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les normes
de qualités
02 Remerciements
03 Avant-propos
04 Abréviations et sigles
06 Introduction
07 Format
08 Évaluation
Gestion du Cycle
du Programme
11 Onchocercose 69
Cataracte 23 Schistosomiase 77
Filariose Lymphatique 59
1
©Sightsavers2013/Javier Acebal
Remerciements
Les objectifs stratégiques de Sightsavers sont clairement exposés dans notre carte SIM,
une version de notre tableau de bord (« balanced scorecard »). Notre carte SIM dirige tout
ce que nous faisons et se trouve sur notre site Web. Un de nos objectifs est d’assurer
une haute qualité programmatique. Ceci est évidemment fondamental, car nous nous
efforçons de démontrer le fonctionnement d’approches adaptables et rentables qui
engendrent un changement systémique. Personne ne reproduira un programme qui ne
peut pas démontrer qu’il est de haute qualité.
Notre travail est axé sur nos bénéficiaires, qui sont en droit d’attendre des services de
haute qualité. Dans le domaine de la santé oculaire, ceci est particulièrement important,
car un manque de qualité peut s’avérer dangereux et même engendrer une cécité
irréversible. Tout notre travail dans les domaines du renforcement des systèmes, du
plaidoyer et du renforcement des capacités, doit aussi être de haute qualité pour être
efficace. Par conséquent, Sightsavers doit absolument répondre à cet engagement de
qualité, et le développement de ces normes fait partie de cet engagement.
Ce manuel présente les normes de qualité que nos
programmes se doivent d’atteindre. Nous évaluerons
nos programmes, nos bureaux de pays et nos partenaires
en fonction de ces normes, et nous développerons
des propositions d’amélioration qui répondent à
cet engagement de qualité.
Septembre 2012
3
Abréviations et sigles
Lorsqu'un sigle/code global ou organisationnel est bien connu sous sa forme anglaise par les bureaux de Sightsavers,
il est utilisé en anglais. Dans ce cas, une traduction française est fournie dans la liste des sigles et abréviations.
REMO Cartographie
epidémiologique rapide
de l’onchocercose (Rapid
epidemiological mapping of
onchocerciasis)
5
© Sightsavers 2017/Allison Joyce
Introduction
Assurer la mise en œuvre de projets de haute qualité est l'un des objectifs1 stratégiques de
Sightsavers. Nous avons donc élaboré des normes de qualité qui sous-tendent l’efficacité
dans la pratique de notre travail.
Sightsavers est tenue de s’assurer que les projets sélectionnés, soutenus, financés et gérés
sont de haute qualité. Ces normes de qualité servent donc de point de référence pour
l'évaluation d'un projet, à la fois pour assurer au personnel que les décisions relatives à la
gestion du programme sont prises conformément aux meilleures pratiques sectorielles, et
pour démontrer que tout est mis en place pour atténuer les dommages
qui pourraient être causés aux bénéficiaires et livrer les meilleurs résultats possibles
selon la vision et la mission de Sightsavers.
Répondre à une norme de qualité signifie atteindre le niveau minimum que tout projet de
Sightsavers doit atteindre. Nous nous efforçons d’assurer la conformité avec ces normes,
incombant à notre responsabilité organisationnelle qui est primordiale pour que le public, les
donateurs, les partenaires et les bénéficiaires avec lesquels et pour lesquels nous travaillons
aient confiance en ce que nous faisons.
Nos normes de qualité sont revues périodiquement pour qu'elles demeurent pertinentes et
cohérentes par rapport aux nouveaux développements
et recommandations.
1 Sightsavers. Strategic Framework 2012-2018: Making the connections [en-ligne]. Disponible ici : http://www.sightsavers.org/wp-content/uploads/2016/03/
Sightsavers-Strategic-Framework-Making-the-connections-2012.pdf [Consulté le 21 November 2016].
Chaque série de normes de qualité est élaborée par un processus exhaustif de consultation
et d'évaluation. Nous avons développé deux types de normes de qualité - les normes
relatives à la gestion du cycle de programme (PCM) et les normes thématiques (toutes les
autres).
Point de Référence: L’état ou le niveau désiré qui devrait être atteint pour chaque
norme de qualité.
Moyens de vérification: Les preuves requises pour vérifier que chaque condition a été
remplie. Ces moyens de vérification peuvent être une lecture des documents, des visites
de terrain, une observation de la pratique ou des entretiens.
7
Évaluation
Sightsavers a mis en œuvre les normes de qualité à l'aide d'un ensemble d'outils
d'évaluation des normes de qualité (QSATs - Quality standards assessment tools). Un outil
distinct a été développé pour chaque domaine technique. Seuls les bureaux de pays de
Sightsavers sont évalués par rapport aux normes PCM et seuls les projets individuels ou les
partenaires/établissements dans le cadre d’un projet sont évalués par rapport aux normes
thématiques.
Sightsavers effectue ces évaluations pour mieux comprendre comment la gestion et
la performance de ses projets concordent avec les bonnes pratiques reconnues. Les
évaluations sont l'occasion de réfléchir à la performance, de mettre en œuvre des mesures
de renforcement lorsqu'un besoin est identifié et elles constituent une mesure comparative
d'amélioration de la qualité pour la production de rapports sur les projets.
Objectifs QSAT:
• Évaluer de manière critique la gestion des projets par les bureaux de pays de
Sightsavers et la qualité de ce qui est mis en œuvre dans le cadre des projets de
Sightsavers ou par les partenaires/établissements dans le cadre d’un projet.
• Élaborer des plans d'action pour favoriser l’amélioration de la qualité pour les bureaux
de pays de Sightsavers, et pour les projets ou les partenaires/établissements dans le
cadre d’un projet.
• Fournir un moyen d'évaluer l'amélioration de la qualité en établissant des scores
comparables qui peuvent être utilisés comme indicateurs de résultat et d'impact.
Sightsavers comprend et apprécie le fait que de nombreux pays et partenaires ont établi,
ou sont en train d’établir, des normes de qualité pour les domaines thématiques soutenus
par Sightsavers. Par conséquent, dans les pays où Sightsavers travaille, les normes de
qualité thématiques du gouvernement ou des partenaires devraient être privilégiées. Les
normes de qualité de Sightsavers sont conçues pour soutenir le travail avec les partenaires
sans provoquer de conflit ou de concurrence. Dans le cas où les normes de qualité d'un
partenaire proposé ne respecteraient pas le minimum stipulé dans ce manuel, aucun
contrat ne devra être signé et aucune mise en oeuvre ne pourra commencer sans que ces
divergences ne soient résolues.
©Sightsavers2014/Karel Prinsloo
9
©Sightsavers2010/Laura Crow
Le gestion du cycle de programme (PCM) est un terme utilisé pour décrire les activités de
gestion et les procédures de prise de décision employées au cours de la durée de vie d’une
programme/projet2. L’approche PCM est un moyen efficace d’assurer la bonne conception
des programmes et projets qui répondent à une stratégie préalablement validée et aux
besoins réels des populations ciblées, dont les objectifs sont réalistes et réalisables avec
des bénéfices pérennes.
2 Commission Européenne., 2004. Aid Delivery Methods. Vol. 1: Programme Cycle Management Guidelines, [en-ligne]
Commission Européenne [Disponible ici : http://ec.europa.eu/europeaid/multimedia/publications/documents/tools/
europeaid_adm_pcm_guidelines_2004_en.pdf [Consulté le 2 juillet 2012]..
11
Ce domaine technique comprend les normes suivantes:
12
PCM1 Analyse contextuelle et conceptualisation de projet
Référence: La conceptualisation des projets s’effectue sur la base d'une compréhension détaillée
du contexte. Les partenaires répondent aux critères minimum pour travailler avec Sightsavers.
PCM 1.4 Les partenaires du projet sont • Outil sur les critères
sélectionnés et évalués en fonction minimum de partenariat
des critères minimum de partenariat (Minimum partnership criteria
de Sightsavers. tool - MPCT)
13
PCM2 Conception du projet
Référence: Les projets sont conçus de manière à impliquer les intervenants
représentatifs et reposent sur les meilleures pratiques techniques et un processus clair.
Un cadre détaillé et chiffré est développé pour effectuer le suivi des changements
prévus dans le cadre du projet.
PCM 2.6 Une évaluation d'impact sur la vie privée • Evaluation d'impact sur
a été réalisée. la vie privée (Privacy impact
assessment - PIA)
PCM 2.9 Un cadre de projet est élaboré avec des • Cadre du projet (cadre
indicateurs de performance et un plan de logique et plan de mise
mise en œuvre détaillé. en oeuvre)
PCM 2.10 Un budget basé sur les activités est • Modèle de budgétisation
développé. organisationnelle
15
PCM3 Mise en œuvre, suivi et rapports
Référence: La mise en œuvre des projets est guidée par un processus de démarrage clair
et détaillé. Les données de suivi sont systématiquement récoltées, vérifiées, analysées et
utilisées pour renseigner et modifier le projet en cours.
PCM 3.4 La capacité des partenaires est renforcée • Plans d'action issus de la
sur la base d'un process d'examen diligence raisonnable et des
continu et de mesures de renforcement. évaluations connexes
PCM 3.5 Les actions d'amélioration issues des • Plans d'action de QSAT
QSAT thématiques sont suivies, mises en thématiques
œuvre et validées dans les délais impartis.
PCM 3.8 Les données des partenaires sont • Historique complet des
systématiquement examinées et tout rapports et preuves des
commentaire partagé de façon claire et commentaires partagés
rapide.
PCM 3.14 Un calendrier annuel d'élimination est • Analyse des enquêtes par
(MTN seule)
tenu et actualisé en fonction des activités maladie, avec données de
d'enquête. confirmation envoyées à
l'OMS par EPIREF/plan
national modifié selon les
besoins
17
PCM4 Évaluations de projets
Référence: Les évaluations sont bien conçues et s’assurent de l’implication active des
intervenants concernés. Les résultats sont largement partagés. Une réponse de gestion et un
plan d’action réfléchi sont développés.
19
PCM6 Retrait/clôture progressive
Référence: Une bonne stratégie de retrait est suivie, avec tous les acteurs pleinement
informés et impliqués. Les apprentissages du projet sont documentés et partagés. Toutes
les obligations du projet sont satisfaites et validées.
PCM 6.3 Un rapport final du projet est rédigé dans • Rapport final du projet
le format qui convient.
PCM 6.5 Les leçons tirées des partenariats dans • Récapitulatif des résultats
le cadre du projet sont documentées d’enquêtes relatives aux
pour éclairer les initiatives et approches partenariats/résumé de
futures. l’apprentissage
PCM 7.2 Un point focal pour la protection (PFP) • Entretien avec le PFP
est en place.
PCM 7.5 Tous les membres du personnel ont un • Disponibilité des contrats
contrat de travail actualisé ou un accord de personnel/contrats de
de consultation. consultants
PCM 7.6 Tous les membres du personnel ont une • Description de poste/TdR
description de poste ou un plan de travail pour les consultants
actualisés.
21
Maria Muwawa du Malawi est
assise avec son enseignant
Maxwell pour apprendre le
braille
Cataracte (CAT)
3 Cf. OMS, 2016. Prevention of Blindness and Visual Impairment: Priority Eye Diseases - Cataract [en-ligne]. Disponible ici :
http://www. who.int/blindness/causes/priority/en/index1.html [Consulté le 28 Novembre 2016 ]. 23
Ce domaine technique comprend les normes suivantes:
Sightsavers apporte son soutien aux projets de lutte contre la cataracte chez les
adultes et les enfants. Toute exigence ou condition spécifique ciblant les enfants est
indiquée en italique dans ce document et ne concerne que l’évaluation des projets de
lutte contre la cataracte chez l’adulte/l’enfant
24
CAT1 Prestation de services
Référence: Il existe un protocole standardisé pour la chirurgie de la cataracte et un
système d’évaluation de la satisfaction des patients quant aux soins non-cliniques reçus.
CAT 1.1 Un protocole complet sur les normes cliniques • Protocole clinique et
et anesthésie pédiatrique (y compris un plan de d'anesthésie
cheminement clinique), conforme aux normes
en vigueur, est en place et respecté.
CAT 1.2 Tous les patients atteints de cataracte passent • Dossiers des patients
un test à la lampe fente avant leur opération.
Les enfants atteints de cataracte subissent une
évaluation préopératoire du segment antérieur
et postérieur et une biométrie (sous anesthésie si
nécessaire).
CAT 1.4 Des LIO d’une puissance correcte (calculée) • Protocole clinique/
sont insérées (dépend de l'âge de l'enfant selon le dossiers des patients
protocole convenu). Une vitrectomie antérieure • Observation de la
et des verres de rechange sont disponibles chirurgie
pour gérer la perte du corps vitré et des larmes
capsulaires.
CAT 1.5 La chirurgie bilatérale n’est pas effectuée en • Dossiers des patients/
même temps, sauf dans des circonstances résultats de la
exceptionnelles (qui sont documentées). En cas chirurgie et des
de cataracte congénitale bilatérale, il existe des rapports d’audit
indications claires de chirurgie et celles-ci sont
respectées.
25
CAT1 Prestation de services (suite)
CAT 1.7 Les acuités visuelles postopératoires sont • Dossiers des patients/
régulièrement contrôlées. Pour les enfants, une résultats de la
correction réfractive (bifocale) et un traitement chirurgie et des
de l'amblyopie sont fournis selon les besoins pour rapports d’audit
tous les cas opérés.
CAT 2.5 Un/des cadre(s) supérieur(s) ont été identifié(s) • Fiches de poste/
par pour l'organisation/installation pour entretien avec le
assumer la responsabilité globale de la personnel
protection de l'enfance.
27
CAT3 Infrastructure et technologie
Référence: Les services de cataracte sont fournis dans les installations construites et
entretenues de façon appropriée, en utilisant une technologie adaptée.
CAT 3.3 Le STA est bien aéré, avec une salle d’attente • Inspection du site
qui possède suffisamment de places assises • Cahiers et consignes
pour les patients et leurs accompagnateurs et de nettoyage
un niveau acceptable de propreté et d’hygiène.
Des dispositions ont été prises pour que la salle
d’attente soit adaptée aux mères et aux enfants,
p. ex. avec un espace de jeux pour enfants, un
espace pour l'allaitement, etc.
29
CAT5 Sécurité des patients et des prestataires
Référence: Des protocoles de sécurité pour les patients et prestataires conformes aux
normes reconnues sont en place et respectés, y compris une liste de contrôle préopératoire
pour réduire les risques, une politique de contrôle des infections, et une politique de
sécurité et de protection du personnel.
CAT 5.1 Le consentement éclairé est obtenu pour • Dossiers des patients
tous les cas de chirurgie de la cataracte (des • Observation de la
parents/tuteurs), y compris en informant les pratique chirurgicale
patients des conséquences négatives, le cas
échéant. Pour les enfants, les risques spécifiques
de l'anesthésie générale sont détaillés, le cas
échéant, et les parents/tuteurs sont informés
des risques et des avantages de la procédure,
de la nécessité d'un suivi à long terme et de la
prise en charge de l'amblyopie. Tous les patients
ont la possibilité de poser des questions et d’être
soutenus dans leur prise de décision.
CAT 5.4 Une unité de soins intensifs pédiatriques (USIP) • Protocole clinique et
est disponible si nécessaire. entretien avec l'USIP en
charge
4 Une politique de contrôle des infections doit comprendre la conception du bloc opératoire et du flux des patients, les procédures and technologies de
stérilisation, et le contrôle des infections au sein du service et du département ambulatoire. OMS., 2004. Practical Guidelines for Infection Control in
Health Care Facilities [en ligne]. Disponible ici : http://www.searo.who.int/LinkFiles/Publications_PracticalguidelinSEAROpub-41.pdf [Consulté le 28
Novembre 2016].
5 Cf. OMS, 2005. Protecting Healthcare Workers: Preventing Needlestick Injuries Toolkit [en ligne]. Disponible ici : http://www.who.int/occupational_health/
activities/pnitoolkit/en/index.html [Consulté le 28 Novembre 2016].
31
CAT5 Sécurité des patients et des prestataires (suite)
CAT 5.10 Un processus formel est en place pour signaler • Système de compte
et résoudre les problèmes ou préoccupations rendu sur les questions
en matière de protection. en matière de
protection
CAT 5.11 Des dispositions adéquates sont prises dans les • Rapport d'analyse
services afin de garantir la sécurité des enfants de risques
qui y seront hospitalisés, pendant et avant leur
séjour dans l'établissement.
CAT 6.1 Des mécanismes sont en place pour garantir • Proposition de projet/
que les personnes ne voient pas refuser plan de mise en œuvre
d’accès aux services cataracte détaillé (PDM)
(p. ex., sur le genre, la sexualité,
la pauvreté, l'origine ethnique, la religion,
le handicap, mode de vie nomade ou
déplacement interne).
CAT 6.5 Des stratégies spécifiques sont en place et • Plan de mise en œuvre
font l'objet d'un suivi régulier pour garantir un du projet et rapports
niveau élevé de conformité s'agissant du suivi
des cas opérés. Des liens avec les systèmes
communautaires (SMI, vaccination, etc.) ont été
établis pour assurer l'acceptation des services au
niveau de la communauté.
CAT 6.6 Des liens sont établis avec les services de soutien • Plan de mise en œuvre
(soins de basse vision, formation à l’orientation et du projet et rapports
à la mobilité et services d’éducation inclusive) afin
d’assurer le développement optimal de l’enfant.
33
©Sightsavers 2017/Jamsheyd Masued
6 OMS, 2016. Prevention of Blindness and Visual Impairment: Priority Eye Diseases – Diabetic retinopathy. [en-ligne].
Disponible ici : http://www.who.int/blindness/causes/priority/en/index5.html [Consulté le 28 Novembre 2016]. 35
Nos normes de qualité sur la rétinopathie diabétique ont été développées en collaboration avec
le Dr Noela Prasad Rashin Choudhry de la Fred Hollows Foundation.
36
DR1 Prestation de services
Référence: Le service de rétinopathie diabétique est sûr, fournit des soins efficaces et répond
aux besoins des personnes atteintes de rétinopathie diabétique.
DR 1.6 Des efforts sont faits pour assurer que les • Dossiers des patients/
patients se conforment le plus possible aux rapports de conformité
directives, avec un suivi régulier selon les (suivi et respect
directives cliniques. du traitement)
37
DR2 Personnel de santé (et autres)
Référence: Il y a suffisamment de professionnels de tous les niveaux qui sont qualifiés,
motivés, productifs et compétents pour fournir des services de rétinopathie diabétique
d’une manière efficace et efficiente.
39
DR4 Produits et équipements médicaux
Référence: Le matériel de rétinopathie diabétique est aux normes internationales/
nationales acceptées et en bon état de fonctionnement.
41
©Sightsavers2015
La basse vision est un terme qui décrit une acuité visuelle chez un individu de moins
de 6/18, égale à ou mieux que 3/60 dans son meilleur œil, même après avoir reçu un
traitement et/ou une correction réfractive7. Les personnes atteintes de basse vision
sont souvent considérées comme aveugles par manque de diagnostique adapté.
Cependant, avec des soins appropriés tels que des appareils de basse vision et des
services d’appui-conseil pour la gestion de la basse vision en général, les personnes
atteintes de basse vision peuvent surmonter leur déficience visuelle.
7 OMS, 2016. Prevention of Blindness and Visual Impairment: Priority Eye Diseases - Refractive errors and low vision. [en-ligne]. Disponible ici :
http://www.who.int/blindness/causes/priority/en/index4.html [Consulté le 28 Novembre 2016].
43
Ce domaine technique comprend les normes suivantes:
LV3 Infrastructure
44
LV1 Prestation de services
Référence: Le service de basse vision est sûr, offre des soins efficaces et efficients et
répond aux besoins des personnes malvoyantes.
45
LV2 Personnel de santé (et autres)
Référence: Il y a suffisamment de professionnels de tous les niveaux qui sont
qualifiés, motivés, productifs et compétents pour fournir des services de basse vision
d’une manière efficace et efficiente.
LV 3.3 L’espace dédié aux services de basse vision est • Inspection du site
entretenu et le niveau de propreté et d’hygiène
est acceptable.
47
LV4 Équipment et appareils de basse vision
Référence: Le matériel et les appareils de basse vision sont aux normes internationales/
nationales, et sont en bon état de fonctionnement. Les appareils de basse vision sont
abordables et accessibles aux personnes à basse vision.
LV 5.4 Le service basse vision est intégré aux services • Plans ou rapports de
existants de santé oculaire. programmes/services
49
©Sightsavers2012
8 OMS, 2016. Prevention of Blindness and Visual Impairment: Priority Eye Diseases - Refractive errors and low vision. [en-ligne]. Disponible ici :
http://www.who.int/blindness/causes/priority/en/index4.html [Consulté le 28 November 2016].
51
Ce domaine technique comprend les normes suivantes:
RE3 Infrastructure
52
RE1 Prestation de services
Référence: Le service de correction des erreurs de réfraction est sûr, fournit des soins
efficaces et répond aux besoins des personnes ayant une erreur de réfraction.
53
RE2 Personnel de santé (et autres)
Référence: Il y a suffisamment de professionnels de tous les niveaux qui sont qualifiés,
motivés, productifs et compétents pour fournir des services de basse vision d’une manière
efficace et efficiente.
Les services dédiés à l’erreur de réfraction peuvent être menés dans les écoles ou dans
une clinique spécialisée. Les normes suivantes doivent être respectées si le service est
fournit dans une école :
RE 3.2 L’espace réservé est propre avec une possibilité • Inspection du site
de réglage approprié de l’éclairage.
Lorsque les services de réfraction sont fournis dans une clinique spécialisée, les normes
suivantes doivent être respectées :
55
RE4 Matériel et lunettes
Référence: Le matériel de correction des erreurs de réfraction est aux normes
internationales/nationales reconnues et en bon état de fonctionnement. Les lunettes
fournies sont aux normes de sécurité internationales/nationales reconnues, sont
abordables et acceptables pour des personnes d'âges et de genres différents.
57
© Sightsavers 2016/Peter Nicholls
9 Hoetz, P.J., 2013. Forgotten People, Forgotten Diseases: The Neglected Tropical Diseases
59
and their Impact on Global Health and Development. 3rd ed. Washington: ASM Press.
Nos normes de qualité sur la filariose lymphatique furent développées en collaboration
avec le Dr Benjamin Koudou de la Liverpool School of Tropical Medicine.
60
LF1 Prestation de services
Référence: Le traitement dirigé par la communauté est soutenu par des mécanismes
efficaces et pérennes d’approvisionnement et de livraison des médicaments aux aux
établissements de santé de proximité (ESP), et aux communautés elles-mêmes.
61
LF1 Prestation de services (Suite)
Conditions Requises Moyens de Vérification
LF 2.2 Des membres du personnel ESP dans les zones • Plans ou rapports de
de traitement dirigé par la communauté ont été programmes/services
formés en tant que superviseurs afin de vérifier • Registres des
le dosage, la distribution et l’enregistrement formations, y compris
de la couverture, les dates d’expiration des les résultats pré et
médicaments, EIG etc. post test
• Rapport/liste
de vérification
postsupervision
63
LF2 Professionnels de santé (suite)
Conditions Requises Moyens de Vérification
65
LF3 Efficacité du programme (suite)
Référence: Les programmes garantissent que les bénéficiaires ont accès à des services
d'approvisionnement en eau, d'assainissement et d'hygiène propres, fonctionnels et
efficaces.
67
© Sightsavers 2012
Onchocercose (ONC)
10 OMS, 2016. Prevention of Blindness and Visual Impairment: Priority Eye Diseases - Onchocerciasis (river blindness) [en ligne]. Disponible ici :
http://www.who.int/blindness/causes/priority/en/index2.html [Consulté le 28 Novembre 2016].
11 Sightsavers, 2011, Elimination of onchocerciasis: Ten-year strategic fast tracking plan in Sightsavers supported countries 2011-2021 [en
ligne]. Disponible ici : http://www.sightsavers.org/wp-content/uploads/2016/03/Ten_Year_Strategic_Fast_Track_Initiative-Elimination_of_
onchocerciasis.pdf [Consulté le 28 Novembre 2016].
69
Ce domaine technique comprend les normes suivantes:
70
ONC1 Prestation de services
Référence: Les programmes de traitement à l’Ivermectine sous directives communautaires
(TIDC) sont soutenus par des mécanismes efficaces et pérennes d’approvisionnement de
médicaments et de livraison aux établissements de santé de proximité (ESP), et aux
communautés elles-mêmes.
ONC 1.2 Des distributeurs dirigés par la communauté • Registre des stocks/
(DDC) ou membres de la communauté inventaire (indication
collectent les médicaments auprès de de la collecte par les
l’établissement de santé le plus proche. Ceci DDC/membres de la
figure dans la tenue de registres clairs. communauté)
71
ONC2 Personnel de santé
Référence: Il y a suffisamment de professionnels de tous les niveaux qui sont
qualifiés, motivés, productifs et compétents, déployés en fonction des besoins
sanitaires de la population et de la demande de services.
ONC 2.4 La capacité technique nationale avec les • Plan directeur MTN,
compétences requises pour les enquêtes plans ou rapports de
entomologiques et épidémiologiques est programme/service
disponible et soutenue lorsque cela est
nécessaire.
ONC 3.1 Des mécanismes sont en place pour garantir • Proposition de projet/
que les personnes ne se voient pas refuser plan détaillé de mise
l’accès aux services d'onchocercose (p. ex., en oeuvre (PDM)
en raison du genre, de la sexualité, de la • Rapport de traitement
pauvreté, de l'origine ethnique, de la religion, au niveau de l’État ou
du handicap, du mode de vie nomade ou du à un autre niveau
déplacement interne).
73
ONC3 Efficacité du programme (suite)
ONC 3.9 Un processus formel est en place pour signaler • Système de compte
et résoudre les problèmes ou préoccupations rendu sur les questions
en matière de protection. en matière de
protection
75
© Sightsavers 2012/Peter NIcholls
Aminata du Sénégal à
l'école
Schistosomiase (SCH)
12 Hoetz, P.J., 2013. Forgotten People, Forgotten Diseases: The Neglected Tropical Diseases and
their Impact on Global Health and Development. 3rd ed. Washington: ASM Press.
77
Nos normes de qualité pour la schistosomiase ont été élaborées en collaboration avec le
Dr Fiona Flemng et le Dr Wendy Harrison de la Schistosomiasis Control Initiative.
78
SCH1 Prestation de services
Référence: Les campagnes de traitement de la SCH dans les écoles et communautés, sont
soutenues par des mécanismes efficaces et durables d’approvisionnement en médicaments
au niveau des districts, établissements de santé de proximité (ESP), écoles et communautés.
elles-mêmes.
SCH 1.2 Des distributeurs dirigés par la communauté • Registre des stocks/
(DDC), enseignants des écoles ou membres de la inventaire (indication
communauté collectent les médicaments auprès de la collecte par les
du centre de santé le plus proche. Ceci figure DDC/membres de la
dans la tenue de registres clairs. communauté)
79
SCH2 Professionnels de santé
Référence: Il y a suffisamment de professionnels de tous les niveaux qui sont qualifiés,
motivés, productifs et compétents, déployés en fonction des besoins sanitaires de la
population et de la demande de services.
SCH 2.2 Des membres du personnel ESP dans les zones • Plans ou rapports de
de traitement dirigé par la communauté ont été programmes/services
formés en tant que superviseurs DDC selon le • Registres des
programme de formation TIDC, afin de vérifier formations, y compris
le dosage, la distribution et l’enregistrement les résultats pré et
de la couverture, les dates d’expiration des post test
médicaments, EIG etc. • Rapport/liste de
vérification post-
supervision
SCH 2.5 La capacité technique nationale avec les • Plan directeur MTN,
compétences requises pour les enquêtes plans ou rapports de
épidémiologiques est disponible et soutenue programme/service
lorsque cela est nécessaire.
SCH 3.1 Des mécanismes sont en place pour garantir • Proposition de projet/
que les personnes ne se voient pas refuser plan détaillé de mise
l’accès aux services de schistosomiase (p. en oeuvre (PDM
ex., en raison du genre, de la sexualité, sans • Rapport de traitement
inscription scolaire, genre d’école, de la au niveau de l’État ou
pauvreté, de l'origine ethnique, de la religion, à un autre niveau
du handicap, du mode de vie nomade ou du
déplacement interne).
81
SCH3 Efficacité du programme (suite)
SCH 3.7 Une politique de protection des personnes est • Politique de protection
suivie et identifie des systèmes clairs et complets disponible et comprise
pour répondre aux problèmes de protection.
SCH 3.8 Un processus formel est en place pour signaler • Système de compte
et résoudre les problèmes ou préoccupations en rendu sur les questions
matière de protection. en matière de
protection
SCH 4.3 Des installations de lavage des mains avec un • Inspection du site
approvisionnement constant en savon et en • Plans ou rapports de
eau sont disponibles. programmes/services
83
Dr Mandela avec, en arrière-plan,
des patients en attente de dépistage
ophtalmologique à l'Hôpital Nacala.,
Mozambique.
Les helminthes transmissibles par les sols sont des vers intestinaux de la catégorie
des nématodes, principalement transmis par le contact avec de la terre contaminée
par des œufs de parasites ou des larves immatures. D’après les taux de prévalence
et l’impact global de la maladie, l’ascaris (Ascaris lumbricoides), l’ankylostome
(Necator americanus et Ancylostoma duodenale) et les trichures (Trichuris trichiura)
sont considérées comme les infections les plus répandues. L’infection due aux STH
entraîne la malnutrition chez les personnes infectées à cause de la perte de sang au
niveau intestinal, qui provoque à son tour l’anémie ferriprive. Ce sont les enfants
qui souffrent généralement d’infections sévères qui ralentissent leur croissance
physique, affectent leurs capacités cognitives et leur mémoire et, par conséquent,
leur performance scolaire13.
Les cas de STH sont traités par l’administration de masse de médicaments
anthelminthiques. Comme les écoliers sont particulièrement sensibles à l’infection,
le déparasitage en milieu scolaire est souvent préconisé.
85
13 Hoetz, P.J., 2013. Forgotten People, Forgotten Diseases: The Neglected Tropical Diseases and
their Impact on Global Health and Development. 3rd ed. Washington: ASM Press.
Nos normes de qualité pour la schistosomiase ont été élaborées en collaboration avec le
Dr Fiona Flemng et le Dr Wendy Harrison de la Schistosomiasis Control Initiative.
86
STH1 Prestation de services
Référence: Les campagnes de traitement des STH dans les écoles et communautés, sont
soutenues par des mécanismes efficaces et durables d’approvisionnement en médicaments
des districts, établissements de santé de proximité (ESP), écoles et communautés elles-
mêmes.
STH 1.5 Les interventions de traitement des STH sont • Plan annuel intégré
mises en oeuvre avec d’autres interventions ADM
p. ex. autres traitements contre les MTN, les • Entretien avec les
campagnes de santé ciblant les enfants et « responsables sanitaires
WASH » en fonction du contexte et des besoins. et/ou membres de la
communauté
87
STH2 Personnel de santé
Référence: Il y a suffisamment de professionnels de tous les niveaux qui sont qualifiés,
motivés, productifs et compétents, déployés en fonction des besoins sanitaires de la
population et de la demande de services.
STH 2.2 Des membres du personnel ESP dans les zones • Plans ou rapports de
de traitement dirigé par la communauté ont été programmes/services
formés en tant que superviseurs afin de vérifier • Registres des
le dosage, la distribution et l’enregistrement formations, y compris
de la couverture, les dates d’expiration des les résultats pré et
médicaments, EIG etc. post test
• Rapport/liste
de vérification
postsupervision
STH 2.5 La capacité technique nationale avec les • Plan directeur MTN,
compétences requises pour les enquêtes plans ou rapports de
épidémiologiques est disponible et soutenue programme/service
lorsque cela est nécessaire.
STH 3.1 Des mécanismes sont en place pour garantir • Proposition de projet/
que les personnes ne se voient pas refuser plan détaillé de mise
l’accès aux services des STH (p. ex., en raison en oeuvre (PDM
du genre, de la sexualité, sans inscription • Rapport de traitement
scolaire, genre d’école, de la pauvreté, de au niveau de l’État ou
l'origine ethnique, de la religion, du handicap, à un autre niveau
du mode de vie nomade ou du déplacement
interne).
89
STH3 Efficacité du programme (suite)
STH 3.7 Une politique de protection des personnes est • Politique de protection
suivie et identifie des systèmes clairs et complets disponible et comprise
pour répondre aux problèmes de protection.
STH 3.8 Un processus formel est en place pour signaler • Système de compte
et résoudre les problèmes ou préoccupations rendu sur les questions
en matière de protection. en matière de
protection
STH 4.3 Des installations de lavage des mains avec un • Inspection du site
approvisionnement constant en savon et en • Plans ou rapports de
eau sont disponibles. programmes/services
91
©Sightsavers 2016/Mike Goldwater
Trachome (TRA)
Le trachome est causé par la bactérie chlamydia trachomatis. L’infection provoque des
conjonctivites, irritant les yeux et provoquant des écoulements qui peuvent ensuite
transmettre l’infection à d’autres personnes par contact direct, par le biais de serviettes/
mouchoirs, ou par les mouches qui se posent sur les yeux. Après des années d’infections
répétées, le revêtement intérieur (conjonctive) de la paupière peut être si sévèrement
atteint que la paupière supérieure se tourne vers l’intérieur causant un grattement du
globe oculaire par les cils. Le grattage des cils provoque des cicatrices irréversibles,
entraînant la cécité.
Le trachome est symptomatique de la pauvreté et d’une mauvaise hygiène liées au manque
d’eau pour se laver régulièrement les mains et le visage. Les efforts visant à lutter contre le
trachome font partie des initiatives de l’OMS pour l’élimination mondiale du trachome d’ici
2020 (GET 2020), et des maladies tropicales négligées (MTN), et sont basées sur une stratégie
soutenue par l’OMS connue sous le sigle « SAFE », qui comprend quatre axes d’intervention:
(S - surgery) chirurgie de l’entropion trichiasis, (A - antibiotics) traitement antibiotique, (F -
facial cleanliness) nettoyage du visage et (E - environmental improvement) changement de
l’environnement. Tous les programmes de lutte contre le trachome de Sightsavers sont
conformes aux normes GET 2020 et sont compatibles avec l’approche SAFE 14.
14 Sightsavers, 2011. Elimination of Blinding Trachoma: Ten year strategic fast tracking plan in 24 countries - November, 2011 [en-ligne].
Disponible ici : http://www.sightsavers.org/wp-content/uploads/2016/03/Ten_Year_Strategic_Fast_Track_Initiative-Elimination_of_
Blinding_Trachoma.pdf [Consulté le 28 Novembre 2016]. 93
Ce domaine technique comprend les normes suivantes:
94
TRA1 Prestation de services
Référence: Les programmes de traitement communautaires sont soutenus par des
mécanismes efficaces et pérennes d’approvisionnement de médicaments et de livraison
aux établissements de santé de proximité (ESP), et aux communautés elles-mêmes.
TRA 1.5 Les interventions de trachoma sont mises en • Plan annuel intégré
oeuvre avec d’autres interventions p. ex. autres ADM
traitements contre les MTN, les campagnes • Entretien avec les
de santé ciblant les enfants et « WASH » en responsables sanitaires
fonction du contexte et des besoins. et/ou membres de la
communauté
95
TRA1 Prestation de services (suite)
TRA 1.6 Les programmes s’assurent que les • Plan directeur MTN/
communautés endémiques reçoivent au plan d’action sur le
minimum la série appropriée de traitement trachome (TAP)
antibiotique en fonction de la prévalence de
référence du trachome actif chez les enfants
de 1 à 9 ans.
TRA 1.7 Les activités de détection des cas de trichiasis • Cartes des zones
couvrent toutes les communautés des districts. couvertes/
enregistrements des
cas détectés/rapport
de chirurgie TT
TRA 1.10 L'évaluation des résultats est réalisée après une • Dossier du patient/
opération chirurgicale ou une épilation (au 1er rapport de chirurgie TT
jour, au 7e-14e jours et à 3-6 mois).
TRA 1.12 Tous les patients atteints de trichiasis • Dossiers des patients
postopératoire subissent une évaluation clinique
afin de déterminer la meilleure approche clinique
à suivre, proposée par le professionnel le plus
qualifié. Jusqu'à ce que la prise en charge
chirurgicale soit assurée, le patient doit recevoir
une pince à épiler et apprendre à l'utiliser.
TRA 2.2 Un superviseur est en place pour cinq à dix • Plans ou rapports de
équipes de traitement aux antibiotiques, pour programmes/services
vérifier le dosage, la distribution, la répartition • Registres de formation,
du traitement, les dates d’expiration des y compris les résultats
médicaments, les évènements indésirables pré et post-test
graves (EIG) etc. • Rapport/liste
de vérification
postsupervision
97
TRA2 Personnel de santé (suite)
TRA 2.5 La capacité technique nationale avec les • Plan directeur MTN/
compétences requises pour les enquêtes plan d’action sur le
épidémiologiques est disponible et soutenue trachome (TAP)
lorsque cela est nécessaire.
TRA 2.6 Les chirurgiens du trichiasis ont été sélectionnés • Rapports de formation
selon les critères standard. Les chirurgiens ont sur la chirurgie du TT
suivi un module de formation standardisé (avec
HEAD START) sur la chirurgie du trichiasis et
sont certifiés selon les directives de l’OMS.
TRA 2.10 Les détecteurs des cas de trichiasis ont reçu une • Entretien avec les
formation suffisante pour diagnostiquer les cas chirurgiens/rapport
de trichiasis et ont les moyens d’apporter les cas sur le travail de
détectés jusqu'aux sites chirurgicaux. proximité
TRA 2.11 Tous les patients atteints de trichiasis • Dossiers des patients
postopératoire devraient faire l'objet d'une
évaluation clinique afin de déterminer la meilleure
approche clinique à suivre. Le professionnel le
plus qualifié devrait assurer la prise en charge
chirurgicale. Jusqu'à ce que la prise en charge
chirurgicale soit assurée, le patient doit recevoir
une pince à épiler et apprendre à l'utiliser.
TRA 3.1 Le block opératoire devrait être situé à une • Inspection du site
distance acceptable pour que les patients • Entretien avec le
puissent s’y rendre (de préférence dans un fournisseur de service
établissement de santé ou autre endroit
approprié dans la communauté).
TRA 3.2 Le block opératoire doit être propre (sanspas • Inspection du site
de poussière niou de toiles d’araignées), bien • Entretien avec le
éclairé et spacieux. fournisseur de service
Lorsque la chirurgie est menée dans un centre de santé, les normes suivantes doivent
être respectées
99
TRA3 Infrastructure et technologie (suite)
TRA 5.1 Le consentement éclairé est obtenu pour • Dossiers des patients
tous les cas de chirurgie du trichiasis. Tous les • Observation de la
cas de chirurgie potentiels sont informés des pratique chirurgicale
risques/complications de la chirurgie et des
conséquences de l'absence de chirurgie.
TRA 5.3 La pression artérielle est contrôlée avant • Dossiers des patients
l’inscription sur la liste chirurgicale. • Observation de la
pratique chirurgicale
101
TRA5 Sécurité des patients et des prestataires (suite)
15 Une politique de contrôle des infections doit comprendre la conception du bloc opératoire et du flux des patients, les procédures and technologies de
stérilisation, et le contrôle des infections au sein du service et du département ambulatoire. OMS., 2004. Practical Guidelines for Infection Control in Health
Care Facilities [en-ligne]. Disponible ici : http://www.wpro.who.int/publications/docs/practical_guidelines_infection_control.pdf [Consulté le 28 November 2016].
TRA 6.1 Des mécanismes sont en place pour garantir • Proposition de projet/
que les personnes ne se voient pas refuser plan détaillé de mise
l’accès aux services de trachome (p. ex., en oeuvre (PDM
en raison du genre, de la sexualité, de la • Rapport de traitement
pauvreté, de l'origine ethnique, de la religion, au niveau de l’État ou
du handicap, du mode de vie nomade ou du à un autre niveau
déplacement interne).
TRA 6.2 Il existe un plan clair et complet de lutte contre • Plan directeur MTN/
le trachome qui vise à atteindre son élimination plan d’action sur le
à une date fixée à l’aide d’un financement trachome (TAP)
suffisant des éléments SAFE.
16 See WHO, 2005. Protecting Healthcare Workers: Preventing Needlestick Injuries Toolkit [en-ligne]. Disponible ici :
http://www.who.int/occupational_health/activities/pnitoolkit/en/index.html [Consulté le 28 November 2016].
103
TRA6 Efficacité du programme (suite)
Conditions Requises Moyens de Vérification
TRA 6.6 Le suivi des patients comprend l’enregistrement • Dossiers des patients
de problèmes post-opératoires tels que le TT,
les granulomes, les défauts d’occlusion de la
paupière et les déformations.
TRA 6.8 Une politique de protection des personnes est • Politique de protection
suivie et identifie des systèmes clairs et complets disponible et comprise
pour répondre aux problèmes de protection.
TRA 6.9 Un processus formel est en place pour signaler • Système de compte
et résoudre les problèmes ou préoccupations rendu sur les questions
en matière de protection. en matière de
protection
TRA 6.13 Des plans de transition ont été mis en • Plans de transition
place dans tous les districts proches des
seuils d’élimination, qui sont pleinement
opérationnels par le gouvernement.
105
TRA7 Eau, assainissement et hygiène (WASH)
Benchmark: Les programmes garantissent que les bénéficiaires ont accès à des services
d'approvisionnement en eau, d'assainissement et d'hygiène propres, fonctionnels et
efficaces.
TRA 7.3 Des installations de lavage des mains avec un • Inspection du site
approvisionnement constant en savon et en • Plans ou rapports de
eau sont disponibles. programmes/services
Éducation (EDU)
107
Ce domaine technique comprend les normes suivantes:
108
EDU1 Prestation de services
Référence: Le projet d’éducation offre un soutien sûr, complet et efficace qui répond aux
besoins des enfants et des étudiants handicapés.
EDU 1.2 Les étudiants handicapés et leurs familles ont • Groupes de discussion
une vision positive de la prestation éducative. avec les familles des
étudiants handicapés
EDU 1.3 Les étudiants handicapés sont inscrits à l’école, • Registre scolaire/
et effectuent la transition entre les différentes dossiers scolaires,
phases de leur éducation. p. ex. données sur
l’éducation au niveau
du district
EDU 1.6 Les étudiants handicapés ont pleinement accès • Politique nationale
aux systèmes d’examen et de contrôle, et preuves de mise
y compris les systèmes nationaux d’examen. en oeuvre
109
EDU1 Prestation de services (suite)
EDU 2.2 Les enseignants recrutés dans les écoles ont • Dossiers DPC
accès au développement professionnel continu
(DPC) qui comprend la protection
des enfants.
EDU 2.5 Observation dans les écoles et les • Observation dans les
communautés des pratiques entre pairs. écoles, en classe et
dans les communautés
111
EDU3 Environnement et ressources scolaires
Référence: L’environment scolaire est accessible et propice à l’apprentissage. Les étudiants
handicapés ont accès à tout le matériel et aux ressources pédagogiques nécessaires.
EDU 3.1 Le mileu scolaire est accessible aux étudiants • Inspection du site
handicapés à l’intérieur comme de l’extérieur.
EDU 3.3 Les étudiants handicapés ont accès à du matériel • Évaluation en milieu
éducatif diversifié, adapté et en quantité scolaire et à la maison
suffisante, et font un usage efficace de ces
ressources.
EDU 3.4 Les élèves aveugles ont accès à du matériel • Évaluation en milieu
d’écriture et de lecture en braille, à l’équipement scolaire et à la maison
pour les mathématiques, et d’autres équipements
nécessaires.
EDU 3.5 Les élèves malvoyants ont accès à la réfraction • Évaluation en milieu
(si nécessaire) et les appareils de basse vision scolaire et à la maison
optiques et non optiques adaptés.
EDU 3.6 Tous les étudiants scolarisés, y compris les EH, • Inspection des
ont accès à des bureaux et des chaises et aux équipements et autres
fournitures de base (p. ex., matériel d’écriture, ressources
livres, cahiers).
EDU 3.8 Les écoles ont mis en place des processus • Systèmes de compte
formels pour signaler et répondre aux problèmes rendu sur les questions
ou préoccupations en matière de protection.
EDU 3.9 Un/des cadre(s) supérieur(s) ont été identifié(s) • Entretien avec le
par l’école pour assumer la responsabilité point focal pour la
globale de la protection de l'enfance. protection
EDU 4.4 Les organisations de la société civile (OSC), les • Registres et procès
organisations de personnes handicapées (OPH) verbaux des réunions
et organisations de personnes non voyantes
(OPNV) soutiennent l’éducation inclusive des
jeunes handicapés de manière efficace.
EDU 4.5 Il y a une prise de conscience croissante des • Entretiens avec les
questions relatives au handicap à tous les intervenants clés
niveaux de la société.
113
EDU5 Système de développement
Référence: Les systèmes d’éducation s’assurent que les enfants et les jeunes handicapés
sont scolarisés.
EDU 5.3 Il existe une collaboration entre les différentes • Politiques et plans
composantes et les différents niveaux du
système d’éducation.
EDU 5.4 Les services éducatifs sont intégrés aux • Examen des systèmes
services connexes, y compris les services de et structures
santé, de protection sociale et de l’emploi.
EDU 5.8 Les autorités éducatives s’assurent que tous • Observation à l’école
les élèves handicapés ont accès à et utilisent et en classe
l’équipement et le matériel nécessaires.
EDU 5.9 Les autorités éducatives à tous les niveaux • Politiques, plans et
appliquent le principe de conception données financières
universelle pour la conception et la
modification des infrastructures éducatives.
115
EDU6 Développement de politiques
Référence: La législation et les politiques en matière d’éducation sont en accord avec la
Convention des Nations Unies Relative aux Droits des Personnes Handicapées (CDPH).
EDU 6.1 Des cursus scolaires centrés sur l’enfant • Évaluer le programme
ont été développés et sont en place. Les scolaire pour l’adapter
intervenants locaux sont informés/soutiennent et prendre en compte
de ces cursus. différentes approches
d’apprentissage.
EDU 6.3 Les politiques à tous les niveaux (gouvernement, • Politiques nationales,
États, districts, communes) et la législation en y compris le plan
matière d’éducation, y compris le plan sectoriel sectoriel de l’éducation
de l’éducation, se conforment à l'CDPH.
EDU 6.4 Les bureaux des principales agences de • Entretiens avec les
développement international collaborent et cadres supérieurs
coordonnent leurs interventions afin d’assurer des bureaux pays de
l’intégration du handicap dans leurs politiques développement
et programmes.
EDU 6.7 Des alliances de plaidoyer (AP) efficaces • Entretiens avec les
sont formées entre les bureaux de pays de intervenants clés
Sightsavers et les bureaux de pays d’autres
organismes de développement spécialisés dans
le handicap.
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