscine.
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Lexique (dans l’ordre d’apparition du vocabulaire)
Foils : Un foil est une partie d'un bateau qui permet à celui-ci de se déplacer en étant
surélevé par rapport à la surface de l'eau. Les foils sont des ailes qui permettent donc
d'obtenir une plus grande vitesse de déplacement.
Fixation pour foils : C’est un cylindre de rayon 8mm permettant de fixer les foils à la coque
Foiler : ce sont des surfaces immergées n’ayant pour but de naviguer entièrement décollés
comme les hydrofoils mais plutôt de maintenir une stabilité tout en créant une certaine
portance.
Hydrofoil : ils ont pour but de s’élever totalement de la surface de l’eau jusqu’à avoir le plan
porteur en contact, ils sont souvent plusieurs sur un bateau.
Profil : Le profil est la section de l'aile par un plan parallèle au plan de symétrie de l'avion.
Force anti-dérive : Sur un voilier, une force aéro est appliquée sur les voiles pour
compenser cette gite et cette force pouvant faire dériver le bateau, il y a la force anti-dérive
agissant sur les composants immergés.
Intrados : Partie inférieure du foil, c’est celle qui est la plus immergée.
Extrados : Partie supérieure du foil, c’est celle qui est la moins immergée.
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